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Québec ATELIER DE DETERMINATION DE L'AGEPAR LA SCALIMETRIE CHEZLE SAUMON ATLANTIQUEMARS 1987

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(1)

ATELIER DE DETERMINATION DE L'AGE PAR LA SCALIMETRIE CHEZ

LE SAUMON ATLANTIQUE MARS 1987

par

Aubin Rouleau et

Serge Bisaillon

Septembre 1991

Québec

DEI

(2)

Direction de la gestion des espèces et des habitats

ATELIER DE DÉTERMINATION DE L'AGE PAR LA SCALINÉTRIE CHEZ LE SAUMON ATLANTIQUE

MARS 1987

par

Aubin Rouleau

Direction régionale de la Côte-Nord

et Serge Bisail Ion

Collège d'Enseignement Général et Professionnel de Baie-Comeau

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Québec, Avril 1992

(3)

Dépôt légal

Bibliothèque nationale du Québec Premier trimestre 1992

ISBN: 2-550-26114-3

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RESUME

Plusieurs employés du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche ont exprimé, depuis de nombreuses années, le souhait de voir uniformiser les méthodes de détermination et de notation de l'âge à partir de l'écaillé pour le Saumon atlantique.

L'ensemble des personnes les plus directement touchées par cette problématique, se sont réunies à Baie Comeau du 16 au 19 février 1987 dans le but de mettre leurs expériences à profit.

Le présent document reprend l'essentiel des discussions qui font état des méthodes permettant de discerner les annul us, les faux annul us, les marques de fraie et d'effectuer des rétrocalculs. Il fait aussi mention des divers types de saumon que l'on est susceptible de rencontrer au Québec et aborde succinctement leur cycle biologique, mais fixe avant tout des balises claires sur certains points controversés tels que la date anniversaire à utiliser au Québec, de même que les sigles exprimant la notation de l'âge et leur séquence.

Dans tous les cas, ce document se veut un outil de travail et de référence pour les personnes qui doivent effectuer des lectures d'écaillés.

(5)

TABLE D E S MATIÈRES

Page RÉSUMÉ i i i TABLE D E S MATIÈRES v LISTE D E S TABLEAUX vil LISTE D E S FIGURES ix LISTE DES ANNEXES xi 1. INTRODUCTION 1 2. OBJECTIF 2 3. IMPORTANCE ET APPLICATIONS 3 4. PROBLÉMATIQUE 5 5. LEXIQUE SCALAIRE 7 6. NOTATION DE L'ÂGE 10 7. DÉNOMBREMENT DE CIRCULI 21 8. SCALIFICATION 23 9. PRÉPARATION 24 9.1 Prélèvement 24 9.1.1 Localisation 24 9.1.2 Méthodes de prélèvement 26 9.1.3 Prise de données 30 9.2 Nettoyage 31 9.3 Montage 32 9.3.1 Sélection des écailles 32 9.3.2 Méthodes de montage 33 9.3.3 Données d'accompagnement 36 9.4 Équipement optique 36 9.4.1 Éclairage 37 9.4.2 Grossissement 37 9.4.3 Ajustement et soin de l'appareil 38 10. INTERPRÉTATION SCALAIRE 39 10.1 L'annul us 40 10.1.1 Définition 40 10.1.2 Critères d'interprétation 40 10.1.3 Faux annulus 42 10.1.4 Marque de fraie 43 11. RÉTROCALCUL 44 11.1 Principe de base 44 11.2 Méthodologie 45 11.3 Applications 45 12. TYPES DE SAUMON 46 13. NOTES SPÉCIFIQUES SUR LES TYPES DE SAUMON 54 LISTE DES RÉFÉRENCES 56 ANNEXES 58

(6)

LISTE DES TABLEAUX

Page Tableau 1 Comparaison des annotations selon les auteurs 11 Tableau 2 Annotations et signification 20

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IX

LISTE DES FIGURES

Page Figure 1 Partie d'une écaille (vue superficielle) 12 Figure 2 Partie d'une écaille (vue interne) 13 Fi gure 3 Écai11e de forme marine (anadrome) 14 Figure 4 Écaille de forme lacustre (ouananiche) 15 Figure 5 Écaille de forme estuarienne 16 Figure 6 Techniques A et B de dénombrement des circuli 22 Figure 7 Localisation de 1'annulus 41 Figure 8 Écaille de saumon marin (type 1) 49 Figure 9 Écaille de saumon estuarien (type 2) 50 Figure 10 Écaille de saumon fluviatile (type 3) 51 Figure 11 Écaille de saumon mixte, estuaire et mer (type 4) . 52 Figure 12 Écaille de saumon lacustre (type 6) 53

(8)

LISTE DES ANNEXES

Page Annexe 1 Appareillage pour lecture d'écaillés 58 Annexe 2 Lexique - Cycle de vie 61

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1. INTRODUCTION

L'atelier sur l'interprétation de l'âge chez le Saumon atlantique (Salmo salar) à partir de l'écaillé a eu lieu à Baie-Comeau du 16 au 19 février 1987. Les participants

Roger Audet Imré Babos

François Barnard Serge Bisail Ion Laurier Coulombe Micheline Garceau Alix Gordon

Denis Guay Dominique Guay Michel Laplante Alain Lapointe

Robert Marsan Peter May Gilles Mercier Sylvain Pelletier Aubin Rouleau

à cet atelier furent les sut MLCP

MLCP MLCP

Cégep de Baie-Comeau MLCP

Consultant Makivik MLCP MLCP MLCP MLCP UQAR Makivik MLCP MLCP MLCP

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Etant donné qu'il n'est pas possible, dans la majorité des cas, d'être certain qu'un poisson est âgé correctement, la présente intervention vise à faire le point sur les procédures et critères à privilégier afin d'optimiser, directement ou indirectement, l'interprétation scalaire chez le Saumon atlantique.

Des ateliers de travail similaires ont eu lieu en Ecosse, à Aberdeen en 1984 et en France en 1985. Au Québec, la problématique de l'interpréta- tion est sensiblement différente compte tenu des variabilités de l'espèce que nous identifierons au chapitre de la problématique.

(11)

3. IMPORTANCE ET APPLICATIONS

Les bibliographies de Pyefinch (1955), Bergeron (1962), Lévesque et Magnan (1985) et Bisaillon (1988, en préparation) soulignent l'importance de l'utilisation des écailles pour l'établissement des caractéristiques biologiques et la gestion des stocks chez le Saumon atlantique. Si dans la période 1905 à 1950 l'utilisation des écailles servait à connaître la biologie de base des différentes populations, la rareté relative et la valeur socio-économique de cette espèce, pour les régions productives, ont fait ressortir, ces dernières années, la nécessité d'une gestion plus serrée de la ressource. Cette gestion passe par l'identification continentale des stocks capturés dans les pâturages marins, à l'extérieur des pays producteurs et, d'autre part, à l'intérieur des régions productrices, le suivi des populations vise à se faire en fonction de chaque bassin hydrographique producteur de saumons (notion de gestion bassin par bassin). Ici encore, les avenues offertes par l'analyse sealimétrique semblent très prometteuses.

