R EVUE DE STATISTIQUE APPLIQUÉE
M AURICE D UMAS
L’épreuve séquentielle exhaustive
Revue de statistique appliquée, tome 17, n
o1 (1969), p. 5-40
<http://www.numdam.org/item?id=RSA_1969__17_1_5_0>
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5
L’ÉPREUVE SÉQUENTIELLE EXHAUSTIVE
Maurice DUMAS
Formules
Figures
1. Introduction...
2.
Représentations graphiques
... 1 3. Probabilité d’atteindre un ensemble depoints Z(x, y)
4.
Epreuve séquentielle
non exhaustive ... 1 à 4 2 et 3 5. Généralités surl’épreuve séquentielle
exhaustive..6. Premier cas de
l’épreuve séquentielle
exhaustive.. 5 à 134,5
et 67. Autres cas de
l’épreuve séquentielle
exhaustive... 14 et 15 7 et 8 8.Comparaison
desépreuves séquentielles
exhaustiveet non exhaustive...
a)
Généralités ...b)
Contours exhaustif et non exhaustif... 9 et 10c)
Economie desépreuves...
d) Tronquage...
9.
Exemple
1... Il 10.Exemples
2 et 3 ... 12 11.Exemple
4... 13 12.Règle
del’épreuve séquentielle
exhaustive ...Annexe A :
De
quelques approximations
concernant les rap-ports
de factorielles ... 21 à 25 21 à 23 Annexe BDe
l’expression :
L’épreuve séquentielle
de WALDconna î t
uneaerande faveur
en raison de
l’économie avec laquel le el le permet,
dans le cadredes risques classiques, d’accepter
ou derejeter
le lot d’élé-Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
6
ments
qut
la subit. Fais lathéorie
de cetteépreuve implique
la
non-exhaustivité
desprélèvements,
alors que trèsgénérale-
men t ceux-ci ont lieu de
façon
exhaustive.Un documen t ré cen t
émanan t
de l’AssociationFrançai se
deNormalisation
(Fascicule
de Documen tation NF. X 06021) indice
deux
su jétions auxquelles
l’on doit se soumettre pour que la discordance entrethéorie
etpratique
soi t sansconséquence
sen-sible. La
première
est quel’effectif
del’échantillon
au mo-mentde la
décision n’excède
pas lediztèmede l ’ effect if du
lot.La seconde tient
à
ce que c’est avantl’exécuttonde l’échanttl- lonnaie
que lesparties doivent décider
si celui-ci seraéven-
tuellement
tronqué,
et dansquelles
conditions : cela conduità n’entreprendre
uneépreuve séquentielle
de WALDque si l’effec- ti f du
lot estsuffisamment
grand.Ainsi.
lemême fascicule
AFNORque ci-dessus
i ndi que
commeexemple qu’avec
lesdonnées (nota-
tionsclassiques) : p 1 = 0, 02 ; p 2 = 0, 10 0, 10,
l’é-preuve en cause n’est pas
à entreprendre
sil’effectif
du lotn’est pas au moins
ééal à
780.Notre note
indique
parquels
calculs il estpossible
det en i r
compte
del’exhaustivité
duprélèvement,
e t p ar suite de s’abstraire totalement de l’une et l’autre dessu jétions
qui
viennentd’être rappelées -
etcela,
sans sortir du cadre desmêmes risques classiques
que ci-dessus.L’épreuve séquentielle exhaustive complète
doncl’épreuve séquentielle -
non exhaus t i ve - deWALD,
sans viserà
se subs-tituerà
cette dernière dans les cas où celle-ci estapplicable
dans des condi ti onssatisfaisantes.
Nous adressons ici nos remerciements
très
chaleureuxà
Monsieur E. HORICEqui, en
raison del’intéret qu’
ilvoyai t à
laquestion
traitée
dans notre note, a tenu à en prendre connais-sance de
façon approfondie,
et nous apermis
defaire profiter
leslecteursde la Revue de ses o bservat ions les
plus pertinentes.
H. DUNAS 1 - INTRODUCTION
a)
Laprésente
note est relative auxépreuves séquentielles,
dites aussi :"plans d’échantillonnage progressif",
destinées à fournir àqui
lesexécute ,
un élément de décision
quant
au classement du lot(lot accepté,
ou lotrejeté)
venant de subir l’une d’elles.
Nous nous proposons d’en exposer brièvement la
théorie,
établie par WALD[1] ]
et BARNARD[2],
et,surtout,
derappeler [3J ]
comment cettethéorie,
relative seulement au cas detirages non-exhaustifs, peut
être éten- due au cas detirages
exhaustifs.L’exposé
est fait encomptant
que touteépreuve comprend
un ensembled’essais dont chacun
permet
d’affecter à l’élémentqui
en a étél’objet
l’undes attributs "bon" ou "défectueux".
