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estlavaleurrefugeparexcellence.Autant dire J'encestempstroublés l'or séduit.
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a:«En couverture
Lafolie or Les dessous d'une nouvelle ruée.
Valeurrefuge L'éternel retour.
PlacementsSélection de mines, sicav, produits.
ColombieRemise ~n ordre équitable.
Afriquedu Sud L'i~épuisable filon des trafiquants.
JoaillerieLa fascination en sautoir.
HigMech Dans l'o'rbite des scientifiques..,
Stratégies
JohnnyHallydayon the businessroad again.
L'hôpitalparisiens'administreun électrochoc.
Tod'smarcheàtoute pompe.
Hondaserelancedans l'hybride.
Coulisses
PortraitsRachidaDatiet MichelBarnier.
Lavéritésur l'ententecordialed'Appleet de Google.
ReportageEnSu~de,les piratessont rois.,:~
Enquête
UneTerrede croi~sance,par Kira Mitrofanoff.
InterviewElisabetl1Laville,fondatriced'Utopies.
ManagementCe~ientreprisesqui mènent arévolutionverte;par PaulLoubière.
HabiterLamaison,sourced'énormeséconomies.
Sedéplacersansalourdirson empreintecarbone.
ConsommerRentable,si l'on penseglobal.
~our le plaisir
~écit Ode aux pommes, par Eve Charrin.
ConsommationLes cabriolets, par Philippe Gallard.
~rt Ventede manuscrits, par Bernard Géniès.
Cooltech Windows 7, par Laurent Calixte.
~astronomie, par Philippe Couderc.
~oubleje, de Patrick Fauconnier et Airy Routier.
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34ans,l'un vientd'être nonunéprofesseurpennanent au département finance de Stern, la prestigieuse business SCMol de l'Université de New York. L'autre, plus classiquement, enseigne à Paris, à Sciences-Po, berceau de nos élites républicaines.L'un est un des rares économistes à avoir prévu la bulle financière.
L'autre documente avec une belle constance les racines du mal français. Lundi dernier, Thomas Philippon et Yann Algan se sont partagé le Prix du jeune économiste, délivré par nos confrères du Monde et nos amis du Cercle des économistes.
Bravo aux lauréats, tous deux bien connus de nos services conune l'on dit dans la police. Nous sonunes allés voir Philippon sur son campus de Manhattan au moment de l'élection de Barack Obama, afin de mieux comprendre conunent le nouveau président pourrait nettoyer les écuries d'Augias de la finance. C'est en effet lui qui, dans des travaux pour Stern publiés en 2006, avait mis en avant l'hypertrophie du secteur financier américain: il concentrait alors 8% du PIE, un sonunet qui n'avait été approché qu'en 1929.
Fin 2008, le jeune économiste récidivait en étudiant les rémunérations sur un siècle aux Etats-Unis: et, encore une fois, le décalage entre les pratiques de la finance et les autres secteurs, jamais aussi élevé à quatre- ans de distance, avait fait figure de signe avant-coureur des deux s mJ'\jeures.
C'est à l'automne 2007 que nos lecteurs ont découvert La Société de défiance, que Yann Algan avait écrit avec Pierre Cahuc, l'un de nos chroniqueurs. Dans ce petit ouvrage malin, qui allait obtenir le Prix du livre d'économie, ils démontraient combien la France souffrait de son absence de cônfiance partagée, et que son incivilité était l'héritage de vieux corporatismes. Ils avaient même chiffré ce double handicap à 5 points de PŒ par rapport à des sociétés plus transparentes et confiantes, conune celles du nord de l'Europe: 2 personnes sur 3 y déclarent spontanément« pouvoir faire confiance aux autres », quand 1 Français sur 4 avoue la même disposition. Ecrit au même moment que l'avènement de Nicolas Sarkozy, La Société de défiance éclaire les échecs du président quand il a fallu mettre en œuvre ses réformes. Dans un pays qui se défie autant de l'arbitraire (lire notre article sur les nominations imposées par l'Elysée page 16), le passage en force, sans ceinture ni bretelles côté concertation, est contre-productif. La science économique est trop souvent moquée à force de s'être trompée pour ne pas saluer Philippon et Algan, oiseaux de mauvais augure, certes, mais aux travaux si prémonitoires. III
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INVESTIRDANSL'ORYannick Colleu, expert d~ ce. marché, sera notre invité MERCREDI3 miNA 17 HEURES Posez.lui dès maintenant vos questions sur Challenges.fr
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28 MAI 2009 - CHALLENGES N° 170 l/1li15 00
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