En effet, les recherches récentes dans le domaine de l'analyse de l'image scalaire (forme, caractéristiques externes et internes) assistées d'un traitement informatique ont permis de constater qu'il existe des possibilités d'utiliser les écailles pour fins de discrimination des stocks à l'échelle continentale (Troadec et Prouzet, 1986). De plus, il y a au Québec une recherche qui a été entreprise dans ce domaine mais, cette fois, elle porte sur la possibilité d'effectuer la discrimination des populations de Saumon au niveau de l'estuaire du Saint-Laurent (R.

Marsan, comm. pers.).

Sur le plan de la conservation, l'interprétation scalaire peut apporter des arguments circonstanciels très congrus lors d'une poursuite légale dans une cause de braconnage.

(12)

perspectives encore très intéressantes dont les applications étaient loin d'être soupçonnées il y a de cela quelques années seulement.

(13)

4. PROBLÉMATIQUE

Les points suivants doivent être pris en considération lorsque l'on pense âger un saumon et/ou "standardiser" ou "harmoniser" l'interprétation scalaire :

1) certaines populations vivent uniquement en milieu fluviatile;

2) certaines populations sont dites lacustres;

3) certaines populations sont dites marines (anadromes);

4) certaines populations sont dites estuariennes;

5) certaines populations sont dites à croissance mixte;

6) une partie de la population peut être constituée de mâles pédogéné- siques;

7) chez certaines populations, les écailles semblent n'afficher aucune marque de fraie suite à la reproduction;

8) la reproduction engendre une baisse, ou même un arrêt, du rythme de croissance chez le saumon;

9) à l'occasion du phénomène de la reproduction, l'érosion de la matrice de l'écaillé entraîne une perte de matériel somatique pouvant oblitérer totalement une (des) année(s) de croissance scalaire;

10) suite à des déversements de poissons d'élevage, l'intégrité génétique de plusieurs rivières a pu être modifiée;

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structure d'âge naturelle d'une population donnée;

12) les conditions de croissance sont le résultat d'une synergie de facteurs, de nature abiotique et biotique, dont l'importance de chacun peut varier d'une année à l'autre. L'écart entre la capacité de support et la biomasse piscicole d'un habitat donné représente un élément majeur de cette relation.

(15)

5. LEXIQUE SCALAIRE

Pour la bonne compréhension du texte, une définition concise de chacun des termes utilisés est essentielle. Nous présentons donc une série de termes d'utilisation courante dans l'étude d'interprétation scalaire, les documents produits à Aberdeen (Anonyme 1984), à Rennes (Baglinière 1985) et celui de Babos (1987) ayant servi de base à cette terminologie. Les figures 1, 2, 3, 4 et 5 permettent de visualiser l'application de cette terminologie.

Annul us : terme définissant la limite théorique entre deux zones annuelles successives (figure 2 ) .

Bande : région concentrique de l'écaillé formée pendant une certaine période de l'année (figures 2 et 3 ) .

Bande claire : région concentrique de l'écaillé formée par des circuli espacés caractérisant une période de croissance rapide (figures 2 et 3 ) . Bande estivale : désigne une bande claire produite par une croissance rapide durant la période chaude de l'année (figures 2 et 3 ) .

Bande hivernale : désigne une bande sombre générée par une faible croissance durant la période froide de l'année (figures 2 et 3 ) .

Bande sombre : région concentrique de l'écaillé formée par des circuli resserrés apparaissant lors d'une diminution du rythme de croissance (figures 2 et 3 ) .

Circuli (singulier circulus) : lignes concentriques foncées apparaissant à la surface de l'écaillé. Equivalent : sclérites (figure 2 ) .

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surface de 1'écaille (figure 3 ) .

Faux-annulus d'été : désigne une zone de circuli resserrés, dont le nombre est généralement inférieur à celui de la bande hivernale, localisés dans la bande estivale. Equivalent : check d'été, faux anneau d'été (non- illustré).

Faux-annulus d'hiver : désigne une zone pouvant comprendre jusqu'à trois circuli espacés dans la bande hivernale. Equivalents : check d'hiver, faux anneau d'hiver (non-illustré).

Foyer : point central autour duquel gravitent les circonvolutions scalaires. Equivalents : nucleus (focus) (figure 1 ) .

Marque de fraie : phénomène d'érosion associé à la migration de reproduc- tion (figure 3 ) .

Reprise de croissance : expression utilisée pour indiquer une région de circuli espacés suivant un annulus.

Zone annuelle : nom donné à une région concentrique de l'écaillé se référant à une année de vie complète. Equivalent : annuli (figures 2 et 3 ) .

Zone centrale : région centrale de l'écaillé correspondant à la période de présmoltification et à la période du cycle vital où le poisson demeure en eau douce pour la forme marine (figures 3 et 4 ) .

Zone estuarienne : secteur de l'écaillé dont la croissance est attribuée à un séjour dans un milieu estuarien, suivi ou non d'un séjour en mer (exclusif à l'Ungava) (figure 5 ) .

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Zone lacustre : identique à la zone marine sauf que celle-ci s'est produite en lac et non en mer (figure 4 ) .

Zone marine : plage de l'écaillé dont la croissance est attribuée à un séjour marin. Elle peut comprendre la période de vie passée en rivière pour des fins de reproduction (figures 2, 3 et 5 ) .

Zone périphérique : région excentrique de l'écaillé correspondant à la période du cycle de vie où le poisson atteint les eaux salées pour la Ie fois jusqu'à sa recapture, pour la forme marine (figures 2, 3 et 5 ) . Zone de rivière : désigne de l'écaillé la zone centrale allant jusqu'au dernier annulus formé en rivière (figures 2, 3 et 5 ) .

Zone de transition : secteur de l'écaillé où l'on observe une croissance intermédiaire dans une bande estivale par rapport à deux rythmes de croissance de référence (ex. : rivière/lac; rivière/mer) (figure 2 ) .

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6. NOTATION DE L'AGE

L'expression de l'âge des poissons est souvent une cause d'ambiguïté. Une des raisons est le manque d'uniformité dans la notation même de l'âge.

Par exemple, trois symboles différents sont utilisés pour faire la notation d'une marque de fraie (MF, G, SM). De plus, des chercheurs attribuent au symbole de la marque de fraie uniquement une valeur symbolique (Biais et Legendre 1976; Anonyme 1984) alors que certains lui donnent aussi une valeur chronologique (Babos 1976, 1979, 1987; Menfies

1936) (tableau 1 ) .

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Tableau 1. Comparaison des annotations selon les auteurs

INTERPRÉTATION Auteur

Anonyme (1984) Baglinière (1985)

Babos (1987) Biais et

Legendre (1976) Date anniversaire

Différenciation rivière et mer Marque de fraie :

a) avec connotation temporelle c) sans connotation temporelle Partie d'une année de croissance Année complète

Notation particulière Nombre d'années inconnu

1er avril

SM

1er avril 1er janvier N.D.

Note : (.), (,), (+), (X), (G), (SM), sigles utilisés par l'auteur (-), absence d'information

(20)

CRÊTES RADIAIRES

I

CRÊTES RADIAIRES

C'HAMP ANTÉRIEUR!

