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CLINICAL PRACTICE Creation of a journal club for oncology nurses: Fostering a transformation of practice

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Canadian OnCOlOgy nursing JOurnal • VOlume 26, issue 2, spring 2016 reVue Canadienne de sOins infirmiers en OnCOlOgie

FEA TUR ES /R U bR iq UE S

cONteXte

E

n 2009, Cheung, Fishman et Verma ont démontré que l’oncologie

était

sous-représentée dans les curriculums.

Selon leurs résultats, moins de 10 % des contenus universitaires en santé (médecine, sciences infirmières, phar- macie) traitent d’oncologie, et ce, dans plus de 70 % des 84 écoles recensées au Canada. Une étude similaire parue en 2014, réalisée auprès de 159 éduca- teurs et 518 résidents au sein de facultés médicales canadiennes, décrit toujours cette perception d’inadéquation entre le curriculum d’oncologie enseigné

et les besoins réels (Tam et al., 2014).

À notre connaissance, cette situation prévaut toujours pour la formation en sciences infirmières, malgré que le can- cer soit la première cause de décès au Canada. Ainsi, un Canadien sur quatre en mourra et deux Canadiens sur cinq en développeront un (Comité consulta- tif de la Société canadienne du cancer, 2015).

Actuellement les experts s’enten- dent pour voir le cancer comme une maladie chronique qui requiert des professionnels formés à donner des soins complexes et à long terme, ce qui suppose une panoplie de thèmes et d’aspects à couvrir (Ferrell et Winn, 2006  ; Ministère de la Santé et des Services sociaux [MSSS], 2013). Le savoir oncologique se complexifie, et les maisons d’enseignement peinent à préparer les futurs professionnels.

Par exemple, les médicaments contre le cancer représentaient plus de 20  % des nouveaux médicaments arrivés sur le marché entre 2001 et 2009 (MSSS, 2013).

Les congrès et les périodiques spé- cialisés constituent les principales sources de connaissances pour la for- mation continue (MSSS, 2013). Or, peu de professionnels de la santé y ont accès. Et parmi eux, encore moins d’in- firmières. Les coûts, la libération des professionnels et la barrière de la langue restent un obstacle pour une majorité d’infirmières francophones.

De plus, les approches de soins se transforment et exigent des profession- nels qu’ils apprennent à se centrer sur les projets de santé de leurs patients plutôt qu’uniquement sur les soins à donner, ce qui suppose le développe- ment de nouvelles habiletés de com- munication en matière d’approche collaborative.

Cet écart entre le manque de for- mation constaté et le besoin de con- naissances des professionnels pour pouvoir exercer adéquatement en oncologie se fait donc sentir dans les établissements de santé qui, eux, cher- chent tant bien que mal à faire vivre une culture de formation continue et de recherche en oncologie et à offrir des espaces d’apprentissage. Toutefois, nous sommes tous placés dans un contexte de pénurie des ressources humaines et financières. De sorte que nous avons constamment l’impression de tomber de Charybde en Scylla : d’un côté, la nécessité de former, de l’au- tre, l’état précaire de nos ressources.

Il s’agit d’un véritable défi de forma- tion continue qu’il nous faut relever afin d’assurer la qualité des soins aux personnes atteintes de cancer. Cette réalité force l’adaptation de chacun à la transformation des savoirs et à une utilisation de nouvelles stratégies péda- gogiques dans les milieux de soins.

HistOire De NOtre cluB De lecture DestiNÉ AuX iNFirMiÈres eN ONcOlOGie

L’année de la parution de l’étude de Cheung, une équipe d’infirmières en oncologie tenait, dans l’établissement, son premier club de lecture. À cette épo- que, le but de l’activité était d’offrir une occasion de formation continue de plus aux infirmières pivot sur des thèmes qui leur sont chers tout en leur permettant de développer une pratique profession- nelle fondée sur des résultats de recher- che. Nous avions brièvement examiné quelques écrits faisant état des meil- leures pratiques pour un club de lec- ture, écrits qui se sont multipliés au fil des ans. Voici certains de ces éléments auxquels nous avons adhéré :

PrAtiQue cliNiQue

Tenue d’un club de lecture d’infirmières en oncologie, vers une transformation de pratique

par Nicole Tremblay, Hocine Tensaout, Odette Roy, Louise Compagna, Claudine Tremblay, Karine Le Breton, Caroline Provencher et Francine Grondin

Au suJet Des Auteurs

Nicole Tremblay, inf. M .Sc, CSIO (C), ICSP (C)

Courriel : Nicole_tremblay.hmr@ssss.

gouv.qc.ca

Hocine Tensaout, inf. B. Sc, ICSP (C)

Odette Roy, inf., MSc., MAP, Ph D.

