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Prestataires de services

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(1)

- Mars 2012 -

C

entre de

S

tratégie

A

vancée

C

entre de

S

tratégie

A

vancée

24, rue de Madrid -75008 Paris

Tél : +33 (0)1 4470 1450 - Fax : +33 (0)1 4470 1451 E-mail : contact@csa-paris.com

CSA-SARL au capital de 750.000 € - Siège social : 2, place Leclerc – 54400 Longwy Siret : 339 654 881 000 12 – Code APE 748K – TVA n° FR 25339654881

Prestataires de services

Renforcer et refonder la compétitivité dans un marché mature et un jeu concurrentiel

en voie de durcissement

(2)

2

S o m m a i r e

Pages

Analyse : Un marché mature, générant une lutte concurrentielle croissante 3 entre étapes de la chaîne de valeur : organisateurs, parcs, prestataires…

Une dynamique durable

Prestataires : Capacité concurrentielle 22

Refondation de la performance 33

° 0 ° Avertissement

Ce document destiné à la réunion

du 23 mars 2012, ne peut être efficacement interprété qu’avec les commentaires

ayant accompagné sa présentation

(3)

3

L’analyse

Un marché mature, générant une lutte concurrentielle croissante entre étapes de la chaîne de valeur :

organisateurs, parcs, prestataires…

Une dynamique durable

(4)

4

Une dynamique concurrentielle salon extrêmement lisible

Rentabilité historique élevée

Attire des investisseurs financiers

Transition vers une activité évaluée par la

rentabilité des capitaux engagés

Maturité du média concurrencé par

d’autres médias

Professionnalisation des process

Amélioration des marges par revalorisation tarifaire

Concentration pour rationnaliser les coûts et

les investissements

Intensification de la lutte concurrentielle pour capter des marges

Modification des structures de coûts :

Prime aux étapes incontournables de la filière

Dégradation des poids des prestations les plus techniques ou les plus

contournables

Intensification de la lutte concurrentielle dans les activités les plus exposées à la pression prix - coût

Focalisation des efforts de management sur la

maîtrise des coûts

Paupérisation sectorielle :

Prestations

Conditions opérationnelles

 Rentabilité

Focalisation des investissements sur les marchés les plus « faciles »

émergents

Recherche de diversifications, hors du salon, pour trouver :

de la croissance

des prix rémunérateurs

Une nécessaire refondation des modèles de fonctionnement pour éviter une paupérisation durable

(5)

5

Un marché du salon structurellement mature

Une activité qui s’est déroulée dans un environnement mature sur la période 2000 – 2010, sans rupture majeure

Pas de crise ayant entrainé un effondrement de marché

Pas de crise actuellement anticipée

Une tendance française et occidentale (-2% sur moyenne période)

Maturité du nombre d’utilisateurs (Nombre d’exposants en Ile de France)

96.803 95.966

2010 2000

∆ +1%

… pour des surfaces nettes en légère régression (Surface nette exposants)

2.812.000 m2

2.434.000 m2

2000 2010

(Source : Données de base CCIP)

(6)

6

Une maturité, qui entraine naturellement une rationalisation par les coûts

Faute de réserve de croissance de revenus, l’effort pour soutenir les marges se déplace sur les coûts

« Cette fois sur notre portefeuille de manifestations, on ne peut plus augmenter les prix.

On est plus cher que les manifestations internationales au m2 et on a exploité les recettes de poche, liées au paiement du visiteur »

Dirigeant, grand organisateur (Interview CSA)

Une rationalisation qui, par exemple, se manifeste dans les temps d’occupation

19%

Coût total

Coût de location

1er poste unitaire de coût Poids dans la structure de coûts

d’une grande manifestation

Évolution des temps d’occupation

13,7 j

11,5 j

99 / 00 09 / 10

∆ -16%

(7)

7

Une prime à la taille de la manifestation et de l’organisateur, qui contribue à l’accroissement des pics d’activité

