J
OURNAL DE
T
HÉORIE DES
N
OMBRES DE
B
ORDEAUX
L
AYLA
P
HARAMOND DIT D
’C
OSTA
Comparaison de deux notions de rationalité
d’un dessin d’enfant
Journal de Théorie des Nombres de Bordeaux, tome
13, n
o2 (2001),
p. 529-538
<http://www.numdam.org/item?id=JTNB_2001__13_2_529_0>
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Comparaison
de deux notions de
rationalité
d’un
dessin d’enfant
par LAYLA
PHARAMOND DIT D’COSTARÉSUMÉ. Soit
f
un revêtement ramifié de P1 défini surQ.
Lors-qu’on
s’intéresse auxpropriétés
de rationalité def
sur les les corpsde
nombres,
on peut soitexiger
que la base soit P1, soit l’autoriserà être une courbe de genre 0. Nous comparons ces deux
points
de vue pour les revêtements non ramifiés en dehors de{0,1,~}.
ABSTRACT. Let
f
be a ramifiedcovering
of P1 defined overQ.
When
studying
therationality properties
off
over numberfields,
one can ask for the basis to be either P1 or moregeneraly
a curve ofgenus 0. We compare both
points
of view for unramifiedcoverings
of P1-{0,1,~}.
1. Préambule
Soit C une courbe
algébrique
(irréductible,
projective
etlisse)
définie surQ
et soitf
unmorphisme
fini de C dans la droiteprojective
Pi ,
nonramifié en dehors de
{O, 1,00},
également
défini surQ.
Pour tout u eGal(Q/Q),
notons(UC,UI)
lecouple
déduit de(C, f )
par lechangement
de base
Spec(Q).
Si T est un second élément deGal(Q/Q),
0’(’»C)
et0(1f)
s’identifientcanoniquement
à UTC et Dire que(UC,Uf)
estisomorphe
à(C, f )
équivaut
à direqu’il
existe unisomorphisme
uu : C -+uC défini sur
Q
tel quef =
L’ensemble despossédant
cettepropriété
est un sous-groupe ouvert deGal(Q/Q),
i. e. il est de la formeGal(Q/K)
où K est un corps de nombres.Définition 1. Le corps K
s’appelle
le corps de rationalité(ou
encore corpsdes
modules,
cf.[1])
de( C, f ) .
Si
(C, f )
provient
par extension des scalaires d’uncouple
(CE, fE),
oùCE
est une courbe
algébrique
définie sur un sous-corps E deQ
etf E :
CE -+
PIlE
unmorphisme
défini sur E(on
dit alors que(C, f )
possède
un modèlesur
E),
on a K C E.Manuscrit reçu le 7 décembre 1999.
Cet article a été plus qu’inspiré par Joseph OESTERLÉ et n’aurait jamais existé sans ses
Par
contre,
ilpeut
arriver que letriplet
(C,
Pl,
f )
provienne
par extension des scalaires d’untriplet
(CE,
BE,
fE),
oùfE :
CE ~ BE
est unmorphisme
de courbes
algébriques
défini surE,
sans que l’on ait K C E. Nous endonnerons des
exemples au § 4.
(La
courbeBE
est de genre0,
mais les troispoints
deBE(Q)
au-dessusdesquels fE
est ramifié ne sont pas tousrationnels sur
E ;
le diviseur formé par ces troispoints
étant rationnel surQ
et dedegré
impair,
BE
estisomorphe
sur E à la droiteprojective
On a sous leshypothèses précédentes,
k C E où 1~ est le corps de rationalitéde
(C, PI, 1)
au sens suivant :Définition 2. Le corps de rationalité de
(C, Pl, f ) (ou
encore corps derationalité absolu de
(C, f ))
est leplus petit
corps de nombres I~ tel que pour tout cr EGal(Q/k),
il existe unisomorphisme
Uu : C --~ ’C et unautomorphisme vu
dePl ,
tous deux définis surQ,
tels quevu o f
=Autrement
dit,
ondispose
de deux notions derationalité, dépendant
dela
catégorie
des revêtements choisie : soit onexige
que la base du revêtment estPi
(le
revêtement étant non ramifié en dehors de{O, 1,00})
et unmor-phisme
d’un revêtement(C, f )
dans un revêtement(C’, f’)
est unmor-phisme u :
C -C’
tel quef ’ o u
=f ,
soit onexige
seulementque la base soit
une courbe
projective
et lisse de genre 0(le
revêtement étant non ramifié endehors d’un diviseur effectif de
degré
3)
et unmorphisme
def :
C -~ Bdans
f’ :
C’ -+ B’ est uncouple
formé d’unmorphisme u :
C 2013~C’ et d’un
morphisme v :
B - B’ entre lesbases,
tel quef o u
=v o f .
