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STATISTIQUES DESCRIPTIVES

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Chap.13 :

STATISTIQUES DESCRIPTIVES

Rappel de vocabulaire :

§ Etude statistique : étude d’un caractère dans une population (ensemble sur lequel porte l’étude)

§ Caractère : critère que l’on étudie dans la population.

Lorsque les modalités d'un caractère sont des nombres, on parle de caractère quantitatif, sinon, lorsqu'elles ne sont pas mesurables, le caractère est dit qualitatif.

§ Valeurs d’un caractère : valeurs que peut prendre le caractère.

§ Effectif : nombre d’éléments correspondant à une certaine valeur.

§ Effectif total 𝐍: nombre d’éléments dans la population étudiée.

§ Fréquence d’une valeur : quotient "##"$%&# (" $"%%" )*+",-

"##"$%&# %.%*+

§ Mode(s) : c’est (ce sont) la (les) valeur(s) de la liste ayant le plus gros effectif.

Partie 1 : moyenne

a) Moyenne avec des effectifs Propriété : moyenne

Soit une série statistique de 𝑝 valeurs distinctes 𝑥1 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥5 d’effectifs respectifs 𝑛1 ; 𝑛3 ; … ; 𝑛5 donnée dans le tableau ci-contre :

La moyenne 𝑚 de cette série est :

𝑚 =𝑛1× 𝑥1+ 𝑛3× 𝑥3+ … + 𝑛5× 𝑥5 𝑛1+ 𝑛3+ ⋯ + 𝑛5

Exemple : on considère la série donnant la longueur de 26 lancers de javelots :

Longueur (en m) 37 39 40 41 42 43 44 48

Effectif 4 3 4 3 2 3 5 2

On calcule la moyenne de la longueur des lancers :

𝑚 =4 × 37 + 3 × 39 + 4 × 40 + 3 × 41 + 2 × 42 + 3 × 43 + 5 × 44 + 2 × 48

26 =1077

26 ≈ 41,4 𝑚

Remarque : dans la propriété précédente, en posant 𝑁 = 𝑛1+ 𝑛3+ ⋯ + 𝑛5, on obtient la fréquence de 𝑥1 : 𝑓1 =effectif de 𝑥1

effectif total =𝑛1 𝑁 On déduit donc la formule 𝑚 =SUT× 𝑥1+SV

U × 𝑥3+ … +SW

U × 𝑥5 = 𝑓1× 𝑥1+ 𝑓3× 𝑥3+ … + 𝑓5× 𝑥5

b) Moyenne pondérée Propriété : moyenne pondérée

Soit une série statistique constituée de 𝑝 valeurs 𝑥1 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥5 affectées de 𝑝 coefficients (ou poids) 𝑐1 ; 𝑐3 ; … ; 𝑐5. La moyenne pondérée de cette série est :

𝑚 =𝑐1× 𝑥1+ 𝑐3× 𝑥3+ … + 𝑐5× 𝑥5 𝑐1+ 𝑐3+ ⋯ + 𝑐5

Remarque : la formule est la même que pour la moyenne d’une série donnée sous forme de tableau d’effectifs, mais il est important de comprendre que les séries sont de natures différentes :

§ dans le 1er cas la série est constituée de 𝑛1+ 𝑛3+ ⋯ + 𝑛5 valeurs, précisément : 𝑛1 fois la valeur 𝑥1 ; 𝑛3

fois la valeur 𝑥3 ; … et 𝑛5 fois la valeur 𝑥5 ;

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§ dans le 2e cas (avec les coefficients ou poids) la série est constitué de 𝑝 valeurs 𝑥1 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥5

(éventuellement identiques) auxquelles on attribue un coefficient (ou poids) 𝑐1 ; 𝑐3 ; … ; 𝑐5 qui correspond à l’importance de la valeur

Exemple : ce trimestre, Aurore a eu quatre contrôles de mathématiques (notés sur 20) de coefficients 1 ; 1,5 ; 4 et 0,5 auxquels elle a obtenu respectivement les notes 12 ; 9 ; 19 et 5.