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
7 U est
l’effectif,
connu, dulot ;
u est
l’effectif, inconnu,
des défectueuxqu’il contient ;
p est le
rapport u/U.
b)
Le but que l’on sepropose
en faisant subir à un lot uneépreuve séquentielle,
est d’être conduit autant quepossible
àrejeter
tout lot pourlequel
u estgrand
etd’accepter
tout lot pourlequel
u est faible. Encorefaut-il
préciser
ce que l’on entend par"grand"
et "faible".Pour
cela,
nous nous donnons deux valeursul
etu2 > ul,
et nous con-venons de chercher à définir une
épreuve répondant
aux deux conditions sui- vantes :- dans
l’éventualité, hypothétique,
diteHl,
où le lot contiendrait exactementul défectueux,
conditiond’après laquelle
laprobabilité
dereje-
ter le lot est inférieure ou
égale
à a, mais aussi voisine de a quepossible ;
- dans
l’éventualité,
diteH2,
où le lot contiendrait exactementu2 défectueux,
conditiond’après laquelle
laprobabilité d’accepter
le lot estinférieure
à p,
mais aussi voisinede p
quepossible.
Aucune condition ne concerne les cas où u est différent à la fois de
ul
et de
u2. Cependant,
on peut manifestement avancer que toutplan
d’échantil-lonnage
satisfaisant aux conditions venant d’êtresdites,
assure uneprobabi-
lité de
rejet
inférieur à a à tout lot caractérisé par uu 1 et
uneprobabilité d’acceptation
inférieureà p
à tout lot caractérisé par u >u2.
c)
En cas detirages
nonexhaustifs,
on doit considérer nonplus
ulet u 2’
mais lesrapports p
1 etp2,
définis par :d)
aet p
sont ce que l’onappelle
les"risques" correspondant
respec- tivement àH et
àH2.
2 - REPRESENTATIONS
GRAPHIQUES
a)
Nous faisons usage dereprésentations graphiques
sur lequart
deplan ayant
pour coordonnées le nombre des bons en abscisses x et des dé- fectueux en ordonnées y ; de la sorte les résultats des essais successifs constituant uneépreuve
sontreprésentés
par un cheminement àangles
droitspartant
del’origine
0 etprogressant
sansjamais
revenir en arrière ni sui-vant
Ox,
ni suivantOy, jusqu’au point
Z oùl’épreuve
est arrêtée(Fig. 1).
Toute
spécification
incluse dans une condition deréception
se traduitpar une
frontière,
lieu despoints
Z oùl’épreuve peut prendre
fin. Ainsi :- si
l’épreuve
doitporter
un nombre Nd’essais,
la frontière cor-respondante
est la droited’équation
x + y = N(Fig. 1) ;
- si une décision
d’acceptation
intervientlorsque
c défectueuxau
plus
ont été constatés en N essais, et une décision derejet
dans toutcas autre, la
parallèle
à l’axe des x, d’ordonnée c +1,
constitue uneligne
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
8
de
rejet ;
simultanément, uneligne d’acceptation
est constituée par la droite à 45°partant
dupoint
y =0,
x = N - c ;il y a
lieu deplus
de tenircompte
de la limitation définie par x + y = N ;Figure 1 - Cheminement (cf : n° 2).
- si
l’épreuve
estexhaustive,
etporte
sur un lot de U éléments dont u sontdéfectueux,
aucun cheminement nepeut
seprolonger
au-delà durectangle
limité par laparallèle
à l’axe des x d’ordonnée u, et par la pa- rallèle à l’axe des y d’abscisse U-u.b)
Nous donnonsparfois
dans la suite l’indicationd’après laquelle
nousfaisons par
exception
usage, non de lareprésentation précédente,
mais d’unereprésentation
voisine, à savoir : en abscisses le nombre total des essais eten
ordonnées,
le nombre desdéfectueux ;
les indications données en a sont alors à modifier enconséquence.
3 - PROBABILITE D’ATTEINDRE UN ENSEMBLE DE POINTS
Z(x, y) a)
Dans le cadre d’une certaine éventualité H concernant lacomposition
du lot soumis à
l’épreuve,
laprobabilité
que l’on a avantl’épreuve
d’atteindreun
point Z,
de coordonnées x et y, suivant un des cheminementspossibles
de 0 à Z, est
égale
à une certainequantité Pr(Z/H),
la mêmequel
que soit le cheminementqui
sera suivi.La
probabilité
d’atteindre lepoint
Z parn’importe lequel
des chemine- mentspossibles
estégale
auproduit
dePr(Z/H)
par le nombre des chemi- nementspossibles.
