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La méthyl-9-trihydroxy-2,3,7-fluorone-6, réactif microqualitatif de l'antimoine

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Academic year: 2022

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La méthyl-9-trihydroxy-2,3,7-fluorone-6, réactif microqualitatif de l'antimoine

WENGER, Paul Eugène Etienne, DUCKERT, Roger, BLANCPAIN, Claude Paul

Abstract

La méthyl-9-trihydroxy-2,3,7-fluorone-6 permet de déceler les ions de l'antimoine, en présence de tous autres cations et anions. Les conditions de ph (ph = 4) sont à observer rigoureusement. Ce nouveau réactif est avantageusement utilisé dans la méthode d'analyse à la touche ou par empreinte. Les limites de sensibilité sont: en godet 0,2γ; sur papier gélatine 0,5γ; sur papier filtre 0,8γ.

WENGER, Paul Eugène Etienne, DUCKERT, Roger, BLANCPAIN, Claude Paul. La

méthyl-9-trihydroxy-2,3,7-fluorone-6, réactif microqualitatif de l'antimoine. Mikrochimica acta , 1938, vol. 3, no. 1, p. 13-20

DOI : 10.1007/BF01471646

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:106291

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1 / 1

(2)

MIKROCHIMICA ACTA

ORGAN

FÛR REINE UND ANGEWANDTE MIKROCHEMIE

UNTER, MITWIRKI'NG VON

T. ÀNDÉRHÀIDEN-HâI,I,E E. ÂBEI,-WIEN F' ÂIJTEN-BER''TN S. AÙGIISTI-gÂIINRNO ' À. J' BÀII'EY' 8T. PÀÛL ' R. BEBC-KôNIGSBERG M. AERGMÂNN-NEW YOR( E. BDI'TEI,-WIEN ' C. BLIX'I'PsÀI'À J.E.D& BOER.EINDEOVEN 'M. BOETII]8-D&ESDÛN 'P.BOGDÂN-JÀsSY . E, BORSOOK-PÀSÂD}NÀ ' E.B. CÂI]DY' PBINCETON 'N.D.CO8ÎEÀNII-CE&NÀÛfl 'O.DÀI'E&T-WIEN 'P.W.DÀNCKWORII-HÀNNOVEB 'C. DENIGùs' BOR,DEÀI]X ' II. J. DTUIICKE-BONN W. DIDMAIR-III'NCEEN Z. DISCHA-WIEN ' E. DIîTLER'WIITN ' E. EnGRIWB-RIGÀ ' R, EERENBER0-GôTTINGIN . E. DPSTIIN-ItrIEN ' J. ERDôs-BUDÂPISî ' II. v. EûLIR- SIOCKEOI,M ' R, BÂBRE-PÀRI8 ' F. I'ÂI,TIS.WIEN ' Â. TISCIIÈR-KOPENIIÀGEN ' E. FISCEER'BEBI'IN ' O.II. FISKrI-CÀMBA,IDGE.BOSNON ' Â. FR,ÀNEE-WIÉN ' C']. N'ROMÀONOT'I'YON ' I" X'UCES-WIAN ' N.II.I'I'R}fAN- PnINCETON '1û.FûRIIEB-ZÎ'RICII . O.FiIRIE-WIEN 'Â.GIÂZIINOY-PnIBRÂM 'E,CITEDITSCE-BLINDERN- OSI,O . W. C. DE GNÀAFF.IITRECET ' R. GRENOO-WIDN 'PH. CROSE'ISTÂNBÛI' ' L. EÂCKSPII]I'-PÂRI8 ' r,l. E HN-QûIrO 'I[. EÀITINGTR-WIIN 'L.T.EÂLI.XITÎ-ROCHEETaR 'r'HÀI]ROWIIZ-PRÀG 'PE'B'EÀWK-

