Thesis
Reference
Caractéristiques physico-chimiques et dynamique de transport des formes du fer dans un lac eutrophe
PERRET, Didier
Abstract Pas de résumé disponible.
PERRET, Didier. Caractéristiques physico-chimiques et dynamique de transport des formes du fer dans un lac eutrophe. Thèse de doctorat : Univ. Genève, 1990, no. Sc. 2395
DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:105363
Available at:
http://archive-ouverte.unige.ch/unige:105363
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UNIVERSITE DE GENEVE
Déportement de
ChimieMinêrole,
Anolytique et
APPliquéeFACUTTE DES SCIENCES Professeur Werner Hoerdi Docteur
Jocques
BuffleTHESE
présentée
ô
lo Foculté des Sciencesde
l'Universitéde Genève,
pour
obtenir
legrode de
Docteur ès Sciences,mention chimique por
DidiEr PERRET
de
Lo Sogne(Neuchôtel)
Thèse No 2395
Genève
Atelier
de Reproduction de
lo Sectionde fosique
1 991
;;1i
t
UNIVERSITE DE GENEVE
Déportement de
ChimieMinérole, Anolytique et
Appliquêe
FACUTTE DES SCIENCES Professeur Werner Hoerdi
DocteurJocques
ButfleTHESE
prêsentée
ô
lo Foculté des Sciencesde
l'Universitéde
Genève,pour obtenir le
grode de
Docteur ès sciences,mention chimique por
Didier PERRET
de
Lo Sogne(Neuchôtel)
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Thèse No 2395
Genève
Atelier
de
Reproductionde
lo Sectionde fusique
1991
cr.xÈvr
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I,e faculté dcl scicnccr, sur lc pràvir ...de...ltlessi€urs...ll....HÂERDl.,...prof.esse!r ordi.nnlre...et..J"...8UF..F[E....docteur...ès...sc.tences...(Dépar*ement...de...chinle..nlnérale, analyi.igue..ei..ap.p.Liquée)...cod.lrecteurs..de...thèse.,..A....1I5SlER,...Drofesseur
( INRS--EAU...-...Str:.tqy,....Qué-heç-)...c!-. .Q,.ç.,...1EP-PAR.O-,...doslçu.r...è..1...s.çi.çn.çes-...(lf.e!iona t l{ater Research Inst. Envlronment Canada - C.C.I.tr., Burltngton, Ontario)
autorice l'imprcsrion dc la prércntc thère, sens erprimcr d'opinion rur lcr propositionr qul Y sont énoncéer.
cENEvE, Ic .. .3.. J an v
Ler
1990Lc Doycn:
Plerre EURI Thèrc
REMERCIEMENT
le
tiens ô remercier detout
moncoeur
une personne extroordinoire sonsr/
loquelle lo réolisotion decette
thèsen'ouroit
pu être envisogée. Durontcinq
onnées,j'oi eu
recoursô
elle,et
toujours elleo
surépondre ô
mes questions et résoudre mes problèmes;et
plus encore.lls'ogit de
Altmo nn boliku
ngeribonwortboudotbenzbernordbufflebujordchom
bozchorol loiscreteg nydevitreedderf rôsc hg o illordg rossehoerd i hoff nerho ney mo n nim
bodenjocoletjoh
nson kellerku nzlortigueleppordlin kmortinmoxme yermoreoumÛllerporthosorothypelletierperretperretpizorroromseierrevelli rodo krossig n olru bi nso ntsch isch urtersciori niterciertessiertronch etudrisord u drisordve uth e1ruong u ntenwe berwilliomswuestyotfeezolizumstein,quitrovoille comme
chim isteco ncu bi necontremoÎtredi plômo ntdocte urdoctoro
ntélectronici
enfilsgordepêchehommeôtoutfoirejurélo boro ntmoîtreossistontmoîtreen enseignementméconicienporentprofesseursecrétoirestogioiretechnicien,et dont
ledomicile
estô
Burlingtondû bendorfgenèvekosto nienbo umlousonneporispuidouxqueb eculmzûrich.
SOMMAIRE
lINTRODUCTION....
11
3 6 10
10 10 12
1 1 1 1
.1 SYNOPSIS
.2 BUTS DE CETTE ETUDE
.3 PARTICULES DE FER FORMEES DANS LES LACS .4 LE LAC DE BRET ET SON EVOLUTION CHIMISUE
1.4.1 SITUATION
1 .4.2 CARACTERISTISUES GENERALES 1.4.3 EVOLUTION CHIMIOUE
2.3 METHODOLOGIE ANALYTIQUE 2.3.1 ECHANTILLONNAGE
2.3.2 ANALYSES
2.3. 3 SPECIATION MULTI.T\,ETHODES
ARTEFACTS, ET CONDITIONS OPTIMALES 3.1.1 INTRODUCNON THEORISUE
3.1.1.1 PROBTTMES LIES AUX PROCEDURES DE RLIRAIION
2
INSTRUMENTATION ET METHODOTOGIEANAT]TIQUE . . . I '17
2.1 INSTRUMENTATION 17
23 24
24 25 29
2.2 PRODUITS CHIMIOUES
3
CARACTERISATION DES PARTICUTES DE FERAUTOCHTONES
.31 3.1 FILTRATION DEs PARTICULES DE FER : ETUDEpHystco€HtMtouE.