Il est clair que l’on C K. Le but de cet article est
d’analyser
lescas où cette inclusion est stricte. Une
question
analogue
a été étudiée parMatzat et Malle dans le cas où le revêtement
(C,
f )
estsupposé galoisien
et vérifie certaineshypothèses
derigidité
([3],
chap.
I, §
6,
TwistedRigidity
Theorem) ;
voir aussi Serre([4], §8.2.2).
2. Cas où
f
est non ramifié au-dessus d’un despoints
0, 1,
o0Soit n le
degré
def . Supposons f
non ramifié au-dessus d’un despoints
0, 1,
oo, parexemple
au-dessus dupoint
1. Lecouple
(C, f )
est alorsisomorphe
surQ
à(Pi, z
Hozn) :
cela résulte du fait que le groupe fonda-mental dePl
(C) - f 0, ool,
isomorphe
àZ,
possède
ununique
sous-grouped’indice n. Son corps de rationalité est
Q.
Notons que ce
couple
(C, f )
possède,
sin ~
1,
une infinité de modèles surQ
deux à deux nonisomorphes,
à savoir lescouples
(Pl, z
~ oùa parcourt un
système
dereprésentants de QX
modulo Parailleurs,
si E est un corps de nombres différent de
Q,
lecouple
(C,
f )
possède
desmodèles sur E
qui
neproviennent
pas par extension des scalaires de modèles surQ,
à savoirazn),
où a est un élément de Equi
n’appartient
pas àQ~E.
3. Cas où
f
est ramifié au-dessus des troispoints
0, 1,
o0Soit le groupe des
permutations
de{O, 1,00}.
Pour tout a E notons sal’unique automorphisme
dePi
défini surQ
qui
prolonge
a ; il est en fait défini surQ.
On a =Supposons
quef
soit ramifié au-dessus de chacun des troispoints
de{O, 1, oo}.
Notons ,A l’ensemble des a E tels que(C,
soitiso-morphe
à(C, f ).
Notons ~t3 l’ensemble des a E tels quesoit
isomorphe
à(C,f )
pour un o, EGal(Q/Q).
Remarquons
que si(C, sa o f )
estisomorphe
à et que(C, s~ o f )
estisomorphe
à(TC,Tf ),
alors(C,
estisomorphe
à(O"TC,O"Tf).
Il en résulte que ,l3 est unsous-groupe de et que ,~4 est un sous-groupe
distingué
de B.Proposition.
Avec les notationsci-dessus,
le groupe de Galoisest
canoniquement
isomorphe
àBI,4.
Soit a e
Gal(Q /k) .
Par définition de1k,
il existe unautomorphisme v,
dePl ,
défini surQ,
tel que(C,f)
soitisomorphe
à Lemorphisme
q
est ramifié au-dessus des troispoints 0, 1,
oo et non ramifié ailleurs. On a doncv~ (~0,1, oo~) - ~0,1, oo~
et il existe un élément cx de tel que V, =sa-1 . L’élément cx
appartient
à B et est déterminé de manièreunique
modulo ,~4 par a~.L’application qui
à u associe la classe de cx modulo A est unhomomorphisme
de groupessurjectif de
Gal(Q /k)
dans,~3/,A ;
sonnoyau est
Gal(Q/K).
Parsuite,
K est une extensiongaloisienne
de k et legroupe de Galois
Gal(K/k)
estcanoniquement
isomorphe
àEn
particulier,
on aK ~
k si et seulement si,~4. ~
B.Remarques.
