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Résonance nucléaire dans un solide paramagnétique concentré contenant des radicaux libres aromatiques

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HAL Id: jpa-00206551

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Submitted on 1 Jan 1967

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Résonance nucléaire dans un solide paramagnétique concentré contenant des radicaux libres aromatiques

Jacques Conard, Sonia Gradsztajn

To cite this version:

Jacques Conard, Sonia Gradsztajn. Résonance nucléaire dans un solide paramagnétique concen- tré contenant des radicaux libres aromatiques. Journal de Physique, 1967, 28 (7), pp.551-554.

�10.1051/jphys:01967002807055100�. �jpa-00206551�

(2)

RÉSONANCE NUCLÉAIRE

DANS UN SOLIDE

PARAMAGNÉTIQUE

CONCENTRE

CONTENANT DES RADICAUX LIBRES

AROMATIQUES

Par

JACQUES

CONARD et SONIA

GRADSZTAJN,

Institut

d’Électronique

Fondamentale, Laboratoire associé au C.N.R.S., Faculté des Sciences, 91-Orsay

et Faculté des Sciences, Paris.

Résumé. 2014 Les semicokes offrent la

propriété

de

permettre

une variation de la

fréquence d’échange électronique.

Nous avons étudié l’influence de cette

fréquence

sur les

propriétés

de

la résonance

magnétique

nucléaire des

protons

liés à la structure

aromatique.

Conformément

aux

prévisions théoriques,

nous observons,

quand

la

fréquence d’échange augmente,

un rétré-

cissement de la raie de R.M.N. et une

dépendance

atténuée de la relaxation nucléaire en fonction de la concentration

électronique.

Abstract. 2014 The semicokes

permit easily

a variation of the electronic

exchange frequency.

We

study

the influence of this

frequency

on the nuclear

magnetic

resonance of

protons

bound

in the aromatic structure.

According

to theoretical

predictions,

we observe, when the

exchange frequency

increases,

narrowing

of the N.M.R. line and a weakened

dependence

of the nuclear relaxation on the concentration of electronic centers.

De nombreuses

publications (Timerov..., Moriya, Winter)

traitent de la R.M.N. en milieu

paramagn6- tique

solide concentr6. La

plupart

des résultats

exp6-

rimentaux

(Poulis, Werber..., Heller..., Shulman...)

concernent des cristaux pour

lesquels

la

frequence d’6change

a une valeur d6termin6e. I1 nous a paru int6ressant d’étudier deux familles de radicaux libres

aromatiques,

des

semicokes, qui permettent

par

simple pyrolyse

de

regler

le nombre de centres elec-

troniques

entre 1018 et 102° par gramme et la

frequence d’6change

entre 1 et 500 MHz.

Nous avons donc suivi 1’evolution des

propri6t6s magn6tiques 6lectroniques

et nucl6aires

qui pouvaient

etre li6es a la

frequence d’6change (we).

Winter et

Moriya

ont calcule les temps de relaxation nucl6aire

T11

et

T21

dans le cas d’une

frequence d’6change

tr6s

6lev6e :

Dans le cas

d’échange

modere et de mouvements

lents du reseau

(solide),

les formules 6tablies

par

Timerov et

Valiev,

selon la m6thode de Kubo et

Tomita, peuvent

etre 6crites sous la forme suivante :

Largeur

a mi-hauteur de la raie nucl6aire :

a,s : interaction

dipolaire électron-noyau.

A : : interaction

scalaire;

S :

spin électronique;

ces :

pulsation

de Larmor

electronique;

11 est facile de faire varier la

frequence d’échange (Cùe)

et le

champ directeur, qui

intervient par la

pul-

sation de Larmor des centres

6lectroniques (ws).

Nos

conditions

expérimentales

nous

permettent

des me-

sures dans trois

champs

directeurs de

940,

3 500

et 13 000

Gauss,

cos variant ainsi de 16 X 109 à 231 X 109

rad/s.

