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Anlässlich des internationalen Frauentages am 8. März À l occasion de la Journée internationale des femmes le 8 mars 2022

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Ermesinde

Aline Mayrisch

Marie Curie

Annette Schwall-Lacroix

Lily Unden

Grande-Duchesse Maria Teresa

Elvire Engel Anlässlich des internationalen

Frauentages am 8. März 2022

À l’occasion de la Journée internationale des femmes le 8 mars 2022

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Kleinbettingen Steinfort

Grass

Hagen

Rue Dr Elvire Engel

Rue Aline Mayrisch Rue Marie Curie

Rue Ermesinde

Rue Maria Teresa Rue Lily Unden

Rue Annette

Schwall-Lacroix

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3

Kleinbettingen Steinfort

Grass

Hagen

Rue Dr Elvire Engel

Rue Aline Mayrisch Rue Marie Curie

Rue Ermesinde

Rue Maria Teresa Rue Lily Unden

Rue Annette Schwall-Lacroix

Préface Vorwort

Chères concitoyennes, chers concitoyens,

Les noms de rues nous permettent de nous orienter dans un village ou une ville. En plus de nous offrir ainsi une certaine structure, la tendance veut que les rues deviennent de plus en plus souvent un moyen d’honorer certaines personnalités publiques en les ornant de leurs noms.

L’égalité des genres est un sujet que le conseil communal tient particu- lièrement à cœur, et ce également quand il s’agit de la dénomination des rues. C’est pour cette raison que de plus en plus de rues ont été dédiées à des femmes ces dernières années. Aujourd’hui, c’est avec une grande fierté que nous pouvons annoncer que nous honorons ainsi non seule- ment 8 hommes, mais aussi 7 femmes par la dénomination d’une rue.

Cette année, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, le 8 mars 2022, nous souhaitons nous rendre ensemble avec vous sur les traces de ces personnalités historiques féminines, dont les mérites et l’engagement ont joué un rôle significatif à Steinfort, au Luxembourg ou dans le monde. Ces femmes ont comme point commun de se distinguer par leur individualité bien qu’étant actives dans de différents domaines.

Elles sont ainsi représentatives pour de nombreuses femmes qui méri- teraient, elles aussi, une reconnaissance publique pour leurs activités.

Nous souhaitons, en lisant les biographies de ces femmes, que vous découvriez beaucoup de faits intéressants et stimulants.

Liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger,

Sei es auf dem Dorf oder in einer Stadt, überall sind es Straßennamen die uns helfen uns zu orientieren. Sie geben eine Struktur vor und es gibt ein Bestreben danach durch die Vergabe von Strassennamen berühmte Persönlichkeiten zu würdigen.

Dem Gemeinderat liegt zudem die Gleichstellung der Geschlechter auch bei der Namensgebung der Straßen in der Gemeinde am Herzen. Aus diesem Grund wurden in den vergangenen Jahren vermehrt Straßen nach Frauen benannt. Folglich sind wir stolz darauf neben 8 Männern auch 7 Frauen, durch die Benennung einer Straße nach ihnen, in unserer Gemeinde zu ehren.

Im Rahmen des diesjährigen internationalen Frauentages am 8. März 2022 möchten wir uns mit ihnen zusammen auf die Spuren dieser historischen bemerkenswerten Frauen begeben, deren Verdienste und Engagement für Steinfort, Luxemburg oder die Welt so bedeutend waren.

Sie stammen aus unterschiedlichen Bereichen und zeichnen sich durch ihre Individualität aus. Sie stehen stellvertretend für viele Frauen, die eine Anerkennung verdient haben und deren Tätigkeit in die Öffentlichkeit gerückt werden soll.

Wir hoffen, dass sie beim Lesen dieser Frauenbiografien viel Interessantes und Anregendes entdecken.

Andy Gilberts

Schöffe

Sammy Wagner Bürgermeister

Marianne Dublin-Felten

Schöffin Andy

Gilberts Échevin

Sammy Wagner Bourgmestre

Marianne Dublin-Felten

Échevine

Les biographies en langue française ainsi que les photos ont été reprises de la brochure « Les rues au féminin – Édition 2020 » publiée par le Conseil national des femmes du Luxembourg (Source: https://communes.cnfl.lu/files/96005.pdf).

Les textes ont été traduits par la Commune de Steinfort en langue allemande.

Die französische Version der Biografien sowie die Fotos stammen aus der Broschüre „Les rues au féminin – Édition 2020“, die vom Conseil national des femmes du Luxembourg (Quelle: https://communes.cnfl.lu/files/96005.pdf) herausgegeben wurde. Die Texte wurden von der Gemeinde Steinfort ins Deutsche übersetzt.

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Ermesinde

1186 -1247 | France

G.-D. de Luxembourg

Aline Mayrisch

1874-1947 | Colpach (Luxembourg) Dudelange (Luxembourg) Cabris (France)

Marie Curie

1867-1934 | Varsovie (Pologne) Paris (France)

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5 1867-1934 | Varsovie (Pologne)

Paris (France)

Annette

Schwall-Lacroix

1927-2013 | Luxembourg

Lily Unden

1908-1989 | Longwy (France)

Luxembourg-Ville (Luxembourg) New York (États-Unis)

Grande-Duchesse Maria Teresa

1956 | La Havane (Cuba) Genève (Suisse)

Colmar-Berg (Luxembourg)

Elvire Engel

1949-2004 | Nospelt (Luxembourg)

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Ermesinde

1186 -1247 E

n 1186, Ermesinde de Luxembourg voit le jour. Elle est la fille unique d’Henri IV l’Aveugle, comte de Luxembourg et de Namur, et d’Agnès de Gueldre.

Sa naissance, plutôt inattendue, remet en cause des arrangements successoraux politi- ques importants. Son père, âgé de 76 ans, avait promis ses terres à son neveu, Baudouin IV.

L’arrivée de cette petite fille modifie la donne. Henri IV se voit dans l’obligation de trouver un protecteur pour Ermesinde et fiance sa fille à l’âge de deux ans à Henri, comte de Champagne.

Elle vit alors son enfance en France à la cour de Champagne. Vers 1189, Henri de Champagne rompt subitement ses fiançailles et part en guerre de croisade.