CRÊTES RADIAIRES

CHAMP LATÉRAL

FOYER

LUNULE

CHAMP ARRIÈRE

Figure 1. Partie d'une é c a i l l e (vue s u p e r f i c i e l l e ) Salmo salar: Rivière Georges, Ungava, Québec

capturé le 2 août 1986 L.F. 84 centimètres

(21)

13

LU UJ—•

UJ <

tfWralF

ALERE)

BANDE ESTIVALE (BANDE CLAIRE )

CIRCULUS OU SCLÉRITES ( LIGNE SEULE )

ANNULUS"

ZONE PÉRIPHÉRIQUE

(MARINE)

ONE DE TRANSITION

ZONE CENTRALE (DE RIVIÈRE)

Figure 2. Partie d'une écaille (vue interne)

Salmo salar: Rivière Georges, Ungava, Québec capturé le 2 août 1987

L.F. 84 centimètres

(22)

BANDE ESTIVALE ( CLAIRE)

HIVERNALE

flBOMBRE)

ZONE, MARINE

ZONE CENTRALE ( DE RIVIÈRE )

' •'•.•'''•••;..•? $••• • •' '

: . ; • " ; • • • ' • • '•.::• . - . & : > • - > : •

(MARQUE DE FRAIE)

FOYER

Figure 3. Écaille de forme marine (anadrome) Salmo salar: Rivière Moisie, Côte-Nord, Québec

capturé en 1982

(23)

15

ZONE LACUSTRE

ZONE CENTRALE (DE RIVIÈRE)

Figure 4. Écaille de forme lacustre (ouananiche)

Salmo salar (ouananiche): Réservoir Manie V, Côte-Nord, Québec capturé en 1987

(24)

i

ZONE MARINE

ZONE ESTUARIENNE

1 a i • • '

Figure 5.

Salmo salar:

Écaille en forme estuarienne Rivière Georges, Ungava, Québec capturé le 12 septembre 1985 L.F. 70 centimètres

(25)

17

Lors des discussions survenues au cours du présent atelier, il fut convenu de formuler une notation visant à décrire tous les cas recensés au Québec.

Ceci implique donc que pour tout lecteur averti, une formule de notation de l'âge devrait lui permettre de déduire le maximum d'information sans avoir recours à l'écaillé elle-même. Nous présentons ici au tableau 2, d'une façon complète, cette terminologie.

Il est cependant important de mentionner que la prolifération de signes pour la notation ne permet pas toujours de jeter plus de lumière sur les informations à transmettre ou à véhiculer. Pour cette raison, nous croyons devoir scinder en deux groupes (usuel et complémentaire) les notations établies ici.

La première section (norme de notation usuelle) permet à notre avis de couvrir la grande majorité des lectures effectuées; la seconde (complémen- taire) permet de raffiner le niveau d'information et doit demeurer facultative. Leur utilisation se limite aux besoins propres du lecteur sans plus et ne doivent pas apparaître dans la publication des travaux.

En les reprenant item par item, les signes mentionnés au tableau 2 peuvent être explicités de la façon suivante :

0 à 9 : chiffre arable de notation conventionnelle.

"," : signe utilisé pour identifier dans la chronologie de notation le moment où le saumon a accédé à un milieu autre que sa rivière natale (mer ou lac).

"+" : croissance apparente au début d'une nouvelle année de vie.

Pour que ce sigle soit utilisé, l'écaillé doit receler au moins 1 circulus après l'annulus.

(26)

"MF" : identifie la présence d'une marque de fraie sur l'écaillé, de préférence à "G". L'utilisation de ce sigle a une connotation temporelle et celui-ci doit être utilisé avec le "+" et le "."

en conformité avec le document de Babos (1987).

"." : croissance non apparente ou pas de croissance observable sur l'écaillé et basée sur la date de référence du 1er .janvier (date anniversaire). Le symbole indique que l'information accessible au lecteur lui permet d'affirmer que la croissance de l'année en cours est terminée.

"X" : exprime la numérotation incertaine de l'âge et peut être suivi d'un chiffre entre parenthèses " ( ) " .

" ( ) " : la notation inscrite entre parenthèses indique que le lecteur estime que l'âge du spécimen est celui mentionné entre les parenthèses et ne constitue pas un minimum ou maximum.

"T" : zone de transition; pour en permettre l'identification, une période de croissance plus importante doit être visualisée dans la même bande claire. La transition fait donc référence à deux périodes de croissance (bandes claires), l'une plus faible et l'autre plus accentuée. Ceci est donc un phénomène ponctuel dans la croissance du poisson et n'a pas de connotation temporelle.

Cette notation est particulièrement utilisée dans le fleuve Koksoak et a fait l'objet de discussions à l'atelier.

(27)

19

Les auteurs du présent compte rendu ont cru bon d'ajouter ou de modifier quelques signes additionnels pour compléter les notations :

"L" : situe la période de croissance dans un lac. Un trait " " sous la notation doit relier ce sigle au symbole précédent.

Ex. : 3, 2 + L : poisson de 3 ans de rivière et de 2 ans + en lac.

"E" : situe la période de croissance en estuaire. Un trait " " sous la notation doit relier ce sigle au symbole précédent.

Ex. : 3, 1_E 1 : poisson de 3 ans de rivière, 1 an en estuaire et 1 an en mer.

H nuR" : situe la période de croissance en rivière. Un trait " " sous la notation doit relier ce sigle au symbole précédent.

" " : permet de relier les sigles L, E et R aux symboles de notation de 1'âge.

Vous remarquerez que les notations T, L, E, R et " " ne modifient en rien l'âge des spécimens mais ne font qu'apporter des informations additionnel- les retrouvées par le lecteur sur l'écaillé.

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Tableau 2. Annotations et signification.

Norme de notation 0 à 9

» + MF

X 0

L E R

chiffre arable utilisé pour noter l'âge

barrière entre la vie en rivière et en mer (ou lac)

croissance apparente au début d'une nouvelle année de vie marque de fraie

croissance non apparente ou pas de croissance exprime la numérotation incertaine de l'âge

utilisé pour noter l'interprétation du lecteur suite à la notation "X"

zone de transition (1 période estivale complète est essentielle pour référence)

situe la période de croissance dans un lac situe la période de croissance dans un estuaire situe la période de croissance dans une rivière

trait sous une notation permettant de relier les années et les sigles (L, E, R)

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21

7. DÉNOMBREMENT DE CIRCULI

Le dénombrement de circuli fut largement utilisé pour la discrimination des stocks de Saumon atlantique (Lear et Sanderman 1980; Reddin et Burfitt 1983; Lear et Misra 1986). Il existe deux techniques de base visant à nous permettre de décider quels circuli on doit inclure ou exclure de l'analyse car, comme on le sait, le problème est créé par la présence, sur l'écaillé de saumon, de circuli brisés ou ramifiés. Les deux techniques sont les suivantes:

A) On ne compte que les circuli qui entrecoupent l'axe majeur de 1'écaille (figure 6 ) .

B) On ne compte que les circuli qui traversent, de façon continue, une zone délimitée par un angle de 5° de chaque côté de l'axe majeur de 1'écaille (figure 6 ) .

