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P révalence de l’infection par le virus HTLV-1

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Texte intégral

(1)

Bull Soc Pathol Exot, 2000,93, 1, 3-5 3

Introduction

L

e rétro v i rus humain : Human T Ly m p h o t ropic Vi rus Ty p e 1 (HTLV-1), agent responsable de la leucémie à cellules T de l’adulte (ATL), fait partie de la sous-famille des O n c o rn a v i - rinae. Son neuro t ropisme reste discutable. L’absence d’antigène de ce rétro v i rus ou de ses génomes dans les neurones et les cel- lules gliales plaide indirectement en faveur d’un mécanisme immunologique (11). Cependant LE H K Yet al. ont re t rouvé sa réplication dans les astrocytes (7). Depuis les travaux de GE S S A I N

et al. (2), OS A M Eet al. (9), ce rétro v i rus est reconnu comme fré- quemment associé à une myélopathie chronique appelée para- parésie spastique tropicale (PST) (ou tropical spastic parapare s i s (TSP) des Anglo-Saxons en milieu tropical) et, en dehors des zones tropicales, à une myélopathie connue sous le terme de H T LV-1 Associated Myelopathy (HAM) (2, 9). Outre ces atteintes médullaires TSP/HAM et les ATL, il est décrit des cas d’association à des neuropathies périphériques, à des atteintes sys- témiques non neurologiques et à d’autres entités neuro l o g i q u e s souvent basées sur des données peu fiables, du moins au niveau épidémiologique (4, 8, 10, 11).

Ces manifestations ont été étudiées dans les Caraïbes, au Japon, en Amérique centrale et du Sud, en Afrique (1-4, 8-13).

Nous rapportons notre expérience au Togo, à travers une enquête sur le terrain et des études hospitalières qui ont été menées de 1987 à 1992, afin de déterminer la fréquence et de cerner les manifestations cliniques de ce rétrovirus.

Méthodologie

D

eux études, l’une sur le terrain, l’autre hospitalière, ont été menées entre 1987 et 1990 au Togo.

La pre m i è re étude a été réalisée au cours d’une enquête de population sur l’épilepsie, en avril 1987, dans la préfecture de la Kozah, au nord du Togo. Cette enquête avait concerné un échantillon de 5 264 sujets âgés de plus de 15 ans, avec des âges extrêmes de 15 et 74 ans et un âge moyen de 21 ± 4,9 ans, représentatifs des 120264 habitants de la préfecture. La répartition selon l’âge et le sexe de l’échantillon ne révèle pas de différence par rapport à la population de la préfecture de la Kozah. La population est stable : plus de 82 % des sujets vivent dans la préfecture depuis plus de 10 ans. La technique utilisée est inspirée de celle mise au point par HE N D E R S O N

pour évaluer la couverture vaccinale du programme élargi de vaccination dans les pays en voie de développement (5). Elle nous a paru la plus pratique et la moins onéreuse en fonction des re s s o u rces dont nous disposions. Nous avons choisi la méthode d’échantillonnage, connue sous le nom d’échan- tillonnage par grappes avec probabilité de tirage proportion- nel à la taille, en raison des intérêts considérables qu’elle présente sur le plan opérationnel. Des prélèvements de sang ont été réalisés chez 1 717 sujets sur 5 264, dont 88 épilep- tiques, 123 porteurs de nodules de cysticerques et 1506 témoins pour l’étude sérologique de HTLV-1. Dans cet échantillon, il y avait une prédominance féminine (55,3 %). L’âge moyen

P révalence de l’infection par le virus HTLV-1

au Togo (préfecture de la Kozah et CHU de Lomé).

Summary:Epidemiology of HTLV-1 infection in Togo.

The aim of this study was to determine the prevalence of Human T cell Leukaemia Virus Type 1 (HTLV1) in a representative population sample, in neurological and non-neurological patients hos - pitalised in the Lomé teaching hospital in order to study the clinical manifestations of this retrovi - rus. There was no statistical difference among the three groups concerning the prevalence of HTLV- 1 respectively (1.2%: 21/1717, 1.8%: 15/828 and 1.6%: 4/244). Spastic paraparesis was the only disease significantly linked to HTLV1 (15.5%: 9/58).