-1)
La conditionimpose
de sévères restrictions surla ramification de
f :
eneffet,
si ,~3 contient unetransposition
(avec
a, b
E{O, 1,00}),
les listes d’indices de ramification despoints
au-dessus de a et de b sont lesmêmes ;
si l3 contient uncycle
d’ordre3,
les listesd’indices de ramification des
points
au-dessus de0,
1 et oo sont lesmêmes,
et le
degré
def
est dans ce cas congru à2 (g - 1)
modulo 3(où g
est legenre de
C),
d’après
la formule de Riemann-Hurwitz.2)
Il existetoujours
unsous-groupe B’
de Bt3 tel que l3 soitproduit
semi-direct on
peut
prendre
B’’ _ 3
si ,,4 ={Id}?
,t3’ ={Id}
si,~4 =
B,
etégal
à ungroupe à deux éléments si
,~4.3
63
(où
,~43
et63
représentent
respectivement
le groupe alterné et le groupesymétrique
à troiséléments).
Soit ,13’ un tel sous-groupe. Il existe des éléments xo, de
P1 (Ca)
telsque, si a est un élément de
Gal(Q/k)
et a l’élément de B’ dont la classedans
correspond
à a, on aita(xi) =
Xo(i)
pour tout i E{0,1, ool.
Notons hl’automorphisme
dePl,
défini surQ,
qui
applique
i sur xi pourque le
couple
estisomorphe
à(C, ho f ).
Il en résulte que lecorps de rationalité de
(C, ho f )
(i.e.
le corps denombres kh
tel queGal(Q/kh) = {Q
e(~C, (~o f ))})
est inclus dansk ;
l’inclusionréciproque
étantévidente,
il estégal
à k.3)
Reprenons
les notations de la remarqueprécédente.
Le groupe desautomorphismes
de(C, f )
coïncide avec celui de(C, ho f ) ;
s’il est réduit àl’élément
neutre,
(C, f )
possède, d’après
le théorème de descente de Weil([5],
th.1),
un modèle(unique
àisomorphisme
près)
surK,
et(C, ho f )
enpossède
un(unique
àisomorphisme
près)
sur k.4. L’action de
60,1,00
sur les dessinsDans les
exemples qui
seront donnés au§
5,
il sera commode de représen-ter visuellement un revêtement dePl - 10, 1, ool,
défini surQ
par un dessind’enfant,
au sens de Grothendieck(cf.
[2]).
Rappelons
qu’un
tel dessin est une surfacetopologique
compacte
orientéeS,
munie d’une classed’isotopie
de
plongements
d’un1-complexe
fini r bicolorié(i.e.
chaque
sommet de r est detype
0 ou1,
etchaque
arête relie un sommet detype
0 à un sommet detype
1) ;
onexige
deplus
que lescomposantes
connexes ducomplémentaire
de
l’image
duplongement
soienthoméomorphes
à desdisques.
Le dessin
qui correspond
à un revêtement(C,
f )
s’obtient enprenant
pour S la surface
C(C)
etf-1(~0,1~)
pour1-complexe plongé,
les sommetsde
type
0 étant lespoints
def -1 (0)
et ceux detype
1,
lespoints
def -1 (1).
Deux revêtements sont
isomorphes
si et seulement si les dessinscor-respondants
le sont.Inversement,
tout dessinprovient
d’un revêtement(irréductible
si et seulement si S est connexe et nonvide).
Un dessin
n’ayant
pasd’automorphismes
non triviauxpossède
un modèle sur son corps de rationalité(cf.
~1~,
parexemple).
Pour un dessin d’enfant D donné
correspondant
à un revêtement(C, f)
et a unepermutation
de6{o~oo}?
onpeut
sans aucuncalcul,
tracer unreprésentant
de la classed’isotopie
Da
correspondant
au revêtement(C,sao/).
Nous enindiquons
la méthode ci-dessous et l’illustrons ensuite par unexemple.
Soit
(S, r)
uncouple correspondant
comme ci-dessus au dessin D. Les sommets de F sont soit detype
0,
soit detype
1,
et les arêtes seront dites detype
{0,1}.
