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198 FMHPublication de l’itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal: une étape importante a été franchie

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

7 1 4. 2 . 2 01 8

197 Editorial

Oser, unir, réussir 213 Tribune

Ruhe- und Rückzugs- möglichkeiten für Ärzte

220 «Et encore…»

par Christina Aus der Au

«Comment mon corps sait-il comment je vais?»

198 FMH

Publication de l’itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal:

une étape importante a été franchie

(2)

SOMMAIRE 195

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst;

Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr méd. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Christoph Bosshard 197 Oser, unir, réussir

ACTUEL: Esther Kraft, Jürg Nadig, Jürg Pfisterer et l’équipe de projet

198 Publication de l’itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal: une étape importante a été franchie Le projet pilote «Itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal» a permis à 20 organisations concernées (sociétés de discipline médicale et autres groupes professionnels) de suivre une approche structurée de bas en haut (bottom-up) pour élaborer et adopter des standards minimaux permettant aux patients de bénéficier de soins de qualité élevée, quel que soit leur lieu de résidence, sur la base de directives (inter)nationales fondées sur l’évidence scientifique.

Courrier / Communications

202 Courrier au BMS

203 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

205 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

THÈME: Ute Ziegler

213 Ruhe- und Rückzugsmöglichkeiten für Ärzte Être médecin est dangereux pour la santé, c’est un paradoxe connu de longue date et scientifiquement prouvé. Le professionnel de santé est souvent sous pression en raison de longs horaires et de la densification du travail. Faire une sieste éclair (Power Nap) permet de réduire le stress, mais les lieux de retrait et de détente manquent faute d’infrastructure adaptée; de plus, le besoin n’est pas reconnu et les améliorations pas encouragées. La promotion de la santé au travail s’attelle ces dernières années à inverser la tendance, mais l’écho est encore faible au sein des organisations concernées.

(3)

Kuenzle_Weggestreut_210x064.indd 1 09.01.18 14:40

ANNA

SOMMAIRE 196

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements,

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les

de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Peter Marko

215 Ärztinnen und Ärzte als Patienten: Medizinische Betreuung à la  française 3 Vous est-il aussi arrivé, en tant que médecin, de vous retrouver tout à coup dans la peau d’un patient? Si votre histoire vous semble susceptible d’intéresser les lecteurs du BMS, n’hésitez pas à envoyer un manuscrit de 8000 signes maximum à l’adresse redaktion.saez[at]emh.ch – en cas d’évaluation positive par la rédaction, votre article sera publié dans le cadre de la série «Quand le médecin devient patient».

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 218 Rechnen statt Lesen

NOTES DE LECTURE: Erhard Taverna, Frank Wyler-Brem, Nils Hansson 219 Von Nervenkitzel, Notfällen und Nobelpreisen

Et encore…

Christina Aus der Au

220 «Comment mon corps sait-il comment je vais?»

(4)

Oser, unir, réussir

Christoph Bosshard

Dr, vice-président de la FMH, responsable du département Données, démographie et qualité (DDQ)

Tout le monde parle de directives, de prise en charge coordonnée et d’interprofessionnalité. La FMH ne fait pas qu’en parler, elle s’y attelle avec le projet interprofes­

sionnel de l’ASQM sur l’itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal. Pour ce projet clairement ambitieux, l’ASQM est arrivée à réunir 20 organisations spécialisées, pour moitié des organisations non médi­

cales, et à trouver un consensus. Voici une brève rétro­

spective du chemin parcouru.

Après avoir étudié la littérature scientifique internatio­

nale en préparation à ce projet et alors que nous étions en train de consulter différents experts de la question, nous nous sommes demandé si nous n’étions pas fous. Un itinéraire clinique qui allie l’interprofes­

sionnalité aux différents secteurs de soins n’était pas seulement considéré comme un projet pionnier au niveau international mais aussi comme un challenge. Et pourtant nous nous y sommes risqué, à l’image du proverbe africain si tu veux aller vite, marche seul mais si tu veux aller loin, marchons ensemble. Et cela en valait la peine: nous avons gagné un prix internatio­

nal dans le cadre de l’European Clinical Pathway Congress mais surtout construit une communauté performante avec les organisations impliquées.

Les enquêtes préliminaires nous ont permis d’avoir une première vue d’ensemble des schémas de traitements et d’investigations existant dans différentes régions ou institutions en rapport avec notre projet. L’itinéraire clinique interprofessionnel des patients atteints du cancer colorectal a vu le jour après des travaux in­

tenses de coordination et de recherche de consensus.

Vous trouverez un compte rendu détaillé de ce projet dans le présent numéro.

L’heure est venue de saluer cette étape importante mais aussi d’adresser nos plus vifs remerciements aux personnes et organisations qui ont rendu cette aven­

ture possible. Pour leur courage et leur persévérance d’avoir suivi ce chemin avec nous. Pour leur précieux travail et les connaissances partagées. Pour la motiva­

tion et l’initiative, toujours aussi vives, de poursuivre sur cette voie. Ce n’était pas une évidence au vu des ef­

forts et des dépenses consentis jusqu’à présent: toutes les heures non rémunérées des membres de l’équipe de projet aussi bien des organisations de professionnels de santé que de la FMH s’élèvent à près de CHF 700 000.

Là aussi, nous leur adressons toute notre reconnais­

sance.

La prochaine étape consiste à analyser l’impact d’un tel itinéraire de patients. Le dépistage précoce, les investi­

gations et le traitement seront­ils améliorés? Son intro­

duction entraînera­t­elle un renchérissement, les coûts

resteront­ils équivalents ou économiserons­nous des ressources grâce à une utilisation coordonnée et efficace des moyens utilisés? Jusqu’ici, nous avions émis l’hypothèse qu’un meilleur suivi des guidelines et des itinéraires cliniques augmentait l’efficience de notre système de santé. Il s’agit maintenant de le véri­

fier. Ce projet va nous réclamer au­delà de nos seules ressources. A tous les niveaux, nous aurons là aussi beso i n de courage pour permettre des changements.

La direction du projet va bientôt concrétiser les pro­

chaines étapes. Je continue de compter sur la force de notre communauté interprofessionnelle mais j’attends aussi un soutien du côté des assureurs, de l’administra­

tion et des milieux politiques. Les conditions cadres qu’il s’agit de mettre en place englobent une tarifica­

tion conforme à la loi des prestations définies dans l’iti­

néraire des patients mais aussi la prise en considéra­

tion des interventions clé du même itinéraire clinique, au moment de fixer les fichiers cantonaux pour les re­

gistres des maladies oncologiques.

Nous avons matière à nous réjouir aujourd’hui mais de nombreux défis nous attendent aussi demain. En­

semble, nous y arriverons. Je remercie tous ceux – et en particulier les 20 organisations concernées et les membres de l’équipe de projet – qui nous ont soutenus et qui continueront de nous soutenir.

Si tu veux aller vite, marche seul mais si tu veux aller loin, marchons ensemble.

Les interventions clé de l’itinéraire

clinique doivent être prises en considération au moment de fixer les fichiers cantonaux.

FMH Editorial 197

(5)

Publication de l’itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal

Une étape importante a été franchie

Esther Krafta, Jürg Nadigb, Jürg Pfistererc et l’équipe de projet1

a lic. rer. oec., cheffe de la division DDQ/ASQM, Berne; b Dr, oncologie médicale et médecine interne générale, MAE, Past President SSOM et SFSM, Dielsdorf; c Dr, médecine interne générale, FACP, Past President SSMIG, Affoltern a. A.