« J’ai réduit le nombre de manifestations et augmenté le CA et la marge brute » DG, grand organisateur (Interview CSA)

RE / CA Organisation (15 entreprises, moyenne 2005 / 2010)

Taux de RE/CA moyenne période

15

10

5

15 50 > Niveau de CA (en M€)

Portefeuille français d’un grand organisateur

10 manifestations 20e manifestations 83%

77%

23%

17%

Marge

brute Marge

brute

CA CA

(Recherche & calcul CSA) Operating profit REED Exhibitions : 24%

(Source : Rapport annuel)

(8)

8

Un phénomène durable : Une dynamique du marché qui complexifie l’organisation opérationnelle des prestataires

Plus de salons grand public, aux périodes de montage – démontage plus courtes, même s’ils sont moins complexes

Évolution du nombre de salons (en indice)

Professionnel

Grand public

2000 2010

(Salons sur Paris et IdF)

Tendance encore plus forte en région 64

100

83 120

Disponibilité comparée des espaces pour la réalisation des prestations techniques

(en nombre de jours montage – démontage)

Moyenne 100

Professionnel Grand public

(Recherche et calcul CSA) 70

114

(9)

9

Une évolution du mix de manifestations, défavorable au segment le plus contributeur chez les organisateurs, qui ne peut qu’accroître la pression sur les marges et les coûts

chez les prestataires

Une régression du secteur des manifestations professionnelles… les plus fortement contributrices Un écart de prix majeur du m2 en faveur des manifestations

professionnelles…

Prix moyen du m2 facturé à l’exposant (prestations de base)

… alors que la position concurrentielle se détériore, sur moyenne période, sans qu’aucune rupture ne se dessine

Évolution du visitorat professionnel 2000 2010

% du visitorat total 36% 24%

En volume de visiteurs 3,17 M 2,38 M -25%

Nombre de salons

professionnels 247 206 -17%

(Paris/IdF)

Performance visiteur

par salon 12,8 11,5 -10%

(Recherche & calcul CSA) Manifestations

professionnelles à vocation internationale

100

Manifestations à vocation locale ou

nationale

72

(10)

10

Un niveau de prix vers l’exposant qui a atteint ses limites… et ne sera plus à l’avenir, source de potentiel de croissance de marge pour l’organisateur

Un niveau de prix élevé pour les manifestations françaises, remis en cause par les exposants

Comparaison de prix au m2 (avec équipements de base)

(en indice) Salon professionnel Paris

100

Allemagne 90

Italie 83

Salon grand public France

100

Italie 71

… qui génère un coût du contact plus élevé

Prix au m2 (en indice) France

100

Italie 80

Coût du contact 194

100

Première critique exposant

Le prix

… pour 90% d’un échantillon des

exposants

(Recherche & calcul CSA)

(11)

11

Une activité sans risque d’effondrement, mais sans dynamique de croissance

Une activité en organisation, qui sous investit dans le renouvellement de son offre Un média, qui avance dans son cycle de vie

Redynamisation ou déclin ? Attitude face à l’investissement salon

52%

21%

11%

14%

Maintien pour l’avenir de l’investissement à son niveau actuel

A envisagé des alternatives, mais ne les active pas

A réduit son investissement salon

Veut réduire son investissement

(Recherche CSA sur 60 exposants)

Principales critiques Échelle d’intensité

de la critique Forte 10

9

6

Faible

(1) Le prix

(2) Quantité et qualité du visitorat

(3) Accès

(3) Gestion et suivi des contacts

(3) Mesure d’efficacité

(12)

12

Une impossibilité actuelle et à venir de revaloriser les prix, qui conduit sites et organisateurs à capter des revenus et marges en direct vers l’exposant

Un transfert de marge au détriment des prestataires

Un développement dans l’aménagement…

Évolution, sur moyenne période, du type d’aménagement sur un salon

2004 2010

Contrôlé par l’organisateur 20% 25%

Nu 44% 28%

Stand traditionnel 12% 11%

Modulaire 25% 36%

(Recherche CSA)

