Concours d’écriture « Traces »
Morceaux choisis Morceaux choisis Morceaux choisis Morceaux choisis
Dans le cadre de leur cours
d’Arts d’expression
, 21 élèves de 3e générale ont participé au concours d’écriture de poésie organisé par le Centre culturel de Braives-Burdinne. Le thème général était « Traces » ; après une animation sur la liberté de l’écriture et une recherche sur différentes techniques poétiques, les élèves ont réalisé un brainstorming afin de coucher par écrit le maximum d’idées sur le thème. En route ensuite pour quelques moments d’écriture, de recherche, de relecture, de correction. Résultat : 21 productions de qualité qui ont fait l’objet d’un petit recueil disponible, pour ceux qui le souhaitent, au Collège. Suite au prochain numéro pour connaître les résultats du concours. Les élèves ont sélectionné deux textes qu’ils vous offrent ci-dessous … Bonne lecture !Hervé Keppenne – enseignant
Morbides souvenirs …
Je me souviens de ses yeux Imprégnés de colère,
De ses mains me frappant Telles des armes de guerre, De mon cœur déchiré
Par tous ses mots vulgaires.
Je me souviens de ce rêve Où le monde était blanc, D’une voix d’infirmière Et d’un bip apaisant, D’une douleur irréelle Tel un cauchemar d’enfant.
Je me souviens de ce jour Où mon corps s’effondra, Qui soumis pour toujours, Qui jamais n’oubliera, Cette trace indélébile
Gravée sur mon corps fragile.
Pauline
Slam-e-earth
(Cela me heurte)Je prends ma plus belle plume pour dénoncer l'humanité.
A ce moment même où le monde est en train de faner, Comme une rose il s'éteint mais les épines sont restées.
Le temps s'est écoulé et le CO2 venu cogner.
Bien sûr, tu es là, toi, pour me tenir la main;
Mais les autres se font absents pour regarder à demain.
Un par un, tous, vous les laissez mourir de faim : En Haïti, en Israël où tout le monde veut mettre un frein.
Cette trace marquée au fer rouge sur nos peaux, Dans nos cœurs, dans nos âmes, tous le même fardeau.
Alors à cette heure, j'éprouve de la haine avec mes mots Pour crier haut et fort à ce monde salaud :
Qu'il est trop tard pour revenir en arrière ; On a essayé mais la nature à fixé des barrières.
Derrière cette prison avec ses murs de fers, On nous a brulé les ailes et maintenant on manque d'air.
Trop tard pour s'inquiéter à ce que l'on va devenir;
Nous, on ne risque rien mais les générations à venir ? C'est vrai qu'on aurait dû plutôt réfléchir, Et voir que cette terre allait bientôt nous punir.
Alors on prend tous de bonnes résolutions;
On apprend à se taire et à slamer notre génération.
Pour être plus fort et faire ce que les autres ne font.
Génération de fou, génération rébellion.
Oui, on est sûrement encore tous des gamins mais on va peut-être sauver l'avenir de demain.
Alors, ne nous sous-estimez pas avec vos airs fins Car, tôt ou tard, on reprendra tout ça en main !
Marie