Onpeut
compléter
r en un nouveau1-complexe
r,
possédant
des sommets de
type
0,
1 et oo et des arêtes detype
{0,1}, {1, oo}, {0, oo},
qui
triangule
S. Les sommets detype
0 ou 1 sont ceux der,
les arêtes detype
{0,1}
aussi. On choisit danschaque
composante
connexe A de S - r unpoint
Pqui
sera un des sommets detype
oo, et uneapplication
continue u de{z
EC, 1 z
1
1}
dans S tel que u induise unhoméomorphisme
de{z
EC,
~z~
1}
surA, appliquant
0 surP,
et tel que le cardinal deu-1(x)
soit fini pour tout x E r. Lesimages
des rayons dudisque
unité sont descourbes reliant P à un
point
du bord de A. Cellesqui
aboutissent en un sommet detype
0(resp. 1)
de r sont les arêtes detype
{oo, O}
(resp.
{oo, 1})
de f issues de P. Le dessinDa correspond
aucouple
(S, F~z) ,
oùfa
est legraphe
bicolorié dont les sommets detype
0(resp. 1)
sont les sommets def
detype
a-’ (0)
(resp.
a-’ (1»
et dont les arêtes sont les arêtes def
detype
{~-1(0)~-~(1)}.
Exemple.
- Soit D le dessincorrespondant
aucouple
(Pi(C),r),
où F estle
graphe
ci-dessous àgauche,
et soit a latransposition qui
échange
0 et00.
Graphe
rÉtape
1Etape
2Les
composantes
connexes deP1(C)Br
sontappelées
les faces de r. Pourobtenir le
graphe
Ta,
on asuccessivement,
choisi unpoint
oo sur chacunede ces faces
(étape 1),
triangulé
la surface en reliantchaque point
oo aux sommets situés sur le bord de la facequi
le contient(plusieurs
arêtes issuesde oo
pouvant
aboutir à un même sommet der) (étape 2),
permuté
les noms des sommets suivant a(étape
3 et4)
et retiré les sommets detype
0o ainsi que les arêtes de
type
{0, oo 1
etf 1, oo}.
Étape 3
Étape 4
Graphe
Ta
Le
couple
formé dePi (C)
et dugraphe
fa
correspond
au dessinDa.
5.
Exemples
Dorénavant,
Q désigne
la fermeturealgébrique
deQ
dans C.1. Un
exemple
où A ={Id}
et B ={Id,
Il existe exactement
(à
isomorphisme
près)
deux revêtements deP 1,
définis surQ,
non ramifiés en dehors de{0,
et dont lespoints
au-dessus de 0
(resp.
1 ;
resp.oo)
ont pour indices de ramification1, 1 et
4(resp.
1, 1 et 4 ;
resp. 2 et4).
Ils sont de genre0,
et sontreprésentés
parDessin
D 1
DessinD 2
Ces deux revêtements sont de la forme
(P 1, f 1 ) ,
et(P 1, f 2 ) ,
les fonctions deBelyi fi
etf2
étant normalisées de sorte que pourchaque
i E{O, 1,00},
l’unique point
d’indice de ramification 4 dans la fibre de i soitégal
à i. Onremarque, en observant les
dessins, qu’ils
n’ont pasd’automorphismes
nontriviaux,
et que latransposition
cxqui
échange
0 et 1permet
de déduire lesfonctions de
Belyi
l’une de l’autref 2
= On a :Il résulte de cela que le corps de rationalité de ces revêtements est K =
Q(v$)
et que leur corps de rationalité absolu estQ.
Notons hl’automorphisme
dePI
qui applique
0,
1 et oo surrespectivement
et oo. Le
couple
a pour corps de rationalitéQ
d’après
le§3 ;
il estisomorphe
à(Pi,g),
où g
est la fonction rationnellehofloh-1
donnée par2. Un
exemple
où A ={Id,
et B =Considérons les revêtements de
P 1,
définis surQ,
non ramifiés en dehorsde
{O, 1, oo}
et dont les fibres au-dessus de0, 1,
oo sont chacune constituées de troispoints
admettant comme indices de ramification1,
2 et 4. Il ya seize revêtements
(à
isomorphisme
près)
vérifiant ces conditions. OnDessin
Dl
DessinD2
Ils
peuvent
être choisis de la forme(P1, fl)
et(P1,
f2)
oùfi
etf2
sont des fonctions deBelyi
normalisées de la même manière que cellesdu
premier exemple.