b)
Si rien dans lesspécifications
concernantl’épreuve
nes’oppose
àce que tous les cheminements menant de 0 à Z, sur le
graphique
défini auW 2
puissent
être suivis, le nombre des cheminementspossibles
estCxx+y,
et l’on a en
particulier
ceci :1/ Epreuve
non-exhaustive : dans l’éventualité H, laprobabilité
d’arrivée d’un défectueux étant p :
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
9 et la
probabilité
d’atteindre Z est2/ Epreuve
exhaustive : le lot est d’effectif U ; l’éventualité H’est que ce lot contienne u
défectueux ;
alors :et la
probabilité
d’atteindre Z estégale
à la mêmequantité, multipliée
comme
plus
haut parC x .
c)
Sil’épreuve implique
au moins unefrontière,
certains cheminementspossibles précédemment,
deviennentimpossibles.
Dans tous les cas , le nombre des cheminements restantpossibles
estdésigné
parM(OZ), qui
estau
plus égal
àC x-
.La
probabilité
d’atteindre Z est doncreprésentée
suivant les cas parM(OZ)p9 (1 - p)x -épreuve
non-exhaustive-ou par
-épreuve
exhaustive-d)
A tout ensemble depoints
Z situés sur uneligne
L(par exemple : ligne d’acceptation, ligne
derejet....)
onpeut
fairecorrespondre
laproba-
bilité totale quel’épreuve
se termine en l’un ou en l’autrepoints
de L ; soit TPr(L/H)
cetteprobabilité
totalequi
estégale
à4 - EPREUVE
SEQUENTIELLE
NON-EXHAUSTIVEa)
Les données sont les éventualités H1 et
H2 auxquelles
sont asso-ciées comme il a été dit
plus haut,
lesquantités p
1 et a d’unepart,
etp2 et p
d’autrepart.
Depuis
les travaux de WALD et deBARNARD,
il estclassique
de dé-finir une
ligne d’acceptation
du lot soumis àl’épreuve (ligne A, point
cou-rant
ZA)
par la condition que sur cetteligne
lerapport
des vraisemblances - c’est-à-dire lerapport
desquantités symbolisées
au N° 3 parPr(Z/H) -
correspondant respectivement
àHl
et àH2,
soitégal
à une certaine fonctiondes
risques
aet 03B2 ; plus précisément,
posonsla seconde relation
correspondant
à laligne
derejet (ligne
R,point
cou-rant
ZR).
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
10
Manifestement
f(a, p)
nepeut
êtrequ’inférieur
àl’unité,
tandis que(p(a, j3)
ne peut être quesupérieur
à l’unité.Du fait de ces
relations,
on a :De
plus,
sous réserve que leslignes
A et R forment avec les axes decoordonnées Ox et OY un contour
fermé,
ou soient des droitesparallèles
entre
elles,
onpeut
écrire :Tirant de
(2)
et(3)
lesexpressions voulues,
il suffit d’écrired’après
les définitions des
risques, rappelées
au N° 1 :pour être conduit aux
expressions classiques :
Ces valeurs sont à
porter
dans(1), expressions
danslesquelles
onremplace
d’unefaçon générale.
Figure 2 - Droites de WALD dans le plan (x, y) (cf : n° 4 a).
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
11
On trouve que les
lignes d’acceptation
et derejet (Fig. 2)
sont deux droitesparallèles,
ouplutôt,
deux demi-droites A’ et R’qui
dans leplan
des(x, y)
ont pourorigines respectives :
point A’ :
:point Rô :
et pour
pente
communeN. B. - Avec de nombreuses
approximations,
que nous ne cherchons pas àjustifier,
mais à condition au moins quep soit
peusupérieur
àp 1,
nousécrivons : -.
En
fait,
pourP2 = 1,5 p
s’ et1 P2
sontégaux
à 1% près,
et pourp 2 =
5p ,
ils sont à peuprès
dans lerapport
de0,25
à0,30.
b)
Nous avonsplus
haut accentuéquelques
notations afin de les distin- guer de celles que l’on fait souventcorrespondre
au cas où la discussion a lieu nonplus
dans leplan
des(x, y)
mais dans celui des(n, y)
avecn = x + y ; l’abscisse n est alors
égale
au nombre total des essais. Lescaractéristiques correspondantes (Fig. 3)
sont définies en fonction des quan- titésao, ro
et s’ du a ci-dessus :- par la demi-droite
d’acceptation A, qui
commence aupoint
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
12 1 1
Figure 3 - Droites de WALD dans le plan (n, y) (cf : n° 4 b).