Toujours dans le souci de faire valoir ses droits, Ermesinde est mariée, à l’âge de douze ans environ, à Thiébaut I, comte de Bar. Après la mort d’Henri l’Aveugle, Thiébaut essaie de recon- quérir l’héritage d’Ermesinde et obtient par le traité de Dinant, entre autres, le comté de Luxembourg. De ce mariage naissent quatre enfants, dont deux meurent prématurément.

A l’âge de 27 ans, Ermesinde devient veuve. Peu de temps après, elle se remarie avec Waléran III, comte de Limbourg. Ensemble ils auront trois enfants. Les documents officiels montrent qu’Ermesinde ne s’occupe pas des affaires politiques pendant les années de mariage. La situation change lorsqu’elle subit le veuvage une seconde fois en 1226. De nouveau, sa situation est précaire. Cependant, après quel- ques années de règne d’un mambour,1 Ermesinde est habilitée grâce à l’édit de Worms à gouverner ses terres. La comtesse se considère comme véritable sou- veraine et administre le Luxembourg de manière habile, forgeant des alliances fortes qui lui permettent d’étendre ses terres non pas par une politique belligérante mais par des actes pacifiques. Elle engage des mesures de réforme considérables : ainsi, elle introduit la charte d’affranchissement pour les villes de Luxembourg et Echternach et elle innove le système administratif et juridique du pays en codifiant entre autres les droits des bourgeois.

Ermesinde fonde de nombreux couvents, par exemple, en 1238, le couvent des claris- ses au plateau du Saint-Esprit. La comtesse introduit toutes ces mesures en vue de consolider son propre pouvoir. En concédant des libertés aux villes et aux bourgeois et en soutenant les institutions religieuses, elle leur demande une loyauté absolue.

Ermesinde décède en 1247. Ses dépouilles sont enterrées à Clairefontaine.

1 Une personne qui intervient selon la coutume et le droit de l’époque, pour empêcher une carence de gouvernement.

Les femmes étaient considérées mineures pendant toute leur vie.

Sources:

• Katja Rausch : Portraits de femmes célèbres luxembourgeoises, Edition Kará 2007, pp. 21-25.

• Joseph Meyers : Ermesinde, dans : Biographie nationale du pays de Luxembourg depuis ses origines jusqu’à nos jours par Jules Mersch, 1951, Fascicule 03.

• Michel Margue: Ermesinde – Gräfin von Luxemburg, dans : Rheinische Lebensbilder, Bd. 15. Rheiland-Verlag GMBH, 1995.

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I

m Jahr 1186 wurde Ermesinde von Luxemburg geboren. Sie war die einzige Tochter von Heinrich IV. „der Blinde“, Graf von Luxemburg und Namur, und Agnès de Gueldre.

Ihre eher unerwartete Geburt stellte wichtige politische Erbschaftsregelungen in Frage. Ihr 76-jähriger Vater hatte zuvor seine Ländereien seinem Neffen Baudouin IV. versprochen.

Die Geburt seiner kleinen Tochter veränderte dies jedoch. Heinrich der IV. sah sich in der Verpflichtung einen Beschützer für seine Tochter zu finden und verlobte diese im Alter von zwei Jahren mit Heinrich, dem Grafen der Champagne.

Sie verbrachte somit ihre Kindheit in Frankreich am Hof der Champagne. Um 1189 löste Heinrich , Graf der Champagne plötzlich die Verlobung mit Ermesinde und zog in den Kreuz- zugskrieg.

Darauf abzielend ihre Rechte geltend zu machen, wurde Ermesinde im Alter von 12 Jahren mit Theobald I., Graf von Bar, verheiratet. Nach dem Tod ihres Vater Heinrich der Blinde, versuchte Theobald das Erbe von Ermesinde zurückzuerobern und erhielt durch den Vertrag von Dinant unter anderem die Grafschaft Luxemburg. Aus dieser Heirat gingen vier Kinder hervor, von denen zwei frühzeitig starben.

Im Alter von 27 Jahren verwitwete Ermesinde. Kurze Zeit später heiratete sie Walram III., Herzog von Limburg. Gemeinsam hatten sie drei Kinder. Aus offiziellen Dokumenten geht hervor, dass Ermesinde sich während ihrer Ehe nicht um politische Angelegenheiten kümmerte. Dies änderte sich, als sie im Jahr 1226 erneut verwitwete und ihre Situation wieder prekär wurde. Nach einigen Jahren unter der Herrschaft eines Mambors1, wurde Ermesinde jedoch durch das Edikt von Worms ermächtigt über ihre Ländereien zu regieren. Die Gräfin sah sich als wahre Herrscherin und verwaltete Luxemburg mit Bedacht. Sie schloss starke Bündnisse, die es ihr ermöglichten ihr Land nicht durch eine kriegerische Politik, sondern durch friedliche Handlungen zu erweitern. Sie leitete beachtliche Reformmaßnahmen ein: So führte sie die Freiheitscharta für die Städte Luxemburg und Echternach ein und erneuerte das Verwaltungs- und Rechtssystem des Landes, indem sie unter anderem die Rechte der Bürger kodifizierte.

Ermesinde gründete zahlreiche Klöster, z. B. im Jahr 1238 das Klarissenkloster auf dem Heilig-Geist-Plateau. Die Gräfin führte all diese Maßnahmen ein, um ihre eigene Macht zu festigen. Indem sie den Städten und Bürgern Freiheiten gewährte und religiöse Institutionen unterstützte, verlangte sie von ihnen absolute Loyalität.

Ermesinde starb im Jahr 1247. Ihre sterblichen Überreste sind in Clairefontaine beigesetzt.

1 Eine Person, die nach dem Brauch und dem Recht der damaligen Zeit handelt, um einen Regierungsmangel zu verhindern. Frauen galten während ihres gesamten Lebens als unmündig.

Rue Ermesinde

Steinfort

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M

arya Salomea Sklodowska wurde am 7. November 1867 in Warschau (Polen) geboren. Während der russischen Besatzung, die immer erdrückender wurde, verlor ihr Vater, der Lehrer war, seine Arbeit. Sofia, eine ihrer Schwestern, sowie ihre Mutter erkrankten am typhoiden Fieber. Um sich der Verzweiflung zu entzie- hen, klammerte Marya sich an die Arbeit, die Familie und ihr unterdrücktes Heimatland.

