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DES BOMBES SALES POUR L'EI

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ème

ANNÉE - N° 1676 - LUNDI 1

er

SEPTEMBRE 2014 - PRIX 10 DA.

www.tribunelecteurs.com

Quotidien national d’information

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TR RIIB Des Lecteurs Des Lecteurs BU UN NE E

ILS RÉCLAMENT JUSTICE POUR ALBERT EBOSSÉ

MARCHE DES

SUPPORTERS DE LA JSK

Page 24

Page 3

UNIVERSITÉ D'ÉTÉ DU FRONT DU CHANGEMENT

Cap sur la transition démocratique

La nécessité d'organiser une conférence nationale pour aller à une Constitution consensuelle, est l'une des recommandations à laquelle a appelé le Front du changement (FC), lors de son université d'été, afin de parachever et réussir le processus de la transition démocratique en Algérie.

PH. Hafida

L'ORDINATEUR D'UN TERRORISTE MONTRE QUE LE GROUPE S'INTÉRESSE À LA PESTE BUBONIQUE

DES BOMBES SALES POUR L'EI

Le pire des scénarios, peut-être en construction, consisterait à voir ces dizaines de milliers de " djihadistes "

partis se battre en Syrie grâce aux dons du Qatar et avec la bénédiction de l'Occident, rentrer en Europe et aux USA

pour y semer un chaos quasi planétaire.

Exclusif

Lire en page 4

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Pages 02-23 CM

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Pages 02-23 CM

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CM JN

L’

Aube de la Libye ou Fajr Libya en arabe, est une association de milices à l'idéologie islamiste, originaire de la ville de Misrata dans l'Est de la Libye, se rapprochant de l'organisation de l'État Islamique (EI) qui sévit actuellement en Irak

et en Syrie. Elle fait partie d'une branche d'Al- Qaïda dirigée par AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique). Fajr Lybia s'est également alliée à des groupes armés islamistes comme al-Jammaâ al- Libiya, al-Moukatila ou Ansar al-Charia pour envahir la Libye. Selon Frédéric Encel, spécialiste du Proche et du Moyen-Orient interrogé par JOL Press, les fondamentalistes islamistes en Libye "

veulent établir un Etat dont le régime serait fondé sur un islamisme radical. Cela passerait par une application stricte de la charia contre les "compor- tements indécents" ou "déviants" avec punitions sévères voire lapidations pour certains "crimes", comme les relations homosexuelles ou l'adultère par exemple ". Une vision bien sombre pour la Libye, où sévissent de nombreux groupes extrémis- tes islamistes tels que l'Aube de la Libye. Samedi 23 août, Fajr Libya a repris le contrôle de l'aéroport international de Tripoli, capitale de la Libye, au groupe armé Zintan qui avait investi les lieux depuis la chute de Kadhafi en 2011. Le conflit entre les deux milices ennemies, qui a débuté en juillet, a causé la destruction complète de l'aéroport.

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Lundi 1erSeptembre 2014

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Quotidien national d’information

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Quotidien national d’information

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Quotidien national d’information

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Des LecteursDes Lecteurs

BU UN NE E

Qui est la milice islamiste "Aube de la Libye" ?

L' ensemble des réfugiés subsahariens qui se trouvaient à Gué de Constantine a été chassée par des habitants de la région.

L'attaque sur ce groupe de migrants s'est déroulée dans la nuit du mercredi à jeudi. Pour s'assurer que ces voyageurs ne reviennent pas s'installer à proximité ou sur les lieux de leur ancien campement, les habitants de la région ont mis le feu à leurs tentes. Les agr esseurs s'en sont aussi pris aux effets personnels des réfu- giés subsahariens et ont transporté les affair des migrants en dehors de leur commune. Alors es que le flux des migrants africains, en pr nance principalement du Mali et du Nigeria, ove- grossit, la cohabitation entre les Algériens et ces populations désœuvrées s'est dégradée ces der- nières semaines. Les Algériens, qui n'acceptent pas la présence de ces réfugiés sur

leur sol, se manifestent de plus en plus. Plusieurs attaques sur les groupes de réfugiés ont ainsi été enr egis- trées dans les grandes villes du nord du pays.

Des citoyens de Gué de Contantine chassent

les subsahariens Le prince du Bahreïn

persona non grata en France

P

lusieurs ONG ne voient pas d'un bon oeil la venue en France du prince du Bahreïn.

Cavalier de renom, le cheikh Nasser Ben Hamad Al-Khalifa participe aux Jeux équestres mondiaux qui ont lieu en ce moment à Sartilly (Manche) et se tiennent jusqu'au 7 sep- tembre. Une participation qui fait grincer des dents les défenseurs des droits de l'homme, rapporte Le Monde. Le quatrième fils du roi du Bahreïn, Hamed ben Issa Al-Khalifa, est en

effet accusé d'avoir ordonné, voire pratiqué lui-même, des actes de torture sur des opposants politiques lors de la révolte survenue dans le pays en 2011, dans le sillage du Printemps arabe. Certaines ONG, à l'image d'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (Acat), considèrent ainsi la présence du prince du Bahreïn dans l'Hexagone comme une provoca- tion. C'est "un véritable pied de nez fait aux victimes, avec la complicité passive de la France". "En faisant participer le prince Nasser aux Jeux équestres mondiaux, les autorités bahreïnies montrent qu'elles considèrent comme acquise l'impunité des tortionnaires, notamment au plus haut niveau du royaume", dénonce l'association dans un communiqué.

Selon Paris Match, au moins trois des treize dissidents arrê- tés entre le 17 mars et le 9 avril 2011, puis condamnés à des peines allant de deux ans de prison à la détention à perpé- tuité, assurent avoir directement été maltraités par le jeune homme âgé aujourd'hui de 27 ans. D'autres ONG vont même plus loin, demandant l'arrestation de Nasser Ben Hamad Al- Khalifa sur le sol français. "En France, il ne peut bénéficier d'aucune immunité", a estimé jeudi sur France Info Patrick Baudouin, le président d'honneur de la Fédération internatio- nale des ligues des droits de l'homme (FIDH).

(PAS DE) TEHLAB

- Je ne comprends vraiment pas ce qui nous arrive…

- Nous qui ? - Nous les journalistes…

- Tu parles des vrais, c'est qui font ce boulot avec les tripes, ou bien ces néo-fonctionnaires, gratte-papiers, as du " copier-coller " et des dépêches prétendûment améliorées…

- Même pas besoin de répondre à ta question. On est de plus en plus nombreux à mourir jeunes, la fleurau fusil, la plume encore humide. Et les yeux aussi…

- Triste et tragique destin.

- Qui me rappelle une belle chanson de Ferrat, que j'écoute en pensant à Hakim, à qui j'ai eu le malheur de poser un lapin y a de cela à peine quelques mois alors que lui, grand seigneur, avait répondu présent à ma dernière vente-dédicace au SILA…

M. A.

* Extraits de la chanson de Ferrat : " Si je meurs un beau soir d'hiver / On dira que c'est d'un cancer/ Ou bien d'un truc à quelque chose / Il peut se trouverdes experts / Qui décrèteront au contraire / Que c'était la tuberculose / C'est pourquoi je prends les devants / Pour affirmer dès maintenant / Croyez pas ces vieux imbéciles / J'avais une santé de fer / Je n'avais qu'un petit travers / J'avais le cœur un peu fragile / (…) On me dira c'est pas sérieux / Qu'on ne s'en va pas pour si peu / Il faut des raisons bien plus fortes / Mais je n'ai pas d'autres raisons / De mettre sous le paillasson / La petite clé de ma porte / On peut mourir tout dou- cement / D'un petit baiser qu'on attend / D'une voix froide au téléphone / D'un mot qu'on lance à bout por- tant / D'une confiance qu'on reprend / D'un amour qui vous abandonne "

Coup de cœur, coup de gueule ? Une seule adresse : moh_abdoun@yahoo.fr

M

M IIEEUUXX VVAAUUTT EENN RRIIRREE … …

" Des menaces terroristes sérieuses pèsent sur la Tunisie durant le mois de septembre ", Lotfi Ben Jeddou, ministre tunisien de l'intérieur.