(30)

Figure 6. Techniques A et B de dénombrement des circuli (ANONYME, 1984)

(31)

23

8. SCALIFICATION

Lors de la détermination de l'âge d'un poisson, on a avantage à prélever les écailles sur la région du corps du poisson où elles apparaissent en premier (Shooner 1967). Chez la ouananiche, Warner et Havey (1961) ont établi que les écailles apparaissent d'abord le long de la ligne latérale postérieurement à la nageoire dorsale; la progression se ferait ensuite vers la tête et la queue. Shooner (1967) a démontré que chez le saumon anadrome, les étapes de l'apparition des écailles sont en général semblables à celles de la ouananiche. Elles apparaissent, alors que le poisson mesure environ 30 mm de longueur totale (LT), et finissent par couvrir le corps à des tailles variant entre 45 et 55 mm environ. De plus, c'est la taille plutôt que l'âge qui détermine le temps de formation des écailles chez le saumon.

Ceci explique que dans les populations nordiques, la première année de croissance étant relativement courte, celle-ci est souvent non apparente.

Cette particularité est discernable sur les saumons de l'Ungava (Power 1969), où la première année n'est pas visible et lors de la lecture, la période de vie en rivière est toujours notée avec l'addition d'une année.

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9. PREPARATION 9.1 Prélèvement 9.1.1 Localisation

Par une simple revue de littérature, il est facile de constater qu'il existe des variations, ou des imprécisions, quant à l'endroit de la localisation de la zone utilisée pour le prélèvement d'écaillés, pour la détermination d'âge, chez le Saumon atlantique.

Dans le présent atelier, les paramètres suivants ont été considérés pour le choix d'une zone standard de prélèvement :

1) Le processus de scalification (cf. introduction)

. l'apparition scalaire se fait le long de la ligne latérale, entre la dorsale et l'adipeuse;

. la scalification débute à 24-40 mm (LT);

. la taille plutôt que l'âge détermine le temps de formation;

. la taille à la couverture totale est d'environ 45-55 mm (LT).

2) On a avantage à prélever les écailles sur la région du corps où elles apparaissent en premier car ce sont celles qui reflètent le plus fidèlement son histoire. (Lindroth 1963; Shooner 1967).

3) Plus l'écaillé est prélevée loin de la région du corps où elles apparaissent en premier, plus le nombre de circuli déposés sera faible et plus petite sera cette écaille (Martynov 1983 j_n Anonyme 1984).

(33)

25

4) Chez les populations à faible croissance, à la fin de la première année, les jeunes saumons peuvent ne pas présenter d'écaillés dans la zone adjacente à la nageoire dorsale mais seulement sur celles des rangs près de la ligne latérale. Dans ces cas, la couverture scalaire complète peut nécessiter 2 ans et, par conséquent, les écailles distantes de la ligne latérale n'afficheront pas le premier annul us (Martynov 1983 in Anonyme 1984).

5) Lors de prélèvements d'écaillés vis-à-vis le début de la dorsale et au-dessus de la ligne latérale, Lesage (1974) a constaté que plusieurs échantillons étaient constitués à 100 % d'écaillés régénérées.

6) Chez la Ouananiche, Dubois et Lejeune (1975) ont observé que sur les écailles prélevées sous la dorsale, et au-dessus de la ligne latérale, le premier annulus n'était pas toujours nettement dégagé et pouvait même être absent alors que les écailles récoltées derrière la dorsale, toujours au-dessus de la ligne latérale, étaient généralement faciles à lire et ne présentaient pas de difficulté d'interprétation.

7) Lors de l'analyse discriminante, afin de distinguer les différents stocks de saumons, chaque périmètre de base retenu doit présenter un minimum de variabilité à l'intérieur de chacune des populations que l'on veut discriminer. Cette exigence est mieux rencontrée lorsque les écailles sont prélevées un à trois rangs au-dessus de la ligne latérale, car les trois premiers rangs produisaient une trop forte proportion d'écaillés non lisibles (Martynov 1983 j_n Anonyme 1984).

8) La majorité des pays choisissent maintenant l'endroit recommandé par ICES (Anonyme 1984).

(34)

9) Lors de l'atelier de lecture d'écaillés du Saumon atlantique tenue en avril 1984 à Aberdeen (Ecosse), suite à une initiative du Conseil

international pour l'exploration de la mer, les huit pays représentés ont recommandé la même procédure que ci-dessus.

10) Lors de l'atelier de lecture d'écaillés tenu à Rennes en avril 1985, Baglinière (1985) mentionne, dans son compte rendu : "une localisa- tion standard pour le prélèvement d'écaillés a été décidée : un à six rangs au-dessus de la ligne latérale et sur une ligne joignant l'attache postérieure de la nageoire dorsale à l'attache de la nageoire anale".

Recommandation (localisation standard) :

Dans le présent atelier, les participants optent d'emblée pour la recommandation d'Aberdeen :

Prélèvement sur le flanc gauche, trois à six rangs au-dessus de la ligne latérale et sur une ligne imaginaire joignant l'attache postérieure de la nageoire dorsale à l'attache antérieure de la nageoire anale. Advenant qu'il y ait absence d'écaillé sur cette zone, comme alternative, on prélève au même endroit du côté droit ou, si c'est possible, juste en avant de la zone gauche recommandée (Anonyme 1984).

Note : Prélèvement du côté droit lors de recapture.

9.1.2 Méthodes de prélèvement

1. Nettoyage de la zone d'extraction

A l'aide du revers d'une lame de scalpel (petit sujet), ou de celui d'un couteau (post-saumoneau et adulte), nettoyer superficiellement de ses mucosités la zone de prélèvement.

(35)

27

2. Extraction

Les différentes méthodes pour prélever les écailles sont énoncées ici.

Aucune ne fut l'objet de recommandation précise.

.A l'aide d'un couteau préalablement nettoyé (saumon);

.A l'aide d'un scalpel dans le sens inverse de l'implantation des écailles;

.Une à une, directement sur le poisson, sous visée stéréoscopique en utilisant une fine pincette d'horloger (ex. : tacon);

.Une à une avec une pincette (ex. : saumon vivant).

Il est primordial à cette étape de s'assurer, entre les manipulations de chacun des saumons, que l'outil servant à l'extraction scalaire soit propre et dépourvu d'écaillé.

3. Nombre d'écaillés à extraire

Dans tous les cas, il est préférable de prélever le maximum d'écail- lés :

20 à 50 écailles minimum sur les spécimens morts 10 à 15 écailles maximum sur les spécimens vivants'

1 II est préférable de minimiser les prélèvements sur les saumons vivants.

(36)

4. Conservation

La conservation des écailles suite au prélèvement et avant lecture peut se faire de deux façons, soit dans une enveloppe et sous plis de cellophane. Ces deux méthodes sont applicables lors de manipulations sur le terrain. Ceci n'inclut pas la possibilité de conserver le spécimen (poisson) lui-même, soit sous forme congelée ou dans une solution de formaldehyde.

Le choix de la technique est laissé aux personnes qui ont à récolter ces écailles.

A) Technique de l'enveloppe d'écaillé :

1) déposer les écailles sur un petit morceau de feuille de papier;

2) replier cette feuille sur elle-même;

3) placer cette feuille dans une enveloppe individuelle;

4) laisser sécher lentement avant d'être remisée.

N.B.Cette méthode est la seule applicable lorsque les prélèvements d'écaillé sont faits par du personnel non spécialisé.

B) Technique sous-plis de cellophane (Power 1964)

Cette technique s'applique pour les saumons adultes et juvéniles et lors de la période d'extraction des écailles sur le poisson.