Le projet pilote «Itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal» a permis à 20 organisations concernées (sociétés de discipline médicale et autres groupes professionnels) de suivre une approche structurée de bas en haut (bottom-up) pour élaborer et adopter des standards minimaux permettant aux patients de bénéficier de soins de qualité élevée, quel que soit leur lieu de résidence, sur la base de direc­

tives (inter)nationales fondées sur l’évidence scientifique. Le schéma clinique publié s’applique à tous les patients atteints d’un cancer colorectal. Il tient compte aussi bien des aspects liés à la tumeur primaire qu’à la comorbidité et à l’espérance de vie. Une évaluation approfondie devrait permettre de déterminer si ce schéma générique peut être transposé au plan national à d’autres maladies onco logiques ou non oncologiques.

Contexte

Suite à la spécialisation et aux progrès de la prise en charge médicale, de plus en plus de professionnels sont associés aux investigations et aux traitements des pa­

tients. De ce fait, les patients sont suivis de manière sé­

quentielle ou parallèle par différents médecins spécia­

listes et professionnels de santé sur la base de guides de pratique (guidelines) qui, dans l’idéal, sont au niveau actuel des connaissances. Cependant, une coordina­

tion efficace des processus thérapeutiques complexes doit être mise en place pour assurer un accompagne­

ment compétent des patients et éviter des doublons ainsi que des retards de traitement inutiles. Les pa­

tients ont besoin d’une collaboration interdisciplinaire et interprofessionnelle optimale parce que le traite­

ment de nombreux cancers implique l’intervention de médecins spécialistes de différentes disciplines et d’ex­

perts d’autres groupes professionnels.

Focus sur le cancer colorectal

Même si l’élaboration d’itinéraires cliniques/thérapeu­

tiques est au cœur de la «Stratégie nationale contre le cancer 2014–2020», la Suisse manque encore de données

sur les coûts et sur la valeur ajoutée de l’implémenta­

tion de tels itinéraires cliniques. Pour répondre à ces questions, l’ASQM a lancé en 2013 le projet pilote «Itiné­

raire clinique des patients atteints du cancer colorec­

tal». Le choix du cancer colorectal s’est imposé naturel­

lement car ce tableau clinique exige une collaboration interdisciplinaire et interprofessionnelle. De plus, le projet s’étend du dépistage aux soins de fin de vie, en passant par les soins primaires curatifs. Il traverse tout l’éventail de prise en charge ambulatoire et hospita­

lière, du cabinet médical lors de la détection de sang dans les selles par un généraliste à la chirurgie haute­

ment spécialisée avec l’ablation des métastases hépa­

tiques.

Objectifs du projet

Les représentants des 20 organisations concernées ont élaboré ensemble des standards minimaux permet­

tant à un patient atteint du cancer colorectal de béné­

ficier d’un traitement standardisé de haute qualité et parfaitement coordonné, fondé sur des guides de pra­

tiques (inter)nationaux reconnus, quel que soit son lieu de résidence.

1 Les membres de l’équipe de projet sont mentionnés au chapitre «Un large soutien».

FMH Actuel 198

(6)

Le projet vise à structurer le contenu de l’itinéraire cli­

nique mais aussi à déterminer les coûts de sa mise en place et la valeur ajoutée de son implémentation (inter­

face ambulatoire/hospitalier) et à recueillir et analyser les expériences liées à la collaboration interprofession­

nelle.

Un large soutien

20 organisations ont participé à l’élaboration et à l’adoption de l’itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal. Le tableau 1 liste les disciplines médicales et les différentes professions de santé impli­

quées dans le traitement du cancer colorectal, citons notamment les soins oncologiques, la stomathérapie ou les conseils diététiques. Comme les membres de l’équipe de projet (voir encadré) ont été officiellement

délégués par leur organisation professionnelle respec­

tive, le projet pilote a bénéficié dès le départ d’un sou­

tien professionnel et politique. Nous en profitons pour remercier infiniment les membres de l’équipe de projet pour leur engagement sans faille sans lequel ce projet n’aurait pas vu le jour.

Itinéraire clinique du cancer colorectal:

méthode et résultat

Le projet a suivi une approche structurée et multidisci­

plinaire de type bottom-up. Toutes les décisions au sein de l’équipe de projet englobant les 20 organisations ont été prises par consensus. La gestion globale du projet a été soumise à une planification stricte car ce projet de l’ASQM et des 20 organisations s’attaquait à un domaine encore jamais abordé en Suisse ni dans le monde.

Figure 1: Concept (à court et long terme).

Tableau 1: Liste des spécialisations impliquées.

FMH Actuel 199

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Les 20 organisations ont adopté les recommandations ci­dessus pour le schéma en trois étapes s’appliquant aux patients atteints du cancer colorectal (www.fmh.

ch/files/pdf18/00_Schma_de_litinraire_clinique1.pdf).

Dans un premier temps, les 20 organisations ont défini les différentes interventions­clés2 associées à chaque étape de l’itinéraire clinique pour leur propre domaine de spécialisation. Dans un second temps, elles ont convenu d’un set d’interventions­clés commun. L’évi­

dence scientifique de ces interventions est indiquée de manière transparente. Au cours des travaux, elles ont décidé de fonder leur itinéraire clinique sur les guides de pratique du National Comprehensive Cancer Network (NCCN) car ceux­ci présentent la meilleure do­

cumentation de l’évidence scientifique et font l’objet de mises à jour régulières (NCCN, www.nccn.org). Cepen­

dant, dans les domaines où il existe des recommanda­

tions / directives nationales reconnues, ces dernières ont priorité sur les guidelines du NCCN. Dans le schéma d’itinéraire clinique (fig. 2), chaque nouvelle étape de la maladie exige des mesures­clés de diagnostic/staging et des examens de base. Ces mesures sont indispen­

sables pour déterminer les stades «potentiellement cu­

rables», «probablement incurables» et les «situations

de fin de vie» si on veut établir un itinéraire clinique interdisciplinaire adapté à la situation. Des critères mi­

nimum ont été définis pour les discussions de cas in­

terdisciplinaires (tumorboards) afin de maximiser leur utilité.

L’itinéraire clinique est un instrument d’assurance et de développement qualité pour une prise en charge in­

terdisciplinaire fondée sur l’évidence scientifique. Il ne s’applique qu’aux cas standard et ne sert en aucun cas de mode d’emploi dans toutes les situations. L’équipe de soins tient compte de la situation individuelle du patient (y compris de ses comorbidités) et décide, au cas par cas, si le traitement doit (ou peut) être effectué selon l’itinéraire clinique, et dans quelle mesure. Tout écart par rapport aux guides de pratique doit cepen­

dant être justifié.

Le total des coûts (y compris les heures de travail de l’ASQM et des organisations impliquées ainsi que les heures non rémunérées des membres de l’équipe de projet) pour le développement et l’adoption de l’itiné­

raire clinique présenté ici se montent à CHF 700 000 environ. Ces dépenses ont été intégralement prises en charge par les organisations impliquées.

Figure 2: Recommandations de l’itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal.

2 Interventions­clés: les étapes nécessaires de diagnostic ou de traitement afin que le patient bénéficie de soins de qualité élevée standardisés et parfaitement coordonnés, sur la base de guidelines (inter)nationales fondées sur l’évidence scientifique, quel que soit son lieu de résidence.

FMH Actuel 200

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Prochaines étapes / perspective

Avec l’adoption et la publication de l’itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal, l’ASQM et les 20 organisations impliquées ont franchi une première étape qui a suscité l’attention en Suisse mais égale­

ment au niveau international. La prochaine étape du projet consistera à mettre à jour, à évaluer et à adapter régulièrement le présent schéma ainsi que les guides de pratique et les recommandations correspondantes.

Parallèlement, les prestataires médicaux et médi­

co­thérapeutiques devront intégrer le présent schéma dans leur travail quotidien avec les patients. Cela im­

pliquera de définir des régions pilotes dans lesquelles une étude concomitante permettra de déterminer les coûts et la valeur ajoutée. Les résultats de cette re­

cherche concomitante sont essentiels en vue de l’éla­

boration éventuelle d’autres itinéraires cliniques.