La rentrée, donc, s'annonce extrêmement chaude.

" Les conditions dans lesquelles s'est déroulé le concours pour le recrutement d'enseignants organisé cet été "n'étaient pas satisfaisantes ", Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale.

Qui se justifie s'accuse.

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É ditorial

Par Mohamed Abdoun

L L ' '

apparition d'un autre foyer de fièvre aphteuse à Oran nous conforte, hélas, dans nos analyses alarmistes. Le ministère en charge de ce secteur n'a jamais eu le moindre contrôle effectif sur cette méga-crise. L'épidémie, désormais, touche près de la moitié des wilayas du pays. Elle donne l'air de continuer de progresser, puisqu'elle vient de s'éten- dre à une énième wilaya. Pendant ce temps, l'insuffisance des quantités de vaccins achetés en catastrophe est signalée presque partout. Le cheptel bovin risque d'être décimé. Il y a égale- ment fort à craindre que, cette maladie ne s'étende au cheptel ovin. Ce risque est d'autant plus présent, qu'à peine un mois nous sépare encore de l'aïd el Adha. Les pouvoirs publics ne pourront pas faire autrement que de rouvrir les marchés à bestiaux. Plus grave et inquiétant encore, des dizaines de mil- liers de " points de vente " plus ou moins légaux, et tout juste tolérés, fleu- rissent aux quatre coins du pays. Les contrôles vétérinaires y sont nuls. Le risque d'implosion de cette maladie extrêmement contagieuse est bel et bien là. Et si nous en sommes à ce stade aujourd'hui, c'est que la crise a été mal- gérée depuis le début. Le ministère en charge de ce secteur avait commencé par prétendre que la quasi majorité du cheptel était vaccinée et qu'une quantité suffisante de vaccins était disponible, pour en remettre

une seconde cou- che. Or, il n'en était rien. Ces propos apaisants, qui avaient eu le chic de ne pas pousser les autorités supé- rieures du pays (car mal-infor- mées), avaient eu pour conséquences de permettre à la maladie de pro- gresser à une vitesse exponen- tielle. La reprise en main de la situa- tion ne s'est jamais

faite véritablement. Si bien que, même la capitale a fini par se " doter " de ses dizaines de foyers. Aujourd'hui, même Oran est touché, alors que l'on sait que le virus est venu de nos frontières avec la Tunisie. Cela nous fonde à penser que plus aucune partie du pays n'est épargnée par cette épidémie de fièvre aphteuse. Seul un miracle pourrait encore aider à éviter le pire. Car, dans le cas contraire, l'on court droit vers un scénario-catastrophe, aux conséquen- ces incommensurables. La transmission de cette maladie vers l'homme, en effet, est possible. Elle l'est dans le seul cas où celui-ci reste en contact avec un ani- mal contaminé pendant plusieurs jours.

Or, c'est ce qui risque d'arriver avec ces millions de moutons (tous saints ?) par- qués dans des appartements exigus pen- dant des jours, voire des semaines, en attendant le jour de leur sacrifice. Et, si gouverner c'est également prévoir, le ministre en charge du secteur de l'Agriculture n'a pas du tout été à la hauteur. S'il n'est peut-être pas l'heure d'exiger des comptes, l'urgence étant encore et toujours de gérer au mieux cette crise, on en arrive quand même à se demander si ce responsable sera à la hauteur de la phase à venir. Lorsqu'on en arrive à adopter comme ultime parade l'idée de… croiser les doigts afin que le pire n'advienne pas, c'est que l'on se trouve bel et bien au creux de la vague…

M. A.

Etat fébrile

" Cela nous fonde à penser que plus aucune

partie du pays n'est épargnée par cette épidémie de

fièvre aphteuse ".

Lundi 1erSeptembre 2014

Evènement

Quotidien national d’informationDes LecteursDes Lecteurs

Par Assia Mekhennef

L

e parti de Abdelmadjid Menasra a affirmé, dans le communiqué final de son université d'été, que " cette conférence natio- nale est le seul port pour faire sortir le pays de sa crise actuelle ", en ajoutant que la question du parachèvement et la réussite de la transition démocratique nécessite la par- ticipation de tous les acteurs, que se soit du pouvoir ou de l'opposition, y compris celle du peuple. " Cette question néces- site, également, un consensus entre tous les Algériens, quel- ques soient leurs orientations ", précise le communiqué. Pour le parti islamiste, le pouvoir est un facteur important dans la réus- site de la transition démocrati- que et ce, selon le communiqué final, à travers l'interaction posi- tive avec les initiatives visant à impliquer tout le monde dans le dialogue et, ajoute le parti, avec l'abandon de la méfiance, de criminaliser et de punir ceux de l'autre opinion. Les séances de dialogue, de débat et d'étude de l'université d'été du Front du changement ont conclu par plusieurs recommandations clés qui ont affluées, surtout dans le contexte des difficultés rencontrées par la transition démocratique en Algérie. Parmi ses recommandations, le com- muniqué a cité la participation de la société civile et l'élite dans

le savoir-faire de la conscience démocratique, la protection des libertés, le renforcement du rôle constitutionnel de l'Armée nationale populaire (ANP). Il est recommandé, également, de lier l'engagement dans le pro- cessus de la transition démo- cratique avec la protection de l'unité nationale, l'atteinte à la sécurité nationale et la consé- cration de la stabilité régionale.

Le FC a insisté, d'autre part, sur la nécessité de la participation des médias dans la transition démocratique, l'importance du rôle de l'Islam dans la réalisa- tion de la transition vers une société des libertés et de la démocratie. Enfin, la 2ème uni-

versité d'été du Front du chan- gement (FC), a envoyé ses féli- citations au peuple Ghazaoui, comme elle a salué la résis- tance pour sa victoire, en affir- mant son soutien et le soutien de l'Algérie à la question pales- tinienne, jusqu'à la libération de la Palestine.

Rappelons que le parti d'Abdelmadjid Menasra a orga- nisé sa deuxième université d'été les 22, 23 et 24 Août, où la première partie a été consacrée aux jeunes et aux étudiants sous le thème : " les jeunes et les questions de la Nation ", avec la participation d'environ 600 participants âgés entre 17 et 35 ans. Quant à la deuxième

partie, elle a été consacrée aux cadres du parti sous le thème :

" la transition démocratique et la responsabilité de la société, le pouvoir et l'opposition " avec, ainsi, la participation d'environ 600 participants, elle a été axée sur différentes questions à savoir : la transition démocrati- que en Algérie et ses perspecti- ves, le rôle des institutions de l'Etat dans la transition démo- cratique, le rôle de la société civile dans la transition démo- cratique, les médias pluralistes et la transition démocratique et le rôle de l'Islam pour une société des libertés et de la démocratie.

A.M.

Université d'été du Front du changement

Cap sur la transition démocratique

La nécessité d'organiser une conférence nationale pour aller à une Constitution consensuelle, est l'une des recommandations à laquelle a appelé le Front du changement (FC), lors de son université d'été, afin de parachever

et réussir le processus de la transition démocratique en Algérie.

Otages algériens détenus au Mali

Mourad Kessas et Kedour Miloudi rentrent au pays

Par Madjid Bendaïkha

L'

Algérie, qui a eu à lutter contre le terrorisme islamiste, bien avant tout le monde, a adopté une politi- que ferme contre les terroris- tes : pas de négociations et pas de versement de ran- çons. Cela peut paraître illogi- que à première vue, mais les citoyens dont les Etats ver- sent des rançons aux terroris- tes sont les cibles privilégiées des preneurs d'otages.

D'ailleurs, les groupes terro- ristes qui sèment la mort en Afrique subsaharienne se financent par les rançons, et le trafic de drogues et de cigarettes. Les Autorités algé- riennes ont tenu leur cap et ont refusé de céder aux exi- gences du groupe armé (MUJAO). Cela ne veut pas dire que les diplomates algé- riens détenus au Mali ont été oubliés. Les canaux de la

diplomatie sont restés tou- jours ouverts avec les capita- les qui peuvent intervenir dans ce genre d'opérations.

Les deux derniers otages algériens détenus au Mali ont été libérés avant-hier. Mourad Kessas et Kedour Miloudi ont regagné le Territoire national, ce samedi 30 août 2014.

