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É tude comparative de trois foyers bilharziens à Schistosoma haematobium au Burkina Faso.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Introduction

L

e comité OMS d’experts de la lutte contre les schistoso- moses a adopté une stratégie mondiale de réduction de la morbidité due à cette maladie (4). Les indicateurs de succès font appel, non seulement à la diminution de la morbidité, mais aussi à la pleine intégration des opérations de lutte dans le système de soins périphériques et dans les communautés, pour augmenter les chances de succès et de pérennisation. L’ u n e des difficultés qu’aff rontent les stru c t u res sanitaires décen- tralisées est l’absence de données exactes sur les schémas de transmission.

Au Burkina Faso, la prévalence globale est de l’ord re de 30 % (1). L’analyse des données, obtenues depuis les pre m i è re s enquêtes parasitologiques en 1951 jusqu’à nos jours, indique une hétérogénéité de l’épidémiologie selon les systèmes aqua- tiques et d’une zone à l’autre. Les foyers de transmission de

cette endémie en pleine expansion appartiennent, comme cela a été décrit au Niger (10), à trois systèmes aquatiques : - les aménagements hydroagricoles, caractérisés par une mise en eau presque continue; ce type de foyer est en voie d’ex- tension au Burkina Faso avec la mise en place de politiques de mobilisation des eaux de surfaces pour l’irrigation et l’hy- d roélectricité. Nous avions attiré l’attention dans un précédent article (5) sur les risques liés à ces systèmes aquatiques, - les petites collections d’eau stagnante, caractérisées par une durée de mise en eau limitée à quelques mois,

- les cours d’eau permanents pour les plus grands au sud- ouest et temporaires dans le reste du pays.

Cette étude se rapporte aux systèmes aquatiques temporaire s qui sont plus nombreux et qui sont disséminés dans tout le pays.

Il s’agit d’une étude comparative de trois systèmes épidé- miologiques à mares, barrage et cours d’eau, tous temporaire s , dans les terroirs de Thion, Donsin et Djerma. Les résultats

É tude comparative de trois foyers bilharziens à Schistosoma haematobium au Burkina Faso.

Summary:Comparative study of three Schistosoma haematobium foci in Burkina Faso.

The comparative study of the three most common schistosomiasis foci in Burkinabé villages shows a great disparity both in parasitological and malacological results. Parasitological investigations by rea - gent strips and urine filtration conducted on school children indicated respective prevalence rates of 85% at Thion, 37.5% at Donsin and 10.5% at Djerma. Malacological prospections found two spe - cies (Bulinus senegalensis a n d Bulinus truncatus)of intermediate hosts of schistosomiasis in the water biotopes in Thion and Donsin, and only one species (B globosus) at Djerma. We speculate that this situation could be related to initial levels of endemicity, to the distance between living quarters and sites of transmission, to sociological practices as welle as to the mollusc vector species. Given the large distribution of these foci throughout the country, the Burkinabé medical authorities should recognise their importance with regard to the disease on a public health level and support the current orientation of the national schistosomiasis control programme which is coordinated around district health services.

Résumé :

L’étude comparative de trois types de foyers bilharziens, les plus couramment rencontrés dans les terroirs villageois du Burkina Faso, montre une grande disparité, tant du point de vue des résultats parasitologiques que malacologiques. Les enquêtes parasitologiques par les bandelettes réactives et la filtration des urines des élèves indiquent des prévalences de 85 % à Thion, 37,5 % à Donsin et 10,5 % à Djerma. Les prospections malacologiques dans les biotopes aquatiques ont mis en évi - dence deux espèces d’hôtes intermédiaires des schistosomes (B u l i n u s senegalensiset B. truncatus) à Thion et Donsin et une seule espèce(B. globosus)à Djerma. Cette situation fait intervenir le niveau d’endémie initiale, la distance entre le lieu d’habitation et le lieu de transmission potentiel, les phé - nomènes sociologiques et les espèces de mollusque vecteur. Compte tenu de la large distribution de ces types de foyers à travers le pays, les autorités sanitaires burkinabés devraient reconnaître l’im - portance focale de la maladie sur le plan de la santé publique et appuyer l’orientation actuelle du programme national de lutte contre les schistosomoses, basé sur les services de santé périphériques.