NE'W YORB ' T, EECET.WIEN K: HôFJJIR.WIEN ' E. EOI,TDR-KOPENETGEN ' I,. VÂN ITÀI'I'IE'I'XIIDEN H.JÂNSCF.WIDN ' G.'OÀCHIIIOGI,OÛ-ÀTENN ' P.KÀRBNR'ZIIRICE Â.BIEIûENC-WIAN J.KI{OP' BRI}NN . A. 8. KOM]IROWSKY-ODÈ8BA ' P. KR,I'MEOI]Z-WIEN S. KÛENEL'SÀGEN-trOPEI{EAGEN II. LETnMDIER-WIEN . K. TINDDRSTRôil-I^NG-XOPENEÀCDN ' c. O, ION0II{ESOI'-BI]CIIRESII ' G. LItNDn- sÎÂVÂNGER ' G. E. F.IJÛNDELI'-WÀSEINOTON ' K. I,' UÀIJAROFT-MOSKÀIT ' E' UÂRK-WIXIN ' À' IiAnIINI' ROSÀRIO . À. ![ÀyRIToxmR-WIEN . J. Ml1.En-BBEgI/Àû . O,

", y16ô-DXIBRECBN À. v. UIIBÂIÆ-BE1N ' K. NOSÀKA-TOEIO ' F. PÀNETIT.I,ONDON ' W. PÂÛLI'WIEN ' T. RÀPPÂ?ORT-WIEN ' P. R1'Y-CÂ]'CU11À ' L, ROSENTEÂLIR-BÉRN o, RIIFF-BREBLÀU . L. RûZICKÀ-ZIJRICH 'K.8ÀKÂGUCHI-IOEIO 'E, B. gÀNDDLL- MINNEÀpOtIg . I. SÀSÀKI.TO(IO . O, SCIIENC(-EEIDELBERG ' E, SCIIMALT'ÛSS-EÀMBU&O ' À. sCSôBERL- WT'RZBI]RC . E. SCEI'I,TK.EI]DÀPD8T ' T.SCSWAIBOI,D-MÙNCEEN M. SEIOIRI-TOKIO G. X" SMITE' nABANÀ . S, p. L. SôRDNSXIN-KOPDNII^CDN c. SPAOû-CLIU ' E. SPÀTtr-wIEN ' L. W.8TÀPIIES-OBEGON ' E. STÀRKDNSTEIN.PRAO ' À.J, STEENI{ÂI'ER'I,TIDDN ' Â.8ÎOCK-BERI'IN ' N.STRÀTTOR,D-MTINCEDETNR ' R, STREBINOER.WTEN I], SZERTI,I.i]DY-RI]DÀP881 ' À. V. SZENI-CYôRGT]-EZEOED E. TÂI'BER' FI,ORNNCD . TE. À. UIOIfSON-DÛNEDIN ' V. M. TRIKÔJIIs-SIDNEY 'EW. I'. TSENG-SHÂNOEÂI ' S. E. YEIBEI'' KOPENEÂGAN . E. VIEBôCK-WIEN E. WÀLD8CEItIDT-LEITZ-PRAG É. lt. P. WIDMABK-ITUND ' J. II. YOE-

VIRCINIA X" ZÀRIBNICKY-WIEN ' R. ZEYNDK-PRÂG ' C. ZENCHELIS-ÂTEEN

BEDIGIER,T VON

I{

K.BAIIIÙDNSCHEEN-WIEN. G.BERTRAND.PARIS . H.Y.A.BRISCOE.

LONDON . B.L.CLÀRKE-NEWYORK' II.EPPINGER-WIEN . F.FEIGL.

WIEN . T. TTSCTTT,ER-MTTNCITEN . I. M. KOLTHOFF.MINNEAPOLIS.

C. W.

MASON-ITHACA

J. \M.

MATTHEWS'LONDON

C. J. vex NIEUWENBIIRG.DELFT

. I.

K. PAR,NAS-LEMBERG

.

