• Aucun résultat trouvé

Journal of african clinical cases and reviews / Journal africain des cas cliniques et revues. Article original

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Journal of african clinical cases and reviews / Journal africain des cas cliniques et revues. Article original"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

www.jaccrafrica.com ISSN 1859-5138 Open access

Article original

Prévalence des infections nosocomiales dans le service de néphrologie et hémodialyse du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (Burkina Faso)

JY Bonzi*1, P Zoehinga1, A Sondo2, L Bassole1, G Sanou1, IJ Nitiema1, HAS Traore1, G Coulibaly1 Prevalence of nosocomial infections in the nephrology and hemodialysis department

of the Yalgado Ouédraogo University Hospital (Burkina Faso)

Résumé

Introduction : Les infections nosocomiales (IN) sont un problème de santé publique dans le monde avec une prévalence variable selon les services hospitaliers.

Nous rapportons les résultats d’une étude de prévalence des IN dans le service de néphrologie et hémodialyse du CHU YO.

Méthodologie : Entre le 16/03/2015 et le 15/08/2015, nous avons sélectionné les patients hospitalisés et présumés non infectés (température ≤ 38,5 ° C et sans hyperleucocytose à polynucléaires neutrophile) 48 heures avant et 48 heures après leur admission. L’IN a été définie selon les critères du C-CLIN Paris-nord 1995. Les données ont été analysées et exprimées en moyenne et en proportion. Le test de khi2 a été utilisé pour comparer deux variables qualitatives entre elles avec une valeur p< 5%.

Résultats : Au total 210 patients ont été sélectionnés (119 hommes, sex ratio : 1.3) et leur âge moyen était de 45,1±17,6 ans. La prévalence de l’IN était de 28,6 % et la durée d’hospitalisation était de 19,9 ± 14,5 jours chez les patients infectés contre 7,5±4,9 jours chez les patients non infectés (p=0,0001). Une infection associée au cathéter veineux central d’hémodialyse

était présente chez 32/80 patients.

Conclusion : La prévalence des infections nosocomiales était élevée dans le service de néphrologie et hémodialyse du CHU YO dans la période d’étude. Il est indispensable de mettre en place un programme de surveillance des IN.

Mots-clés : Infection, Nosocomiale, Néphrologie &

Cathéter.

Abstract

Introduction : Nosocomial infections (NI) are a public health problem in the world with a variable prevalence according to hospital services. We report the results of a prevalence study of NIs in the nephrology and hemodialysis department of teaching hospital of Ouagadougou (Burkina Faso).

Methodology : Between 16/03/2015 and 15/08/2015, we selected hospitalized patients presumed not to be infected (temperature ≤ 38.5 ° C and without neutrophil hyperleukocytosis) 48 hours before and 48 hours after admission. IN was defined according to the criteria of C-CLIN Paris-nord 1995. Data were analyzed and expressed as mean and proportion. The chi-square test was used to compare two qualitative

(2)

variables with a p-value of less than 5%.

Results : A total of 210 patients were selected (119 men, sex ratio: 1.3) and their mean age was 45.1±17.6 years. The prevalence of IN was 28.6% and the duration of hospitalization was 19.9±14.5 days in infected patients versus 7.5±4.9 days in uninfected patients (p=0.0001). An infection associated with the central venous catheter of hemodialysis was present in 32/80 patients.

Conclusion : The prevalence of nosocomial infections was high in this nephrology and hemodialysis department during the study period. It is essential to set up a surveillance program for nosocomial infections.

Keyword : Infection, nosocomial, nephrology &

Catheter.

Introduction

Une infection nosocomiale est une infection contractée consécutivement à un séjour à l’hôpital pour des soins et qui n’était pas active ni en incubation au moment de l’admission (1) . Les infections nosocomiales constituent un problème de santé publique dans le monde avec une prévalences élevée aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie de développement (2–4).

En Afrique la prévalence des IN varie selon les pays ; elle est estimée à 2,6 % au Nigeria ; 10,3 % au Maroc et de 15 % en Tanzanie (5–7). La survenue d’une IN augmente le risque de décès des patients et augmente le coût des soins avec la prolongation de la durée d’hospitalisation des patients (8–12). La prévalence spécifique des IN par service d’hospitalisations est très variable proportionnellement aux types de soins qui y sont offerts.

La prévalence des IN par services dans les hôpitaux n’est pas bien connue en Afrique à notre connaissance.

Selon Ige et al au Nigeria ; la prévalence des IN était de 20,5 % dans les services de médecine (5). Au Soudan , Ahmed et al ont rapporté une prévalence de 25,3 % d’infections post-opératoires dans les services

de chirurgie(7). Dans les services de néphrologie spécifiquement dans les unités d’hémodialyse , les infections sur cathéter veineux centraux (CVC) sont les plus étudiées (9,13,14).