et dont le
prolongement
passe par lepoint
- par la demi-droite de
rejet
R,qui
commence aupoint
et dont le
prolongement
passe par lepoint
- par la
pente
commune desdemi-droites,
à savoir :Avec ces notations, les
équations
deslignes
A et R sontrespective-
ment :
A noter que
5 - GENERALITES SUR L’EPREUVE
SEQUENTIELLE
EXHAUSTIVEa)
Les données sont l’effectif U dulot,
ainsi que les valeursul
etu2 qui
définissent les éventualitésH1 et H2 et
lesprobabilités
aet f3 qui
sont associées à ces éventualités.Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XV!) - ? 1
13
Nous convenons de suivre le déroulement de
l’épreuve
par un chemi- nement sur unplan
avec, en abscisses x le nombre des bons et en ordon- nées y celui des défectueux. Nous convenonségalement,
comme pourl’épreuve non-exhaustive,
de rechercher dans ceplan
uneligne d’acceptation
et uneligne
derejet,
telles que si le cheminement atteint l’une d’elles on soit autorisé à conclurerespectivement
àl’acceptation
ou aurejet
du lot.Remarquons
que ceslignes
A et R nepeuvent
pas être infinies. Con- sidérons en effet larégion
duquart
duplan
limité par les deuxparallèles
aux axes
d’équations x = U - U2 + 1
pour l’une et y - u+
1 pour l’autre .Si le cheminement relatif à
l’épreuve
atteint la droite y =u + 1,
ona la certitude
qu’avant l’épreuve
le lot contenaitplus
de u1 défectueux ;
s’ilatteint la droite
x = U - u2 + 1,
la certitudecorrespondante
est que le lot contenait moins de u 2 défectueux.Dans ces conditions aucune des
parties
en cause -producteur
et client -ne
peut s’opposer
à la conventiond’après laquelle
le lot sera rebuté si, àl’épreuve,
le cheminement atteint y = u+
1 et sera, au contraire,accepté ,
si ce cheminement atteint x = U -
u 2 + 1.
Nous faisons
expressément
cette convention,grâce
àlaquelle,
commenous allons le
voir,
leslignes
A et Rpeuvent
êtredéfinies,
comme dans lecas de
l’épreuve séquenteille non-exhaustive,
àpartir
de la considération d’unrapport
de vraisemblances.Si une convention différente était faite et si elle conduisait à
envisager
le cas d’un cheminement sortant du domaine limité par y = u1 et
x = U -u 21
sans doute alors faudrait-il considérer directement des
probabilités d’atteinte,
calculées en tenant
compte qu’au
delà de y =u 1,
laprobabilité
d’atteintedans l’éventualité
Hi est nulle,
etqu’au
delà de x = U - U2, laprobabilité
d’atteinte dans l’éventualité
H 2
est nulleégalement.
En raison de la convention
faite,
nous sommes conduits à rechercher deslignes
A et R limitées par les deux droites en causeplus
haut. Nous sa-vons que la
ligne
A commence en unpoint
de lapartie positive
de l’axe des x ; que laligne
R commence en unpoint
de lapartie positive
de l’axe desy ;
qu’aucune
de ceslignes
nepeut
aller en décroissant et que ceslignes
ne se
coupent
pas.Les connaissances ainsi
rappelées
ne suffisent pas à éviter que trois cas soient àconsidérer,
suivant lespositions
despoints
parlesquels
leslignes
A et Rquittent
le domaine. Ces cas fontl’objet
des deux numérosqui
suivent.6 - PREMIER CAS DE L’EPREUVE
SEQUENTIELLE
EXHAUSTIVEa)
Commepremier
cas, nous examinons celui de lafigure
4 où laligne d’acceptation
A est limitée par la droite x = U -u2
+ 1 et où laligne
de
rejet
R est limitée par la droite y =u 1 +
1.L’exemple
1 du N° 9 cor-respond
à ce cas.Dans l’éventualité
Hl,
laprobabilité
d’atteinte de laportion
utile de la droite y = u1 +
1 estnulle ;
soitex
laprobabilité
d’atteinte de cette mêmeportion
dans l’éventualitéH2.
Demême,
laprobabilité
d’atteinte de la por- tion utile de la droitex - U - u 2 + 1
est nulle dans l’éventualitéH 2
et elleRevue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
14
est
notée El
1 dans l’éventualitéH1.
Dans le casqui
nous occupe,ni e ,
niE2 ne
sont nuls.Ainsi on définit les
lignes
A etR,
limitées comme il a étédit,
par les mêmeséquations (1)
et(2) qu’au
numéroprécédent,
mais on doit rem-placer (3)
par :si bien
qu’aux
relations(4) correspondent :
On remarquera
qu’aux égalités (4) correspondent
desinégalités.