Eine von Maryas Schwestern, Bronia, die davon träumte Medizin zu studieren, musste ins Ausland gehen, da Frauen in Polen noch nicht zur Universität zugelassen waren.

Marya half ihr, ihr Studium in Paris zu finanzieren und einige Jahre später half Bronia ihr im Gegenzug.

Im September 1891 konnte Marya im Alter von 24 Jahren endlich ihr Studium in Paris beginnen. Nach ihrer Ankunft bewarb sie sich an der Sorbonne und französierte ihren Vornamen: künftig hieß sie Marie Sklodowska.

Im Juli 1893 schloss die junge Polin als Beste ihr Studium im Fach Physik ab.

Die polnische Regierung sprach ihr für diese Leistung ein Stipendium zu, das es ihr ermöglichte einen Abschluss in Mathematik fortzusetzen und gleichzeitig im Labor von Professor Lippmann mit der Erforschung der Eigenschaften verschiedener Stahlsorten zu beginnen. Im Frühjahr 1894 lernte sie Pierre Curie kennen, der mit 35 Jahren bereits ein berühmter Physiker war. Sie heirateten am 25. Juli 1895 im Rathaus von Sceaux.

Am 12. September 1897 wurde ihr erstes Kind Irène geboren. Doch die Mutterschaft hielt die junge Frau nicht zurück: Im Oktober 1897 wählte die dreißigjährige Marie Curie als Thema ihrer Doktorarbeit die Untersuchung der Eigenschaften von Uranstrahlen.

Am 25. Juni 1903 verteidigte Marie ihre Dissertation mit dem Titel „Untersuchungen über die radioaktiven Substanzen“. Im November wurde ihr von der Royal Society of London die Davy-Medaille zugesprochen und am 10. Dezember erhielt das Ehepaar Curie gemeinsam mit Professor Henri Becquerel den Nobelpreis für Physik.

Ihre gesundheitlichen Probleme hinderten sie jedoch daran, den Preis in Stockholm persönlich entgegenzunehmen. Am 19. April 1906 starb Pierre Curie, als er unter ein Pferdefuhrwerk geriet. Marie blieb mit ihren beiden Töchtern allein zurück.

Am 1. Mai 1906 wurde Marie Curie zur Dozentin auf dem Lehrstuhl für Physik an der Sorbonne ernannt, den zuvor ihr Mann innehatte. Sie war damit die erste Frau aus Frankreich, die eine Lehrstelle als Dozentin an einer Hochschule er- hielt. Einige Jahre später (1911) erhielt sie den Nobelpreis für Chemie. Im Jahr 1914 gründete sie das Radium-Institut.

Am 4. Juli 1934 starb Marie Curie an den Folgen einer Leukämieerkrankung.

Rue Marie Curie

Steinfort

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Marie Curie

1867-1934

M

arya Salomea Sklodowska est née le 7 novembre 1867 à Varsovie, en Pologne.

Durant l’occupation russe, qui devient de plus en plus écrasante, son père, qui est enseignant, perd son travail. Sofia, une sœur de Marya ainsi que sa mère sont toutes les deux emportées par la maladie de la fièvre typhoïde. Pour échapper au désespoir, Marya s’accroche au travail, à la famille et à sa patrie opprimée.

Une des sœurs de Marya, Bronia, qui rêve d’étudier la médecine, se voit contrainte de partir à l’étranger puisqu’en Pologne, les femmes ne sont pas encore admises à l’université. Marya l’aide à financer ses études à Paris et quelques années plus tard, Bronia l’aide à son tour.

En septembre 1891, à 24 ans, Marya peut enfin commencer ses études à Paris.

Dès son arrivée, elle s’inscrit à la Sorbonne et francise son prénom : désormais elle s’appelle Marie Sklodowska.

En juillet 1893, la jeune Polonaise est reçue première à la licence de physique.

Cet exploit lui vaut une bourse du gouvernement polonais qui lui permet de suivre une licence de mathématiques et de commencer en même temps, des recherches sur les propriétés de certains aciers dans le laboratoire du professeur Lippmann. Au printemps 1894, elle fait la connaissance de Pierre Curie, qui a trente-cinq ans est déjà un physicien célèbre. Ils se marient le 25 juillet 1895 à la mairie de Sceaux.

Le 12 septembre 1897, naît leur premier enfant, Irène. Mais la maternité n’arrête pas la jeune femme : en octobre 1897, Marie Curie, âgée de trente ans, choisit comme sujet de thèse l’étude des propriétés des rayons uraniques.

Le 25 juin 1903, Marie soutient sa thèse intitulée « Recherches sur les substances radioactives ». En novembre, la médaille Davy lui est décernée par la Société Royale de Londres et le 10 décembre, les époux Curie reçoivent, conjointement avec Henri Becquerel, le prix Nobel de Physique. Cependant, leurs problèmes de santé les empêchent d’aller recevoir le prix à Stockholm. Le 19 avril 1906, Pierre Curie meurt, écrasé par un fourgon à cheval. Marie reste seule avec ses deux filles.

Le premier mai 1906, Marie Curie est nommée chargée de cours à la Sorbonne à la chaire de Physique, occupée précédemment par son mari. Elle devient ainsi la première femme de France à accéder, dans l’enseignement supérieur, à un poste de professeur. Quelques années plus tard, en 1911, elle obtient le prix Nobel de chimie. En 1914, elle crée l’institut du radium.

Le 4 juillet 1934, Marie Curie meurt des suites d’une leucémie.

Sources:

• Jean-Pierre Camilleri et Jean Coursaget: Pionniers de la radiothérapie, 2005, Collection Sciences et Histoire EDP Sciences Editions.

• Henri Gidel : Marie Curie, Flammarion, 2008, 380 p.