1) Préparer des lames d'acétate (0,25 mm d'épaisseur) recouvertes de papier cellophane (Saran Wrap). Le papier cellophane est retenu à une extrémité de la lame par du ruban adhésif sur ses deux faces.

(37)

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2) Les écailles, qui viennent d'être prélevées directement du poisson à l'aide d'une lame de scalpel, sont déposées sur 1'index gauche;

3) A l'aide du pouce et de l'index, elles sont frottées quelques secondes afin d'enlever les dépôts d'épiderme ou de guanine;

4) Par la suite, les écailles sont étalées sur la lame et recouvertes du papier cellophane;

5) La lame est placée dans une enveloppe et entreposée entre deux poids pour permettre aux écailles de sécher à plat.

N.B. Ne jamais remiser des échantillons d'écaillés dans un sac de plastique ou du papier d'aluminium. Une attention toute spéciale doit être portée afin de nettoyer le pouce et l'index entre chaque manipulation de spécimen.

. Ne pas emprisonner d'eau;

. Le cellophane doit adhérer à l'ensemble de la lame;

. Seul du personnel possédant une formation adéquate peut employer cette méthode.

Avantages

. Permet une lecture préliminaire rapide;

. Diminue les manipulations (réhydratation, nettoyage, montage);

. Plus économique au niveau du temps investi;

. Les échantillons problématiques peuvent toujours faire l'objet, par la suite, d'un montage plus minutieux et permanent.

(38)

9.1.3 Prises de données

Ces données varient évidemment selon le type d'étude entrepris et son contexte. Deux principes qui semblent à première vue incompatibles doivent être gardés en mémoire. Le lecteur doit toujours connaître la date et l'endroit de capture du spécimen. Dans le cadre de certains travaux, il faut :

1) Éviter que la personne qui fera la lecture d'âge et son interpréta- tion connaisse, au préalable, la longueur et/ou le poids du saumon dont elle s'apprête à lire les écailles.

2) Essayer de récolter un maximum de données reliées à la capture, le milieu de vie et les caractéristiques externes et internes des spécimens à étudier. Ces données pourront s'avérer de précieuses informations lors de l'analyse de la datation scalaire et son interprétation écologique.

Types d'information à recueillir, par ordre de priorité:

Données essentielles 1) Date de capture;

2) endroit de capture;

3) longueurs (noter la précision de la mesure):

. longueur à la fourche (adulte) . longueur totale (juvénile).

Données complémentaires

4) poids (noter la précision et la marque de l'appareil servant à la collecte de ce paramètre) :

. animal entier (tacon + 0,1 g, adulte + 0,1 kg);

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31

5) présence d'une étiquette;

6) sexe;

7) type d'engin de capture;

8) type de déplacement: montai son, aval ai son;

9) contenus stomacaux;

10) présence d'ectoparasite (espèces, abondance) Ex. : Lepeophtheirus salmonis;

11) maturité sexuelle;

12) récolte d'otolithes (saumon mort);

13) conditions générales externes:

. couleur de la livrée

. présence de halos rouges entourant les taches noires . longueur de la mâchoire.

9.2 Nettoyage

Plusieurs méthodes sont susceptibles d'être utilisées. Aucune ne nous apparaît avoir un avantage marqué sur une autre.

(I. Babos, comm. pers.)

Si les écailles nécessitent un nettoyage, les placer dans une solution de NaOH ou KOH 1 % durant environ 12 heures. Par la suite, elles sont rincées deux à trois fois à l'aide d'eau distillée. Lorsqu'elles sont trop incrustées de saleté, on utilise une autre écaille afin de brosser délicatement l'écaillé à nettoyer.

(A. Bielak, comm. pers.; Anonyme 1984)

Les écailles sont simplement nettoyées dans une eau légèrement savonneuse puis frottées entre les doigts.

(Dubois et Lejeune 1975)

(40)

Les écailles sont baignées durant quelques heures dans une solution de KOH 1 %.

(Legault 1985)

Les écailles sont nettoyées dans une solution d'alcool éthylique à 5 %.

(L. Roy, comm. pers.)

La méthode de nettoyage par digestion enzymatique à la trypsine (Roy 1975) utilisé par Masse (1981) pour nettoyer les écailles de Grand Brochet (Esox lucius) pourrait être utilisée pour les écailles de saumons. Lors de ce procédé, le mucus et les particules organiques rattachés à l'écaillé sont digérés. Le temps requis nécessaire pour l'obtention d'écaillés propres et intactes de brochet, doré et truite mouchetée serait respectivement de trois heures, six heures et une heure environ. Chez le Saumon, ce temps devrait donc se situer entre une et deux heures.

(M. Garceau, comm. pers.)

Solution de trempage eau de javel 1 % Durée :

. saumoneaux : 1 min.

. adultes : 10 à 30 min.

9.3 Montage

9.3.1 Sélection des écailles

On doit choisir les cinq meilleures écailles de l'échantillon pour effectuer le montage. Il faut évidemment prendre bien soin de ne pas sélectionner des écailles régénérées. D'après une recommandation de

(41)

33

l'atelier international de lecteur d'écaillés de 1984, afin d'éviter l'absence du premier annulus, les cinq écailles choisies doivent présenter un nucleus de rayon inférieur à 0,5 mm. Soulignons que la longueur atteinte par le jeune saumon, lors de la formation du premier circulus, semble être similaire, quel que soit le pays d'origine.

Dans le cas du saumon de l'Ungava, cette dernière méthode de sélection n'est pas applicable dû au fait que la première année de croissance (premier annulus) n'est pas visible.

Dans ce contexte, nous devons préconiser l'emploi d'un processus défini par Power (1969) :

. le premier annulus, si présent, est précédé de moins de cinq circuli;

. si le premier annulus est absent, le nucleus est grand et le premier annulus visible est précédé de plus de cinq circuli.

Occasionnellement, les écailles régénérées peuvent être utilisées pour les périodes de vie les plus récentes. Celles-ci présentent parfois une formation plus claire.

9.3.2 Méthodes de montage 1) Dans une solution aqueuse

La méthode de montage utilisée par la majorité des participants pour la lecture est constituée uniquement d'un plat de pétri et d'une solution aqueuse dans laquelle les écailles sont disposées. Cette méthode permet entre autres de visionner un grand nombre d'écaillés du même spécimen.

(42)

2) Entre lames (Babos. comm. pers.)

Cette méthode est utilisée pour fins de collection ou pour lecture et mesures scalaires. L'écaillé, une fois nettoyée et toujours humide, est placée la face interne accolée à une lame de microscope. A l'aide d'un papier absorbant, on presse l'écaillé contre la lame durant quelques secondes. Cette opération a pour objectif d'assécher, en partie, l'écaillé et de lui permettre de bien adhérer à la lame. Une fois les écailles collées à la lame, on recouvre le tout d'une deuxième lame. On précise de ne pas garder un poids sur les lames lorsque les écailles sont en phase d'assèchement car elles risquent de se déchirer à cause du phénomène de rétrécissement (1 à 2%) qui accompagne la déshydratation de l'écaillé. Comme corollaire, il faut aussi attendre que les écailles soient sèches (c'est-à-dire sans vapeur d'eau ± une heure) avant d'effectuer des mesures sur ces écailles. De préférence, les écailles doivent toutes être placées dans le même sens, le champ antérieur tourné vers le haut (figure 1 ) .

