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À CHAQUE SEMAINE SON HISTOIRE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

DE LA RÉSIDENCE SAINT-MARTIN

du 10 au 16 janvier 2022

ANNIVERSAIRES . . . .2

MOTS MÊLÉS . . . .3

POEME . . . .4

VISITE . . . .5

NOUVELLE . . . .6

FABLE DE LA FONTAINE . . . .8

CINÉMA . . . .10

CINEMA . . . .12

SORTIE A L’ARENA DE FRIBOURG .13 PROGRAMMES D’ANIMATIONS . .14 MENUS DE LA SEMAINE . . . .16

À CHAQUE SEMAINE SON HISTOIRE

N°2

"Ce n'est pas la force, mais la persévérance, qui fait les grandes œuvres.

"Ce n'est pas la force, mais la persévérance, qui fait les grandes œuvres.

Samuel Johnson"

Samuel Johnson"

(2)

CHEZ LES RÉSIDENTS

Jeudi 13 janvier Mme Marguerite CRISTIN de Orion

Vendredi 14 janvier M . Michel DESSARZIN de Orion

Samedi 15 janvier Mme Marcelle PRELAZ de Phoenix

Dimanche 16 janvier Mme Margrit VALLOTTON de Andromède

CHEZ LE PERSONNEL

On garde le gâteau au frais

ANNIVERSAIRES

MEILLEURS VŒUX !

(3)

MOTS MÊLÉS

W V D X M I E X U E N I M U L W Ç S N Y V O U P Ç Ç F O N C E R V C A N E G A T I F B S Q S L R Y O R L N S E U Q I T S U R C R D G G B E S U P X E D I V I U L T I O R T E N E U F I T I S O P B Ç E L M E F F E Ç E B S Q B Z S D C E G V I E C L A I R E N Ç O V N V R T F H V I O Ç S G V Ç M H I I C P Y C H S Q D K U W Z

B E M E I E O A C H V I N L U G R Ç J U R C Y R E G E L X O V C

E D J X X G W R P U X A T U G E A Z E T E V G A U X X A Q R D L M S I A F S B N I E L P M D S E S O R G L I S S E P E T I T Z M

ADJECTIF GRAND GROS PETIT MINCE ETROIT SALE

PROPRE RUSTIQUE NEUF VIEUX USE POSITIF NEGATIF

VIDE PLEIN CLAIRE FONCE LOURD LEGER SOMBRE

LUMINEUX MELE ARRACHE LISSE BOUCLE PLAT GONDOLE

NUMÉRO 2

(4)

POEME

TU SERAS UN HOMME MON FILS

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,

Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour, Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre, Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,

Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ; Si tu sais méditer, observer et connaître,

Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent, Si tu sais être bon, si tu sais être sage, Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tous jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling 1865 - 1936

Né à Bombay, Rudyard Kipling sera toute sa vie tiraillé entre deux identités:

celle de son enfance indienne et celle de son douloureux départ pour l'An- gleterre. Cette nostalgie sera pourtant productive car bon nombre d'écrits de l'auteur mettront en scène l'univers de la jungle, et il publie en 1894 Le livre de la jungle. L'imagination du nouvelliste se consacrera principalement à un pu- blic enfantin et, en plus des aventures de Mowgli, Bagheera, Baloo et Shere Khan, Kipling écrira un recueil de contes intitulé Histoires comme ça. On ra- conte que la mort de l'auteur aurait été annoncée dans un magazine préma- turément, Kipling aurait alors adressé un mot au journal : "Je viens de lire que j'étais décédé. N'oubliez pas de me rayer de la liste des abonnés.".

(5)

VISITE

LA MAISON DU BLÉ ET DU PAIN À ECHALLENS

Le vendredi 14 janvier 2022, à 10h30

Participation pour le repas de midi et la visite du musée fr. 35,- par personne Participation pour le repas de midi et la visite du musée fr. 35,- par personne

(inscriptions auprès du personnel soignant)

Menu du jour *

Filets de perche et garniture Filets de perche et garniture

* Dessert

L’exposition permanente accueille une histoire du blé au pain, construite à partir de la col- L’exposition permanente accueille une histoire du blé au pain, construite à partir de la col- lection d’objets récoltés au fil des années.

lection d’objets récoltés au fil des années.

