Europe et Méditerranée : interrogations sur leur avenir industriel
Le Moal Y.
La Méditerranée aujourd' hui (II) Paris : CIHEAM
Options Méditerranéennes; n. 31 1975
pages 27-32
Article available on lin e / Article dispon ible en lign e à l’adresse :
--- http://om.ciheam.org/article.php?ID PD F=CI010635
--- To cite th is article / Pou r citer cet article
--- Le Moal Y. Eu rope et Méditerran ée : in terrogation s su r leu r aven ir in du striel. La Méditerranée aujourd'hui (II). Paris : CIHEAM, 1975. p. 27-32 (Options Méditerranéennes; n. 31)
---
http://www.ciheam.org/
http://om.ciheam.org/
Europe et MBditerranée :
sur leur avenir industriel r )
Yvon LE MOAL
€.S.
interrogations
.(( cherchons avant tout à mettre au c Certains pays arabes sont engagés dans point la société post-pétrolière. Dans le la construction d’une économie nationale
jktur, notre société ne se baserapas exclusi- divers@e, intégrée, libérée de tous liens venzent sur le pétrole, nous désirons laisser de dèpendance à
quelque chose de concret aux prochaines générations.
du
du de
1973-1 974,
Persistance
àla fin de 1974 du déséquilibre économique entre l’Europe Occidentale et les pays
du e t du
du à la fin de 1974, mais en même temps appa- tion possible à moyen et
Ces indices sont
capacités de financement que les pays ont acquises depuis 1972, mais
la mise en des. qui
ne le plus souvent, à 1977.
blent difficilement si on
ne se pas aux événements qui ont conduit à cette nouvelle situation.
Apparition d e s premiers indices d’une évolution possible
àmoyen e t long termes
Ainsi, la des exis-
tants fin 1974 (cf. tableaux) avec ceux
existants fin 1972 de en
évidence des taux de inha- bituels :
-
de 300 %-
de 480 % l’ammoniac,-
de 720:d
(*) Ce document a été à l’occasion Cependant, il est étonnant
d’un de ~. ~~~ : que les spécialistes de la
- (c Un juste et des pas dans
en et des cauacités tendanre<
et d’investissement dans l& pays
let 1975. quable : il est difficile de
)l. Vieme, juil- Le cas de la est
visions <( 1980 une place im à 1’Afiique du et au et datant des années à 1973.
amène à se s’il s’agit effectivement d’un
déploiement à de
occidentale.
La des tableaux
des capacités de et des quelques bilans qu’il a été possible de
nales, une
à cette question!
Ainsi les tableaux V et
que, les
spécifique (ici gaz et phosphates),
les capacités de de
Occidentale en de base ,
éthylène, et celles des indus- et
tions navales exemple) continuent de que celles des pays du Sud de la et du
appa-
semblent plus qu’à
la fin 19‘74 : des
dent à engagés et sont mêm?
mis en cause.
les
nationales en Occidentale sont à
à des ((
excepte la du de
Ainsi les d’éthy-
multinationales sont en- gagées l’équivalent de 6,16 millions de tonnes de capacité dans l’en-
semble étudié, mais
-X
(au sens ne que 13 %
du total de ces
Aussi, peut-on provisoirement considérer comme autonomes les deux pvocess~rs de développement industriels tels qu’ils éfuient projetés 6 la fin 1974.
Options méditerranéennes
-
N o 31I Pétrochimie
Capacités de production d’tthylène
-
Unité : 1 t / a nGroupe 1 :
sous-groupe 1 .l
. . .
sous-groupe 1.2
. . .
sous-groupe 1.3
. . .
Total l
. . .
Groupe 2 :
sous-groupe 2.1
. . .
sous-groupe 2.2
. . .
sous-groupe 2.3
. . .
Total 2
. . .
Total 1
+
2. . .
(2)/(1)+ (2)
. . .
