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EMBRAPA - CIRAD-IRHO. Mission Défense des cultures au Brésil. Le Palmier à huile. Janvier et Février 1990

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(1)

Département du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD)

11, Square Pétrarque 75116 Paris- Tél.: (1)45 53

60

25

-

Télex 630491 IRHO PARIS

EMBRAPA

CIRAD / IRHO

MISSION DEFENSE DES CULTURES

AU BRESIL

Le Palmier à huile

-Janvier et Février 1990

(2)

MISSION DEFENSE DES CULTURES

AU BRESIL

Le Palmier à hui le

-Janvier et Février 1 9 9 0

(3)

PREAMBULE • . . •

1

INTRODUCTION .

2

RESUME . . • . • • •

3

I

I I

I I I

LA FUSARIOSE • • . • . . . • • . . .

5

I . l

S ituation actue lle .

5

I . 2 - Recommandation s .

. . . .

6

LA POURRITURE DE LA FLECHE OU AMARELICIMENTO FATAL . • .

II . 1

II . 2

I I . 3

Situation généra le .

- Travaux en phytopathologie .

I I . 2. 1

I so lement

I I . 2. 2

I noculations

Conc lusion . . . • . • • • . . . • • • • . . • .

7

7

8

1 0

I I . 4 - Amarelicimento Fata l à Emade • . . • • • . . . • . . . • • . • . 11

- L ' ANNEAU ROUGE • • • • •

I I I . 1

Généralités .

- S ituation dans les différentes plantations .

II I . 2

I I I . 2. 1

I I I . 2. 2

I I I . 2. 3

A DENPASA

Plantations coopératives

AGROPALMA

I I I . 3 - Recomma ndations . . . .

I I I . 3 . 1

Recensement mensuel des cas d ' Anneau

I II . 3 . 2

I I I . 3 . 3

I II . 3 . 4

rouge

Elimination des arbres malades

P iégeage des Rhynchophores

Détection des nématodes

1 2

1 2

1 2

1 4

(4)

IV . l

A Rio Urubu .

1 9

IV . 2

A AGROPALMA • • • . •

20

IV . 3

P lantation CRAI . . . 2 0

CONCLUSION GENERALE ET RESUME . . . • • • • • • • . . . • • • • • • • • • . • • • • • • • • 22

BIBLIOGRAPHI E . . • • . . • • • . • • . • . . • • • • • • • • . . . • • • . . • . • • . . • . • . • • • • • . • • 2 2

ANNEXES

ANNEXE I

ANNEXE II

ANNEXE III

Communication présentée au Congrès du NIFOR,

21 -25 Novembre 1 9 8 9

Pratique agrico l e n

°

26 3

(5)

PREAMBULE

MISSION DEFENSE DES CULTURES

AU BRESIL

Les problèmes sanita ires

sur Pa lmier à hui l e

Janvier et Février 1 9 9 0

-J. L . RENARD

Cette mission a été réa l i sée dans l e cadre de l ' accord

général de coopération entre l e CIRAD et l ' EMBRAPA par

Monsieur J. L . RENARD , Directeur de l a Division Phytopathol ogie

de l ' IRHO . El l e couvre l ' ensemb l e des probl èmes phytopatholo­

g iques existant sur le palmier et le cocotier .

En raison d ' impératifs indépendants de notre vol onté ,

cette mission , initia l ement programmée pour l e troisième

trimestre 1 989 , n ' a pu être réa l i sée qu ' au début de l ' année

1 9 9 0 se lon le programme suivant :

- Palmier : Manaus - Rio Urubu : 23 - 25 Janvier 1 9 9 0

- Cocotier ( maladie fol iaire , Hartrot ) : Bel em/Socôco : 26 / 01

au 6 / 0 2/ 9 0

- Pa lmier : DENPASA - Coop . Japonaise - AGROPALMA/ CRAI : 7-11

Février 1 9 9 0

- Cocotier : Paraiba / Sergipe - CNPCo : 1 2- 22 Février 1 9 9 0

* * *

Le

présent

rapport ne traite que des

sanitaires du Palmier à hui l e .

* * *

problèmes

Nous adressons nos vifs remerciements aux chercheurs de

l ' EMBRAPA

ainsi qu ' aux Directions des P lantations pour

l ' accuei l qu ' i l s nous ont réservé au cours de nos déplace­

ments , et pour l es informations qu ' il s ont bien voulu nous

communiquer et qui sont mentionnées dans ce rapport .

(6)

INTRODUCTION

La Pourr iture de f l èche et du coeur , ou Amare l ic imento

Fata l , est de loin la ma l adie la plus importante du pal mier à

hui l e au Brés i l . Ce probl ème est surtout étudié sous l ' aspect

entomol ogique en raison de l ' hypothèse formu l ée i l y a

quel ques années sur l ' origine vira l e , au sens large du terme ,

de l a ma l adie , et par conséquent sur l ' existence d ' un insecte

vecteur . Un vol et " études virologiques '' a été entrepri s et

l ' aspect phytopatho logique n ' a pas été total ement abandonné ;

des recherches sont conduites sur l ' étude de la microfl ore

associée à l a pourriture .

La Fusariose , apparue depuis 1 982 à DENPASA , continue de

progresser . Cette mal adie ne fait l ' objet d ' aucune recherche

particul ière , seul

le

recensement des cas est ma intenu à

DENPASA . La ma l adie n ' est connue pour l e moment qu ' à DENPASA .

L ' Anneau rouge constitue l e second probl ème phytosani­

tai re grave . Il existe sur toutes les pl antations à des

niveaux divers . I l est nécessaire de rester vig i lant et de

mettre en place ou de maintenir un dispositif de l utte basé

sur l ' éradication des arbres ma lades et sur le piégeage des

Rhynchophores , principa l vecteur du nématode .

D ' autres symptômes peuvent apparaître sporadiquament en

plantation , à savoir l a Pourriture sèche du coeur ( surtout en

pépinière ou au j eune âge en plantation ) ou une mal adie

ressemb lant aux taches annulaires , et des anoma l ie s d ' origine

inconnue , mais ces symptômes ne constituent jama i s des

problèmes graves .

(7)

RESUME

La Pourriture de f l èche ou Amare l icimento Fata l ( AF )

constitue potentiel l ement l e probl ème sanitai re maj eur au

Brés i l , même s i actuel lement on ne connaît que 3 plantations

atteintes ( pa r ordre d ' importance : DENPASA , EMADE et CODEPA ) .

C ' est pourquoi i l paraît indispensable de maintenir , voire de

renforcer , les recherches dans ce domaine :

- recherche d ' un agent vecteur éventuel

- recherche en virologie ( agent étiol ogique et tentatives

de transmission autre que par insecte ) .

Les recherches en phytopathol ogie ( myco l og ie et bacté­

riologie ) semblent margina les . E l les ont été infructueuses

dans d ' autres pays et e l les ne donnent pas plus d ' espo i r au

Brési l . I l nous semble donc , qu ' une fois effectuées l es

analyses

du premier semestre 1 9 9 0 et les inoculations

réa l i sées avec les souches iso l ées , il ne soit pas indispen­

sab l e de poursuivre des recherches dans ce domaine , sinon

continuer d ' observer les palmiers inoculés jusque fin 1 991 .