J. N. Poda, D. Dianou, T. Kambou, B. Sawadogo & B. Sondo

Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS),03 BP 7047,Ouagadougou 03,Burkina Faso. Tél.:(226) 33 40 98, Fax :(226) 31 49 38.E-mail podajnl@bf.refer.org Manuscrit n°2234. “Parasitologie”. Reçu le 8 septembre 2000. Accepté le 17 janvier 2001

S. haematobium foci control Thion Donsin Djerma Burkina Faso Sub-Saharan Africa

S. haematobium foyer lutte Thion Donsin Djerma Burkina Faso Afrique intertropicale

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J. N. Poda, D. Dianou, T. Kambou et al.

donnent quelques indications sur les données écologiques de base qui déterminent les modes de fonctionnement des foyers bilharziens: ils pourraient servir au programme national de lutte contre les schistosomoses en cours d’élaboration.

Matériel et méthode

Station d’étude

Les villages de Thion, Donsin et Djerma (figure 1) sont situés en zone nord soudanienne pour les deux premiers, avec une pluviométrie moyenne de 650 et 700 mm et sud-soudanienne avec 900 mm pour le troisième. Il existe une école à tro i s classes dans chaque village, un centre de santé à Thion et à Djerma et un centre communautaire à Donsin. En plus des forages et des puits, les besoins en eau de surface s’org a n i- sent autour de mares à Thion et à Donsin et à partir d’un cours d’eau temporaire à Djerma. Les habitants de Djerm a cultivent l’oignon grâce à des puits traditionnels creusés le long du cours d’eau situé à l’extrême nord du village. Thion a bénéficié de l’un des premiers barrages de la région, d’une capacité de 200 000 m3c o n s t ruit en 1955. Les taux bruts de sco- larisation dans les provinces administratives des sites d’études de Thion, Donsin et Djerma sont respectivement de 14,9 % dans le Gnagna, 21,6 % dans le Namentenga et 36,3 % dans le Boulgou.

Enquêtes malacologiques

Les prospections malacologiques ont concerné toutes les col- lections d’eau de surface (bas-fond, barrages, mares). À Don-

sin, elles ont été réalisées en 1996 à diff é rentes périodes de l’année (15-20 juillet, 2-11 septembre, 5-9 novembre). Pre- nant en compte la mise en eau plus longue d’une grande mare à Thion et du cours d’eau à Djerma, les prospections ont été mensuelles de juin 1996 à février 1997 dans ces deux localités.

Les mollusques re c h e rchés sur les supports (plantes aqua- tiques et tout objet baignant dans l’eau), ont été récoltés à l’aide de pinces souples. Ils ont été conservés dans des boîtes munies de coton mouillé et transportés au laboratoire à Oua- gadougou dans une glacière à environ 20 °C pour l’identifi- cation et le suivi de l’infestation. Ils ont été identifiés selon la morphologie de la coquille (forme, taille, enroulement et o u v e rt u re). La détermination initiale a été confirmée par le Danish Bilharziasis Laboratory (DBL) au Danemark et l’Ins- titut sénégalais de re c h e rche agronomique (ISRA) au Sénégal.

Pour évaluer l’infestation naturelle, chaque mollusque est placé dans un pilulier contenant de l’eau de forage et exposé à une source lumineuse artificielle (néon de 36 Watts). Cette exposition à la lumière provoque une libération de cercaires de schistosomes chez les mollusques infestés. Les individus positifs sont comptés et mis en élevage séparément dans la perspective de l’identification de l’espèce de schistosome infes- tant. Les mollusques négatifs sont maintenus en élevage pen- dant un mois pour permettre le développement des parasites en période prépatente, puis ils sont contrôlés à nouveau.

Enquêtes parasitologiques

Les enquêtes ont concerné les élèves des écoles des villages re t e- nus. À Donsin, le 23 avril 1997, l’examen parasitologique a consisté à filtrer les urines recueillies dans des pots en verre

Figure 1.

Burkina Faso, localisation des sites d’étude.

Burkina Faso, location of the study sites.

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Étude comparative de trois foyers bilharziens à Schistosoma haematobium au Burkina Faso.

au niveau du centre médical de Boulsa situé à une quaran- taine de kilomètres du site. Au niveau de chaque école à Thion le 5 février 1997 et à Djerma le 6avril 1998, l’examen parasi- tologique a consisté à re c h e rcher une hématurie micro s c o- pique à l’aide de bandelettes réactives Hemastix®( B a y e r ) . Cette dern i è re méthode, très pratique et adaptée aux enquêtes de masse, permet d’obtenir les niveaux d’hématurie (fort e , moyenne, faible). Elle concorde avec la filtration des urines dans les collectivités d’âges scolaires (9).

Les enfants ayant des œufs dans les urines ou présentant une hématurie ont reçu la dose de 40 mg kg- 1de praziquantel (Bil- t r i c i d e®), en présence de l’agent de santé qui a participé à l’en- quête. Des échantillons d’urines hématuriques sont rapport é s au laboratoire à Ouagadougou pour procéder au test d’infes- tation artificielle des mollusques de divers sites élevés dans le molluscarium.