Sa moyenne en mathématiques est donc :

𝑚 =1 × 12 + 1,5 × 9 + 4 × 19 + 0,5 × 5 1 + 1,5 + 4 + 0,5 =104

7 ≈ 14,86

c) Linéarité de la moyenne Propriété : linéarité de la moyenne

Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels et 𝑥1 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥S une série statistique de moyenne 𝑚.

§ Si on multiplie par 𝑎 toutes les valeurs de la série, on obtient la moyenne de la nouvelle série en multipliant par 𝑎 la moyenne de la série de départ.

Autrement dit, la moyenne de la série 𝑎𝑥1 ; 𝑎𝑥3 ; … ; 𝑎𝑥S est 𝑎𝑚.

§ Si on ajoute 𝑏 à toutes les valeurs de la série, on obtient la moyenne de la nouvelle série en ajoutant 𝑏 à la moyenne de la série de départ.

Autrement dit, la moyenne de la série 𝑥1+ 𝑏 ; 𝑥3+ 𝑏 ; … ; 𝑥S+ 𝑏 est 𝑚 + 𝑏.

§ Les deux points précédents assurent également que la moyenne de la série 𝑎𝑥1+ 𝑏 ; 𝑎𝑥3+ 𝑏 ; … ; 𝑎𝑥S+ 𝑏 est 𝑎𝑚 + 𝑏.

Exemple : la semaine dernière, pour se préparer le matin, Jean a mis 20 minutes en moyenne :

§ S’il avait mis deux minutes de plus chaque jour, il aurait mis en moyenne 20 + 2 = 22 minutes pour se préparer ;

§ S’il avait mis 5% de temps en plus chaque jour, c’est-à-dire si son temps de préparation avait été multiplié par 1 +1\\[ = 1,05 chaque jour, alors il aurait mis en moyenne 20 × 1,05 = 21 minutes pour se préparer.

Remarque : la propriété de linéarité de la moyenne reste vraie lorsque :

§ on soustrait un même nombre à toutes les valeurs de la série (puisque soustraire un nombre est équivalent à ajouter son opposé) ;

§ on divise toutes les valeurs de la série par un même nombre (puisque diviser par un nombre est équivalent à le multiplier par son inverse)

Partie 2 : écart-type

Définition : écart-type

L’écart-type 𝑠 d’une série statistique est un indicateur de dispersion de cette série statistique autour de la moyenne.

Concrètement il donne une certaine mesure de l’écart entre les valeurs de la série et la moyenne de celle-ci :

§ Plus l’écart-type 𝑠 d’une série est petit, plus les valeurs de la série sont concentrées autour de la moyenne, donc plus la série est homogène ;

§ Plus l’écart-type 𝑠 d’une série est grand, plus les valeurs de la série sont éloignées de la moyenne, donc moins la série est homogène.

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Remarque : nous utiliserons la calculatrice pour déterminer l’écart-type mais il existe des formules pour le calculer :

§ Pour la série 𝑥1 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥S de moyenne 𝑚, l’écart-type est :

𝑠 = ^(𝑥1− 𝑚)3+ (𝑥3− 𝑚)3+ … + (𝑥S− 𝑚)3 𝑛

§ Pour la série donnée par le tableau ci-contre, de moyenne 𝑚 et d’effectif total 𝑛1+ 𝑛3+ ⋯ + 𝑛5 = 𝑛, l’écart-type est :

𝑠 = ^𝑛1(𝑥1− 𝑚)3+ 𝑛3(𝑥3− 𝑚)3+ … + 𝑛5b𝑥5− 𝑚c3 𝑛

Exemple : on considère deux entreprises de 10 employés :

§ l’entreprise 1 dans laquelle 5 employés gagnent 2 500 € et 5 employés gagnent 3 500 € par mois ;

§ l’entreprise 2 dans laquelle 9 employés gagnent 1 200 € et 1 employé gagne 19 200 € par mois.

Le salaire moyen dans l’entreprise 1 est de [×3[\\d[×e[\\

1\ = 3000 € et le salaire moyen dans l’entreprise 2 est de

f×13\\d1×1f3\\

1\ = 3000 € également.