32 32
u
3. 1 . 1.2 RETENIION PAR ADSOR PTION ET COAGU LANON DE SURFACE 35
il Sommoire
3.1.2 PARilE EXPERIMENTALE : FILTRATIONS EN
CASCADE
393.1.3 RESULTATS ET
DSCUSSION
453.1.3.1 FORMAIISME POUR IA PRESENTAIION DES
RESULTATS
453.1.3.2 RESULTATS DES
RLTRATIONS
473.1.3.3 DTSCUSSTON DES
RESULTATS
s33.l,3.4OBSERVATION DES AGGREGATS PAR MICROSCOPIE
ELECTRONIOUE
563.1.3.5 CONSTITUANTS DES
AGGREGATS
5S3.1.4
CONCLUSTONS
633.2 ADSORPTION DE PHOSPHATES SUR DES COLLOIDES SYNTHETIQUES DE FER ACCUMULES SUR MEMBRANE
3.2.1 SYNTHESE DES COLLOIDES DE FER
3,2.2 PREPARATION DES MEMBRANES DE RLTRATION 3.2.3 FILTRATIONS A DEBIT FIXE
3.2.4 FILTRANONS A DEBITS VARIABLES 3.2.5 DISCUSSION DES RESULTATS 3.2.6 CONCLUSTON
3.3 MICROSCOPIE ELECTRONISUE DES COLLOIDES DE FER FORMES A L'OXYCLINE
3.3.1 INTRODUCTION
3.3.2 METHODOLOGIES CLASSIOUES
3.3.2.1 MODES D'ECHANTLLONNAGE ET DE CONSERVAIION DES PARTCULES DE FER DE TAILLES SUPERIEURES A 40nm
3.3,2.2 MODES DE PREPARATION DES ECHAN]ILLONS 3.3.2. 3 DTSCUSSTON DES MEI|-|ODO LOGI ES CLA.SSIOU ES
3.3.3 PREPARATION DE FILMS DE RESINE HYDROPHILE
3.3.3.1 ECHANNLLONNAGE ET CONSERVANON DES PARTICULES DE FER DE TAILLES INFE- RIEURES A 'lOnm
3.3.3.2 PREPARATON DES ECHAMITTONS: DEVELOPPEMENT DES RLMS DE NANOPLASÏ 3.3.3.3 CAPSULES ET FILMS : DISCUS$ON
3.3.4 CARACTERISATION DES PARTICULES DE FER AUTOCHTONES 3.3.4.1 PARTCULES DE TAILLES SUPERIEURES A .IONM
3,3,4.2 PARIICULES DE TAILLES INFERIEURES A 4ONM
3.3.4.3 DISCUS$ON SUR L'UNUTE DE LA MICROSCONE ELECIRONQUEAÏRANSMIS$ON
EN ANALYSE UMNOLOGIOUE
3.3.5 NATURE DES PARTICULES D'HYDROXYDE DE FER AUTOCHTONES
3.3.5. 1 RECAPITULATF DES RESULTATS
3.3.5.2 EIAT REDOX DU FR PARIICULAIRE ET CONSIDERATONS SUR LA REDUCÏON DES COLLOIDES PAR LE PROTON
3.3.6 DTSCUSSTON
3.3.6.1 MORPHOLOGIE DES PARTCULES DE FER ET ASSOCIATIONS 3.3.6.2TAILLES DES PARTCULES DE FER
3.3.6,3 PROTOTYPES DES PARTICUTES DE FER AUTOCHTONES
4 DYNAMIOUE
DE TRANSPORT DES PARTICUTES DE FERAUÏO-
CHTONES
. . . . . . .109
4.1 DETERMINATTON DES COEFFICIENTS DE DIFFUSION TURBULENTE VERT]CALE DANS LE LAC DE BRET
4.1.1 INTRODUCTION
'1. 1 . 1. 1 CON$DERATIONS SUR tE IRANSPORT DE SOLUTES '[.1 .1.2 FIUX VERTICAUX DE SOLUTES
4.1.2 DETERMINATION DES COEFFICIENTS Iç
4.t.2.1THEOR|E
'[.1 .2.2 PARTIE DGERIMEMATE 4.1.2.3 RESULTAïS
4.1.3 INTERPRETATION DES OBSERVATIONS
4.1.4 IMPLICATIONS POUR LA FORMATION ET LA CIRCUIÂTION DES PARTI-
CUI..ES DE FER
66
oo 67 68 70 71
74 76
76 TT 78 79 79
80
8'l 82 8ô
89
89 s4 97
98
98 99
102
1M.
103 104
110
110 110 11'l 113
113 115 116 119 121
Sommoire ilt
125
125 128
128 130 13i|
1U
134 138 141
1M14
1'16 147
148 149 149
175
176
176
lTt
178 181
181 183 192 194 4.2 VITESSES DE SEDIMENTATION DANS L'HYPOLIMNION DU LAC DE
BRET
4.2.1 INTRODUCTION 4,2,2 TRAPPES A SEDIM ENT
/+.2.2.1 DESSIN DES TRAPPES EI tvtODE D'UIUSAION
'1.2.2.2 RESULTATS 4.2.2.3 DTSCUSSTON
4.2.3 CELLUTT DE SEDIMEMATION MULTI-PORTS
4.2.3.1 DES$N DE LA CELLULE ET UTUSATON SUR LE TERRAIN 4.2.3.2 UTI.$ATION DE LACEILULE EN IABORATOIRE 4.2.3.3 ESNMAIION DE IA STABIUTE DES PARTCULES
4.2.4 APPROCHE uMNoLoGlouE : RE|NTERpRETATION DES pRoRLs DE FER PARÏICULAIRE LORS DE LA DESTRATIFICATION DU LAC
4.2.'1.1 PRINCIPES 4.2.4,2APPI-|CAÎoN 4.2.4.3 DTSCUSSTON
4.2.5 CONCLUSION DES ETUDES DE SEDIMENTATION
4.3 CINETISUES DE REDUCTION DES COLLOIDES DE FER AUTO- CHTONES PAR S({D
4.3.1 BIBLIOGRAPHIE
5 COROTLAIRE
4.3.1.1 REACTONS DE DISSOLUNON DES OXYDES DE
FER
1504.3.1.2 APPIICAflON DE LA VOLTAMMEIRIE A LA MESURE DE Fe(lD. S(-ll). EI
FezSz
1554.3.2 APPROCHE PHYslco-cHlMlSuE: ffuDE DE LA REDUcTtoN DEs HyDRe
XYDES DE FER PAR LES
SULFURES
1584.3.2.1
PR|NC|PES
1584.3.2.2 PRELEVEMENTS ET
MANIPULATIONS
1594.3.2.3CONDTTIONSPO|
ROGRAPH|OUES
16,14.3.3 APPROCHE PHYSICO-CHIMIQUE:
RESULTATS
1634.3.3.1 RESULTATS OBTENUS AVEC LA CELLULE
CONVENTONNELLE
1634.3.3.2 RESULTATS OBTENUS AVEC IA CELLULE
PRESSURISEE
1654.3.3.3 DTSCUSSTON DES
RESUTTATS
1684.3.4 APPROCHE LIMNOLOGISUE: REINTERPRETATION DEs PROFILS DE FER
PARTICULAIRE ET DE
SULFURES
1704.3.4.1
PRTNOPES
1704.3.4.2APPUCAION fll
'1.3.4,3D|SCUS$ON
1724.3.5 CONCLUSION DES ETUDES DE
REDUCTION
1735.1 DISCUSSION GENERALE DES RESULTATS 5.1.1 ABREGEANALYNSUE
5.' .2 ABREGE LIMNOLOGISUE
5.2 MODELE DES COURONNES MOBILES 5.2.1 PREAMBUI.E
RONNES MOBII.ES
5.3 VALIDATION DE CETTE ETUDE
APPENDICE
I
ANATYSESCHIMISUES
5.1.3 CORREIâTIONS SPATIGTEMPORELI.-ES DE LA TEMPERATURE, DE L'OXY- GENE, ET DU FER DANS LA COLONNE D'EAU
5.2.2 PRESENTANON OUAUTATIVE DU MODEI."E
5.2.3 DISCUSSION EIAPPRECIATION QUANTITATIVE DU MODELE DES COIJ.
t-1
APPENDICEII
REFERENCES. . ll-1
1 INTRODUCTION
1.1 SYNOPSIS
| 'impoct de l'homme
sur lo biosphèrecontribue
ô réduire le nombre desl-
espèceset
les fluxd'énergie
etde
motière,ovec,
pourconséquence principole,
lo diminutionde
locopocité
des milieux environnementouxè s'odopter
oux modificotionset
oux pollutions. Les polluontscomprennent
non seulement les substoncesdirectement
nocives(métoux
lourds,com-
posés
orgoniques
toxiques, motièresrodiooctives),
mois oussi celles quiperturbent por trop l'ëtot
stotionnoired'un
milieu (fertilisonts, composês possédont des propriétésocidebose)
(pesson,lg76;
Moss, lgsO).Noturellement, les systèmes oquotiques ont une
certoine copocité
ô régu- ler les effets des composês chimiques ollochtones, moiscette fendonce
n'esf pos illimitée,et
il estimportont de
déterminer en détoils les réoctions biogéophysicochimiquesdu
milieuoquotique
visd-vis des polluonts pour pouvoir estimerl'impoct
de ces derniers (Moss,l9g0;
Repetto, l gg5). pormi les processusde
réponse des systèmes oquotiques, locopocité
desporti-
cules en suspension Ôtropper
lesmétoux
lourds, substonces nutritives,et
composês orgoniques esf certes bien éfoblie. et to
distributionde
ces composésentre
phoses porticuloireet
dissoutejoue
un rôlecertoin
dons2 Chopilre 1
leur régulotion environnementole
(Sqntschi, 1984):
Alorsque le
destin ultime des composésdisous
serol'océon
(Bloeckeret
Peng, 1982; Sqlo- monsel
Fôrstner, 1984), leur odsorption sur des porticules locustrestendro
ô les occumuler dons les sédiments.
Cependont, l'importonce
decet effet
est sujet
ô discusion en
roison des processus de tronsport complexes des porticules;d'outre
port, les grondes ditférences existont entre les échellesde temps
des processusde
tronsport des composés chimiquesfont que
ces processus sont rorement ô l'équilibre, et que les cinétiques de rêoctions jouent un rôle cruciol dons le destin des polluonts (Slumm et Morgon, 1981).Fl
sg
hvZONEOXOU€
EPIUMNIOT{
METAIIMMOT'
ZONEÂNOXOUE FTY"OUMNIOT{
Figurc 1.1 : Scâémofisotron d'un loc eutrophe, thermk1uement et chimk1uement strotffié,
ovæ quelques uns de ses constituonlB chimigues imprlonts, et leurc rêactions principles.
Les locs eutrophes représentent un cos porticulier
de
locomplexité
liêeô lo circulotion des espèces
porticuloires. Eneffet
(Figure 1.1), lorsde
lostrotificotion physique engendrêe por les diffêrences
detempéroture
dons locolonne d'eou duront
lo soisonchoude, l'ougmentotion de lo photo-
synthèse dons l'épilimnion, por
opport
de composés nutritifs, etl'exogéro- tion de lo consommotion d'orygène dons l'hypolimnion, contribuent ô
déséquilibrerlo rêportition des
espècesou
seindu loc et ô créer
une strotificotionchimique porticipont ô
l'eutrophisotion du milieu(Vollenwei-
der, 1968).PFIOTOSYNTHESE
OXYDATION
cq*Hp
co2+H2o
-->
cHP+o2
REDTJCTON DEPOITUANTS
ADSORPT|ON DEPOIUAT.TTS SEDIMENTATON DE IA
TTATERE ORGATIIOT'E
Chopilre 1
Lo strotificotion soisonnière
d'un
loc ô fort déséquilibre entre lo biosynthèseet
lobiodégrodotion conduil ô
des processus soisonniersde
disponibiliso-tion (en
zoneonoxique) et
immobilisotion (en zoneoxique)
des polluonts ossociésoux espèces porticuloires présentont un comportement
redox (por exemple fer, mongonèse) (Sotomons el Fôrslner, 1984). Lo nofure des porticu les ollochton es, les process us d' odsorption des poll uo nts, de coog u- lotion,sédimentotion, et
dissolution des porticules, sontô l'origine de
ces méconismes de disponibilisotion-immobilisotion qui rendent com plexe l' in-terprétotion
du rôle des porticules.1.2 BUTS DE CETTE ETUDE
Ce trovoil s'inscrit dons le
contexte
des nombreuses démorches entreprises pourêlucider
locomplexitê
des cycles biogéophysicochimiques descol-
loi,des et porticules dons les eoux noturelles. ll prend
comme modèle
leloc
padlculea sédrnonfant do l'édllmnlon
3
dfillrbn
lurhJlfiir coaguldon
d!/ddon p.Éddtdon
f;*
rédmqldon dlhdon
tuËulfllo s6ûnonldon
tÉûtcilon
dltahn llJàuldrlc
l!!
oG,
f É
zul
!édmqtlalhn F.Édplldhn
&F€S
Figure 1.2 z Flux chimiqws et phttsklues hypthétiques dons
b
cycle du fer ù l'interfoce oxique<noxQue.4 Chopitre 1
de Bret, petit système locustre eutrophe dont les eoux hypolimnétiques sont onoxiques duront l' êtê.