Lecouple
estisomorphe
à(P1, fl)
sia est une
permutation paire,
et à(Pl, f2)
si a estimpaire.
On a donc=
fi
si a estpaire
et =f 2
si a estimpaire,
vu lesnormalisations choisies. Les fractions rationnelles sont données
par les formules
(où
ci et c2désignent
les racines de7c(c - 1) =
3-v’2
departie
imaginaire
respectivement positive
etnégative)
suivantes :. - .4") " no ,
ce
qui
s’écrit aussiNotons hi
l’homographie
qui
applique
lespoints
0, 1,
oo surrespec-tivement , est à
(%/2--I)(1-2ci)’ (,/2--1)(1-2ci)’
coefficients dans
Q ( V2)
et est donnée par :3. Un
exemple
où A ={Id}
et B =Considérons les six dessins ci-dessous. Ils
correspondent
à six revêtements dedegré
7 dePl ,
non-ramifiés en dehors et dont les fibresau-dessus de
0, 1,
oo sont chacune constituées de troispoints
admettant commeindices de ramification
1,
2 et 4. Pourchaque
i E~1, ..6}
le revêtementcor-respondant
au dessinDi
peut
être choisi de la forme(P 1, f i ),
où la fonctionL’examen des dessins montre que ces fonctions de
Belyi
se déduisentles unes des autres à l’aide des
permutations
de ,t3 = On a parexemple fi
= où al =Id,
a2 = a3 = cx4 =cx5 = a6 =
Notons la racine carrée de -6 de
partie
imaginaire
positive.
Les.
y4(y -
aZ ) 2 (y -
bi )
,fonctions
f i
sont de la formef i (Y)
= riy4 (y - ai)2 (y - bi)
@ où
les ai sont(Y -
Ci )2(y -
di)
les six racines du
polynôme
P irréductible sur(Q(6) :
dont les valeurs
approchées
(parties
imaginaires
et réelles étant données à10-6
près)
sontai £i
0,
928 492 +0,
002 911i,
7,
781057 +0,
300 844i,
a3 £i1,199 494
+0, 254
785i, a4 ^_r -12, 961370 - 0, 568 334 i,
2, 905147 - 2, 433166 i,
ce ~1,147180-0,006530~
Les coefficients
bi,
ci,di
et ris’expriment
de manièreunique
en fonctionsoit i E
~1, .., 6}.
Pour tout a Eexiste j
e~1, .., 6}
etcr E
Gal(Q/Q)
telssa-fiosa 1
etu(ai) =
aj. AinsiDe ce
fait,
le corps de rationalité de(Pl, f Z )
estalors que son corps de rationalité absolu est
Q(-v/--6) ;
autrementdit,
pour chacun de cesdessins,
le groupe ,A, est réduit à l’élément neutrealors que ,l3 =
6 {O,I,oo} .
Remarquons
que si deux élémentsi, j
6 {1, ..,6}
vérifient- . -1 1
alors on a 1 -
a ~ - 1 ..
Par suite les1 - ai
~- 1
neprennent
que.
~
1 - ai 1 - ai
trois valeurs
distinctes, qui
sont les racines dupolynôme g
dedegré
3 surCa ( ~)
donné parPour i
E E 1, .., 6},
notonsXi,
la racinede g égale
à1 - ai
+ 1 .: ai ;
- les ai deux autres racinesYi
etZi
de g
s’expriment
aussi en fonctionde ai :
Soit i
e (1, .., 6},
considéronsl’homographie
hi qui
envoie letriplet
(o,1, oo)
sur(Xj, Yj, Zj),
la fonction est définie sur le corps derationalité absolu des dessins
(et
nedépend
pas dei) :
Bibliographie
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Layla PHARAMOND DIT D’COSTA Institut de Mathématiques UMR 7586, case 247
Université Pierre et Marie Curie
16, rue Clisson 75013 Paris France