Cette histoire traite à la fois de l’histoire du blé et du pain en termes chronologiques, mais Cette histoire traite à la fois de l’histoire du blé et du pain en termes chronologiques, mais surtout du parcours du blé au pain en termes de transformation de la matière.

surtout du parcours du blé au pain en termes de transformation de la matière.

Les trois métiers fondamentaux du blé et du pain – l’agriculteur, le meunier et le boulanger Les trois métiers fondamentaux du blé et du pain – l’agriculteur, le meunier et le boulanger – représentent le fil rouge de cette exposition.

– représentent le fil rouge de cette exposition.

(6)

NOUVELLE

AMOUR D‘UN JOUR

— C'est vrai !

— Vous ne sentez-pas votre âme d'adoles- cente se réveiller ?

— Mon adolescence était peuplée de chanteurs avec les mêmes voix de canard, mais des voix de canard électroniques.

— Claude François me donne envie de tomber amoureux.

Elle se tait. Je dois avoir quinze ans de plus qu’elle et je comprends que ma phrase lui paraisse incongrue. Ce n’est pas de ma faute, c’est celle de Claude. Une brusque libération de la circulation me permet de ne pas rebondir sur ma phrase. Nous avançons de deux cents mètres, puis brusquement, tout s’arrête. Je re- mercie intérieurement le conducteur qui me suit de ne pas avoir cogné mon pare-chocs. Je veux bien être lâche, mais pas devant une femme ! C’est elle qui reprend la conversation.

— Ce doit être le feu rouge juste avant le boule- vard.

— Oui.

Une nouvelle musique de film pour adolescents vient remplacer Claude François. Certains pen- seront qu’elles nous aident à accepter le fait de perdre notre temps dans une boîte en ferraille avant de perdre nos journées dans une boîte en béton. Mais à ce moment, je n’ai plus cure des théories de comptoir. La musique grossit mon cœur démesurément.

— Le cours de ce matin est-il intéressant ?

— Pour le professeur, sûrement. Il a l’air de prendre beaucoup de plaisir à nous parler !

— Je m’appelle Sébastien. Et vous ?

— Chloé !

— Chloé, tu as vraiment envie de passer la ma- tinée dans un amphithéâtre ?

Elle me regarde. Je vois, à travers ses yeux, l’adolescente qu’elle était il y a peu. Nous nous sommes compris.

La file de voitures se met à avancer, mais nous ne la suivons plus. Je tourne à droite et m’éloigne le plus vite possible de cet enfer puant. Elle laisse échapper un cri de joie.

— Youhou !

— Youhou aussi ! On va vers la mer

Elle prend le contrôle de mon autoradio avec son téléphone. Sa sélection est une suite inter- minable de chansons parlant d’été, d’amours sans suite, de possibles dans le futur.

Nous chantons, nous rions, nous avons quinze ans. Et pourtant, je conduis.

Je ne sais pas combien de temps nous roulons, mais nous arrivons au bord de la mer. En cette saison, les rivages sont déserts. Nous quittons la voiture et courons sur le sable. Je ne sais pas pourquoi je souris, mais je suis heureux d’être là, avec elle. Je me mets à chanter Clolo Lundi matin.

Il fait beau. Le lundi au soleil, c’est quelque chose qu’on ne voit jamais. La rentrée s’annonce très dure.

Tout comme les feuilles, en automne, les mauvaises nouvelles tombent. Alors, on bloque les transports, on se réchauffe des premiers froids en se serrant les coudes autour d’un brasero. Plus personne ne croit personne et plus personne ne veut jouer à un jeu de dupe. Les soignants sont en grève. Ils sont mignons avec leurs petits brassards « soignant en colère ». Eux, personne ne les écoute. Dans un monde basé sur les rapports de force, ils n’ont aucun levier de pression. Les transports, eux, on les écoute. Les transports sont en grève. Plus de train, plus de bus.

Je suis bloqué dans ma voiture. Cela fait trois fois que le pare-chocs de mon voisin de derrière tape dans le mien. Je ne dis rien. Il a une tête de sérieux, prêt à se battre pour une remarque. Et puis, je m’en fous. Au contraire, chaque détail qui me rappelle la petitesse de la vie que je mène est bon à prendre.

La radio égrène son chapelet quotidien d’épidémies et de terroristes. J’écoute avec une délectation mor- bide ces nouvelles qui annoncent la fin d’un monde.