Les autres pro lbèmes , pour l ' heure , re l èvent essentiel ­

l ement de travaux de routine : Pourriture sèche du coeur,

mal adies fol iaires , Fusariose , Marchitez , Anneau rouge .

La surveil l ance sanitaire , les méthodes prophylactiques

et l ' éradication des arbres ma lades sont les mesures de

base à appl iquer sur toutes les plantatons . Le suivi de

toutes ces méthodes et la col l ecte d ' informations devraient

être conf iés au phytopatho logiste de l ' EMBRAPA et constituer

la phase prél iminaire à l ' él aboration d ' un programme de

recherche sur le probl ème le plus important . Dans ce domaine ,

la Fusariose devrait être en première place ( l iaison Fusario­

se - matériel végétal / Fusariose et facteurs du mi l ieu /

test sur l e matériel produit à Rio U rubu , etc . ) .

Une mention particul ière doit être faite pour l ' Anneau

rouge . Cette maladie est potentiel l ement importante et de

nombreux points restent dans l ' ombre :

- rôl e exact des Rhynchophores ( importance des insectes

rée l l ement vecteurs )

- mode de pénétration des Rhadinaphe lencus cocophilus dans le

palmier et modal ité du développement des nématodes dans le

stipe ( du haut vers le bas ou du bas ver s le haut ? )

(8)

- transmi s sion par l e sol

- identité exacte des nématodes

- piégeage

des Rhynchophores ( loca l isation des

pièges ,

intérêt du piégeage )

- éradication des a rbres malades .

I l nous semb l e nécessaire que l e némato l og iste , basé à

Manaus , pui sse examiner ce vaste suj et sur l es plantations de

la région de Bel em :

- Mise en p l ace d ' un dispositif expérimental basé sur l es

points c ités plus haut .

-

Détachement

d ' un technicien sur ces plantations pour

assurer l a mise en p lace et l e suivi des expériences .

- Suivi du progarrune

(9)

A Gu i a podre , ou Amare l ec i mento Fatal (AF ) consti tu i um probl ema f i to­

ssan i tar i o potenc i al de importânc i a no Bras i l , embora s6 se conheça três p l an­

t açôes afetadas , que s âo , por ordem de i mportânc i a : DENPASA, EMADE e CODEPA.

E i s porque parece i nd i spens avel se manter , e até reforçar , as pesqu i s as neste

âmb i to

- procura de um eventual agente vetor ;

- pesqu i sa em v i rol ogi a ( agente eti ol 6g i co e tentati vas de transmi ssâo

que nâo sej am por i nseto ) .

As pesqu i s as na area da f i topato l og i a (mi col og i a e bacter i o l og i a ) pa­

recem marg i nai s . Foram i nfrut iferas em outras paises , e n âo parecem dar mai s

esperanças no Bras i l . Parece-nos portanto que depo i s de se ter fe i to as ana­

l i ses do prime i ro semestre de 1 990 e as i nocu l açôes fei tas corn esti rpes i so­

l adas , n âo sej a i nd i spens avel prossegu i r as pesqu i sas neste âmb i t o , mas apenas

se prossegu i r as observaçôes de dendezei ros i nocu l ados até f i ns de 1 991 .

Os outras probl emas no momento necess i tam somente trabal hos de rat i n a

estes probl emas sâo a Podr i dâo Seca do Ol ho , a s doenças das fo l has , a Fusa­

r i os e , a March i tez , o Ane l Verme l ho .

A f i scal i zaçâo sani tari a , os métodos prof i l acti cos e a e l imi naçâo das

arvores doentes s âo as med i das de base a serem apl i cadas em todas as pl anta­

çôes . 0 acompanhamento de todos estes métodos e a obtençâo de i nformaçôes de­

veri am ser encomendados ao f i topatol og i sta da EMBRAPA, const i tu i ndo a fase

pre l i m i nar à preparaçâo de um programa de pesqu i sa sobre o probl ema mai s i m­

portante . Neste aspecta , a Fusar i ose deveri a ocupar o pr ime i ro l ug ar ( rel a­

çâo da Fusari ose corn o mater i a l vegetal / d a Fusar i ose corn os fatores l i g ados

ao me i o amb i ente / teste sobre o materi a l produ z i do em R i o Urubu , etc . . . ) .

Deve-se sal i entar part i cu l armente o Ane l Verme l ho . Essa doença é mu i to

i mportante do ponto de v i sta potenci a l , e mu i tos aspectas n âo foram esc l arec i ­

dos :

- papel exacto dos Ri nc6foros ( importânci a dos i nsetos realmente vetores ) ;

modo de penetraçâo dos Rhad i naphel enchus cocoph i l us no dendeze i ro , e modal i

-dade do desenvo l v i mento dos nemat6 i des no esti pe (de c i ma para bai xo , ou de

bai xo para c ima ? ) ;

transmi s s âo pel o sol o

i denti dade exacta dos nemat6 i des

- captura corn armadi l has dos Ri nc6foros ( l ocal i zaçâo das armadi l has , i nteresse

da c aptura corn armad i l ha ) ;

(10)

tes :

i nstal açâo de um d i spos i t i vo exper i mentàl baseado nos aspectas antes c i tados

- al ocaçâo de um técn i co nessas pl antaçôes , para impl antar e acompanhar os

exper i mentos ;

acompanhamento do programa corn 4 v i s i tas anuai s do pesqu i sador baseado em Ma­

n aus .

(11)

I - LA FUSARIOSE

I . l S ITUATION ACTUELLE

Au Brési l ,

l a Fusariose n ' est connue que sur l a

plantation d e DENPASA . En 1 98 9 , 1 4 9 8 cas ont été enregistrés

( plantations : 1 9 7 8 = 4 36

cas ;

1 9 7 9 = 9 3 2 cas ; 1981 = 7 5

cas

;

1 98 2

=

41 c a s

;

1983

=

14 cas ) . Les dégâts sont d e l o in

bien plus faibles que ceux occas ionnés par l a Pourriture de

l a f l èche , et cette mal adie ne fait pas l ' objet d ' étude

particul ière du fait qu ' il n'est pas envisagé , dans l ' immé­

diat , de repl anter l a division I de DENPASA en palmier à

hui l e .

Les relevés sanitaires mensuel s sont maintenus pour

connaître l ' évolution de la mal adie . Cependant , l ' extension

de la ma ladie est préoccupante et mér iterait sans doute que

le s phytopatho logistes s ' intéressent au sujet . Cette exten­

s ion doit être examinée à deux niveaux

- au sein même de la plantation

sur les autres plantations , pour détecter les premiers

foyers .

Trois types d ' évo lution sont notés dans la divis ion I

- les cas sont éparpi l l és dans l a parcel le ( 4e )

- l es cas sont l oca l isés en bordure des routes ( Elb )

- l es cas sont g roupés en foyer ( 5c ) .