En plus des guides de pratique et des recommanda­

tions qui décrivent le traitement standard pour les fournisseurs de prestations, nous développons avec l’Institut Dialog Ethik (avec la participation d’experts internationaux) des critères de qualité pour l’informa­

tion aux patients afin de faciliter à ces derniers la prise de décision.

Correspondance:

ASQM / FMH Elfenstrasse 18 CH­3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 esther.kraft[at]fmh.ch

Membres de l’équipe de projet

Jürg Pfisterer (co-direction); Jürg Nadig (co-direction); Esther Kraft (co-direction); Varja Meyer (co-direction jusqu’en 2016);

Gieri Cathomas (Société suisse de pathologie); Regula Capaul (Société suisse de médecine interne générale); Stephan Vorburger (Société suisse de chirurgie); Peter Bauerfeind (Société suisse de gastroentérologie); Florian Strasser (Société suisse de médecine et de soins palliatifs); Felicitas Hitz (Société suisse d’oncologie médicale); Christoforos Stoupis (Société suisse de radiologie);

Stephan Eberhard (Oncoreha); Adrienne Imhof (Société suisse de chirurgie viscérale); Judith Adler (Société suisse de psycho- oncologie); Annette Ringger (Société suisse de chirurgie générale et traumatologie); Antonio Nocito (Société suisse de chirurgie viscérale); Michael A. Patak (Société suisse de radiologie); Niklaus Schäfer (Société suisse de médecine nucléaire); Martin Hübner (Société suisse de chirurgie viscérale); Frank Zimmermann (So- ciété suisse de radiooncologie SRO); Irène Bachmann-Mettler (Soins en oncologie Suisse); Béatrice Lütolf (Physioswiss); Moni- c a Rechsteiner (Association suisse des diététicien-ne-s); Yvonne Fent (Association suisse des stomathérapeutes ASS); Maya Zumstein-Shaha (Association suisse pour les sciences infir- mières APSI); Nadine Behnke (Société suisse de médecine et de soins palliatifs); Jürg Bernhard (Société suisse de psycho-onco- logie); Elisabeth Portmann (Société suisse de travail social dans les hôpitaux).

FMH Actuel 201

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Armer Bundesrat Berset

Inflation herrscht und alle wollen mehr Geld, um den Besitzstand zu wahren. Dass die Rei- chen immer reicher, die Armen immer ärmer werden, wird selbst von hochgestellten Per- sönlichkeiten an öffentlichen Versammlun- gen vom Rednerpult aus verkündet. Die «Öff- nung der Schere» ist indessen das Ziel der New Yorker Banken und ihrer «besseren» Kunden, welche uns die Wechselkurse diktieren.

Wir sind in der Schweiz beileibe nicht arm, aber als Eidgenossenschaft gehören wir den- noch zu den Armen. So auch alle Bürger, die wir obligatorisch am Gesundheitswesen be- teiligt sind. Die Lötschbergbahn und mehr noch die Bundesbahnen, in den Kantonen und Gemeinden das Schulwesen, die Gemein- den zudem als Endstation, «Enddarm» der von Oben nach Unten «delegierten» Lasten – sie alle, wir alle gehören zu den Verlierern der neoliberalen Weltwirtschaft.

Solidarität erweist sich vor allem in schlech- ten Zeiten. Und die Patienten bedürfen vor allem der Solidarität von Seiten ihrer Ärzte.

Der TARMED-Tarif ist ein bürokratischer Koloss, in der Papierausgabe über 900 Seiten dick. Er hat von Anfang an die Suppe mit un- gleicher Kelle geschöpft, was mit fortschrei- tender Inflation zwischen den Ärzten unter- schiedlicher Aufgabenbereiche zu schmerz- haften Ungleichgewichten geführt hat.

Bundesrat Berset hat dieses Ungleichgewicht zu mildern und gleichzeitig den beständigen Anstieg des Gesundheitsbudgets zu bremsen und damit die Patienten, wie auch die gesun- den Prämienzahler, zu entlasten versucht.

Das ist sein Recht, ja seine Pflicht, mildert doch die öffentliche Hand von Bund und Kan- tonen die Kostenexplosion im Gesundheits- wesen mit Beiträgen, deren Höhe mir freilich nicht bekannt ist.

Erstaunlicherweise hat die Ärztegesellschaft dies alles als feindselig klassiert und den TAR- MED-Koloss als Vertragswerk zwischen nicht- staatlichen Gesellschaften zäh verteidigt. Dabei ist ihr entgangen, dass die Krankenkassen zur Durchsetzung ihrer Rationalisierungsbedürf-

nisse Machtbefugnisse an sich gerissen und schweizerische Rechtsnormen verletzt haben.

Als ich nach dem Staatsexamen meine erste Praxisvertretung bei einem Berner Landarzt (für 20 Franken Honorar pro Tag) machte, war der Berner Ärztetarif ein dünnes Heft mit sage und schreibe 25 Tarifpositionen für die ambulante und die Spitalmedizin samt Grosschirurgie. Das zeugt von althergebrach- tem eidgenössischem Vertrauen.

Doch das Zeitalter der Fische, der Kolonial- herrschaft geht endgültig zu Ende. Wenn wir uns auf christliche Solidarität zurückbesin- nen, so können wir wieder unsere Worte hör- bar machen.

Bleiben wir bei dem genannten Berner Tarif- büchlein mit 25 Positionen, dann haben wir schon die «Transparenz», die alle politischen Richtungen mindestens dort fordern, wo sie keines Schattens bedürfen. Dann können alle Fachrichtungen die Honorarhöhen auf den heu- tigen Frankenwert umrechnen, wobei die Posi- tionen der Spitalfachbereiche noch ergänzt und allenfalls erhöht werden müssen. Nach dem Probelauf während eines Jahres könnten noch allfällige Korrekturen angebracht und das Niveau auf die Höhe der Gesamtleistungen der Prämienzahlungen eingestellt werden. Wir Ärzte würden den Prämienzahlern jährliche Anpassungen der Positionswerte auf die Höhe der Gesamtleistungen zusichern.

Dann aber Schluss mit sämtlicher Kassen- bürokratie!

Dr. med. Holger Gelpke, Kippel

Geschäftsmodell Aderlass

Brief zu: Marti C. Aderlass – ein lukratives, unlauteres, aber risikoloses Geschäftsmodell. Schweiz Ärztezeitung.

2018;99(4):116–7.

Herzlichen Dank, Christian Marti, für Deinen Artikel betreff des Geschäftsmodells Aderlass bei Eisenspeicherkrankheit mit unnötigen Arztleistungen, sinnlos ausgeweiteten wieder- holten Laborleistungen und v.a. Dramatisie- rung des Banalen. Dies kommt in vielen an-

dern Medizinbereichen auch vor. In meiner Assistentenzeit musste eine Laborverordnung z.B begründet werden können, heute kennt der Verordner gelegentlich nicht einmal deren Indikation und Nutzen. Wozu beispielsweise Bestimmung von GOT und GPT, GAMMA-GT und Alk. Phosphatase, Ferritin und Eisen, Krea tinin und Harnstoff sowie aller mög- lichen Elektrolyte bei ambulanten, im wesent- lichen gesunden Dauerpatienten? Nur weil das Gerät dies kann?

Meine Hämachromatosepatienten verweise ich nach Normalisierung der Werte für die Erhaltungsaderlässe übrigens kostenfrei und mit Gewinn fürs Gemeinwohl an die Blut- spendezentren.