… générant un transfert de marge Taux de marge

moyen sur les stands équipés

organisateur 55,3%

Zones de stands collectifs

Taux maximal : 68%

Prix de vente 236 € Prix d’achat 73 € Taux minimal : 33%

Prix de vente 121 € Prix d’achat 81 € (Échantillon de 38.182 m2 et 1.802

stands - Recherche CSA)

(13)

13

Un pilotage par les coûts tendanciellement défavorable à la prestation technique

« Les prestataires, on va mettre une pression sur les prix » Organisateur, salon février 2012 (Interview CSA)

Un modèle de consolidation sectorielle, favorable aux acteurs, ayant désormais une vraie maîtrise de la gestion par les coûts

Manifestation gérée par un créateur indépendant

Même manifestation intégrée dans un groupe

Taux de marge brute

42%

Taux de marge brute

27%

Poids des dépenses techniques (production, hors location

d’espaces)

25%

Poids des dépenses techniques

19%

(Recherche et calcul CSA)

(14)

14

Une dépendance des salons face à des entreprises leaders, devenues professionnelles et exigentes

Des entreprises leaders plus critiques à l’égard du média salon et plus ouvertes aux alternatives

Dépendance aux leaders

Poids dans le CA et le nombre d’exposants Portefeuille de manifestations

(Analyse CSA) Poids dans

le CA 67%

Poids en nombre d’exposants

20%

« Pourquoi voulez-vous que continu à investir autant, sinon plus, dans un outil où l’on me dit

mesurer l’efficacité par le nombre de barbe à papa consommé sur un stand collectif »

Exposant, salon février 2012 (Interview CSA)

50% de plus d’intention de réduction des dépenses salon chez les leaders vs. les moyens et petits exposants

(Recherche CSA)

(15)

15

Un jeu concurrentiel aujourd’hui plus favorable à l’exploitant de sites

Un transfert de marge de l’organisateur vers l’exploitant de sites

Un modèle français désintégré de la filière, qui conduit à un cumul de marge Une place incontournable pour les grands

sites…

Évolution du poids de la location d’espaces dans la structure de coûts d’un salon

(à iso site)

% des coûts directs

… accrue par les services contraints

« 14 K€ d’électricité en 4 jours, c’est plus que dans notre showroom en 4/5 mois »

DM, grand groupe (Interview CSA)

« Wifi à 500 €, on se moque du monde » DG exposant (Interview CSA)

36%

31%

2008 2011

« Le poids des lieux, dans nos coûts, a augmenté sur 5 ans » DG organisateur (Interview CSA)

Réponses d’adaptation de l’organisateur

« On a diminué

la durée » Innovation de site :

« Ne plus être sous l’emprise d’un parc »

« Révision des process pour descendre

mes prix »

« Pression sur les prestataires, qui dépendra

de leur poids dans la structure

de coûts »

(16)

16

Un besoin de rencontres, récurrent et durable, complété plus que menacé par les nouveaux médias

Un nécessaire renouvellement des fonctions satisfaites par le salon, accompagné d’une montée de nouveaux coûts Exemple : Fonction sourcing mieux satisfaite désormais par l’Internet

Fonction de relation en B to B ou d’expérience de la marque en B to C, mieux satisfaite par la manifestation

Exemple de nouveau converti au média salon :

Directeur marketing d’une marque agroalimentaire, présent au Salon de l’Agriculture, expérience personnelle, NESTLÉ, UNILEVER, 1ère véritable expérience salon SIA février 2012

« Outil de marketing d’expérience, c’est plus fort qu’un film de pub » Mode de présence

Stand de 175 m2, 47.000 personnes passées par le stand

Investissement : 375 K€

Dont : Espace 42 K€ (11%)

Stand 110 K€ (29%)

Coordination 25 K€

Définition du concept 30 K€

Achat cartes 10 K€

Partenariat 20 K€

Traiteur 15 K€

Animation 40 K€

Achat d’art / vidéo 10 K€

Communication RP 20 K€

Goodies 53 K€

Commentaires

« Permet de faire vivre la marque : expliquer et développer »

« J’ai besoin de quelqu’un qui coordonne. Je n’ai pas la personne en interne pour gérer 40 intervenants, 120 factures »

« L’agence en charge du concept a consulté 3 standistes : Un a abandonné au bout d’une semaine

Un autre a envoyé un power point

Le 3e est venu avec deux concepts, assez artisanal dans son mode de présentation.