3) Technique sous plis de cellophane (Power 1964) . Description (cf. section 11.1.2)

. Utiliser de préférence pour les saumons juvéniles.

. Commentaires de Shooner (1967) :

Cette méthode était qualifiée de montage temporaire et dans les cas où les écailles étaient difficiles à interpréter, on procédait au montage permanent. Cette technique demande de la minutie et de l'attention mais s'avère pratique car elle réduit les manipulations, le montage se faisant directement lors de l'échantillonnage, et permet une lecture préliminaire rapide. La préparation d'écaillés

(43)

35

conservées et séchées dans des enveloppes demande plus d'opération et est plus délicate tout spécialement pour les jeunes sujets.

4) Montage permanent entre lame et lamelle (Shooner 1967)

Cette technique fut utilisée dans les cas où les écailles étaient difficiles à interpréter. Lors de montages, 15 à 20 écailles de chaque poisson (juvénile) étaient disposées entre lame et lamelle dans une goutte d'éthanol à 95%. Du baume du Canada, disposé aux quatre coins de la lamelle servait à fixer cette dernière à la lame. Ce montage relativement ouvert laisse évaporer l'alcool qui sert de milieu temporaire et permet d'étaler les écailles sur la lame.

5) Impression sur film plastique

Cette technique est celle qui fut favorisée lors de l'atelier interna- tional de la lecture d'écaillés à Aberdeen en 1984. Le principe de base consiste à placer les écailles propres et sèches, la face interne collée sur une lame de plastique, et retenue en place par un papier vendu avec la lame ou à l'aide d'une deuxième lame de plastique. Par la suite, ce montage est passé dans une presse pour impression des écailles sur le film de plastique. Mentionnons que lors de l'atelier de 1984, on recommandait de placer les écailles en sandwich entre deux lames de plastique pour l'impression. Aucune règle précise ne peut être donnée ici quant à l'ajustement de la pression, cette dernière étant fonction de l'épaisseur des lames de plastique utilisées!

Ce matériel (presse et lames de plastique) est vendu chez "Wildlife Supply Co.". Deux épaisseurs de lame (26 X 75 mm) sont disponibles chez ce fournisseur : 0,51 mm et 0,76 mm avec papier de recouvrement pour chacune.

(44)

Selon Anonyme (1984), le besoin de nettoyer les écailles est grandement réduit par cette technique. Lagler (1973) quant à lui, mentionne que cette méthode serait parti culièrerment utile pour les écailles dont les bandes sont opaques. Il note cependant qu'il peut arriver que la marge de l'écaillé ne soit pas imprimée en totalité. Il convient donc d'être très prudent lorsque cette technique est utilisée pour calculer la croissance. Lorsque bien employée, la presse ne devrait pas créer de distorsion au niveau de l'agencement des structures externes de l'écaillé. Evidemment, un des grands avantages de cette procédure est la permanence de la qualité du montage.

9.3.3 Données d'accompagnement

Pour fins de lecture, les seules données que l'on devrait retrouver sur chaque montage sont : date de capture, endroit et numéro de référence.

Dans les cas où les spécimens (écailles) sont montés pour fin de collection, un plus grand nombre de données peuvent y être inscrites.

9.4 Équipement optique

Un grand nombre d'appareils peuvent être utilisés pour la lecture d'écaillés, du plus sophistiqué assisté par ordinateur au plus simple appareil optique (annexe I ) . De l'avis de la majorité des participants, le microscope binoculaire est l'outil idéal pour la lecture d'écaillés pour les besoins d'interprétation courante. Tout autre type d'appareil- lage n'est utilisé que dans des cas spécifiques et de recherche. Pour cette raison, seule l'utilisation du microscope binoculaire sera décrite.

(45)

37

9.4.1 Éclairage

1) Microscope binoculaire stéréoscopique

. Diascopie et lumière ordinaire sont les plus utilisées . Diascopie et contraste de phase (Shooner 1967)

Ce dernier type d'éclairage rendrait certaines structures distinctement visibles. Pour ce faire, il s'agit de réhydrater les écailles du montage par capillarité, au moyen d'eau distillée.

. L'utilisation de filtre pourrait être souhaitable, mais ceci demeure à être expérimenté.

9.4.2 Grossissement

Voici quelques éléments de référence sur le sujet.

Babos (comm. pers. 01/1987) : 25X et 40X (section potamique) Legault 1985 : 50X (alevin et tacon)

Dubois et Lejeune 1975 : 31X et 62X (ouananiche) Shooner 1967 : 100X et 430X (alevin et tacon)

Le grossissement le plus utilisé pour la lecture d'écaillés est de 15X à 40X pour tous les stades de vie.

(46)

9.4.3 Ajustement et soin de l'appareil

Une attention toute particulière doit être apportée de la part de l'utilisateur à la propreté de l'appareil ainsi qu'à la mise au point.

Ces précautions sont particulièrement importantes pour un observateur régulier car un manque d'attention à ce niveau est susceptible d'affecter son acuité visuelle. Pour référence, nous reportons le lecteur au manuel de l'utilisateur de chaque type d'appareil.

Deux précautions de base sont cependant à noter :

1) La distance inter-pupillaire et la distance entre les oculaires doivent être identiques. Cette distance peut être différente pour chaque observateur.

2) Ajustement des oculaires. La plupart des appareils sont munis d'un oculaire fixe et d'un oculaire d'ajustement permettant de compenser la différence d'acuité des deux yeux.

(47)

39

10. INTERPRÉTATION SCALAIRE

Lors de l'atelier international de lecture d'écaillés tenu à Aberdeen en 1984, ainsi qu'à l'atelier de Rennes en 1985, un certain nombre de critères et de définitions ont été précisés et sont utilisés comme canevas de base à la présente démarche. Ces critères ne sont toutefois pas destinés à être utilisés par des personnes ayant peu d'expérience dans la lecture d'écaillés mais, plutôt, à servir de points de référence afin d'essayer de "standardiser" (Anonyme 1984), que nous traduirons ici par

"harmoniser", l'interprétation chez les personnes ayant déjà une bonne expérience dans ce domaine. Il est donc souhaitable que le nouveau lecteur soit bien initié par une personne d'expérience avant d'essayer d'appliquer les règles contenues dans le présent document. Ces règles ont été établies pour des formes anadromes pures. Nous aurons donc à compléter ces dernières pour les formes dulcicoles et mixtes.

La démarche généralement utilisée par un lecteur d'expérience est la suivante :

1) Pré-lecture de la population;

2) S'informer sur le cycle biologique lorsque disponible;

3) Repérer la meilleure écaille;

4) Localisation (s'il y a lieu) du début de la croissance rapide en mer (lac);

5) Identification et dénombrement des zones annuelles de croissance en rivière;

6) Identification et dénombrement des zones annuelles et marques de fraie dans la zone de croissance en mer, lac ou estuaire.

(48)

10.1 L'annul us

La détermination de l'endroit précis du début d'une nouvelle année ou de la fin d'une année (déf. : annul us) est le fondement même de la détermina- tion de l'âge à partir de l'écaille. De la détermination de ce point découle la classification de tous les types de saumons (selon l'espace- ment entre les annuli), en plus de permettre le rétrocalcul et le discernement des marques de fraie plus ou moins apparentes.