Auf der andern Seite des Spektrums wird noch häufiger und gefährlicher Schindlude- rei  mit schlecht indizierten Eiseninfusionen betrieben: probatorisch bei Ferritinwerten im Graubereich und allen denkbaren Befindens- störungen. Meines Wissens gab es vor Jah- ren  (?) noch eine Limitatio für Eisenman- gel  mit Anämie und einen erfolglosen oder kon traindizierten peroralen Behandlungsver- such bei dieser teuren, heute sehr gut bezahl- ten Behandlung. Aber mit Restrisiko einer Anaphylaxie inklusive möglicher Todesfolge gemäss Swissmedic für alle zugelassenen Lö- sungen. Von einer einfach durchzuführenden Kon trolle durch die Krankenkasse diesbe- züglich mit entsprechender Kostenüberwäl- zung an Arzt oder Patient habe ich allerdings nie gehört.

Dr. med. Huldrych Steinemann, Internist, Laax und St. Gallen.

COURRIER redaction.bms@emh.ch 202

Courrier au BMS

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou- til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:

www.bullmed.ch/publier/remettre- un-courrier-des-lecteurs-remettre/

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Examens de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en infectiologie Lieu: Hôpital de l’Ile Berne; Hôpital Universi­

taire Bâle; Hôpital Universitaire Zurich Date: le mercredi 5 septembre 2018 Délai d’inscription: le 14 mai 2018

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia­

liste et formations approfondies (formation postgraduée) → infectiologie

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en neurochirurgie

Lieu:

Printemps: Neurochirurgia, Neurocentro della Svizzera Italiana, Ospedale Civico, Via Tesserete 46, 6900 Lugano

Automne: Neurochirurgie Universitäts­

spital, Spitalstrasse 21, 4031 Basel Date:

Printemps: 22. 3. 2018 Automne: 21. 9. 2018 Délai d’inscription:

Printemps: 22. 2. 2018 Automne: 21. 8. 2018

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia­

liste et formations approfondies (formation postgraduée) → neurochirurgie

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en rhumatologie – Examen oral

Lieu: Rheumaklinik, Universitätsspital, Zurich Date: Jeudi, 16 août 2018

Délai d’inscription: le 30 juin 2018

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia­

liste et formations approfondies (formation postgraduée) → rhumatologie

Sujet d’actualité en ligne –

www.bullmed.ch/fr/tour-dhorizon

Etat des lieux et perspectives

Les résultats du dernier sondage gfs sur la «Presse médicale».

Le corps médical est ouvert à de nouveaux modèles de finance

Etude représentative sur mandat de la FMH.

COMMUNICATIONS 203

Communications

(11)

Ich möchte mich unverbindlich beraten lassen. Bitte nehmen Sie mit mir Kontakt auf, um einen Termin zu vereinbaren.

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FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

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Should Your Doctor Be Napping on the Job?

Ruhe- und Rückzugsmöglichkeiten für Ärzte

Ute Ziegler

M.A., Senior Wissenschaftliche Mitarbeiterin, Forschung Innenarchitektur, Hochschule Luzern

Arzt sein gefährdet die Gesundheit. Dieses Paradox ist seit längerem bekannt und wissenschaftlich untermauert [1]. Die ärztliche Arbeit ist häufig von Druck, langen Arbeitszeiten und Arbeitsverdichtung bestimmt [2]. Eine Möglichkeit, Belastungen und Stress abzubauen, bietet der Kurzschlaf, der sogenannte Power Nap. Allerdings gibt es für Ruhe- und Rückzugsmöglichkeiten oft keine geeignete Infrastruktur und der Bedarf wird nicht erkannt beziehungsweise eine Verbesserung nicht geför- dert. Hier gegenzusteuern wird aus Sicht der betrieblichen Gesundheitsfürsorge und -förderung in den letzten Jahren zwar als Aufgabe wahrgenommen, aber die Akzeptanz in den Organisationen ist noch gering.

Mit der Frage Should Your Doctor Be Napping on the Job stellt das Time Magazine einen Bericht über eine Studie der School of Medicine der Universität Pennsylvania vor, die die positiven Effekte des Power Nap für Ärztin- nen, Ärzte und Pflegende während der Arbeitszeit be- schreibt [3]. Weitere Befunde aus der Schlafmedizin zeigen, dass der Kurzschlaf positive physiologische und psychologische Effekte [4] auf Leistung und Auf- merksamkeit [5] hat und dass dadurch Fehler und Un- fälle [6] verhindert werden können. Auch die optimale Dauer für den Kurzschlaf wurde evaluiert. Sie sollte mindestens 10 Minuten und nicht über 20 Minuten be- tragen. Um die Möglichkeit für Kurzschlaf und alterna- tive Methoden für Stressabbau und Entspannung wäh- rend der Arbeitszeit zu schaffen, braucht es jedoch eine angemessene Infrastruktur bzw. einen Raum als Rück- zugsort. Eine Umfrage der National Sleep Foundation in den Vereinigten Staaten aus dem Jahr 2008 zeigt exem- plarisch, dass nur gerade 16% der Arbeitgeber ihren Mitarbeitenden dafür Räume zur Verfügung stellen.

Etwas mehr als die Hälfte der Angestellten macht da- von Gebrauch [7].

Bei der Planung eines Ruhe- und Rückzugsraumes stellt sich die Frage, welche Raumparameter und Raum- qualitäten in welcher Konstellation wie gestaltet sein müssen, um Kurzschlaf, Erholung und Stressabbau zu fördern. In der Wellnessindustrie gibt es zahlreiche Beispiele, wie Räume zur Entspannung gestaltet wer- den können. Diese Räume bieten oft ein Überangebot aus multisensorischen Stimulationen, die das Gegen-

teil bewirken können. Aus dem Evidence-based Design und dem Health Care Design lassen sich für Ruhe- und Rückzugsräume Raumfaktoren ableiten, die in einer Vielzahl von Studien [8] evaluiert worden sind. Zu den zentralen Grundbedürfnissen nach Privatheit, Sicher- heit und Kontrolle kommen die individuellen Bedürf- nisse der Nutzerinnen und Nutzer, die in eine zielfüh- rende Gestaltung mit eingebunden werden sollten.

Seit etwa 10 Jahren reagiert die Industrie auf die positi- ven Ergebnisse der Studien und hat entsprechende Produkte dazu entwickelt. Spezielle gestaltete Raum- in-Raum-Lösungen wie Relax-, Sleep- und Calm-Boxen, Pods und Liegen, deren Musik und Lichteinstellungen individuell gesteuert werden können, sind im Ange- bot. Doch all diesen Produkten und Ideen ist – unab- hängig von ihrer gestalterischen Qualität – gemein, dass sie bei den relevanten Stakeholdern nicht auf eine breitenwirksame Akzeptanz stossen und nur eine ge- ringe Verbreitung am Arbeitsplatz finden.

Im oben genannten Titel ist eine kulturbedingte Skep- sis impliziert, ob sich Ärztinnen und Ärzte während der Arbeitszeit überhaupt zurückziehen dürfen, um einen Kurzschlaf zu machen. Tatsächlich trifft der Kurzschlaf auf wenig soziale und kulturelle Akzeptanz.

Obwohl die positiven Effekte des Power Naps im Labor und im Feld bestätigt sind, gibt es eine Zähigkeit gesell- schaftlicher und kultureller Haltungen sowie persönli- cher Hemmschwellen, die dem Einsatz von Kurzschlaf während der Arbeitszeit entgegenstehen. So war in protestantischen Regionen lange die Meinung vorherr-

TRIBUNE Thème 213

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schend, dass der Mittagsschlaf Ausdruck von Müdig- keit und Schwäche und damit Feind der Höchstleis- tung sei [9]. In einem Bericht der Gesundheitsförderung Schweiz über gesundheitsförderliche Büroräume wur- den in den Experteninterviews die Gründe dafür ange- deutet: «Das passt nicht zu unserer Kultur», «Um Ruhe und Entspannung zu haben, geht man nach Hause, nicht ins Büro», «Man traut sich nicht, weil die Kolle- gen denken, man arbeitet nicht» [10].