Doivent travailler comme une agence de packaging »

« Il faut mesurer comme on le fait avec le GRP du spot de TF1 »

« Si l’organisateur peut me prouver l’intérêt d’investir, j’irai.

Le commercial d’un autre salon est venu me voir, c’était pathétique »

(17)

17

Un enjeu clef pour l’avenir, la maîtrise de l’accès à l’exposant

La technologie joue en défaveur des prestataires, au travers du développement de plateformes, chez certains intervenants majeurs

Écart de marge sur la prestation vendue à l’exposant ou à l’organisateur ou à un ensemblier

(en indice)

Une évolution qui peut être favorable à certaines firmes, prestataires, si elles gagnent du volume, mais un jeu à somme

nulle pour la profession Entreprise A

Exposant 130

Organisateur

100

Ensemblier

50

Entreprise B Exposant

100

Organisateur

50

« Nos outils permettent de gérer la relation entre l’exposant et l’organisateur, ils

permettent :

un transfert de marge vers l’organisateur

une rationalisation de l’univers des fournisseurs référencés »

Prestataire (Interview CSA)

« Je suis en plateforme.

One stop shopping.

On vise 15% du CA » Grand organisateur

(Interview CSA)

(18)

18

Un axe de développement dans les services pour les parcs

Un relais de croissance, naturel plus maîtrisable, à court terme, que le seul développement des volumes

« Ne jamais aller dans la prestation en direct, mais avoir l’accord client autour d’une prestation sous traitée » DG ???? (Interview CSA)

VIPARIS Portefeuille d’activités

2011

Location

Services 28%

28%

Évolution comparée 2011 / 2009

Services +9%

Revenus totaux

+1%

Location

-2,9%

Moyenne des dépenses par exposant

1.450 €

(Sources : Données rapport annuel + interview CSA)

(19)

19

Un durcissement du jeu concurrentiel d’autant plus violent que s’opposent deux modèles de compétitivité : un modèle rhénan, contre un modèle anglo-saxon

Un modèle anglo-saxon auquel se rattache l’activité en France, qui privilégie la rentabilité financière et une désintégration de la filière

un modèle rhénan, intégré, visant le volume au travers de prix bas et les retombées économiques pour le territoire

Modèle anglo-saxon

Évaluation par le retour sur capital investi Exemple : REED

11,2% en 2011 12,1% en 2008

(Source : Rapport annuel) (L’activité salon, avec 24% d’operating profit, est à un niveau inférieur à la moyenne du groupe : 27%)

Modèle rhénan

Une intégration, location d’espace, organisation, qui conduit à une approche différente des prix et marges

Positionnement : Bas prix, gros volume Intégration : Pénalité de coûts du

modèle désintégré (variable suivant le mode de calcul) Maximal : 17 à 18%

Minimal : 3 à 5%

(Recherche CSA)

« Notre concurrent direct allemand ne paye pas l’espace »

DG, organisateur (Interview CSA)

(20)

20

Une filière, qui recouvre avec ses trois étapes, deux métiers au sens de la stratégie

Métier Métier à base d’actifs Métier à base de compétences

Facteurs clefs de succès

Capacité à investir et surtout sélectionner des actifs qui :

auraient un taux de rotation élevé

génèreraient des coûts opérationnels limités

Capacité marketing et commerciale :

Moyens et compétences humaines

Process

Segments marketing

Parcs de matériels

Parcs m2 Manifestations

de flux

Manifestations de contenu Segments

stratégiques

Grands organisateurs

Organisateurs

indépendants Sociétés savantes

Agences d’événement

Entreprises grosses utilisatrices

Entreprises utilisatrices exceptionnelles

Donneurs d’ordres institutionnels (public, sport…)

