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Art et espace public

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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[ ] un cycle de dix rencontres-débats

proposé par le

Master Projets Culturels dans l’Espace Public en partenariat avec HorsLesMurs

chaque vendredi soir

19 h> 21 h, du 25 janvier au 28 mars 2008

à la Sorbonne

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Organisé par le Master Projets Culturels dans l’Espace Public, en partenariat avec HorsLesMurs, centre national de ressources des arts de la rue et des arts du cirque, ce cycle de dix rencontres- débats réunit chaque vendredi soir du 25 janvier au 28 mars 2008 plus de quarante intervenants : artistes œuvrant dans l’espace public, opérateurs culturels, acteurs de l’urbain, historiens, critiques d’art, géographes, philosophes...

Il sera question, cette année, de la manière dont les artistes font marcher et sonner la ville(1, 2), de leur intérêt pour lesinterstices urbains(3) et pour les murs(en ouverture de chaque rencontre).

Nous ouvrirons un grand débat sur laNuit Blanche(4), explorerons l’espace public et les projets artistiques dans le monde virtuel de Second Life(5) et dans celui, bien réel, de Naples, sur les pas de Ernest Pignon-Ernest(6), après avoir étudié d’autres images et fictions suscitées par cette ville singulière. Attentifs à la diversité des modes d’intervention dans l’espace public, nous zoomerons sur les zones artistiques autonomes temporaires(7), suivrons des artistes travaillant en milieu rural (8) et interrogerons les raisons qui poussent des activistesà s’emparer des armes de l’art (9). Alors que se multiplient les dispositifs de surveillance, sans toujours que les citoyens ne s’en émeuvent, la dernière rencontre-débat du cycle (10) sera consacrée à la manière dont les artistes s’approprient les technologies de contrôle des lieux et des personnes et contribuent au développement d’un espace critique. Le cycle se clôturera par la projection de FACELESS, film de Manu Luksch réalisé à partir d’extraits de caméras de vidéosurveillance.

Des lieux: villes, rues, places, banlieues, campagne, friches, murs, univers virtuels... Des gens: plasticiens, circassiens, écrivains, flâneurs, spectateurs, observateurs, militants, ruraux et urbains...

Des actions: marcher, sonner, infiltrer, exposer, jouer, déjouer, affi- cher, pirater, protester, détourner, troubler... Un séminaire ouvert, pendant dix semaines, à tous les membres du genre urbain intéres- sés par ce que font les artistes dans l’espace public, et par les liens entre création, culture, populations et territoires.

Pascal Le Brun-Cordier

[ à quoi œuvre l’art ]

dans l’espace public ?

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La marche a fait l’objet de multiples réappropriations artistiques, depuis les déambulations du flâneur baudelairien, les promenades surréalistes et les dérives situationnistes, jusqu’aux performances des arts de rues et de l’art contemporain. Comment les artistes réinventent-ils aujourd’hui cette pratique quotidienne et universelle ? Comment modifient-ils nos perceptions de l’espace et du temps urbains ? Contribuent-ils à une réappropriation des lieux, à une réactivation des mémoires ? Parcours illustré avec un artiste prome- neur, un philosophe de l’urbain et un historien de l’art, suivi d’une expérience sensible dans Paris proposée par un géographe spécia- liste de la nuit urbaine.

Avec Thierry Davilahistorien de l’art et commissaire d’expositions Thierry Paquotphilosophe, professeur à l’Institut d’Urbanisme de Paris (Paris XII), éditeur de la revue Urbanisme| Hendrik Sturmartiste promeneur, enseignant à l’École des Beaux-Arts de Toulon

Luc Gwiazdzinskigéographe, université J. Fourier de Grenoble

vendredi 25 janvier 2008, de 19 h à 21 h

à la Sorbonne, amphi Richelieu

inscription sur le site www.art-espace-public.c.la

Les sons urbains, de nature mécanique, électronique ou organique, composent de véritables paysages sonores spécifiques à chaque ville, évoluant de manière constante du fait de la multiplication des sources sonores et de la complexification de la législation.

En prenant la ville et les citadins comme matières, à partir de sons captés ou créés, de plus en plus d’artistes proposent une écoute originale des environnements urbains. Dans quel rapport à l’espace public s’inscrivent leurs œuvres ? Quelles visions politiques leurs pratiques engagent-elles ? À partir des différents projets artistiques présentés au cours de cette rencontre-débat, nous verrons comment la ville-instrument peut sonner et être sonnée.