Les patients hospitalisés en néphrologie sont généralement atteints d’insuffisance rénale (chronique ou aigue) associée à des comorbidités (HTA, diabète ou VIH) ce qui les rend vulnérables aux infections.

Nous rapportons les résultats d’une étude sur la prévalence des IN dans le service de Néphrologie- Hémodialyse du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo.

Méthodologie

Les patients hospitalisés dans le service de néphrologie et hémodialyse du CHU-YO entre le 16 mars 2015 et le 15 août 2015 ont été recensés et nous avons retenu ceux d’entre eux qui n’avaient pas de signes d’infections présumée (température ≤ 38°C et absence d’hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles) 48 heures avant et 48 heures après l’hospitalisation. L’IN a été définie selon les critères établie par le C-CLIN Paris-Nord en 1995. Nous avons défini les sites d’infections suivants :

Infection urinaire nosocomiale par la présence de : leucocyturie> 104 et une bactériurie mono microbienne > 105 avec ou sans fièvre (température

≥ 38.5°C).

Les infections sur cathéters veineux, respectivement cathéter veineux central (CVC) et cathéter veineux périphérique (CVP) ont été définies selon les critères suivants : Infection prouvée définie par l’association d’une fièvre et une preuve microbiologique après culture du cathéter. Et l’infection probable a été définie par une fièvre apparaissant après une pose de cathéter veineux. Par rapport à l’IN nous avons catégorisé les patients en deux groupes : IN+ (présence d’IN) et IN- (absence d’IN). Nous avons considéré comme IN les cas D’infection prouvée et les cas d’infection probable.

Pour chaque patient nous avons collecté des informations sociodémographiques, les signes

(3)

(cliniques et paracliniques), le parcours de soins et les traitements reçus en hospitalisation.

Les variables qualitatives ont été exprimées en proportion et les variables quantitatives en moyenne ± Ecart type. Le test de Khi-2 a été utilisé pour comparer deux variables qualitatives. Une Probabilité p<0,05 a été fixée comme seuil de signification statistique.

Résultats

Ce sont 210 patients qui ont été inclus (sur 399 patients hospitalisés pendant la période d’étude) dont 119 hommes (56,7%) soit un sexe ratio de 1,3. L’âge moyen des patients était de 45,1 ± 17,6 ans (extrêmes : 11 et 82 ans). Le niveau socio-économique était bas chez 104/210 patients (49,5 %) et 124/210 patients (59 %) résidaient en milieu rural. L’hypertension artérielle (HTA) était retrouvée chez 135/210 patients (64,3 %). Une infection nosocomiale a été retrouvée chez 60 (28,6%) patients dont 35 hommes (58,3%). L’âge moyen des patients IN+ et IN- étaient respectivement de 45,7± 18 ans et de 43,7± 16,5 ans (p=0,43). La prévalence des IN était de 16,9%

et de 54,3% respectivement chez les patients venus directement de la ville (24/142) et ceux vénus des urgences médicales (25/46) CHU-YO. Les atteintes rénales diagnostiquées chez les patients étaient l’insuffisance rénale chronique ; l’insuffisance rénale aigue et le syndrome néphrotique respectivement chez 164, 30 et 11 patients et dans cinq cas il s’agissait d’une pré éclampsie. Le nombre de jours moyen de survenue de l’IN après l’admission était de 7,82 ± 7,26 jours et selon le délai d’apparition, l’IN était considérée comme précoce (délai < 7 Jours) et tardive (délai ≥7 jours) respectivement dans 65 % et 35%

des cas. La durée moyenne d’hospitalisation était de 19,9±14,5 jours et 7,5±4,9 jours respectivement dans le groupe IN+ et dans le groupe IN- (p=0,0001). Les caractéristiques des patients qui ont fait l’objet de l’étude sont présentées dans le tableau I.

Les gestes invasifs réalisés au cours des soins étaient la pose de VVP, de CVC et de sondes urinaires.

La proportion des infections associées à ces soins

invasifs était de 33 %, 52 % et 70 % respectivement pour les VVP, les CVC pour hémodialyse et les sondes urinaires. La prévalence des infections nosocomiales selon le geste invasif est représentée dans le tableau II.

La recherche d’une preuve microbiologique a été possible dans 18 cas soit 12 examens cytobactériologiques des urines (6 étaient positives) ; quatre cultures sur CVC (2 cultures positives) et deux hémocultures (dont une positive). La prescription d’antibiotique en traitement probabiliste était par ordre de fréquence l’amoxicilline + acide clavulanique et la ciprofloxacine respectivement 55/92 et 17/92 prescriptions.