Segments

produit Salons

GP Salons

professionnels Congrès Événements Aménagement lieux ouverts au public

Aménagement lieux privés

(21)

21

Implications stratégiques, pour les prochaines années, des évolutions en cours

Origines

Continuité de la maturité du marché

Pression continue sur les prix

Internationalisation croissante du jeu concurrentiel

Rôle croissant du hors salon

Implications

La croissance sera concentrée sur quelques segments du marché et quelques produits :

 Marchés supports (nouveaux secteurs)

 Manifestations re-segmentant l’offre traditionnelle Prime à ceux qui sauront s’y développer

Rôle croissant de l’innovation – rationalisation du jeu concurrentiel :

 Concentration et prime à la taille sur les activités les plus banalisées ou à frais fixes élevés

 Épuisement du modèle de recherche de la compétitivité par l’optimisation Nécessaire refondation des modèles (Ex : prestataire qui s’auto finance)

 Nécessité d’amortir pour les activités de frais fixes sur d’autres segments Concurrents étrangers de plus en plus présents

Nécessité de raisonner sur des modèles partiellement désintégrés Rôle croissant des débouchés à l’international

Transaction d’un modèle où le client était connu et venait naturellement vers un modèle où la performance passe par la valorisation des compétences historiques auprès de nouveaux clients

(22)

22

L’état de la filière prestataires

(23)

23

Une filière de la prestation de services, prioritairement orientée vers la descente des coûts

Une démarche vitale, insuffisante et complexe et qui atteint ses limites

Caractérisation des politiques opérationnelles menées par les prestataires

Réduction des coûts et efficacité opérationnelle

100%

Innovation produit

ou prestation

22%

Redéploiement et renforcement

plan et moyens commerciaux

10%

(Données CSA)

« On travaille sur les coûts, mais ça n’est pas suffisant » DG prestataire (nouvelles technologies)

(Interview CSA)

« On est tous à faire de la productivité » DG prestataire

(Interview CSA)

« On a passé les coûts à la moulinette depuis 2 ans » DG société prestations

(Interview CSA)

« Si je peux assurer la pérennité, j’ai besoin de sous traitants tchèques, polonais… Pour le stand X, j’ai

fait mon sourcing à l’Est » DG prestataire (segment stand)

(Interview CSA)

(24)

24

Une filière qui considère sa rentabilité s’est et se détériore

Individuellement et ponctuellement, des entreprises maintiennent ou améliorent leur rentabilité dans le cadre d’un système en voie de paupérisation

« À chaque fois que l’on discute avec l’organisateur, c’est pour descendre les prix »

Toutes les entreprises n’ayant pas un problème de résultat, ont une maîtrise forte de leurs prix

« Il y a 10 ans, le prix de la sous traitance était moins cher »

« Tous ceux qui n’ont été que dans le prix, ont disparu » Dirigeants (Interview CSA)

Une évolution de la performance en dégradation…

Entreprise performante segment historique de prestations

Marge brute Marge nette 35%

20% 10%

1,4%

2004 2010 2004 2010

Entreprise performante segment « technologique »

de prestations Résultat net / CA 15%

5%

2000 Objectif cible

… qu’un nombre limité d’entreprises arrivent à éviter

Entreprise performante dominant une niche RE

8 à 10% « La rentabilité était une préoccupation au début des années 2000,

plus maintenant »

(25)

25

La perception d’une concurrence déloyale

Le problème n’est pas la concurrence, mais le fait que les règles et pratiques ne seraient pas les mêmes pour tous les acteurs

« L’Allemagne est complètement fermée.

UK, c’est X…

Il n’y a qu’en France, où tout le monde vient » Dirigeant actionnaire

(Interview CSA)

« On monte un stand X au Mondial de l’Automobile, un italien en short et tongues à côté, mais nous on est

en chaussures de sécurité » Dirigeant fondateur

(Interview CSA)

« Le technicien belge a un statut indépendant.