De tel l es s ituations sont toujours diffici l es à e xp l i ­

quer . E l l es font intervenir un grand nombre d e facteurs parmi

l esque l s on peut penser que l es plus importants sont la

nature du matériel végéta l , l a distribution de l ' inoculum , la

réceptivité du sol , l a topographie , etc • • •

Ces cas éparpi l l és correspondraient à une situation où

l ' inoculum et l e substrat sont homogènes ; seu l s l es a rbres

des l ignes l es plus sensibles seraient a l or s affectés .

La concentration des cas en bordure de route pourrait

être associée à une contamination ( sc iure de palmier mal ade )

survenue au cours du transport des stipes tronçonnés des

(12)

palmiers ma l ades él iminés . Enfin , l ' existence de foyers

résulterait

d ' une s ituation

édaphique

particul ièrement

propice à l ' expression de la mal adie ( so l sens ib l e , déve l op­

pement de l ' inoculum , zone d e s o l particul ièrement carencée

en Potass ium ) ou bien au regroupement fortuit d ' un g rand

nombre de pa lmiers sensib l es .

Pour l a Fusariose du pa lmier à hui l e , ce doma ine e st

très mal connu . Le thème " résistance des sol s " a été particu­

l ièrement bien étudié sur la Fusariose des plantes annue l l e s ,

notamment cel l e du mel on et de ! ' oe i l l et .

L ' annexe I, qui a fait l ' objet d ' une communication au

congrès du NIFOR en Novembre 1 989 , donne une idée de l ' impor­

tance des facteurs du mi l ieu sur l ' expression de l a Fusariose

du pa lmier à hui l e .

Pratiquement , on retiendra qu ' en Côte d ' Ivoire deux

facteurs essentie l lement prédisposent à l ' express ion de l a

mal adie : l a nature du matériel végéta l et l ' état san1�aire

du précédent cultural ( potentiel infectieux ) dans l e cas de

replantation . Les bas fonds sont favorable s égal ement à

l ' apparition de l a Fusariose mais ces foyers ne s ' étendent

pas en dehors de ces cuvettes , ce qui laisse supposer que

tout transport d ' inoculum susceptib l e d ' interveni r au cours

de la culture ( déplacement des trava i l leurs ,

réco ltes ,

passages de tracteurs , des animaux )

n

'

a qu

'

une inf luence

mineure sur l ' extens ion de la mal adie .

I. 2 - RECOMMANDATIONS

En zone infectée , on recensera les pa lmiers ma l ades

chaque mois ,

et on l es abattra au niveau du plateau

racinaire . L ' arbre abattu restera dans l ' axe de la l igne et

on le pulvérisera avec la bouil l ie

.

bordel aise ( 5 0 0 g par h l )

et l e rond sera égal ement abondamment arrosé avec l e même

fongicide . Les feuil les coupées , sèches , seront brûl ées

directement sur le stipe . On s ' abstiendra de tronçonner l e

stipe mal ade , cette opération étant susceptib l e d ' éparpil ler

l e pathogène par la sciure .

Par contre , en zone indemne de mal adie ( parasite inex is­

tant ou mal adie encore pas apparue ) , on prendra toutes l es

précautions pour éviter l e transport d ' inoculum à partir

d ' une zone infectée ( roue de tracteur , de camion , charrue ,

out i l s de récolte , chaussures , etc . ) .

(13)

II - LA POURRITURE DE LA FLECHE

OU AMARELICIMENTO FATAL ( AF )

II . 1 - SITUATION GENERALE

La Pourriture de la f l èche ( ou AF ) continue à causer des

pertes importantes à DENPASA . Plus de 1 4 0 0 0 arbres ont été

notés malades en 1 9 89 sur la divis ion I, mai s seul ement 5 0 0 0

environ ont été abattus , l es zones les plus infestées étant

en attente d ' être entièrement él iminées ( pa lmiers sains et

mal ades ) .

Le secteur Est reste touj 0urs l e moins atteint et

constitue en quelque sorte une barrière sanitaire en direc­

tion de la division II . Cette s ituation conf irme , une fois de

plus , l ' importance des vents dominants dans l e développement

de l a ma ladie .

Dans la division II, 2 4 0 0 cas environ ont été recensés

depuis l ' apparition de la ma ladie . Le pourcentage de plants

ma lades

reste inférieur à 1 % , et on ne note pas de

différences marquées entre les différents types de matériel

végétal planté :

IRHO

HBN

HBN

MSR

1 9 7 9

=

1 9 81

=

1 9 82

=

1 9 82

=

0 , 47

0 , 5 3

0 , 6 5

0 , 56

%

%

%

%

IRHO 1 9 82

HBN 1 9 83

IRHO 1 9 83

=

0 , 44 %

=

0 , 85 %

= 0 , 93 %

Sur la parcel le 5 3b plantée en 1 97 9 , un foyer s ' est

déc l aré en Décembre 1 9 89 ( 4 arbres voi sins malades plus un

arbre proche ) . Sur la base des connaissances acquises dans la

division I de l ' évolution de la ma l adie , ce début de foyer a

donné l ieu immédiatement à l ' éradication des 7 0 palmiers

s itués dans un cône ayant pour sommet le groupe de pa lmiers

ma lades et pour orientation cel le des vents dominants . Cette

mesure paraît tout à fait adaptée pour réduire les risques

d ' évo lution de l a ma ladie dans cette parcel l e 5 3b .

(14)

La j eune replantation effectuée en Jui l l et 1 9 87 ( 44 0 0

palmiers ) avec du matér iel végéta l repéré sur un foyer de

mal adie en E2d et D2d présente un cumulé de 3 3 9 cas de

pourriture de f l èche en fin Janvier 1 9 9 0 ( dont 1 3 2 cas en

Janvier 1 9 90 ) , soit environ 7 , 7 % . Les cocotiers plantés sur

le même site sont indemnes de mal adie .

Dans l e s conditions actue l l es d ' environnement , cette

expérimentation démontre qu ' i l serait vain de replanter l es

zones actue l l ement abattues avec du palmier à hui l e . Par

contre , de tel les conditions sont idéa l es pour tester

-re

comportement du matériel végétal c lona! issu soit d ' hybr ide

Fl E . o l eifera x E.guineensis , soit des backcross ou des F 2 .

Lors de notre dernière visite en Jui l l et 1 9 88, un p lan

de trava i l avait été étab l i pour étudier l e rôl e de l a micro­

f lore existant au niveau de la Pourriture de la f l èche . Deux

aspects esent ie l s avaient été retenus :

isol ement des microorganismes au niveau de l a f l èche

travaux mensuel s •

• inocul ation des souches iso l ées pour tenter de repro­

duire les symptômes : Postulat de Koch .