D’autre

part,

les

temps

de relaxation

6lectronique

des semicokes etudies vérifient les relations :

Les conditions

d’application

des formules

prece-

dentes sont

11T,s

Cùs

qui

est

toujours v6rifi6e,

et

11T,s

we

qui

est vérifiée seulement pour les

fréquences d’6change

les

plus

6lev6es. Nous devons observer le passage du

regime

de centres

6lectroniques

dilu6s

(de Gennes)

a celui decrit par ces

equations.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01967002807055100

(3)

552

1. Structure des semicokes utilisds. -

Chaque

semicoke est

repere

par sa

plus

haute

temperature

de

traitement

(H.T.T.).

Les mesures ont ete faites sur

deux familles de semicokes obtenus par

pyrolyse

dans

la gamme de

temperature

4000-7000 C

(H.T.T.)

de

deux matrices initiales :

a)

Un anthracite de

Faulquemont,

d6barrass6 de

ses

impuret6s paramagnétiques (Fe2+)

par action de CIH et bien connu par d’autres 6tudes

(Uebersfeld) (Repere FHTT).

b)

Un semicoke obtenu a

partir

de saccharose à tres haute

puret6 ([Fe]

7

ppm)

pour le

compte

du

Groupe Français

d’Etude des Carbones

(Repere SgTT).

Les semicokes sont constitués par

l’assemblage

de

plaquettes polyaromatiques

de

quelques

dizaines

d’angstrom

de diam6tre et

comprenant

une dizaine de

plans graphitiques. L’augmentation

de la

temp6-

rature de traitement

(H.T.T.)

entraine a la fois une

extension des

plaquettes

et la formation de liaisons

entre les

plaquettes.

Les electrons radicalaires voient ainsi leur nombre et leur délocalisation

augmenter

et donner naissance a une

frequence d’6change

de

plus

en

plus

6lev6e

jusqu’A

des H.T.T. de l’ordre de 600- 700 OC. Au-dessus de cette

temperature apparait

une

conductivite

6lectrique qui

transforme le

ph6nom6ne.

Chaque plaquette

constitue un milieu tr6s

anisotrope,

sans doute presque autant que le

graphite

monocris-

tallin

(Wagoner).

Mais certains effets de moyenne sont dus a l’orientation al6atoire de ces

plaquettes

par

rapport

au

champ

directeur.

2. Calcul de la

h£quence d’échange.

- La

frequence d’6change peut

etre évaluée de deux

façons,

a

partir

des mesures de

largeur

des raies de R.P.E. :

10 A PARTIR DU RETRECISSEMENT DE LA LARGEUR DIPOLAIRE. - A 3 500 Gauss nous pouvons supposer que la

largeur

de raie est de nature

dipolaire

r6tr6cie

par

échange.

Nous

appliquons

alors la formule d’An-

les Me faibles

(we 107 rad/s). AcoDp

se calcule par les formules de Van

Vieck ( Am5Ip )

= 41 X 10-2g n2

ou n est le nombre de

spins 6lectroniques

par

cm3,

en

supposant

les

spins 6lectroniques r6partis

de

fagon

uniforme dans une

poudre cubique.

Nous

obtenons ainsi les courbes

( fig. 1) qui

montrent une

variation a peu

pr6s exponentielle

de we en fonction de la distance moyenne entre les centres.

20 A PARTIR DES COURBES D’ELARGISSEMENT EN FONCTION DE

Ho.

-

L’anisotropie de g

de la structure

aromatique

est la cause

principale

de

1’elargissement

au-dessus de 3 500 Gauss. La délocalisation de 1’elec-

tron dans les

plaquettes

d’orientation diff6rente par

rapport

au

champ

directeur moyenne cette

largeur,

a condition que :

A

FiG. 1. -

Fréquence d’6change

en fonction de la distance entre centres

électroniques, supposes

a

r6partition

uni-

forme. Pour une fonction d’onde a d6croissance expo- nentielle, ce

graphique

montre un

d6veloppement

de

son extension, surtout pour

F600

et

F650.