• http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-marie_curie-447.php

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Aline Mayrisch

1874-1947 A

line de Saint-Hubert naît à Luxembourg le 22 août 1874. La famille, originaire de Diekirch, tient un commerce de bois en gros dans la capitale. Aline suit des cours au pensionnat « Sartorius » à Bonn. En 1894, elle épouse Emile Mayrisch, ingénieur-sidérurgiste, futur directeur général de l’ARBED. Ils s’installent à Dudelange et ils ont deux enfants: Jean (décédé peu après sa naissance en 1899) et Andrée dite Schnouki (1901-1977). A cette époque, Aline Mayrisch-de St Hubert découvre sa passion pour la littérature et l’écrivaine rédigera de nombreux articles et critiques sous le nom de plume Alain Desportes.

Aline Mayrisch-de St Hubert s’engage corps et âme pour l’émancipation des femmes. En 1905, l’Association pour les intérêts de la femme est créée à son initiative. Cette association, qui a non seulement pour objectif d’aider les plus démunies et de promouvoir l’éducation des jeunes filles, lance une des premières enquêtes sociales au Luxembourg. L’enquête est réalisée dans les quartiers du Grund où les conditions de vie sont désastreuses. Aline Mayrisch-de St Hubert oeuvre également pour la création de la fondation du Lycée de jeunes filles, l’actuel Lycée Robert-Schuman à Luxem- bourg. Fervente adepte de l’art et de la littérature, admiratrice et amie de nombreux intellectuels et écrivains tel que André Gide, elle assure, à l’instar de son époux, un rôle de médiation. En 1920, le couple de mécènes s’installe au château de Colpach.

Durant les années de l’entre-deux-guerres, Emile Mayrisch encourage la médiation politique franco-allemande, tandis qu’Aline Mayrisch-de St Hubert fait de leur château un salon littéraire et un lieu de rendez-vous pour artistes et hommes politiques.

Aline de St Hubert est l’initiatrice de nombreuses œuvres sociales et elle appuie ardemment la création d’une section luxembourgeoise de la Croix-Rouge dont elle assurera également la présidence.

En 1932, la Grande-Duchesse Charlotte confère à Aline Mayrisch-de St Hubert la Croix d’honneur pour dames de l’ordre civil et militaire d’Adolphe de Nassau.

A l’aube de la Seconde Guerre mondiale, elle part pour Cabris, dans les Alpes maritimes.

Le 20 janvier 1947, Aline de Saint-Hubert meurt dans sa villa à Cabris. Ses cendres sont rapatriées et inhumées dans le tombeau du parc de Colpach, à côté de son mari, décédé dix-neuf ans plus tôt.

Dans son testament, Aline Mayrisch-de St Hubert lègue à la Croix Rouge de Luxembourg le château de Colpach et son domaine ainsi que 500 parts de la société Belgo-Mineira.

La Croix Rouge fait de Colpach un lieu de repos pour convalescents.

Une plaque commémorative lui est dédiée au parc de la Ville de Luxembourg.

Sources:

• Germaine Goetzinger und Claude D. Conter: Mayrisch-de St Hubert Aline, dans : Luxemburger Autorenlexikon –, Centre National de Littérature Mersch, 2007 p. 402.

• Katja Rausch : Portrait de femmes célèbres luxembourgeoises, Edition Kará, 2007, pp. 29-34.

• Germaine Goetzinger : Aline Mayrisch-de St Hubert, dans : Lieux de mémoire au Luxembourg, par Sonja Kmec et Michel Margue, Imprimerie Saint-Paul, 2e édition 2008. pp.103-108.

• http://www.laml.lu

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A

line de Saint-Hubert wurde am 22. August 1874 in Luxemburg geboren.

Die Familie, die ursprünglich aus Diekirch stammte, betrieb in der Hauptstadt einen Holzgroßhandel. Aline besuchte das Pensionat „Sartorius“ in Bonn.

1894 heiratete sie Emile Mayrisch, einen Stahlingenieur, der später Generaldirektor der ARBED wurde. Sie lebten in Düdelingen und bekamen zwei Kinder: Jean (der kurz nach seiner Geburt im Jahr 1899 verstarb) und Andrée (Schnouki genannt) (1901-1977).

In dieser Zeit entdeckte Aline Mayrisch-de Saint-Hubert ihre Leidenschaft für die Literatur und verfasste unter dem Pseudonym Alain Desportes zahlreiche Artikel und Kritiken.

Aline Mayrisch-de Saint-Hubert setzte sich mit Leib und Seele für die Emanzi- pation der Frauen ein. 1905 wurde auf ihre Initiative hin, die Vereinigung für die Interessen der Frauen gegründet. Diese, die sich nicht nur zum Ziel gesetzt hatte den bedürftigsten Personen zu helfen und die Bildung junger Mädchen zu fördern, startete eine der ersten sozialen Umfragen in Luxemburg. Diese Umfrage wurde in den Vierteln des „Grund“ durchgeführt, in denen die Lebensbedingungen katastrophal waren. Aline Mayrisch-de Saint-Hubert setzte sich zudem auch für die Gründung der Stiftung des „Lycée de jeunes filles“, dem heutigen Robert-Schuman-Gymnasium in Luxemburg ein. Als begeisterte Anhängerin von Kunst und Literatur, Bewunderin und Freundin zahlreicher Akademiker und Schriftsteller wie André Gide übernahm sie, wie ihr Mann, eine Vermittlerrolle. 1920 ließ sich das Paar im Schloss Kolpach nieder. In den Jahren zwischen den beiden Weltkriegen förderte Emile Mayrisch die deutsch-französische politische Vermittlung, während Aline Mayrisch-de Saint-Hubert ihr Schloss zu einem literarischen Salon und einem Treffpunkt für Künstler und Politiker machte.

Aline de Saint-Hubert initiierte zahlreiche soziale Werke und unterstützte leiden- schaftlich die Gründung einer luxemburgischen Sektion des Roten Kreuzes, dessen Präsidentin sie ebenfalls wurde.

1932 verlieh Großherzogin Charlotte, Aline Mayrisch-de Saint-Hubert das Ehrenkreuz für Damen des Zivil- und Militärordens von Adolphe von Nassau. Beim Ausbruch des Zweiten Weltkriegs reiste sie nach Cabris in die Region Alpes-Maritimes.