R. WASICKY.

WIEN. P.WENGER-GENF, H. II.WILLARD-ANN ÀBBOR'. II. ZANGGER.

ZÛRICH

ORGÀN DER

ÔSTUnnnTCHISCHEN MIKROCHEMISCHEN GESELLSCIIAFT TTND DES MICROCHEMICAL CLUB (GREAî BRITAIN)

Sonderabdruch aus Band III,

-1.

Heft

P. Wenger, R. Duckert et Cl. P' Blancpain:

La

méthyl-9-trihydroxy-2,3,7-fluorone-6,

réactif microqualitatif

de

I'antimoine

VERLAG VON JULIUS SPRINGER IN WIEN . 1938

(3)

Laboratoiro d'analyse microchimique de l'rrniversité de Genève.

La

méthyl- I

-trihytlro

xy -Z,B,Z -fluorone-

6,

actif microqualitatif de I'antimoine.

Par

P. Wenger, R. Duckert

et

Cl. p. Blancpain.

(Eingegangen am g. Olctober 1987,)

L'un de nous a menôionné et décrit dans les Helvetica chimica, Actal

la

méthyl-9-trihydroxy-2,3,7-rluor:one-6 comme

un

réactif sélectif des éléments du groupe de I'antimoine. ce corps qui, dans certaines conditions analytiques, peut devenir spécifique du cation

sb"',

nous a paru suffi- samment intéressant pour en faire l'étude analytique complète.' celle-ci sera résumée dans un article à paraître au mois de décembre dans les Helvetica chimica Acta. oependant nous tenons à donner ici les conditions r)a,ns lescFrelles

la

méthyl-g-trihydroxy-2,8,7-fluoronc-6 peut servir de

réactif microanalytique qualitatif, soit pour déceler l'antimoine lorsqu,il est seul, soit pour

I'ide'tifier

au milieu des éléments d.e son groupe.

Comme

il a

été rappelé dans I'article déjà cité, c'est l,étude de Z.

Feiglz sur la pyrocatéchine et le pyrogallol qui nous a, incité à poursuiwe nos recherches; en effet Mr. reigl,lui-même nous a dit ne pas êire absolu- ment satisfait du pyrogallol en temps que réactif quantitatif de l,anti- moine; nous pensions donc qu'en appliquant son hypothèse, qui s,est révélée exacte, à une molécule plus grande,

il

serait possible de trouver

un

réactif d'un emploi plus praûir1ue.

Pour ce

qui

est

du

dosage quanbitatif de I'antimoine, disons,

to*t

de suite, que nous n'avons pas réussi à mettre au point un réactif. très commode, éôant donné

la trop

petite différence de solubilité entre le

réactiï et le complexe antimonié.

Par

contre pour I'analyse qualitative, nous avons constaté que la méthyl-9-trihydroxy-2,3,7-fluorone-6

peut

rendre

de

grands services,

notamment dans les méthodes dites

la

touche,r.

1 R. Duclært: Ifelv. chim. Acta 20, g62 (1987).

2 F. Fe,igl: Ztschr. analyt. Chem. G4, 42(1924);vo* aussif1. Causse: Compt.

rencl. Acad. Sciences 1-l4, IOTZ (f892), Ann. Chim. (7), 14, b26 (f 898), et H. Causse et, C. Bcr,yard,: Compt, rend. Acad. Sciences 11b, 507 (ig92).

(4)

14

P. Wenger, R. Duckert ot Cl. P. Blancpain:

Partie

expérimentalo.

Nous résumons. en quelques paragraphes, celles de nos expériences

qui sont en rapport direct avec I'étude du nouveau réactif'

Préparation du réactif

(méthyl'9-trihydroxy-2,3,7'fluorone-6)' Nous donnons brièvement

le

mode de préparation d.e

la

fluorone, qui ne se trouve pas dans le commerce. Pour plus de détails consulter la note de R. DualcertL et I',afi,icIe de c. L'i,ebermann et s. Lind,enbaum.z

?our

des raisons purement pratitlues uerÛains détails

ont

été

un

peu

modifiés.