Nous ovons
procédé ô l'étude physicechimique de lo
notureet du
rôle du fer porticuloireoutochtone,
susceptible d'intervenir dons le contrôledu cycle des métoux lroces et
substonces nutritives,de por
sescopocitês d'odsorption,
soncomportement
redox, et sesfocullés de
tronsport dons locolonne d'eou.
Lo Figure 1.2décrit
les ditfêrents flux potentiels du fer Ôl'interfoce
oxique-onoxique du loc, etde
port etd'outre
de celle-ci (Perretel
a1.,1989). Nous nous sommes efforcésd'une
portde
coroctêriser lefer
porticuloireoutochtone, et d'outre
portde
mettre enêvidence
lesporo-
mètres importonts intervenont dons lo déterminotion
d'une
portie des flux dêcrits donscette
Figure,ofin d'estimer
leurimportonce relotive, et
enconsêquence
leur influence sur lo circulotion des polluonts odsorbés.Nous ovons
égolement développé
les méthodes onolytiques nécessoires oux ëtudes physico-chimiques de terroin reliées oux méconismes limnolo- giques complexesde
lo Figure 1.2.Expérimentolement,
on
soitoujourd'hui que
seules lesméthodes permet- tont de déterminer lo noture et
lesréoctions
physico-chimiques desdi-
verses formes
d'un élêment permettent de dêduire
soncomportement
environnementol (Buffleet
a1.,1988); en effet,ce comportement écologi-
que est êtroitement reliê ô lo réoctivité de l'espèce dons le continuum des complexonts en milieuoquotique
hétérogène. De plus, lesméthodologies
se
doivent d'être
non perturbotrices, impliquontd'étudier
les espèces surle terroin, voire in
situ (Sslomonset
Fôrstner, 1984; Buffleet al.,
1988).Cependont,
les nombreux modèles qui ontété développés
pourélucider
les méconismes
de formotion d'espèces
mocromoléculoires, collo'tdoles,et porticuloires
(Stummet Morgon,
1981; Schneideret Schwyn,
1987),d'interoction
entre porticules (VoldelVold,
1983; O'Melio, 1985, 1987),de
tronsport des porticules (Letmqn, 1979; lmboden et
Schwozenboch,
198$,d'odsorption et de complexqtion de
surfoce des espèces en solutionpor
les phoses solides (Schindler, 1981; Schindler et Slumm, t 987; Wesloll, 1987) et
de
dissolution des espèces porticuloires (Slumm et Funer, 1987; Sloneet
Morgon, 1987)concernent
des étudesde loborotoire
portrop
êloignêes des conditions locustres (fortehêtérogénêité
du milieu,et concentrotions
foibles des espèces présentes). ll est por conséquent nêcessoirede déve-
Chopilre 1
lopper des méthodologies de terroin, plus représentotives des méconismes rencontrés dons les eoux noturelles.
Lo suite
de ce Chopitre
seroconsocrée ô une bibliogrophie
sur les porti- cules de fer formées dons les locs (Section 1.3), oinsiqu'ô
lo descriptiondu loc de
Bretet ô son évolution chimique duront l'étê (Section
1.4); lesbibliogrophies sur les
méthodes
onolytiquesd'étude
des porticules sur le terroinet
leurs locunes seront troitées enintroduction
des Sections corres- pondontes.Le
Chopitre
2décriro
l'instrumentotion utiliséeet
lométhodologie
onolyti-que odoptée
pourcette étude.
Lo coroctêrisotion des porticules
outochtones
de fersero troitée en dêtoils dons le Chopitre 3de
lo monièresuivonte:
Etude du principe physico-chi- mique et mise ou point onolytique des processus de filtrotion pour minimiserles ortefocts (Section 3.1), oinsi
qu'étude
des interoctions entre phosphotes en solution et porticules de fer, et ortefocts liês ô lo mesure des phosphotes dissous (Section 3.2); puis,compte tenu
des problèmes liésô
lo filtrotion,une
nouvelleméthodologie de préporotion
des échontillons, non pertur-botrice,
serodéveloppée
pour lo microscopieélectronique
(Section 3.3);les coroctéristiques morphologiques et lo composition des porticules de fer
outochtones
seront finolement exposées.Le
Chopitre
4 seroconsocrê ô
lodynomique
du tronsport des porticules,de lo foçon
suivonte : Déterminotion descoefficients de
ditfusionturbu-
lenteverticole et
implicotions pour loformotion et
locirculotion
des porti- culesde fer
(Section 4.1), puiscoroctêrisotion de lo sédimentotion
des porticulesde fer outochtones,
selon2 opproches
expérimentolesdiffê
rentes
et une opproche limnologique
(Section 4.2),et évoluotion de
loréduction des porticules outochtones de fer por
les sulfures, selon uneopproche
expérimentoleet
uneopproche
limnologique (Section 4.3).Finolement
(Chopitre
5), les résultotsde cette êtude
seront discutês dons leur ensemble, dons une conclusion reprenont les observotions dechoque
Chopitre,et
lescombinont
pour en foire une synthèse limnologique, dons loquelle un modèle sero proposé pour expliquer lo formotion etl'évolution
des porticulesoutochtones de
fer.5
6 Chopilre 1
1.3 PARTICULES DE FER FORMEES DANS
LES LACS
Lors
de
lo strotificotionthermique d'un loc,
loconcentrotion
enoxygène
dissous est
élevêe
dons les eouxde
surfoce, oùlo production de motière
biologique por photosynthèse prendploce
(êpilimnion oxique; Figure 1.1), olorsque
dons leseoux
profondes, lodécomposition de
lo motièreorgo-
nique
oyont
sêdimentêconduit
ô lo consommotion de l'oxygène,et peut
fovoriser le
développement
de conditions réductrices (hypolimnion onoxi- que). Une situotion extrême opporoît lorsque lo vitessed'opport d'oxygène
por diffusion dons l'hypolimnion est lorgement plus foible
que
lo vitessede
Consommotiond'oxygène; dons ce cos, lo conCentrotion en oxygène
dissous dons l'hypolimnion devient nulle. L'évolution des conditions
rêduc-
trices dons l'hypolimnion peut être soisonnière (locs monomictiques stroti- fiês en
êté,
locs dimictiques strotifiésen été et en
hiver)ou permonente
(locs meromictiques).