Avec Jean-François Augoyarddirecteur de recherche au CNRS, fondateur du CRESSON (Centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain)| Nicolas Frizecompositeur, directeur des Musiques de la Boulangère| Michel Risseartiste sonore, directeur de la compagnie Décor Sonore et de la Fabrique Sonore.

vendredi 1er février 2008, de 19 h à 21 h à la Sorbonne, amphi Bachelard

inscription sur le site www.art-espace-public.c.la

la ville

comment ça marche ?

la ville

comment ça sonne ?

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Terrains vagues, friches, délaissés urbains, espaces en chantier,

« zones blanches » non définies sur les cartes… Des architectes, des plasticiens, des écrivains développent des projets qui envisagent ces (non)lieux comme des espaces de possibles, des laboratoires pour de nouvelles pratiques artistiques et sociales. Quelles sont ces expériences ? En quoi permettent-elles de réinventer l’espace public ? Quelles sont les spécificités des initiatives menées en région parisienne au regard de celles qui se développent ailleurs en Europe ? Comment investir ces interstices tout en continuant à en faire des espaces d’incertitude, de questionnement de la ville, de jachère de l’urbain ?

Avec Constantin Petcouarchitecte et chercheur, cofondateur de l’Atelier d’architecture autogéré| Stefan Shanklandplasticien, initiateur de la démarche HQAC, Haute Qualité Artistique et Culturelle (projet Trans305, Ivry sur Seine)| Philippe Vassetécrivain, auteur deUn livre Blanc, Fayard, 2007, co-fondateur de l’Atelier de Géographie Parallèle.

vendredi 8 février 2008, de 19 h à 21 h à la Sorbonne, amphi Richelieu

inscription sur le site www.art-espace-public.c.la

dans les interstices

des villes ...

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Qu’est-ce que Nuit Blanche ? Un temps d’exposition expérimental à l’échelle de la ville, un mouvement d’initiation à l’art contemporain, une nouvelle expérience de la nuit, une opération de marketing territorial, l’illustration d’une dérive événementielle de la culture ? Si la Nuit Blanche rencontre un succès croissant — la fréquentation a triplé entre 2002 et 2007 et le concept a été repris par une douzaine de métropoles : Rome, Madrid, Bruxelles, Amiens, Montréal, Shanghai... — elle n’a pas encore fait l’objet d’analyses critiques détaillées.

En présence de Christophe Girard, inventeur de la Nuit Blanche, plusieurs directeurs artistiques, un producteur, des artistes, et des acteurs du monde de l’art et de la culture, nous proposons de décrire et analyser cet événement polymorphe, avant d’ouvrir un espace de débat pour comprendre notamment comment Nuit Blanche, forme éphémère, peut inventer sur le long terme de nouveaux rapports entre la création contemporaine, la ville et ses habitants.

Avec Jean-Christophe Aguaschargé des évènements métropolitains, délégation générale à la coopération territoriale, ville de Paris

Ami Barakcommissaire d’expositions et critique d’art, co-directeur artisti- que de Nuit Blanche en 2003 et 2004| Hervé Breuildirecteur du Lavoir Moderne Parisien| Christophe Girardadjoint au maire de Paris, chargé de la culture| André Rouillémaître de conférences à l’université Paris VIII, cri- tique d’art et fondateur du site Paris-art.com| Jérôme Sanscommissaire d’expositions, co-directeur artistique de Nuit Blanche 2006| Jean-Domini- que Secondidirecteur d’Art Public Contemporain, producteur de Nuit Blanche en 2004, 2006 et 2007| Jean-Marie Songy

directeur artistique du festival d’Aurillac, co-directeur artistique de Nuit Blanche en 2007| Xavier Veilhanartiste plasticien ayant participé à Nuit Blanche en 2006 et 2007.

vendredi 15 février 2008, de 16 h à 21 h à la Sorbonne, amphi Turgot et Richelieu