Le

produit de départ, est

le

triacét'yl-trihytlroxy-1,2,4-benzène, qui figure dans le catalogue de Merck, mais que nous avons préparé par la méthode de Th,ial'e's

on dissout,, à températuro aussi basse que possible, I0 g. de triacétyl- trihydroxy-benzène, dans I00 c.

c.

tl'a,krool éthylique

à

g5%

et

dans

100 c. c. acido suLfuriquo

à

l5o/0.

sitôt

que Ia dissolution est terminée, on laisse refroidir, puis on ajoute l0 c. c. de paraldéhyde'

La

solution, primitivement jaune verdâtre, devient rouge

à

reflets or et présente une fluorescence verte. Après quelques jours, Ie sulfate de la fluorone, rouge orangé cristallise.

La

puri{ica,tion se

fait

par d.issolution au réfrigérant à reflux, dans l'alcool éthylique, additionné d'une

à

deux gouttes d'acide sulfurique concentré, et par reprécipitation par l'eau chaud'e

On obtient alors

la

fluorone libre'

Caractéristiq ues'

La

méthyl-9-trihydroxy-2,3,7-fluorone-6

se

présente sous l'aspect d,une poudre rouge foncé,

à

léger éclat métallique après d,essication.

Elle

n'a

pas .de point de fusion; elle charbonne

à

haute t'empérature, mais à 320o,la' décomposition n'est que partielle. Ce corps, contrairement' au pyrogallol et à I'oxyhydroquinone, n'est pratiquement pas oxydable par I'oxygène de

I'air,

en solution alcaline.

Solubilité'

La fluorone, base libre, est, à peine soluble dans l'eau en rouge-ora'ngé

(inférieur

à

t:10000); en présenco d'acides (chlorhydrique, sulfurique, phosphorique, et, acétique),

la

solubilité augmente beaucoup of

la

colo-

ration tend vers

le

rouge sombre.

Par

dilution, toutes ces solut'ions présentent une forte fluorescence verte'

L R. Duakert: Helv. chim. Acta 20, 362 (1937)'

2 C. Liebarrnanm

et

B. Linil,enbawm,z Bet. Dtsch' chem' Gos' 37, IL71, 2731 (1904).

s J. Thiele': Bor. Dtsch. chem' Ges. 81, 1247 (1898)'

(5)

La méthyl-trihydroxy-fluorono, réa,ctif microqualitatif de l'antimoine. I5 En milieu alcalin, la fluorone donne un sel rouge fuchsine très intense.

En

présence de tampons,

la

base précipite presque totalement.

Tandisque les hyd.rocarbures et les halogénures acycliques ne dissolvent pas

la

fluorone, les corps organiques

à

fonctions oxygénées (alcools, cétones, éthers . .

.) la

solubilisent nettement. Les alcools méthylique et éthylique, légèrement acidulés par l'acide sullurique, sont, les meilleurs dissolvants (0,4o/o).

Le sulfate de la base, qui forme des aiguilles orange, est plus soluble que la base elle-même (0,60/o).

La fluorone

comme

réactil qualitatif

de

l'antimoine.l

Nos recherches sur les réactions de Ia fluorone ont porté sur 70 cations

et

45 anions, solubilisés dans des

mileux

de pu variés.

Cette étude très complète nous

a

permis de trouver des réactions positives avec certains éléments qui diminuent, à première vue, la spéci-

ficité de la, fluorone vis-à,-vis de l'antimoine. Cepenclant cprelcpres-uns

de cès ions sont extrêmement rares et, de plus,. leur existence est condi- tionnée par dos milieux très particuliers, non compatibles avec les milieux analytiques courants; c'est pourquoi ils ne présentent pas d'inconvénients pour l'emploi du réactif.