Cette libération a été très bien accueillie par les familles des deux diplomates et aussi par le peuple algérien.

Cette libération n'est pas for- tuite, elle démontre que la diplomatie algérienne, contrairement à ce qui été colporté, est toujours active et efficace. Le département des Affaires étrangères n'a pas précisé les circonstances de cette libération, ni les canaux qui ont permis un tel heureux dénouement. Le document rendu public par le département de Ramtane Lamamra confirme cepen-

dant, deux tristes nouvelles : la mort de l'ex-consul, Boualem Saies, suite à une maladie et l'assassinat odieux de l'otage Touati Tahar. Pour rappel, le Consul algérien et 6 de ses collaborateurs ont été pris en otages par un groupe islamiste armé, au Mali, le 5 avril 2012.

A cette époque, des forces islamistes s'étaient lancées à l'assaut de Bamako, la capi- tale du Mali. L'Armée malienne avait alors battu en retraite devant des assaillants très bien armés, qui avaient en effet hérité d'un armement lourd et sophistiqué, prélevé des stocks de l'Armée libyenne. Le mercredi 18 juil- let 2012, trois otages ont été libérés. Quelques jours après, soit le 25 août 2012, un otage algérien est apparu sur une vidéo envoyée par des canaux opaques, aux Autorités mauritaniennes et

maliennes. Selon les sigles visibles sur la vidéo, c'était le Mouvement pour l'Unicité et le Djihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) qui était derrière la prise d'otages des diplomates algériens.

Sous la contrainte, l'otage avait déclaré entre autres : "

la Mauritanie et la France négociaient la libération de leurs citoyens pris en otages, mais pas l'Algérie ". Il avait supplié les autorités de son pays de tout faire pour lui sauver la vie.

Des capitales européennes avaient souhaité que l'Algérie organise une opération com- mando, pour sauver ses diplomates. Cette option n'a jamais été prévue par les Autorités algériennes qui avaient rappelé que la Constitution algérienne inter- dit à son armée d'intervenir hors de ses frontières.

M. B.

PH : Hafida

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Lundi 1erSeptembre 2014

Actualité

Quotidien national d’information

TRIBUNE

Des LecteursDes Lecteurs

L'ordinateur d'un terroriste montre que le groupe s'intéresse à la peste bubonique

Des bombes sales pour l'EI

Le pire des scénarios, peut-être en construction, consisterait à voir ces dizaines de milliers de " djihadistes " partis se battre en Syrie grâce aux dons du Qatar et avec la bénédiction de l'Occident, rentrer en Europe et aux USA pour y semer un chaos quasi planétaire.

Par Kamel Zaïdi

L'

extrême gravité que représente l'EI sur la planète entière n'est désormais plus un secret pour personne. L'EI, fort de dizaines de milliers de fanatiques, bien armés et entrainés grâce au soutien financier du Qatar et de la Turquie (sous l'œil bienveil- lant de l'Occident, jusqu'à un passé très récent), des pays occidentaux, peut en effet frapper n'importe quelle par- tie de la planète. Le bourreau de James Folley, le journa- liste américain exécuté en direct, s'exprimant avec un fort accent britannique, est en effet venu nous rappeler que l'EI est composé de dizaines de milliers de combattants "

robotisés " venus d'Europe, des USA et de diverses autres parties de la planète, et qu'ils pourraient forcément rentrer chez eux alors qu'ils ont été formés aux diverses techniques de la guérilla, au close combat, au maniement des armes et, comme de juste, à la fabrication de bom- bes. Cerises sur le gâteau, l'EI, qui voit désormais très loin, s'intéresse également aux bombes sales. Des sources qui suivent de très près cet épineux dossier nous apprennent en effet que

dans un ordinateur ayant appartenu à un terroriste de l'Etat islamique, les enquê- teurs auraient retrouvé des documents sur l'armement biologique, notamment sur l'utilisation de la peste bubo- nique. L'ordinateur en ques- tion a été saisi par des com- battants Peshmergas à la suite de violents combats avec les hordes de l'EI quel- que part au nord de l'Irak. On y retrouve de manière détail- lée la manière avec laquelle on peut prélever les bacilles de la peste bubonique de la peste sur des animaux mala- des avant de les transformer en armes redoutables. On y découvre aussi que les endroits visés sont les lieux publics, de préférence fer- més. Il est question de fabri- cation de petites grenades

pouvant facilement être lan- cées dans des métros, des stades, des salles de cinéma, des administrations… pour y causer d'incommensurables ravages.

La technologie en question est peu onéreuse, à la portée du premier apprenti terroriste venu, et pourtant d'une redoutable efficacité.

Le chimiste qui aurait déve- loppé cette technique, après s'être enseigné à travers le monde entier, serait de natio- nalité tunisienne.

C'est peut-être ce qui fait craindre au ministre tunisien de l'Intérieur un mois de sep- tembre particulièrement san- glant. D'après des docu- ments retrouvés dans l'ordi- nateur, le terroriste en ques- tion a fait des études de phy- sique et de chimie dans deux

universités du nord du pays, ce qui a été confirmé par l'une d'entre elles. Il a disparu du pays depuis 2011. Quant à l'utilisation d'armes de des- truction massive, elle est autorisée par la fatwa d'un prédicateur saoudien retrou- vée dans ce même ordina- teur.

Seul bémol, rien ne confirme dans les documents retrou- vés dans l'ordinateur que l'Etat islamique dispose déjà de telles armes. Mais avec le vaste territoire que s'est taillé dans les derniers mois le groupe terroriste, ses djiha- distes ont de plus en plus le loisir pour les développer.

La menace pèse lourdement sur toute la planète.

L'Algérie, bien sur, n'est pas épargnée…

K. Z.

Crash de l'avion ukrainien à Tamanrasset

Début d'identification

des victimes

„Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a annoncé samedi soir à Tamanrasset, le début de l'opération d'identification des victimes du crash de l'avion cargo ukrainien, survenu dans la nuit de vendredi à samedi, près de l'aé- roport de Tamanrasset, ajoutant que les recherches se poursuivaient pour trou- ver les deux boites noires. Dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite au lieu du crash en compagnie du directeur général de la Protection civile, Mustapha El Habiri, et des représen- tants des différents corps de sécurité, M. Ghoul a précisé que les familles des sept (07) victimes du crash de l'avion ukrainien arriveront prochainement en Algérie, pour parachever les opérations d'analyse de l'ADN des victimes pré- vues au niveau des laboratoires du commandement de la Gendarmerie nationale, à l'Institut de Bouchaoui.

Trois corps du personnel de bord sont complètement calcinés, tandis que les restes des corps des quatre autres victi- mes se sont éparpillés sur le lieu du crash, localisé à une quinzaine de kilo- mètres au sud-ouest de la ville de Tamanrasset, a indiqué le ministre. Il a ajouté qu'un cordon de sécurité avait été établi autour du lieu du crash, pour faciliter les opérations de recherche et d'investigation qui se déroulent, en coordination avec l'Armée nationale populaire (ANP), le commandement de la Gendarmerie nationale et la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). "Les opérations de recherche des deux boites noires se poursuivent avec la coopération de tous les services et secteurs concernés", pour déterminer les circonstances réelles de cette catas- trophe aérienne, a affirmé M. Ghoul, ajoutant que les contacts sont toujours en cours avec les Autorités ukrainien- nes, par le biais des services du minis- tère des Affaires étrangères. M. Ghoul a indiqué que les opérations de recherche et d'investigation concernant le crash de l'avion ukrainien se déroulaient sous la supervision des Autorités algériennes, conformément aux normes en vigueur de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), selon lesquelles l'enquête menée en de pareils cas doit être supervisée par le pays où le crash a eu lieu. L'avion relevant de la compa- gnie aérienne "Ukraine Air Alliance", a perdu le contact avec la tour de contrôle de l'aérodrome de Tamanrasset, trois minutes après son décollage à partir dudit aéroport, soit à 1h44 mn GMT (2:44mn heure locale)", a dit M. Ghoul, précisant qu'au moment de la perte de contact, l'avion volait à plus de 300 m de hauteur. L'aéronef de type "Antonov 12"

assurait un vol cargo à partir de l'aéro- port Prestwick (Glasgow-UK), vers Malabo (Guinée Equatoriale), avec plu- sieurs escales techniques, respective- ment à Santiago (Espagne) et aux aéro- ports de Ghardaïa et Tamanrasset. Une autre escale technique était également prévue à Bamako (Mali). L'aéronef en question, qui transportait des équipe- ments pétroliers de 30 tonnes, s'était ravitaillé en 13 tonnes de carburant à l'aéroport de Tamanrasset. Les Instances judiciaires de la wilaya de Tamanrasset ont ordonné d'engager des investigations préliminaires sur les causes et les circonstances du crash.