1974
10260 605 1 745 12 610
25 35 60
1 2 670
0,5
Yo
1 9 7 7 terme
1 3 1 2 0
+
1 1 785+
2 8 1 02 o15
+
2 O501 6 9 2 0
+
5 860700
+
1 700600
+
33035
+
2 1 1 01 335
4-
801 8 255
+
7 9707 % 2 7 %
la lecture de ces tableaux, se reporter à la classification des pays du bassin ntéditerranéen publiée page
Engrais
Capacités de production d’Ammoniac
-
Unité : 1 t / a nGroupe 1 :
sous-groupe 1.1 . . . sous-groupe 1.2
. . .
sous-groupe 1.3
. . .
Total 1
. . .
Groupe 2 :
sous-groupe 2.1
. . .
sous-groupe 2.2
. . .
sous-groupe 2.3
. . .
Total 2
. . .
Total 1
+
2. . .
(2) /(l)
+
(2). . .
1974 1 9 7 7
-
1 0 590
l 490 1 490
3 240 2 370
I
O960
1 4 450 15 690
935
%l 380 250 2 840 1 280
2 255
2 465 , 6 475 *
--
1 6 915 22 165
-
1 4 % 9.:4
terme
+
915+
2 070+
930+
3 915+
2 090+
900+
4 0 0+
3 390+
7 305___-
4 6 %
Si une certaine autonomie semble se manifesater enlre
!esdeux processus de développement,
comment faut-il l’interpréter
?Si elle se de l’auto-
de qu’il convient
la de ce
En il est difficile solution au sous- développement sans un d‘acti- vités sous des conditions nouvelles.
En ce mieux con-
les et
péens actuels à la
en poten-
tialités et la de
dans le cas
des (naphta, éthy-
lène, benzène, butadiène) ou métallique il con- de la question de l’in- dépendance économique que
de telles activités
Quelles conséquences y a-t-il lieu d’en tirer du point d e v u e d e s conditions générales de l’indus- trialisation
?Cela conduit à une
de l’autonomie appa- constatée :
-
ne pas essentiellement la volonté politique des Etats du Sud dela et du
indus- sans
de avec les pays déve-
-
mais ne pas aussi le des difficultés desà à une nouvelle situation
Cette façon de de
l’autonomie amène à les cette volonté, les pays du Sud de la
et du Golfe de s’indus- se une demande en biens d‘équipements dont les sociétés occiden-
tales en
le cas des
ont
26
%
envi- de l’ensemble de en 1973 et 1974 (1); elle suppose à .conditionspéenne, compte tenu des nouvelles tunités que
appelée à C’est le cas de la tion du dont le plein déve-
loppement en 1975 la
à
fondément ses investissements. ce fait, en effet, la de quelque 36 mil- lions de tonnes de fonte, soit la
tion de 20 hauts loppés?
(1) Chemical Age.
Options méditerranéennes
-
N o 31Ill Engrais
-
Unité Capacités dmension évitée,, et la consomma-
tion diminuée
de 30 millions de tonnes
au cas où la ne
pas développQ (2).
Ces données sont autant de des négociations mul-
tiples des
mais dans quelle ne sont-elles pas les bases de nouvelles
L’ensemble de
combien, si besoin était, les années 1973- 1974 et 1975 constituent un point d‘in- flexion dans les
au sens : delà d’appa- autonomies, ce sont de nouvelles
à l’occa- sion des
pays du Sud de la et du et qui exigent, à
adaptation des
4 s‘pi
: 1 t / a n
~~~
Long
1974
I
1977I
Groupe 1 :
1.1
. . .
1.2
. . .
1.3
. . .
Total 1 . . .
Groupe 2 :
2.1 . . .
2.2.
. . .
2.3
. . .
Total 2
. . .