De

l'étude

qui

précède,

on

pourrait supposer que cette fluorone, étant réactif général du groupe des sul{o-acides, ne convient pas

à

la,

recherche de l'antimoine, en présence des éléments de ce gtoupe.

Or

il

résulte encore de nos expériences, que le pn de précipitation de

I'antimoine est beaucoup inférieur

à

celui des autres sulÏo-acides.

Il

nous suffira ainsi de faire va,rier l'acidité du milieu, pour rendre <spéci- fique

r la

réaction de la fluorone avec l'antimoine.

R,echerche de

I'antimoine

seul.

Nous employons

la

fluorone

en

solution alcoolique à, 0,4-0,5%.

On peut augmenter sa solubilité jusqu'à 0,8o/o environ, en acidifiant

la

solution par I'acide chlorhydrique ou sul{urique

à

l5o/o.

Les anhydrides de l'antimoine sont dissou.e dans un méla,nge d'a,cide

chlorhydrique et tarûrique;

il

est donc possible d'élever beaucoup le pn, sans risquer d'hydrolyse.

La réaction doit se faire dans une solution de pu égale ou supérieure à 4;

it

ne faut cependant pas dépasser le point de neutralité, parce que le complexe est aussi bien soluble en milieu alcalin qu'en miJieu fortement acide.

Il

faudra lors de l'emploi du réacfif fluorone, en solution acide,

tenir

compte de

la

modification de

pu

occasionnée par

la

solution du réactif lui-même.

I

Pour l'étude détaillée des réactions de la fluorone, consulter I'articlo de

P.

Ilenger, R. Duckert et CI.-P. Blancpai,nt Helv. chim. Acta 20, 1427 (L537).

(6)

16 P. Wonger, R. Duckert et Cl. P. Blancpain

Comme indicateur pratique, nous recommandons

le

méthyl-ora,nge,

au pE correspondant

à

une coloration rouge-orangé (soit au pH

4)

ou identiquement le bleu de bromo-phénol, à la coloration violette de son virage.

Remarque: Nous avons surtout, travaillé sur l'antimoine trivalent, à eause de sa plus grande solubilité et de l'augmentation do la spécificité de la réaction fluorone-antimoine.

Recherche en éprouvette.

Le réactif est employé en solution saturée dans l'alcool éôhylique.

L'antimoine, de préférence trivalent, est en solution chlorhydrique et tartrique; on I'amène au pH favorable, soit

pr4

par I'ammoniaque, la soude caustique ou éventuellement, par dilution, en employant comme indicateur le méthyl-orange, à son virage orangé, ou le bleu bromo-phénol, à son virage violet.

On introduit 2 à 3 gouttes de réactif dans 5 c. c. de la solution d'anti- moine

à

analyser. On obselve, q,près quelques .secondes, en remuant

a.rrec une baguette, la formation biusque d'un abondant précipité rouge.

La

chaleur active

la

réaction.

Nous signalons que

la

solution pout ôtre ramenée au pE favorable (pa 4) par

un

alcali ou par dilution, après adjonction de réactif

à

la solution d.'antimoine, sans pour cela nuire à la formation du précipité.

(Ne. pas procéder par dilution lorsque les quantités d'antimoine sont faibles ou que la concentration en acide est trop forte.) De plus, la'pré-

sence d'antimoine est toujours indiquée par un changement de coloration, même dans le cas où la quantité de ce corps est très faible: les solutions de pn inférieur à 4 sont jaune-vert et passent au jaune rosé par dilution ou par neutralisation, en présence

du

réactif

et

de l'antimoine, bien entendu.

Si

les quantités d,'antimoine sont très faibles,

la

formation

du

précipité est très lente, mais on observe toujours

la

variation de

coloration.

Il

est cependant nécessaire de conserver un pH légèrement acide, car les solutions très diluées de fluorone à un pn voisin de 7 ont normalement une eoloration légèrement rose.

