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Véronique Bedin (dir.), L’évaluation à l’université. Evaluer ou conseiller ?. Presses Universitaires de Rennes, juin 2009, 329 p.

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Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur 

26(1) | 2010

Varia - printemps 2010

Véronique Bedin (dir.), L’évaluation à l’université.

Evaluer ou conseiller ?

Presses Universitaires de Rennes, juin 2009, 329 p.

Michèle Saint-Jean

Édition électronique

URL : http://journals.openedition.org/ripes/330 DOI : 10.4000/ripes.330

ISSN : 2076-8427 Éditeur

Association internationale de pédagogie universitaire Référence électronique

Michèle Saint-Jean, « Véronique Bedin (dir.), L’évaluation à l’université. Evaluer ou conseiller ? », Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur [En ligne], 26(1) | 2010, mis en ligne le 10 mai 2010, consulté le 22 septembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/ripes/330 ; DOI : https://

doi.org/10.4000/ripes.330

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Véronique Bedin (dir.), L’évaluation à l’université. Evaluer ou

conseiller ?

Presses Universitaires de Rennes, juin 2009, 329 p.

Michèle Saint-Jean

RÉFÉRENCE

Véronique Bedin (dir.), L’évaluation à l’université. Evaluer ou conseiller ? Presses Universitaires de Rennes, juin 2009, 329 p.

1 Cet ouvrage, dirigé par Véronique Bedin, interroge à la fois la posture de l’évaluateur et la place stratégique de l’évaluation dans l’enseignement supérieur mais avec l’intention de nous accompagner dans l’étude d’une nouvelle forme d’évaluation : l’évaluation- conseil. La richesse de l’ouvrage est liée à la diversité des contributions portées par les seize auteurs qui éclairent des contextes universitaires variés pour plusieurs raisons : les pratiques de différents pays y sont convoquées, les particularités de divers niveaux de décision et d’analyse y sont présentées (l’évaluation par les étudiants de leurs enseignements, l’accompagnement des doctorants, l’audit d’établissements universitaires, la professionnalisation des enseignants-chercheurs, l’accompagnement stratégique des établissements, l’aide à la prise de décision publique, l’orientation des étudiants, etc). L’ensemble rend compte de la pluralité des conceptions de l’évaluation- conseil et ouvre des pistes intéressantes de réflexion, de recherche et d’intervention.

2 L’intérêt de cet ouvrage est d’initier une réflexion profonde sur l’évaluation-conseil dans un environnement autre que le champ scolaire habituellement traité dans de nombreuses publications, celui de l’université, afin de dépasser l’usage d’outils figés et de s’engager sur des pratiques durablement mobilisatrices et porteuses d’évolution pour les acteurs universitaires. L’évaluation-conseil est ici théorisée mais également envisagée d’un point de vue praxéologique comme la posture du « vouloir conseiller ».

Véronique Bedin (dir.), L’évaluation à l’université. Evaluer ou conseiller ?

Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur, 26(1) | 2010

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3 Les points forts de la réflexion se situe à plusieurs niveaux. Le niveau épistémologique, rappelant que les conditions de production et d’effectivité relatives à l’évaluation ne renvoient pas « exclusivement à des choix d’utilité et d’efficacité », mais à des

« conditions psychologiques et sociales – et non exclusivement logiques – de la production de connaissance sur l’évaluation et sur ses modes d’usage » (p89). Le niveau éthique, largement interrogé, met en exergue la valeur des actes, la vigilance critique et la responsabilité de l’évaluateur mais aussi l’influence abusive que peut conférer le pouvoir d’évaluer et de conseiller : « la conscience du risque de conseiller pourrait-elle devenir une plus-value de l’agir évaluatif ? » (p90). Le niveau méthodologique, mettant en évidence l’insuffisance instrumentale, nous engage, sur le chemin de la perspective interactive, à envisager l’évaluation-conseil avec des intentions sémantiques et pragmatiques fondées sur des modes d’accompagnement réflexif, des médiations symboliques, une relation de confiance.

4 Pour conclure, l’ouvrage présente une approche différenciée des pratiques évaluatives mais ne se limite pas à une simple comparaison, plusieurs points essentiels visent à densifier la réflexion : la prédominance de la culture qualité entre pratiques évaluatives anglophones et francophones, les considérations d’ordre terminologique et le choix sémantique qui renvoient à des conceptions de l’évaluation, la visée formative de l’évaluation-conseil à l’université, la valeur régulatrice du conseil dans les pratiques universitaires d’évaluation et la posture d’évaluateur-conseil. Ces points de réflexion incontournables permettront à chaque acteur de l’évaluation, dans l’enseignement supérieur, de développer une praxis de l’évaluation-conseil et de favoriser le développement des formations et de l’université.

AUTEURS

MICHÈLE SAINT-JEAN

Maître de Conférences en Sciences de l’Education Université de Toulouse

Véronique Bedin (dir.), L’évaluation à l’université. Evaluer ou conseiller ?

Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur, 26(1) | 2010

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