Louise Compagna, inf. B. Sc.

Claudine Tremblay, inf. M.Sc., CSIO(C)

Karine Le Breton, inf. M.Sc. CSIO(C)

Caroline Provencher, inf. M.Sc.

Francine Grondin, inf. B. Sc.

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• Choisir des participants d’une même discipline ou ayant des intérêts com- muns si l’équipe est interdisciplinaire;

• Déterminer un but commun;

• Définir la structure, l’horaire, les règles, la manière dont se fera la cir- culation des articles, le volontariat;

• Établir des lignes directrices pour la présentation;

• Choisir un facilitateur;

• Bien choisir les articles de recherche (données probantes) et cliniques en se dotant d’un guide à cet effet, afin de faciliter la lecture;

• Préparer les participants (mesurer l’adhésion à la lecture préalable et prendre les présences);

• Offrir le soutien nécessaire à la présentatrice;

• Planifier l’animation;

• Obtenir le soutien administratif (assurer la continuité);

• Évaluer la formule.

La première année, les articles prove- naient presque exclusivement de la Revue canadienne en soins infirmiers en oncologie, celle-ci est l’une des rares revues en oncologie qui publie des arti- cles de soins infirmiers en français.

En effet, la langue anglaise constitue un frein pour la grande majorité des infirmières du milieu (voir encadré des thèmes couverts entre 2009 et 2011).

Dès la tenue des premiers clubs de lecture, l’équipe a déterminé avec les participants potentiels un ensem- ble de règles, notamment un cadre de fonctionnement spécifiant les objec- tifs et un mode de fonctionnement.

Ce cadre a évolué depuis (voir tableau 1). Toutefois, malgré un choix d’arti- cles cliniques pertinents à la pratique infirmière ou encore liés à des théma- tiques souhaitées, peu d’infirmières assistaient au club de lecture (en moy- enne entre 5 à 7 participants y ont assisté entre 2009 et 2011). De plus, cette faible assistance faisait en sorte que le tour de présenter revenait vite pour celles qui y assistaient, créant ainsi une pression de performance.

La deuxième année, nous avons ouvert le club de lecture à l’ensemble des infirmières, sans remarquer toute- fois une réelle augmentation de l’assis- tance. L’équipe n’avait pas modifié les

eNcADrÉ Des Articles cOuVerts eNtre 2009 et 2011

L’intensité des soins et la réanimation en fin de vie Les besoins des patients atteints d’un cancer avancé Cadre des soins de soutien

La sexualité et le cancer

Les soins infirmiers en oncologie : la recherche d’un équilibre dans un système de soins en évolution

Conversation thérapeutique face à un cancer persistant ou récidivant

Consultation pluridisciplinaire d’aide à la reprise du travail après un cancer : psychopathologie de la rémission et retour à l’emploi

Perception, par les infirmières en oncologie, de leurs relations avec les proches des patients dans un milieu de soins ambulatoires en oncologie

Impact du tabagisme sur l’aide empathique accordée par les aidants naturels Putting evidence into practice: prevention and management of bleeding with cancer.

Mettre les données probantes en pratique : prévention et gestion des saigne- ments en présence de cancer.

