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1562 FMHQuelle attitude adopter face aux cadeaux et invitations à dîner

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

47 2 0. 1 1. 2 01 9

1561 Editorial

de Jürg Unger-Köppel Repérer et encourager les  talents prometteurs

1565 FMH

Rupture du tendon d’Achille – Utilité de la Cochrane Library

1596 «Et encore…»

par Jean Martin

Un sujet longtemps tabou:

coaching dans les soins

1562 FMH

Quelle attitude adopter face aux cadeaux et invitations à dîner

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

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SOMMAIRE 1559

Rédaction

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur en chef);

biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Julia Rippstein (Rédactrice version imprimée et en ligne);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Jürg Unger-Köppel

1561 Repérer et encourager les talents prometteurs 

ACTUEL: Bruno Henggi, Charlotte Schweizer

1562 Quelle attitude adopter face aux cadeaux et invitations à dîner

Les nouvelles prescriptions sur l’utilisation des produits thérapeutiques qui entrent en vigueur le 1er janvier 2020 comportent des règles plus strictes et ont un impact direct sur le travail quotidien des médecins. Elles sont définies dans l’ordonnance sur l’intégrité et la transparence dans le domaine des produits thérapeutiques (OITPTh), qui vise à renforcer l’intégrité et à augmenter la transparence dans la manière de gérer les produits thérapeutiques.

ACTUEL: Fabian Krause

1565 Rupture du tendon d’Achille – Utilité de la Cochrane Library 1568 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions

SGIP-SSPI: Daniela Hubl

1569 Fähigkeitsprogramm «Interventionelle Psychiatrie»

Courrier / Communications

1571 Courrier au BMS

1573 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

1575 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

POINT DE VUE: Hansjakob Müller

1583 Genomik – Herausforderungen im ärztlichen Alltag

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SOMMAIRE 1560

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»:

tél. +41 (0)61 467 86 08, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, abo@emh.ch Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Die Medienmacher AG, Muttenz, www.medienmacher.com

Tribune

POINT DE VUE: Dominique Sprumont, Joachim Marti, Valéry Bezençon, et al.

1586 Zigaretten, Marketing und  Jugendschutz POINT DE VUE: Elisabeth Weber, Lars C. Huber 1588 Neue Karrieremodelle in der  Inneren Medizin

Horizons

1592 Critiques de livres

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 1594 Die Festung

1595 Prix et distinctions

Et encore…

Jean Martin

1596 Un sujet longtemps tabou

Photo de couverture:

© Siraphol | Dreamstime.com

BENDIMERAD

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Repérer et encourager les talents prometteurs

Jürg Unger-Köppel

Dr méd., membre du Comité central, responsable du département Médecine et tarifs hospitaliers

Les élections fédérales sont derrière nous. Et avec le printemps arriveront les élections à la Chambre médi- cale du Comité central et du président de l’ISFM.

Sommes-nous prêts? Avons-nous fait le travail en amont pour pouvoir présenter des candidats adéquats?

Pour trouver de bons candidats, il faut tout d’abord être au clair sur les qualités et les traits de personnalité requis. Un article de la NZZ décrivait les candidats adé- quats pour un poste de codirection d’entreprise: «Il s’agit d’individus doués d’un vrai désir de coopérer, à mille lieues de toute ambition égomaniaque. De per- sonnes capables, en dépit des divergences, de collabo- rer pour atteindre un objectif commun, et d’adopter un comportement égal à l’égard de tous, qu’ils jouent ou non dans la même équipe. De personnes enfin qui savent conserver une attitude de respect et de confiance, même en cas de divergence.» Ces mêmes qualités sont ce que l’on souhaiterait voir au sein des

organes de direction d’associations, où l’on voit très souvent des avis diamétralement opposés s’exprimer, alors même qu’une position unifiée est vitale pour que l’organisation conserve son efficacité. Car toute diver- gence de vues est une faille que les adversaires vont exploiter. Or lorsque les avis s’affrontent, le silence ou les tentatives de minimiser les différences s’avèrent aussi peu efficaces qu’une attitude autoritaire.

Ce  qui compte alors, c’est l’aptitude à se mettre à l’écoute, à comprendre le point de vue de l’autre, et à prendre la distance nécessaire, de manière que chacun puisse céder un peu de terrain et se rallier à une solution satisfaisante pour tout le monde. Les qua- lités et aptitudes utiles dans le monde de l’entreprise le sont bien sûr aussi dans le cadre d’une organisation comme la nôtre. Il est important que les candidats aient prouvé, dans les activités exercées jusqu’ici, qu’ils étaient capables de collaborer de manière constructive même dans les moments difficiles. Comment recon- naît-on ce type de qualités chez un candidat? Je me ré-

férerai ici à une exigence à laquelle les pédiatres se trouvent souvent confrontés, et que tous ceux qui ont travaillé dans le domaine de la protection de l’enfance comprendront. Dans ce type de contexte, on est régu- lièrement amené à collaborer avec de nouvelles per- sonnes à très brève échéance. On commence avec des points de vue très éloignés, mais il faut aboutir à une décision commune, parfois lourde de conséquences, comme celle de dénoncer des parents. Seule une per- sonne capable de garder son calme sous la pression, de réfléchir posément et d’argumenter de manière struc- turée peut agir efficacement dans ce domaine. D’un point de vue structurel, les séances d’une association où sont exprimées une grande diversité d’opinions ne sont pas si différentes. Ce que l’on recherche, pour sié- ger dans les organes de direction de nos associations, ce sont des médecins qui soient à même d’élaborer, malgré la pression d’opinions diamétralement oppo- sées, des solutions viables, susceptibles d’être portées par une majorité. C’est ce type de représentants, aptes à  coopérer, focalisés sur les solutions et clairement structurés, qu’il s’agit de repérer et d’élire. Mais suf- fit-il, à une époque comme la nôtre, de rester confiants et d’attendre simplement que ces candidats se pré- sentent? Ne faudrait-il pas plutôt approcher active- ment les jeunes collègues qui semblent avoir ces qualités, pour les convaincre de s’engager? Nous pou- vons les épauler lorsqu’ils assument leurs premières fonctions et que leur réseau s’élargit, qu’ils accumulent

de l’expérience et nouent des relations en dehors de leur activité professionnelle proprement dite, les préparant à intégrer les instances centrales de notre organisation. Une bonne préparation aux élections re- vient donc à accompagner à plus long terme les candi- dats appropriés. C’est dire si le programme Coach my Career s’avère précieux non seulement pour la relève mais aussi pour une carrière au sein de notre organisa- tion!

On recherche des médecins à même d’élaborer des solutions susceptibles d’être portées par une majorité malgré des opinions opposées.

Une bonne préparation aux élections re- vient donc à accompagner à plus long terme les candidats appropriés.

FMH Editorial 1561

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1

er

volet d’une série d’articles concernant la loi révisée sur les produits thérapeutiques

Quelle attitude adopter face aux cadeaux et invitations à dîner

Bruno Henggia, Charlotte Schweizerb

a Responsable Affaires publiques de la FMH; b Cheffe de la division Communication

Pour les médecins, cela signifie se familiariser avec les dispositions de la nouvelle ordonnance afin de pou- voir les respecter et les appliquer correctement, mais aussi documenter leurs actes de manière systématique et complète. En tant qu’association professionnelle, la FMH considère qu’il est de son devoir de rendre ses membres attentifs à cette réglementation plus stricte et de les informer plus largement des nouvelles dispo- sitions légales. Nous comptons le faire dans le cadre d’une série en quatre volets.