Pour élucider les circonstances du crash de cet avion, ont été installées une commission d'enquête au niveau du ministère des Transports, présidée par le directeur général de l'Aviation civile au ministère, et une cellule de crise, présidée par leSecrétaire général du ministère.

R. N.

La fièvre aphteuse continue de progresser

Un foyer signalé à Oran

Par Mohand K.

U

ne grande incompré- hension s'est installée autour du dossier de la fièvre aphteuse, pathologie très contagieuse qui était donnée endiguée pour quelques semaines, alors que la mala- die continue toujours de se propager à d'autres régions, en posant les pieds pour la première fois dans la wilaya d'Oran, avec la contamina- tion de pas moins de 163 têtes bovines.

Cette information tombée samedi dernier, contredit les déclarations officielles des représentants du ministère de l'Agriculture et de déve- loppement rural, qui ont confirmé récemment, la totale maîtrise de la situation.

Le premier foyer signalé à Oran, pour la première fois, après l'apparition de la mala- die dans la wilaya de Sétif, le 25 juillet dernier, suite à l'en- trée frauduleuse, depuis la Tunisie, de bovins touchés

par la maladie. Ce foyer a été enregistré dans la commune de Misserghine, une localité distante d'une dizaine de Kilomètres à l'ouest d'Oran selon M. Hadj Meftah Brachemi, de la Chambre de l'agriculture de la wilaya, dans une déclaration à la radio locale.

Le responsable confirme l'in- fection de pas moins de 163 têtes de bovins en faisant état de mesures prises rapi- dement pour éviter la propa- gation de la maladie.

Contacté par l'APS, le prési- dent de la Chambre de com- merce et de l'industrie de l'Oranie, Mouad Abed, a indi- qué que des tests, effectués vendredi, ont confirmé l'exis- tence du virus. Selon des déclarations des responsa- bles concernés, La wilaya d'Oran a reçu, lundi dernier, une quantité supplémentaire de 6.000 doses de vaccin contre la fièvre aphteuse.

L'objectif étant d'assurer la vaccination de 90 % du chep-

tel bovin de la wilaya estimé à 13.000 têtes , avait déclaré mardi dernier, le directeur des services agricoles de la wilaya, Benaouda Abdelli, lors d'une rencontre sur la maladie aphteuse au siège la chambre de commerce et de l'Industrie de l'Oranie (CCIO), en coordination avec la Direction des services agrico- les, la chambre de l'agricul- ture, la Direction régionale du commerce, la Sûreté de wilaya et le Commandement régional de la Gendarmerie nationale.

Ce nouveau foyer signalé à Oran laisse à se poser moult interrogations sur la sincérité des communications officiel- les qui ne cessent de confir- mer l'approche de l'étape de l'éradication définitive de la pathologie après une soi- disant " bonne maîtrise de la situation ". Pourtant, dans son intervention dans la conférence de presse de l'UGCAA tenue le 23 août dernier, où les concernés par

la pathologie étaient pré- sents, M. Abdelmalek Bouhbal, l'inspecteur général des services vétérinaires au ministère de l'Agriculteur a indiqué qu'actuellement la maladie était en phase de stabilisation.

Le responsable qui a nié toute contamination du chep- tel ovin, déclare que la fièvre aphteuse sera endiguée dans quelques semaines.

Cette nouvelle concernant la continuité de la propagation de la maladie à d'autres régions du pays laissent per- plexes les consommateurs de viande rouge et les éle- veurs de bétails, qui s'interro- gent sur les prochaines démarches qui seront dictées par le ministère de l'Agriculture à l'approche de l'Aïd Al Adha au sujet d'éven- tuelles ouvertures de mar- chés à bestiaux et la manière avec laquelle le bétail, notamment l'ovin, sera com- mercialisé.

M. K.

Exclusif

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Lundi 1erSeptembre 2014

Actualité

Quotidien national d’informationDes LecteursDes Lecteurs

L'UGCAA commente la prochaine abrogation de l'article 87-bis

“ Lourdes incidences financières ”

L'annulation de l'article 87 bis a un coté négatif et un autre positif, selon M. Abdelkader Hamidouche, économiste. Cette décision va apporter du nouveau pour l'économie

algérienne, et d'un autre coté, c'est le salaire de base des travailleurs qui va être augmenté. " On va surement être face à une inflation ", ajoute-t-il, poursuivant : " en 2010

l'inflation était de 10% et cette année de 4% ".

Par Imen.H

P

ar ailleurs, le confé- rencier a signalé, hier, lors d'une conférence sous le thème : "

Portée économique et sociale de l'abrogation de l'article 87 bis " que, suite à l'abrogation de la loi 87 bis, l'Algérie va se retrouver au même point de départ, même si les employeurs vont résister la 1ère année.

Ensuite, les entreprises seront face un grand pro- blème d'inflation et même les banques connaîtront, quant à elles, une crise de liquidi-

tés. S'il y aura une augmen- tation des salaires de base, les prix vont automatique- ment augmenter ce qui signi- fie, selon les conférenciers, que le même problème per- durera toujours. Pour M.

Salah Souilah, le porte parole de l'UGCAA, ainsi que M. Habib Yousfi, prési- dent de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la seule solution c'est d'avoir une politique monétaire.

Pour éviter l'inflation, estime M. Hamidouche, chaque secteur doit créer sa méthode pour mieux contrô-

ler le salaire de base des tra- vailleurs.

" L'Etat algérien a bien fait d'abroger l'article 87 bis. Il y aura d'autres lois qui vont être annulées, ce qui va ouvrir le champ à l'économie algérienne" a-t-il indiqué. Il a aussi insisté sur la création d'un nouveau code de travail qui, selon lui, permettra une augmentation du salaire de base des travailleurs. En effet, après l'abrogation de l'article 87 bis, les salaires de base vont être doublés et cette décision va donner un nouveau souffle aux bas salaires de la classe dému-

nie, du secteur économique, public et privé, et de la Fonction publique. Alors que la nécessité de l'abroger a été soulignée par la tripartite qui recommande la rédac- tion d'une nouvelle définition, en concertation avec les par- tenaires sociaux, à la faveur de la Loi de finances 2015.Il a souligné que cette nou- velle définition du SNMG vise aussi à améliorer la pro- ductivité de l'outil national de production, et les résultats de l'entreprise, " source essentielle de création de richesse ".

I.H.

Au neuvième jour de la grève de la faim de 8 employés de l'ETUSA

Les responsables font le dos rond

„9 jours se sont écoulés depuis le début de la grève de la faim de huit travailleurs exerçant au sein de l'Entreprise de trans- port urbain et suburbain d'Alger, (ETUSA), devant le siège de l'Union générale des travailleurs algériens (l'UGTA) à Alger. La grève enclenchée dimanche dernier, premier jour du début d'un mouvement de protestation au sein de la Centrale syndicale est toujours en cours.

9 jours durant, les grévistes qui réclament en vain de jouir de la totalité de leurs droits, n'ont reçu aucune réponse de la part des autorités concernées, selon, M.

Mohamed Khorroubi, porte-parole des huit grévistes de la faim, contacté hier par téléphone. " Aucune personne ne s'est souciée de notre malheur et venir à nous afin de prendre en charge nos doléances

", dénonce-t-il. Notre interlocuteur déter- miné, annonce que, lui et ses collègues continueront leur mouvement de grève, jusqu'à la satisfaction de leur plate-forme de revendications. " Nous n'allons nulle part, nous ne devons pas quitter les lieux, et nous sommes ici jusqu'à ce qu'une oreille attentive entende notre cri de détresse pour satisfaire toutes nos demandes ", déclare, confiant, M.