Nouveau choc contre mon véhicule. Nouveau regard rageur dans le rétroviseur. Après une courte page de publicité de dix longues minutes, je n’ai avancé que de trois mètres. Une musique me fait dresser l’oreille. Je ne la reconnais pas, mais elle sent l’été et l’adolescence. Les paroles sont en anglais et chaque refrain est ponctué d’un « so, kiss me ! » Je ne com- prends pas tout, mais cette conclusion me réchauffe le corps. Je fais alors un mouvement qui me surprend moi-même. Je baisse la vitre côté passager et crie à la jeune femme qui fait de l’auto-stop.

— Où allez-vous ?

— À la Faculté de Lettres !

— Montez, c’est sur mon chemin !

Elle tire la portière, mais rien ne se passe, car ma voiture est une inquiète. Dès que je dépasse les 10 km/h, elle verrouille toutes les portes. J’appuie sur le bouton de déverrouillage. La fille tire de nouveau, mais c’est trop tôt. Les portes se verrouillent de nouveau. J’appuie sur le bouton. Nous parlons de la grève, de ses études. À la radio, Claude François nous parle d’une chanson qui s’en va et qui revient.

Je me mets à fredonner les paroles.

— Mon père aussi adore Claude François.

— Je pense que je suis un peu plus jeune que lui, mais je voue à Cloclo un culte secret et un peu hon- teux. Il chantait avec une voix de canard, ses dan- seuses effectuaient des chorégraphies du niveau d’un spectacle de fin d’année et pourtant, sa généro- sité et son enthousiasme vont droit au cœur.

(7)

NOUVELLE

AMOUR D’UN JOUR

en reproduisant la chorégraphie des Claudettes.

Chloé rit tout en essayant de m’imiter. Je corrige ses mouvements. Nous nous touchons, subite- ment intimidés. C’est doux. Nous marchons sur la plage. Elle me confie ses espoirs, je lui avoue mes renoncements. Soudain, elle enlève ses chaus- sures, relève sa jupe et marche dans les vagues.

— Viens, elle est super bonne !

Elle fait de grosses enjambées dans l’eau et s’esclaffe comme une enfant. Elle est jolie. Elle est très jolie. J’hésite, gêné. Il y a quinze ans, j’étais comme elle. Quinze ans qui m’ont apporté quoi, à part un ménisque pété ? J’ôte à mon tour mes chaussures, mon pantalon et me retrouve en slip. Je suis aussi intimidé que lorsqu’il fallait se changer au collège dans le vestiaire des garçons.

Mais elle ne relève pas et je la rejoins.

— Tu as vu, elle est bonne !

— Oui, oui !

Elle est gelée ! En fait, non, je m’adapte vite. À son âge, pendant des vacances à Liverpool, je m’étais baigné en avril dans la mer du Nord sous l’œil indifférent d’Anglais en parka qui prome- naient leur chien. J’en veux à mon système de régulation du froid d’être devenu si conformiste.

Mais ce n’est pas de sa faute ! Je passe mon temps à prendre des douches brûlantes, à me couvrir d’une écharpe ou à mettre des gants en laine pour le trajet entre ma porte et ma voiture.

C’est bon d’avoir froid ! C’est bon de vivre ! Elle m’éclabousse le visage. Même pas mal !

— Chloé, tu as déjà mangé des huîtres dans un restaurant sur le front de mer.

— Non !

Moi non plus... Pourquoi je travaille ? À quoi servent les heures passées dans une boîte en fer que je n’ai même pas fini de payer.

— Viens, on y va !

Nous trouvons un restaurant. Nous sommes les seuls clients. Je prétends connaître les vins pré- sents sur la carte et j’en choisis un avec autorité.

Elle rit.

— Le blanc va très bien avec les fruits de mer.

Elle rit de nouveau. Je suis un mâle ridicule et j’aime ça ! J’ai bien fait de laisser mon ego dans la voiture. Il m’aurait empêché de profiter de cet instant.

C'est la première fois qu'elle boit du vin blanc. Le rouge lui va bien aux joues. Nous parlons encore et encore. J'ai quinze ans de conversation joyeuse et futile à rattraper ! Le serveur nous regarde d'un air réprobateur. Nous lui avons fait rater la sieste qu'il s'octroie avant le service du soir. Je laisse un pour- boire royal. Est-ce l'alcool qui me rend clairvoyant ? En tout cas, voilà de l'argent qui n'ira pas pourrir misérablement sur mon compte en attendant mes vieux jours...

