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Sur les racines réelles des équations

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Academic year: 2022

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Sur les racines réelles des équations

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 10 (1851), p. 180-181

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1851_1_10__180_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1851, tous droits réservés.

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SUR LES RACINES RÉELLES DES ÉQUATIONS.

1 • THÉORÈME. Soit l'équation (algébrique à coefficients réels) ordonnée suivant les puissances décroissantes de

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Vinconnue

kxP -f- Ai x* •+- A2 & -f- • . . = 9-f

Ie dernier terme n'est pas nul.

On suppose de plus que p — r etq — r sont premiers entre eux; cette équation ne peut avoir plus de r -+- 3 ra- cines réelles.

Démonstration. Prenons les dérivées successives du pre- mier membre jusqu'à la dérivée de l'ordre r, et égalons ces dérivées à zéro $ l'équation dérivée de l'ordre r est de la forme

axP~r -f- bx9~r -f- c = o.

Cette équation n'a pas plus de trois racines réelles ; donc, d'après le théorème de Bolle, la dérivée qui la précède n'a pas plus de quatre racines réelles, et, remontant jusqu'à l'équation donnée, on trouve qu'elle n'admet pas plus de r -+- 3 racines réelles.

Observation. Si /• et p sont de même parité, il est évi- dent que l'équation ne peut avoir plus de r -f- 2 racines réelles.

2. Soient

les trois derniers termes de l'équation ; les trois premiers termes de l'équation aux racines inverses seront

B,yP -hB2 ƒ « - • + - BiXP-Pr + . . . = o.

Si donc p' et cf sont premiers entre eux, cette équation ne peut avoir plus de p — pf -H 3 racines réelles 5 cette limite appartient évidemment aussi à l'équation donnée.

Références

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dans laquelle le module du second membre est égal à l'uni té 5 nous allons démontrer que les racines de cette équation sont réelles et inégales.. En effet, soit a^-\~ ib^ une des

Or,ff !l étant positif, il est clair qu'en valeur absolue le dénominateur est plus petit que nf'\ la correction proposée est donc supérieure à celle qui résulte de la formule

Pour abréger, je dirai que deux nombres A et A' sé- parent les racines d'une équation lorsque chacun des intervalles compris entre ces nombres renferme au moins une racine, et qu'ils

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une solution de ce système, on aurait donc une racine x de l'équation donnée, et, si x était la plus grande racine positive, on peut dire que le problème qui nous occupe serait

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et le nombre des termes positifs et négatifs dans cette transformée sera par les deux théorèmes de la première partie égal au nombre des permanences et des variations de signe dans

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