Résumé :

L’objet de ce travail était de déterminer la prévalence du rétrovirus HTLV-1 dans une population représentative, au nord du Togo dans la préfecture de la Kozah, chez des malades neurologiques et les malades non neurologiques hospitalisés au CHU de Lomé et d’étudier ses manifestations cli - niques. Il n’a pas été constaté de différence statistiquement significative entre la population repré - sentative (1,2 % : 21/1717), les malades ne présentant pas d’affections neurologiques (1,6 % : 4/244) et les malades neurologiques (1,8 % : 15/828) en ce qui concerne la prévalence de HTLV-1.

La paraparésie spastique (15,5 % : 9/58) a constitué la seule affection fortement corrélée à HTLV-1.

V IROLOGIE

A. A. K. Balogou (1), E. K. Grunitzky (1), T. K. Anani (1), A. Kowu (1), A. Sadzo-Hetsu (1), K. A. P. Nubukpo (1) & M. Dumas (2)

(1) Service de neurologie, CHU, BP 30284,Lomé, Togo. E-mail :abalogou@syfed.tg.refer.org (2) IENT, 2 Rue du Dr Marcland,87025 Limoges, France.

Manuscrit n°2030. “Virologie“. Reçu le 28 janvier 1999. Accepté le 5 octobre 1999.

HTLV-1 myelopathy hospital

Kozah Togo Sub-Saharan Africa HTLV-1 myélopathie hôpital

Kozah Togo Afrique intertropicale

(2)

A. A. K. Balogou,E. K. Grunitzky, T. K. Anani et al.

était de 34 ± 20 ans. Les sérums congelés à -20 °C ont été envoyés par avion à l’Institut de neurologie tropicale dans des conteneurs isothermes. La répartition par âge et par sexe de cet échantillon, rapportée dans le tableau I, est comparable à celle de la population étudiée.

La deuxième enquête, hospitalière, est une étude transversale menée chez 828 malades, hospitalisés dans le service de neu- rologie du CHU de Lomé du 1eravril 1987 au 30mars 1990, et sur un groupe témoin de 244 malades ne présentant pas d’affection neurologique. Le tableau I montre aussi la répar- tition par âge et par sexe de ces deux groupes de malades. Le CHU de Lomé constitue la plus grande formation sanitaire du Togo. Parmi les malades souffrant d’une affection neuro- logique, 56,9 % étaient de sexe masculin ; l’âge moyen était de 41,8 ± 9,7 ans avec des âges extrêmes de 15 et 90 ans. Parmi les malades témoins, 51,2 % étaient de sexe masculin; l’âge moyen était de 40,8 ± 8,8 ans avec des âges extrêmes de 16 et 90 ans. L’ethnie des malades n’a eu aucune influence sur nos résultats.

La re c h e rche d’anticorps (Ac) dirigés contre le rétro v i ru s H T LV-1 a été effectuée au laboratoire de virologie de la Faculté de médecine de Limoges en France par le test ELISA (Abbott H T LV-1 EIA ; Abbott Laboratories, Chicago, USA), utili- sant les protéines virales obtenues à partir de la lignée Hut 102 et confirmée par le We s t e rn blot (in house ou Dupont de Nemours commercialized) (12). Ont été considérés comme positifs les échantillons reconnaissant les protéines codées par le gène gag (p19, p24, p55) et par le gène env (gp46). Les échantillons réagissant seulement avec les protéines du gène gag ont été soumis au test RIPA (12).

Dans l’étude hospitalière, les malades avaient bénéficié, outre la sérologie HTLV-1, d’un examen clinique, de la recherche d’anticorps anti HTLV-1 dans le LCR selon la technique uti- lisée pour le sérum. Au total, 799 malades neurologiques sur 828 avaient subi un prélèvement du LCR (19 malades pré- sentant un processus expansif intracrânien et 10 malades pré- sentant d’autres affections neurologiques n’ont pas subi une ponction lombaire (tableau II)). Tous les malades non neu- rologiques avaient subi un prélèvement du LCR. La sérolo- gie VIH avait été faite par la technique ELISA utilisant le kit de dépistage (Abott HIV1 + 2, EIA ; Abbott GmbH. Dia- gnostika, Wiesbaden, Allemagne), avec confirmation par le We s t e rn Blot (New Lav Blot 1 et 2 ; Diagnostics Pasteur, M a rnes-la-Coquette, France). Ont été considérés positifs vis- à-vis de VIH-1 les sérums reconnaissant une ou plusieurs p rotéines internes du core (p55, p25, p18) et une ou plusieurs p rotéines env (gp160, gp110, gp41), et vis-à-vis de VIH-2, les s é rums reconnaissant les protéines codées par le gène e n v (gp140, gp105, gp36) et gag (p56, p26, p16). On considère qu’il existe une double réactivité vis-à-vis à la fois de VIH-1

et VIH-2, si les sérums reconnaissent les protéines codées par les gènes env des deux virus. Tous les Western blot trouvés positifs ou douteux ont été systématiquement testés avec un nouveau peptide ELISA (Typing HIV Ab (1 et 2) Clonatec, Paris, France).