R,echerche en god.et.

La technique est la môme qu'en éprouvette, les quantités seules variant.

En godets, on observe les mêmes phénomènes que ceux cités précé- demment.

Sensibilité: 0,27 Sb.

Dilution-limite: I : I0000000.

R,echerche

sur

papier-f

iltre.

On clépose snr un papier-filtre ordinaire trne goufte rle

la

solution à analyser; on ajoute ensuite une goutte de la solution alcoolique du réactif.

(7)

La méthyl-trihydroxy-fluorone, réactif microqualitatif de I'antimoine. L7

Au

cas où le

pr

serait inférieur à 4,

il

est nécessaire de diluer avec une ou plusieurs gouttes d'eau distillée, jusqu'à apparition de la colora-

tion rose.

Une tache rose à rouge

vif

indique I'antimoine. IJn excès de réacti{

forme une âuréole jaune verdâtre autour de

la

tache. Cet excès peut être éliminé pa,r une solution d'acide phosphorique

à

I0o/o.

Sensibilité: 0,8

7 Sb"'.

Dilution-limite

:

I : 100000.

R,echerche

sur papier gélatine

(méthode par empreintes).

La façon d.e procéd.er est exactement la même qu'avec la recherche sur papier-filtre (voir

la

thèse de I'h. Hillert).

Sensibilité:

0,5y

Sb.

Dilution-limite

:

I : 100000.

Remarque: R. Duolcert nous rr, indiqué qu'il était possible de préparer le réactif directement dans la solution d'antimoine de la façon suivante:

On saponifie d'abord dans

un

becher

du

triacétyltrihydroxy-1,2,4- benzène par l'acide chlorhydrique ou sulfuriqw à Lïo/o. On dépose une goutte sur papier-filtre, par exemple; on

y

ajoute une goutte de solution d'antimoine

et

dilue, après quelques minutes, ayec quelques gouttes d'eau distillée.

Il

apparaît alors la tache rouge caractéristique du comploxe fluorone- antimoine.

Cette méthode est réalisable en godet, mais avec plus de difficulté, R,echerohe de

I'antimoine

en présence

d'autres

éléments.

Sous ce

titre

nous indiquons

les

différentes manières de trouver l'antimoine par les méthod.es décrites plus haut (godet, papier. . .) même en présence des ions qui réagissent.

1. Cas d,e l,'antimo,i,ne &aea les éI,éments rë,agissant en mil,ieu acid,e.

Ti"'

Le titane est oxydé très facilement (par

HrO,

par exemple) et comme sa valence supérieure ne réagit pas, il est ainsi éliminé.

Dans ce cas I'antimoine n'est, pas oxydé (ce qui d'ailleurs n'aurait pas un gros inconvénient, car I'antimoine pentavalent réagit également).

Ce

"''

Ayant préparé une solution d'antimoine trivalent,

le

cérium ne peut se trouver que sous forme de cérium trivalent.

Sn

"

f

i';

L'éta,in bivalent ne gêne pas, car son pE de précipitation est beaucoup plus élevé, ce qui élimine sans autre cette réaction.

Pb

" La

coloration signalée pour le plomb bivalent ne se produit

pa,s au pu considéré pour l'analyse.

L !Ih. Hil,Ler: Thèse Genève (193?); Bull. suisse minéral.

XVII,

88 (1937).

l[ikroihlrnica Acta

III/1.

z

(8)

18 P. Wenger, R, Duckort ot Cl, P. Blancpain

As"'

L'arsenic trivalent, qui donne un précipité presque semblable à celui de l'antimoine, est éliminé aussi par le

pr

de cette réac-

tion, qui se trouve être de 6 environ.

Bi"'

Le bisÀuth, comme l'arsenic, précipite au pu 6, ce qui l'élimine également.