Fauteen effet de
conna1tre El et
F-21 nous ne pouvonsespérer
satisfaire à deséga- lités,
et il nous a fallu marquer dansquel
sens nous étions en droit de trans-gresser les
égalités
que .nous aurions été tentésd’écrire ;
enl’occurrence ,
lesigne
"inférieur ouégal
à" que nous avons utilisé à ceteffet,
a pour si-gnification "égal
ou aussi peu inférieur quepossible
à".b) Compte
tenu de ce queet E2’
étant desprobabilités,
sont com-prises
entre 0 et1,
nous allons chercher desquantités majorant respecti-
vement les deux crochets de
(6).
Posant
et
Figure 4 - Premier cas (cf : n° 6 a).
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
15
les relations
(6), compte
tenu de ce que f 1 cp, s’écrivent :Dans le
plan (Fig. 5),
des(F-1
1F-2 ),
la droite X = 0 est ladroite,
depente f, passant
par lespoints C(£l = £2
=1)
etD (El
1 =0,
F- 2 = 1 -f) ;
; demême,
la droite Y = 0 est ladroite,
depente
cp,passant
par lespoints
Cet E
(El = cr; 1,
, 6:2 =0) ;
comme X et Y sontpositifs
à l’intérieur du qua- drilatèreOECD,
le maximumpossible
de X se situe aupoint
E et celui de Yau point D ;
d’oùFigure 5 - Raisonnement du n° 6 b.
Pour que les relations
(6)
soientsatisfaites,
il suffit donc d’avoir :c) Puisque
l’on est dans le cas del’exhaustivité,
l’on a,d’après
leNu 3 b et c :
A ce
rapport qui
a une valeur bien déterminée en tous lespoints,
de coordonnéesentières,
du domaine considéré(Fig. 4),
droites y = u 1 + 1 etx = U - U2 + 1 exclues,
nous donnons le nom de cote C dupoint
en causeet nous posons :
Les calculs
correspondant
à cettequantité
fontl’objet
de l’Annexe B.Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XV11 - N° 1
16
Les
équations
deslignes
A et R de lafigure 4, qui
s’obtiennent enportant
dans(1)
les valeurs de f et de cpindiquées
par(7),
sont finalement :Plus
précisément,
x et y étant desentiers,
on peutprendre
commeligne
A uneligne qui contient,
ouqui
laisse à sa droite(côté
des xgrands)
tous les
points
dont la coteC(x, y)
est inférieure ouégale
àP,
et seulementces
points
et commeligne R,
uneligne qui
contient ouqui
laisse au-dessus d’elle(côté
des ygrands)
tous lespoints
dont la cote estsupérieure
ouégale
à
1/cx,
et seulement cespoints.
La détermination de ces
lignes
estgrandement
facilitée si l’on apréa-
lablement recours à un calculapproximatif.
d)
Pour un calculapproximatif,
nous proposons d’utiliser la formule suivante, dontl’approximation,
discutée dans l’AnnexeA,
est un cas d’es-pèce :
En
particulier d’après
cette formule :de sorte que les
équations (9)
ont pour formesapproximatives :
avec
Ce sont là les
équations
des droites B et T(Fig. 6) qui
secoupent
aupoint
M de coordonnéesCe
point
M est situé à l’extérieur du contour limité(Fig. 4)
par x = U -u2 +
1 et y =u 1 + 1,
ou au sommet de ce contour siu2 = u1
+1,
etpré -
cisément à 45° de ce sommet.Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
17
Figure 6 - Contour approché (cf : n° 6 d).
Il est
remarquable
que lepoint
M nedépende
aucunement desrisques
’a
et j3.
Les droites B et T
coupent
les axes auxpoints Bo
etTo,
définis ici :7 - AUTRES CAS DE L’EPREUVE
SEQUENTIELLE
EXHAUSTIVEa)
Comme second cas, nous examinons celui de lafigure 7
où laligne d’acceptation
A et laligne
derejet
R sont l’une et l’autre limitées par la droite y =ul
+ 1. Lesexemples
2 et 3 du N° 10correspondent
à ce cas.Figure 7 - Second cas (cf : n° 7 a).
Seul resterait à examiner le cas où ces mêmes
lignes
seraient l’uneet l’autre limitées par la droite x = U - u
2 +
1 ; mais ce cas neparaît
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
18
guère pouvoir
seprésenter
que si la droite à 45° issue de M(cf.
Nu 6d)
coupe l’axe des y en un
point
d’ordonnéepositive,
cequi
conduit à la con-dition
xm YM,
d’où Uu 1 + u2.
