Activit é ph ys ique, séden ta rit é et inég alit és sociales Activit é ph ys ique, séden ta rit é et inég alit és sociales Corinne Pr aznocz y, Benjamin Larr as 8 juin 2018
2
ONAPS
Nos missions
8/06/20183
DÉFINITIONS ESSENTIELLES
AP , inactivit é, séden tarit é
France métropolitaine: 4,8 millions d’habitants dans les 1296 QPV 8,0 % de l’ensemble de la population Région Occitanie: 358000 habitants dans les 105 QPVde la région 6,4 % de la population de la région Hautes‐Pyrénées: 8354 habitants dans les 4 QPV du département 3,65 % de la population du département Tarbes: 7189 habitants dans les 3 QPV de la ville 16,89% de la population de la ville 4
Estimation de la population des Hautes‐Pyrénées résidant dans des quartiers prioritaires de la ville Source :Insee, 2013
DONNÉES CONTEXTUELLES
Po p u la ti o n des QPV
Quartier prioritairePopulation municipale (2013) Tarbes Est3 316 Tarbes Nord2 357 Tarbes Ouest1 516 Ophite (Lourdes)1 165 Total Hautes‐Pyrénées8 354 8/06/2018P o p u la ti o n
jeune
(22%
de
0
‐14
ans,
co nt re
16%
pour
l’unit é
urbaine
engloban te ) C o n ce n tr ati o n
de
re ve n us
fa ib le s Dé ficit
de
fo rm ati o n
et
de
qualific ation Difficult és
d’insertion
sur
le
mar ché
du
tr av ail
Encore plus marqué chez les femmes (63% femmes sans emploi vs 53% chez les hommes) 5actéristiques sociodémographiques de la population des QPVde la région Occitanie :Insee, 2012
DONNÉES CONTEXTUELLES
Indic at eur s sociodémogr aphiques (z oom sur les QP V d ’O ccit anie)
Taux de pauvreté (en %)QPV48 UU englobante14 Part de la population* sans diplôme ou avec un diplôme inférieur au bac (en %)QPV73 UU englobante54 Part des élèves en retard scolaire à l’entrée en 6ème (en %)QPV25 UUenglobante12 Part des ménages percevant des allocations chômage (en %)QPV24 UUenglobante18 Part des femmes de 15 à 65 ans n'ayant pas d'emploiQPV63 UUenglobante45 15 ans ou plus<
3%
de
l’offr e
na tionale
alor s
que
8%
de
la
p o p u la ti o n
y
ré si d e 22
équipemen ts
pour
10
000
h ab it an ts
(34
pour
leur s
unit és
urbaines) Sur re pr és en ta ti o n
de
te rr ai ns
multispo rts
non
‐spécialisés et
de
salles
multisports Div e rs it é
en tr e
les
ZUS
:
9 % n’ont aucun équipement / 15 % mieux équipées que leur agglomération 6DONNÉES CONTEXTUELLES
Eq u ip em en ts sportif s dans les ZUS
QPV (%)UU englobante (%) Terrains multisports non‐spécialisés189 Salle multisports138 Terrain extérieur de petits jeux collectifs127 Terrain de grands jeux1113 Court de tennis715 Salle ou terrain spécialisé77 Salle de sport de combat53 Boulodrome56 Équipement d’activités de forme et de santé46 Salle non spécialisée33 Bassin de natation32 Structure artificielle d’escalade21 Autres919 Source :Observatoire national des zones urbaines sensibles, 2014 8/06/20187
SÉDENTARITÉ
Che z l’enf an t
Habitudes de vie concernant les écrans* des enfants scolarisés en grande section de maternelle en 2012‐2013, selon le groupe socioprofessionnel des parents (en %) %age enfants qui passent > 1 heure par jour devant un écran Présence d’un écran dans leur chambre Les jours avec école Les jours sans école Cadres 9,0 % 25,4 % 76,0 % Professions intermédiaires 17,3 % 37,7 % 84,2 % Agriculteurs, commerçants, chefs d’entreprise 25,0 % 44,9 % 83,8 % Employés 31,3 % 51,8 % 86,8 % Ouvriers 33,7 % 59,0 % 85,9 % Ensemble 22,7 % 42,9 % 83,4 % Note : L’origine sociale de l’enfant est déterminée à partir du groupe socioprofessionnel des parents. Champ : France (hors Mayotte). * télévision, ordinateur, jeux vidéo Sources : Drees‐DGESCO, Enquête nationale de santé auprès des élèves de grande section de maternelle (année scolaire 2012‐2013). La durée passée devant un écran augmente lorsque le niveau d’éducation du représentant de l’enfant diminue (différence plus marquée les jours d’école) Plus d’écrans dans les chambres des enfants d’ouvriers que dans celles des enfants de cadres27
41
6261 32
444443 30
42
5352 01020304050
60
70 Primaire/collègeLycée/BacBac +1/3Bac +4 et +
%
HommesFemmesEnsemble 8
SÉDENTARITÉ
Che z l’adult e La