Il peut facturer 20 h à son employeur.

Nous, c’est impossible » Dirigeant

(Interview CSA)

« Des caristes étrangers qui passent 15h sur leur engin, on en voit régulièrement, ça n’intéresse personne »

Dirigeant, prestataire (Interview CSA)

« On est plus méthodique et productif, ils mettent deux fois plus de monde, mais les payent au noir »

Dirigeant (Interview CSA)

« Qu’est-ce qu’on fait avec la TVA ?

Des concurrents étrangers, dans le stand, faussent les règles en n’en n’imputant pas.

Si je vais travailler en Italie, est-ce que je vais la déclarer ? »

Dirigeant (Interview CSA)

(26)

26

La perception d’une évolution profonde de la relation avec le client – Une évolution irréversible

Un client, moins technique, qui demande de plus en plus d’échanges Un rôle croissant sur certains segments des services achats

« Les acheteurs sont des acheteurs de supermarché, pas de connaissance spécifique, proprement inacceptable »

« Notre produit est un prototype qui se prête mal à l’intervention des services achats » Hier

Des facteurs techniques étoffés chez les clients.

Une compétence produit – prestation chez le décideur Un process piloté par la relation humaine entre deux décideurs Une priorité donnée à la qualité du produit

La différenciation par le contenant

Aujourd’hui

Un rôle mix achat – marketing.

Une perte de compétence interne :

Externalisation.

Rotation des acheteurs. Un moindre intérêt et une

moindre valorisation de la qualité technique.

Un pilotage orienté descente des coûts.

La différenciation par le contenu

Commentaires

« Perte de compétences chez les décideurs clients »

« Perte de compétences chez l’organisateur, se concentre sur le

marketing et le commercial »

« De moins en moins de savoir.

Je suis affolé, le gens ne savent pas préciser ce qu’il faut faire sur un plan »

Dirigeant (Interview CSA)

(27)

27

Un rôle croissant d’une nouvelle fonction d’intégration

Une réponse à la réduction des moyens internes et à la paupérisation des compétences Une fonction qui peut être exécutée suivant de multiples modèles

« Les équipes salon maigrissent. C’est une chance, à partir du moment où l’on peut faire leur travail » DG (Interview CSA)

Une nouvelle source de tension dans la filière BE ayant évolué vers

de la coordination Pure player de la

coordination Gros acteur à la tête d’actifs Standiste

« Je prends des clients compliqués, ceux qui n’ont

pas, par ailleurs, de service technique étoffé »

« On fait l’ingénierie externalisée, en étant maître d’œuvre pour le compte d’organisateurs »

« Vous avez une problématique technique, on prend la totalité.

On va essayer de vous simplifier la vie »

« Opportunité de faire une offre globale et de faire rémunérer la fonction

d’ensemblier »

« Les agences d’événement sont rentrées dans notre

métier.

On l’a fait dans le sens inverse »

« Donner moins de prestations, mais conseiller et se faire rémunérer sur les

prestations » Marge (en indice) d’un

prestataire pour le même service, suivant le type de client

t

130 100 50

Exposant Organisateur Ensemblier

(Analyse CSA)

(28)

28

Une intégration croissante de l’activité dans un cadre international

Un phénomène qui touche l’ensemble des étapes de la chaîne de valeur, mais que chaque entreprise individuellement à tendance à n’intégrer qu’à un seul stade

Débouché Sourcing Mise en œuvre

Une prise de conscience qu’il faut trouver des relais de croissance à l’international.

Part de CA export Petit prestataire spécialisé

30%

Part de CA export

Standiste de taille internationale 25 à 30%

« Je connais plus les parcs étrangers, que la Porte de Versailles »

Standiste (Interview CSA)

« Si on veut être compétitif, on est obligé, compte tenu de notre fonction

d’ensemblier, de se sourcer à l’étranger

Évolution de la part des coûts, sourcée à l’international

« Le service achat a des objectifs de

‘sourcing’ par rapport à des enveloppes globales. L’international

est clairement un levier » Ensemblier (Interview CSA)

20%

10%

2011 2005

Une pratique indispensable pour aller dans certains pays, qui s’étend ensuite à la France.