Dans le présent article, nous nous intéressons de plus près aux questions se posant dans le contexte des ca- deaux et invitations à dîner. Nous les traitons à l’aide d’exemples pratiques tels qu’ils peuvent survenir dans le quotidien des médecins.

Invitations à dîner

Question: Un professionnel reçoit une invitation à dî- ner de la part d’une entreprise pharmaceutique. Dans quelles circonstances peut-il accepter une telle invita- tion et, plus exactement, dans quelles conditions la prise en charge des frais de repas par l’entreprise est- elle légale?

Réponse: Le dîner mentionné doit inclure un entretien professionnel. Cela signifie que l’entretien porte sur un thème pertinent pour l’entreprise pharmaceutique et

Les nouvelles prescriptions sur l’utilisation des produits thérapeutiques qui entrent en vigueur le 1

er

janvier 2020 comportent des règles plus strictes et ont un impact direct sur le travail quotidien des médecins. Elles sont définies dans l’ordonnance sur l’intégrité et la transparence dans le domaine des produits thérapeutiques (OITPTh), qui vise à renforcer l’intégrité et à augmenter la transparence dans la ma- nière de gérer les produits thérapeutiques. Elle règle donc en détail les rabais et compensations de la part des fournisseurs de médicaments. De plus, elle comprend des dispositions relatives aux dons destinés à la recherche et à la formation postgra- duée et continue. Elle prévoit également des règles strictes pour ce qui concerne l’acceptation de cadeaux et invitations à des repas.

qu’il génère donc de la valeur ajoutée. Juridiquement, il  n’existe pas encore de définition plus précise de l’«entretien professionnel». Il est cependant certain que cet entretien est lié à une contrepartie profes- sionnelle. Dans ce cas, les médecins peuvent accepter une invitation jusqu’à un maximum de 100 francs.

Au-delà de cette valeur, une invitation n’est pas ad- mise, à moins qu’elle ait fait l’objet d’une convention écrite stipulant prestation et contrepartie. Pour res- pecter la limite des 100 francs, il est recommandé de tenir compte des prix sur le menu et la carte des vins.

Par précaution, le professionnel peut documenter le dîner dans une note d’entretien.

Base légale de l’OITPTh: explication

Les médecins peuvent donc accepter des invitations à  dîner sans convention écrite et se faire payer leur repas, à condition que cela se déroule dans le cadre d’un entretien professionnel et que les frais de repas, boissons incluses, ne dépassent pas 100 francs. Les invitations à dîner ne sont pas admises si elles se déroulent sans entretien professionnel (à titre de contrepartie) ou si la valeur du repas, boissons in- cluses, est supérieure à 100 francs et qu’aucune conven- tion écrite ne vient préciser la prestation accordée en contrepartie.

FMH Actuel 1562

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(47):1562–1564

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Texte de l’ordonnance

Art. 7 Compensations accordées en contrepartie de prestations équivalentes

1 Les compensations au sens de l’art. 55, al. 2, let. c, LPTh accordées à des professionnels ou à des organisations en contrepartie de prestations équivalentes sont ad- mises pour autant qu’elles:

a. se fondent sur une convention écrite indiquant la nature et l’ampleur de la prestation et de la com- pensation, et qu’elles

b. soient proportionnées à la prestation.

2 Dans le cadre d’un entretien professionnel, la prise en charge de frais de repas jusqu’à un maximum de 100 francs est exemptée de l’obligation visée à l’al. 1, let. a.

Cadeaux et rémunérations

Question: Dans quelles circonstances un professionnel peut-il accepter un cadeau d’une entreprise pharma- ceutique?

Réponse: Les cadeaux sans rapport avec la pratique de la  médecine ou de la pharmacie sont explicitement interdits, et notamment les bouteilles de vin ou de spiritueux, mais aussi des invitations ou billets d’entrée à des manifestations culturelles. Les cadeaux de valeur modeste qui ont un rapport avec la pratique de la médecine ou de la pharmacie sont en re- vanche  admis. Cela signifie, d’une part, que la valeur du  cadeau par professionnel ou cabinet médical (pour  plusieurs professionnels) ne doit pas dépasser 300  francs par an.  Pour les cabinets individuels, le  montant est de 300  francs par médecin et par an.

Pour les cabinets de groupe, les 300 francs constituent la valeur limite globale cumulée de tous les méde- cins  du même  cabinet. D’autre part, le cadeau doit être  en rapport avec l’activité du professionnel ou bénéficier directement aux patients. Sont par exemple admis:

– Littérature spécialisée ou formation postgraduée et continue au moyen de médias électroniques tels que supports d’images, de son ou de données.

– Outils de travail tels que thermomètres, logiciels ou téléphones portables pour le service d’urgences (le prix des portables ne doit pas dépasser 300 francs).

– Equipements pour le cabinet, par exemple distribu- teur d’eau minérale pour les patients ou articles de salle d’attente tels que magazines ou jouets pour enfants. Il faut cependant tenir compte du fait que les fournisseurs de médicaments peuvent essayer de placer des cadeaux en tant que support publici- taire et proposer aux médecins une indemnisation

soi-disant légale sous forme de contrat. Nous met- tons en garde contre de telles offres, car le cadeau ne correspond plus dans ce cas aux conditions d’excep- tion décrites. Nous recommandons de faire exami- ner ces offres par un juriste.

Les cadeaux mentionnés et admis lorsqu’ils ont un rap- port avec la pratique de la médecine ou de la pharma- cie n’ont pas besoin de faire l’objet d’une note écrite.

Exemples concrets de cadeaux

Livre d’images pour enfants: Un médecin reçoit un nouveau livre d’images pour enfants sur le cholestérol à déposer dans sa salle d’attente.

Question: Le médecin peut-il accepter ce cadeau?

Réponse: Oui, car cet avantage bénéficie aux patients.

Le médecin doit cependant déposer le livre dans la salle d’attente.

Cheval à bascule: Un médecin reçoit un cheval à bas- cule à mettre dans sa salle d’attente pour que les en- fants de ses patients puissent jouer. Sur le cheval figure l’inscription «Made in Switzerland» et une étiquette indiquant «Produit fabriqué à la main, de la plus haute qualité suisse».

Question: Le médecin peut-il accepter ce cadeau?

Réponse: Oui, car cet avantage bénéficie aux patients.

Le médecin doit cependant le mettre à disposition dans la salle d’attente.

Bon cadeau: Lors du congrès d’une entreprise pharma- ceutique, un médecin gagne un bon cadeau pour une nuit à l’hôtel Mont-Cervin à Zermatt.

Question: Le médecin peut-il accepter le bon cadeau?

Réponse: Non, cet avantage gagné dans le cadre d’un concours n’est pas admis, car sa valeur n’est pas mo- deste et il n’a pas de rapport avec la pratique de la mé- decine ou de la pharmacie. Un gain admis dans le cadre d’un concours serait par exemple de la littérature spé- cialisée d’une valeur inférieure à 300 francs par cabi- net médical et par an.

Visites de représentants pharmaceutiques

Le représentant d’une entreprise pharmaceutique pré- sente les nouveaux médicaments dans le cadre d’une visite au cabinet. Il apporte des pâtisseries pour tous les employés du cabinet.