pr oportion
d’ adult es
passan t
plus
de
7
h
par
jour
dans
une
activit é
sé de n ta ir e mon tr e
un
gr adien t
positif
av ec
le
niv eau
d’ ét ude,
particulièr emen t
che z
les
hommes
Prévalence d’un niveau de sédentarité élevée (% >7 h/j), selon le sexe et le niveau d’étude, chez les adultes Source:Anses, Etude INCA3, 2014‐2015 8/06/2018Plus
de
séden tarit é
les
jour s
tr av aillés
che z
les
per sonnes
av ec
un
niv eau
d’ éduc at ion
«u n iv er si ta ir e » ,
principalemen t
en
ra is o n
de
la
séden tarit é
au
tr av ail Plus
de
séden tarit é
les
jour s
non
tr av aillés
che z
les
per sonnes
av ec
un
niv eau
d’ éduc at ion
arr êt é
en
primair e
9Distribution des comportements sédentaires des actifs selon le niveau d’éducation (nombre d’heures/jour) Source:Saidjet al., Descriptive study of sedentary behavioursin 35,444 French working adults: cross‐sectional findings from the ACTI‐Citésstudy. BMC Public Health(2015) 15:379
SÉDENTARITÉ
Che z l’adult e
Travail assisTransport assisLoisirs assisTV/DVDAutre temps d’écranAutre temps assisTotal Jours travaillés
Universitaire4,541,112,181,432,270,9812,51 Secondaire3,321,022,221,772,000,9511,28 Primaire2,241,292,132,071,930,9510,61 Jours non travaillés Universitaire0,783,182,081,801,329,16 Secondaire1,003,222,631,951,2610,06 Primaire1,453,273,042,121,2711,15
Les enfants scolarisés dans les quartiers prioritaires sont moins actifs que les enfants des quartiers non prioritaires (60% contre 71%) Dans les quartiers prioritaires, les filles sont moins actives que les garçons (56% contre 64%) 10
Enfants de CE2 actif* le week‐end selon le type de quartier et le sexe, en 2009 (en %) Source:Étude sur les enfants scolarisés dans le secteur public en 2009, Mairie de Paris, ORS Île‐de‐France
ACTIVITÉPHYSIQUE
Che z l’enf an t
71,2 63,770,9 55,5 0%10%20%
30%
40%
50%
60%
70%
80% Quartier non prioritaireQuartier prioritaire
garçons filles
*Faire des promenades, du roller, du vélo, aller à la piscine, faire du sport etc. ou rester à la maison, regarder la télévision, jouer aux jeux vidéo 8/06/2018
13
16
20
27 3
7
15 10 8
11
1718 051015
20
25
30 Primaire/collègeLycée/BacBac +1/3Bac +4 et + HommesFemmesEnsemble 11
ACTIVITÉPHYSIQUE
Che z l’adult e Le
pour cen tag e
d’ adult es
at te ig n ant
les
re co m m an d at io n s
de
l’OMS
n’ es t
pas
associée
au
niv eau
d’ ét ude
(modér é
à
éle vé) La
pr oportion
d’ adult es
aya n t
un
niv eau
d’ AP
éle vé
augmen te
av ec
le
niv eau
d’ ét ude,
particulièr emen t
che z
les
hommes
Prévalence d’un niveau d’activité physique élevé selon le sexe et le niveau d’étude, chez les adultes Source:Anses, Etude INCA3, 2014‐2015Pr at ique
d’ une
activit é
ph ys ique
in te nse
au
tr av ail
plus
fr équen te
che z
les
per sonnes
n’ ay an t
aucun
diplôme
que
che z
celles
aya n t
un
niv eau
Bac
+2
ou
plus Pr at ique
d’ une
activit é
ph ys ique
in te nse
lor s
des
loisi rs
plus
fr équen te
che z
les
per sonnes
aya n t
un
niv eau
Bac
+2
ou
plus
que
che z
celles
n’ ay an t
aucun
diplôme
12Proportion des personnes de 18 à 75 ans ayant une activité physique intense au travail et lors des loisirs selon le niveau de diplôme, en 2008 en France métropolitaine (en %) Source:Baromètre Santé nutrition 2008 (Inpes)
ACTIVITÉPHYSIQUE
Che z l’adult e
Niveau de diplômeAucun diplôme< au bacBacBac +2 ou plus Activité physique intense au travail37,132,221,212,6 Activité physique intense lors des loisirs12,417,833,135,6 8/06/20186,6
15,9
22,8
33,5 64,4
67,056,4
45,7 1,7
3,3
4,76,9 27,3
13,716,2
13,9 020406080100
Bac +4 et +
Bac +1/3
Lycée/Bac
Primaire/collège Pourcentage Comportement inactif et sédentaireComportement inactif et non‐sédentaire Comportement actif et sédentaireComportement actif et non‐sédentaire 13
PROFILD’ACTIVITÉ
Che z l’enf an t
Source:Anses, Etude INCA3, 2014‐2015Profil d’activité (%) selon le niveau d’étude du représentant, chez les enfants de 3 à 10 ans
31,9
37,3
51,046,7 28,7
35,8
19,9
20,0 15,1
14,516,9
20,3 24,3
12,312,3
13,1 020406080100
Bac +4 et +
Bac +1/3
Lycée/Bac