Am 20. Januar 1947 starb Aline de Saint-Hubert in ihrer Villa in Cabris. Ihre Asche wurde repatriiert und in der Grabstätte im Kolpach-Park neben ihrem Mann, der neunzehn Jahre zuvor verstorben war, beigesetzt.

In ihrem Testament vermachte Aline Mayrisch-de Saint-Hubert dem Luxemburger Roten Kreuz das Schloss Kolpach und sein Anwesen sowie 500 Anteile an der Belgo-Mineira -Gesellschaft. Das Rote Kreuz machte Kolpach zu einem Erholungsort für Genesene.

Im Stadtpark von Luxemburg wurde ihr eine Gedenktafel gewidmet.

Rue Aline Mayrisch

Kleinbettingen

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A

m 26. Februar 1908 wurde Lily Unden in Langich (Longwy) geboren, wo ihr Vater Emile Unden als Metallingenieur bei den Stahlwerken in Ostfrankreich arbeitete. Beim Ausbruch des Ersten Weltkriegs wurde sie mit ihrer Familie in das Viertel Mühlenbach der Stadt Luxemburg zurückgebracht. In diesem Stadtteil befindet sich das Stammhaus der industriellen Färberei Unden. Sie erhielt ihren Schulabschluss an der Saint-Joseph-Schule und studierte bildende Kunst in Brüssel, Paris, Metz und Straßburg.

Von Beruf Kunstmalerin war Lily Unden Mitglied des „Cercle Artistique Luxem- bourgeois“, wo sie regelmäßig ihre Bilder und Zeichnungen ausstellte. Da sie sich weigerte der Volksdeutschen Bewegung beizutreten, sah sich die Künstlerin nach dem Einmarsch der Nazis gezwungen, ihre Karriere zu unterbrechen. Auf Verlangen der Besatzungsbehörden arbeitete sie beim „Comptoir pharmaceutique“.

Als Mitglied der Widerstandsbewegung wurde Lily 1942 von der Gestapo festgenommen und in das Konzentrationslager Ravensbrück deportiert. Dort lernte sie Cécile Ries, eine luxemburgische Dichterin, kennen.

Nach ihrer Befreiung nahm sie Kunstkurse an der Columbia University in New York und arbeitete anschließend als Zeichenlehrerin an verschiedenen Schulen in Luxemburg. Als Lily Unden 1973 in den Ruhestand ging, blieb sie jedoch weiterhin in der Malerei aktiv, wobei sie sich hauptsächlich mit den Motiven von Blumen, Stillleben und Landschaften beschäftigte.

Ihr literarisches Werk konzentriert sich auf Gedichte, in denen sie ihre Erinnerungen als Kriegsgefangene und die damit zusammenhängenden Gräueltaten verarbeitete.

Lily Unden war Mitglied der „Amicale des femmes concentrationnaires et prison- nières politiques“ und des „Conseil national de la Résistance“. Zusammen mit den Werken von Thérèse de Vos oder Cécile Ries wurden Gedichte mit religiösem Charakter veröffentlicht.

Neben den zahlreichen Auszeichnungen, die Lily Unden für ihr Engagement im Wider- stand erhielt, wurde 1986 der Autorin die silberne Dicks-Rodange-Lentz-Plakette der „Actioun Lëtzebuergesch“ verliehen. 2015 wurde das Foyer Lily Unden, ein Flüchtlingsheim auf dem Limpertsberg, eröffnet.

Lily Unden starb am 9. September 1989 in Luxemburg.

Rue Lily Unden

Steinfort

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Lily Unden

1908-1989

L

e 26 février 1908, Lily Unden naît à Longwy où son père, Emile Unden, ingénieur métallurgiste, est embauché par les aciéries de l’est de la France.

L’enfant est rapatriée avec sa famille, lors du déclenchement de la première Guerre Mondiale au quartier Muhlenbach de la Ville de Luxembourg. C’est dans ce quartier que se situe le fief de la teinturerie industrielle Unden. Elle reçoit son diplôme de fin d’études à l’École Saint Joseph et fait ses études des Beaux-Arts à Bruxelles, Paris, Metz et Strasbourg.

De profession artiste-peintre, Lily Unden est membre du Cercle Artistique Luxembourgeois où elle expose régulièrement ses tableaux et dessins. Après l’inva- sion nazie, l’artiste se voit contrainte d’interrompre sa carrière étant donné qu’elle refuse d’adhérer au mouvement nazi (Volksdeutsche Bewegung). Sur réquisition des autorités d’occupation, elle travaille auprès du Comptoir pharmaceutique.

Membre de la résistance, Lily est arrêtée par la Gestapo en 1942 et déportée au camp de concentration de Ravensbruck. Elle y fait la connaissance de sa compatriote Cécile Ries, poétesse luxembourgeoise.

Après sa libération, elle reprend des cours d’art à l‘université Columbia à New York avant d’exercer le métier d’enseignante artistique dans différents établissements scolaires à Luxembourg. Lily Unden prend sa retraite en 1973 mais reste active dans la peinture qu’elle dédie principalement à des thèmes floraux, des natures mortes et des paysages.

Son oeuvre littéraire se concentre sur la poésie qui relate ses souvenirs de prisonnière de guerre et ses atrocités. Lily Unden est membre de l’Amicale des femmes concentrationnaires et prisonnières politiques ainsi que membre du Conseil national de la Résistance. Des poèmes à thèmes religieux sont publiés avec des oeuvres de Thérèse de Vos ou Cécile Ries.

A côté des nombreuses distinctions que Lily Unden reçoit pour son engagement dans la résistance, l’auteure reçoit la plaquette argentée Dicks-Rodange-Lentz de l’Actioun Lëtzebuergesch en 1986. En 2015 le Foyer Lily Unden, un centre pour réfugiés, a ouvert ses portes au Limpertsberg.

Lily Unden est morte à Luxembourg le 9 septembre 1989.

Sources:

• Germaine Goetzinger und Claude D. Conter: Lily Unden, dans : Luxemburger Autorenlexikon, Centre National de Littérature Mersch, 2007.

• Lily Unden - Wikipedia

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Annette

Schwall-Lacroix

1927-2013

I

ssue d’une famille luxembourgeoise notoire, aurait pu se contenter d’une existence aisée. Son grand-père est Léandre Lacroix, avocat, membre fondateur de la Banque Générale du Luxembourg, député et bourgmestre de la Ville de Luxembourg (1914-1918). Mais la jeune femme, éprise de justice sociale, choisit un parcours plus particulier à l’époque.