Question: Ce genre d’attention peut-il être accepté?

Réponse: Les dispositions relatives aux avantages s’appliquent aussi aux personnes qui ne prescrivent pas de médicaments sous leur propre responsabilité

FMH Actuel 1563

(7)

et  aux employés du cabinet (assistantes médicales).

Ce genre de petits présents plein de bonnes intentions sont donc problématiques. Les pâtisseries apportées par un représentant doivent être offertes aux patients dans la salle d’attente ou refusées.

Base légale de l’OITPTh: explication

Le but de la nouvelle ordonnance est d’éviter que la prescription, la remise, l’utilisation ou l’achat de médi- caments soumis à ordonnance soient influencés de quelque manière que ce soit. Au lieu d’imposer une in- terdiction totale de toute marque d’attention, la nou- velle ordonnance établit une liste des exceptions qui indique de manière exhaustive ce qui est juridique- ment encore possible.

Cela inclut les avantages de valeur modeste qui sont limités à 300 francs par an et par professionnel ou cabinet médical. Pour les cabinets de groupe, la limite de 300 francs s’applique à tous les médecins travail- lant dans le cabinet. Il est important de noter que ces avantages doivent avoir un rapport avec la pratique de la médecine. Il peut s’agir de littérature spécialisée, d’instruments tels qu’un thermomètre, de logiciels ou d’un téléphone portable pour le service d’urgences.

Cela inclut aussi les distributeurs d’eau minérale pour les patients, des jouets pour enfants ou des magazines pour salle d’attente. Les cadeaux personnels en tout genre ne sont pas admis s’ils n’ont aucun lien avec l’exer- cice de la profession et ne bénéficient donc pas aux pa- tients.

Les gains et lots de concours sont admis s’ils ont une valeur modeste et s’ils sont en rapport avec la pratique de la médecine ou de la pharmacie. Par ailleurs, le concours ne peut s’adresser qu’aux professionnels vi- sés par la publicité qui leur est destinée et la participa- tion au concours ne peut pas être liée à l’achat de médi- caments soumis à ordonnance.

Texte de l’ordonnance

Section 2 Intégrité

Art. 3 Avantages de valeur modeste

1 Les avantages aux professionnels dont le montant total ne dépasse pas 300 francs par professionnel et par an et qui ont un rapport avec la pratique de la médecine ou de la pharmacie sont admis comme avantages de valeur modeste au sens de l’art. 55, al. 2, let. a, LPTh.

2 Un avantage est réputé avoir un rapport avec la pra- tique de la médecine ou de la pharmacie lorsqu’il est directement lié à l’activité du professionnel, ou lors- qu’il bénéficie directement aux clients ou aux patients du professionnel.

3 Les gains et les lots de concours ne sont admis qu’à condition:

a. qu’ils consistent en un avantage de valeur modeste et en rapport avec la pratique de la médecine ou de la pharmacie;

b. que le concours s’adresse exclusivement aux per- sonnes visées par la publicité destinée aux profes- sionnels au sens de l’art. 3 de l’ordonnance du 17 oc- tobre 2001 sur la publicité pour les médicaments (OPuM), et

c. que la participation ne soit pas liée à l’achat de mé- dicaments soumis à ordonnance.

kommunikation[at]fmh.ch

Recommandation

En conclusion, la FMH recommande aux médecins de prendre à l’avenir certaines précautions lors de livraisons de médicaments.

Les médecins doivent tenir compte du fait que les cadeaux et petits présents sans rapport avec la pratique de la médecine ou de la pharmacie sont explicitement interdits et doivent donc être refusés. Par ailleurs, leur valeur ne doit pas dépasser 300 francs par an et par professionnel ou cabinet.

Il est également important de noter que les invitations à dîner ne doivent pas dépasser une valeur de 100 francs, boissons in- cluses, et qu’il est dans l’intérêt du médecin de contrôler que cette limite soit respectée.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(47):1562–1564

FMH Actuel 1564

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Rupture du tendon d’Achille – Utilité de la Cochrane Library

Fabian Krause

Prof. Dr méd., spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur, médecin chef en chirurgie du pied et de l’articulation tibio-tarsienne, Hôpital de l’Ile, Berne

En présence d’informations contradictoires concernant le traitement le plus adapté pour une maladie ou une blessure, la Cochrane Library aide résolument à trouver rapidement et confortablement les informations médicales nécessaires pour conseiller le patient de manière optimale. En tant que source d’informations basée sur les données probantes, la Cochrane Library s’avère particulièrement utile lors- qu’il s’agit de faire face aux idées préconçues du patient. Dans la pratique, il suffit de quelques minutes pour trouver dans la base de données Cochrane les articles et rapports les plus à jour, reflétant l’état des connaissances concernant une maladie ou un type de blessure donnés.

Cochrane produit des revues systématiques dédiées à diverses thématiques de la recherche médicale, créant ainsi une base fiable pour la médecine fondée sur les données probantes. Depuis 2016, tous les résidents suisses béné- ficient d’un accès libre et gratuit à la Cochrane Library. Troisième contributeur dans notre série de quatre articles, le Prof. Fabian Krause, orthopédiste, partage son expérience de la recherche à travers les pages de la Cochrane Library.

Dr méd. Christoph Bosshard, vice-président de la FMH, responsable du département Données, démographie et qualité

Un effort de traction indirect sur le tendon est un mécanisme de rupture typique.

L’incidence des ruptures du tendon calcanéen est de l’ordre de 300 sur un million chaque année en Suisse.

La classe d’âge la plus touchée est celle des 30–45 ans, mais la tendance est à la hausse, avec 5 à 7 fois plus d’hommes que de femmes parmi les personnes concer- nées. 90% des ruptures sont localisés à 3–4 cm de dis- tance de l’insertion calcanéenne du tendon d’Achille.

Du point de vue étiologique, on identifie à cet en- droit une zone d’ischémie relative, d’autant que l’approvisionnement en sang du tendon est à la fois proximal et distal et tend à décroître dès la 30e an- née. Le mécanisme de rupture typique est le suivant:

effort de traction indirect sur le tendon (extension ex- centrique du tendon avec muscle contracté). Les sports comme le tennis, le squash ou le football sont très ré- gulièrement en cause dans ce type de blessure. La prise prolongée de stéroïdes, d’immuno suppresseurs et de fluoroquinolones (p. ex. Ciproxin), mais également les maladies auto-immunes, l’hypercholestérolémie ainsi qu’un groupe sanguin de type 0 sont fréquemment as- sociés aux ruptures du tendon d’Achille.

Diagnostic et traitement recommandé

Le patient a 58 ans. Il est en pleine forme et remporte encore régulièrement les tournois de son club de ten- nis. Lors de son dernier match, il a soudain ressenti une déchirure lors d’un effort d’accélération brusque pour monter au filet, ainsi qu’un craquement au bas du

mollet. Il n’a pas été en mesure de jouer jusqu’au bout le tie-break du deuxième set, et a perdu de justesse le match décisif du grand tournoi de son club. Il n’avait jamais ressenti de douleur au talon jusque-là.