Prix / jour

(Analyse CSA) Collaborateur

tchèque

190 €

Collaborateur français

280 €

∆ 47%

(29)

29

L’amorce d’une valorisation, hors salon, des compétences acquises

Un mouvement qui concerne 100% des prestataires

« Il n’y a pas de croissance à attendre dans le salon » DG d’un des leaders

Un mouvement qui tend à s’éloigner de plus en plus du site d’exposition

Congrès Événement Aménagement léger

« Toutes nos compétences peuvent s’y appliquer.

Évoluent vers de plus en plus de technologies » Prestataire, segment de services

« récent »

« Ils sont dans le contenu et maîtrise mal la technique, en particulier pour les sociétés savantes »

Ensemblier ?????

(Interview CSA)

« Le salon n’est plus notre core business » Portefeuille d’activités

Prestataire, segment de services

« récent » Interview CSA) 30%

50%

20% Site

Agence

événementielle

Client en direct

« Il y a un marché pour le re-looking d’espace sans aller dans

l’aménagement lourd.

On sait faire des choses plus légères »

Standiste (Interview CSA) Part dans son portefeuille de

débouchés

Actuellement………... 5%

Objectif………. 20%

Portefeuille d’activités prestataire métier traditionnel

Salon………. 75%

Boutique appartement………… 25%

Salon

(30)

30

Une performance des prestataires, compliquée et pénalisée par la concentration croissante des périodes d’activité

Une double concentration, dans l’année calendaire et dans les délais de réalisation, qui pousse à la désintégration Une prime de compétitivité à ceux qui sont capables de lisser leur activité

Pénalités de coûts, liées à la concentration

 Surcoût de rémunération

 Surcoût lié au recours à la sous traitance

 Surcoût de location de matériel supplémentaire

 Surcoût d’exécution,

complexification croissante des chantiers

 Plus faible amortissement du stock de base

Approche des surcoûts liés au mode opératoire

(Recherche CSA) Hypothèse

haute 17%

Hypothèse basse

3%

Recherche de réponses

Diversification des marchés

« Je recherche d’autres marchés, que le salon parisien, pour élargir mes

périodes de charge » DG prestataire (Interview CSA)

Internationalisation

« Je vais à l’international pour lisser ma charge »

Standiste (Interview CSA)

Évolution du modèle

« Je réduit ma base permanente et monte plus en sous traitance »

Prestataire (Interview CSA)

(31)

31

Une structure de coûts, qui se déforme au détriment des activités de prestations de services

Des dépenses marketing croissantes pour attirer le visiteur

« Plus un visiteur ne se dit : Youpi il y a le salon à Paris ! » DG, grand organisateur, salon février 2012

(Interview CSA)

Exemple de déformation de structure de coûts

« Il faudra investir beaucoup plus pour faire venir le visitorat » PdT organisateur, salon février 2012

(Interview CSA)

 Accroissement des dépenses

 Recours au Web

« Permet un panier moyen, plutôt une baisse » Prestataire de services (Interview CSA)

Taux de marge sur coûts

variables 45%

39%

2008 2011

Poids des dépenses dans les coûts variables

2008 2011 Marketing 35% 46%

Location d’espaces 17% 19%

Autres coûts

techniques 19% 16%

Solde 29% 19%

(Recherche CSA)

(32)

32

Implications stratégiques, pour les prochaines années, des constats

Origines

Paupérisation, baisse de la rentabilité structurelle de certaines activités

Recherche de relais de

croissance et de rentabilité à l’international

Faiblesse de l’investissement dans le commercial

Pression sur les prix

Implications Réflexion et artibrages sur :

 les offres : services historiques, nouveaux services

 les modèles : taille d’entreprise et modèle opérationnel

Passage d’une approche opportuniste ponctuelle à une approche volontariste et systématisée :

Seul ? Entreprises concurrentes et complémentaires ? entreprises complémentaires ?...