Tableau I : Caractéristiques des patients inclus dans l’étude (N = 210)

Groupe IN+

N =60 Groupe IN- N= 150

Age moyens (ans) 45,7±18 43,7±16,5

Hommes 35 84

Sex ratio 1,4 1,3

Mode d'admission

Direct£ 24 142

Services d'hospitalisations 11 22

Urgences médicales 25 46

Motifs d'hospitalisation

IRA* 10 30

IRC** 46 164

SN*** 4 11

Décès en hospitalisation 13 9

Durée moyenne de l'hospitalisation

(jours) 20±14,5 7,5±5

IN+ : infection nosocomiale présente, IN- : infection nosocomiale absente ; £ : Admission sans consultation préalable dans un autre centre de santé, IRA : Insuffisance rénale aigue, IRC : Insuffisance rénale chronique, SN : Syndrome néphrotique.

(4)

Tableau II : Fréquence des infections nosocomiales selon les différents gestes invasifs réalisés au cours de l’hospitalisation (N = 210)

Gestes IN+ (n, %) IN- ((n, %) P Cathéter veineux central

Oui 32 (52) 29 (48) 0,0001

Non 28 (19) 121 (81)

Voie veineuse périphérique

Oui 59 (33) 121 (67) 0,0009

Non 1 (3) 29 (70)

Pose de Sonde Urinaire

Oui 16 (70) 7 (30) 0,0001

Non 44 (24) 143 (76)

IN : Infection nosocomiale, P : Probabilité ; N : Effectif ; % : Pourcentage

Discussion

La prévalence des IN dans notre étude était de 28,6% et la fréquence des IN était plus élevée chez les patients qui avaient séjourné dans un autre service du CHU-YO avant leur admission. Ige et al au Nigéria

; dans une étude rétrospective sur cinq ans avaient trouvé une prévalence globale de 2,6 % d’infection nosocomiale dont des prévalences spécifiques de 48,3%

et 20 % respectivement dans les services de chirurgie et de médecine (5). Cependant la comparaison des études sur les infections nosocomiales entre les pays africains est souvent difficile étant donné la diversité des définitions de l’IN utilisée pour la sélection des patients. Toutefois cette fréquence élevée d’IN pourrait s’expliquer par le nombre élevé de patients dans les services hospitaliers avec un personnel insuffisant et des infrastructures mal adaptées ou vétustes (5–7). De plus au moment de notre étude, il n’existait pas une stratégie de prévention des IN dans le service cela a pu favoriser un relâchement des soignants dans l’observation rigoureuse des mesures d’asepsie lors des soins.

La fréquence des infections associées aux CVC

d’hémodialyse était de 52 % dans notre étude. Les patients dialysés sur CVC ont sept fois plus de risque de contracter une IN comparé à ceux qui dialysent sur une fistule artérioveineuse native (14–16). Il est donc recommandé de limiter la durée des CVC chez les patients en hémodialyse itérative sauf dans quelques exceptions (1,13,14,17). Il existait peu de chirurgiens qualifiés pour la confection de FAV d’hémodialyse au Burkina Faso au moment de l’étude ; de plus la plupart des patients en insuffisance rénale étaient vus à des stades tardifs sans préparation antérieure ainsi la plupart des patients commençaient en urgence la dialyse avec un CVC.

Les limites de cette étude étaient la faible taille de l’échantillon qui ne i confère pas aux résultats une grande puissance statistique et la définition de l’IN n’a pas tenu compte des preuves microbiologiques cela a pu conduire à sur estimer ou sous-estimer la prévalence réelle des IN.

Conclusion

La présente étude a trouvé une fréquence élevée d’IN dans le service de néphrologie et d’hémodialyse du CHU YO. Les patients infectés avaient une durée d’hospitalisation et une mortalité supérieure à celles des patients non infectés. La réalisation de gestes invasifs tels que la pose d’un CVC ou d’une SU était significativement associée aux IN. L’élaboration d’un protocole de surveillance et de prévention est indispensable pour réduire le fardeau que représente les IN dans ce contexte.

*Correspondance

Juste Yeremade BONZI y_binzi@yahoo.fr

Disponible en ligne : 28 Février 2022

1 : Service de néphrologie et hémodialyse – CHU YO

(5)

2 : Service des maladies infectieuses-CHU YO

© Journal of african clinical cases and reviews 2022 Conflit d’intérêt : Aucun

Références

[1] Horan TC, Andrus M, Dudeck MA. CDC/NHSN surveillance definition of health care-associated infection and criteria for specific types of infections in the acute care setting. Am J Infect Control. 2008 ;36(5) :309-32.

[2] Leape LL, Brennan TA, Laird N, Lawthers AG, Localio AR, Barnes BA, et al. The nature of adverse events in hospitalized patients. Results of the Harvard Medical Practice Study II.

N Engl J Med. 1991 ;324(6) :377-84.