Le
comportement
redox du fer est fortement relié oux conditions chimiques rencontrées dons les locs; oinsi, lo forme oxydée et insoluble duferferrique
(Fe(ll)) est plus stoble dons les eoux oxiques, et lo forme réduite et dissoute du ferferreux (Fe(ll)), est plus stoble dons les eoux onoxiques. Dovison (1985)o
modélisé les processusde
tronsportdu fer ô l'interfoce redox dons
locolonne d'eou
ou dons le sédiment : Schémotiquement, le Fe*2 diffusontd'une
stroteonoxique
dons une strote oxique est oxydê en Fe(lll)porticu-
loire, qui, sédimentont vers lo strote onoxique, sero susceptible
d'être réduit
en Fe*2 (Figure 1.3),complétont
oinsilecycle
redox du fer, déjÔdécrit por
Mortimer (1941, 1942r, etCompbell
el Torgersen (1980).Dons les eoux onoxiques, le fer ferreux est présent sous forme d' ion hydrotê,
mois lo sidêrite
(FeCOg;PKsp.10.5,
Emetson, 1976)et lo vivionite
(Feg(PO+)z.ïHZO; PlGp
.35,
Emerson, 1976), oinsi que le sulfure de fer (FeS;pKsp
. 3,
Dovison, 1980)peuvent précipiter, porticulièrement ou
seindu sêdiment (Monning et ol.,
1980;Nembdni et ol.,
1982),bien que
leursprod uits ioniques soient susceptibles de déposser lo solu bilitê de ces phoses (Dqvison, 1989).
Chopilre 1
L'oxydotion du
fer ferreuxpor l'oxygène
estrégie por une cinétique de premier ordre pour
Fe(ll)et 02, et de second ordre pour
OH- (Sunget Morgon,
1980);ô
25oC, I = 2mM,et
pH =$8, lo constonte de
vitessede l'orydotion
estproche de
6.1g+17y€.rin-1 (Dovison et Seed, 1983; Milleroet
oL, 1987),et n'est pos offectêe por
lesconcentrotions
locustresde
motières orgoniques, mêtoux troces,et
phôsphotes. Dons des conditions locustres, le tempsde
demi--viedu
Fe*2 eneou
soturéepor l'orygène
est compris entre unedemi+ninute
(20"C, | = 1mM, pH = 8)et
1 mois (10oC, | =1OmM, pH = 6) (Dovison, 1989); lo
cinétique d'orydotion
peut êtreoccélê rée por
les processusmicrobiologiques dons
leseoux ocides (pH
= 5.€;McKnighl
et
o1.,1988).EAU OXIQUE PIC DE Fe(ll)
PARTICUI.AIRE
diffusion
de Fe(lll) orydation du Fe(ll) en Fe(lll)
7
diffusion
de Fe(lll) sédlmentation diftusion de Fe(ll)
production de Fe(ll) par réduction de Fe(lll)
diftusion de Fe(ll)
PIC DE Fe(l) Drssorrs
EAU AI.IOXIQUE
tigure 1.3:ModèledeDovisonfi9S$ducycleduferdl'interfaceoxique<nortque;l'ollure des pics
de
fer porliculoireet de
fer drssous dêpend principolement des yifesses d'orydotion, de réduction,de
sédimentotion,el
de diffusion, oinsi que de l'ëtendue spotiole de l' inteûoce.Controirement oux porticules de fer
d'origine ollochtone (ftydr)oxydes de
fer cristollins et orgiles, dont
l'opport
provient principolement des rivièreset
morginolement de l'otmosphère; Dovison et d1.,1980; Solomons el Fôrstner, 1984), le fer ferrique porticuloired'origine outochtone rencontré
dons les locs estomorphe
(Tippinget
a1.,1982),ce
qui le rend porconséquent
plusI
Chopitre 1focilement'réductible
dons l'hypolimnion onoxique que les espèces cristol- lines du Fe(llD.Lo
chorge de
surfoce des hydrorydesde
fer,globolement nêgotive,
estcontrôlêe
por l'odsorption des ocides humiques Oipping, 1981;Iipping ef
oL, 1981;
Iipping
etWoof, 1983), ce phénomène oyont pour etfet de rolentir lesprocesus de coogulotion
des porticulesde
feroutochtones;
le tempsde
résidencede cette espèce ovont
so sêdimentotion est estiméô
une dizoine de jours (Dovisonel
o1.,1980; Loxen el Chondler, 1983).Les études
por
microscopieélectronique
montrentque
les porticulesde
fer outochtones sont présentes dons lo colonne
d'eou
sous formed'entités
individuelles (toilles comprises entre 5nmet
3pm; morphologiesgénérole ment
sphériques, éllipso'rdoles,et
cylindriques), sousforme d'oggrégots
(toilles comprises
entre
0.1et
1Opm),et,
dons unemoindre
mesure, osso- ciéesô
des orgileset
débris biologiques (Schwerlmonnet
Fischer, 1973;Iipping et ol.,
1981, 1982;lqxen el Chondler,
1983;Hillon e] ol.,
1985;Leppord
el
a1.,1988; De Vilreel
o1.,1988).Les
porticules de fer outochtones
prêsentesdons lo colonne d'eou contiennent
des quontités élevéesde
motières orgoniques,porticulière- ment
desocides
humiques (Tîppingef
ol., 1981; Sholkovifzet Coplond,
1982q, 1982b), oinsique du colcium et du phosphore
(sousforme de
phosphotes), en quontilês importontes (De Vitre
el
a1.,1988; Leppordet
ol., 1988); ces porticules peuvent contenirjusqu'ô
50%de
fer ferreux (De Vilreet
o1.,1988).De por leurs toilles
et
densités inférieures oux orgiles, les hydroxydesde fer
omorphes sontgênérolement
présentsen
quontitês foiblesdons
lesmo-
tières sédimentont, mois ils peuvent contribuer pour une port non
négligeo- ble ô l'éliminotion des
espèces nutritives(Giovqnoli el
al., 1980)et
desmétoux troces
(Sigg, 1987;Sigg el al.,
1987) présentsdons lo colonne d'eou.