— Je crois que j'ai bu un peu trop pour reprendre le volant.

— On a qu'à marcher un peu.

Nous nous promenons dans la vieille ville d'un lieu que je ne connais pas. Chloé a pris mon bras. Je me surprends à lui expliquer des détails sur l'architec- ture des bâtiments que nous longeons. Je parle du Moyen Âge. Je ne savais pas que je connaissais autant de choses. C'est bien de me voir que ma mémoire peut servir à autre chose que se remémorer une liste de courses. À la troisième église, elle me dit :

— Je commence à avoir froid.

— Allons prendre un chocolat chaud !

Aujourd'hui est un jour béni. J'ai choisi le café et le chocolat qu'on nous sert est un vrai chocolat chaud préparé avec art. L'univers semble vouloir me dire quelque chose.

— Il est tard. Je n'aimerais pas que mes parents se fassent du souci.

Nous rentrons alors que la nuit tombe. Je la conduis devant sa porte. Je coupe le moteur et nous profi- tons d'un instant de doux rien. Nous tournons nos visages l'un vers l'autre au même instant. C'est elle qui prend la parole en premier.

— À la prochaine grève ?

Nous nous sourions et elle quitte ma voiture sans plus de parole. À l'instant précis où je démarre, j'aime la Terre entière, inconditionnellement.

J'hésite à enfoncer la clé dans la serrure de mon appartement. Je sais que, comme Cendrillon à mi- nuit, ce geste fermera la parenthèse de cette journée magique. Mais je sais aussi, maintenant, qu'il faut vivre la vie. J'ouvre la porte.

— Bonsoir ! Théo s'est encore battu à l'école. Je compte sur toi pour lui faire la leçon. Il faut vraiment que vous ayez une conversation entre hommes, comme vous dites. Et Marie refuse de faire ses de- voirs si tu ne l'aides pas. Je n'ai pas eu une minute à moi aujourd'hui. Au boulot, ma chef de service...

qu'est ce que tu as ?

Je caresse les ridules au coin de son œil, celles qu'elle essaie en vain de cacher à coups de crèmes plus chères que l'or.

— Je t'aime, tu sais ?

Elle rougit. Le rouge lui va bien aux joues

(8)

FABLE DE LA FONTAINE

CONTRE CEUX QUI ONT LE GOÛT DIFFICILE

Quand j’aurais, en naissant, reçu de Calliope Les dons qu’à ses Amants cette Muse a promis, Je les consacrerais aux mensonges d’Ésope : Le mensonge et les vers de tout temps sont amis.

Mais je ne me crois pas si chéri du Parnasse, Que de savoir orner toutes ces fictions : On peut donner du lustre à leurs inventions : On le peut, je l’essaye, un plus savant le fasse.

Cependant jusqu’ici d’un langage nouveau J’ai fait parler le Loup, et répondre l’Agneau.

J’ai passé plus avant ; les Arbres et les Plantes Sont devenus chez moi créatures parlantes.

Qui ne prendrait ceci pour un enchantement ? Vraiment, me diront nos Critiques,

Vous parlez magnifiquement De cinq ou six contes d’enfant.

Censeurs, en voulez-vous qui soient plus authentiques,

Et d’un style plus haut ? En voici. Les Troyens, Après dix ans de guerre, autour de leurs murailles,

Avaient lassé les Grecs, qui, par mille moyens, Par mille assauts, par cent batailles,

N’avaient pu mettre à bout cette fière Cité : Quand un cheval de bois par Minerve inventé D’un rare et nouvel artifice,

Dans ses énormes flancs reçut le sage Ulysse, Le vaillant Diomède, Ajax l’impétueux,

Que ce Colosse monstrueux

Avec leurs escadrons devait porter dans Troie, Livrant à leur fureur ses Dieux mêmes en proie.

Stratagème inouï, qui des fabricateurs Paya la constance et la peine.

C’est assez, me dira quelqu’un de nos Auteurs ; La période est longue, il faut reprendre haleine.

Et puis votre Cheval de bois, Vos Héros avec leurs Phalanges,

(9)

FABLE DE LA FONTAINE

Ce sont des contes plus étranges

Qu’un Renard qui cajole un Corbeau sur sa voix.