Allongé sur le ventre sur la table d’examen, il laisse pendre son pied blessé à la verticale. Aucune trace de la légère prétension responsable de la flexion plantaire habituellement observée dans un pied sain. La com- pression manuelle du mollet (test de Thompson) ne provoque aucun mouvement du pied, alors qu’une

FMH Actuel 1565

(9)

dépression est perceptible à 4  cm du calcanéum. Nul besoin de poursuivre les investigations pour conclure avec un bon taux de certitude à une rupture aiguë du tendon d’Achille. L’examen par ultrason sert plutôt à évaluer l’adaptation des moignons tendineux à une position de la cheville à 20° de flexion qu’à confirmer le diagnostic.

Si les moignons tendineux s’adaptent en flexion plantaire, autrement dit si la fissure résiduelle ne dépasse pas 5 mm et que le patient va consulter dans les premiers jours suivant l’accident, l’Hôpital de l’Ile recommande en règle générale aux sportifs amateurs un traitement conservateur. Celui-ci associe une physiothérapie fonctionnelle précoce en pleine charge dans une chaussure de réadaptation Künzli (Künzli- Rehab-Total) avec talon de 3 à 4 cm à une attelle souple d’immobilisation en équin pour la nuit pendant six semaines, puis augmentation graduelle de l’angle du pied (-> 90%) sur six autres semaines. Selon le type de sport, une reprise après six mois minimum pourra être autorisée.

Une aide pour les médecins moins  expérimentés

Notre patient n’est guère enthousiasmé par notre pro- position de traitement conservateur, alors même que la rupture est nette et que l’adaptation des moignons semble bonne. Il invoque sa bonne forme physique et

le fait de se sentir bien plus jeune que son âge. De plus, un membre du club à peine plus jeune que lui a été opéré du tendon d’Achille il y a deux ans et a réussi à se placer en demi-finale du tournoi de cette année. Il lui est visiblement difficile d’admettre qu’il ne fait plus partie des sportifs professionnels, pour lesquels les avantages de l’opération prévalent le plus souvent.

Si un chirurgien n’est en principe pas contre l’idée d’opérer un patient, le but du traitement doit toujours être le meilleur résultat possible pour le patient au vu de l’avancement des connaissances. Un médecin qui ne  traite pas régulièrement des ruptures du tendon d’Achille et qui n’a donc pas forcément en tête les der- nières études réalisées à ce sujet aura tout avantage à consulter la Cochrane Library. En saisissant le mot clef

«Achilles» dans la fenêtre de recherche, on obtient huit revues systématiques, dont celle intitulée «Surgical interventions for treating acute Achilles tendon rup- tures», menée par Khan RJK et Carey Smith RL en 2010, et particulièrement pertinente dans notre cas.

La revue examine toutes les études randomisées ou quasi randomisées menées jusqu’en 2009. Ces études comparent d’une part les traitement chirurgicaux aux traitements conservateurs, et d’autre part les tech- niques opératoires percutanées aux techniques ou- vertes. Au total, 12 études sont examinées, qui incluent

844 patients. Bon nombre de ces études présentent des faiblesses méthodologiques, notamment concernant l’assurance que les tests soient bien menés en aveugle.

L’analyse statistique révèle un risque sensiblement plus faible de rerupture pour les traitements opéra- toires par rapport aux traitements conservateurs, mais un risque plus important d’infection postopératoire, et d’un risque d’atteinte du nerf sural. La fréquence des infections semble par ailleurs plus faible lors d’opéra- tions percutanées que lors d’opérations ouvertes, sans que la différence ne soit significative.

Aide à l’évaluation des options thérapeutiques

En quelques minutes de recherches, la Cochrane Library donne accès à une mine quasi inépuisable d’in- formations fiables et d’une grande actualité sur le trai- tement des maladies et des blessures. Et dans le do- maine de l’orthopédie, peu de sujets ont été étudiés de manière aussi approfondie que le traitement optimal d’une rupture du tendon d’Achille. De prime abord, mon exploration de la base de données ne semble que partiellement concluante, étant donnée l’inclusion, dans certaines revues, d’études de piètre qualité. Une revue en particulier, datée de 2010, gagnerait à être mise à jour, étant donnée l’existence d’études plus ré- centes et de meilleure qualité tendant à démontrer la supériorité de l’approche dite conservatrice. La revue fournit néanmoins au médecin traitant les informa- tions lui permettant de juger des avantages et des in- convénients des diverses options thérapeutiques envi- sageables, d’évaluer les risques inhérents à chacune d’elles et d’en discuter avec le patient. Et ces infor- mations solidement étayées au plan scientifique sont particulièrement précieuses lorsqu’il s’agit d’aller à l’encontre des idées préconçues du patient.

Après discussion approfondie des connaissances les plus actuelles concernant les risques et les résultats escomptés, notre patient finit par opter pour la voie conservatrice. Deux facteurs, en particulier, l’ont convaincu: d’une part le risque élevé d’infections

Un médecin qui ne traite pas régulièrement des ruptures du tendon d’Achille aura tout avantage à consulter la Cochrane Library.

La revue examine toutes les études randomi- sées ou quasi randomisées menées jusqu’en 2009.

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superficielles pouvant entraîner des conséquences ca- tastrophiques sur le long terme, et d’autre part la proba- bilité plus grande, après un traitement de type conser- vateur, de pouvoir à nouveau jouer au même niveau

qu’avant l’accident. Après tout, l’autre demi- finaliste de  cette année avait 28 ans de moins que lui et, contrairement à lui, s’était déjà vu prescrire divers médicaments pour contrer les premiers signes de l’âge...

Conclusion

Personnellement, je trouve que la Cochrane Library est une ressource très utile, conviviale et simple d’utilisa- tion. Elle permet d’accéder rapidement à des informa- tions médicales fiables et d’une grande actualité, et ainsi de conseiller les patients de manière optimale.

Une façon d’améliorer encore cette ressource consiste- rait à la mettre à jour plus souvent, et à permettre d’ef- fectuer des recherches dans plus de langues diffé- rentes.

Prof. Dr méd. Fabian Krause Chirurgien orthopédiste FMH, Clinique de chirurgie orthopédique, Hôpital de l’Ile, Berne CH-3010 Berne Tél. 031 632 21 11 Fax 031 632 36 00 fabian.krause[at]insel.ch www.insel.ch

Qu’est-ce que Cochrane?

Cochrane est un réseau mondial indépendant regroupant cher- cheurs, professionnels de la santé, patients et autres personnes intéressées par les questions de santé. Le réseau est alimenté par  environ 11 000 membres et plus de 68 000 sympathisants (supporters), originaires de plus de 130 pays. A l’aide de mé- thodes scientifiques, ces membres préparent des informations fiables et libres de toute influence commerciale sur diverses questions ayant trait à la santé. Chaque revue Cochrane est dédiée à un thème clairement délimité. Pour traiter ces sujets, un groupe d’auteurs rassemble un corpus d’études originales ré- pondant aux critères définis au préalable. Il évalue ensuite les études retenues pour déterminer s’il existe suffisamment

d’indices fiables confirmant la validité d’une mesure préventive, d’un traitement ou d’un diagnostic donnés. Chaque fois que pos- sible, les résultats individuels sont combinés en une méta-ana- lyse. Avant d’être rendues publiques, les revues Cochrane sont évaluées dans le cadre d’un processus de révision par les pairs.

Plus de 8000 revues sont aujourd’hui disponibles sur le site www.cochranelibrary.com. Outre la version intégrale, très complète, divers formats condensés sont également à disposi- tion. Format particulièrement adapté à la pratique clinique, les re- vues les plus pertinentes et les plus demandées sont présentées sous la forme de questions-réponses (Cochrane Clinical Answers).