L’analyse statistique des données était basée sur le coefficient d’as- sociation de CR A M E R, le coefficient de corrélation de PE A R S O N

et le test du χ2. Le seuil de significativité retenu était alpha = 5 % .

Résultats

D

ans l’enquête sur le terrain, la séroprévalence de HTLV- 1 était de 1,2 % (21 sujets sur 1717). Ajustée au sexe, cette prévalence était de 1,3 % chez les hommes et 1,1 % chez les femmes. La diff é rence n’est pas significative. L’âge moyen était de 42 ± 6,3 ans avec des âges extrêmes de 19 et 60 ans. Les 21 sujets HTLV-1 positifs faisaient partie du groupe des 1 5 0 6 témoins. Dans l’étude hospitalière, la présence d’anticorps anti HTLV-1 dans le sang et le LCR était de 1,8 % (15 sur 828) chez les malades neurologiques. Ajustée au sexe, cette préva- lence est de 1,7 % pour les hommes et 1,9 % pour les femmes.

La diff é rence n’est pas significative. L’âge moyen était de 48,7 ± 12,9 ans avec des âges extrêmes de 26 ans et 60 ans.

Chez les malades non neurologiques, la prévalence était de 1 , 6 % (4 sur 244). Ajustée au sexe, elle était de 1,6 % chez les hommes et de 1,6 % chez les femmes. L’âge moyen était de 43,8 ± 17 avec des âges extrêmes de 23 et 62 ans. Il n’existe pas de différence statistiquement significative entre les différents g roupes étudiés. Le tableau I montre le profil sérologique des différents groupes étudiés.

La séroprévalence du VIH était de 6,8 % chez les malades n e u rologiques. L’âge moyen était de 33,8 ± 20 ans avec des âges extrêmes de 24 et 58 ans. La prévalence ajustée au sexe est de 7,4 % chez les hommes contre 5,7 % chez les femmes. La

4 Virologie

Tableau I.

Données démographiques et séropositivité de HTLV-1 dans les différents groupes étudiés.

Demographic data and HTLV-1 seropositivity in various surveyed groups.

tranches d’âge 15 - 19 20 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 total

en années n s % n s % n s % n s % n s % n s % n s %

malades H 18 - - 106 2 1,9 110 6 5,5 70 - - 73 - - 94 - - 471 8 1,7

neurologiques F 39 - - 75 1 1,3 63 3 4,8 68 1 1,5 53 1 1,9 59 1 1,7 357 7 1,9

T 57 - - 181 3 1,6 173 9 5,2 138 1 0,8 126 1 0,8 153 1 0,6 828 15 1,8

malades non H 4 - - 30 1 3,3 30 - - 19 - - 15 - - 27 1 3,8 125 2 1,6

neurologiques F 12 - - 26 1 3,8 27 - - 18 - - 14 - - 22 1 4,5 119 2 1,7

T 16 - - 56 2 3,6 57 - - 37 - - 29 - - 49 2 4,1 244 4 1,6

population du H 200 1 0,5 243 3 1,2 103 4 3,9 94 1 1,1 95 - - 33 1 3 768 10 1,3

nord Togo F 192 - - 302 4 1,3 167 4 2,4 99 1 1 112 1 0,9 77 1 1,3 949 11 1,1

T 392 1 0,3 545 7 1,3 270 8 2,9 193 2 1 207 1 0,5 110 2 1,8 1717 21 1,2

H= homme F= femme T= total n = nombre s = nombre de sujets HTLV-1 séropositifs % = pourcentage de sujets HTLV-1 séropositifs

Tableau II.

Séropositivité d’anticorps anti HTLV-1 selon le profil clinique chez les malades neurologiques.