inscription sur le site www.art-espace-public.c.la

les nuits blanches

en débat

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Près de dix millions d’internautes vivent aujourd’hui dans Second Life, un univers en ligne, parallèle, virtuel et néanmoins réel. Cet uni- vers persistant n’est pas tant un jeu qu’un monde à construire, et en appelle pour cela à la créativité de ses « résidents ». Quels espaces inventent-ils, quelles villes, quels paysages ? Qui est artiste dans Second Life ? Si certaines créations ou manifestations y ont été transposées, comme la Nuit Blanche parisienne 2007, on observe aussi l’apparition de projets artistiques spécifiquement conçus pour ce nouveau territoire, à l’initiative des Slifers (résidents de Second Life) ou d’institutions du monde physique comme le Palais de Tokyo ou le Théâtre Paris-Villette. Quelles sont les singularités de ces œuvres immatérielles ? Quelles expériences proposent-elles aux inter- nautes et à leurs avatars ? Dans quelle mesure l’univers créé sur Second Life est-il autre chose qu’un copié-collé du monde réel ? Avec Marc Blieuxartiste multimédia, chercheur, dirige le projet AIRE et AIRE-Second Life (http://aire-europe.org)| Agnès de Cayeuxnet artiste, chargée du projet x-réseau initié par le Théâtre Paris-Villette en faveur de la création artistique de spectacle vivant en réseau| Michel Lussault géographe, professeur à l’université François-Rabelais de Tours.

vendredi 22 février 2008, de 19 h à 21 h à la Sorbonne, amphi Bachelard

inscription sur le site www.art-espace-public.c.la

second life:copié-collé

ou nouveau monde?

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Dessiner. Afficher. Laisser le temps agir, et les passants regarder.

Et recommencer, autre part… Ernest Pignon-Ernest inscrit ses figures sur les murs des villes, en révèle la mémoire et celle de ceux que l’on ne voit plus passer. Éphémères et fragiles, ses dessins tissent une intrigue avec ceux qui passent, entre le temps et les lieux, portes secrètes ouvertes sur l’imaginaire. Vingt ans après ses premières interventions à Naples, nous reverrons avec lui les images qu’il a collées dans cette ville singulière, dont l’espace public est traversé de paradoxes et de tensions. Nous lui demanderons comment il s’est imprégné de la ville, comment il y a travaillé, entre son atelier et les rues, avant d’envisager ses interventions plus récentes, sur les murs de Soweto, Brest, Paris et Alger notamment.

Avec Ernest Pignon-Ernest, et les intervenants du colloque

« Naples, territoires, images et fictions »

vendredi 29 février 2008, de 19 h à 21 h à la Sorbonne, amphi Richelieu

inscription sur le site www.art-espace-public.c.la

Ernest Pignon-Ernest

un théâtre silencieux dans le bruit de la ville

Naples est paysage, ciel, mer, volcan, ombres lumières ; elle est aussi odeurs, bruits, chansons… Le colloque se propose d’interroger les rapports entre cette synesthésie urbaine et la prolifération des représentations, cinématogra- phiques, télévisuelles, plastiques... Cette démarche conduit à rouvrir le débat sur la référence, débat que l’on pensait clos depuis la formule de Derrida :

« Hors du texte, point de texte ». Nous avancerons au contraire l’hypothèse qu’à Naples le texte a recommencé à investir ce qui lui était extérieur, multipliant ainsi les « transitions » possibles entre « réel » et représentations.

Avec Alberto Abruzzeseuniversité de Milan| Richard Conteuniversité Paris 1 Filippo Fimianiuniversité de Salerne| Camille Gendraultuniversité Paris III Carlo Grassiuniversité de Venise| Rossana Rummodirectrice de l’Institut Culturel Italien de Paris| Mario Martonecinéaste| Stefano de Matteisuniversité d’Urbino| Jean Mottetuniversité Paris 1| Francesco Pintodirecteur de la Rai de Naples| Achille Pisantiscénariste| Martine Segonds-BauerInstitut Français de Naples.

Organisé par Richard Conte, Pascal Le Brun-Cordier et Jean Mottet (université Paris 1), avec l’aide du CERAP, Centre d’Études et de Recherches en Arts Plastiques, ce colloque se déroulera de 9 h à 17 h 30 à la Sorbonne, amphi de Gestion le matin, amphi Richelieu l’après-midi. Programmé détaillé et inscription sur le site www.art-espace-public.c.la

** Colloque franco-italien

Naples, territoires, images et fictions

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Un attroupement éclair de citadins anonymes effectuant une action incongrue dans l’espace public (Flash Mob) ; une ville éphémère de plusieurs dizaines de milliers de personnes dans le désert du Nevada (Burning Man) ; un faux carambolage à l’intersection de deux boule- vards londoniens (Reclaim the Streets) ; un câlin dans la rue offert par un inconnu (Free Hugs) ; une fête disco dans un wagon de métro ; un pique-nique sur un rond point... Cette rencontre proposera un retour sur ces pratiques insolites qui se multiplient dans les grandes métropoles depuis une dizaine d’années et sont souvent rapprochées du concept de Zone d’Autonomie Temporaire, forgé par le théoricien libertaire Hakim Bey. Réappropriation subversives et ludiques de l’espace public, performances néo-situationnistes, nouvelles formes de sociabilité urbaine, ou gags potaches destinés aux médias ? Avec David Combe etJean-Marc Barbieuxrédacteurs en chef du magazine Tracks(Arte)| Sonja Kellenbergerdirectrice de recherches et d’études, SEA Europe| Pierre Sauvageotcompositeur, directeur de Lieux publics, centre national de création des arts de la rue (Marseille).