Ge""

(*)

Le

germanium tétravalent ne peut pas exister en présence de Sb

.''; il

doit se trouver sous forme de germanium bivalent,

qui précipite et que I'on filtre.

Mo""

Le molybdène et le tungstène hexavalents donnent, en milieu

ïY""

chlorhydr.ique MorOu

et

'WrO5 insolubles, ou pâr hydrolyse, les arihydlides urolybclique MoO, et tungstique WO3 insolubles égaloment. On les élimine donc par filtration.

Cr" Le

chrome bivalent n'est pas

à

considérer en milieu chlor- hydrique. En effet, il est, facile dc I'oxydcr cn chromo trivalent, qui ne réagit pas avec la, fluorone, sens que, pour cela, la valence

'

de I'antimoine soit augmentée.

(*) nenxarEue.' Dans le cas, pratiquement rate, où la présence de ger- manium serait

à

envisager, nous conseillerions de faire

un

traitement à I'acide nitrique et tartrique; ceci amènerait

la

formation de bioxyde de germanium, corps insoluble que

I'on filtre.

Dans ces conditions, d.'autres ions, l'étain par exemple, subiraient le même sort

et

seraient donc éliminés.

Il

ne faudra, pas négliger de réduire l'antimoine

à

sa valence inférieure, après cette opération.

2. Cas d,e l,'antimoi,ne auec l,es éléments réagissant en milieu tamponné.

X'e

"

De tous les ions qui donnent des réaotions quelconques da,ns X'e'

"

ce milieu,

il

faut, citer le fer, élément très courant, qui peuû se trouver en âssez grandes quantités pour a,mener une colo- ration diminuant la précision de la réaction.

Il

est facile de masquor cet élément par l'acide phosphorique ou par le fluorure de sodium. Les autres éléments qui réagissent dans les mêmes conditions n'amènent aucune perturbation.

3. Cas d,e l,'antimoi,ne a,aea I'es élëments réagissant en mil'ieu al,aal'i'n.

Les réactions qui se produisent dans ce milieu ne sont pas à prendre en considération, car

il

est évident, que

le pr

de précipitation est de beaucoup supérieur à

la

valeur que nous infiquons pour l'analyse.

4. Cas d,e I'ant'imoine a,aea l,es anions.

Aucun anion n'est à signaler comme pouvant gêner la réaction.

Conclusion.

Par

la

technique préconisée

et

strictement appliquée, l'antimoine trivalent réagit seul.

(9)

La méthyl-trihydroxy-fluorone, réactif microqualit'atif de I'antimoine. 19 .Nous constatons ainsi que

la

méthyl=9-trihydroxy-2,3,7-fluorone-6 est donc bien

un

<réactif spécifique,r de l'antimoine.

Emploi

de

la fluorone

dans les méthodes générales d'analyse.

Comme conclusion

de notre

article nous donnons

les

conditions

d'identification dans les méthodes mâcro et microanalytiques coutantes.

I.

Recherche ile l'antimoino en essai préliminaire.

7. Cas iles sel,s.

On dissout

la

substance

à

analyser dans l'acide chlorhydrique con- centré, en présence d'acide tartrique, ce qui permet de diluer pour filtrer.

IJn

certain nombre d'éléments (Hg, Pb,

Ag)

sont éliminés. Puis on

réduit, par le magnésium, l'antimoine

qui

se trouve dans

la

solution, principalement

à

I'état de trichlorure. On

filtre, s'il

est nécessaire, et

l'on

a dans la, solution

tout

l'antimoine à l'état

trivalent.

On procède alors

à

sa, recherche par rrn des moyens inrJicprés plrrs ha,ut,, en a,ya,nt soin de masquer le fer, sie sa présence est gênante.

2. Cas d,'all,i,ages métalliques ou d,e minerais d,ilficil,ement attn'quables par

l' aa'i,ile ahlorhyd,r'ique.