De plus il vous sied mal d’écrire en si haut style.

Eh bien, baissons d’un ton. La jalouse Amarille

Songeait à son Alcippe, et croyait de ses soins

N’avoir que ses Moutons et son Chien pour témoins.

Tircis qui l’aperçut, se glisse entre des Saules,

Il entend la Bergère adressant ces paroles Au doux Zéphyre, et le priant

De les porter à son Amant.

Je vous arrête à cette rime, Dira mon Censeur à l’instant.

Je ne la tiens pas légitime, Ni d’une assez grande vertu.

Remettez, pour le mieux, ces deux vers à la fonte.

Maudit Censeur, te tairas-tu ? Ne saurais-je achever mon conte ? C’est un dessein très dangereux Que d’entreprendre de te plaire.

Les délicats sont malheureux ;

(10)

Vendredi 14 janvier à16H00

Ali Baba est un pauvre . Un jour, alors qu’il coupe du bois, il entend des voix : il se cache dans un arbre où il entend le chef des quarante voleurs prononcer la formule magique qui permet d’ouvrir une porte dans la roche : « Sésame, ouvre-toi ! » et la formule magique pour la fermer : « Sé- same, ferme-toi ! Après le départ des bandits, Ali Baba prononce la formule et entre dans la grotte, découvre des trésors accumulés et emporte une partie de l’or . Son frère Cassim, qui est un riche marchand, est surpris par la fortune soudaine d’Ali Baba qui lui raconte son aventure . Cassim va à la caverne, mais troublé par la vue de tant de richesses, ne retrouve plus la formule qui lui permettrait de sortir de la grotte . Les bandits le surprennent dans la grotte, le tuent et découpent son corps en morceaux . Ali Baba, inquiet de

ALI BABA ET LES 40 VOLEURS

CINÉMA

(11)

CINÉMA

l’absence de son frère, va à la grotte et dé- couvre les restes de celui-ci, qu’il ramène chez lui . Avec l’aide de Morgiane, son esclave très habile, il réussit à enterrer son frère sans atti- rer l’attention de ses connaissances .

Les bandits, ne retrouvant plus le cadavre, comprennent qu‘une autre personne connaît leur secret . Ils finissent par repérer la mai- son d‘Ali Baba . Leur chef se fait passer pour un marchand d‘huile et demande l‘hospitalité à Ali Baba . Il est accompagné par un convoi de mules portant trente-huit jarres . Une d‘elle est remplie d‘huile et chacune des trente-sept autres cache un des bandits (deux bandits ayant été précédemment exécutés pour avoir échoué à retrouver Ali Baba) . Ils projettent de tuer Ali Baba pendant son sommeil . Morgiane découvre leur plan et tue les bandits cachés dans les jarres en versant de l‘huile bouillante dans chacune d‘elles . Quand le chef va cher- cher ses complices, il découvre les cadavres de ses hommes et fuit .

Pour se venger, quelque temps après, le chef des bandits s‘établit comme commerçant et se lie d‘amitié avec le fils d‘Ali Baba, désor- mais chargé des affaires de feu Cassim . Le chef des bandits est invité à dîner chez Ali Baba, où Morgiane le reconnaît Celle-ci ef- fectue alors une danse munie d‘une dague, qu‘elle plonge dans le cœur du bandit . Dans un premier temps, Ali Baba est furieux de voir son hôte exécuté, mais lorsqu‘il découvre que le bandit a tenté de l‘assassiner, il rend sa li-

Ali Baba est ainsi la seule personne à connaître le secret du trésor dans la grotte et le moyen d'y accéder. L'his- toire finit bien pour tous, à l'exception de Cassim et des quarante voleurs.

berté à Morgiane et la donne en mariage

à son fils .

(12)

CINEMA

LE JOUR SE LEVE

Lundi

10 janvier à 16H00

Un coup de feu retentit dans un immeuble. Fran-

çois vient de tuer quelqu’un. Il s’enferme dans sa

chambre alors que la police vient l’arrêter. Atten-

dant l’aube, François revit les circonstances qui

l’ont mené à ce crime. Comment cet ouvrier mo-

deste a-t-il pu devenir un meurtrier ?

(13)

SORTIE A L’ARENA DE FRIBOURG

« VENEZ VIVRE UN MATCH DE GOTTERON EN DIRECT !»