Aussi ce cas nousparaît-il
n’avoir aucunintérêt
pratique,
de sortequ’il
n’est aucunement traité dans laprésente
note .b)
Gardant les notations Elet 83
et les définitionscorrespondantes
ditesà propos du
premier
cas, on voit que le second cas est caractérisépar e-0
puisque
la droitex = U - u 2 + 1 ne comprend
aucunepartie utile ;
par contre , la droite y =ul
+ 1 a unepartie utile,
à savoir cellequi
estcomprise
entre leslignes
A etR ; s
est par suite différent de zéro.Pour l’étude du second cas, les formules
(5)
et(6)
demeurentvalables ,
sauf à yfaire =
0 ;quant
au raisonnement du N° 6b, qui
estincompa-
tibleavec e -
0, ilpeut
êtreremplacé
par le suivant.Les nouvelles relations
(6)
montrent que f et cp doivent satisfaire auxinégalités
lesquelles
peuvent être écrites :Comme on sait seulement que E2’ non
nul,
estcompris
entre 0 et1 ,
ces
inégalités
sont certainement satisfaites si l’on a :Le
problème
revient à rechercher larégion
duplan
des(f, cp )
danslaquelle
on a, pour f et cppositifs :
avec
Dans le
plan
en cause, laligne
X = 0 est la droitequi
passe par les deuxpoints
suivants(Fig. 8) :
Dans le même
plan,
la courbe Y = 0 estl’hyperbole équilatère qui,
ainsi que le montre une étude
élémentaire,
passe parl’origine
f = cp =0,
ason ordonnée cp
qui
croît avec f etqui
devient infinimentgrande
pour f =j3 .
La
figure
8représente
les droite et courbe en cause, dans larégion
des valeurs
positives
de f et de (p. La continuation de l’étude montre que la seulerégion
duplan
où l’on ait à la fois X 0 et Y > 0 est cellequi,
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
19
hâchurée sur la
figure,
se trouve au-dessus(côté
des cpgrands)
de la droite X = 0 et entre l’axe des ordonnées d’une part et la branched’hyperbole
d’autre
part.
Il est ainsi
permis
de choisir uncouple
de valeurs de f et de cpparmi
tous ceux de la
région hâchurée,
sansqu’au premier
abord uncouple
pa- raisse devoir être choisi depréférence
à tout autre.Dans ces
conditions,
nous nous bornons à remarquer que lepoint
del’hyperbole équilatère qui
a pour ordonné cp =1/a,
a pour abscisse f =03B2 1 + 03B103B2,
9et que ce sont là des valeurs tellement
proches
dans leur ensemble de celles dupremier
cas(à savoir :
cp =1/a
et f =03B2)
que nous nous sentons ,pratiquement,
autorisé à considérer que tous les résultatsexposés
dans les§§
c et d du N° 6, sont valables pour le second cas comme ils le sont pour lepremier.
Audemeurant,
si un calculpréliminaire
conduisait à re-connaître que l’on est dans les conditions du second cas, il serait
toujours possible
dereprendre
ces calculsaprès
avoirchangé 03B2
en03B2’ = 03B2 1 + 03B103B2.
Figure 8 - Raisonnement du n° 7 b.
8 - COMPARAISON DES EPREUVES
SEQUENTIELLES
EXHAUSTIVE ET NON-EXHAUSTIVE.a)
GénéralitésQuelles
que soient les valeurs deU,
deul
et deu2
et par suite aussi dep
1 et dep 2 il
estpossible
de calculer comme il estindiqué plus
haut lespoints
des deuxlignes
A et R del’épreuve séquentielle
exhaustive et aussi ceux des deux droites deWALD, correspondant
au cas de la non- exhaustivité. Mais tandis que leslignes
A et R sonttoujours valables,
les droites de WALD ne sont valables que sous certaines conditions : l’intérêt del’épreuve séquentielle
exhaustive est d’ailleurs surtoutgrand lorsque
cesdernières conditions ne sont pas
remplies.
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
20
Les comparaisons
qui
suivent sont faites sans tenircompte
de la ques- tion de validité : des droites de WALD seront calculées dans lesexemples
illustrant ces
comparaisons (?
9 etsuivants)
àpartir
de données tellesqu’il
serait absolument aberrant de les utiliser - à moins que les
prélèvements
aient lieu effectivement de
façon
non-exhaustive.b)
Contours exhaustif et non-exhaustifLa
question
despositions
relatives deslignes d’acceptation
et derejet
suivant
qu’il s’agit
du cas exhaustif ou du casnon-exhaustif,
est examinéeci-après,
en s’aidant des indications desfigures
9 et 10.Figure
9 - U faibleFigure
10 - Ugrand
Figures 9 et 10 - Positions relatives des lignes d’acceptation et de rejet (cf : n° 8 b).