Gemäss einer systemischen Betrachtungsweise gibt es  verschiedene Einflussfaktoren, die Voraussetzun- gen und Bedingungen für eine erfolgreiche Imple- mentierung von bedürfnisgerechten Ruhe- und Rück- zugsmöglichkeiten für Ärztinnen und Ärzte schaffen.

Insofern geht es nicht nur um das Vorhandensein funktionaler Flächen und ihrer Gestaltung, sondern auch um die Analyse von sogenannten Human Factors, die die Wechselbeziehungen zwischen Mensch und Umgebung beschreiben, wie beispielsweise die Ermitt- lung von individuellen Bedürfnissen der potentiellen Nutzerinnen und Nutzer und die Analyse von hem- menden organisationalen und kulturellen Faktoren. Es genügt nicht, eine bedürfnisgerechte Infrastruktur bereitzustellen. Ärzten und Ärztinnen muss bewusst gemacht werden, dass es im Sinne der Patientensicher- heit und der Vermeidung von medizinischem Fehl- verhalten ist, diese selbstbewusst zu nutzen. Dies setzt auch die Förderung einer Organisationkultur voraus, die Ruhepausen erlaubt und gutheisst.

Um diese Haltungs- und Verhaltensänderung zu un- terstützen, sollten die verschiedenen Einflussfaktoren in das Gestaltungskonzept im Vorfeld eingebunden werden. Idealerweise ist der Gestaltungsprozess Be- standteil eines Change-Prozesses oder wird von die- sem initiiert. Unter Change Management versteht man die Steuerung von tief greifenden und geplanten Ver- änderungen in einer Organisation. Der Prozess bezieht sich in erster Linie auf die Menschen und das mensch- liche Verhalten [11].

Gestaltungs- und Change-Management-Prozess bedingen sich gegenseitig. Der Gestaltungsprozess kann einen Change-Prozess durch spezifische eingesetzte Raum pa- rameter und dadurch Raumqualitäten positiv unterstüt- zen. Und umgekehrt kann ein organisational getrage- ner Change-Management-Prozess einen zielführenden Gestaltungsprozess, der auf die Bedürfnisse der Indivi- duen eingeht, überhaupt erst initiieren. Ziel ist es, dass die Frage im Titel nach dem Change-Prozess von allen Stakeholdern eindeutig mit ja beantwortet werden kann.

Literatur

1 Interviewstudie der Universität Heidelberg «Resilienz im Arztberuf» http://www.oberbergkliniken.de/service-navigation/

aktuelles/resilienz-im-arztberuf-studie-der-universität-heidel- berg/

2 Rosta J, Gerber A. Jobsatisfaction of hospital doctors. Results of a study of a national sample of hospital doctors in Germany, 2008.

3 Jannig M. Guter Schlaf beginnt am Arbeitsplatz, Heilberuf 7, 2008;69.

4 Krajewski J, Sauerland M, Wieland R. Relaxation-induced cortisol changes within lunch breaks – an experimental longitudinal worksite field study. Journal of Occupation and Organisational Psychology, 2011;382–94.

5 Ficca G, Axelsson J, Mollicone DJ, Muto V, Vitiello, MV. Naps, cognition and performance. Sleep Medicine Rewiews, 2010;14(4),:

249–58.

Takahashi M, Fukuda H, Arito H. Brief naps during post-lunch rest:

effects on alertness, performance, and automatic balance.

European Journal of Applied Physiology and Occupational Physiology. 1998.

6 Mehr Patientensicherheit durch Design: Systemische Lösungen fürs Spital. Hrsg. Stiftung Patientensicherheit Schweiz, 2017. p. 10 7 Kriener, H. Power Napping und die AlphaLiege als Mittel zur

Steigerung der Effizienz in Unternehmen. Wien, Oktober 2008.

8 Die Onlinedatenbank des Centers for Health Design http://

healthdesign.org bietet unter den verschiedenen Stichworten einen guten Überblick über die Studienlage Environment / Stress / Stress reduction in Kliniken und Spitälern. Zahlreiche Studien stehen im Zusammenhang mit Gerüchen, der Reduktion von Geräuschen, dem Einsatz von Sound und Musik und dem visuellen Zugang von Natur und Naturelementen.

9 Vgl. Kriener, p. 9.

10 Windlinger L, Konkol J, Schanné F Neck R. (2014) Gesundheits- förderliche Büroräume. Wissenschaftliche Grundlagen zum Zusammenhang zwischen psychischer Gesundheit und Büro- raumgestaltung sowie dem begleitenden Veränderungsprozess.

Gesundheitsförderung Schweiz Bericht 4, Bern und Lausanne, p. 37 11 Kohnke O. Change Management als strategischer Erfolgsfaktor bei

ERP-Implementierungsprojekten. 2005.

Korrespondenz:

Ute Ziegler Hochschule Luzern Technik & Architektur Technikumstrasse 21 CH-6048 Horw Tel. 041 349 34 92 ute.ziegler[at]hslu.ch

Tabelle: Trotz der zahlreichen positiven Aspekte, die für Rückzugsmöglichkeiten und Kurzschlaf sprechen, scheinen die negativen Aspekte die breitenwirksamen Akzeptanz von Ruheräumen zu verhindern.

Positive Aspekte Negative Aspekte

Resultate der Schlafforschung in Labor und Feld Eingeschränkte organisationale Akzeptanz Gesundheitsförderung/Prävention Fehlende kulturelle und persönliche Akzeptanz Physiologische und psychologische Effekte

Effekte auf Leistung und Konzentrationsfähigkeit Latente Effekte auf die Patientensicherheit Kenntnis evidenzbasierter Raumqualitäten Industrielle Designlösungen vorhanden

TRIBUNE Thème 214

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Ärztinnen und Ärzte als Patienten

Medizinische Betreuung à la  française 3

Peter Marko

Dr. med., Mitglied FMH

An Ostern kamen wir dazu, mit der Bahn nach Fréjus zu fahren, um endlich die Ferienwohnung von unse- rem Sohn Daniel und seiner Frau Barbara in Saint- Rapha ël an der Côte d’Azur zu bewundern. Sowohl gemä ss den Angaben im Internet wie auch des Bahn- anzeigers sollte Fréjus die Endstation sein. Arglos stie- gen wir abends in der Dunkelheit in Nizza in den Zug. Hinter uns sass ein Mann mit einem Mädchen, der hielt sich die linke Hand und jammerte dau- ernd. Nach einer Weile fragte ihn meine Frau Silvia, was mit seiner Hand sei. Er zeigte sie und erklärte, er habe einen Gichtanfall. In meinen langen Praxisjah- ren sah ich nur in Atlanten ein solches Bild. Nicht nur die Finger waren von Harnsäureablagerungen ver- formt und gerötet. Wir empfahlen ihm, gleich zum Arzt zu gehen, da er keine richtigen Medikamente ge- gen einen Gichtanfall hatte. Bald darnach stieg er so- wieso aus. Wir ahnten nicht, dass diese Begebenheit ein schlechtes Zeichen war.

Raus- und aufgeschmissen

Als wir in Fréjus eintrafen und niemand Anstalten machte, auszusteigen, kam uns dies merkwürdig vor.

Wir sahen kein Bahngebäude und fragten die Mitfah- rer, ob wir in Fréjus seien, was sie bejahten. Warum

steigt denn niemand aus? Sie würden halt weiterfah- ren, antworteten sie. Kann man das denn? Ja, lautete die Antwort. Silvia ging zur Türöffnung, um auf den Bahnsteig zu schauen, während ich mit dem grossen Koffer unruhig sitzen blieb. Als sie zwischen den Tür- flügeln stand, wurden ihre Unentschlossenheit und ihr Zögern energisch beendet – die Türen schlossen sich und spuckten sie aus mehr als einem Meter Höhe auf den asphaltierten Weg. Ich blieb ohne Geld, Handy und Ahnung, in welchem Hotel wir übernachten sollten, und mit meinen rudimentären Französischkenntnis- sen im Zug. Meine Unruhe stieg. Silvia wurde raus-, ich

fühlte mich aufgeschmissen. Zum Glück bemerkten nicht nur die Ausgestiegenen, sondern auch der Lok- führer, was passiert war, weshalb er nicht losfuhr.