Nucare, une formation aux habiletés pour les patients en oncologie et leurs proches : motivations et attentes des participants

Tableau 1 : Cadres de fonctionnement 2009 et 2012

Éléments 2009 2012

Cible Articles ayant une pertinence sur le plan de la pratique clinique en oncologie

Articles ayant une pertinence sur le plan de la pratique clinique en oncologie Destinataire  Infirmière pivot en oncologie

(IPO) Ouvert à l’ensemble des

infirmières en oncologie

Fréquence  aux 2 mois q 6 semaines

Durée et heure 60 min, 13h 30-14h 30 60 min, à l’heure du dîner Jour et lieu Sont discutés afin d’accommoder

le plus possible les participants Calendrier envoyé en début année

Les Plus Chaque présence donne droit à une heure AC pour la recertification infirmière en oncologie

2 h accréditées moyennant atteinte de critères : Lecture avec prétest et post test doivent être réussis Les Plus (suite) Chaque présentation d’un article

compte pour 3h d’AC (1h de présentation et 2h de préparation) pour la recertification infirmière en oncologie (AC) 

Chaque présentation d’un article compte pour 3h d’AC (1h de présentation et 2h de préparation) pour la recertification infirmière en oncologie (AC) 

Participation active nécessaire cessation des tests en avril 2014

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heures du club de lecture, et celles-ci convenaient davantage aux infi rmières pivot qu’aux autres infi rmières. C’était peut-être une explication.

ÉVOlutiON Du cluB De lecture De l’HMr

En mai 2012, à Genève, les infi rmières de l’équipe assistent à une présentation de consœurs d’un autre centre hospitalier de la région montréal- aise sur la tenue d’un club de lecture au sein de leur établissement. Au retour de ce congrès, nous révisons le cadre de fonctionnement du club de lecture afi n de nous rapprocher davantage des préoccupations réelles des infi rmières.

Ainsi, l’équipe réitère que le club de lec- ture s’adresse à toute la communauté infi rmière en oncologie dans notre cen- tre affi lié universitaire et modifi e les heures en conséquence afi n de favoriser

une plus grande participation de tous, au sein de tous les secteurs. De plus, l’équipe sollicite un appui fi nancier de la part du Centre d’excellence en soins infi rmiers de l’établissement pour off rir une boîte à lunch par participant. Nous complétons des démarches pour que le club de lecture devienne une activ- ité de formation continue accréditée, laquelle constitue une exigence de notre ordre professionnel. Mais surtout, le plus important est que nous avons con- venu de partir d’une question clinique naissant des préoccupations des infi rmières, avec l’off re concrète d’un soutien de la conseillère clinicienne et d’une documentaliste pour trouver des réponses dans les écrits. De notre côté, nous poursuivions notre démarche afi n que les questions soulevées de part et d’autre contribuent à faire naître une culture de recherche et une pratique

exemplaire. Nous gardions en tête ces pistes d’amélioration :

• Avons-nous besoin de revoir les enseignements donnés aux patients à l’égard de diff érents symptômes?

• Comment évaluons-nous nos patients et comment améliorer cette évaluation?

• Comment dépistons-nous les situa- tions à risque?

Nous avons fait la promotion de la nouvelle formule au moyen d’un dépli- ant d’information à la fois ludique et invitant (voir fi gure 1).

retOMBÉes sur lA PrAtiQue cliNiQue

En juin 2013, en avril 2014 et tout récemment en juin 2015, nous avons procédé à l’évaluation du journal du club dans sa version améliorée, à l’aide d’un questionnaire inspiré de celui de Lizarondo, Kumar et Grimmer-Somers (2009). Ce questionnaire vise à mesurer les attentes et besoins des profession- nels à l’égard d’un club de lecture afi n de mieux y répondre. De plus, le ques- tionnaire vise à mesurer les attitudes et les connaissances concernant les don- nées probantes au sujet de l’exposition à un club de lecture. Les tableaux et les graphiques qui suivent présentent les principaux résultats obtenus pour l’an- née 2014–2015.

Les résultats montrent l’impor- tance accordée, dans les attentes des infi rmières, à l’amélioration de la qual- ité de leur pratique et des soins, de même qu’à la mise à jour de leurs con- naissances. Cependant, elles sont moins nombreuses à participer au club de lec- ture pour l’acquisition d’habiletés de recherche (voir graphique 1).

Malgré cet intérêt moindre pour la recherche proprement dite, après trois ans de participation plus intensive (on compte en eff et, depuis 2013, entre 20 et 25 infi rmières en moyenne à chaque ren- contre du club de lecture), les infi rmières ayant répondu au questionnaire se sen- tent majoritairement plus à l’aise en 2015 qu’elles ne l’étaient avec les divers types de recherche et de niveaux de preuve, si on compare les résultats de cette année avec ceux de l’année précédente. En outre, bien qu’une certaine rotation Figure 1A & 1B

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des participantes se produise chaque année, un certain noyau d’habituées s’est constitué.