vendredi 7 mars 2008, de 19 h à 21 h à la Sorbonne, amphi Richelieu

inscription sur le site www.art-espace-public.c.la

Flash Mobs, Burning Man, fêtes de rue

zones artistiques

autonomes temporaires

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Une Brigade Activiste de Clowns taquinant les CRS, des graphistes- militants annonçant « rêve général », des escadrons d’avions en papier contre une armée de soldats, une fausse manif de droite, un carnaval contre le capitalisme… Les activistes s’emparent des armes de l’art, et inventent des formes de mobilisation plus créatives jouant d’un certain esthétisme. Liées à l’apparition de l’altermondialisme, ces actions multiplient les foyers de résistance pour une autre politi- que. Pourquoi les mouvements sociaux viennent-ils se frotter à l’art ? Qu’est-ce que la dimension artistique apporte à ces actions ? Permettent-elles de repolitiser ou de politiser autrement ? Au-delà de l’impact de ces démarches hybrides, nous nous interrogerons sur l’esthétisation des techniques de lutte par le biais de l’art.

Avec André Gattolinessayiste, enseignant et doctorant, spécialisé dans les techniques de communication activistes| Brian Holmescritique d’art et essayiste, spécialisé dans les croisements entre art, économie politi- que et mouvements sociaux| Samuel Wahljournaliste revue Cassandre

vendredi 21 mars 2008, de 19 h à 21 h

à la Sorbonne, amphi Richelieu

inscription sur le site www.art-espace-public.c.la

quand les activistes s’emparent des armes de l’art

9

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« La Campagne est un pays étranger »écrivait Perec, l’écrivain des villes, dans Espèces d’espaces. « Étranger vous-même »aurait pu lui répondre l’âne du poème de Prévert. En effet, le monde rural ne saurait être enfermé dans des représentations stéréotypées, exoti- ques, comme nous le diront les invités de cette rencontre-débat, un acteur culturel « agité du bocage », un « clown public » et un observateur des évolutions de la culture en milieu rural. Au travers des projets qu’ils mettent en œuvre, souvent en lien avec des habi- tants, nous tenterons de comprendre quelle est la nature de l’espace public à la campagne, et nous verrons s’il existe des politiques culturelles propres au monde rural.

Avec Jean Bojkodirecteur de Téatr’éprouvête (Corbigny, Nièvre) Proserpineclown, projet La Fabrique de Liens (L’Apprentie Compagnie) Marc Gauchéeco-auteur de Culture rurale, cultures urbaines ? Le Cherche Midi, 2006.

vendredi 14 mars 2008, de 19h à 21h à la Sorbonne, amphi Bachelard

inscription sur le site www.art-espace-public.c.la

l’art à travers champs

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Des systèmes de surveillance des espaces et des personnes toujours plus performants se développent dans les grandes métropoles : caméras, passeports biométriques, puces RFID... De nombreux artistes s’emparent de ces questions, détournent les dispositifs, perturbent les systèmes de contrôles, leur inventent d’autres usages...

Que révèlent-ils de ces technologies de quadrillage de l’espace public et de traçage des individus ? Comment participent-ils au développe- ment d’un espace critique ? Jusqu’à quel point sommes-nous compli- ces de cette société de contrôle ?

Avec Renaud Auguste-Dormeuilartiste plasticien| Eric Heilmann maître de conférences en sciences de l’information et de la communica- tion à l’université Louis Pasteur de Strasbourg| Manu Lukschartiste, réalisatrice du long-métrage FACELESS | Nicolas Thélymaître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et auteur de Vu à la webcam. Essai sur la web-intimité, Les Presses du Réel, 2002.

vendredi 28 mars 2008, de 19 h à 21 h à la Sorbonne, amphi Turgot

inscription sur le site www.art-espace-public.c.la

espace public sous controle :

les artistes veillent

Projection

FACELESS, film de Manu Luksch

2002 - 2007 , 50 min.

« Dans une société sans passé ni futur, les humains sont dépourvus de visage.