Primaire/collège Pourcentage Comportement inactif et sédentaireComportement inactif et non‐sédentaire Comportement actif et sédentaireComportement actif et non‐sédentaire 14
PROFILD’ACTIVITÉ
Che z l’adolescen t
Source:Anses, Etude INCA3, 2014‐2015Profil d’activité (%) selon le niveau d’étude du représentant, chez les enfants de 11 à 17 ans 8/06/2018
P ra ti q u e
moins
fr é q ue n te
du
sport
dans
le
ca dr e
d’ une
fé d é ra ti o n
3,8% des licenciés sportifs résident dans un QPV en 2014 2,9% pour les femmes et 4,2% pour les hommesSur re pr és en ta ti o n
de
cert ains
sports
Football (33% des licences contre 16% au niveau national), sports de combat 15rt de licences délivrées à des résidents de QPV en 2013 et 2014 (en %), le champ des fédérations exploitables Source :Injep-Meos, Recensement mené auprès des fédérations sportives agréées
PRATIQUE SPORTIVE
Licences sportiv es dans les QP V
20132014 Ensemble3,83,8 Hommes4,24,3 Femmes2,92,9Part des licences délivrées en quartiers prioritaires (en %)
Plus les revenus du foyer augmentent plus la pratique sportive des enfants augmente (Enquête Pratique sportive des jeunes, Ministère des Sports, 2001) Les enfants scolarisés dans les quartiers prioritaires pratiquent moins fréquemment un sport en dehors de l’école que ceux scolarisés dans un quartier non prioritaire 52% contre 68% Inégalités sociales plus marquées chez les filles que chez les garçons 16
Pratiques sportives en club ou association en dehors de l’école selon le type de quartier et le sexe en 2009 (en %) Source :Étude sur les enfants scolarisés dans le secteur public en 2009, Mairie de Paris, ORS Île‐de‐France Dans cette étude, les écoles ont été classées selon leur appartenance ou non à une Zone d’éducation prioritaire, à un Réseau d’éducation prioritaire ou à un quartier en politique de la ville. Elles ont été regroupées sous l’appellation « quartier prioritaire ».
PRATIQUE SPORTIVE
Che z les en fa n ts
71,4 60,163,4 44,2 0%10%20%30%40%50%60%70%80% Quartier non prioritaireQuartier prioritairegarçons filles
‐8 points ‐16 points 8/06/2018
Fr eins cultur els :
pratique sportive moins associée à l’épanouissement personnel, au bien‐être ou à la préservation de la santé filles = minorité des pratiquants (frein des parents) nécessité d’établir une relation de confiance avec la personne encadrant l’activité sportiveFr eins financier s et st ru ct u re ls :
coût de la pratique sportive (adhésion, matériel, licence) aides existantes mais nécessité d’accompagner les familles dans leurs démarches (complexité des procédures) Accessibilité infrastructures de transports en commun à améliorer (accès, horaires) équipements sportifs parfois vétustes et inadaptés manque de moyens financiers des CT équipements de plein air surreprésentés pratique difficile selon les saisonsFr eins liés aux équipemen ts et aux hor air es :
absence d’espaces de convivialité réduit l’attractivité des équipements, les possibilités d’échanges entre les pratiquants et la qualité de l’accueil nécessaire saturation des équipements et manque de créneaux horaires disponibles 17PRATIQUE SPORTIVE
Fr eins dans les QP V
Sources :I. Van de Walle, Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), 2014 ; Observatoire national des zones urbaines sensibles, 2014Les prévalences de la surcharge pondérale et de l’obésité suivent un gradient social Les écarts entre les prévalences de la surcharge pondérale et de l’obésité des enfants de cadres et celles des enfants d’ouvriers sont très importants Les prévalences de la surcharge pondérale comme de l’obésité sont plus élevées pour les enfants et adolescents scolarisés dans les zones d’éducation prioritaire 18
Prévalence de la surcharge pondérale et de l’obésité selon le groupe socioprofessionnel des parents et le type de collège fréquenté en troisième Note: L’origine sociale de l’enfant est déterminée à partir du groupe socioprofessionnel des parents. Sources:Drees‐DGESCO, Enquêtes nationales sur la santé des élèves de troisième (années scolaires 2000‐2001, 2003‐2004 et 2008‐2009).