3 218 877 91 7
4-
3174 997 5 237
+
3171 082
I
1 772+
1 580+
365+
1 945I
170 1 252
265 2 037
-
Total 1
+
2. .
dans un essai de pano-
de la qusstion les
mations SUT les Stvwtuves
points im- Cependant, il convient aussi
de signification
aux pose et
En effet, e t avant même de
il convient de
en évidence les fonda-
des les
tions
des le
et le Sud.
Le tableau l’évolution des
1975 et 1985 : de
sont équivalents : 14,6 millions d’actifs le 1 1975 et 1985 e t 13,7 le 2 pendant la même
sont :
0,9 an
% les pays du Sud
de la et du
à
à l’évolution de la population, ce qui ne Si l’on ces données démo-
les on
est conduit à le
d‘activités et de la nouvelle à En effet, d‘une
façon le
et et du
va à de celui des évolutions démo- L‘exploitation des tableaux de capacités
de le : que les
dans un de 2 à 3
il exemple de
4 à 1 , et la de 7 à 2.
6 249 7 274
20 % 28
”/o
+
2 66286 %
(2) /(l)
+
(2). . .
IV
Construction métallique réparation navale
pouvant 90 t p l
U n i t é : cales sèches ou de quais
Groupe 1 :
1 .l . . .
1.2
. . .
1.3 . . . Total
. . .
7 3 1
10 1c
2 1
2
14 I t
10 2
2 I
14 1: 11
Groupe 2 :
2.1
. . .
2.2
. . .
2.3 . . . Total 2
. . .
1 1
1 3 1 1
1
1 1 2 1 4
15 l( 15 l! 1 15
Total 1
+
2 . . .-
(2) / ( l )
+
( 2 ). . .
7 % 1 3 % 7 % 1 0 0 % 2 7 % N.B. : (1) Capacité comprise entre 9 0 t p l e t 200 tpl.(2) Capacité supérieure 2 tpl.
(2)
Options méditerranéennes
-
31V
Capacités de de l’Aluminium
-
fusion-
Unité : 1 tlanGroupe 1 :
1.1
. . .
1.2
. . .
1.3
. . .
Total 1
. . .
~~~~ ~
Groupe 2 :
2.1
. . .
2.2
. . .
2.3
. . .
Total
. . .
~~
Total 1
+
2 . . .(2) /(l)
+
(2). . .
1 9 7 4
-___-
l 936 580 361 2 877
45 120 1 265
3 1 4 2
8 %
1 9 7 7
- ~ .
2 143 861 361 3 3 6 5
45 120 1 265
-_____
--
3 630
7 :h
Long
-
+
80+
325+
405-
+
650+
750+
1 400-
+
1 805--__
77
”/o
VI
Capacités de de
-
Unité : 1 t/anGroupe 1 :
1.1
. . .
1.2
. . .
1.3
. . .
Total 1
. . .
Groupe 2 :
2.1
. . .
2.2
. . .
2.3
. . .
Total 2
. . . - - ~ _ _ _ _ _ _ _ _
Total 1
+
2. . .
-
-(2)/(1)+ (2)
. . .
¡- i-
1 9 7 4
I
1 9 7 7350
350 350
. ~ - _ _
-
3 850
-
3 850
350 4 200
9 2 %
Long
-
+
600+
2 400+
1 200+
4 2 0 0~-
+
2 200+
5 1 5 0+
1 600+
8 9 5 0+
13 1506 7 %
DESEQUILIBRES ENTRE INDUSTRIALISATION ET
PROBLEMES DE REPARTITION GEOGRAPHIQUE
du
se dessine dans les pays du Sud de la et du
son et son
que se pose
du la néces-
au plus vite et simultané- ment la <( ?> des éco- nomies en voie de développement, c’est-à-
: <( des investissements massifs en
et des investissements dans
la et l’édu-
cation >?, ainsi que le souligne Y . Ahmad
dans les
tion des (3).