Lorsque les eoux sont oxiques, le fer porticuloire est
générolement détectê
ô lo surfoce du sédiment (Hilton et a1.,1986; Belzile eJ a1.,1989); so
réduction
dons le sêdiment onoxique est porfoisempêchêe por
loformotion d'une
couche protectrice ô
so surfoce (Dovisonet
Dickson, 1984), mois le Fe*2 esthobituellement
présentdons l'eou
interstitielle,et,
s'il diffusedons
loChopitre 1
I
colonne d'eou,
ilpeut être ropidement oxydé et
rêimmobilisé sur le sédi-ment
(Dsvison et o1.,1982o).Dons les locs
strotifiés,les porticules de fer outochtones
sujettesô
losédimentotion
sont tronsportées vers lescouches d'eou
profondes onoxi- ques.et peuvent y être
réduitesen
Fe*2,ou
sedéposer ô lo
surfoce du sédiment, où elles seront réduitesd'outont
plusfocilement que
l'onoxie y est bienêtoblie
(Dovison, 1989),permettont
ou Fe*2 produit de diffuservers les strotesd'eou
supérieures.En
début d'étê,
lorsque lo strotificotion duloc
est soisonnière, lo réductiondu
Fe(lll) porticuloire dons l'hypolimniononoxique
nepermet
pos toujoursde détecter
Fe*2en
sotution,cor celui-ci peut être ropidement
réoxydépor
lesnilrotes encore
prêsents(Heoney et ol.,
1986)ou
les oxydesde mongonèse sédimentont depuis l'interfoce oxique/onoxique
(De Mtre, 1986);cependont,
lorsquelo
zoneonoxique ougmente duront lo
soison estivole,lo concentrotion de
Fe*2dons
teseoux profondes peut
croîtreropidement,
olors que celle de fer porticuloire diminue. Lorsque lescondi- tions rêductrices ont
suffisommentévolué, il est
possiblede mettre
enévidence dons l'hypolimnion lo présence de
FeSporticuloire
omorphe,formë por lo réduction des
hydroxydesde fer réoctifs en présence de
sulfures (Dqvison
et
Heqney,1978;Z;a\i,1983; DeMire,
1986). Le sulfurede fer peut égolement former une couche protectrice ô lo surfoce
des hydrorydesde
feroutochtones,
lesprotégeont de
loréduction
(Moyeref
o1.,1982; De Vitre
el
ol., t 988). Une espèce lobile de sulfure de fer collo'rdolest égolement dêtectoble por polorogrophie
(Dovison, 1977; De Vitre, 1986; Dqvison eî a1.,1988). Enoutomne,
lorsde
lodéstrotificotion du
loc,le
Fe*2peut être ropidement oxydé, et lo concentrotion en
Fe(ltl)outo- chtone ougmente temporoirement, ovont que cette espèce ne
sédF.mente et
ne soit diluêe dons locolonne d'eou
(Dqvison eJ a1.,1980).Les flux
de sêdimentotion des
porticulesde fer outochtones
donslo co-
lonned'eou,
etde
libêrotionde
Fe*2 du sédiment vers locolonne d'eou,
ont
des voleurshobituellement
semblobles,et
inférieuresô
3Oprg/cm2.jour (Dqvisonet
o1.,1980, 1982o;CooK
1984; Siggef
o1.,1987).10 Chopilre I
1 .4 LE LAC DE BRET ET SON EVOLUTION CHIMIQUE
'...quond s'y reflëte sl frdèlementlocourb lw rmo nie uæ des collrnes
piquelêes de jeunes orbræ,,' (Mullcr,198â.
1.4.1 SITUATION
Le
loc de
Bret, servontde
rêservoird'eou potoble ô
lo villede
Lousonne distontede quelque
10km, est situê sur locommune de
Puidoux(conton
de Voud), dons un sillon creusé dons lo molosse, oux extrémitésduquelon lrouve
desdépôts
glocioiresformont borroge; cette
moroinetrouve
son origine donsl'oncien
glocier du Rhône. Le loc,è
uneoltitude
de 672m, estflonquê
dons une dépressionentre
loTourdeGoune
(927m)et le
Mont- Pêlerin (1080m).Dès 1875, les eoux
du
Grenet sont ortificiellement introduitesô l'extrémité
septentrionole du loc por une conduite souterroine, et en 1922,destrovoux
supplémentoirespermettent de
releverle
niveoudu loc de 5m
environ,ovec
pouretfet
le submergement des rives morécogeuses.L'eou du loc de
Bret estprélevée ô
son extrémité méridionole dès 1876,ô
environ 5m oudessus du fond, et, dès 1 928, une stotion de filtrotion proche est instollêe, qui permetencore
oujourd'huil'ommenée
des eoux troitêesô
Lqusonne.L'historique
dêtoillê du loc de
Breto été donnê por Zoli
(1983),et
ontrouvero des
informotions supplêmentoireschez Muller
(1982), DeMtte
(1986), et Zumstein (1989).1
.4.2 CARACTERISTISU ES GENERALES
Lo Toble I .1 rêsume les coroctéristiques principoles du loc de Bret, présenté en Figure 1.4, et de son bossin versont. Les données bothymétriques du
loc
sont présentées dons lo Toble 1.2.
Chopitre 1 11
Toble 1.1 : Données morpholqkques et hydrologfuques du loc de Brel et du bossin versont,
longmurmaimum hrgeurmaximum Ëobndeurmaximum surlace maximum vdumemaximum
1600 m 380 m 20m
5.105 m2 4.565.100 m3
altitde
bassin ve6ânt du lac bassin r/srsant du Grenet géci pitations annuelles tsmps de r6sidenc€ moysn
672m
2.100 m2 2.13.1O7 m2
1.2mlon
L'êtot eutrophe ovoncé du loc
estcousê principolement por
les opportsde
phosphoreprovenont
des engrois ogricoles, utilisês donstout
le bossin versontdu loc
etdu
Grenet; pourcette
roison,l'interdiction
fédérole, dès1 986, d'utilisotion des phosphotes dons les détergents,
n'o
eu qu'unimpoct minime
surl'étot d'eutrophisotion du loc. ll o
oussiétê ovoncé que
lefocteur limitont lo productivitê seroit lo rodiotion
soloireou
les nitrotes (Duperluiset
dl., 1980). Leloc n'est que morginolement touchê por
lespollutions
en métoux
lourdset
composés orgoniques toxiques,ce qui
enfoit
un lieuprivilfuiê
pour les études limnologiques.a
(a) Grenet
(b) station de traitement des eaux (c) radeau
b
Figure
1.1:
Contourc bothymétrlques du loc de Bret orrivéeet
sorlie d'eou,et
point d'êchontillonnoge Wur cette étude: les courbes sont espocées de 2m.12 Chopilre 1
Le
loc
n'estqu'occosionnellement dimictique, et
so strotificotion thermi-que
estivolegénère
un hypolimnion onoxique, tondisque
l'épilimnion estcontinuellement mélongé
sousI'oction
des ventscirculont ropidement
donsl'oxe
nord-sud sur lo longueur du loc, etougmentont
loturbiditê
des eoux por remise en suspension des sédiments dons lo portie septentrionole, peu profonde.Toble 1 .2 ; Surfoce Sz et volume Vaz des strotes d'eou du loc de Bret oux profondeurs
z
lessurfoces onl étê colculées en supposont que le loc est formê d'un empilement de cônes tronqués.