Pendant l’occupation nazie, Annette Lacroix refuse d’adhérer à la jeunesse hitlérienne et est expulsée du lycée. Elle travaille pendant trois ans dans une pépinière au Kirch- berg. Plus tard elle reprend ses études à Luxembourg et à Paris pour devenir avocate.

Annette Lacroix épouse Georges Schwall, juge de paix à Diekirch en 1955. Elle se rallie au mouvement luxembourgeois pour les droits des femmes et ensemble avec d’autres femmes juristes, elle élabore des propositions de loi pour l’émanci- pation de la femme, traitée d’incapable majeure jusqu’en 1972. Ces textes sur les

« droits et devoirs des époux » et des « régimes matrimoniaux » sont soumises à la Chambre par la seule députée féminine à l’époque Astrid Lulling et supportées par les députés J.P. Glesener, Adrien van Kauvenberghe, Emile Schaus et Gaston Thorn.

Femme de caractère, Annette Schwall-Lacroix témoigne également d’un engagement fort en faveur des personnes les plus démunies. Membre du conseil d‘administration de la Croix-rouge à partir de 1988, elle y joue un rôle très actif. Elle s’investit dans beaucoup d’autres associations telles que la Fédération Luxembourgeoise des Femmes Universitaires, le Conseil National des Femmes du Luxembourg, la fondation Jean Monnet pour l’Europe et le comité de l’Association luxembourgeoise pour les Nations-Unies.

L’avocate sera longtemps présidente du Cercle des amis de Colpach.

Sa grande renommée, ses idées progressistes et son engagement lui valent le premier siège proposé à une femme au sein du Conseil d’Etat en 1975¹. L’avocate y siègera pendant 24 ans. Mais le combat pour l’égalité des droits entre femmes et hommes reste son cheval de bataille. Annette Schwall-Lacroix s’engage tout particulièrement en faveur de l’égalité salariale.

La grande dame séduit par sa modestie et sa noblesse de cœur. Elle ne tient pas à paraître aux premiers rangs mais elle veut obtenir des résultats de son travail. Annette Schwall-Lacroix s’éteint le 17 mars 2013.

¹ Sur proposition du parti DP

Sources:

• Tageblatt Vorkämpferin für Frauenrechte 2013

• Handbook on the History of European Banks publié par Manfred Pohl , Edward Elgar Publishing, 1994

• Lëtzebuerger Land -16.07.1999

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A

nnette Lacroix, die aus einer bekannten luxemburgischen Familie stammte, hätte ein wohlhabendes Leben führen können. Ihr Großvater war Léan- dre Lacroix, Rechtsanwalt, Gründungsmitglied der Banque Générale du Luxembourg, Abgeordneter und Bürgermeister der Stadt Luxemburg (1914-1918).

Die junge Frau, die sich für soziale Gerechtigkeit einsetzte, wählte jedoch einen zur damaligen Zeit eher ungewöhnlichen Lebensweg.

Während der Nazi-Besetzung weigerte sich Annette Lacroix, der Hitlerjugend bei- zutreten und wird vom Gymnasium verwiesen. Sie arbeitete drei Jahre in einer Gärtnerei auf dem Kirchberg. Später nahm sie ihr Studium in Luxemburg und Paris wieder auf um Anwältin zu werden.

1955 heiratete Annette Lacroix Georges Schwall, Friedensrichter in Diekirch.

Sie schloss sich der luxemburgischen Frauenrechtsbewegung an und erarbeitete gemeinsam mit anderen Juristinnen Gesetzesvorschläge für die Emanzipation der Frau, die bis 1972 als unmündig galten. Die Texte zu den „Rechten und Pflichten der Ehegatten“ und den „ehelichen Güterständen“ wurden von der damals einzigen weiblichen Abgeordneten Astrid Lulling in der Kammer vorgelegt und von den Abgeordne- ten J. P. Glesener, Adrien van Kauvenberghe, Emile Schaus und Gaston Thorn unterstützt.

Annette Schwall-Lacroix war eine charakterstarke Frau, die sich intensiv für die Ärmsten einsetzte. Ab 1988 war sie Mitglied des Verwaltungsrates des Roten Kreuzes und spielte dort eine sehr aktive Rolle. Sie engagierte sich in vielen anderen Vereinigungen wie der „Fédération Luxembourgeoise des Femmes Universitaires“, dem „Conseil National des Femmes du Luxembourg“, der Stiftung „Jean Monnet pour l‘Europe“ und dem Vorstand der „Association luxembourgeoise pour les Nations Unies“. Die Anwältin war lange Zeit Vorsitzende des „Cercle des amis de Colpach“.

Aufgrund ihres hohen Ansehens, ihrer progressiven Ideen und ihres Engagements wurde sie 1975, als erste Frau, für einen Sitz im Staatsrat nominiert¹, in dem die Anwältin anschließend 24 Jahre war. Doch der Kampf für die Gleichberechtigung von Frauen und Männern blieb ihr Lieblingsthema. Annette Schwall-Lacroix setzte sich besonders für die Lohngleichheit ein.

Die „Grande Dame“ begeisterte durch ihre Bescheidenheit und Edelmut. Ihr war es nicht wichtig in der ersten Reihe zu sitzen, sondern sie wollte mit ihrer Arbeit Ergebnisse erzielen.

Annette Schwall-Lacroix starb am 17. März 2013.

Rue Annette Schwall-Lacroix

¹ Auf Vorschlag der DP

Steinfort

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E

lvire Engel wurde am 17. Februar 1949 in Luxemburg-Stadt geboren und verbrachte ihre Kindheit bei ihrer Familie in Nospelt. Nach ihrem Schulabschluss 1968 an der Privatschule Notre-Dame, St. Sophie, setzte sie ihr Studium an der Cours Universitaire, Wissenschaftsabteilung in Luxemburg und anschließend an der Medizinischen Fakultät in Straßburg fort.

Am 2. Februar 1979 erhielt sie ihre Zulassung als Fachärztin im Bereich Gynäko- logie und Geburtshilfe.