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
21
1/
Dans le casd’exhaustivité,
lespoints
dedépart
deslignes
A et Rsont
respectivement (notations
de lafigure 4) Ao
sur l’axe des x etRo
surl’axe des y ; nous admettons
qu’à partir
de cespoints,
leslignes
sedirigent
vers le
point
M de lafigure
6, bien que cettefigure
fassepartir
les droitesqui
y sontreprésentées
despoints Bo
etTo,
voisins deAo
etRo.
Dans le cas de
non-exhaustivité,
lespoints
dedépart
des deux droitesparallèles
de WALD sont de mêmeA ô
etRa (notations
de lafigure 2).
La
comparaison
que nous nous proposons de faire entre les deux casrésulte des
positions
relatives despoints
en cause.En
l’occurrence,
nous raisonnerons comme si lepoint
M était l’abou- tissement deslignes
A et R, alors que ceslignes, qui,
avant d’arriver aupoint
M, sont de toutefaçon tronquées
par les droitesy = u 1 + 1
et x =U-u2+1, s’éloignent quelque
peu,(voir
le n°A -4 d) ,
des droitesAoM
et
RoM .
Nous avançons que le
point
M esttoujours, sauf, peut-être, exception ,
entre les deux droites de WALD. Cela résulte de ce que la droite OM a pour
pente d’après
les coordonnées de M :soit
sensiblement 2 2 ;
et de ce que lapente
s’ des droites de WALD est elle-même(cf.
W4a)
sensiblementégale
à la mêmequantité.
2/
PourU, u
1 etu2 donnés,
onpeut
coterchaque point
de l’axe Oxpar le moyen de la formule
(8)
danslaquelle
on fait y = 0.La cote est nulle à l’infini de l’axe
Ox ;
elle estégale
à 1 àl’origine .
Si l’on considère ce
qui
se passe en unpoint
de l’axeOx,
alors que U varie tandis que lerapport u2/u,
1 reste constant, on voit que la cote de cepoint
croît en mêmetemps
que U etqu’elle
devientégale
à(1 - p2)x (1 - p)x
pourU infiniment
grand -
cequi correspond
à la valeur de la cote encas
de non-exhaustivité.On sait que
Ao
est lepoint
de Ox de coteP.
SoitA"0
lepoint
pourlequel
on a
(1-p2)x (1 - p)x = 03B2,
c’est-à-dire lepoint
d’oùpartirait
la droited’accepta-
tion de WALD si la théorie
correspondante (?
4b)
avait conduit àprendre
f
égal à 03B2 ;
mais en fait cette théorie n’a pas conduit àprendre
cette valeuret la cote du
point Aô, origine
réelle de la droiteconsidérée,
estce
qui
estsupérieur à 03B2.
Il s’ensuit que sur l’axe Ox on trouve
toujours
àpartir
del’origine
lepoint Ao puis
lepoint A"0,
de mêmequ’on
trouvetoujours A’0 puis A’ô ;
maisles
positions
relatives de Aet
de A’ sont des casd’espèce,
en ce sens que , àpartir
du moment où Uest suffisamment grand,
lespoints
seplacent
dansl’ordre
0, A’0, A0, A lot.
On doit donc s’attendre à ce que le
point Ao (cas
del’exhaustivité)
soitplus près
del’origine
que lepoint A’0 (de
la droite deWALD),
et cela dansRevue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
22
presque tous les cas de la
pratique, puisque
l’intérêt de la considération de la non-exhaustivité n’existeguère
que si U est relativementpetit.
3/
Une discussionanalogue
à laprécédente
mais relative à l’axeOy
conduit à une conclusion
analogue,
à savoir : on doit s’attendre à ce que dans presque tous les cas de lapratique,
lepoint Ro (cas
del’exhaustivité)
soit
plus près
del’origine
que lepoint RI 0 (de
la droite deWALD).
Soit
R"0
lepoint qui
seraitl’origine
de la droite de WALD si celle-ci était calculéed’après
la valeur1/03B1 ,
tandisqu’elle
est calculée(point R’0)
d’après 1 - 03B2 03B1.
4/
Les valeurs deOAo, 0A’0
et0A"0
d’unepart,
et celles de0R, 0R’0
et0R"0
d’autrepart,
ont été calculées dans le cas de chacun desexemples numériques
traitésplus
loin.5/
Lesfigures
9 et 10 schématisent lespositions
relatives deslignes correspondant
aux formulesrespectives
des cas de l’exhaustivité et de lanon-exhaustivité,
en fonction des valeurs de U.La
figure
9correspond
à U relativementfaible ; c’est, peut-on dire , toujours
le cas, du moinslorsqu’il
estindiqué
de se servir des formules d’exhaustivité.La
figure
10représente
par contre un cas(U grand) qui
peut être con- sidéré commeexceptionnel ;
audemeurant,
dans un tel cas, sans doute est-il admissibled’adopter
le contourexhaustif,
sauf àremplacer
lesparties
lesplus
voisines des axes par lesportions
de droitecorrespondantes,
et à dé-finir ainsi un contour mixte donnant les
garanties
désirées.c)
Economie desépreuves
La
position
relative deslignes
tellequ’elle
résulte de cequi précède permet d’avancer,
sanscalcul,
quel’épreuve séquentielle
exhaustive est encoreplus économique
quel’épreuve correspondante non-exhaustive,
et cela en touterigueur,
à moins que U soit à cepoint grand
que lespetits
débordements(Fig. 10)
au-delà des droites de WALD aient une influence sensible sur le résultat avancé - cequi apparaît
comme bien peuprobable.