10.1.1 Définition

"La limite théorique entre deux zones successives annuelles". (Anonyme 1984)

10.1.2 Critères d'interprétation (Anonyme 1984)

La zone annuelle, correspondant à une année de vie, est caractérisée par une succession de bandes dont les espaces intercirculaires sont soit larges, soit étroits. La transition d'une zone annuelle à une autre peut être identifiée par le premier circulus continu, de la nouvelle zone de croissance, ceinturant le dernier circulus incomplet de la zone précé- dente. Ces circuli de forme incomplète forment généralement ce que nous appellerons une épaule (figure 7) en partie latérale de 1'écaille et immédiatement suivie du circulus complet visible principalement dans cette même zone. Cependant, en l'absence de ce circulus continu, l'annulus peut être localisé par la transition du dernier espace intercirculaire serré à celui du premier espace intercirculaire large.

L'annulus est une ligne théorique séparant à mi-distance le dernier circulus, d'espace intercirculaire étroit (qui peut être discontinu) de

(49)

41

ÉPAULE

•mwmm^m

Figure 7.

Salmo salar:

Localisation de l'annulus

Rivière George , Ungava, Québec capturé le 2 août 1987

L.F. 84 centimètres

(50)

la bande hivernale, du premier circulus à espace intercirculaire large de la bande estivale suivante. L'écaillé est lue et interprétée en dénombrant les zones annuelles. La date de formation de I1annul us (date de naissance du poisson) fut arbitrairement fixée au 1er avril telle que recommandée par Allen et Ritter (1977) par les participants de l'atelier d1Aberdeen (Anonyme 1984), de France (Babliniere 1984).

Au Québec, de façon courante, le 1er .janvier était utilisé pour la détermination de l'âge.

La majorité des participants du présent atelier croient préférable de conserver la date du 1er janvier.

Très peu de changements sont susceptibles d'être notés suite à cette modification comparativement aux standards internationaux car les prélèvements sont rarement effectués dans les mois de janvier, février et mars, exception fait des saumons provenant de piscicultures.

10.1.3 Faux annul us

La présence de faux annuli peut être discernée par différents critères : . pas de présence d'épaule en zone latérale et continuité dans le dépôt

de circuli;

. l'utilisation de rétrocalcul peut être avantageuse. Selon Anonyme (1984), le premier annulus se situe entre 40 et 60 cm de longueur après rétrocalcul, le deuxième annulus 1,55 fois le premier annulus et le troisième à 1,2 fois le deuxième annulus. Toute bande se situant entre ces trois dernières doit être considérée comme un faux annulus.

(51)

43

10.1.4 Marque de fraie

L'interprétation de la marque de fraie est d'emblée relativement aisée.

Il ne faut cependant pas omettre de mentionner que tout poisson de plus de deux fraies devient difficile d'interprétation. Ces individus sont peu nombreux dans les populations de façon générale.

L'érosion caractéristique de la marge de l'écaillé demeure visible même après la reprise de croissance.

Lors de la deuxième fraie, la possibilité d'oblitération totale de cette reprise de croissance après la première fraie est peu probable et donc visible.

Il est donc recommandé de ne pas prendre en considération pour des objectifs de gestion les poissons de plus de deux fraies. Le nombre et la fréquence de ces individus ne sont sans doute pas suffisants pour modifier les décisions de gestion.

(52)

11. RÉTROCALCUL

11.1 Principe de base

Cette technique consiste à évaluer la longueur d'un poisson à un âge donné à partir des mesures d'accroissement linéaire des écailles.

Equation 1 : Lx = Lv Dx Dy

Ly = Longueur du poisson lors du prélèvement de l'écaillé.

Dy = Distance entre le nucleus et la marge de l'écaillé mesurée le long du plus grand axe de l'écaillé.

Dx = Distance entre le centre du nucleus et l'annulus "x".

Lx = Longueur estimée (rétrocalculée) du poisson à l'annulus "X".

Il est généralement accepté (Carlander 1981) que la croissance linéaire scalaire n'est pas directement proportionnelle à celle du poisson; la régression n'est pas toujours linéaire et souvent ne passe pas par l'origine. Afin de contourner ce problème, on peut ajouter un facteur de correction à l'équation 1.

Pour ce faire, on transforme les données en Log puis on établit avec ces nouvelles valeurs une relation linéaire entre Dy et Ly. La pente de cette droite (Y = a + bX ou Y = Log Dy; a = endroit où la ligne croise T a x e Y;

b = pente) est utilisée comme exposant pour corriger l'équation 1.

Equation 2 : Lx = Lv X Dx"

Dy"

(Weatherley et Rogers 1978 in Magnan et Fitzgerald 1983)

(53)

45

11.2 Méthodologie

Les mesures sur les écailles sont réalisées à l'aide d'un micromètre oculaire, dans le cas de l'utilisation d'un microscope binoculaire ou d'une règle graduée au 1 mm dans le cas des projections. Il n'est pas nécessaire de transformer ces mesures car les unités s'annulent dans l'équation du rétrocalcul.

11.3 Applications

Chez le Saumon, il n'est pas recommandé d'utiliser cette technique sur les écailles présentant des signes d'érosion ou des marques de fraie. En d'autres circonstances, on l'utilise pour nous aider à vérifier un diagnostic au niveau des faux annuli, déterminer la longueur à la smoltification ou étudier le rythme de croissance au stade juvénile.

Mentionnons que selon Lesage (1974), le fait de trouver des relations L.F.

versus longueur de l'écaillé différentes entre les individus de stade potamique deux ans et de stade potamique trois ans rend, à son avis, l'utilisation de cette méthode à peu près impossible pour la forme

"ouananiche dulcicole".

(54)

12. TYPES DE SAUMON

L'examen d'écaillés de saumons prélevées dans le tronçon aval du réseau fluvial du fleuve Koksoak (Ungava) a permis à Coté et coll. (1984) d'identifier deux genres de bandes sombres : le genre A, plus large que 0,24 mm et le genre B, plus étroit que 0,24 mm (figures 8 à 12).

Cette classification a permis d'identifier les endroits supposés de croissance rapide, soit > 24 mm en milieu marin, et lente, soit < 24 mm en milieu estuarien ou d'eau douce. C'est à partir de cette différence que furent classifies cinq types de saumon.

Pour les besoins de l'atelier, et en fonction des travaux de Dubois et Lejeune (1975), Lesage (1974), nous y joignons la forme ouananiche lacustre (figure 12). Nous devons bien prendre soin de mentionner que dans ce type de saumon, nous n'avons pas de donnée permettant de confirmer que les bandes sombres de ce type sont effectivement du genre B (< 24 mm).

Les descriptions suivantes font foi du type de comportement migrateur et de leur milieu.