Auf Vorschlag des Gesundheitsministers beteiligte sie sich an der Einrichtung einer Entbindungsstation im Krankenhaus St. Joseph in Wiltz, um den Bedürfnissen der Frauen im Ösling nachzugehen. Elvire Engel nahm diese Herausforderung begeistert an.

Ihr Engagement beschränkte sich jedoch nicht nur auf die beruflichen Ziele. Sie nahm regelmäßig an den Aktivitäten und Treffen des Soroptimist Club (Sektion Luxemburg -Clairefontaine) teil. Getrieben vom Sportgeist, spielte sie gerne Golf.

1997 reduzierte sie ihre beruflichen Tätigkeiten auf die Gynäkologie.

Der Beginn einer schweren Krankheit markierte einen Wendepunkt in ihrem Berufsleben.

Die Entdeckung von Burkina Faso weckte in ihr schließlich eine neue Hoffnung. Mehr- mals reiste sie in dieses Land, um das Leben der Bevölkerung besser kennen und verstehen zu lernen. Nachdem sie in der Nähe von Ouagadougou einem kleinen Mädchen begegnet war, dessen Schicksal sie tief berührte, hatte sie eine Entscheidung getroffen:

diese benachteiligten Kinder werden ihre Erben, ihre Nachkommen sein.

Elvire Engel hatte die Idee eine Stiftung zu gründen mit den Zielen die Gesundheit und die Bildung der Frauen und Kinder im Burkina Faso zu unterstützen. Ein erstes Projekt sollte die Finanzierung der Errichtung einer landwirtschaftlichen Schule sein. Elvire hatte es sich zur Aufgabe gemacht den Ärmsten zu helfen ein Leben in Würde zu führen und sie durch die Arbeit mit ihren eigenen Händen aus Armut und Elend zu befreien.

Elvire verstand es ihr Umfeld für ihr Vorhaben zu begeistern. Ihre Ange- hörigen setzten sich als Mitglieder der Stiftung dafür ein, ihre Projekte weiter zu begleiten und zu verwirklichen, auch nachdem ihre eigenen Kräfte es ihr nicht mehr ermöglichen würden. So übergab Elvire 2004 bei ihrem Tod ihr Amt an die Dr. Elvire Engel-Stiftung im Vertrauen darauf, dass ihre begonnenen Projekte fortgeführt und ihrem Testament nachgekommen wird.

Rue Dr Elvire Engel

Grass

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17

Elvire Engel

1949-2004

E

lvire Engel, née le 17 février 1949 à Luxembourg, passe son enfance au sein de sa famille à Nospelt. Après l’examen de fin d’études secondaires à l’Ecole Privée Notre-Dame, Ste Sophie, en 1968, elle poursuit ses études au Cours Universitaire, Section des Sciences, à Luxembourg, puis à la Faculté de Médecine de Strasbourg.

Le 2 février 1979, Elvire Engel obtient l’autorisation d’exercer la profession de médecin spécialiste en gynécologie-obstétrique.

Sur proposition du ministre de la Santé, elle contribue à organiser un service de maternité à la Clinique St. Joseph à Wiltz pour servir les besoins des femmes de l’Oesling. Elvire Engel accepte ce défi avec enthousiasme.

Son engagement ne se limite pas aux seuls objectifs professionnels. Elvire Engel participe avec assiduité aux activités et réunions du Club Soroptimist, section Luxembourg-Clairefontaine. Sportive, elle adore jouer au golf.

En 1997, elle réduit ses activités professionnelles en ne conservant plus que le volet gynécologique de sa profession.

Le début d’une maladie grave marque un tournant dans sa vie professionnelle. La décou- verte du Burkina Faso suscite en elle une nouvelle espérance. Elvire Engel se rend à plusieurs reprises dans ce pays pour mieux connaître la vie de la population. Après avoir rencontré, près d’Ouagadougou, une petite fille qui la touche profondément, une décision mûrit en elle : ces enfants défavorisés seront ses héritiers, sa descendance.

L’idée de créer une Fondation s’impose alors à elle. Les objectifs seront la santé et l’éduca- tion des femmes et des enfants au Burkina Faso. Un premier projet devra être le financement de la construction d’une école agricole. Elvire veut aider les plus démunis à vivre une vie en dignité et à les sortir de la pauvreté et de la misère par le travail de leurs propres mains.

Elvire sait enthousiasmer son entourage. En devenant membres de la Fondation, ses proches s’investissent à poursuivre et à réaliser les projets lorsque ses propres forces la quitteront. Ainsi, au moment de son décès en 2004, elle passe le flambeau à la Fondation Dr Elvire Engel, confiante que celle-ci veillera au suivi des actions engagées et exécutera son testament.

Source:

• Madame Margot Muller, Fondation Dr Elvire Engel.

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Elle est haute protectrice notamment de l’association SOS Villages d’Enfants Monde, membre d’honneur de l’« International Paralympic Committee Honorary Board » ainsi que membre actif de la Fondation Mentor, créée sous le patronage de l’Organi- sation mondiale de la santé et dont le but est de prévenir la consommation de drogues par les jeunes.

Le 13 juin 2006, elle s’est vue décerner le « Path to Peace Award 2006 » à New York. Attribué auparavant à des personnalités comme Lech Walesa, Kofi Annan ou le Roi Baudouin, ce prix est attribué chaque année à un personnage de la vie publique qui s’est distingué par son engagement humanitaire et social. A partir du 1 janvier 2007, la Grande-Duchesse assure le Haut Patronage d’Unicef-Luxembourg. Elle est nommée, en avril 2007, « Eminente avocate des enfants » par l’Unicef à Genève.

En février 2008, la Grande-Duchesse Maria-Teresa reçoit à Rome les insignes de Dame de Grand-Croix d’Honneur et de Dévotion de l’Ordre de Malte.

Grande-Duchesse Maria Teresa

1956

F

ille de José Antonio Mestre et de Maria Teresa Batista-Falla de Mestre, la future Grande-Duchesse Maria Teresa naît le 22 mars 1956 à la Havane, Cuba. En octobre 1959, au moment de la révolution, elle quitte Cuba avec ses parents. La famille établit son domicile définitif à Genève.