Khorroubi. Rappelant enfin, que les tra- vailleurs de l'ETUSA, compressés en 1998, pour des raisons dites économi- ques puis réintégrés dans leurs postes après moult actions de protestation en 2007, mais sans pouvoir recouvrer tous les droits concernant la longue période passée. Les grévistes réclament notam- ment, l'octroi d'une à deux catégories d'une année à deux avec effet rétroactif comme indemnisation, comptabilisation et le paiement des cotisations auprès de la caisse nationale des retraites. Selon, M. Belakhdar Amar, chef de département à l'ETUSA, lui-même observant une grève de la faim, a indiqué que " des indemnités COD ont été restitués par l'ETUSA, mais cet argent a été détourné de ceux qui étaient les ayants droit ", dénonce-t-il en ajoutant que " Des travail- leurs appartenant au cercle du directeur de l'ETUSA, alors qu'ils n'étaient même pas compressés durant la période de 1998 à 2007, ils ont, quand même, béné- ficié de l'argent des COD ", dénonce-t-il.

M. K.

Par Ammar Zitouni

L L ' '

édification de l'avenir est une entreprise de longue haleine, car il s'agit, en fait de permet- tre à l'Algérie de s'affirmer dans un monde qui connaît de plus en plus de pressions, de dangers et de défis. Le moment est venu pour tout le monde de consentir davantage d'efforts et de sacrifices en vue de la mobilisation de toutes les capacités et potentialités dis- ponibles, et surtout faire dans le travail palliant les insuffisances et corrigeant les erreurs tant politiques, économiques que sociales.

La saine réunion de ces critères per- mettront à coup sûr de renforcer la maî- trise de développement global: celui qui tient compte des capacités et des prio- rités du moment. Un gage politique fort qui devrait mener au succès de la relance de la société algérienne. Celle- ci pourra ainsi surmonter les séquelles de la tragédie nationale et rattraper le retard cumulé pendant cette décennie, épreuve des plus difficiles que les Algériens ont vécu.

Dans cette perspective, les ambitieux programmes de relance économique engagés durant ces quinze dernières années, englobant toutes les régions du pays et tous les secteurs vitaux de l'en-

seignement, de la formation, de la santé, de l'habitat, de l'eau, de l'agricul- ture, du tourisme, des transports, des télécommunications, des travaux publics etc. ont permis l'amélioration des conditions de vie des populations, la consolidation des infrastructures et des services, le développement et la correction des outils de production, l'in- citation et l'encouragement de l'investis- sement et à la promotion des conditions sociales. Tout le mérite de ces efforts aura été de favoriser le rétablissement de la Confiance du citoyen en son ave- nir.

Après que les Algériens aient retrouvé la paix et la sécurité, l'objectif est aujourd'hui de finaliser le processus de renouveau et de développement pour concrétiser tous les objectifs fixés.

Dans ce cadre, le programme quin- quennal 2015-19 qui repose sur de nombreux axes dont: l'amélioration des conditions de vie, le développement de l'infrastructure, le soutien à la crois-

sance économique, la modernisation du service public et la promotion des tech- nologies de la communication pour les- quels une enveloppe financière de l'or- dre de 21 000 milliards de dinars a été allouée, prouve que les efforts de déve- loppement sont destinés et profitent à tous les citoyens et toutes les régions du pays y compris les coins les plus reculés et isolés.

Dans cet esprit, l'action du gouverne- ment vise à l'aménagement de zones et d'espaces pour drainer davantage d'in- vestissement, de renforcer les capaci- tés économiques du pays plus particu- lièrement dans les Hauts-Plateaux et les régions du Sud.

La véritable finalité du programme quin- quennal 2015-19 est dans sa capacité à optimiser son contenu, à diversifier ses ressources et à répondre à des besoins essentiels afin de permettre au déve- loppement et à l'économie nationale de gagner le pus grand degré d'autosuffi- sance et de souveraineté, en la préser-

vant de toute forme de pression et de chantage. Comme le souligne le dis- cours économique officiel, il ne sied point de parler de sécurité stratégique, alors que le pays est encore dans l'inca- pacité d'assurer une partie importante de sa sécurité alimentaire, industrielle, culturelle, technologique ou en matière de médicaments, et encore moins lorsqu'on compte essentiellement sur les partenaires étrangers à travers des importations en hausse d'année en année, pour lesquelles l'Etat consacre d'importants revenus tirés des exporta- tions en pétrole et en gaz, principales ressources extérieures, pour ne pas dire, les seules.

"Un développement global durable ne saurait, en aucun cas, demeurer tribu- taire d'une seule et unique richesse. Le succès et la pérennité de toute entre- prise de développement ne sauraient être liés à la fluctuation des prix des produits énergétiques sur les marchés internationaux".

(Dixit A. Bouteflika). Ce qui signifie clai- rement, que l'Algérie doit préparer sérieusement l'ère post-pétrole et ratio- naliser l'utilisation de ses richesses et potentialités dont elle dispose aujourd'hui, pour assurer un lendemain meilleur aux futures générations.

A. Z.

Eclairage

Un lendemain meilleur aux générations futures

PH : Hafida

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Lundi 1erSeptembre 2014

Quotidien national d’information

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TR RIIB

Des LecteursDes Lecteurs

BU UN NE E

Actualité

Accidents de la route

24 morts et 38 blessés en 48 heures

Pas moins de 24 personnes ont trouvé la mort et 38 autres ont été blessées, dans 19 accidents mor- tels de la circulation survenus durant les dernières 48h, à tra- vers plusieurs régions du pays, selon un bilan rendu public par la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d'Oum El Bouaghi avec trois morts et trois blessés, suite au renversement d'un véhicule léger, survenu sur la RN3, dans la commune d'Ouled Zoui, précise la même source. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont procédé à l'extinction de 85 incendies de forêt et 38 incendies de maquis, avec des surfaces parcourues par les flammes esti- mées à 742 hectares de forêts et 352 hectares de maquis.

Concernant les noyades dans les réserves d'eau, il a été enregistré depuis le 1er juin, le décès de 87 personnes, dont 44 cas dans les mares d'eau et retenues collinai- res, 14 dans des barrages, 11 dans des oueds, 14 dans des bassins d'eau et piscines et 4 dans des lacs.

En outre, 14 personnes sont mor- tes et 108 autres ont été blessées dans 45 accidents de la circula- tion, durant la journée de samedi 30 août, a indiqué, pour sa part, la Gendarmerie nationale, dans un communiqué. L'accident le plus grave parmi les 11 mortels, a fait trois morts et deux blessés sur la RN 10, reliant Bir-Deheb à Tebessa. Le chauffeur d'un véhi- cule, se dirigeant de Meskiana (Oum El Bouaghi), vers Tebessa, a perdu le contrôle de son moyen de locomotion en amorçant un virage dangereux à vive allure et est entré en collusion avec un véhicule venant en sens inverse.

Une enquête a été ouverte par la brigade de Gendarmerie natio- nale de Bir-Deheb.

R. N.

Le Hamas et le Jihad islamique refusent le désarmement à Ghaza

La résistance continue

Israéliens et Palestiniens vont au-devant de discussions très aléatoires s'ils veulent que le cessez-le-feu tienne à Ghaza, où le Hamas et le Jihad islamique excluent de satisfaire une exigence primordiale

d'Israël en jetant leurs armes. Après le chef du Hamas jeudi, c'est le Jihad islamique qui a signifié n'avoir aucune intention de renoncer à ses armes, bien au contraire.

"M

ême pendant la bataille, nous n'avons jamais cessé de produire des armes et nous redoublerons d'ef- forts... pour nous préparer à la prochaine étape qui sera- nous l'espérons- la bataille pour la liberté", s'est exclamé le porte- parole du Jihad islamique connu sous le nom d'Abou Hamza, tandis que des milliers de combattants et de sympa- thisants participaient à une parade militaire aux allures de démonstration de force dans la ville de Ghaza.