Inscrivez votre projet d’ici le 9 décembre 2019

Les projets novateurs en faveur de la qualité des soins méritent une distinction: remportez le prix «Innovation Qualité» dédié à la qualité en médecine en inscrivant votre projet sur le site www.innovationqualité.ch.

Personnellement, je trouve que la Cochrane Library est une ressource très utile.

FMH Actuel 1567

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Todesfälle / Décès / Decessi Franz Brunner (1929), † 8.10.2019, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 6390 Engelberg

Jörg Mattich (1958), † 9.10.2019, Facharzt für  Radiologie, 4932 Lotzwil

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Bartu Altioklar, Praktischer Arzt, FMH, Schaufelweg 19, 3098 Schliern bei Köniz

Michèle Augsburger, Fachärztin für Ophthal- mologie, FMH, Spitalgasse 26, 3011 Bern Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Bernhard Rinderer, Seeweg 4, 8592 Uttwil

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ausserordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Janusz Gluch, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Facharzt für Gastroenterologie, FMH, Rebenweg 2, 6331 Hünenberg

Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentli- chung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 1568

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Fähigkeitsprogramm

« Interventionelle Psychiatrie»

Daniela Hubl

Universitätsklinik für Psychiatrie und Psychotherapie, Bern

Seit diesem Juli bietet die Schweizerische Gesellschaft für Interventionelle Psych­

iatrie (SGIP­SSPI) das Weiterbildungsdiplom «Interventionelle Psychiatrie» an. Ab Januar 2020 gibt es dafür in Bern ein spezifisches Curriculum.

Neben der etablierten Elektrokonvulsionstherapie er­

weitern heute Therapieverfahren wie die repetitive transkranielle Magnetstimulation, die transkranielle Gleichstrombehandlung oder auch die Tiefenhirn­

stimulation in zunehmendem Masse das Spektrum.

Viele dieser Behandlungsansätze führen zu bereits nach gewiesenen stabilen klinischen Erfolgen und stellen Behandlungs alternativen oder ­ergänzungen zu den psychotherapeutischen und pharmakolo­

gischen Strategien dar. Sie sind insbesondere bei Er­

krankungen aus dem affektiven und psychotischen Spek trum hilfreich und haben in ebendiesen Indikationen schon Einzug in Behandlungsricht­

linien gefunden. Mit der «Schweizerische Gesell­

schaft für Interventionelle Psychiatrie» (SGIP­SSPI) wurde eine Gesellschaft gegründet, die die richtige Anwendung dieser Therapieverfahren nach wissen­

schaftlichen Erkenntnissen in psychiatrischer Indika­

tion ebenso zum Ziel hat wie die Weiter­ und Fortbil­

dung in diesem Bereich.

So bietet die SGIP­SSPI seit Juli dieses Jahres ein durch das SIWF am 27. September 2018 genehmigtes und per 1. Juli 2019 in Kraft gesetztes Fähigkeitsprogramm an

[1]. Mit dem Erwerb des Weiterbildungsdiploms «Inter­

ventionelle Psychiatrie» können Psychiaterinnen und Psychiater dokumentieren, dass sie sich durch gezielte Weiterbildung vertiefte Kenntnisse in den interventio­

nellen Methoden der Psychiatrie angeeignet haben. In­

haberinnen und Inhaber des Weiterbildungsdiploms weisen dadurch nach, dass sie selbständig Indikatio­

nen stellen und Behandlungen durchführen können.

Sie dürfen zudem auch in der Weitergabe dieser Fähig­

keiten und Kenntnisse unter dem Dach der SGIP aktiv werden. Der Fähigkeitsausweis hat eine Gültigkeit von fünf Jahren, nach dieser Zeit muss eine Rezertifizie­

rung erfolgen.

Bei Neuerwerb müssen alle im Fähigkeitsprogramm Interventionelle Psychiatrie geforderten theoreti­

schen und praktischen Leistungen nachgewiesen wer­

den. Die praktische Ausbildung umfasst eine 12­mona­

tige Tätigkeit und muss innerhalb von drei Jahren an einer anerkannten Weiterbildungsstätte absolviert werden.

Bei Beginn der Weiterbildung muss der Kandidat den ersten Teil der Facharztprüfung für Psychiatrie und Psychotherapie absolviert haben. Es wird eine Aus­

bildung in den beiden Kernmethoden TMS und EKT gefordert. Bei der praktischen Ausbildung müssen 30 dokumen tierte Indikationsstellungen und 300 Be­

handlungen nachgewiesen werden. Grundsätzlich können auch andere Verfahren (z.B. transkranielle direkte Gleichstrombehandlung, Vagusnerv­Stimula­

tion, tiefe Hirnstimulation) anerkannt werden. Kann an einer Weiterbildungsstätte nur eine der beiden Me­

thoden erlernt werden, muss obligatorisch ein Wech­

sel an eine zweite Weiterbildungsstätte erfolgen. Es ist Aufgabe der SGIP­SSPI, die Weiterbildungsstätten an­

zuerkennen und allgemein die Entwicklung und Quali­

tät von spezialisierten Behandlungs­ und Ausbildungs­

zentren zu fördern und zu überwachen. Eine Liste der Weiterbildungsstätten und von psychiatrischen Zen­

tren und Praxen, die nach den Qualitätsstandards der SGIP­SSPI interventionelle Methoden bei psychiatri­

schen Erkrankungen anbieten, findet man auf den Internetseiten der Gesellschaft.

Das Weiterbildungsprogramm vermittelt die Fähigkeit, selbständig Methoden der lnterventionellen Psychiatrie anzuwenden.

Die praktische Ausbildung umfasst eine 12-monatige Tätigkeit.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SGIP-SSPI 1569

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Neben der praktischen Weiterbildung müssen auch theo retische Weiterbildungen nachgewiesen werden (32  cur riculare Credits und 16 spezifische, aber freie Credits). Die SGIP­SSPI bietet daher ab Januar 2020 ein Curriculum in Interventioneller Psychiatrie an. Dieses wird in Bern auf Englisch abgehalten und findet an fünf Nachmittagen im Jahr in einem Zweijahres­

zyklus statt. Für den Erwerb des Weiterbildungs­

diploms müsse n von den insgesamt 40 angebote­

nen Credits 32 nachgewiesen werden. Das Curriculum ist jedoch grundsätzlich offen für alle Interessierten, und ein Einstieg ist jederzeit möglich. Es können bei spezifischen Interessen auch lediglich einzelne Mo­

dule besucht werden. Information zum Curriculum finden sich auf der Homepage der Gesellschaft [2]. An­

meldungen können über die Homepage erfolgen.

Für den Erwerb des Fähigkeitsausweises werden zu­

dem 52 Stunden Supervisionen (davon 16 bei externen Supervisoren) und 4 Mini­CEX verlangt. Die Weiterbil­

dung wird bei Abschluss überprüft und im Fall durch die Weiter­ und Fortbildungskommission der SGIG­

SSPI anerkannt; es muss keine Prüfung absolviert werden.