Les régions méditerranéennes et du Moyen-Orient sont caractéri- sées par un déséquilibre entre les évolutions industrielles et démographique qui s’expriment notamment par l’importance des migrations
convient de la
tition des capa-
des
du Sud de la et du
cepen-
dant, ne le
et démo- de l’ensemble de la zone Cependant, il est que la situation les
de et les pays
n’évolue : les l’éthy-
de 1,2 à l et de 4 à 1.
Ce déséquilibre conduit-il h une suraccumulation du capital en Europe Occidenltale dans cet- taines productions ?
il convient de à cette occasion la
de capital en Occidentale dans
ductions. Ainsi en est-il
de navales
des de plus de
200 tonnes en Occidentale
en
ment en 1976, 1977 et 1978 en et en que l’on assiste à des annulations de commandes et à l’absence à la mi-75, ils n’en sont pas moins maintenus.
Ce de
et le
conduit à la nécessité à tion des (3) Ahmad pays (Y.). du Golfe - Les capacites 1974,
de de
Options méditerranéennes
-
N o 31l’occasion de l’analyse de l’autonomie et
à :
t( Quelle est la capacité d‘adaptation de
la société à
la
situation impliquée volonté des pays en voie deun nouvel économique et social plus équitable?
il y a aussi des problèmes d e répartition géographique
entre les pays
e t d e l‘Afrique du Nord
Le de la spatiale
des activités se pose aussi, semble-t-il, de façon spécifique au et en
du
En lieu, si l’on les
de pays 2.2 et 2.3, le des
est au
ment du des pays ne disposant pas de
pe-uplé peuplé dans le cas de 1’Egypte) :
-
3,2 à 1-
3 à 1 la du-
de 3 à 1 les de navales pouvantde 200 000 tonnes et plus,
-
1,8 à 1 l’ammoniac.pose le de
de pays du 2.3, une telle de nouveaux déséqui- dont la
Les de des usines,
à ou pas
qualifiée nécessitent de
ainsi de nouveaux délais possibles
la population locale à la nouvelle est là que toute l’attention
au suivi et au de ce nouveau phénomène.
ces conditions, le développement des pays sans
danie, Yémen à
et à dans l’attente de
de nodules métalliques dans la ou de
qui ne
quences qu’à long En’ attendant, et, essentielle- ment, des jeunes
du 4 millions de jeunes
âgés de 15 à 19 ans en 1975 en Egypte, soit 10 % de la population totale) ses
Les effets des de
la de zones (ex. : Canal
de Suez) doivent
de : des mécanismes
suffisants, d’ici 1980,
effets de la ?
les petites
et moyennes et
les
TABLEAU
Projections de main-d’œuvre
U n i t é : 1 personnes
Groupe 1 :
sous-groupe 1.1
. . . .
..
sous-groupe 1 .%
. . .
.. .
sous-groupe 1.3,
. . . . . .
Total 1
. . . . . . . .
Groupe 2 :
sous-groupe 2.1
. . . . . .
sous-groupe 2.2
. . . .
sous-groupe 2.3
. . . . . .
Total 2
. . . . . . . . .
Total 1 + 2
. .
.. .
,1-1-1 975
85 71 4 4 7 361 28 836 160 911 -
21 842 3 667 1 6 100 41 609
202 520
-
20,5
%
1-1-1 980
-
8 8 1 5 1 50 344 29 203 1 6 7 6 9 8
25 073 4 292 1 8 3 2 8 47 683
-_
21 5 381
22,l %
1-1-1 985
92 220 53 914 30 382 175 516
29 247 5 098 21 o 1 3 55 358
230 874
__
24 :h
sont à dans une
de de ces pays, et même’des
pays <( : les
blèmes et de main-d‘œu-
se combinent les phéno-
mènes, bien connus, de la
et au du
monde et même du système Le contenu
ne pas dans le
sens d‘une plus efficacité dans la des objectifs de développement si ces questions étaient posées.
concentration des activités dans l’espace doitlêtre
àtout prix évitée pour l’avenir
tions manquent totalement de souplesse aux évolutions de l’écono- mie; c’est le cas des
qui en
spatiales plus :
exemple), des technologies les besoins
d‘une et
dans le système existant, no- tamment en évitant
lui toutes ses capacités d‘adaptation.