I I . 2 . 1 - I so l ement

Les travaux d ' isol ement ont été effectués de Jui l let à

Octobre 1 9 88. Durant cette pér iode , 3 3 espèce s de champignons

ont été iso l ées ( de Fl à F33 ) et 6 bactéries différente s . Les

isolements n ' ont mal heureusement pas été effectués durant - la

pér iode pluvieuse de Janvier à Juin 1 9 89 . On e st donc dans

l ' imposs ib i l ité d ' étab l i r l ' inf luence de facteur du mi l ieu

sur l a microf l ore associée à l a Pourriture de l a f l èche .

Pour l es informations existantes , i l serait nécessaire

de dresser un b i l an du trava i l effectué , à savo i r :

(15)

- succession éventue l l e des microorganismes en l iaison

avec l e s ite d ' isolement .

- évol ution au cours de la période Jui l l et à Décembre

1 9 8 8 .

Ce sont autant d ' él éments qui permettraient d ' estimer l e

rôl e d e chacun des microorganismes dans la pourriture .

Ce travail devrait être compl été par l ' exploitation des

résultats des isolements qui seront effectués au cours du

premier semestre 1 9 9 0 .

I I . 2 . 2 - Inoculations

AU CHAMP , les inoculations ont été effectuées à partir

de Mars 1 9 8 9 sur des palmiers à hui l e plantés sur la parce l l e

C5a en Janvier-Février 1 9 9 0 ( 3 0 0 p lants en pleine lumière ,

3 0 0 plants en layons réa l isés dans l e recrû ) .

Les inoculations sont effectuées avec un mél ange de

différentes souches sur 2 fois 1 0 plants , à la base de la

f l èche , sans effectuer de blessure . L ' inoculum est apporté

mensuel l ement .

A ce jour , aucun palmier malade n ' a été enreg istré . Les

conditions d ' inoculation ne sont sans doute pas les mei l l eu­

res . I l eût été certainement préférabl e d ' inoculer les

souches séparément ( à l ' exception des espèces réputées sapro­

phytes ) et de prévoir un objet avec blessure .

Les inoculations prévues sur C5a ( plantation d ' Avril

1 9 8 5 ) n ' ont , semble-t-il , pas été réa l isées .

EN PEPINIERE , plus ieurs essais furent réal isés

Sur plants de pépinière d ' un an

17

champignons ont été inoculées mensue l lement

de 1 2 plants par souche , de Janvier 1 98 8

1 9 9 0 .

souches de

à raison

à Janvier

Pour fac i l iter les déplacements dans cete pépinière , un

é lagage sévère ( jusqu ' à l a feui l le 6 ) a été effectué en début

d ' année . De Mars à Mai , 21 cas de Pourriture du coeur ont été

(16)

enregistrés sur un total de 36 cas apparus en 1 98 9 . Les cas

sont apparus essentie l l ement dans 2 foyers princ ipaux . Tout

d ' abo rd , l ' idée d ' extension de l a mal adie en l iaison avec

l ' é lagage ( bl essure ) a été envisagée et un é lagage a été

répété dans une autre s ituation , sans résultat cette fois . La

distribution de la ma l adie n ' est pas non plus l iée à l ' inocu­

lum apporté .

Dans

aérienne

cas sont

pépinière .

cette s ituation , l ' apport d ' inoculum par voie

paraît l ' hypothèse l a plus probabl e . Les premiers

apparus 1 2 mois après la mise en p l ace de l a

Bien qu ' aucune

inoculations et l a

bilan précis d e cet

connus -conditions

tien , inoculation ,

discuss ion- .

l iaison ne puisse être établ ie entre l e s

ma ladie , i l nous semble essentie l qu ' un

essai soit effectué à partir des é l éments

exactes de mise en place , mode d ' entre

-évolution de l a ma l adie , conc l n� i on et

A proximité des bureaux , d ' autres inocul ations ont été

réa l isées sur plants de l ans , avec Pythium sp , Fusarium sp ,

un mélange de Pythium et de Fusarium , et un mé l ange de 5

bactéries .

Dans chaque cas , 6 plants ont été inoculés . A ce j our ,

aucun plant n ' est tombé mal ade .

En prépépinière , des inoculations ont éga lement été

tentées sur des plantules issues de germinations naturel l es

récol tées dans l a parcel l e 48a ( saine ) : Fusarium , Pythium et

mél ange de différents champignons et souches isol ées . Aucun

cas de mal adie n ' est encore apparu sur ces j eunes plants .

II. 3 - CONCLUSION

A ce j our , les expériences effectuées en phytopathologie

n ' apportent aucune preuve du rôl e pathogène de l a microf l o re

associée à l a pourriture de f l èche . Cette étude ne correspond

mal heureusement qu ' à une partie de programme initia l ement

prévue . L ' analyse de l a microflore en saison pluvieuse n ' a

pas été réa l i sée .

(17)

I l est urgent d ' entreprendre de nouve lles inoculations

dès le début de 1 9 9 0 et de les réaliser avec les nouvelles

souches isolées à partir des pourritures de f lèche et du

coeur .

I l n ' est pas possible de repo rter à plus tard une te lle

étude . Dès Jui llet 1 9 9 0 , un bilan des isolements devrait être

dressé . A la f in de 1 9 9 1 , une synthèse des résultats des

inoculations sera a lors possible et un rapport général sur

l' étude du rôle de la microflore associé à l ' AF pourra être

rédigé . I l est regrettab le qu ' en 1 989 aucun bactériolog iste

n ' a it été associé à ces travaux .

Les difficultés actue lles que rencontre le programme

général d ' étude sur l ' AF ne devraient pas trop affecter les

travaux de phytopathologie , ces études ne demandant qu ' une

main-d ' oeuvre de terrain très réduite ( abattage et injection

de pa lmier ) . Le travai l de laboratoire peut être effectué pat

le chercheur lui-même , en absence de technic ien ; dans ces

conditions , on pourrait prévoir de réduire le programme

d ' isolements en n ' effectuant les prélèvements que tous les 2

mois .

I I . 4 - AMARELICIMENTO FATAL A EMADE

Nous n ' avons pas pu nous rendre à Tefe , mais selon les

informations rapportées par les chercheurs EMBRAPA de Manaus ,

l' AF existe à EMADE .

Les essais EMBRAPA sont affectés pour cette ma ladie :

- sur TEG 0 1 ( Juin 1 984 )

20 pa lmiers atteints ( sur 5 , 9 ha )

dont

U

cas groupés au Sud -Ouest de 1 ' es.sai .

- sur TEM 01 ( Décembre 1 984 ) : 1 5 pa lmiers atteints ( sur 1 0 , 2

ha ) dont 8 cas groupés .

On ne peut déceler , dans ces essais , d ' influence du

�atériel végétal ou de la fumure .