Résultats

L

es résultats parasitologiques sont présentés dans les tableaux I et II.

À Donsin, l’enquête parasitologique par la filtration des urines a concerné 120 élèves dont 80 garçons et 40 filles. Les résul- tats révèlent une prévalence de 37,5 % avec une oviurie moyenne de 23,3 œufs pour 10 ml d’urine. Aucune diff é re n c e n’a été observée par rapport au sexe.

À Thion comme à Djerma, les enquêtes parasitologiques par les bandelettes réactives ont concerné respectivement 94 et 95 élèves. Les prévalences sont de 75,5 % à Thion et 10,5 % à Djerma avec une pro g ression selon l’âge à Thion et à Djerm a et une différence significative selon le sexe à Djerma (13,2 % pour les garçons et 3,7 % pour les filles).

Résultats malacologiques

À Donsin, Bulinus senegalensis a été retrouvé dans toutes les mares temporaires et Bulinus truncatus a été observé dans la seule grande mare sub-pérenne du village. Parmi les individus

rapportés au laboratoire et soumis au test d’émission cerca- rienne, aucun n’a révélé une infestation naturelle. Le test d’in- festation en laboratoire a montré la compatibilité de B . s e n e g a l e n s i s avec les parasites provenant des écoliers de Donsin (7).

À Thion, 7 des 8 des mares temporaires, le barrage et le bas- fond qui ont fait l’objet de prospection malacologique héber- gent B.senegalensis. B.truncatus a été récolté dans le barrage qui jouxte le domaine de l’école. Parmi les 220 mollusques rapportés au laboratoire, seuls 2 B. truncatus sur 104 ont été retrouvés naturellement infestés.

À Djerma, une très faible densité de Bulinus globosus, tous non infestés, a été trouvée dans le cours d’eau situé à la périphé- rie du village. Il s’agit d’un cours d’eau très temporaire qui tarit avec le retrait des eaux du barrage de Bagré.

Des résultats antérieurs (7) avaient montré une compatibilité entre Schistosoma haematobium de Donsin et B. senegalen - sis du même site ; B. truncatus de Thion est compatible avec diverses souches de S . h a e m a t o b i u m de Thion et d’autre s localités. B . globosus récolté plus en aval de Djerma au site de Tangaré du même cours d’eau est compatible avec la souche S .h a e m a t o b i u m de Bagré. Biomphalaria pfeff e r i n’a été observ é dans aucun des trois sites.

Discussion

L

es résultats au niveau des trois sites étudiés montrent une grande disparité tant du point de vue des résultats para- sitologiques que malacologiques.

L’enquête parasitologique à Thion a montré une prévalence de 7 5 , 5 %. Le rôle de B .t ru n c a t u s dans la transmission de S .h a e - m a t o b i u m ayant été mis en évidence par la compatibilité et l’in- festation naturelle (7), il apparaît que l’ancienneté du barr a g e (l’un des premiers de la région, véritable piscine aux portes de l’école) et la distribution temporelle de B .t runcatus ( o c t o b re à janvier) dans le barrage augmentent les chances de transmission p a r a s i t a i re, phénomène qui se reflète dans les données de pré- valence parasitaire. Ces données concordent avec celles obte- nues dans les mêmes conditions et dans la même école en 1980 (6) La prévalence obtenue en 1980 était de 100 % sur 50 élèves de la même école dont 26 garçons et 24 filles. Les résultats re j o i- gnent aussi ceux du Niger (2) où les enquêtes réalisées ont mis en évidence des foyers hyperendémiques lorsque deux hôtes i n t e rm é d i a i res, en l’occurrence B .t runcatus et B .s e n e g a l e n s i s, sont responsables de la transmission parasitaire .

Les résultats de Donsin (37,5 %) concordent avec ceux obte- nus (31,4 %) dans l’ensemble de la zone où 95,4 % des villages sont concernés par cette maladie (1) et où les villages à mares t e m p o r a i res donnent les mêmes prévalences, soit enviro n 30 % (11). Les faibles densités de B.senegalensis observées à Donsin, les caractéristiques de son développement et les contraintes environnementales sévères auxquelles ils sont sou- mis dans les mares temporaires, font que B .s e n e g a l e n s i s ne peut assurer la transmission de S. haematobium que pendant une brève période de l’année, limitée entre août et octobre. Par ailleurs, la seule mare d’accès réglementé par la coutume du village et qui héberge B. truncatus ne semble pas être un site de transmission. La conjonction de tous ces faits explique- rait les prévalences modérées observées.