Psychiaterinnen und Psychiater, die bereits vor dem 1. Juli 2019 in dem Bereich der Interventionellen Psych­

iatrie gearbeitet haben, können sich dies nach den Übergangsbestimmungen anerkennen lassen. Hier muss nachgewiesen werden, dass man in den letzten acht Jahren vor Inkraftsetzung des Weiterbildungspro­

gramms ein Jahr (auf 100% aufgerechnet) im Bereich

Prof. Dr. med. Daniela Hubl Psychiatrische Poliklinik Universitätsklinik für Psych­

iatrie und Psychotherapie Murtenstrasse 21 CH­3008 Bern

der Interventionellen Psychiatrie tätig war und in dieser Zeit mindestens 30 Indikationsstellungen und 300 Behandlungen durchgeführt hat. Eine Zu ordnung zu den Methoden (EKT oder TMS) fällt weg. Für Ärzte in Kaderfunktionen oder in eigener Praxis gibt es Erleich­

terungen in Bezug auf die theoretische Weiterbildung, die Supervisionen und Mini­CEX. Assistenzärztinnen und ­ärzte müssen ebenfalls 30 In dikationsstellungen und 300 Behandlungen unter Supervision erbracht haben. Sie müssen jedoch immer die theoretische curriculare Weiterbildung, die durch die SGIP­SSPI angeboten wird, nachweisen. Anerkennungen von mindestens dreimonatigen Weiterbildungs­ oder Tätig­

keitsperioden sind anteilig möglich.

Literatur

1 https://www.siwf.ch/files/pdf23/fa_interventionelle_

psychiatrie_d.pdf

2 https://www.sgip­sspi.ch/weiterbildung

Das Wichtigste in Kürze

• Die SGIP-SSPI bietet seit Juli 2019 das Fähigkeits programm

« Interventionelle Psychiatrie» an.

• Der Fähigkeitsausweis ist fünf Jahre gültig, danach muss eine Rezertifizierung erfolgen.

• Die praktische Ausbildung umfasst eine 12-monatige Tätigkeit und muss innerhalb von drei Jahren an einer anerkannten Wei- terbildungsstätte absolviert werden.

• Von den insgesamt 40 angebotenen Credits müssen 32 nachge- wiesen werden, zudem werden 52 Stunden Supervisionen (da- von 16 bei externen Supervisoren) und 4 Mini-CEX verlangt.

• Bei Beginn der Weiterbildung muss der Kandidat den ersten Teil der Facharztprüfung für Psychiatrie und Psychotherapie ab- solviert haben.

• Anerkennungen nach Übergangsbestimmungen sind möglich bis Juli 2029, hier gibt es Erleichterungen bei den praktischen und theoretischen Leistungen.

L’essentiel en bref

• Depuis juillet 2019 la SSPI propose une formation au certificat de compétences en psychiatrie interventionnelle.

• Ce certificat doit être renouvelé au bout de cinq ans.

La formation pratique prévoit 12  mois d’activité, étalés sur trois ans au plus, dans un établissement de formation re- connu.

• Sur les 40 crédits proposés, 32 doivent être attestés, auxquels s’ajoutent 52 heures de supervision (dont 16 auprès de super- viseurs extérieurs) et 4 Mini-CEX.

• Au début de cette formation postgraduée, le candidat / la can- didate doit avoir réussi la première partie de l’examen de spécialiste en psychiatrie et psychothérapie.

Les reconnaissances suivant les dispositions transitoires, permettant des allégements au niveau des performances pratiques et théoriques, sont possibles jusqu’en juillet 2029.

Bei Erwerb nach Übergangsbestimmungen fällt die Zuordnung zu Methoden EKT und TMS weg.

Bei weiterführenden Fragen können Sie sich auf unserer Home- page oder via Sekretariat informieren:

Sekretariat der SGIP-SSPI

Universitätsklinik für Psychiatrie und Psychotherapie Murtenstrasse 21

CH-3008 Bern Tel. +41 31 632 88 11 sekretariat[at]sgip-sspi.ch www.sgip-sspi.ch

Fachbezogenes theoretisches Wissen wird in einem 2-jährigen Curriculum vermittelt.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(47):1569–1570

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SGIP-SSPI 1570

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Die Psychiatrie nicht vergessen

Brief zu: Schweizer C, Schlup J. «Wir helfen!» – Unsere Öffent- lichkeitskampagne. Schweiz Ärzteztg. 2019;100(44):1450–1.

Mir gefällt die Kampagne «Wir helfen!» über die Schweizer Ärzte/-innen sehr gut. Die Bil- der sind abwechslungsreich und vermitteln die Botschaft der Kampagne gut verständlich.

Schade finde ich aber, dass (einmal mehr) die Psychiatrie vergessen ging. Psychische Krank- heiten sind keine Randerscheinung, sondern ein Phänomen, mit dem fast jeder mindestens einmal im Leben zu tun hat, als Patient, An- gehöriger, Arbeitskollege oder Freund eines Betroffenen. Psychiatrische Symptome sind ein häufiges Thema beim Hausarzt, und die Fachgruppe der psychiatrisch-psychothera- peutisch Tätigen (FMPP) ist eine der grössten in der FMH. Es wäre schön, wenn noch ein Bild eines therapeutischen Gesprächs oder einer Sitzung mit Patientin, Psychiaterin und Ein- gliederungsfachleuten in die Kampagne auf- genommen würde.

Dr. med. Monika Diethelm-Knoepfel, Uzwil

Replik zu

«Die  Psychiatrie nicht  vergessen»

Brief zu: Diethelm-Knoepfel M. Die Psychiatrie nicht vergessen. Schweiz Ärzteztg. 2019;100(47):1571.

Sehr geehrte Frau Dr. Diethelm-Knoepfel Vielen Dank für Ihr positives Feedback, wel- ches uns sehr gefreut hat. Die Psychiatrie wurde keineswegs vergessen, wir haben uns im Gegenteil im Projektteam darüber bespro- chen, eine psychiatrische Situation darzustel- len. Es war uns ein Anliegen, auch die spre- chende Medizin zu zeigen. Allerdings gab es bei der Realisierung der finalen Plakate di- verse Faktoren zu berücksichtigen. Einerseits haben wir mit Partnerorganisationen zusam-

mengearbeitet und mussten uns danach rich- ten, welche Bilder sie uns anbieten konnten.

Weiter haben wir darauf geachtet, Aspekte wie Gender und Altersstruktur ausgeglichen zu berücksichtigen. Als wichtiger Faktor galt nicht zuletzt die Bereitschaft einer Ärztin oder eines Arztes, sich für die Öffentlichkeit ablichten zu lassen. Dies war alles andere als selbstverständlich. Von den 46 Fachrichtun- gen konnten wir mit 6 Personen nur einen Bruchteil dieser Spezialitäten darstellen.

Gerne werden wir Ihre Anregung für die Zu- kunft berücksichtigen.

Charlotte Schweizer, Leiterin Abteilung Kommunikation der FMH

Vous avez mille fois raison

Lettre concernant: Bauer W. La formation, gage de qualité.

Bull Med Suisses. 2019;100(44):1449.

Cher Professeur Bauer,

Merci pour votre excellent éditorial dans le BMS no 44. Vous avez mille fois raison et je partage absolument votre analyse. Aucune méthode d’évaluation n’est assez pertinente pour évaluer réellement la qualité de la méde- cine que nous pratiquons. Par contre, une multitude d’entreprises, expertes auto-pro- clamées en qualification des soins, fleurissent pour attribuer des certifications avec des lo- gos pompeux, pour des sommes coquettes…

dont certains médecins sont friands, il faut l’avouer, et qui font tout le succès de ces entre- prises.