1
.4.3 EVOLUTION CHIMISUE
Dons les
poges qui
suivent sontdonnês
les profilstypiques en
oxygène, lempêroture, et pH, fer et phosphotes, oinsi que colcium et olcolinitê, pourles soisons 1986 ,ô 1988.
profondeurz lml
surfqce Sz .103 lmzl
volupe laz
.10r lmrl
volume cumulolif
>vÀz.t03 [m3l
0
1
2 3 4 5 6 7
I I
10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
s00 480
461 419 378 308 262 234 216 198 192 178 172 158 152 139 126
111 84 54 5
490 470 MO 398 342 285 248 225 207 19s 185 175 165 155 145 132 118
97 68 25
490 960 1400 1798 2140 2425 2673 2898
31 05 3300 3485 3660 3825 3980 4125 4257 4375 M72 4560 4565
Chopilre 1
15
13
pH température ["Cl orygène pMl
125
+ + +
wnpérare
oxygÈno pH
08{7S
nw
07€{8
Figuro 1.5: Evolu'lion des profils en orygëne disoug température, et pH duront las éÎés 1986. 1987. 1988.
Fer [pM]
7 0 0
7.5 1æ
85
gl
â
I,100 7.5
1æ
I
12.5
âxt
8.5
gn
â
I,m
7.5 1(n
I
12.5
2qt
â
I4{n 85
m
0 2m 0
5 10
15
=û
Elào Eroo
o-9rs
n
5 10
15
n
0 I 18 27 36 45 9 18 2t 38 .l5 9 18 n S 45
0 5 10
15
æ
n E ls
€roc
e
ot5È
n
18{6{6
+ hbtalnqrfilùd + fo.Hrlfilbé
(EO7S z-ttrÆ
l8$gt 13Æit{t 31{0{t
\
zffi
1247.8 0/æ885 10
Frgurc 1.8 : Evolutbn des profrls en fet totol non filtré, eî fer totol fiffré duront les étés 1986, 1987,1988.
14 Chopilre 1
0 3
0 I 0
Phosphates [gM]
0 369 I I 12
2 3 3 1
r&06€6
.Èceldum + bicarùoard8
647{6 27{8{6
2W
1247{,l træ885
0
E
=5fo Eroo Etuo- 0
5
10
15
n
Figure 1.7 : Evolulion des profils en orthephosphotes non filtrës, et orthophosphotes tiltrés duront les étés 1986, 1987, 1988.
Calcium, alcalinité [mM]
3 0
0 I
0
E Jo
tt
coo À
5
10
15
0
5
15 10
æ
--e- of(X non fnréo
+ oFPo4filtés
18{6{6 08{7€ô t 27{8{6
\ I
ô A\!\\b
T
\
Ab{E
18{È87 13{7{/ 31{847
0749€8
zffi
æ{8€8\ \
A{
Frgure 1 .8 z Evolutbrn des protils en colcium et olcolinilé duront les é1& 1 986 et 191il8.
Chopitre I 15
Le niveou du loc est
sujetô de
fortesvoriolions, cousées por le débit
soisonnier
vorioble
des eouxdu
Grenetet
les prélèvements effectuêspor
lo stotion detroitement
des eoux. Cesvoriotionsde
niveou expliquentque
les profils nedébutent
pos toujoursô lo cote moximole de lq
surfoce duloc,
dêfiniecomme
z.
0m.2 INSTRUMENTATION ET
METHODOLOGIE ANALYTIQUE
I
esméthodologies dêveloppêes
pour lo microscopieélectronique
et loL
filtrotion, oinsique locinétique
de réduction et lo sédimentotion, seront discutées en détoils dons les Chopitres correspondonts.2.1 INSTRUMENTATION
SPECTROPHOTOM
ETRI EATOM IQU
ELes onolyses
por
obsorptionolomique ovec flomme oirccétylène et por
émission de flomme ont étê effectuées ou moyen
d'un spectrophotomètre
Pye Unicom SPl900, oud'un spectrophotomètre
Pye Unicom SPg.Pour les dosoges
de concentrotions
infêrieuresô
0.4pM,l'obsorption oto-
mique sonsflomme o
ê1ê utilisée,ovec
les modules Perkin Elmer suivonts : Spectrophotomètreovec
four grophite 2280 munid'une
lompe decorrec-
tion du bruit de fond ou deutérium, échontillonneur outomotique
A$118 Chopilre 2
(injections
de
20plde
solutiondons le four grophite), et progrommeur
HGA-500.
Des lompes ô
cothode
creuseCothodeon et
Pye Unicomont été
utiliséessur les spectrophotomètres.