Seropositivity of anti-HTLV-1 antibodies according to clinical characteristics of neurological patients.

diagnostic nb de malades % HTLV-1 + %

céphalées 52 6,3 -

épilepsie 80 9,7 -

accident vasculaire cérébral 213 25,7 1 0,5

polynévrite 212 25,6 1 0,5

atteinte isolée des nerfs crâniens 84 10,1 1 1,2

paraparésie spastique 58 7 9 15,5

compression médullaire 20 2,4 -

méningo encéphalites 54 6,5 2 3,7

processus expansifs intracrâniens 19 2,3 -

pathologie musculaire 10 1,2 1 10,0

maladie dégénérative du système nerveux 9 1,1 -

autres affections neurologiques 17 2,1 -

total 828 100 15 1,8

(3)

Bull Soc Pathol Exot, 2000,93, 1, 3-5 5

Prévalence de l’infection par le virus HTLV-1 au Togo.

s é roprévalence du VIH était de 13,1 % chez les malades non n e u rologiques, avec un âge moyen de 34,3 ± 18 ans et des âges extrêmes de 16 et 70 ans. Cette prévalence ajustée au sexe était de 10,5 % chez les hommes contre 16,6 % chez les femmes. Le VIH-1 était prédominant dans les deux groupes par rapport au VIH-2 (98,2 % chez les malades neurologiques et 90,6 % chez les malades non neurologiques). Concernant la prévalence du VIH, la diff é rence entre ces deux groupes est significative ( p < 0,01). Le seul malade présentant une double infestation H T LV-1 - VIH-2 avait une myélite chronique. Chez les malades n e u rologiques, la prévalence de HTLV-1 dans les paraparé- sies spastiques a été de 15,5 % (9 malades sur 58). Le tableau I I résume l’ensemble des profils cliniques et la positivité d’Ac anti HTLV-1 chez les malades neurologiques. Parmi ces malades neurologiques, neuf présentant une paraparésie spas- tique, deux une méningoencéphalite et un une polymyosite avaient des Ac anti HTLV-1 dans le sérum et le LCR. Au total, 12 malades neurologiques sur 15, soit 80 % de malades HTLV- 1 positifs, avaient les Ac anti HTLV-1 dans le sérum et dans le LCR. Trois autres malades neurologiques et quatre malades non n e u rologiques n’avaient des Ac anti HTLV-1 que dans le séru m .

Commentaires

L

a séroprévalence de HTLV-1 observée dans les diff é re n t s g roupes au Togo était proche de celle rapportée par DE N I S

et al. (1) (1,8 %) chez les femmes enceintes en Afrique.

RA M I A N D R I S O Aet al. (10) dans une étude multicentrique avaient rapporté un taux similaire (1,7 %) en Afrique subsa- harienne. La paraparésie spastique semblait être la seule aff e c- tion neurologique associée de manière significative à HTLV- 1 dans notre étude (15,5 %) (p < 0,01). Le même constat avait été déjà fait en Afrique (10). L’association de HTLV-1 dans les méningo-encéphalites et les myosites n’était pas négligeable dans notre série (tableau II). Elle était respectivement de 3,7 % et de 3,3 %. L’association de l’infection HTLV-1 à la poly- myosite n’a jamais été réellement démontrée ni au niveau épi- démiologique, ni au niveau physiopathologique, ni grâce à un modèle animal malgré quelques cas rapportés (4, 8, 11).

En dehors de quelques grappes (3, 6), le rétro v i rus HTLV-1 ne constituait pas en Afrique la cause principale des myélopa- thies d’origine obscure, contrairement à ce qui est rapport é aux Caraïbes (1, 13). Au Togo, il n’est pas signalé à notre connaissance de foyer de forte prévalence de l’infection par H T LV-1. Dans notre étude, 80 % des malades neuro l o g i q u e s infectés, 50 % des malades non neurologiques infectés et 71,4 % des sujets infectés dans la population représentative du nord avaient un âge compris entre 20 et 39 ans. Ceci peut être expli- qué par le nombre élevé des sujets de cette tranche d’âge dans notre étude, mais aussi par le mode de transmission sexuelle, cette tranche d’âge étant sexuellement très active. L’infection était par contre rare avant 20 ans. Il n’existe pas de différence en ce qui concerne le sexe. La diff é rence chez les malades neu- rologiques, entre les hommes et les femmes de la tranche d’âge 20-39 ans, s’explique par le surn o m b re des hommes ; ils re p r é- sentent 78,2 % de cette tranche d’âge.

Conclusion

A

u Togo, la prévalence de HTLV-1 dans la population générale n’est pas diff é rente de celle des malades neu- rologiques ou non neurologiques. La PST est l’affection la plus corrélée de manière significative à l’HTLV-1. Cette enquête transversale mérite d’être poursuivie, afin de mieux c e rner le rôle de HTLV-1 et la particularité de l’association H T LV-1/VIH dans les diff é rentes manifestations neuro- l o g i q u e s .

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