D’ailleurs une nouvelle question au sujet de l’eff et du club sur le niveau d’ai- sance avec la recherche a été adressée aux infi rmières en 2015. Le résultat

confi rme la tendance vers un niveau d’aisance plus élevé.

Annuellement, nous questionnons aussi les infi rmières sur les retombées perçues du club de lecture ainsi que leurs sources de plaisir et de motivation à participer (n = 22)

Le graphique 2 présente le nom- bre de fois où une infi rmière a coché l’énoncé en 2015. Là encore, ce sont des aspects cliniques qui ont été le plus sou- vent cités.

Notre expérience d’échange et de discussion des pratiques dans le cadre du club de lecture démon- tre le savoir expérientiel bien présent chez les infi rmières et dans leur cul- ture d’apprentissage, celui-ci étant à la fois recherché et valorisé. Bien que notre club de lecture soit un lieu de questionnement de leur pratique à la lumière des données probantes, c’est aussi un lieu de reconnaissance du savoir infi rmier. La formule util- isée reprend certains des grands prin- cipes andragogiques qui guident les stratégies d’enseignement aux adul- tes (Knowles, Holton, & Swanson, 2005). Par exemple, le désir d’auto- gestion de l’adulte dans son apprentis- sage. En eff et, d’une part, les thèmes ou questions viennent des infi rmières elles-mêmes. Ces questionnements, qui émanent de la réalité clinique à laquelle elles sont confrontées, ren- forcent leur volonté d’apprendre d’autant plus que les nouvelles con- naissances leur sont utiles dans les Graphique 1 : Attentes des infi rmières pour l’année 2014–15 (N=22)

Pointage

1= 10 points (grande importance) 10 = 1 point

Pas de réponse: 0 points

Maximum de points possible: 220

Tableau 2 : Confort des infi rmières quant aux divers types de recherches et de niveaux de preuve comparaison entre année 2013–15 et années 2014–2015 (N=22 et 21)

Confort quant aux types de recherche 2013-14(N=22) 2014-15 (N=21)

Pas ou peu Assez Très Pas ou peu Assez Très

Étude de cas 2 12 8 9 12

Étude descriptive 6 14 2 13 8

Étude qualitative 2 16 4 2 12 8

Amélioration de la qualité (21 répondants 2013) 2 9 10 1 11 9

Lignes directrices (21 répondants 2013) 2 9 9 2 12 7

Étude randomisée 5 12 5 3 12 6

Méta-analyse 12 8 2 6 8 7

Étude corrélationnelle 11 8 3 4 14 3

Tableau 3 : Augmentation du degré de confort des infi rmières en cours d’année 2014–2015

Question 3. Eff et du club sur niveau de confort Oui Non S/0

Votre degré de confort à l’égard de la recherche a-t-il augmenté? 16 3 3

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situations réelles. L’animation du club de lecture est un autre aspect qui revêt un caractère important et elle doit con- stamment tenir compte de l’expéri- ence des infi rmières participantes.

Enfi n, comme en témoignent les résul- tats sur le niveau de satisfaction (voir graphique 3), les infi rmières qui par- ticipent aux clubs de lecture y font des apprentissages utiles, ce qui aug- mente leur satisfaction personnelle et

leur motivation à continuer d’y assis- ter. D’autre part, il est intéressant de constater que le club a entraîné la créa- tion d’outils cliniques pour la clientèle.

Par exemple, les infi rmières ont pro- duit un dépliant d’information sur les troubles du sommeil et le cancer ainsi qu’un journal du sommeil pour la cli- entèle, à la suite de quatre rencontres portant sur les troubles du sommeil.

Des capsules cliniques de formation ou

d’autres activités éducatives ont égale- ment repris des sujets discutés en club de lecture (anxiété, insomnie, transi- tion des soins curatifs vers des soins palliatifs).