Une femme est prise de panique un matin lorsqu’elle retrouve le sien. » FACELESS est produit exclusivement avec des images capturées par les caméras de vidéosurveillance, selon les règles du « Manifesto for CCTV Filmmakers ». Le manifeste s’appuie sur une loi britannique qui permet aux personnes filmées dans l’espace public de réclamer une copie de ces enregis- trements.

Projection à l’issue de la rencontre-débat, sur inscription.

Horaire et lieu précisés par mail.

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Mur[myR] n.m. - v.1000 ; lat. murus. Ouvrage de maçonnerie qui s’élève verticalement ou obliquement sur une certaine longueur et qui sert à enclore, à séparer des espaces ou à supporter une poussée.

« Étant donné un mur, que se passe-t-il derrière ? »Jean Tardieu Chaque semaine, les cinq premières minutes de la rencontre-débat seront consacrées à la présentation, en images, d’une proposition artistique sur/autour/à propos d’un mur. Parmi les projets présentés : une danse verticale sur un mur médiéval (cie Retouramont, Réflexion de façade), un mur en mouvement qui interroge la division urbaine (Nadim Karam, Split cities), des mots d’écrivains et d’habitants sur les murs d’un quartier parisien (Malte Martin, Mots Publics à Saint Blaise), des paroles de murs chantées et chorégraphiées (Deuxième groupe d’intervention), un mur pignon support de collages et peintu- res éphémères (M.U.R., Modulable Urbain Réactif, rue Oberkampf à Paris), des portraits rapprochés d’israéliens et de palestiniens sur le « mur de la honte » (JR, FACE 2 FACE)...

chaque semaine avant la rencontre-débat de 19 h à 19 h05

Le Master 2 professionnel Projets Culturels dans l’Espace Public est la première formation universitaire en Europe dédiée à la conception, la production et l’administration de projets artistiques en espace public.

Créé en 2005 au sein de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UFR Arts plastiques et sciences de l’art, le Master forme chaque année vingt étudiants.

Infos : www.univ-paris1.fr

Journal de bord du Master : http://masterpcep.over-blog.com

HorsLesMursest le centre national de ressources pour les arts de la rue et les arts du cirque. Créé en 1993 par le ministère de la Culture, il développe des missions d’observation et d’accompagnement des pratiques artistiques hors les murs à travers des activités d’information, de documentation, de formation, d’expertise, d’étude et d’édition. Infos : www.horslesmurs.fr Les rencontres-débatssont préparées et présentées par Amanda Abi Khalil, Céline Auclair, Aurélie Burger, Tiphanie Dragaut, Mélody Dupuy, Clotilde Fayolle, Mélanie Fioleau, Caroline Giovos, Charlotte Girard, Elise Laperriere, Anne- Sophie Levet, Léa Marchand, Julien Paris, Chloé Perarnau, Benjamin Petit, Malgorzata Ratajska, Inès Sanchez, Alice Vallat, Nina Vandenberghe, étudiants au sein du Master Projets Culturels dans l’Espace Public en 2007-2008.

Direction du cycle : Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé, directeur du Master.

des artistes font le mur

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Pour qui ?art espace public est un cycle de dix rencontres-débats ouvert à tout ceux que le devenir de l’art dans l’espace public intéresse : artistes, urbanistes, internautes, étudiants, chercheurs, artivistes, opérateurs culturels, architectes, élus...

Quand et où ?Chaque vendredi soir, du 25 janvier au 28 mars 2008, à la Sorbonne. Ouverture de l’amphi dès 18 h 30. Début des rencontres-débats à 19 h précises. Entrée : 17 rue de la Sorbonne (place de la Sorbonne), Paris 5e. Métro Cluny-Sorbonne ou Saint- Michel, ou RER Luxembourg.

Attention : le 15 février, la rencontre commencera à 16 h (accueil dès 15 h 30). Et le 29 février, colloque de 9 h à 17 h 30.

Inscriptions ?Entrée libre sur réservation.

Inscriptions en ligne : www.art-espace-public.c.la

Précisions ? Un dossier documentaire à télécharger sur chacune des dix rencontres-débats, sur le site www.art-espace-public.c.la

Par qui ?Ce cycle de dix rencontres-débats est proposé par le Master 2 professionnel Projets Culturels dans l’Espace Public de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en partenariat avec HorsLesMurs, centre national de ressources des arts de la rue et des arts du cirque. Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, dans le cadre du Temps des Arts de la Rue.

Partenaires médias : Paris-art.com et Radio Campus Paris.

Les rencontres seront podcastables sur www.radiocampusparis.org

informations pratiques

et inscriptions :

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