INDICATEURS SANITAIRES
Su rc h ar ge pondér ale et obésit é che z l’enf an t
Surcharge pondérale (en %)Obésité (en %) Groupesocioprofessionneldesparents200120042009200120042009 Cadres11,311,012,50,71,92,3 Professionsintermédiaires15,215,114,72,83,52,1 Agriculteurs,commerçants,chefsd’entreprise17,921,119,22,35,13,9 Employés17,018,919,93,95,25,0 Ouvriers19,821,422,26,87,26,5 Autres23,421,017,26,13,83,4 Typedecollègefréquenté200120042009200120042009 Élèvesnonscolarisésenéducationprioritaire16,016,7*16,73,14,2*3,6 Élèvesscolarisésenéducationprioritaire18,721,5*23,25,96,0*6,4 Ensemble16,4*17,4*17,63,5*4,4*3,9 8/06/2018La prévalence de l’obésité suit un gradient social plus élevée chez les personnes avec un faible revenu creusement de ce gradient social entre 2000 et 2012 19
Part de la population adulte obèse* selon le revenu mensuel net du foyer (en %) Sources:Inpes, Institut Roche, TNS Healthcare (Kantarhealth) (Enquête ObÉPI).
INDICATEURS SANITAIRES
Obésit é che z l’adult e
13,514,512,5
11,1
9,4
8,28,1
7,26,6
6,9
10,1 25,6
22,8
19,418,8
16,216,1
15,3
11,9
8,8
7
15 051015202530
Moins de 900 euros
De 900 à 1 200 euros
De 1 201 à 1 500 euros
De 1 501 à 1 900 euros
De 1 901 à 2 300 euros
de 2 301 à 2 700 euros
De 2 701 à 3 000 euros
De 3 001 à 3 800 euros
De 3 801 à 5 300 euros
5 301 euros et plus
Total 2012 2000
La prévalence du diabète suit un gradient social augmente en fonction de l’indice territorial de désavantage social 2 fois plus élevée chez les personnes bénéficiant de la CMU‐C (chez les moins de 60 ans) Consommation de traitements antidiabétiques plus importante dans les QPVque sur l’ensemble des communes et des régions de ces QPV 20
Prévalence standardisée du diabète traité pharmacologiquementselon le niveau de désavantage social de la commune de résidence en France métropolitaine en 2015 (en %) Sources:Sniiram‐DCIR(CnamTS) ; exploitation Santé publique France.
INDICATEURS SANITAIRES
Diabèt e
8/06/20185,385,896,146,407,23 3,253,804,184,50
5,52 012345
6
7
8 Q1Q2Q3Q4Q5
Prévalence du diabète (%)
Indice territorial de désavantage social (en quintiles) HommesFemmes
(communes les plus défavorisées)(communes les moins défavorisées)
Moins les personnes sont diplômées, plus elles déclarent un mauvais état de santé, des limitations d’activité et des maladies chroniques 21
Santé perçue, déclaration de maladie chronique et de limitation d'activité selon le niveau d'études en 2013 Champ:France métropolitaine, population vivant en ménage ordinaire, âgée de 16 ans ou plus Source :Enquête statistique sur les ressources et conditions de vie SRCV–SILC (INSEE), exploitation Drees
INDICATEURS SANITAIRES
Af fe ctions de longue dur ée
Répartition des personnes en ALD par niveau du score Epices* Source : Enquête santé protection sociale 2008, Irdes ‐Examens périodiques de santé 2007, Cetaf; Exploitation :IrdesLes personnes en ALD sont plus nombreuses parmi les personnes les plus précaires *Score Epices : indicateur individuel de mesure de la précarité, variant de 0 (absence de précarité) à 100 (précarité maximum)
Inég alit és sociales co n ce rn an t l’activit é ph ysique et la séden tarit é
démarre dès l’enfance de manière plus marquée chez les fillesA me tt re en re la ti o n av e c plusieur s ca ra ct é ri st iq u e s gé n é ra le m e nt re tro u vé e s dans les QP V :
sociodémographiques (qualification, revenus…) certains aspects culturels difficultés structurelles difficultés financières équipements sportifs parfois défavorablesEt participan t à cr éer des inég alit és sanit air es
22CONCLUSION 8/06/2018