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OFSP : vers un plan pandémie plus flexible

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Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

24 novembre 2010

actualité, info

revue de presse

OFSP : vers un plan pan- démie plus flexible

Faire mieux la prochaine fois. Tel est le leitmotiv de ceux qui ont participé de près ou de loin au branle-bas de combat de l’an dernier contre la grip- pe A (H1N1). La très forte mobilisa- tion contre l’épidémie, décrétée pan- démie le 11 juin 2009, prête en effet aujourd’hui à la critique. Certes, le vi- rus à l’origine de la crise était double- ment inquiétant : parce qu’il était très contagieux et parce qu’il était nou- veau, ce qui signifie que l’être humain n’avait développé aucune défense spé cifique à son encontre. Mais il s’est vite révélé peu virulent, et cette caractéristique a pris de court les professionnels concernés, parmi les- quels figure l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il en a résulté une longue période de flottement, au cours de laquelle l’état d’alerte et les moyens déployés ont paru dispro- portionnés.

A l’invitation d’Interpharma (l’associa- tion des entreprises pharmaceuti ques helvétiques pratiquant la recherche)

et de l’Association suisse du journa- lisme scientifique, plusieurs experts se sont réunis en séminaire à Thoune jeudi et vendredi derniers pour dé- crire leurs expériences. Et en tirer, sans prétention, quelques premières leçons.

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP), chargé d’organiser la lutte contre la grippe A(H1N1) en Suisse, s’est retrouvé aux premières loges l’an dernier pour constater les fai- blesses du système. Ses collabora- teurs avaient-ils prévu qu’une maladie pourrait être suffisamment con ta gieu- se pour être qualifiée de pandémie par l’OMS mais sans être particuliè- rement virulente et donc dangereuse ?

«Nous avons eu des discussions au préalable à ce sujet, confie Daniel Koch, chef de la Division maladies transmissibles de l’OFSP. Mais nous avons renoncé à inclure ce cas de fi- gure dans nos plans, en considérant que cela apporterait des complica- tions inutiles et qu’il serait toujours temps, le cas échéant, de nous adap- ter. Il faut l’avouer : nous nous som- mes montrés sur ce point un peu trop optimistes.»

Le moment venu, il était déjà trop tard. «Lorsque nous avons essayé de

changer notre stratégie, se souvient Daniel Koch, nous étions déjà au mi- lieu de la crise, et nous nous som- mes aperçus qu’il était quasi impos- sible de revenir en arrière. Le grand public avait été trop impressionné par les premiers messages reçus pour modifier d’un jour à l’autre sa perception des événements.»

Le nouveau plan pandémie dont la Suisse se dotera début 2011 ne manquera pas de prendre en compte cette expérience, promet Daniel Koch.

Il devra être plus «flexible», en d’autres mots dissocier l’état officiel de l’épi- démie, tel que le décrète l’OMS, et les mesures préconisées. (...)

Etienne Dubuis Le Temps du 17 novembre 2010

Dépression : davantage diagnostiquée en Suisse romande

«Ah, les Romands, ces douillets !» La nouvelle, tombée en début de semai ne dernière, est passée inaperçue (éva- cuée ?) en Suisse romande alors que la presse alémanique s’en est donnée

à cœur joie pour commenter les dif- férences de couleurs de l’âme natio- nale : les Romands sont les champions suisses du diagnostic de dépression, annonce l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) sur la base des don- nées du réseau de surveillance «Sen- tinella».

En 2008, sur 1000 consultations chez le médecin de famille, les cantons francophones ont enregistré 21,1 ‰ de déclarations de dépression, soit pratiquement le double de la moyen ne nationale qui est de 11 ‰. Ajoutez à cela que deux tiers des premières consultations pour dé pression con- cernent des femmes : la tentation est grande d’en conclure que les franco- phones sont des poulettes mouillées.

Contrairement à ce que pourrait faire croire le titre cité en début d’article, les commentateurs alémaniques y ont (presque complètement) résisté, pré- férant conclure, comme Yann Cherix dans la NZZ am Sonntag de diman- che dernier, que les cousins franco- phones sont «plus proches d’eux- mêmes».

Plusieurs caractéristiques de cette étude, menée sur mandat de l’OFSP par l’Observatoire suisse de la santé, permettent d’y voir un peu plus clair :

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