Die Türe wurde wieder geöffnet, so dass ich aussteigen und mich um meine Frau kümmern konnte, die inzwi- schen aufgestanden war und sich frei bewegte. An-

stelle des Mannes mit dem Gichtanfall, hielt sie nun ihr linkes Handgelenk. Sie klagte über Schmerzen und lachte, jetzt sei sie daran, den Arm zu halten und zu jammern. Ich benutzte ihren Schal, den sie zufällig bei sich trug, um das Handgelenk notdürftig zu fixieren.

Sofort tat es ihr auch weniger weh. Wir gingen zu Fuss ins nahegelegene Hotel. Unterwegs realisierten wir, dass gegenüber der Stelle, an der wir ausgestiegen wa- ren, etwas erhöht auf der anderen Seite der Geleise, sich ein hübscher Jugendstilbahnhof befand. Aus dem Zug hatten wir ihn nicht sehen können.

Im besseren Licht unseres Hotelzimmers schaute ich die Hand an. Im Bereich des Kahnbeins fand sich eine blaue, weiche Schwellung, die sehr druckempfindlich war. Auch die Bewegungen im Handgelenk schmerzten dort. Da wir keine Binden bei uns hatten, fixierten wir das Gelenk wieder mit dem Schal und beschlossen, Bar- bara und Daniel nicht mit einem Anruf unnötig zu be- unruhigen. Daniel sollte uns ohnehin am nächsten Vor- mittag um halb zehn im Hotel abholen. Er könnte uns dann gleich mit dem Auto ins nächste Spital bringen.

Auf ins nächste Spital

Die Nacht war nicht schlecht, aber die Schmerzen in der Hand waren am nächsten Morgen unverändert.

Auf der Notfallstation waren schon zwei Patienten.

Gleich nach der Aufnahme der Personalien wurde Sil- via aufgefordert, einer Pflegefachfrau zu folgen. Als wir sie begleiten wollten, sagte die Frau: nein, nur die Pati- entin dürfe mit ihr rein. Wir blieben im schönen, war- men Wetter draussen auf dem Parkplatz vor der Not-

Ich benutzte ihren Schal, den sie zufällig bei sich trug, um das Handgelenk notdürftig zu fixieren.

Die Türen schlossen sich und spuckten meine Frau Silvia aus mehr als einem Meter Höhe auf den asphaltierten Weg.

HORIZONS Sous un autre angle 215

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fallstation. Nachdem wir die wichtigsten Neuigkeiten und Probleme besprochen hatten, kam uns nach an- derthalb Stunden wieder in den Sinn, warum wir ei- gentlich hergekommen waren. Wir gingen zum Emp- fang, aber niemand war dort, und wir fanden auch

keine Glocke, mit der wir uns hätten bemerkbar ma- chen können. Wir schöpften Hoffnung, als die Ambu- lanz mit einem liegenden, aber offensichtlich nicht schwer kranken Menschen kam. Leider gelang es uns nicht, mit ihnen ins Gespräch über unsere Patientin zu kommen. Wir waren verzweifelt. Nach einer weite- ren Stunde, also nach insgesamt mehr als zweiein- halb Stunden, erschien Silvia in einer merkwürdi- gen Montur, ihre Bluse und Jacke in der rechten Hand haltend, gut gelaunt. Auffallend war ein klobiger Gips bis hinter den Ellbogen. Sie war nicht bereit, in dieser Aufmachung in die Stadt zu fahren, auch wenn das «Gwändli» sicher von einem Modehaus in Paris entworfen worden war und ihr nicht schlecht stand.

Wir kehrten ins Hotel zurück, wo sie sich ein Reserve- hemd von mir anzog, denn der Gips war für ihre Garde- robe zu dick.

Dass die Behandlung so lange dauerte, will Silvia mir auch heute noch nicht glauben. Jedenfalls berichtet sie, dass sie zunächst in einem Gang sitzen gelassen wurde.

Das Treiben dort sei interessant gewesen, aber als sie des Wartens dann doch überdrüssig geworden sei, habe sie sich bemerkbar gemacht. Danach sei sie zuerst ins Röntgen, dann in einen Raum geführt worden, wo drei Personen mühsam und lange versucht hätten, ihr

den Ehering abzunehmen. Sie hatten offenbar nicht das geeignete Instrument dazu, wie wir es für solche Fälle in unserer Praxis verwenden. Und die Eheringe in Frankreich sind wahrscheinlich dünner, auch wenn

unsere nicht besonders dick sind und genau der Schweizer Norm entsprechen (s. Bild). Das Gipsen ging gemäss ihrem Bericht zügig voran, und das «Gwändli»

mussten sie auch nicht lange suchen und anpassen. Es ist einheitlich, eben égalité. Eigentlich war Silvia mit dem Ganzen zufriedener als der Rest der Familie, was auch ihr Lächeln auf dem Foto bezeugt.

Nach der Entlassung

Auf dem Röntgenbild sah man keinen Knochenbruch, was bei einem frischen Kahnbeinbruch nicht selten ist. Auch das Computertomogramm zeigte bei der Kon- trolle nach einer Woche zu Hause keinen solchen Bruch, aber auf dem üblichen Röntgenbild einen ins Gelenk reichenden, nicht verschobenen Speichen- bruch, der problemlos nach sechs Woche verheilte.

Die Rechnung für die ganze Behandlung, also die Rönt- genaufnahmen, das Gipsen, ein kleines Zeugnis, das

«Gwändli» nicht zu vergessen, betrug 74 Euro. Für un- sere Krankenkasse gilt: Im Falle eines Falles in Frank- reich fallen.

Daniel möchte, dass wir ihn und seine Frau wieder in Frankreich besuchen. Sollen wir es wagen?

Bildnachweis

Porträtfoto von Silvia Marko: Daniel Rüfenacht Foto vom Ehering: Silvia Marko

Korrespondenz:

Peter Marko Bruggwaldstrasse 39e CH-9008 St. Gallen p.marko[at]bluewin.ch

Dass die Behandlung so lange dauerte, will Silvia mir auch heute noch nicht glauben.

Das Gipsen ging gemäss Silvias Bericht zügig voran.

Silvia Marko verliess die Notaufnahme gut gelaunt – mit ei- nem klobigen Gips und in einem neuen, schicken «Gwändli».*

Schade: Silvias Ehering hat die Prozedur nicht unbeschadet überstanden.

Quelles expériences avez-vous faites?

Vous est-il vous aussi arrivé, en tant que médecin, de vous re- trouver tout à coup dans la peau d’un patient? Si votre histoire vous semble susceptible d’intéresser les lecteurs du BMS, n’hé- sitez pas à envoyer un article de 8000 signes maximum à l’adresse redaktion.saez[at]emh.ch – en cas d’évaluation positive par la rédaction, votre manuscrit sera publié dans le cadre de la série «Quand le médecin devient patient».

* Bitte entschuldigen Sie die Qualität des Fotos. Leider ist das Original nicht mehr verfügbar, da das Smartphone mit den entsprechenden Daten vor kurzem in Frankreich verlorenging. Wir (der Autor und die Redaktion) wollten dennoch nicht auf die Abbildung verzichten.