On comprend pourtant bien que la répartition des salaires dans les deux entreprises est extrêmement différente : la moyenne seule ne fournit pas une information suffisante pour résumer la série de manière satisfaisante. On utilise alors un indicateur permettant de mesurer l’homogénéité des salaires dans les deux entreprises : l’écart- type.

Avec la calculatrice, on obtient :

§ l’écart-type de la série des salaires de l’entreprise 1 est de 500 € ;

§ l’écart-type de la série des salaires de l’entreprise 2 est de 5 400 €.

On constate donc que, bien que le salaire moyen soit le même dans les deux entreprises, dans l’entreprise 1, les employés ont globalement des salaires proches de la moyenne alors dans l’entreprise 2, les employés ont globalement des salaires éloignés de cette moyenne.

Remarques :

§ On peut utiliser le couple (moyenne ; écart-type) pour résumer une série et en comparer plusieurs.

§ Les valeurs éloignées de la moyenne ont de l’influence sur l’écart-type, plus précisément elles le font augmenter.

Partie 3 : quartiles et écart interquartile

Définitions : premier quartile et troisième quartile

§ Le premier quartile, noté 𝑄1, d’une série statistique est la plus petite valeur de la série telle qu’au moins 25 % (un quart) des valeurs de la série lui soient inférieures ou égales.

§ Le troisième quartile, noté 𝑄e, d’une série statistique est la plus petite valeur de la série telle qu’au moins 75 % (trois quarts) des valeurs de la série lui soient inférieures ou égales.

Exemple : on considère la série ordonnée de 9 valeurs : 1 ; 3 ; 7 ; 8 ; 10 ; 11 ; 12 ; 12 ; 58. On a alors :

Propriété : quartiles

Pour une série ordonnée d’effectif 𝑛 :

§ 𝑄1 est la k-ième valeur de la série où 𝑘 est le plus petit entier supérieur ou égal à Si

§ 𝑄e est la k-ième valeur de la série où 𝑘 est le plus petit entier supérieur ou égal à eSi

Valeur 𝑥1 𝑥3 … 𝑥5 Effectif 𝑛1 𝑛3 … 𝑛5

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Exemple : pour la série des lancers de javelots de l’exemple précédent : 26 ×1i= 6,5 donc 𝑄1est la 7e valeur, à savoir 𝑄1 = 39 m.

26 ×e

i= 19,5 donc 𝑄1est la 20e valeur, à savoir 𝑄1= 44 m.

Définition : médiane

La médiane est un nombre qui partage une série ordonnée de 𝑛 valeurs en deux groupes de même effectif.

§ Si 𝑛 est impair : la médiane est la « valeur centrale » de la série.

§ Si 𝑛 est pair : la médiane est la moyenne des « deux valeurs centrales » de la série.

Propriété : médiane

Pour une série ordonnée d’effectif 𝑛 :

§ la médiane est la valeur de rang S3+ 0,5 si 𝒏 est impair ;

§ la médiane est la moyenne des valeurs de rang S3 et S3+ 1 si 𝒏 est pair.

Exemple : pour la série des lancers de javelots de l’exemple précédent, La longueur médiane est de 41 m.

En effet, l’effectif total de la série est n = 26, donc la médiane est la moyenne entre la 13e et la 14e valeur.

Or ces deux longueurs sont égales à 41 m.

Définition : écart interquartile

L’écart interquartile d’une série statistique est la différence entre le troisième quartile et le premier quartile de cette série : 𝑄e− 𝑄1. Il s’agit d’un indicateur de dispersion.

Remarques :

§ Plus l’écart interquartile est petit, plus les valeurs « centrales » de la série (celles dans l’intervalle [𝑄1; 𝑄e]) sont proches les unes des autres.

§ Les valeurs extrêmes d’une série statistique (celles inférieurs à 𝑄1 et celles supérieurs à 𝑄e) n’ont aucune influence sur l’écart interquartile et sur la médiane.

§ On peut utiliser le couple (médiane, écart interquartile) pour résumer une série et en comparer plusieurs.

Partie 4 : statistiques à la calculatrice

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