[3] Hauri AM, Armstrong GL, Hutin YJF. The global burden of disease attributable to contaminated injections given in health care settings. Int J STD AIDS. 2004 ;15(1) :7-16.

[4] Feinmann J. Unsafe surgery : make it zero. BMJ. 2011 ;343 : d7773.

[5] Ige OK, Adesanmi AA, Asuzu MC. Hospital-acquired infections in a Nigerian tertiary health facility: An audit of surveillance reports. Niger Med J J Niger Med Assoc. 2011

;52(4) :239-43.

[6] Razine R, Azzouzi A, Barkat A, Khoudri I, Hassouni F, Chefchaouni AC, et al. Prevalence of hospital-acquired infections in the university medical center of Rabat, Morocco. Int Arch Med. 2012 ;5 :26.

[7] Ahmed MI. Prevalence of Nosocomial Wound Infection Among Postoperative Patients and Antibiotics Patterns at Teaching Hospital in Sudan. North Am J Med Sci. 2012

;4(1) :29-34.

[8] Billings JA. The Need for Safeguards in Advance Care Planning. J Gen Intern Med. 2012 ;27(5) :595-600.

[9] Dramowski A, Whitelaw A, Cotton MF. Burden, spectrum, and impact of healthcare-associated infection at a South African children’s hospital. J Hosp Infect. 2016 ;94(4) :364-72.

[10] Nero DC, Lipp MJ, Callahan MA. The financial impact of hospital-acquired conditions. J Health Care Finance.

2012;38(3):40-9.

[11] Fuller RL, McCullough EC, Bao MZ, Averill RF. Estimating

the Costs of Potentially Preventable Hospital Acquired Complications. Health Care Financ Rev. 2009;30(4):17-32.

[12] Forster AJ, Taljaard M, Oake N, Wilson K, Roth V, van Walraven C. The effect of hospital-acquired infection with Clostridium difficile on length of stay in hospital.

CMAJ Can Med Assoc J. 2012 ;184(1) :37-42.

[13] Vanholder R, Canaud B, Fluck R, Jadoul M, Labriola L, Marti-Monros A, et al. Catheter-related blood stream infections (CRBSI): a European view. Nephrol Dial Transplant. 2010 ;25(6) :1753-6.

[14] Lafrance J-P, Rahme E, Lelorier J, Iqbal S. Vascular Access–

Related Infections: Definitions, Incidence Rates, and Risk Factors. Am J Kidney Dis. 2008 ;52(5) :982-93.

[15] Lok CE, Mokrzycki MH. Prevention and management of catheter-related infection in hemodialysis patients. Kidney Int. 2011 ;79(6) :587-98.

[16] Hoen B, Paul-Dauphin A, Hestin D, Kessler M.

EPIBACDIAL: a multicenter prospective study of risk factors for bacteremia in chronic hemodialysis patients. J Am Soc Nephrol. 1998 ;9(5) :869-76.

[17] Izoard S, Ayzac L, Meynier J, Seghezzi J-C, Jolibois B, Tolani M l. Infections sur cathéters d’hémodialyse : variations du risque en fonction de la durée de cathétérisme.

Néphrologie Thérapeutique. 2017 ;13(6) :463-9.

Pour citer cet article :

JY Bonzi, P Zoehinga, A Sondo, L Bassole, G Sanou, IJ Nitiema et al. Prévalence des infections nosocomiales dans le service de néphrologie et hémodialyse du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (Burkina Faso). Jaccr Africa 2022; 6(1): 173-177

Références

Documents relatifs

La consolidation de la couverture sanitaire des pre- miers et deuxièmes niveaux, entraine souvent des évacuations sanitaires vers le troisième niveau, à cause des

Le taux sérique des IgG4 est généralement élevé dans cette atteinte (16), mais des cas ayant un taux sérique d’IgG4 normal, comme chez notre patient, ont déjà été publiés

Prognostic factors of upper tract urothelial carcinomas and impact on survival: a systematic review for the yearly scientific report of the French National Association of

Mr L T, patient âgé de 70ans, imam, sans antécédents médicaux ou chirurgicaux connus qui a consulté dans notre service pour une douleur abdominale diffuse.. Ces douleurs ont

Elle était adressée pour un tableau évoluant depuis six mois fait d’une installation progressive de lésions cutanées d’âge différent : phlycténulaires, bulleuses

Notre travail avait pour objectif d’évaluer la pratique de la scanopelvimétrie dans le service d’imagerie médicale du centre hospitalier mère enfant « Le Luxembourg» de

But : Le but de notre travail est d’étudier l’apport de l’échographie B dans le diagnostic des affections oculaires au service d’ophtalmologie de l’hôpital Aristide Le

Notre étude a été réalisée dans les maternités des 7 centres de santé communautaires (CSCOM) de la commune II de Bamako.. Les 7 CSCOM de la commune II de Bamako sont