Correspondances en Onco-Théranostic - Vol. V - n° 1 - janvier-février-mars 2016 4
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Nuits blanches à Seattle
Sleepless in Seattle
C hers lecteurs de Correspondances en Onco-Théranostic, j’écris cet “édito” au milieu de la nuit à Seattle où a lieu le congrès de l’USCAP (United States and Canadian Academy of Pathology), qui, cette année, s’intitule “Next generation learning”. Si la pathologie moléculaire s’y taille encore une part importante, en particulier les syndromes héréditaires (développés en pathologie digestive, ORL et gynécologique) et le séquençage nouvelle génération dans divers cancers avec un focus sur les biopsies liquides, le congrès aborde cette année les évolutions des modes de communication et d’enseignement (et de microscopie) ainsi que les nouvelles technologies.
À l’ère de Twitter et de de Facebook, comment l’information se transmet-elle en pathologie ? En quoi cela peut-il faire progresser les pathologistes ? Comment l’enseignement se transforme et se dynamise grâce aux nouvelles technologies ? Va-t-on vivre un jour dans un monde sans microscopes ? Jusqu’où ira le “virtuel” ? Passera-t-il, lui aussi, par les imprimantes 3D ?
L’avancée technologique, l’explosion des moyens de communication et le démembrement moléculaire des tumeurs : tout cela donne un peu le tournis !
Nous en reparlerons certainement plus longuement dans un prochain numéro de Correspondances en Onco- Théranostic.
Pour l’heure, je vous laisse découvrir ce très beau numéro rédigé sous la direction de Dominique Figarella-Branger.
Il porte sur la pathologie des tumeurs cérébrales, elles aussi en route pour une classification histomoléculaire.
Vous aurez donc, avant la parution de la classification de l’OMS 2016, un panorama complet des tumeurs gliales infiltrantes de l’enfant et de l’adulte, des gliomes et tumeurs glioneuronales circonscrites, des tumeurs épendy- maires et des tumeurs embryonnaires.
Les échos des congrès nous montreront, quant à eux, comment l’emballement médiatique autour d’une étude peut donner de faux espoirs aux patientes…
Très bonne lecture !
F. Penault-Llorca
Centre Jean-Perrin, Clermont-Ferrand L’auteur déclare ne pasavoir de liens d’intérêts.
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