La jeune fille termine ses études à l’université de Genève qui lui décerne en 1980 la licence en sciences politiques. Durant ses études universitaires, Maria Teresa rencontre son futur époux, le Prince Henri de Luxembourg. Ils se marient le 14 février 1981. Leurs Altesses Royales ont quatre fils et une fille.

Depuis le 10 juin 1997, la Grande-Duchesse Maria Teresa est Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO et s’engage pour l’éducation des femmes et des filles partout dans le monde ainsi que pour la promotion des microcrédits. Elle préside de nombreuses fondations humanitaires actives dans ces domaines. Elle soutient avec force toutes les actions qui donnent aux femmes les moyens d’être autonomes et de défendre leurs droits.

Le 7 octobre 2000, son époux, le Grand-Duc héritier accède au trône.

La Grande-Duchesse défend tout particulièrement la cause des enfants et à ce titre soutient notamment les programmes d’aide aux enfants de la rue et aux orphelins du Sida, la lutte contre la prostitution infantile et contre la pédophilie sur Internet.

La Grande-Duchesse est présidente d’honneur de la Fondation du Grand-Duc Henri et de la Grande-Duchesse Maria Teresa. Cette fondation a pour objectif d’aider les personnes dans le besoin au Luxembourg, les personnes souffrant d’un handicap, physique, psychique ou mental, les enfants en difficultés d’apprentissage.

Elle soutient également des projets d’aide au développement. La Grande-Duchesse est, en outre, présidente de la Croix-Rouge luxembourgeoise, présidente de la Fondation luxembourgeoise contre le cancer, présidente d’honneur de la Fondation Recherche sur le SIDA. La Ligue luxembourgeoise de prévention et d’action médico-sociales est placée sous son haut patronage.

Source:

• http://www.gouvernement.lu/dossiers/famille_grand_ducale/cvmtheresa.html

© Cour grand-ducale / Emanuele Scorcelletti

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A

ls Tochter von José Antonio Mestre und Maria Teresa Batista-Falla de Mestre wurde die spätere Großherzogin Maria Teresa am 22. März 1956 in Havanna (Kuba) geboren.

Die Familie verließ Kuba im Oktober 1959 zur Zeit der Revolution und richtete ihren end- gültigen Wohnsitz in Genf ein. Die junge Frau schloss ihr Studium an der Universität in Genf ab, die ihr 1980 den Bachelor in Politikwissenschaften verlieh. Während ihres Universitätsstudiums lernte Maria Teresa ihren zukünftigen Ehemann, Prinz Henri von Luxemburg, kennen. Sie heirateten am 14. Februar 1981. Ihre Königlichen Hoheiten haben vier Söhne und eine Tochter.

Seit dem 10. Juni 1997 ist die Großherzogin Maria Teresa „Ambassadrice de bonne volon- té“ der UNESCO und setzt sich für die Bildung von Frauen und Mädchen auf der ganzen Welt sowie für die Förderung von Mikrokrediten ein. Sie ist Vorsitzende zahlreicher humanitärer Stiftungen, die in diesen Bereichen tätig sind. Sie unterstützt mit Nachdruck alle Maßnahmen, die Frauen die Möglichkeit geben selbstständig zu sein und für ihre Rechte einzustehen.

Am 7. Oktober 2000 wurde ihr Mann Großherzog von Luxemburg. Die Großherzogin setzt sich besonders für Kinder ein. So unterstützt sie unter anderem Hilfsprogramme für Straßenkinder und Aids-Waisen und engagiert sich im Kampf gegen Kinderprostitution und gegen Kindesmissbrauch im Internet.

Die Großherzogin ist Ehrenvorsitzende der Stiftung von Großherzog Henri und Groß- herzogin Maria Teresa. Ziel dieser Stiftung ist es, bedürftigen Menschen in Luxemburg zu helfen, Menschen mit einer körperlichen, psychischen oder geistigen Behinderung sowie Kindern mit Lernschwierigkeiten. Außerdem unterstützt sie Projekte der Entwick- lungshilfe. Die Großherzogin ist Präsidentin des Luxemburgischen Roten Kreuzes, Präsidentin der Luxemburgischen Stiftung zur Unterstützung der Krebsfor- schung und Ehrenpräsidentin der Stiftung für AIDS-Forschung. Die Ligue luxem- bourgeoise de Prévention et d‘Action médico-sociales steht unter ihrem Patronat.

Weiterhin ist sie Schirmherrin des Kinderhilfswerkes SOS-Kinderdorf, Mitglied des Ehren- komitees der „International Paralympic Committee Honorary Board“ sowie aktives Mitglied der Mentor-Stiftung, die unter dem Patronat der Weltgesundheitsorganisation gegründet wurde und deren Ziel es ist, den Drogenkonsum von Jugendlichen zu verhindern.

Am 13. Juni 2006 wurde ihr in New York der „Path to Peace Award 2006“ verliehen.

Dieser Preis, der früher an Persönlichkeiten wie Lech Walesa, Kofi Annan oder König Baudouin vergeben wurde, wird jedes Jahr an eine Person des öffentlichen Lebens verliehen, die sich durch ihr humanitäres und soziales Engagement auszeichnet. Seit dem 1. Januar 2007 hat die Großherzogin die Schirmherrschaft von Unicef-Luxemburg übernommen.

Im April 2007 wurde sie von Unicef in Genf zur „Eminente avocate des enfants“

ernannt. Im Februar 2008 erhielt Großherzogin Maria-Teresa das Abzeichen „Dame de Grand-Croix d’Honneur et de Dévotion de l’Ordre de Malte“ in Rom.

Rue Maria Teresa

Steinfort

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Ermesinde

Aline Mayrisch

Marie Curie

Annette Schwall-Lacroix

Lily Unden

Grande-Duchesse Maria Teresa

Elvire Engel Anlässlich des internationalen

Frauentages am 8. März 2022

À l’occasion de la Journée internationale des femmes le 8 mars 2022

Édité par l’Administration communale de Steinfort | Service des Relations Publiques B.P. 42 | L- 8401 Steinfort

Tel: 399 313-214/215 | service-pr@steinfort.lu Imprimerie Heintz Pétange

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