d) Tronquage
On est
parfois
conduit à avoir recours autronquage
d’uneépreuve
sé-quentielle
et cela soulèvequelques
difficultés dupoint
de vue de la valeur desrisques
encourus ; avecl’épreuve séquentielle exhaustive,
la nécessitépratique
d’untronquage
sera manifestement moinsfréquente qu’avec l’épreuve séquentielle
non-exhaustivecorrespondante : plus précisément
untronquage
doit nécessairement être définiexplicitement
dans toute condition de recetteprévoyant
uneépreuve séquentielle non-exhaustive,
tandis que rienn’impose
une telle
obligation
dans le cas de l’autreépreuve.
Lorsque
l’onenvisage
letronquage
d’uneépreuve non-exhaustive,
ilserait d’ailleurs normal de reconnaître
auparavant
comment larègle
de l’é-preuve
séquentielle
exhaustivepermet
deconclure,
avec le respectintégral
des
risques
aet 03B2.
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
23 9 - EXEMPLE 1
a)
Les données sontd’où
et
Ainsi,
desapproximations
deslignes
A et R cherchéessont, d’après
les formules
(11),
constituées par les droites :Ces droites
passent
par lepoint
M de coordonnéesx = 11 ; yM = 5 ; elles
coupent
les axesrespectivement
auxpoints Bo
d’abscisse6,93
etTo
d’or-donnée
2 , 7 0 .
L’étude
graphique correspondante
doit tenircompte
de ce que(Fig. 11 )
leslignes x = U - u2 + 1 = 10 et y = u1 + 1 = 4
limitent le domaine à con-sidérer. Elle attire l’attention sur les
points
suivantsqui paraissent
devoir fairepartie
de l’une deslignes
A etR,
à savoir :Ligne
ALigne
RFigure 11 - Exemple 1 (cf : n° 9).
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
24
Le calcul des
rapports
devraisemblances,
c’est-à-dire des cotes, par la formule(8)
confirme que lespoints
notés font bienpartie
deslignes
indi-quées,
mais conduit en outre àajouter
à laligne
R lepoint
x = 2, y = 3 .b)
La théorie de WALD(non-exhaustive),
si elle étaitappliquée
bruta-lement aux données
correspondantes,
soit :pl = 0,20 ; P2 = 0,40 ;
a =0,10 ; P
=0,05,
conduirait aux droites(Fig. 2)
définies par leurpente 0,415
eten outre par
OA 0 1 = 10, 03
et parOR’ 0
=3,15.
Leurséquations
sont doncA l’abscisse du
point M,
ces droitespassent
par lespoints
d’ordonnées0,40
et7, 71 (à
comparer àyM - 5).
La
figure
11 montre lespositions
relatives des droites etpoints
con- sidérés.10 - EXEMPLES 2 ET 3
a) Exemple
2 : Les données sontD’où
d’après (12) :
Delà :
Figure 12 - Exemple 2 (cf : n° 10).
Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
25 et
(notations
de lafigure 6)
Coordonnées de M =
93,5
et7,5.
Pente de OM =
0, 080.
Comparativement :
cas non-exhaustif avectations de la
figure 2) :
Sur les 2 droites de WALD les
points
d’abscisses93,5 (abscisse
dupoint M)
ontrespectivement
pour ordonnées4,28
et 10, 68(à
comparer à7,5).
Les
points correspondants
sontportés
sur lafigure
12.b) Exemple
3 : Mêmes données que celles del’exemple
2 sauf03B2= 0,10
Mêmes coordonnées de M et
pente
de OM que ci-dessus.Comparativement :
Ordonnées des
points
d’abscisse93,5 : 4,11
et9, 68.
c)
A titre de vérification des formulesapprochées
utilisées à propos desexemples
2 et3,
onpeut
calculer des cotes données par(8).
On trouve :La vérification
peut
êtreregardée
comme satisfaisante.11 - EXEMPLE 4
a)
Lesdonnées,
manifestementanormales,
sont :Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1
26 Revue de Statistique Appliquée, 1969 - vol. XVII - N° 1