(18)

I I I - L ' ANNEAU ROUGE

I I I . l - GENERALITES

L ' Anneau rouge est une ma ladie endémique au Brés i l sur

palmier à hui l e . El l e apparaît généra l ement dès l ' entrée en

récol te et se développe plus ou moins rapidement suivant l es

plantations . La mal adie est associée à l a présence des

Rhynchophores attirés par les blessures occasionnées lors de

la coupe des régimes ou de l ' é lagage des feui l les . Le

Rhynchophorus palmarum est cons idéré comme l ' un des vecteurs

les

plus

importants

du

nématode ,

Rhadinaphe lenchus

cocophilus , responsable des symptômes sur la plante . Le

Metamas ius pourrait être éga lement un autre vecteur du

nématode . Les moyens de lutte adoptés sont préventifs , i l s

consistent à :

- recenser mensue l l ement les arbres mal ades

- abattre et é l iminer les arbres malades de la

planta-tion

- piéger les Rhynchophores pour éviter qu ' i l s ne se

dével oppent dans la plantation .

Les arbres sont généralement entassés dans une fosse

spécial ement aménagée en bordure de plantation ; les a rbres

sont traités avec un insectic ide puis recouverts de terre .

I I I . 2 - SITUATION DANS LES DIFFERENTES PLANTATIONS

I I I . 2 . 1 - A DENPASA

L ' Anneau rouge existe depuis les années 1 9 7 3 -7 4 . Les

mesures traditionne l l es sont appl iquées systématiquement mais

cela n ' a pas empêché de recenser un grand nombre de palmiers

atteints d ' Anneau rouge en 1 989 .

(19)

I I I . 2. 2 - P lantations coopé ratives

La s ituation sanitaire sembl e très variabl e

d ' une

plantation à l ' autre . Les relevés sont effectués par l e

Service central Phytosanitaire . Une équipe de 4 personnes

passe tous les 2 mois dans les plantations pour recenser et

abattre les a rbres malades . En 1 989 , 1 229 arbres ont été

abattus sur les 270 0 ha visités ( soit 8, 5 ha ) . Un dispos itif

de piège est à l ' étude pour la capture des Rhynchophores .

Nous avons pu constater un retard dans l ' abattage

arbres , notamment sur la plantation FUJI ARA ; sur cette

plantation de nombreux cas d ' Anneau rouge débutant ont

observés .

des

même

été

Dans les zones vis itées des plantations AKAO et INI

'l' l'. J( ll. J( Jl0 11.

.... .. ...

.,.

... , _ ... ,. .. ,

l ' existence

d ' arbres abattus témo igne du

plus ou moins récent de l ' équipe phytosanitaire .

I I I . 2. 3 - AGROPALMA

Les premiers cas d ' Anneau rouge à AGROPALMA ont été

enregistrés en 1 988. La maladie a progressé en 1 989 sur les

cultures 1983 et 1984 avec une recrudescence au cours du

second semestre ( Tabl eau I ) . On notera qu ' un é l agage sévère a

été effectué entre Mars et Août 1989 mais , étant donné

l ' irrégularité de la distribution des arbres malades , on peut

penser que l ' é lagage n ' a pas eu d ' inc idence directe sur l e

dével oppement de la malad ie .

Un badigeonnage à l ' Alcatrao ( goudron ) a été effectué

sur l es bases pét iolaires dans B 26 pour supprimer le pouvoi r

attractif sur l e s Rhynchophores ; c ' est une des parcel l es qui

a eu l e plus de cas d ' Anneau rouge ensuite ( 5 cas ) .

Les piégeages de Rhynchophores ont débuté en 1985 et ont

été intens if iés par la suite ( Tabl eau I I ) . I nitia l ement

d isposés en bordure de plantation, les pièges ont été ensuite

placés dans la plantation ( 1 piège pour 5 ha ) . Le nombre

tota l de Rhynchophores capturés en 1 989 a augmenté mai s l e

rendement par piège a considérabl ement diminué ( de 20 à 3 0 au

cours des années antérieures , il est passé à 7 Rhynchophores

par piège en 1 989 ) ( Tabl eau I I I ) .

(20)

Janv

Fév

Mars

Avr

Mai Juin Juil Aoüt

Sept

Oct

Nov

Déc

Total

1983

1 1 1 777

0

1

0

2

3

1

2

9

10

1 7

30

29

104

palmiers

1984

334 850

2

3

2

4

4

4

1 7

40

3 7

19

46

26

204

palmiers

(21)

1

9 8 5

1

9 8

6

1 9 8

7

MOIS

M

F

1

2

3

4

M

F :

1

2

3

4

M

F :

1

2

3

4

1

32

24

56

2

28

50 1

67

60

127

3

42

20 1

46

47

93

3

3 1

222

2

72

34

106

4

27

5 14

59

57

1 16

3

39

528

28

20

48

4

12

295

3

46

33

79

2

40

478

44

43

87

3

29

437

30

38

68

4

1 7

520

4

74

52

1 26

2

63

293

1 7

15

32

3

1 1

627

9

14

23

3

8

305

5

38

48

86

2

43

427

23

27

50

3

1 7

94

25

26

5 1

3

1 7

1 24

6

50

35

85

2

43

105

33

35

68

3

23

162

63

56

1 1 9

3

40

1 16

7

33

35

68

2

34

103

30

22

52

3

52

135

62

80

142

3

47

39

8

34

35

69

2

35

140

37

24

61

3

20

40

53

40

93

3

3 1

1 27

9

36

3 1

67

5

1 3

134

1 1

1 2

23

3

8

89

38

34

72

3

24

83

10

61

69

130

2

65

109

14

16

30

3

10

104

1 7

21

38

3

1 3

3 4

1 1

49

36

85

3

28

180

60

50

1 10

3

37

229

30

30

60

3

20

24

1 2

5 3

40

93

3

3 1

137

46

58

104

3

35

106

25

21

46

4

1 2

183

! ---:--- !--- : --- ! --- :--- !

578

472

: 1050

3 1

34

3 121

441

419 :

860 36

24

2752

426

427 : 853

39

22

2072

1 9 8 8

1 9 8

9

MOIS

M

F

1

2

3

4

M

F

1

2

3

4

1

55

52

107

5

21

382

24

3 1

55 14

4

134

2

47

49

96

5

19

378

21

18

39

14

3

3 10

1

=

Total

de Rhynchophores

par mois

3

53

47

100

5

20

556

6

22

28

41

0 , 7

427

4

69

62

1 3 1

5

26

599

52

98

150

41

4

495

2

=

Total

de pièges

5

5 1

3 3

84

5

1 7

296

153

258

421

41

10

321

6

109

123

232

5

46

177

239

360

599

41

15

158

3

Capture moyenne

par piège

7

221

172

393

7

56

54

!

237

25 7

494

41

12

161

8

323

3 16 639

7

91

3 1

283

357

640

70

6

46

4

=

Pluviométrie

9

230

1 7 7

407

14

29

38

263

305

568

70

8

61

10

148

141

289

14

21

100

218 23 1

449

70

6

1 79

1 1

140

147

287

1 4

21

47

21 1

186

397

70

5

24

12

63

63

1 26

14

9

220

1 18

1 70

288

80

3 158

! --- :---!---: ---!