On traite par l'acide nitrique ou I'eau régale. On évapore à sec, au bain-marie, et reprend par de l'acide chlorhydrique à' I0o/o en présence d"'acide tartrique; on

filtre.

L'argent,

le

plomb, l'étain, le germanium sont éliminés.

On recherche alors l'antimbine sur

la

liqueur, comme plus haut, en masquant, le fer éventuellement.

II.

Recherche ile I'antimoine par la méthoile macro-analytique qualitative.

Pour le détail et la suite des opérations de la méthode, nous renvoyons au manuel de chimie analytique qualitative minérale de

P.

Wenger eb G.&utzeit, p. 3I5.1

Nous ne pouvons donner

ici

que

le

principe général: on précipite, err soluti<,rn chlorhydrique, les élérnents du groupe tle l'hytlrogène sulfuré par ce réactif. On traite le précipité par les polysulfures d'ammonium, puis on reprécipite les sulfo-acides solubles comme sulÎures. On dissout l'antimoine et l'étain dans l'acide chlorhydrique concentré, on réduit par le magnésium et identifie l'antimoine comme nous I'a,vons indiqué plus haut.

III.

Rechercho ile l'antimoino par la méthoilo micro-analytiquo qualitative.

Pour le détail et

la

technique spéciale à employer dans

la

méthode

d'analyse à

la

touche, nous renvoyons à G. Gutze'it.z

I

P. Wenger

et

G. Gutzeit: Manuel

de

Chimie analytique qualitative minérale. Genève 1933.

2 G, Gutzeitz HeIv. chim. Acta 12, 713 (1929).

(10)

20

Wonger, Duckert et Blancpain: Réactif microqualitatif de l'antimoine.

On prendra en considération les solutions a,ppelées

A et

C, dans I'article de cet auteur, et on fera la recherche de l'antimoine comme dans

la hecherche préliminaire, en ma,squant le fer.

Sol,uti,on.4. La substance est traitée par l'eâu régale, évaporée à sec,

et reprise par de I'acide chlorhydrique 3 -l[ on filtre et on recherche I'an- timoine dans

la

liqueur.

Sol,ution C. Le résidu de

A

est désagrégé par du carbonate de soude

et du bioxyde de soude, dans

la

proportion de 3

à I;

on reprend par I'eau, aciclule par I'acide chlorhyclrique,

filtre

et utilise la solution pour I'analyse.

Bésumé.

La

méthyl-9-trihydroxy-2,3,7-fluorone-6 permet de déceler les ions

de l'antimoine, en présence de tous autres cations et anions. Les conditions de

pu (pu:

4) sont

à

observer rigoureusement.

Cè nouveau réactif est avantageuserneu.t, utilisé dans

la

uréthode

d'analyse à la touche ou par empreinte.

Les limites de sensibilité sont: en godet 0,2y;

sur papier gélatine O,\y;

.

sur papier

filtre

0,8 y.

Zusammcnfassung.

Das Mothyl-9 -ttitoxy -2,3,7 -f luoron-6 gestattet den Nachweis des Antimon- ions in Gegenwart aller anderen l(ationen und Anionen. Die ps-Bedingungen (ps

:

a) sind strong einzuhalten.

Dieses neue Reagens ki,8t sich mit Vorteil zur Tûpfel- oder Abdruckana,lyso verwenden.

Erfassungsgronzon: auf dor Tûpfolplatte O,2 y ;

auf Golatinepapier 0,5 y;

auf Filtriorpapier 0,8 Z.

Summary.

Methyl-9-trihydroxy-2,3,7-fluorone-6 is a reagent which allows to detect, antirnony ion in the prosence of all the other cations and anions. A pn value of 4 must be strictly maintained.

This new reagent, can be ad'r'antageously applied for spot test, and offprint

analysis.

Limits of identification: On tho spot, test plate 0,2y;

On gelatine paper 0,67;

On filter paper 0,8 7.

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