SPECTROPHOTOM
ETRI EMOLECU
LAI REEn loborotoire, les spectropholomètres UV-visible Vorion 634 et Pye Unicom
SP8-1 00 ont été utilisés. Certoines onolyses de routine en loborotoire
portont
surde
longues sériesd'échontillons ont
porfoisété effectuées
sur une choîne Technicon Autoonolyzer llcomposée d'un échontillonneur outo-
motique,d'une pompe
péristoltique ô voies multiples,d'un colorimètre ô
filtres interchongeobles, et
d'un
enregistreur.Sur le terroin, les spectrophotomètres Vorion 634 (olimenté por un
généro-
teurportoble
Hondo220Yolternoti0 et
Merck LMC-Spectroquont I(fonc- tionnont
sur 12V),ont êté
utilisés. Pour certoinesopplicotions
quolitotives ou semi'quontitotives, un colorimèÎre Hosh DR-EV2(fonctionnont
sur 6V)o égolement été
employë sur le terroin.MESURE DU CARBONE ORGANISUE
Un onolyseur Beckmon
Model
915 TOCo étê
utilisé pour les dosogesde corbone orgonique totol et
dissous; ilêtoit
munid'une colonne d'oxyde
decobolt
surcêromique permettont
l'oxydotion ducorbone orgonique ô
950"C; le COz produitétoit
tronsportépor
un fluxd'oxygène ô
200m1/min vers undétecteur
lR Horibo PIR 2000connecté ô
un enregistreur Metrohm Lobogroph E478. Les échontillonsde
50plétoient
injectésovec
une serin-gue
Homilton CR70&50.pH-MEïRlE
Les mesures
de
pHont
ê1éeffectuées en loborotoire ovec un
pH+nètre digitol Metrohm E603, et sur le terroinovec
un pH+nètre Metrohmportoble
E604
fonctionnont
sur 9V. Une buretteoutomotique
Metrohm Dosimot E535connectée ô
un titroteurô
pointde
consigne Metrohm Titrotor E526o été employée
pour les dosoges routiniersde
l'olcolinitê.Les électrodes
de
verrecombinées Metrohm
EAl21 (mesuresen Ioboro-
toire), 8{162/2(mesures sur le terroin), et lngold 40S503 (montée dons uneChopitre 2 19
sonde pour eoux profondes lngold
503pour
les mesures ,n sifu)étoient connectées
oux différents pH+nètres.MESURES DE L'OXYGENE
ETDE LA TEMPERATURE
L'o4ygène dissous
et
lotempéroture ont étê
déterminésin
situou
moyend'une sonde polorogrophique-thermistonce Orbisphere
21121/3713, connectêe ô
une unitéoutonome de
mesure Orbisphere 2607.VOLTAMMETRE
1 6
2
Figure 2.1 : Cellulevoltommêtique en plexiglos; (D ëlectrdede référence, Q) êlectrode de trovoil,
(il
électrode ouxilioira, (4) septum,($
entréa de solutionet
mointien do topression, (6) purge, O) ogitateur.
Les mesures voltommétriques en loborotoire et sur le terroin
ont
étêeffec-
tuéesovec
les systèmes impulsionnels suivonts :r
EG&G PrincetonApplied
Reseorch 384, reliêô
unetoble tro- çonte
Houston lnstrument Hiplot.t
Tocussel PRGS, reliéô
un contrôleur de tension Aries 2000 etô
une
loble troçonte
Hewlett Pockord HP70158.5
E
o
C)20 Chopilre 2
r Metrohm
E506 reliéô un stond
E554supportont une
celluleconventionnelle
en verre Metrohm EA875,et permettont de
trovoiller
ovec
uneélectrode
ôgoutte
de mercuretombonte.
Une cellule voltommêtrique en
plexigloso été développée dons
nos loborotoires (Figure 2.1) dons le but de permettre des mesures enobsence d'otmosphère
gozeuseoudesus de lo
solution. Locellule pouvoit être
pressurisée
jusqu'ô 2otm
pour éviter lo dêcompression des goz dissouset
lo formotion
de
bulles.Le système
d'électrodes étoit
le suivont: Electrodede
rêfêrence Metrohm 8A441/5 Ag/AgCl/KClsot/KNOg 0.1M,électrode de trovoil ô goutte de
mercure stotionnoire
ovec
microdoseur Metrohm EA290/1 (pour lo cellule en plexiglos),êlectrode
de trovoil ôgoutte
de mercuretombonte
(pour lo cellule en verre), etélectrode
ouxilioire en filde
plotine; dons le cosde
lo celluleen
plexiglos, lesélectrodes étoient
vissées surle couvercle de
locellule.
Pour le système PAR 384,l'électrode de rêférence étoit
reliéeô
l'unité impulsionnelle por l'intermédioired'un électromètre fobriqué
dons nos lqborotoires.Lors des ëtudes sur le terroin, un génêroteur portoble Hondo220V
olternotif
perm etto it d' olim e nter les u n ités voltom m étriq u es.
M
ICROSCOPIE ELECTRON ISUE
Lo microscopie électronique è lronsmission d'échontillons synthètisés o
êté effectuêe
sur diffêrents instruments : Philips EM-301, Zeiss EM-902et
Hitochi H600ou
Polytechnicumde
Zûrich, oinsique
Zeiss EM-109ô
l'Universitéde
Genève,et
Philips EM-300ô
l'Universitêde
McMostec Homilton,Conodo.
Les
études por microscopie électronique ô
tronsmissionovec
onolyseélémentoire por fluorescence oux royons X
ô
dispersiond'énergie ont été effectuées è
l'Universitêde
McMoster, Homilton,Conodo,
surun micro- scope lsl
DS-130ô deux étoges, équipê d'un module ô boloyoge et
tronsmission
connectê ô
une sonde pPGT/System 4.Lors de lo préporotion
directe
de films d'échontillons (voir lo SecTion 3.3.3),une microcentrifugeuse
(Figure 2.2) construitedons
nos loborqtoires,et
fonctionnont
sur 12Vô
vitessevorioble
(moximum 7000t/min,force centri-
fugeéquivolente ô
2009)êtoit
employée.Chopitre 2 21
7cm marche/arrêt
12V
Figurc 2.2 z Mbræentrtfugeuse hoizontole pour lo préprotion de films de Nonoptost; (1)
pbteou prtedchontillong (2) onneou omovible anti-projections.
FILTRATION
Différentes unités de filtrotion ont
étê
employées, selon letype
de séporo- tion choisi :I
Pour les filtrotions effectuées ofin de distingueropérotionnelle- mententre
espèces dissoutes et porticuloires, des blocsfiltrontsen
plexiglos,fobriquês dons
nos loborotoires,et occueillont
des membrones dediomètre
90mm, ontétê
utilisës; ces blocsétoient directement conneclés
ô lo sortied'une pompe
péris-toltique de prêlèvement, ofin de filtrer les échontillons
encontinu immédiotement
oprès leurprélèvement,
sonsconto-
minotion porl'orygène de
l'oir.r
Pour lesêtudes
systémofiquesdu comportement des
porti- culesde fer
lorsde
filtrotions,une cellule de volume
moyen (Figure 2.3), et 3 cellules de foible volume (Figure 2.4), conçues2