HORIZONS Sous un autre angle 216

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Rechnen statt Lesen

Erhard Taverna

Dr. med., Mitglied der Redaktion

Das Feld der unbegrenzten digitalen Anwendungen hat auch längst die Geisteswissenschaften erfasst. Die Computer-Linguistik analysiert und beschreibt digita- lisierte Texte mit Hilfe rechnerischer Programme. Das sieht dann etwa so aus, wie in einer grossen Tageszei- tung beschrieben, wo unter dem Titel Entschlüsselung die Kriminalromane von Friedrich Glauser (1896–1938) und Friedrich Dürrenmatt (1921–1990) numerisch ver- glichen werden. Die Ergebnisse sind umwerfend, wenn die Software zum Beispiel Wörter auszählt und für den Wortschatz eine Differenz von 11,4% errechnet oder bei Dürrenmatt weder Früchte noch Gemüse findet. Die maschinelle Sprachverarbeitung der Universität Stutt- gart zählt die häufigsten Adjektive, Nomen und längs- ten Sätze, was Rückschlüsse auf den Alkoholkonsum von Wachtmeister Studer und Kommissär Barlach er- laubt. Datenanalysen können gemäss Autoren des Ar- tikels den Stand der Forschung bekräftigen und seien spannender als die herkömmlichen Trampelpfade.

Mittels Makroanalysen können Stilähnlichkeiten gan- zer Epochen gemessen werden, denn jenseits der Text- oberfläche, wie sie der banale Leser entziffert, werden Verteilungsdiagramme sichtbar gemacht, die endlich die Philologie zur exakten Wissenschaft erheben.

Die angewandte Statistik erinnert an die Erzählung Der Goldkäfer von Edgar Allan Poe (1809–1849), in der eine Geheimschrift anhand einer Tabelle der im Englischen wichtigsten Buchstaben entschlüsselt wird. Immerhin führte das Ergebnis zu einem Goldschatz. Ein typi- scher Fall von Kryptologie, aus der sich das elektroni- sche Rechnen rund hundert Jahre später entwickelt hat. Zu den Pionieren gehörte der englische Mathema- tiker Alain Turing (1912–1954) der den deutschen Ge- heimcode Enigma knackte und damit den Verlauf des Zweiten Weltkriegs wesentlich beeinflusste. Das ge- heime Projekt im militärisch abgeschirmten Bletchley Park kann durchaus mit dem Manhatten-Projekt in den USA verglichen werden: den USA die Atombombe, Grossbritannien der Computer, den Linguisten das rechnerische Decodieren von Texten. Denn inzwi- schen hat Bletchley Park auch die Literaturwissen- schaften erreicht, dank Frequenzanalysen und Wort- clouds, mit Hilfe zahlreicher Tools, die jeder aus dem Internet herunterladen kann. Die quantitative Analyse stilistischer Merkmale behandelt Bücher ganzer Bibliotheken als Statistik der Quervergleiche. Wer will

da schon mühsam Seite um Seite lesen und interpre- tieren, wenn sich aus den gespeicherten Datenbanken ein mathematischer Hypertext destillieren lässt, den nur der Rechner sichtbar machen kann. Für den digita- len Mehrwert der sogenannten mixed methods in den Geisteswissenschaften steht viel Fördergeld bereit, zum Beispiel für Gedichtrhythmus-Erkennungstools und Bildanalysen. Die computergestützte Wortklaube- rei erinnert an die verspielt-absurde Aufräumarbeit von Ursus Wehrli, bekannt als Part des Komikerduos Ursus & Nadeschkin. Eine neue Ästhetik der Ordnung versus Chaos und Beliebigkeit, auch als Memospiel und iPod App für alle zugänglich. Klees Farbtafeln zu  Säulen aussortiert, Kandinsky und Malewitsch, Magritte und Miró nach Formen zerlegt, Bruegels Dorfplatz endlich gesäubert. Kommt der Kunst auf die Schliche, wer Kreise rechts und Dreiecke links stapelt oder erstaunt zur Kenntnis nimmt, dass Glauser in sei- nen Kriminalromanen das Wort Klappmesser über- haupt nie und Dürrenmatt elfmal verwendet hat?

Frequenzbasierte Mittel der Suche nach Wortverbin- dungen und Mustern können abgeschriebene Inhalte in eingereichten Studien und Dissertationen auf- decken. Darin liegt vielleicht der grösste akademische Nutzen digitaler Textanalysen.

Bildnachweis

© MitaStockImages | Dreamstime.com

Literatur

Ursus Wehrli – Kunst aufräumen. Klein & Aber, 2. Auflage 2004.

HORIZONS Sous un autre angle 218

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Von Nervenkitzel, Notfällen und Nobelpreisen

Ortrun Riha

Meilensteine der Medizin. Wie der Nobelpreis unser Wissen vom Men- schen prägt

Regensburg: Bückle & Böhm; 2016.

ISBN: 978-3-941530-11-9

237 Seiten. 88 Abbildungen. CHF 35.90.

Der Nobelpreis gilt als die prestigeträchtigste Auszeichnung für einen Forscher in der Medi- zin. Deshalb ist es nicht verwunderlich, dass es eine beinahe unüberschaubare Fülle an Li- teratur rund um den Preis gibt, darunter auch zahlreiche historische Publikationen.

Die Leipziger Medizinhistorikerin Ortrun Riha kontextualisiert in fünf ausführlichen Kapiteln wesentliche Fächerschwerpunkte der bisherigen Nobelpreislaureaten für Physio- logie oder Medizin, darunter die der Schwei- zer Preisträger Theodor Kocher (Nobelpreis 1909) und Rudolf W. Hess (Nobelpreis 1949).

Lobenswert sind auch die Essays, die über die faktischen Nobelpreisträger hinausgehen.

Dabei werden Themen wie «Preiswürdige Leistungen ohne Preis», «Obsolete Ergebnisse und problematische Forschungen» oder «No- belpreisträger als Philosophen» erörtert. Das bilderreiche Buch liefert einen spannenden Streifzug durch die Nobelpreisgeschichte seit der ersten Preisverleihung 1901 und ist einem breiten Ärztepublikum zu empfehlen.

Dr. Nils Hansson Kaspar Wolfensberger

Gommer Winter Kriminalroman

Zürich: bilgerverlag; 1. Auflage 2017 ISBN: 978-3037620694

477 Seiten. 36.00 CHF.

Nach den orkan artigen Stürmen und Schnee- fällen von Burglind und Christine im Januar 2018 waren viele Seitentäler im Wallis durch Schneemassen abgeschnitten. In einer ebenso klaustrophobischen Atmosphäre endet der neue Kriminalroman von Kaspar Wolfensber- ger. Kauz, der vom Gommer Sommer bekannte Ermittler von der Zürcher Kriminalpolizei, ist bis Ende Jahr freigestellt. Dann muss er sich entscheiden, zurück an den alten Posten oder eine Anstellung im Walliser Polizeikorps.

Beim Showdown ist die Stromversorgung aus- gefallen, der Akku vom Handy ist leer, La- winen bedrohen die ganze Talschaft. Und in Münster läuft ein Serienmörder frei herum.

Bis zur nervenkitzelnden Auflösung der Ge- schichte lernen die Leser das ausgedehnte Wegnetz und die vielen Loipen im Obergoms kennen. Hund Max folgt seinem Herrn auf aus- gedehnten Waldläufen und beim Auffrischen der Langlauftechnik. Ein Mord geschieht und dann noch einer, und schliesslich ist es ein Jahre zurückliegender Todesfall, der die losen Enden verbindet. Kaspar Wolfensberger, der Psychiater und Schriftsteller aus Zürich, strickt einmal mehr kunstvoll mehrere Erzählstränge zu einem farbigen Teppich mit den ewig glei- chen Mustern von Eifersucht, Hass und Rache.