! 1509

1 382

: 2891

100

29

2878

! 1825

2303

: 41 28

593

7 ,0

2474

(22)

TABLEAU I I I

Evolution des captures au cours du temps en

fonction du nombre de pièges utilisés

1 985

1 986

1 987

1 988

1989

Nombre

moyen de

2, 6

3

3, 3

8, 3

49

pièges

par mois

Captures

par

mois

88

7 2

7 1

241

344

Captures par

piège

34

24

22

2 9

par mois

Cette baisse de rendement est certainement attribuée au

fait que la maj orité des pièges de 1 989 sont réalisés avec

les morceaux de canne à sucre enduite de mélasse . I l est

également probable que la récolte des Rhynchophores sur un

grand nombre de pièges n ' est pas auss i soignée et régulière

que sur un petit nombre de pièges . Cette baisse de rendement

montre peut-être aussi que l' attraction des pièges en planta­

tion est mo ins grande qu ' en lisière de plantation .

I I I . 3 - RECOMMANDATIONS

Les recommandations formulées ci-après s ' appliquent en

particulier à la plantation d ' AGROPALMA mais correspondent à

une po litique générale qui pourrait être suivie sur toutes

les plantations :

II I . 3 . 1 - Recensement mensuel des cas d ' Anneau rouge

Détection précoce des symptômes , repérage sur

Tous les arbres doivent être observés au cours de la

mensuelle selon le principe suivant :

plan .

vis ite

- interligne 1

sens aller

observation des 2 lignes

entre les 2 andains

- interligne 2

sens retour

Il Il Il Il

II I . 3 . 2 - Elimination des arbres malades

(23)

Les palmiers atteints d ' Anneau rouge seront abattus ,

tronçonnés en morceaux et exportés dans une fosse en bordure

de plantation où i l s seront pulvérisés avec un insecticide

( Endosul fan , Thiodan ) , puis recouverts de terre . Les feui l l es

seront empi l ées sur l es andains . La base du stipe et l e rond

seront pulvérisés au Thiodan

.

Une f iche d ' observation sera

établ ie pour chaque pa lmier abattu sur laque l l e on décr i ra

avant l ' abattage les symptômes externes :

A - feui l les du sommet jaunissantes et agg l omérées

B - idem A plus début de dessèchement ou dessèchement des

feui l les central es et de la base .

1

coloration orangée des pétio l es

0

absence de coloration orangée des pétio l e s

+

rég imes et inf lorescences pourris

régimes et inf lorescences non pourris

Lors de la dissection du pa lmier on notera l a l ocal isa­

tion de l ' anneau dans le stipe :

a ) anneau net à partir de l a base ,

sommet

s ' atténuant vers l e

b ) anneau net au sommet s ' atténuant à partir d e l a base

c ) anneau net sur toute la hauteur du stipe .

Chaque palmier ma lade abattu sera donc bien déf ini par

ses symptômes externes et internes .

Exemple

Al + b

ou AO

+ C

I I I . 3 . 3 - Piégeage des Rhynchophores

- Le support attractif

• Le stipe du palmier à hui l e est sans aucun doute l e

matériau l e plus adapté . O n évitera d ' util iser l e s stipes

atteints d ' Anneau rouge ; par contre , les arbres anormaux ,

improducti f s , pourront être retenus pour confectionner des

pièges

• Le Bacabeira ( Oenocarpus ) s ' est révél é être un palmier éga­

l ement attractif pour le Rhynchophore . Cette espèce de

pa lmier devient de plus en plus diffic i l e à rencontrer dans

l es environs immédiats de la plantation et il n ' est sans

(24)

doute pa s souhaitab l e , dans l e cadre de l a préservat ion de

la forêt amazonienne , d ' exterminer cette espèce qui repré­

sente une ressource pour l es popu l at ions l oca les •

• La canne à sucre const itue éga l ement un support intéres sant

pour l e piégeage des Rhynchophores . Bien que mo ins attrac­

t ive que le boi s de pa lmier , la canne à sucre a l ' avantage

d ' être un produit renouve lable fac i l ement à part ir d ' une

petite parce l l e plantée à cet effet . Les morceaux de canne ,

fendus , sont enduits de mé lasse .

- Le type de piège

L ' empilage de morceaux de st ipe ( pa lmier à hui l e ou

bacabeira ) constitue l e piège l e plus s impl e ma i s l es

morceaux do ivent être pulvérisés avec un insecticide et l es

Rhynchophores récoltés tous les j ours .

Le principe du seau en plast ique renfermant les morceaux

de canne et recouvert d ' un couverc l e troué représente aus si

une so lut ion i ntére s sante . Le fond du seau doit être troué

pour permettre à l ' eau de pluie de s ' écouler .

Dans tous les cas , les pièges doivent être visités tous

les j ours et renouve l é s au moins toutes l e s 2 sema ines . Pour

fac i l iter l ' ana l yse du piégeage , les pièges seront numérotés .

- Local i sation du piège

L ' obj ectif du piège est d ' éviter que les Rhynchophores

ne s ' insta l lent dans la plantation .

Les pièges seront

d i sposés en bordure de plantation , gue lgue s mètres � l ' inté­

r ieur de la l is ière forestière et à l ' ombre , tous les 1 0 0 m

environ .

A AGROPALMA on pourra disposer des pièges sur l es voies

centrales entre l e s b l ocs B et C , C et D , D et E pour réco l ­

ter l e s Rhynchophores présents dans l a plantation . Ce piégea­

ge ne sera ma intenu que 1 ou 2 moi s .

Chaque s ite portera un numéro f ixe ( de 1 à • • • ) corres­

pondant au numéro du piège .

(25)

Les Rhynchophores seront comptabi lisés mensuellement par

piège ( ou par site ) . On notera le nombre de mâ les et de

femelles .

En matière de lutte contre ! ' Anneau rouge , on pourra

également s ' inspirer des recommandations formulées dans les

Conseils de l' I RHO 26 3 ( Oléagineux 41 ( 2)

5 7 - 6 2 ) , repro­

duites en Annexe I I .

I I I . 3 . 4 - Détection des nématodes

Un équipement simple

partir de stipe malade ou

dispositif sera utilisé

symptômes douteux et pour

permet de détecter les nématodes à

des Rhynchophores ( Annexe I I I ) . Le

en particulier pour l' examen des

l' analyse des Rhynchophores .

Sur la base d ' une récolte de 30 à 5 0 Rhynchophores par

jour , on pourrait envisager d ' analyser 50 % des individus

avec une batterie de 25 entonnoirs .

Pour des récoltes inférieures à 25 individus par j our ,

tous les insectes seront analysés .

Chaque insecte sera écrasé ( ou broyé ) et le broyat

déposé dans l' entonnoir . Le lendemain matin , l' analyse des

nématodes sera effectuée . Il faudra toujours ramener l' obser­

vation

des Rhadinaphelenchus des Rhynchophores à

ceux

existant dans le stipe du palmier pour s ' assurer d ' une bonne

identification . On pourra par ai lleurs consulter la f iche

descriptive sur le Rhadinaphelenchus cocophilus publié par le

CAB.