À Djerma, les données de prévalence (10,5 %) sont les plus basses obtenues dans l’ensemble de la zone de Bagré où toutes les écoles sont en situation d’hyperendémie, soit 65,8 % (3).

Tableau I.

Tableau II.

Prévalences de la schistosomose due à S.haematobium dans les écoles à Thion,Djerma et Donsin selon le sexe.

Prevalence rates of Schistosoma haematobiumin schools in Thion, Djerma and Donsin according to sex.

résultats école de Thion école de Donsin école de Djerma garçons filles total garçons filles total garçons filles total

total 74 20 94 80 40 120 68 27 95

négatifs 16 7 23 50 25 75 59 26 85

positifs 58 13 71 30 15 45 9 1 10

prévalence 78 % 65 % 75,5 % 38 % 38 % 37,5 % 13 % 4 % 10 ,5 %

Hématurie bilharzienne due à S.haematobium dans les écoles de Thion et Djerma selon l’âge Schistosoma haematobiumschistosomiasis hematuria

in Thion and Djerma schools according to age.

résultats école de Thion école de Djerma

CP CE CM total CP CE CM total

total 38 36 20 94 38 36 21 95

négatifs 12 8 3 23 36 33 16 85

hématurie 16 6 2 24 0 1 2 3

faible 42 % 17 % 10 % 25,5 % 0% 3 % 10 % 3,2 %

hématurie 6 7 5 18 0 0 1 1

moyenne 16 % 19 % 25 % 19,1 % 0 % 0 % 5 % 1 %

hématurie 4 15 10 29 2 2 2 6

forte 11 % 42 % 50 % 30,8 % 5 % 6 % 10 % 6,3 %

hématurie

totale (positifs) 26 28 17 71 2 3 5 10

prévalence 68 % 78 % 85 % 75,5 % 5 % 8 % 24 % 10,5 % (CP =cours préparatoire, CE =cours élémentaire, CM =cours moyen).

(CP: ± 6 years, CE: ± 7-8 years, CM: ± 9-10 years)

(4)

Le caractère très temporaire du cours d’eau situé à la péri- phérie du village, l’absence de biotopes favorables aux mol- lusques près des habitations limitent les occasions de contact homme-eau-parasite. Il semble probable que la transmission s’effectuerait hors de l’espace villageois, en rapport avec des activités des garçons, comme le gardiennage des animaux. La disparité liée au sexe (filles: 3,7 % et garçons: 13,2 %) re n f o rc e cette hypothèse. La distribution de la parasitose dans la popu- lation scolaire semble classique avec une progression de l’in- tensité de l’hématurie avec l’âge, tant au niveau des fort e s prévalences (Thion) qu’au niveau des faibles prévalences (Djerma).

Globalement, les foyers sont de niveaux d’endémicité variables, traduisant le caractère focal de la maladie. Cette situation fait intervenir le niveau d’endémie initiale, la dis- tance entre le lieu d’habitation et le lieu de transmission potentielle, les phénomènes sociologiques locaux (8) et les espèces de mollusque vecteur (10).

Les effets positifs de la chimiothérapie sont indéniables; cepen- dant, les calendriers appropriés de traitement dans des condi- tions part i c u l i è res d’endémie comme celles des foyers de cette étude dépendront, comme le préconise l’OMS (4), de divers fac- teurs, notamment de la durée et de l’intensité de l’exposition.

Conclusion

C

ette étude réalisée dans des zones où la transmission de S . haematobium est modérée à forte, laisse penser (4) que le traitement régulier des écoliers par une dose standard de praziquantel tous les deux ans entre mars et juin peut convenir pour empêcher les pathologies importantes des voies u r i n a i res et, par conséquent, combattre la morbidité. Ces don- nées devraient amener les autorités sanitaires burkinabés à reconnaître l’importance locale de la maladie sur le plan de la santé publique et à appuyer la formulation actuelle du pro- gramme national de lutte contre les schistosomoses basée sur les services de santé périphériques.

Remerciements

Nous sommes reconnaissants à l’Institut de recherche pour le déve- loppement (IRD) pour l’octroi d’une bourse d’étude et au Centre de re c h e rche sur les méningites et les schistosomoses (CERMES) de

Niamey pour l’accueil dans le cadre des échanges scientifiques de c o u rte durée. Nous re m e rcions le Danish Bilharziasis Laboratory (DBL) et l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA) pour la confirmation des déterminations. Sur le terrain, nous avions bénéfi- cié de l’appui du Consortium bas fond à Thion, de SANREM/CRSP à Donsin et des services sanitaires des sites d’étude.

J. N. Poda, D. Dianou, T. Kambou et al.

Références bibliographiques

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