FIG. 2. -

Largeur

de la R. P. E. en fonction dela

pulsation 6lectronique

pour les

Faulquemont (trait plein)

et les

saccharoses

(pointille). L’élargissement,

du a 1’aniso-

tropie de g,

est reduit par

1’6change 6lectronique

entre

cristallites.

(4)

L’observation des courbes

( fig. 2),

sans donner une

mesure

veritable,

permet de recouper les valeurs

pr6c6dentes

de Cùe. Par

exemple,

pour le

S400 le

coude se

trouve vers ms = 63 X 109

rad/s, s Ag # 10-4,

ce

qui

9 q

entraine we > 6 X 106

rad/s.

Le calcul d’Anderson donnait 10 X 106

rad/s.

3. Influence du

champ dlectronique

sur la rdsonance nucléaire. - Si nous

portons

la

largeur

de raie de R.M.N. en fonction de la concentration en

protons,

nous voyons que 1’accord n’est pas bon avec un

élargis-

sement

dipolaire, proportionnel

au nombre de pro- tons. Nous avons

plusieurs

preuves de l’intervention du

champ 6lectronique

dans la R.M.N.

(Conard, 1965).

1. La

largeur

de la R.M.N.

varie,

en fonction du nombre de centres

électroniques,

comme la

largeur

de la R.P.E. r6tr6cie par

6change (fig. 3).

FIG. 3. -

Largeur

des raies de R.P.E. et de R.M.N. en

fonction du nombre de centres.

L’analogie

entre les

deux courbes est

frappante

pour les

Faulquemont.

2. La

presence,

a la surface du

charbon, d’oxyg6ne qui

raccourcit le temps de relaxation 6lectro-

nique TIs,

a pour effet de r6tr6cir la raie de R.M.N. En

effet,

elle augmente la

frequence

de

fluctuation

6lectronique.

En meme

temps,

la forme de la raie nucl6aire passe de

gaussienne

a lo-

rentzienne.

3.

L’oxygene

augmente la relaxation nucl6aire d’au-

tant

plus

nettement que la

frequence d’6change

est

plus

faible. Ceci montre que les diminutions du

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 28. N° 7. JUILLET 1967.

temps

de correlation

6lectronique

par

l’augmen-

tation de we ou par diminution de

TIS

sont

concurrentielles.

4. L’introduction d’autres centres

paramagnétiques,

comme

Fe2+,

en nombre

comparable

au nombre

des centres

radicalaires, perturbe

le

systeme d’échange

et

produit

un

61argissement

de la R.P.E.

(sans

modifier le nombre de

spins radicalaires).

Nous observons simultan6ment

l’élargissement

de

la raie nucl6aire et

l’augmentation

du

temps

de relaxation

TI1.

En

conclusion,

il est certain que toutes les modifi- cations

apport6es

au temps de correlation

6lectronique

par ces actions sur Og et sur

Tls

se

r6percutent

sur la

largeur

et le

temps

de relaxation nucl6aire.

4. Le r61e de la

h£quence d’échange.

- L’interven- tion du terme en exp.

(ws j2we)

est faible pour les

semicokes etudies

(we cos),

ce

qui explique

le faible

role du

champ

directeur. La

largeur

varie sensiblement

en

1/Cùe

pour Cùe cos et

plus

lentement

quand

we se

rapproche

de cos. Les semicokes de

Faulquemont

donnent la meilleure verification de cette

loi,

bien que la

frequence d’6change

d6duite de la

largeur

R.P.E.

soit moins 6lev6e que pour les saccharoses

( fig. 4).

Pour la

relaxation,

nous passons du

regime

de centres

paramagnétiques

dilu6s

l/TI1 oc n,

au

regime

avec

echange 1 / T,., oc D/(Oe, puis

a

1 j T li

oc

(D + E)/Cùe

pour we tres

grand.