III. 4 - CONCLUSION

Toutes

l' évolution

Cependant ,

sur le s ite

développera

intensifier

même dans le

ces mesures devraient permettre de contenir

de la maladie dans des proportions raisonnable s .

avec l ' entrée en production des j eunes cultures

de la CRAI , il est probable que ! ' Anneau rouge se

également sur cette plantation et qu ' i l faudra

les moyens de lutte préventif s . I l en sera de

secteur coopérative de Santo I sabel.

(26)

Cette ma ladie encore mal connue , et dont on connaît les

ravages qu ' elle provoque à Bahia ( plantation OPALMA ) , nous

paraît être un sujet d ' intérêt capital pour le PARA . I l nous

semble que l' EMBRAPA devrait entreprendre , en association

étroite avec les sociétés de plantation , une étude sur

l ' Anneau rouge . Le spécia liste de cette question , actuelle­

ment basé à Manaus , pourrait dans un premier temps assister

la section Phytosanitaire des plantations par des visites

trimestrie lles et , ultérieurement , être basé à Belem ou sur

une plantation pour entreprendre une étude suivie sur le

suj et .

(27)

I V - PROBLEMES DIVERS

IV. 1 - A RIO URUBU

Cette plantation encore j eune ne subit pas de dégâts

significatifs

causés par des mal adies .

L ' Anneau rouge

entraîne l a perte de quelques palmiers par an , et des

symptômes de j aunissement de feui l les hautes , intermédiaires

entre les symptômes de Pourriture sèche du coeur . et de taches

annul aires , appa raissent sporadiquement en plantation .

De te l s symptômes avaient déjà été observés au cours des

missions antérieures ; un nouveau cas a été disséqué au cours

de cette visite ( parce l le B36, plantation Février 1 987 ) . La

coloration brun -gr isâtre des tissus du stipe s itués sous

l e méristème permet d ' identifier cette mal adie et de la

différencier de la Pourriture du coeur ( ou AF ) connue à

-

--DENPASA . La mise en évidence de ces symptômes est donc très

importante pour éviter l e s confusions que pourrait entraîner

la seule observation des symptômes externes .

L ' ex istence de Pestal otiopsis est égal ement à noter à

Rio Urubu ; ce champignon se dével oppe sur l es l é s ions

occas ionnées par Spathie l la tristis et , pour cette raison , la

l utte contre Pestal otiopsis se fera par l ' intermédiaire d ' un

contrôl e de Spathie l l a .

Deux recommandaitons importantes sont à formuler pour le

suivi phytosanitaire de la station de Rio U rubu :

- Recensement mensue l des maladies ou anoma l ies , identifica­

tion : l oca l isation sur plan . Ceci est très important pour

déceler toute épidémie débutante .

Eradication des arbres mal ades ( brûl age s i possib l e ) et ,

dans l e cas de ! ' Anneau rouge , exportation du stipe hors de

l a plantation dans une fosse et traitement avec un insecti­

cide avant de recouvrir le stipe de terre . Des pièges à

Rhynchophores seront placés en bordure de plantation .

(28)

IV . 2 - AGROPALMA

Les fumures ont été irrégul ièrement appl iquées au cours

des dernières années et les symptômes observés sont sans

doute la conséquence d ' une mauvaise nutrition des palmiers :

- carence en Potassium qui tend à s ' estomper ;

- carence en Magnés ium ( loca l isée sur quelques parce l les ) ;

raccourcissement des jeunes f l èches . Ce probl ème préoc

-cupait fort la Direction de la plantation lors de notre

visite . I l n ' a pas été jugé uti l e d ' abattre des arbres ;

nous nous sommes l imités à couper l es jeunes f l èches et à

en examiner l ' anatomie . L' observation nous a révé l é l ' ex i s ­

tence d e fol ioles e n baïonnettes sur l e s 5 palmiers

examinés , sans doute symptômes assez révélateurs de carence

en Bore . Des échantil lons fol iaires ont été prél evés pour

réa l iser des ana lyses .

IV . 3 - PLANTATION CRAI

Peu de probl èmes sanitaires sont à s ignaler pour le

moment sur cette plantation .

Dans l es années passées , les attaques de rats en j eunes

cultures constituaient le probl ème sanitaire ma jeur sur cette

plantation .

Actue l lement , la s ituation s ' est amé l iorée et la planta­

tion encore j eune n ' a pas à faire face à de grosses difficul ­

tés , mais potentie l l ement l e s ite de CRAI n ' est pas à l ' abri

des maladies connues a i l l eurs .

- La Marchitez occasionne la perte de quelques arbres par an

( 5 palmiers atteints en 1 988 sur les cultures 1 986 et 1 985 ) .

- L ' Anneau rouge est sans doute la maladie l a plus à c ra indre

dans l ' immédiat ( 21 cas enregistrés durant les années 1 988

et 1 989 , respectivement 2 et 1 9 cas ) . Des pièges sont en

place pour capturer l es Rhynchophores .

- Aucun cas de pourriture de f lèche ( pourriture sèche , taches

annulaires ou AF ) n ' a été signa l é .

(29)

- Sur B3 ( arbre 1 1 9 - 3 7 ) , un arbre présentant des feui l les

courtes , jaunissantes , a été disséqué . I l a révél é la

présence d ' une énorme cavité interne renfermant une pourri­

ture f ibreuse , partant de la base . L ' origine de ce symptôme

reste bien entendu inexpl iquée . L ' existence de bl essures

soit naturel les ( craque lure du plateau racinaire ) , soit

occasionnées par des insectes , reste l ' hypothèse l a plus

probable . De tel s symptômes sont exceptionne l s .

On ne peut que recommander d ' être vig i l ant et de

conduire une pol itique stricte de surve i l l ance sur une te l l e

plantation pour détecter l e plus tôt possible l es foyers de

mal adie et intervenir en conséquence .

(30)

CONCLUSION GENERALE ET RESUME

La Pourriture de f l èche ou Amare l icimento Fata l ( AF )

constitue potent iel lement l e probl ème sanitaire maj eur au

Brés i l , même si actue l l ement on ne connaît que 3 plantations

atteintes ( par ordre d ' importance : DENPASA , EMADE et CODEPA ) .

C ' e st pourquo i i l paraît indi spensable de mainteni r , voi re de

renforcer , l e s recherches dans ce doma ine :

- recherche d ' un agent vecteur éventuel

- recherche en virologie ( agent étiologique et tentatives

de transmi s s ion autre que par insecte ) .

Les recherches en phytopatho logie ( myco logie et bacté­

r io l ogie ) s emb l ent margina l e s . E l les ont été inf ructueuses

dans d ' autres pays et e l les ne donnent pas plus d ' e spoi r au

Brés i l . I l nous semb l e donc , qu ' une fo is effectuées les

� na l y�P�

du premier semestre 1990 et l es i nocn l � t i on �

réa l isées avec les souches i so l ées , i l ne soit pas indi spen­

sabl e de poursuivre des recherches dans ce doma ine , s inon

cont inuer d ' observer l es pa lmiers inocul és j usque f in 1 99 1 .