Das wird episch und detailreich ausgebreitet, ist aber dank der Beobachtungsgabe und Fabu- lierkunst des Autors von Anfang bis Ende span- nend zu lesen. Auch wer den Vorläuferkrimi nicht kennt, hat keine Mühe, sich zurecht- zufinden. Nicht nur Langlauffans, Wander- freunde, Bergfreaks und krimilesende Ofen- hocker dürften am Buch Gefallen finden. Auch der Gomser Tourismusdirektor wird sich ver-

gnügt die Hände reiben. Wie Kauz sich ent- scheidet, bleibt offen. Vielleicht erfahren wir es im Frühjahr.

Dr. med. Erhard Taverna

Felix Schürch

Notfälle in der Hausarztpraxis, Von Allergie bis Zeckenbiss

Göttingen: Hogreve Verlag; 2., aktualisierte und ergänzte Auflage 2017.

ISBN: 978-3-456-85834-0 104 Seiten. 29.90 CHF.

Man möchte dieses praktische Handbuch gera- dezu als Pflichtlektüre allen empfehlen, die in ihrem Alltag mit medizinischen Notfällen konfrontiert werden, so zum Beispiel Eltern, Lehrpersonen jeglichen Berufes, natürlich un- seren Medizinischen Praxisassistentinnen und nicht zuletzt uns Ärzt/innen. Auch mit dieser zweiten Auflage ist es dem Autor und langjährig erfahrenen Haus- und Lehrarzt Dr.

med. Felix Schürch gelungen, verschiedene, potentiell lebensbedrohliche Situationen kurz und prägnant zu schildern. Es mag einem viel- leicht seltsam vorkommen, einen Zeckenbiss als «Notfall» zu bezeichnen. Die Betroffenen je- doch können das durchaus als solchen empfin- den und drängen auf einen raschen Termin, hat man doch schon so viel darüber gehört, bis hin zur schweren Lähmung kann das gehen, wenn man nicht das Richtige rechtzeitig getan hat! So sind dann – vor allem vorne beim Emp- fang und besonders am Telefon beim Termi- nieren – unsere Medizinischen Praxisassisten- tinnen sehr gefordert. Sie müssen lernen, diese Situationen richtig einzuschätzen, allenfalls zu beruhigen oder eben zeitnah irgendwie noch einen Termin zu vergeben. Genau dies so treffend wie möglich einzuschätzen ist unter anderem die grosse Kunst, Erfahrung und Ver- antwortung unserer Sprechstunden-Assisten- tinnen. Dabei hilft dieses Handbuch. Die alpha-

betische Inhaltsangabe zu Beginn ermöglicht das Auffinden der Themenbereiche. Ein Index zum Ende würde das rasche Auffinden von Stichworten erleichtern. Im Volltext nach der Antwort auf eine dringende Frage zu suchen, kann so gerade in einem «richtigen» Notfall doch recht stressig werden.

Dr. med. Frank Wyler-Brem

HORIZONS Notes de lecture 219

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«Comment mon corps sait-il comment je vais?»

Christina Aus der Au

Prof. Dr théol., membre de la rédaction Ethique

Ma fille de neuf ans est actuellement enthousiasmée par un poème de Robert Gernhardt. Il commence par:

«Mein Körper sagt mir, ruh Dich aus!» (mon corps me dit, repose-toi!). Le moi du poète acquiesce sans bron- cher, mais écrit le poème en cachette. Bien sûr, il se fait vite réprimander par son corps, ce qui l’amène dans la dernière strophe à se poser la question: «wie weiss mein Körper, was ich tu?» (comment mon corps sait-il ce que je fais?)

C’est un poème drôle et à double sens. Rien d’étonnant à ce que ma fille saisisse toutes les occasions de le réciter avec plaisir. Quand je me vois prescrire quelques heures de physiothérapie, suite à d’horribles maux de dos, il finit par me trotter moi aussi dans la tête: comment mon corps sait-il ce que je fais? Là, en effet, l’aimable physiothérapeute m’appuie sur l’estomac et l’abdomen au point que je dois serrer les dents pour ne pas gémir.

Et ma thérapeute commente sans hésitation: ...d’accord, l’estomac, le stress... rien d’étonnant!

Donc, le stress porte sur l’estomac. Certes, c’est passé dans le langage courant. Mais c’est autre chose de l’ex- périmenter aussi nettement sur son propre organisme.

Ce qui m’effraie encore plus, c’est de constater la secrète satisfaction avec laquelle j’accueille cette information.

Il est donc maintenant pour ainsi dire évident, voire prouvé, que je suis stressée. Ce stress peut être médica- lement constaté sur mon corps, et n’est plus un simple ressenti subjectif. Il devient alors plus crédible pour les autres, mais aussi pour moi! Maintenant c’est avéré.

Je me suis mise à méditer sur la question. Pourquoi mon corps doit-il me prouver ce que je sais déjà? Pourquoi les états mentaux sont-ils apparemment plus reconnus quand ils se manifestent aussi de façon physique?

D’un côté, derrière ces questions se cache bien entendu tout le débat sur la relation entre le corps et l’esprit:

L’esprit et les sensations peuvent-ils être complète- ment représentés au niveau neuronal et physique?

Quels sont les enjeux? D’un autre côté, cela révèle une conception du monde naturaliste, dont je n’étais abso- lument pas consciente: c’est finalement grâce au corps qu’on identifie ce qui se passe. Et pas seulement pour mes proches, à qui je pouvais désormais dire: regarde, ce n’est pas moi qui invente, c’est avéré; le médecin, la

physiothérapeute a trouvé quelque chose! Manifeste- ment, c’est important pour moi aussi. Il ne s’agit plus seulement de mon ressenti, c’est une réalité. J’en sais désormais plus sur moi.

Cela expliquerait-il tous les intéressants gadgets de type moniteurs d’activité physique, bracelets et pro- grammes de jogging? Il ne s’agit peut-être pas tant de comparer avec les autres que d’obtenir une confir- mation pour soi-même? Car nous doutons de nous- mêmes, il nous faut le voir noir sur blanc: oui, tu es en forme, tu as déjà marché 7,5 km aujourd’hui, tu es en bonne santé. Aucun ressenti subjectif ne peut contrer ces informations! Je me sens également bien et dé- tendue quand je mange une tablette de chocolat et que je m’allonge sur le canapé avec un livre passionnant.

Mais justement, ça, ce n’est pas bien. Seuls les indica- teurs et les chiffres peuvent me dire si c’est vraiment bien. Tout comme mon stress ne devient réel qu’à par- tir du moment où mon estomac réagit, et où il est diag- nostiqué.

Je ne me fie pas à mon propre sentiment, j’ai besoin de faits. Des faits sur moi, que quelqu’un d’autre me four- nit. Des faits me concernant, pour savoir comment je vais. Je ne suis pas directement moi, je ne suis que mon reflet dans mon corps. Même pas dans cette enveloppe corporelle, dans laquelle je m’incarne, que je sens, que je perçois et que j’expérimente. Les phénoménologues et les féministes ont mis en évidence il y a des années déjà que le moi avait une dimension physique. Il ne s’agit plus seulement de mon enveloppe corporelle, mais de mon corps, qui m’appartient et peut être exa- miné, pesé, mesuré par d’autres.

De nos jours, il faudrait même compléter le poème de R. Gernhardt. Il se termine par cette conclusion: «Die Frage scheint recht schlicht zu sein – doch ihre Schlicht- heit ist nur Schein!» (la question semble très simple, elle est cependant loin de l’être!). Depuis, la question me taraude: comment mon corps sait-il ce que je fais?

J’oserais proposer une autre strophe: «Si tu veux aller au fond des choses, ne laisse pas la question en plan.

Car ce n’est qu’un commencement. Demande-toi plutôt: comment sait-il qui je suis?»

christina.ausderau[at]saez.ch

ET ENCORE... 220

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La dernière page du BMS est gérée indépendamment de la rédaction.

www.annahartmann.net ANNA

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