Masqués, arborant tenues mili- taires kaki et fusils d'assaut ou armes de poing, ils ont défilé en brandissant plusieurs roquettes, similaires à celles tirées sur Israël durant la guerre. "Les armes de la résis- tance sont sacrées", a lancé le porte-parole de l'organisation d'inspiration iranienne, deuxième force combattante de Ghaza derrière le Hamas.

Les mêmes paroles ont été prononcées, mot pour mot la veille, par le chef du Hamas à Doha (Qatar), où il vit en exil.

"Les armes de la résistance sont sacrées. Et nous n'accep- terons pas qu'elles soient à l'ordre du jour", a déclaré Khaled Mechaal en faisant référence aux discussions qui doivent à présent s'ouvrir entre Palestiniens, pour transformer en trêve durable le cessez-le- feu conclu mardi.

Les combattants palestiniens ont reçu le soutien du grand ennemi iranien d'Israël. Le général Mohammad Ali Jafari, chef des gardiens de la Révolution, corps d'élite ira-

nien, a promis, selon le site des Gardiens, de renforcer l'aide militaire iranienne non seulement à la bande de Ghaza, mais aussi à la Cisjordanie.

La démilitarisation de la bande de Ghaza est un impératif pour Israël. Elle est "la seule voie vers la paix", dit le site du ministère des Affaires étrangè- res citant le chef de la diploma- tie Avigdor Lieberman.

"Il est devenu parfaitement clair que, ni les Israéliens ni les Palestiniens ne connaîtront la paix et la sécurité si le Hamas n'est pas désarmé", a dit le ministère citant M. Lieberman, un faucon du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

La démilitarisation fait partie des sujets de discorde qui ont compliqué les efforts menés pendant plusieurs semaines sous les auspices égyptiens, pour faire cesser les hostilités entre l'armée israélienne et le Hamas qui contrôle l'enclave palestinienne. Le Jihad islami-

que a également pris part aux combats comme aux pourpar- lers. Il a dit vendredi, avoir perdu 121 hommes au combat.

Après plusieurs trêves unilaté- rales ou bilatérales avortées, les deux camps ont fini par s'entendre sur un cessez-le- feu illimité mettant un terme à cinquante jours de guerre, qui ont fait 2.143 morts côté pales- tinien et 71 côté israélien.

Un soldat israélien, blessé par un tir de roquette de Ghaza le 22 août, a succombé vendredi selon l'armée, portant à 65 le nombre de militaires tués durant le conflit (8 juillet-26 août), le plus lourd bilan pour l'armée depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006.

Au troisième jour du cessez-le- feu, les habitants de Ghaza profitaient de la relative norma- lité dans le territoire dont des quartiers entiers ont été réduits en ruines par les bombes à Chajaya, Beit Hanoun ou Rafah. Des dizaines d'enfants de la ville de Ghaza sont allés

à la plage jouer dans les vagues, sans plus craindre les frappes israéliennes. Non loin de là, les pêcheurs ont pris la mer avec l'intention de profiter de l'extension de leur zone de pêche, l'une des rares conces- sions faites par Israël en échange de l'arrêt des tirs de roquettes ou d'obus de mortier.

A Hébron, en Cisjordanie, plu- sieurs milliers de Palestiniens ont défilé après la prière pour célébrer "la victoire à Ghaza", brandissant des drapeaux du Hamas et des répliques de roquettes et de fusils, a constaté un journaliste de l'AFP.

En Israël en revanche, 61%

des personnes interrogées pour un sondage publié ven- dredi par le quotidien Maariv, estiment que leur pays n'a pas gagné la guerre si l'objectif était d'instaurer un calme dura- ble.

Cinquante-huit pour cent des sondés (des juifs israéliens) considèrent que l'acceptation d'un cessez-le-feu illimité, est une erreur.

L'accord de cessez-le-feu n'a pas été rendu public. De nou- veaux pourparlers doivent avoir lieu dans un délai d'un mois, avec l'objectif de parve- nir à un accord, pour que les armes ne parlent pas à nou- veau dans quelques mois, dans un territoire qui a connu trois guerres en six ans.

Ils doivent porter sur les sujets les plus épineux, comme la démilitarisation, la réouverture de l'aéroport du territoire ou la libération de dizaines de pri- sonniers politiques, requise par les Palestiniens.

Le cessez-le-feu “ illimité ” va-t-il durer ?

Par Rachid Houari

L

e cessez-le-feu "illimité"

qui a mis fin à 50 jours d'agression d'Israël contre la bande de Ghaza semble, jus- que-là, respecté par les deux parties. L'on s'en réjouit pour la population ghazaouie qui renoue grâce au calme revenu avec un semblant de vie nor- male. Même si tout y manque, il reste que le silence des moteurs d'avions faucheurs de vies est le bienvenu dans cette partie du monde qui, au regard de la gravité des problèmes auxquels elle est confrontée, conséquemment aux bombar- dements barbares des Israéliens, va recommencer tout, de nouveau. L'ébauche de la levée du blocus israélo- égyptien aura, dans un premier temps, permis aux aides inter- nationales de commencer à

affluer vers la bande afin de parer aux urgences. La popula- tion est, ainsi, assurée de rece- voir le minimum en produits de première nécessité dont elle a besoin pour alléger l'inhumaine précarité dans laquelle l'a plon- gée l'agression sioniste. Mais si ce répit permet à la popula- tion de respirer, il reste qu'il n'est pas dit qu'il n'est pas por- teur d'incertitudes, notam- ment, quant à sa durabilité. Les signes avant-coureurs de cette inquiétude sont que les deux parties qui étaient tombées d'accord sur l'aspect " illimité "

du cessez-le-feu, sont en train d'échanger des mises en garde qui sont le signe qu'aucun des belligérants ne croit réellement à la solidité de ce cessez-le- feu. Qu'il ait été prévu que de nouveaux pourparlers s'ou- vrent entre eux dans un délai d'un mois après l'entrée en

vigueur de la trêve observée n'a rien de rassurant sachant que les deux camps donnent des explications contradictoi- res sur ce qu'ils auraient accepté pour parvenir au ces- sez-le feu et dont ils pourraient se prévaloir de sa violation pour reprendre les hostilités. Il est, en tout cas, chimérique de croire que les deux parties vont rester sur ces positions d'at- tente longtemps. Déjà, la résis- tance palestinienne se prépare à une prochaine guerre, qu'elle voudrait " finale " pour récupé- rer ses terres spoliées par l'en- tité sioniste. Une paix illimitée entre les Israéliens et la résis- tance palestinienne signifie que tous les Palestiniens ont récupéré leurs droits dont celui du retour des réfugiés et du tracé des frontières avant 1967. Ce que l'entité sioniste refuse obstinément. D'autre

part, si les pourparlers envisa- gés dans un mois pour discu- ter, notamment, des problèmes de la réalisation d'un port et d'un aéroport à Ghaza n'abou- tissent pas, il faut s'attendre à un retour à la case départ. En outre, le monde entier com- mence à se rendre compte que les actes de résistance dont Israël et son territoire sont la cible ne sont pas de nature "

terroriste ". Ils ne traduisent qu'un légitime reflexe de défense contre l'occupant israélien qui affame les Palestiniens de la bande de Ghaza. Tant que la fin de l'oc- cupation et du blocus n'est pas solennellement proclamée par l'Etat sioniste, nul ne peut exi- ger le désarmement de la résistance palestinienne. Pour sa part, Israël, ne veut pas mettre un peu d'eau dans son vin et continue à user d'amal-

game dans l'objectif de présen- ter les combattants palesti- niens comme des terroristes fanatiques. Les Israéliens cher- chent en fait à jouer sur les peurs que des djihadistes apa- trides inspirent à l'opinion inter- nationale par leurs méfaits pour braquer l'opinion sur la résistance du Hamas. La com- munauté internationale qui est réellement excédée par le comportement voyou de l'Etat sioniste, doit prendre l'initiative de s'impliquer dans les pour- parlers palestino-israéliens prévus non pas pour pousser les deux parties à se faire des concessions illusoires quant à leur résultat sur le fond du conflit, mais à faire pression sur Israël pour qu'il admette qu'il est de nature colonialiste et qu'il accepte de négocier en tant que tel.