Les autres pro lbème s , pour l ' heure , re l èvent es sent ie l ­

l ement de t ravaux de routine : Pourriture sèche du coeur ,

ma l adies fol iaires , Fusariose , Marchitez , Anneau rouge .

La survei l l ance sanitaire , les méthode s prophy l actiques

et l ' éradication des arbres ma l ades sont l es mesures de

ba se à appl iquer sur toutes l e s plantatons . Le suivi de

toutes ces méthodes et la co l l ecte d ' informations devraient

être conf iés au phytopathol o g i ste de l ' EMBRAPA et constituer

la phase prél iminai re à l ' é l aboration d ' un programme de

recherche sur l e prob lème le plus important . Dans ce doma ine ,

l a Fusar iose devrait être en première place ( l ia i son Fusario­

se - matériel végétal / Fusariose et facteurs du m i l ieu /

test sur l e matériel produit à Rio Urubu , etc . ) .

Une mention particul ière doit être faite pour ! ' Anneau

rouge . Cette ma l adie est potent ie l lement importante et de

nombreux points restent dans l ' ombre :

- rôle exact des Rhynchophores ( importance des insectes

rée l l ement vecteurs )

- mode de pénétration des Rhadinaphelencus cocophilus dans l e

pa lmier e t moda l ité du déve l oppement des nématodes dans l e

stipe ( du haut vers l e bas ou du bas vers l e haut ? )

(31)

- identité exacte des nématodes

- piégeage

des Rhynchophores

intérêt du piégeage )

- éradication des arbres mal ades .

( loca l isation des

pièges ,

I l nous semb l e nécessa ire que l e nématol ogiste , basé à

Manaus , pui sse examiner ce vaste suj et sur les plantations de

l a région de Bel em :

- Mise en place d ' un dispositif expérimental basé sur l es

points cités plus haut .

- Détachement

d ' un technicien sur ces p lantations pour

assurer l a mise en pl ace et l e suivi des expériences .

- Suivi du progamme par 4 visites annue l l e s du chercheur basé

à Manaus .

BIBLIOGRAPHIE

CIH - Descriptions of Plant Parasite Nematodes , 1 9 7 5 , set 5 ,

n

°

7 2 , Rhadinaphel enchus cocophi lus Commonwea lth Agricultural

Bureaux , Great Britain .

(32)
(33)

INTERET DES TECHNIQUES CULTURALE S

DANS UN DI SPOS ITIF DE LUTTE INTEGREE

CONTRE LA FUSARIOSE DU PALMIER A HUILE

J , L , RENARD* et H , de FRANQUEVILLE * *

-RESUME

Le potentiel de to lérance mi s en évidence par le test en

prépépinière s 'expr ime avec plus ou moins d'intensité en

fonction de l ' environnement au sens le plus l arge du terme

- Nutrition minéral e - L'apport de fumures croi s s antes en KCl

retardent l 'apparition et le déve l oppement de la fusariose ,

et

p hosphate trical cique réduit l 'incidence de l a

mal a�Le ,

- Couvert

végétal - Le Cal apogon ium coerul eum

favorise

l 'expression de la fusariose et l e sol nu la défavorise

l 'apport de raf l es dans l e rond prédi spose

à

l a mal adie et

l 'effet bénéf ique attendu sur l a production ne compense pas

l 'effet négatif dû

à

l 'infection interne par l e paras ite .

- S ite de pl antation - I l con stitue l e facteur prépondérant

dans le déterminisme de l a mal adie en repl antation ; deux

é l éments interviennent : l a distance du j eune pl ant par

r apport

à

l ' ancienne souche , et l 'état s anitaire du pal mier

de première génération au moment de l 'abattage

le

maintien au champ de l a forme chronique est préjudiciable

au bon état s anitaire de la génération suivante . Les méca­

nismes

en jeu dans les diffé rentes s ituations

sont

d i s cutés .

*

IRHO/CIRAD,

Div ision P hytopatho l ogie ,

MONTPELLIER Cedex 01 ( France ) ,

BP 5 0 35 ,

34 032

* *

IRHO/CIRAD, P l antation Expérimental e R . Michaux , BP 8,

DABOU ( Côte d'Ivoire ) .

(34)

I - I NTRODUCT ION

La fusa r i o s e e s t l a ma ladie l a p l u s redoutab l e du

pa l mier

à

hui l e en Afr ique t ropica le. L'int e n s ité des dégât s

et l ' e xpre s s io n des symptôme s dépendent e s s e n t i e l l ement d e

deux facteurs

l a nature du ma té r i e l végéta l et l e s

composantes d e l'env iron nement.

Le moyen de l utte privi l ég i é r é s i de da n s la s é l ec t i o n du

mat é r i e l végéta l

à

la ma l ad i e. Cette recherche repo s e sur d e s

t e s t s d'ino c u l at ions d u Fus a r ium o x y spo rum f.sp. e l a e i d i s e n

prépépinière ; l e compo rteme nt e s t t e s t é a u c hamp. C e t rava i l

a s soc ie é t ro it ement sé l ectio nneur et path o l o g i ste.

----

-

-

--

-

---- -

--Le suivi au c hamp est r i c h e d ' e n s e i g nement s . I l permet

ou non de conforter l e s r é s u l tats du test et i l met e n

évidenc e , l o r sque l a ma l a d i e s e déve l oppe , une hétérog é n é i t é

de la d i s t r ibut ion de l a fusa r i o s e

à

l'int é r i eur d'une même

mat é r i e l végéta l , compo rtement qui , dans la p l upart des c a s ,

peut êt re re l i é

à

un fac teur du m i l ieu ; l e p l u s év ident

d ' entre eux e s t l a topo g raph ie

en zone de cuvette ,

l 'expre s s ion de l a ma l a d i e e s t p l u s intense qu'e n zone p l ate.

De te l l e s observat ions nous ont ame né

à

rechercher d'un e

man i è re s y stémat ique , à pa r t i r d ' un d i spo s i t i f expé r iment a l

approprié , l e rô l e des facteurs du m i l ieu sur l e déve l oppe ­

ment d e l a fusariose.

I I - MATER I EL ET METHODE

I I.l - Pr inc ipe

E n t e nant c ompte des o b s e rvat i o n s faites sur l e t e r ra in ,

p l u s ieurs vo i e s ont été e xp l orées : rô l e de l a nut r i t i o n

minéra l e , inc idence d e s prat ique s c ul tu ra l e s , effet d e l a

s i tuat io n sanita i re de l a c u l ture préc édente .

Ces e s sa i s sont condu i t s soit en conservan t l e s n o rm e s

d e dens ité des p l antations s tandard - 1 4 3 harbres

à

l ' ha - ,

. so i t

l i gne

étant

e n quadrup l e densité ( doub l e dens it é sur l ' anc i e n n e

et doubl e dens i t é dan s l ' int e r l igne ) , c e d i s po s it if

ramen é

à

l'écartement s tandar d par a r rac hage de s deux

t i e r s de p l ant s , 3 ans aprè s la mise en p l ac e de l ' es sa i .

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