Nous voyons bien la

transition,

en

particulier

pour les

Faulquemont

a 4 MHz

qui

semblent donner sa valeur maximum au terme exp.

&)2 /2W2) (fig. 4).

Mais ce maximum doit se

produire

pour Cùe r-o.J cos. Or ici

Discussion. - En faisant des

hypotheses

tres sim-

plificatrices quant

a la structure des

semicokes,

telles

que de supposer les centres

6lectroniques r6partis

uniformément dans une

poudre cubique homog6ne et A>

constant, nous voyons que la

frequence d’6change

augmente un peu

plus rapidement qu’une

loi

exponentielle

avec la distance

(modèle hydrogé- noide),

ce

qui

traduit bien une extension simultan6e des fonctions d’ondes.

D’autre

part,

les variations de la

largeur

et de la

relaxation

spin-r6seau

nucl6aire avec la

frequence d’échange

sont

qualitativement

correctes. Nous pou-

vons éviter le calcul de we et donner une

representation plus suggestive

du

phenomene

en traçant simultan6-

ment la

largeur

de la R.P.E. et de la R.M.N. en fonc- tion d’une variable accessible

directement,

telle que le nombre de centres

6lectroniques ( fig. 3).

Ces deux

largeurs

suivent des lois

analogues (un

peu att6nu’e pour la R.M.N. sans doute par la

participation

par- tielle d’une autre cause a la

largeur

de

raie).

Cependant, plusieurs

indices : variation du

Tis

avec

Ho (Conard, 1963, we #

1011

rad/s)

et du

T1I

avec

we et Ha (maximum

pour we #

ws # 1,6

X

1010)

et effet

10/3,

font penser, pour les

Faulquemont,

à

36

(5)

554

FIG. 4. -

Comparaison

entre les

propri6t6s

de la R.M.N. mesur6es

(largeur

et

relaxation)

et les

previsions th6oriques.

Le

parametre

des courbes

exp6rimentales

est ws ; on observe, pour des

fréquences d’6change

croissantes,

un rétrécissement de la raie nuel6aire et une « saturation )) du taux de relaxation

1/T1.

une

frequence d’échange plus

6lev6e que celle estim6e a

partir

des

largeurs

de raie

6lectronique.

Nous avançons

I’hypoth6se

de 1’existence de deux

fr6quences d’echange :

-

L’une,

la

plus 6lev6e,

caract6risant la d6localisa- tion a l’int6rieur de

chaque

cristallite et mesurable par les relaxations

6lectronique

et nucl6aire.

-

L’autre,

la

plus faible,

d6crivant la délocalisation

6lectronique

d’un cristallite a 1’autre et

agissant

sur la

largeur

de la R.P.E. Cette

frequence

est

celle obtenue

au §

2.

Cette

description

concorde assez bien avec des

résultats

qui

montrent une

graphitisation

tres

pr6coce

des

plaquettes.

L’extension de la

graphitisation

est

ralentie ensuite par la

presence

entre les

plaquettes

de

liaisons

oxyg6ne qui empechent

la

graphitisation complete

du semicoke.

Ces deux

fréquences d’échange

seraient alors tres differentes dans les

Faulquemont

et assez voisines dans les cokes de saccharose. Ceci

pourrait s’expliquer

par

une dimension

plus

faible des

plaquettes aromatiques

dans le coke de

saccharose,

li6e a une teneur

plus

6lev6e

en

oxygène

de structure

(Faulquemont,

11

%,

et sac-

charose,

au

plus

33

%

en

poids)

et

peut

etre v6rifi6 par une etude aux rayons X.

En

conclusion,

cette etude donne une

première

verification des

propri6t6s magn6tiques

nucl6aires dans

un solide

paramagnétique

concentr6. Elle montre la sensibilite de la R.M.N. pour

explorer

le

comporte-

ment

6lectronique.

Manuscrit requ le 27

septembre

1966.

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