R. H.

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Lundi 1 Septembre 2014

Quotidien national d’informationDes LecteursDes Lecteurs

Régions

Plage de Madagh d’Oran

Le grand rush !

A chaque saison estivale, la plage de Madagh située dans la commune de Ain El Kerma (ouest d’Oran), réputée pour être la plus belle et la plus propre plage dans la wilaya, enregistre un grand rush d’estivants.

C

ette affluence s’est accentuée après que cette station bal- néaire se soit adjugée, pendant plusieurs années, la première place au concours de la plus belle plage, initié par la wilaya en collaboration avec l’Assemblée populaire de wilaya (APW) et la Direction du tourisme dans le cadre du programme de la saison estivale visant à inciter les communes côtières à offrir les meilleures conditions de repos et de tourisme balnéaire. Avec cette consécration, la plage de Madagh, sur- plombée de monts offrant un paysage féerique, est devenue la destination la plus attractive dans la wilaya. S’étendant sur 600 mètres linéaires, soit sur un site écologique réparti géographiquement entre les wilayas d’Oran à Aïn Témouchent, cette plage se distingue par son fin sable d’or et la propreté de ses eaux, souligne un membre d’une association de protection de l’environne- ment. Elle se situe en contrebas d’une montagne verdâtre et une forêt attractive offrant aux familles et à leurs enfants des moyens de loisirs et de divertisse- ment dont des randonnées à dos de chevaux ou en calèches. En se rendant à cette station balnéaire, l’estivant est fascinée par la beauté de dame nature, avant d’être invité à l’entrée par une exposition de produits artisanaux lais- sant apparaître une touche artistique. En plus des monts et de la forêt environ- nante, la plage de Madagh abrite des sites archéologiques remontant à l’ère phénicienne, indique le responsable de l’Office national de gestion et d’exploita- tion des biens culturels d’Oran. L’homme préhistorique avait taillé dans les rochers des montagnes verdâtres trois grottes, nonobstant des vestiges dont un cimetière remontant à l’ère mérinide, les mausolées du saint patron Sidi Boulanouar et Lalla Khadra, fait remar- quer M. Ourabah Massinissa soulignant que ces sites nécessitent d’être mis en exergue par les autorités de la wilaya pour imprégner une dimension de pôle touristique à la plage de Madagh, très fréquentée par les estivants. La région Madagh, où l’histoire se mêle avec l’air marin et l’air pure de la montagne et de la forêt verdoyante et où les conditions de repos et de sécurité sont disponibles, enregistre quotidiennement un grand flux d’estivants locaux et des wilayas de l’intérieur du pays, notamment Sidi Bel- Abbès, Relizane, Tiaret, Mascara et d’Aïn Témouchent, selon le président d’APC d’Aïn El Kerma, qui indique que la partie «Madagh 2» est fermée pour tra- vaux de réalisation d’un abri de pêche.

Cette affluence est le fruit d’une bonne préparation de la saison estivale et des mesures prises pour combler certains déficits relevés ces dernières années dont la dotation en douches, souligne Zidane Houari. Pour leur part, des esti- vants, interrogés par l’APS, sont unani- mes à dire que Madagh est une plage pour familles par excellence en compa- raison avec d’autres plages du littoral oranais qui offrent, toutefois, les condi- tions nécessaires de repos, de sécurité, de surveillance et de transport. Dans ce cadre, Abdelkader, accompagné de son épouse, estime que la propreté des eaux

de cette plage et la beauté du site envi- ronnant lui paraissent semblables aux atouts qui font la notoriété des îles Caraïbes ou Hawai. Sur un autre plan, le rush des estivants sur la plage de Madagh a incité les autorités communa- les à concrétiser plusieurs projets dont ceux destinés à l’aménagement artisti- que d’allées de palmiers et à la réalisa- tion d’un deuxième parking sur une superficie de 5 000 mètres carrés qui s’ajoute à un premier couvrant un hec- tare. Mieux encore, pour la première fois, cette plage a été dotée de l’éclai- rage public grâce à l’acquisition de deux transformateurs électriques de 60 kilo- volts chacun, fait remarquer le P/APC d’Aïn El Kerma. Pour veiller au repos et à la sécurité des estivants, deux postes de la Gendarmerie nationale et de la Protection civile ont été équipés afin de leur permettre d’assumer leur mission dans les meilleures conditions, ajoute Zidane. En outre, la réception d’un che- min vicinal de 7 km reliant la commune d’Amria (Ain Témouchent) à Aïn El

Kerma, à travers le village de Sidi Bakhti, permettra d’attirer davantage d’estivants vers la plage de Madagh, surtout de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, en plus du chemin reliant la commune de Boutlélis et le village précité sur 12 km. D’autre part, la forte affluence sur cette plage a contribué à l’emploi de plus de 60 jeunes saisonniers et à renflouer les caisses de la commune d’Ain El Kerma, considérée comme l’une des plus pauvres collectivités de la wilaya en termes de budget. Dans ce sens, des rentrées de plus de 3 millions DA ont été enregistrées cette saison, révèle le maire, soulignant qu’une telle recette n’a pas été réalisée «depuis belle lurette».

Ces rentrées proviennent de la location des parkings pour voitures, de locaux et de solariums dans le cadre de la conces- sion selon la loi en vigueur, opérations supervisées par la Direction du tourisme.

Lors d’une virée dans cette plage, des estivants affirment à l’APS que le prix de location de parasols est à la portée des familles. Ceux qui ne louent pas de para-

sols se voient contraints de s’installer derrière les rangs cédés en concession.

A ce propos l’une des estivantes relève qu’une telle situation, loin de l’eau, les empêche de surveiller leurs enfants bar- botant dans l’eau. «Cela nous inquiète», soutient-elle. D’autre part, les atouts dont dispose la plage de Madagh lui valent un statut de pôle touristique par excellence, voire une attraction d’inves- tisseurs du pays et étrangers qui, fasci- nés par sa situation géographique et la beauté de son site, sont intéressés pour concrétiser des projets notamment d’hô- tels et de villages touristiques. L’APC d’Ain El Kerma oeuvre, dans ce sens, à orienter les investisseurs intéressés par ce genre de projets touristiques vers les services concernés, selon le président d’APC. Au sujet de l’aménagement de zones d’expansion touristique (ZET) piloté par la Direction du tourisme de la wilaya d’Oran, Zidane souligne «nous voulons une bonne planification d’exploi- tation de cette plage afin de préserver son aspect qui est à l’origine du grand flux des estivants». Pour promouvoir cette région en pôle touristique, l’autorité communale compte présenter une demande pour concrétiser un projet d’aménagement de «Madagh zéro» qui se trouve à l’entrée de «Madagh 1».

Cette plage relevant de la commune est très prisée par les citoyens en dépit de la baignade interdite. Ce projet permettra l’extension de la bande côtière de la même longueur que «Madagh 1» pour que son littoral s’étende sur 1 200 mètres linéaires. Elle vise également l’aménagement d’accès menant à la plage Madagh après la présentation de la première phase du plan directeur d’aménagement urbain (PDAU) de la commune d’Aïn El Kerma. Il est question de la réalisation d’un nombre de projets dont des terrains de proximité, d’aires de jeux et de locaux pour les produits dont la région est célèbre et par conséquent relancer le tourisme dans cette plage.

Par ailleurs, l’APC réfléchit en collabora- tion avec la Direction du tourisme et des services compétents sur les voies et moyens permettant de concrétiser cer- tains projets dont celui de création d’un camp d’été dans cette zone aux normes en vigueur pour empêcher la pollution provenant des eaux usées. Le projet de réalisation d’une auberge de jeunes par la Direction de la jeunesse et des sports sur une superficie de 15 000 mètres car- rés entre la plage de Cap Blanc et Madagh aura également un impact sur l’affluence, se réjouit-on.

Grave accident de la route à Biskra

Quatre morts et deux blessés

Q

uatre personnes ont trouvé la mort et 2 autres ont été blessées dans un accident de la circulation sur- venu dimanche soir, dans la wilaya de Biskra, a-t-on appris lundi auprès de la protection civile. Il s’agit d’une colli- sion entre un camion semi-remorque et un véhicule léger survenue sur la RN 3 dans la commune d’Oumache, a précisé la même source.