La donnée à
en vue du développement conduit dgjà, et en dépit
demment, à de
tions où l’équité
cette
tive, et comme un d‘&éne-
ments au des
l’ont une <( nouvelle
tion est possible.
Déjà,
de nouvelles relations écono- miques s’instaurent entre pays en voie de développement
et d’aide pays en voie de déve- loppement,
pays et pays
31
Options méditerranéennes
.
31sont de cette nouvelle
ne se font pas les
sont de
nouvelles coinme le sont les nationales les
: Guinée, Sénégal) ou les
les pays :
9,4 de ont été ainsi
engagés 1970 et 1974, dont 75 % les seuls pays du 2,3 (4).
elles nécessitent un accord plus général sur le fond
A la suite de la
de un d’acquis
à cette nouvelle tion : c’est le
et des moyens une plus
autonomie des pays du
et du en vue d‘un
nouvel économique et social.
déclaration commune d e constitue un précèdent qui ouvre des perspectives de négocia-
tions (nouvelles
La et le d’action con-
le développement et la
constitue, en effet, non seulement un de
aussi un consensus politique et
elle des nécessités dans la où les pays
leur ferme volonté de promouvoix, le développelnelzt industriel par des mesures concertées aux niveaux
national, sous-régional, régional, inter- régional et international, en vue de moder- niser les économies des pays en voie de développement, en particulier celles des moins avancées d’entre eux, et d’élinaker toutes les formes de domination politique et d’exploitation socio-économique étran- gères, partout où elles existent;
que tous les pays, et en particulier les pays développés, devraient procéder à un examen objectif et critique de leurs politiques ac- tuelles et apporter à ces politiques des cl~angements appropriés de nature à faci- liter l’expansion et la diversification des importations en provenance des pays en voie de développenzent et, partant, à per- mettre des relations écononziques inter- nationales rationnelles, justes et équitables.
ces mêmes pays appellent
à des bases nouvelles la
le développement, en soulignant en la nécessité de consultations urgentes, tenant compte d’in- formations appropriées au sujet de l’évolu-
tion de l’ofiie et de la demande, des dispo- nibilités des facteurs de production et de leur coût, des possibilités et des conditions
d’itll’estissenlellts, ainsi que des disponibilités d’équipement et de techniques approprikes, en vue de faciliter dans un contexte, dyna- mique et coilforrnénzent à l’autòrité dont disposent, les gouvernements, le redéploie- ment de certaines capacités de production existant dans les pays dhveloppés et la création de nouvelles installations indus- trielles dans les pays en voie de développe- ment. Ces consultations devraient en
particulier concerner les industries trans- formatrices de matières premières exportées par les pays en voie de développement ou consonmatrices de grandes quantités d’énu- gie et devraient aboutir à des propositions concrètes. à inclure dans les programmes de développement des pays participants en voie de développement.
E n h , ils conjointement les voies et
tel le con-
à :
faciliter l’instauration d’un norlvel ordre écononzique international et réali- sation des objectifs énoncés dans la Décla- ration correspondante, il soit instauré un système de consultations au sein de l’orga- nisation des Unies pour le Déve- loppenzent fildustriel et d’autres organistnes internationaux appropriés entre pays déve- loppés et pays en voit. de développement.
Cette ainsi que les événe- et les engage- en vue d‘un nouvel
économique et sous un
nouveau
ment mis en évidence. la
ils signifient aussi le besoin l’adapta-
tion et les
indus-
que les atten-
dus
l
(4) 1’Algéce la Confé-
et Chefs d‘Etat des pays de l’OPEP.
32
Options méditerranéennes