Stratégie de transfert des connaissances

Un club de lecture peut se trans- former en un lieu formidable d’appren- tissage par et pour les infi rmières. C’est une approche que privilégient naturel- lement les infi rmières. Elle leur per- met de partager des connaissances, des idées et des expériences. Dans une étude publiée en 2010, l’infi rmière con- stituait dans près de 40 % des situations la ressource à la base de l’apprentis- sage infi rmier, surpassant les ouvrages professionnels (34  %) (Gaudry Muller, 2010). Les infi rmières apprennent dans leur lieu de travail, dans l’unité, au cours d’activités de soins, auprès de collègues (Gaudry Muller, 2010). Le club de lecture alimente une force déjà présente. Ainsi, miser sur un groupe qui se transforme et apprend au contact les unes et des autres peut permettre une plus grande intégration et pérenni- sation des apprentissages.

Divers défi s

Lors d’une conférence donnée en 2007, Charland énumérait certaines habiletés nécessaires aux infi rmières pour valoriser une pratique infi rmière fondée sur des résultats probants, et par là même un club de lecture : défi nir et circonscrire une question clinique, rechercher effi cacement l’information, juger et évaluer les données, extraire et résumer le message clinique, appli- quer les données aux soins des patients (Charland, 2007), auxquelles s’ajoute  : favoriser l’approche scientifi que en plus de l’approche basée sur les tradi- tions et l’intuition. Bien que nos résul- tats indiquent une tendance vers une meilleure intégration de la recher- che infi rmière, celle-ci n’apparaît pas encore comme une constituante à part entière de la pratique pour une grande majorité de nos participantes. Afi n de poursuivre sur la voie d’une plus grande intégration, nous songeons à off rir aux infi rmières, sur une base volontaire, des ateliers pratiques sur la recherche. En eff et, le groupe étant très hétérogène, il Graphique 2 : Retombées pour la pratique et sources de plaisir et de motivation

Pointage: une réponse= 1 point

Graphique 3 : Satisfaction des participantes (N=22)

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est difficile d’incorporer le bon dosage d’analyse critique des données proban- tes à chacune des rencontres. Un atelier de recherche modulable pourrait être une option.

Par ailleurs, le club de lecture a lieu exclusivement durant le quart de jour.

Nous rejoignons donc plus difficile- ment, voire pas du tout, les quarts de travail de soir et de nuit. C’est pourquoi nous avons préparé des capsules de

formation qui découlent de nos clubs de lecture, comme celles tenues sur l’anxiété ou les troubles du sommeil.

Cependant, l’approche pédagogique n’étant pas là même, l’intégration est fort différente.

Au cours des dernières années, l’équipe a réussi à partager son expéri- ence avec de nombreux autres cen- tres qui, eux aussi, ont mis sur pied un club de lecture pour infirmières en

oncologie. L’initiative a obtenu une reconnaissance de la Direction québé- coise de cancérologie. Toutefois, à vrai dire, ce qui émeut le plus les mem- bres de l’équipe, chaque fois, c’est d’ob- server le pétillement dans les yeux des infirmières lors d’une discussion animée. Le bonheur est alors palpable, tout comme l’espoir qu’ensemble nous arriverons à relever les défis des pro- chaines décennies.

rÉFÉreNces

Charland, S. (2007). Communication orale Se sensibiliser à l’utilisation des données probantes en soins infirmiers. 3e colloque en oncologie à Laval, Février 2007.

Cheung, W.Y, Fishman P.N. et Verma S.

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Ferrell, B.R. et Winn, R. (2006). Medical and nursing education and training opportunities to improve survivorship

care. Journal of Clinical Oncology, 24(32), 5142–5148. doi:10.1200/

JCO.2006.06.0970

Gaudry Muller, A. (2010) Les apprentissages infirmiers informels dans les unités de soins.

Actes du congrès de l’Actualité de la recherche en éducation et en formation (AREF).

Université de Genève, septembre 2010 Article récupéré https://plone.unige.

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coordinateurs-en-n/co-construction- de-savoirs-singuliers-et-collectifs-une- perspective-de-sante-en-tension/Les%20 apprentissages%20infirmiers.pdf Knowles, M., Holton, E. et Swanson, R.A.

(2005). The adult learner (6e éd.). New York: Butterworth-Heinemann.

Lizarondo, L.M., Kumar, S., & Grimmer- Somers, K. (2009). Supporting allied health practitioners in evidence-based practice: A case report including commentary by Goodfellow. LM.

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Références

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