Mardi

18 janvier 22 19h30

Lieu : Patinoire

BCF Arena Fribourg

Comme promis depuis long- temps, nous proposons une sortie au match de Gottéron .

Le prix de cette sortie sera de CHF 25 .- par personne .

Les résidents intéressés à par- ticiper à cette sortie peuvent s’annoncer auprès du personnel soignant d’ici au 15 décembre .

Merci de votre générosité

(14)

PROGRAMMES D’ANIMATIONS

ACTIVITES COMMUNES

DATE HEURE ACTIVITÉ

LUNDI

10 janvier 16h00

Cinéma-Film " Le jour se lève" (salle Grande-Ourse)

MARDI

11 janvier

L’équipe d’animation installe la décoration d’hiver...

MERCREDI

12 janvier 10h30

Atelier "préparation de légumes" (salle animation-cuisine)

12h00

Dîner-raclette en musique animé par Monsieur Jean-Pierre Pürro et ses accordéons (à la salle à manger)

16h00

Atelier "réveil-mémoire" (salle Grande-Ourse)

16h30

Fitness pour tous (salle fitness)

JEUDI

13 janvier 10h30

Gymnastique en groupe (salle Grande-Ourse)

15h30

Loto (salle Grande-Ourse)

VENDREDI

14 janvier 10h15

Messe en souvenir de Mme Irma Clerc (salle Grande-Ourse)

10h30

Sortie visite de "La Maison du Blé et du Pain", à Echallens, avec repas/

participation de 35.- par personne (inscriptions auprès du personnel soignant)

10h45

Fitness pour tous (salle fitness)

15h00

Piscine (selon inscriptions auprès de l'animation)

16h00

Piscine (selon inscriptions auprès de l’animation)

16h30

Cinéma-Film «Ali-baba et les 40 voleurs» (salle Grande-Ourse)

(15)

PROGRAMMES D‘ANIMATIONS

ACTIVITES PAR UNITES

DATE HEURE ACTIVITÉ

PERSÉE

Jeudi 13 janvier 14h00 Atelier «soins esthétiques»

LYRE

Jeudi 13 janvier 10h15 Lecture de la Liberté

ANDROMÈDE

Vendredi 14 janvier 14h00 FormaCube PHOENIX

Jeudi 13 janvier 11h00 Lecture de la Liberté

ORION

Vendredi 14 janvier 15h00

Goûter d’anniversaire à l’occasion des 75 ans de M . Michel Dessarzin

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MIDI SOIR

lundi

10

Crème de légumes Casi de porc au vin cuit

Pâtes au beurre Epinards en branches

Muffin’s

Potage du jour Délice aux champignons

Salade assortie Café, lait ou thé

mardi

11

Potage St-Germain Emincé de boeuf aux olives

Riz pilaf

Carottes aux fines-herbes Crème pralinée

Potage du jour Quiche au fromage

Salade verte Café, lait ou thé

mercredi

12

Potage Léopold

Filet de dorade sauté, mayonnaise aux herbes

Pommes anglaise Haricots braisés

Fruit

Potage du jour Risotto aux légumes

Café, lait ou thé

jeudi

13

Crème de tomates Escargot de saucisse à rôtir

Polenta Laitue braisée Savarin au rhum

Potage du jour Cannelloni san marco

Salade verte Café, lait ou thé

vendredi

14

Potage parmentier Cuisse de poulet rôti Pommes mousseline Céleri pomme à la tomate Tartelette aux vermicelles

Potage du jour Jalousie à la viande

Salade assortie Café, lait ou thé

samedi

15

Consommé aux croûtons Spaghetti bolonaise

Salade assortie Yoghourt aux fruits

Potage du jour Tomme St-Garin d’Autigny

Gruyère d’Onnens Pommes en robe

Café, lait ou thé

dimanche

16

Salade Waldorf et foie de volaille Longe de veau à l’Epoisse

Pommes galettes roesti Jardinière de légumes

Crumble aux pommes Sauce vanille

Potage du jour Gâteau aux abricots

Café, lait ou thé

MENUS DE LA SEMAINE

Provenance viandes / poissons / crustacés

BOEUF : SUISSE PORC : SUISSE POULET : SUISSE VEAU : SUISSE DORADE : ELEVAGE, GRÈCE

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