Professionnaliser et densifier cette fonction

Recherche de la différenciation valorisable (échapper à la seule compétition par les prix)

Épuisement du modèle de compétitivité par les seuls coûts à iso organisation Nécessiter de refonder (ex : amélioration de la rotation des stocks par accès à d’autres marchés, partage de personnel …)

Recherche de la valorisation des prestations exécutées

(33)

33

La refondation de la performance

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Un projet d’ensemble pour les prestataires, combinant actions individuelles d’entreprises et actions collectives

Une focalisation sur les thèmes et sujets importants, mais pouvant aboutir et délaissant les impasses Ne pas imaginer que l’on va modifier les rapports de force dans la filière

Échelon collectif professionnel

Relations entre prestataires et parcs, prestataires et organisateurs

Sortir de la seule opposition et proposer un projet d’ensemble d’actions améliorant les conditions opérationnelles des prestataires

Charte partenariale – Identification et proposition des « meilleures pratiques » Planification / anticipation – contractualisation réelle - durée

Suivi du respect des règles de la concurrence

L’accompagnement du redéploiement : Dans le salon

Hors du salon, sur le territoire national

Un enjeu particulier sur l’activité stand

Intégrer les nouveaux services

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Un projet d’ensemble pour les prestataires, combinant actions individuelles d’entreprises et actions collectives (suite)

Une focalisation sur les thèmes et sujets importants, mais pouvant aboutir et délaissant les impasses Ne pas imaginer que l’on va modifier les positions concurrentielles

Échelon individuel entreprise

Arbitrage sur une stratégie, mise en cohérence de l’ensemble des actions

Renforcement de la place de l’innovation comme moteur de changement et de différenciation

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Stratégies génériques

Leader

Taille importante &

forte part de marché.

Gros stock d’actifs.

Difficilement

contournable pour des opérations de gros volumes.

Le parc d’actifs.

La capacité à gérer de grosses opérations.

Le savoir faire de gestion de grosses équipes internes et externes.

Moyen / haut 7 à 12%

Volume significatif

Arbitrage continu entre réinvestissement et valorisation par le marché.

L’innovateur

Renouvellement régulière de l’offre : produits, services, process…

Offres acceptables et valorisées par le marché.

Compétences et process internes, orientés vers l’innovation.

Part du CA renouvelée dans l’année.

Moyen / haut 5 à 10%

Volume limité

Difficulté, dans des entreprises de taille faible, à combiner innovation et commercialisation.

Sous-traitant

Focalisation sur l’excellence opérationnelle dans l’exécution.

Faiblesse des coûts indirects.

Capacité à optimiser les process.

Capacité à maîtriser les coûts, en

particulier de main d’œuvre.

Fiabilité.

Faible / moyen 2 à 4%

Non respect des règles légales par des

concurrents.

Difficulté à valoriser la prestation.

Confrontation avec des offres low costs.

Ensemblier – fédérateur Conception,

concevoir, livrer une prestation d’ensemble pour le client.

Entreprise sécurisante pour le grand donneur d’ordre.

Savoir faire de conception.

Savoir faire de gestion de projets.

Capacité à sourcer.

Moyen / faible 5%

Volume potentiel significatif Faible.

Nécessité de préserver la compétence

technique et éviter l’enfermement dans la vente d’un prix.

Dominateur d’une niche Très forte

connaissance d’une prestation.

Maîtrise unique d’atouts

concurrentiels, compétences, actifs.

Savoir faire ou actifs spécifiques.

Part de marché relative.

Faible poids dans les coûts clients.

Fort

> 10%

Volume faible

Nécessaire préservation des compétences.

Évaluation nécessaire de l’intérêt de l’offre.

Grandes

caractéristiques

Critères de performance

Niveau de rentabilité

Risque et difficulté de mise en oeuvre

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