Les quatre victimes décédées étaient à bord du véhicule, les deux autres blessées, le conducteur du camion et son accompagnateur, ont été évacués vers l’hôpital Bachir Benasser du chef-lieu de wilaya, pour des soins urgents, ajoute la même source.

Une enquête a été ouverte par les services compétents afin de détermi- ner les circonstances exactes de cet accident.

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Quotidien national d’information

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Des LecteursDes Lecteurs

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Régions

Chiffa Sept

blessés dans une collision

Par Z. M.

Sept personnes dont trois enfants ont été grave- ment blessées, dans un accident de la circulation survenu samedi matin vers 10h28 dans la wilaya de la Blida, a-t-on appris auprès des services de la Protection civile. L’accident s’est pro- duit à la suite d’une collision entre deux véhicules utilitai- res venant du sens inverse sur la Route nationale numéro 1 reliant Blida à Médéa au lieudit El-Kalaâ dans la commune de la Chiffa à l’ouest de la ville de Blida. Les blessés ont été évacués vers les hôpitaux Franz fanon et Benboulaïd au centre ville de Blida, selon la même source. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de ce tragique accident.

Z.M.

Relizane L’eau fait toujours jaser

Par A. Lotfi Comme chaque année, dès le début de l’été, l’eau devient capricieuse dans de nombreuses communes et localités de la wilaya de Relizane avec des pénuries qui deviennent récurrentes et des robinets à sec qui peuvent durer plusieurs jours, à l’image de ceux des habitants des 1026 Logements à Bermadia , où tous les immeubles n’ont pas vu couler l’eau depuis cinq jours pour ceux dont la conduite achemine l’eau jusqu’au haut de l’immeuble, pour ensuite redescendre et remonter vers les apparte- ments. Situation qui a fini par exacerber ces mêmes habitants qui ont épuisé tout leur stock en eau des jerri- cans en passant par les réservoirs.

Même cas de figure dans la localité d’Aïn Rahma et Belacel Bouzegza et de nombreuses cités des gran- des agglomérations de la wilaya de Relizane et ail- leurs sur la bande fronta- lière, où l’eau arrive d’une manière irrégulière et avec parcimonie. Pour s’approvi- sionner en eau, aller la pui- ser ailleurs ou l’acheter auprès des camions citernes devient inévitable. Ceci dit, ici et là, il y a eu une amélio- ration notable dans la distri- bution d’eau dans certaines communes à l’image de Belacel Bouzegza et beau- coup se demandent sur ces sommes colossales desti- nées à rendre meilleure l’AEP dont les insuffisances sont toujours criardes. Enfin, du côté de l’ADE, l’on parle de ces arrêts à partir des barrages, coupures d’électri- cité ou vétusté des réseaux AEP sans oublier les fuites d’eau.

A .L.

Un avion de Tassili Airlines bloqué sur la piste de l’aéroport de Sétif

Les passagers transportés vers Constantine

L

es passagers de cet avion, un Boeing 737- 800 qui devait décoller à destination de l’aéroport Saint Etienne (France) ont été aussi- tôt, après l’incident, transférés à l’aéroport Mohamed Boudiaf, a indiqué à l’APS le responsable de la communication et des relations publiques de TAL, Karim Bahard. L’avion a été bloqué lorsqu’une partie de la piste de l’aéroport s’est affais-

sée sous les roues de l’appareil, a indiqué le même responsable, précisant que suite à cet affais- sement, l’aéronef s’est immobi- lisé sans pouvoir se dégager de l’endroit où le terrain s’est affaissé.

L’incident survenu aux envi- rons de 14h00 est due à «l’af- faissement» a précisé le même responsable, affirmant qu’il «ne s’agit pas d’une sortie de piste de l’appareil». De son côté, le

directeur de l’aéroport du 8-Mai 1945 de Sétif, Naâmoune Allaoua, a déclaré, en présence du directeur des transports de la wilaya, Benghanem Nacereddine, que l’incident sur- venu vendredi, était la consé- quence de la sortie du Boeing 737/800 de TAL du parcours qui lui est tracé, ajoutant qu’au moment de la manœuvre, la roue s’est enfoncée dans un affaissement. Le même respon-

sable a ajouté qu’aussitôt après l’incident, les autorités locales civiles et militaires se sont ren- dues sur les lieux, les 164 pas- sagers devant se rendre à Saint Etienne (France) ont été pris en charge pour être dirigés à l’aé- roport. Naâmoune a qualifié cet incident de «mineur», bien que les moyens de secours aient été ramenés d’Alger, ajoutant que l’on ne déplore aucun dégât matériel, ni de victimes.

Détente

La piscine reprend du service

L

es services techniques de l’hydraulique en collaboration avec l’APC de Relizane ont entamé les travaux de mon- tage d’un moteur pour le pompage de l’eau d’une source proche du bassin olympique de la piscine semi-olympique de Relizane, qui pourrait ainsi rouvrir ses portes à tous les amateurs de la natation et principale- ment à ces milliers de jeunes ne pouvant se permettre de se rendre à la plage. Dans moins d’un mois, dit-on, et dès la fin des tra- vaux actuellement en cours, les responsa-

bles seront définitivement fixés sur la date d’ouverture. Selon le directeur du patri- moine de la mairie de Relizane, «la source aurait peu à peu retrouvé son itinéraire ini- tial et si tout va bien le bassin olympique pourrait reprendre du service comme ce fut le cas pour les deux bassins annexes (50et 18 mètres chacun) qui demandent beau- coup moins d’eau que le bassin principal avec ses 50 mètres de long et ses huit cou- loirs olympiques». La belle piscine de Relizane , plus connue sous le nom de

«Fellahi Mohamed» ou encore de «mer des pauvres», vient de retrouver ses fans et son ambiance. Selon de nombreux Relizanais, c’est une aubaine pour les jeunes en quête de loisirs. Et en guise d’encouragement, elle aurait offert six mois de location gratuite au nouveau gérant pour lui permettre de prendre ses marques et de partir sans de grosses contraintes financières.

A.L.

Hygiène et cadre de vie

Des déchets problématiques

V

oir tous les jours des amas d’ordures entassés devant l’immeuble est devenu un décor répugnant que les habitants de la rue de Hai El Intissar, n’arri- vent pas à supporter en ce moment de grande chaleur. Le ramassage de ces déchets est problématique. Et les habitants font état de risques de mala- dies. Quelle est l’origine de cet amoncellement de détritus ? Qui est responsable de leur col- lecte ? Ces questions sont

devenues sujet à polémique entre les services de l’APC et les habitants. Les deux parties se rejettent la balle. Elles tien- nent, cependant, le même dis- cours lorsqu’il s’agit de plaider pour un environnement sain.

Pour faire entendre leur voix, les habitants de la Hai El Intissar dénoncent dans une let- tre la négligence des services de l’APC et leur défaillance en matière d’hygiène de la ville. Ils poussent le bouchon plus loin

en notant dans leur lettre que

«les agents de l’APC, au lieu de ramasser les ordures et net- toyer les lieux, mettent le feu pour incinérer ces déchets avec tous les désagréments qui en découlent». Selon le représen- tant de ces habitants, «on jette tous les jours les ordures devant notre immeuble. Des odeurs nauséabondes se déga- gent ensuite, attirant ainsi les insectes et les rongeurs. Pour se débarrasser de ces déchets,

les agents de l’APC mettent le feu..., incommodant adultes et enfants avec la fumée qui se dégage». Il est du devoir des citoyens de signaler aux servi- ces de l’APC l’immatriculation de tout véhicule qui s’arrête pour déposer les ordures afin que ces derniers prennent les dispositions qui s’imposent à l’encontre des personnes qui ne respectent pas l’environne- ment».

A. L.

Les passagers d’un avion de la Compagnie aérienne algérienne Tassili Airlines (TAL), bloqué vendredi à Sétif suite à l’affaissement d’une partie de la piste de l’aéroport 8-Mai 1945, ont été acheminés par voie de surface vers l’aéroport international de Constantine pour effectuer

leur vol, a-t-on indiqué samedi auprès des responsables de TAL.

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