C’est bien clair: un médecin bien formé est non seulement performant, mais aussi écono- mique dans les examens qu’il demande aussi bien que dans les traitements qu’il prescrit!

Et cette dimension d’économicité est devenue primordiale dans les temps complexes que nous traversons. Comme vous le dites, c’est la formation qui permet les plus grands gains en qualité et, j’ajoute, en coûts.

Mais voilà, tout ceci risque de nous amener à un bouleversement de l’organisation des fa- cultés de médecine et des centres de forma- tion de notre pays. Ainsi, j’ai parfois l’impres- sion que nos professeurs sont choisis sur la hauteur de la pile de publications plutôt que sur leur aptitude à former les jeunes collè- gues, car une liste de publications est mesu- rable contrairement à l’engagement à la formation. Et malheureusement, former un jeune, le prendre par la main, lui montrer, lui

expliquer, lui apprendre à raisonner, à faire par lui-même sous bonne surveillance, prend beaucoup de temps, ce temps qui ne sera pas disponible pour publier. L’organisation ac- tuelle de nos facultés et de nos services hospi- talo-universitaires est faite de telle sorte que l’on demande à un chef de service d’être à la fois un gestionnaire de personnel et de res- sources financières, un chercheur (qui publie régulièrement), un enseignant et finalement un formateur à la pratique de l’exercice de notre art. Il faut en réalité plusieurs vies pour parvenir à remplir les cahiers des charges de nos honorables professeurs. Et pourtant, quel plaisir certains trouvent à former… quand ils en ont le temps. On peut encore ajouter que la plupart des professeurs sont de purs hospita- liers qui forment pour une profession de médecine ambulatoire qu’ils n’ont jamais exercée, contrairement à ce qui était encore le cas lorsque j’ai fait ma formation dans les an- nées 70.

Ainsi, si l’on veut faire des économies (pas celles qui sont prônées par nos politiques, avec un résultat en 12 à 24 mois, mais des éco- nomies à long terme!) et garantir une qualité des soins, c’est bien dans la formation qu’il faut investir et tout de suite! Car un bon pro- fesseur, avec une envie de transmettre son savoir et motivé, qui doit être très bien rémunéré, formera une génération de bons professionnels de la santé, dont il ne sera pas nécessaire de contrôler la qualité (ni la forma- tion continue, qui est une évidence!) et qui feront une médecine de qualité, efficace et à  un prix avantageux durant toute leur car- rière. Car, en plus, on a bien plus de plaisir à travailler quand on est bien formé que quand on vit dans l’angoisse perpétuelle d’avoir

«mal fait». Par contre, les médecins qui auront passé dans des services menés par des chefs plus préoccupés par leurs recherches et les comptes du service seront malheureusement mal formés, donneront des soins de qualité médiocre et peu efficaces et qui seront finale- ment très chers. Et les conséquences se feront sentir sur des décennies!

C’est donc à nos facultés de faire les bons choix, en recherchant des chefs qui soient plus portés sur la formation que sur les publi- cations, afin d’apporter une formation de haute qualité aux jeunes collègues.

Dr Jean-Pierre Grillet, Genève

COURRIER 1571

Courrier au BMS

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou- til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:

www.bullmed.ch/publier/remettre- un-courrier-des-lecteurs-remettre/

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La médecine, un métier artisanal

Lettre concernant: Gilli Y. Ce que la Suisse peut apprendre d’autres pays. Bull Med Suisses. 2019;100(39):1289.

Chère Madame, chère Consœur,

Recevez tous mes remerciements pour cet article traitant de la transition numérique en  médecine et présentant cet indice de la cybersanté où la Suisse se trouve en queue de peloton. J’y ai particulièrement apprécié votre souci de bien connaître et de tenir compte de  l’avis des utilisateurs finaux (patients et professionnels de la santé) avant de définir formellement les contours de ces nouveaux comportements. Il est hors de question de sous-estimer les superbes avantages fournis par le numérique pour ce qui est, entre autres, des moyens techniques d’investigations, de l’accès au savoir et des échanges collégiaux.

Il y a cependant fort à parier, pour ce qui concerne les patients en tous cas, qu’encore et toujours, être examinés consciencieusement, recevoir un généreux temps d’écoute et de dialogue, témoignant de l’authentique mise à disposition personnelle du soignant, les inté- resse infiniment plus que la grande majorité des applications numériques. En termes de qualité, d’efficacité et de satisfaction des ma- lades, donc d’économicité, ces prestations-là me paraissent imbattables, n’en déplaise à certains politiciens, certains assureurs et, bien malheureusement, à… certains méde- cins! N’ayons surtout pas peur de préserver farouchement le côté artisanal de notre métier!

Le modeste engouement pour la cybersanté dont semble faire preuve une large part du corps médical helvétique ne m’inquiète pas trop. Serait-il plus un signe de sagesse que de paresse? Mais c’est un homme âgé de sep- tante-neuf ans qui se pose la question!

Avec mes meilleures salutations,

Dr méd. J. P. Bruggimann, Soral

Offener Brief zum Eisenmangel Sehr geehrte Damen und Herren

Die Hälfte der Menschheit leidet an einem unbehandelten Eisenmangel. Betroffen sind vor allem Frauen und Kinder. Ihr Ferritinwert liegt in der Regel unter 50 ng/ml, was nach unserer tausendfach belegten Erfahrung der Problemzone entspricht, in welcher Patienten oft unter verschiedenen Eisenmangelsympto- men leiden. Die Ferritinwerte von Männern liegen im Durchschnitt jedoch zwischen 100 und 200 ng/ml, das ist der Optimalbereich.

Sobald betroffene Frauen und Kinder gleich viel Eisen haben wie erwachsene Männer,

werden die meisten gesund. Der Basler Arzt Beat Schaub hat 1998 das Frühstadium von Eisenmangel entdeckt – das Eisenmangelsyn- drom IDS (Iron Deficiency Syndrome).

Die Schweizer Ärzteschaft hat auf diese Ent- deckung gut reagiert. Sie hat die intravenöse Eisentherapie inzwischen landesweit einge- führt. Seit über zwanzig Jahren bezahlen Schweizer Krankenkassen die Eisentherapie gern. Ihre Erkenntnis: Dank der Eisentherapie gibt es gesündere Menschen für geringere Kosten.

Wie gewisse Schweizer Medien im August be- richteten, hat die WHO dieses Jahr für Frauen und Kinder einen Ferritinwert von 15 ng/ml als genügend definiert. Das ist irritierend, denn unsere Erkenntnisse zeigen, dass bei so  tiefen Werten Mangelsymptome eher die Regel als die Ausnahme sind. Orientiert man sich am männlichen Durchschnittswert, wird der Missstand deutlich, und die WHO muss sich die Frage gefallen lassen, auf welche Art und Weise sie einen solchen Wert definiert hat.

Beim Eisenmangelsyndrom, der oben er- wähnten Entdeckung durch Dr. med. Beat Schaub von 1998, handelt es sich um das von der Schulmedizin nicht gelehrte Frühstadium von Eisenmangel. Dahinter steht eine neue, patientenzentrische Philosophie im Gesund- heitswesen: Eisenmangelpatienten sollen in erster Linie ihr fehlendes Eisen erhalten – und zwar schon im Frühstadium. Es ist unethisch, sie immer wieder unnötig abklären zu lassen, falsch zu behandeln und oft sogar falsch zu psychiatrisieren – ohne Chance auf Heilung und für teures Geld. Erst wenn diese Patienten das fehlende Eisen erhalten, können sie ge- sund werden. Die Swiss Iron Health Organisa- tion (SIHO) weist das in den Eurofer-Studien seit 2007 regelmässig nach.