Type 1 : Forme marine (figure VIII)

Cycle : . croissance juvénile en cours d'eau . croissance adulte en mer

Écaille : . présence de smoltification (2 grandes zones de cycles annuels de croissance)

. un seul genre de bande hibernale dans la zone post- smoltification : type A (> 0,24 mm)

Type 2 : Forme estuarienne (figure IX)

Cycle : . croissance juvénile en cours d'eau

(55)

47

. croissance estuarienne d'au moins un an suivant le stade potamique

Écaille : . présence de smoltifi cation (2 grandes zones de cycles annuels de croissance)

. un seul genre de bande hibernale dans la zone post- smoltification : type B (< 0,24 mm)

Type 3 : Forme ouananiche fluviatile (figure X)

Cycle : . croissance juvénile et adulte uniquement en cours d'eau Écaille : . absence de smoltifi cation (cycles annuels se conformant à

une seule configuration)

. un seul genre de bande hivernale : type B (< 0,24 mm)

Type 4 : Forme mixte (estuaire-mer) (figure XI) Cycle : . croissance juvénile en cours d'eau

. la croissance juvénile est suivie par une croissance en estuaire (un ou deux ans) suivie, par la suite, d'une croissance en mer (un ou deux ans)

Écaille : . présence de smoltifi cation (deux grandes zones de cycles annuels de croissance)

. deux genres de bande hivernale dans la zone post-smoltifi- cation selon la séquence : BA ou BBA ou BAA

Type 5 : Forme mixte (mer estuaire) (aucune écaille disponible) Cycle : . croissance juvénile en cours d'eau

. la croissance juvénile est suivie par une croissance en mer (un an) suivie, par la suite, d'une croissance en estuaire

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Écaille : . présence de smoltification (deux grandes zones de cycles annuels de croissance)

. deux genres de bande hivernale dans la zone post-smoltifi- cation selon la séquence AB

Type 6 : Forme ouananiche lacustre (figure XII) Cycle : . croissance juvénile en cours d'eau

. croissance adulte en lac

Écaille : . présence de smoltification (deux grandes zones de cycles annuels de croissance)

un seul genre de bande hivernale dans la zone post- smoltifi cation. Aucune spécification sur la dimension de cette bande et ne peut être classée > 0,24 mm (A) ou < 0,24 mm (B).

(57)

49

Figure 8.

Salmo salar:

Écaille de saumon marin (type 1) Rivière Georges, Ungava, Québec capturé le 14 août 1986

L.F. 97 centimètres

(58)

Figure 9.

Salmo salar:

Écaille de saumon estuarien (type 2) Rivière Georges, Ungava, Québec capturé le 12 septembre 1985 L.F. 70 centimètres

(59)

51

s ••

• i

Figure 10. Écaille de saumon fluviatile (type 3) Salmo salar: Rivière Georges, Ungava, Québec

capturé le 7 septembre 1986 L.F. 49 centimètres

(60)

Figure 11. Écaille de saumon mixte, estuaire et mer (type 4) Salmo salar: Rivière Georges, Ungava, Québec

(61)

53

Figure 12. Écaille de saumon lacustre (type 6)

Salmo salar (ouananiche): Réservoir Manie V, Côte-Nord, Québec Capturé en 1987

(62)

13. NOTES SPÉCIFIQUES SUR LES TYPES DE SAUMON 1. Unqava

Dans la majorité des cas d'écaillés rencontrés dans les régions nordiques (Ungava), il est important de noter que la première année de vie fluviatile est parfois non perceptible. Compte tenu de la faible période de croissance, le tacon 0+ (premier automne) n'a pas atteint la longueur spécifique (30 mm) de l'apparition des premières écailles (Power 1969).

2. Type lacustre

Dans le cas particulier du type lacustre, il est possible que la bande hivernale de plus ou moins 0,24 mm permette de différencier ces individus, mais cela demeure sujet à confirmation puisque cette valeur n'a été confirmée que pour le fleuve Koksoak.

Cette éventualité peut être particulièrement intéressante à documenter pour le lac St-Jean.

3. Croissance fluviatile

Peu de travaux ont été faits sur la croissance chez les jeunes individus.

De toute évidence, la lecture doit se faire sur une écaille entière. Le milieu influence énormément la croissance. Dans une même rivière, des variations importantes sont à prévoir.

La présence de faux annulus est fréquente. Certains critères permettent de mieux les discerner :

(63)

55

. pas de présence d'épaule latérale; il y a donc continuité dans le dépôt des circuli;

. la largeur de la bande est moindre;

. la transition est abrupte;

. l'uniformité de répartition des bandes est d'une aide évidente.

4. Croissance marine

Dans l'interprétation de la croissance marine, le choix de l'écaillé est très important. A l'occasion, une écaille de remplacement peut être avantageusement utilisée.

Dans cette phase de croissance, la présence de marque de fraie ainsi que de faux annuli est fréquente. L'interprétation en est d'autant plus complexe.

5. Saumon d'ensemencement

Dans tous les cas où des rivières font l'objet de programmes d'ensemence- ment, particulièrement de saumonaux, les difficultés d'interprétation des spécimens sont grandement complexifiées.

Une seule avenue s'offre à nous dans ce cas, soit le prélèvement, lors de l'ensemencement, d'écaillés permettant de former une banque de référence sur les individus qui feront l'objet de travaux ultérieurs.

(64)

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ANNEXE 1

APPAREILLAGE POUR LECTURE D'ÉCAILLÉS

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Binoculaire

Cet appareil a fait l'objet d'une démonstration par les représentants.

Micropro.iecteur

Ealing microprojecteur.

Fournisseurs : La Compagnie scientifique Ealing Limitée 9649, Côte de Liesse

Dorval 760

Montréal (Québec) Tél. : 514-631-5171 Ken-A-Vision Mfg Co.

Raytown, Missouri U.S.A.

Note : Fabricant du Ealing mais vendu sous le nom de "Ken- A-Vision Microprojecteur".

Wards Biological Supplies Remarques :

. projection sur table

. projection sur grand écran (permet un auditoire nombreux) . lentilles disponibles : 10X, 20X, 43X

. distance normale de projection sur écran recommandée : environ 3 m . possibilité de projection de l'image sur l'écran directement à partir

de l'objectif, sans passer par un système de miroir . demande de faire l'obscurité dans la pièce de projection

. permet de projeter l'écaillé sur une échelle correspondant à la longueur du poisson

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Projecteur à diapositives

Permet de présenter des causeries avec projection d'écaillés sur un grand écran de façon économique. Ce type d'équipement, fort répandu et disponible, représente une solution de dépannage très intéressante lorsque l'on désire présenter, à plusieurs personnes à la fois, des structures scalaires directement à partir des montages d'écaillés entre lames.

Chambre claire

Système lentilles et miroir(s) fonctionnant de façon un peu similaire au lecteur à microfiche, mais adapté à la projection de montage microscopi- que.

Lecteur à microfiches et microfilms

Équipement intéressant parce que très disponible dans toutes les régions, permet un choix de lentilles variant de 6,6X à 72X selon le lecteur et, à l'aide de certains modèles (cf. annexe), on peut même effectuer directement une photocopie (négatif) de l'écaillé, ou partie d'écaillé, en projection.

Écran cathodique

1) Système de projection vidéo : . microscope binoculaire . caméra vidéo

. écran cathodique

2) Système d'analyse d'image (OPRS) : . microscope

. caméra vidéo . écran cathodique . table digitale

. ordinateur et logiciel . disquette

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ANNEXE 2

LEXIQUE - CYCLE DE VIE

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Références

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