Aus diesen oben genannten Gründen ruft die SIHO die WHO dazu auf, das Eisenmangelsyn- drom und damit 20 Jahre Gesundheitspraxis in der Schweiz anzuerkennen, die Schweizer Eisentherapie in Kooperation mit der SIHO und der Schweizer Regierung zu fördern und zu globalisieren. Die SIHO hat im August 2019 die Schweizer Regierung zu diesem Zweck mit einem Eisenbrief um Hilfe gebeten.

Es würde uns freuen, Sie persönlich zu treffen und Ihnen das Eisenmangelsyndrom und das Swiss Iron System vorzustellen.

Mit freundlichen Grüssen

Dr. med. Beat Schaub, Präsident SIHO Dr. med. Bruno Büchel, Vizepräsident Kopie: Bundesrat Alain Berset

Weiterführende Informationen:

Praxisstudie SwissFer (www.swissfer.ch) Eisenbrief vom 7. August an die Schweizer Regierung (www.eisenbrief.ch)

Danke für die klaren Worte

Brief zu: Kaelin RM. Der Staat im Staat.

Schweiz Ärzteztg. 2019;100(43):1438–40.

Sehr geehrter Herr Kollege Kaelin, liebe Ärzte- zeitung,

mit Ihrem Artikel über die Tabaklobby, den

«Staat im Staat» Schweiz, haben Sie mir aus dem Herzen geschrieben. Ich kämpfe seit Jahrzehnten gegen die Selbstverständlichkeit der Raucherei, zuerst in meiner eigenen Wohnung («dann kommt ja niemand mehr zu Besuch bei Dir!»), in gediegenen Speiserestau- rants, in Spital-Cafeterias, und auch in den Zeitungen. Mit unserer Hauptstadtzeitung

«Der Bund» streite ich seit Jahren über die verfänglichen Fotos von bedeutenden Per- sönlichkeiten, welche ohne ersichtlichen Grund mit Cigi in Mund oder Hand abgebildet werden. Schubweise kommt das immer wieder vor, das muss mit den bildauswählen- den Herren zu tun haben. Die Zeitungs- redaktion schwafelt von «legaler Droge», das  BAG erklärt sich für nicht zuständig, diverse Presseorgane ebenfalls. Thomas Zelt- ner sei Dank für rauchfreie Restaurants. Und Ihnen danke ich sehr für Ihre klaren Worte.

Ich hoffe sehr, dass die Tabakinitiative (www.

kinderohnetabak.ch) angenommen wird.

Heidi Lüdi, pens. Hausärztin, Gerzensee

Genetic Counseling – was denn sonst!

Brief zu: Bearth A, Burgermeister LC, Bauer W, Sütterlin B, Siegrist M. Personalisierte Medizin: Umfrageresultate 2018.

Schweiz Ärzteztg. 2019;100(38):1256–9.

Die Umfrage zum Thema personalisierte Me- dizin durch die ETH war sicher ausgesprochen zeitgerecht und wichtig. So konnte erstmals Puls gefühlt werden respektive der Status quo des Wissens bzw. des Unwissens zum Thema personalisierte Medizin, zum Thema Genetik und im Speziellen zum Thema Genetic Coun- seling erhoben werden. Erstaunlich ist sicher die hohe Rate an Skepsis zum Nutzen der personalisierten Medizin respektive der pro- gnostischen und prädiktiven Marker beson- ders von Gentests. Positiv ist, dass die jungen, sich noch in Weiterbildung befindenden Ärz- tinnen und Ärzte fast hälftig einen Genetic Counselor wünschen, während die wohl eher älteren Leiter der Weiterbildungsstätten ei- nen solchen ablehnen. Eine mög liche Erklä- rung dürfte wohl die ebenfalls in der Studie dokumentierte hohe Prozentzahl an älteren Ärzten sein, die noch nie ihren Patienten die

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(47):1571–1573

COURRIER 1572

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Ergebnisse eines genetischen Tests erklären mussten. Es scheint also die Erfahrung zu fehlen, die richtigen Gentests anzuordnen, zu interpretieren und auch die Pa tienten dann entsprechend kompetent aufzuklären. Wenn man so was also noch nie gemacht hat, dann ist eine gewisse Skepsis durchaus verständ- lich. Trotz allem ist die Ablehnung schwer verständlich, wenn man an die Prävalenzen von wesentlichen genetischen Krankheiten, die mit schwerwiegenden Krankheiten asso- ziiert sind, denkt, z.B. Hypercholesterinämie, 1/600, Hämochromatose, 1/800, Thrombophi-

lie, 1/20, von-Willebrand-Syndrom, 1/100, je nach ethnischer Gruppe auch weitere Erkran- kungen wie Thalassämien etc. Wir sprechen hier von häufigen, schweren, präventiv aber gut beeinflussbaren und vor allem auch rela- tiv einfach therapierbaren Erkrankungen, die unser Gesundheitssystem massiv belasten.

Die entsprechende Beratung und Betreuung kann von unserer Ärzteschaft nie alleine gestemmt werden. Weiter sind anderenorts ( Kanada, USA, Frankreich) Genetic Counselors bezüglich Weiterbildung und Einbindung in die Routinearbeit bestens etabliert.

Zusammenfassend scheint das Resultat der Studie ein sehr gutes Argument zu sein, dass eben die Weiter- und Fortbildung in Sachen Gentests dringend zu vertiefen ist und dass ein gut ausgebildeter und sinnvoll eingebun- dener Genetic Counselor die Ärzteschaft ent- lasten kann.

Prof. Dr. med. Andreas Huber, Aarau Prof. Dr. med. Thomas Szucs, Zürich Prof. Dr. med. Reto Stocker, Zürich

COURRIER / COMMUNICATIONS 1573

Communications

Examen de spécialiste

Examen de spécialiste pour l’obtention du titre de spécialiste en hématologie Date:

Examen théorique écrit: vendredi 12 juin 2020 Examen pratique oral: mardi 20 octobre 2020 Lieu:

Examen théorique écrit: peut être fait au choix soit lors du congrès de l’EHA à Francfort, Allemagne, ou à la même heure à Berne.

Examen pratique oral: Inselspital, Berne

Délai d’inscription:

Examen théorique écrit: les délais d’inscription de la EHA sont appliqués.

Examen pratique oral: le 31 juillet 2020 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Formation postgraduée → Titres de spécialiste et formations approfondies

→ Hématologie

Sujets d’actualité en ligne

www.bullmed.ch → tour d’horizon

Entretien vidéo avec le responsable du projet Jürg Unger-Köppel et podcast avec participants

«Coach my Career» célèbre sa première année d’existence

Découvrez comment de jeunes médecins sont accompagnés dans leur choix de carrière afin qu’ils trouvent leur place au sein du secteur médical.

Interview avec Jana Siroka, médecin-cheffe et présidente de l’ASMAC Zurich

Le temps partiel en médecine fait son chemin

Les médecins ont de plus en plus la possibilité de travailler à mi-temps:

zoom sur un changement de culture de longue haleine.

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