HAL Id: jpa-00212828
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Submitted on 1 Jan 1961
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Utilisation et réglage d’un admittancemètre “
général-radio ” pour les mesures de perméabilité et de permittivité
A. Globus
To cite this version:
A. Globus. Utilisation et réglage d’un admittancemètre “ général-radio ” pour les mesures de perméabilité et de permittivité. J. Phys. Phys. Appl., 1961, 22 (S6), pp.73-78.
�10.1051/jphysap:0196100220607300�. �jpa-00212828�
LE JOURNAL DE PHYSIQUE
ET
LE RADIUM
PHYSIQUE APPLIQUÉE
UTILISATION ET RÉGLAGE D’UN
ADMITTANCEMÈTRE
« GÉNÉRAL-RADIO »POUR LES MESURES DE PERMÉABILITÉ ET DE PERMITTIVITÉ
Par A.
GLOBUS,
Laboratoire de Magnétisme et de Physique du Solide, Bellevue (Seine-et-Oise).
Résumé. 2014 On rappelle le principe des mesures de perméabilité et de permittivité à l’aide de
l’admittancemètre. L’étude des courbes de dispersion de 03BC et de 03B5 exigeant une précision très
élevée des mesures d’admittances, l’auteur indique les détails de réalisation du matériel coaxial
qui permettent d’éliminer les causes d’erreur les plus importantes. Puis il décrit une méthode
complète et améliorée de réglage et d’étalonnage de l’admittancemètre valable pour toute la gamme des fréquences d’utilisation.
Abstract. 2014 The principle of permeability and permittivity measurements through the use of
an admittance meter is stated. The study of dispersion curves for 03BC and 03B5 demand a high de-
gree of précision in the measurement of admittance, and the use of coaxial materials which allow the elimination of the greatest causes of error is described. A complete and improved method
of balance and calibration of the admittance meter is given, which is valid for the entire band of frequencies employed.
Tome 22 SUPPLÉMENT Au No 6 JUIN 1961
1.
Principe
de la mesure. - Laperméabilité complexe
d’unmatériau,
de même que sapermit-
tivité
complexe, peuvent
être déduites de la mesurede
l’impédance
d’uneligne
contenant ce matériau.La mesure d’une
impédance complexe
dans l’in-tervalle de
fréquences
100 MHz-1 500 MHz se faitcommodément à l’aide de l’admittancemètre General-Radio. On utilise une
ligne
coaxiale danslaquelle
on introduit l’échantillonpréalablement
usiné en forme de tore avec le moins de
jeu possible.
On utilise habituellement
plusieurs
échantillons delongueurs
différentes pour contrôler les résultats.Dans le cas
général, l’exposant
depropagation linéique
y etl’impédance caractéristique
Oc de laligne remplie
de matériau sont reliés àl’exposant
de
propagation linéique
yo et àl’impédance
carac-téristique Zo
de laligne
vide par les relations :p- =:= p-1
- j [.L1f
et E = s’- j Elf
étantrespecti-
vement la
perméabilité
et lapermittivité
du maté-riau,
X lalongueur
d’onde dans le vide de la fré-quence
utilisée,
et à lalongueur
d’onde de coupure pour le mode depropagation
considéré.Dans le cas d’une
ligne
coaxiale danslaquelle
sepropage une onde
TEM,
à estinfinie,
et les for-mules
précédentes
se réduisent à :d’où
En
pratique,
lalongueur
de laligne
de trans-mission contenant l’échantillon est très
petite
etl’affaiblissement de cette
longueur
deligne
videest
négligeable.
Onpeut
donc admettreque :
De
même, l’impédance caractéristique Zo
de laligne
videpeut
être considérée comme réelle. Alors :Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysap:0196100220607300
74 A
En
posant :
on obtient :
Il est donc nécessaire de connaître
expérimen-
talement les valeurs de riz,
Zo,
oc)Pl 7)’1 rJlf.
a) Zo
est connue par construction(par exemple Zo
= 50Q).
b) À
est déterminée à l’aide d’uneligne
à lon-gueur variable. Plus
précisément,
on mesureA j2
endéterminant la variation de
longueur
de laligne qui
redonne la mêmeimpédance.
Dans le casoù /2
estplus grand
que lapartie
variable de laligne,
onajoute
un tronçon deligne
delongueur
convenable et connue. Cette détermination est
plus précise
quel’étalonnage
enfréquence
dugéné-
rateur.
c)
y et Oc sont déterminées en mesurantl’impé-
dance de la
ligne remplie
dematériau,
laligne
étantd’abord en court-circuit
puis
en circuit ouvert.On sait que
l’impédance
d’entrée Zx d’uneligne s’exprime
en fonction del’impédance
de termi-naison
Zt par la relation :Pour Zt ===
0,
on a donc :et pour Zt = o0 d’où :
Généralement,
l’échantillon à mesurer ne rem-plit
pascomplètement
laligne (fig. 1).
On mesurel’impédance
Zx dans leplan AB,
etl’impédance
àutiliser pour les calculs
précédents
estl’impé-
dance
Zi
dans leplan
A’B’.. ,On passe de l’une à l’autre par la relation :
En
pratique,
il suffit deprendre
L - l== À/2
pour obtenir Zx =
Z..
Pour éviter le
rayonnement
et assurer lecentrage
du conducteur intérieur il estcommode,
pour obte- nir uneimpédance
infinie(circuit ouvert)
dans unplan déterminé,
de réaliser un court-circuit à unedistance
a j4
de ceplan.
Par
ailleurs,
les calculs sont facilités si l’onadopte
pour lesquantités complexes
lareprésen-
tation en module et
argument,
enposant
parexemple
Z = p. eicp._
II. Essais
préliminaires.
- Les mesurespréli-
minaires sur l’admittancemètre ont montré que les résultats
présentaient
une fortedispersion lorsque,
pour un matériau
donné,
on les contrôlait sur des échantillons de différenteslongueurs.
Une des causes d’erreur est sans doute que les
mesures fournissent souvent des valeurs élevées de la
susceptance
ou de la conductancedépassant
20
millimhos,
cequi oblige
à utiliser lemultipli-
cateur de
l’appareil.
Deplus,
une mesurepeut
donner une forte valeur de la
susceptance
et unefaible valeur de la conductance ou inversement.
Comme le
multiplicateur
est commun et que leséchelles de l’admittancemètre sont resserrées vers
les faibles
valeurs,
l’incertitude relative sur laplus
faible
quantité peut
être trèsgrande.
Nous avonsremarqué
deplus,
quel’emploi
de facteurs de mul-tiplication
diff érents conduisait à des résultatsassez discordants.
Nous avons eu la
possibilité d’essayer
un autreadmittancemètre
qui
a montré des défauts sem-blables. Les courbes de la
figure
2 montrent enparticulier
l’influence dumultiplicateur
sur les lec-tures de
susceptance
et de conductance pour ces deuxappareils.
Cesdéfauts, dépassant
l’incertitude nominaleindiquée
par leconstructeur,
doivents’expliquer
par undéréglage
accidentel.Or,
on avu que les
composantes [.L’
et[.LI!
de laperméabilité
s’obtiennent à
partir
des mesures desusceptance
etde conductance par une suite
d’opérations
assezlaborieuses
qui augmentent
encore l’incertitude surle résultat.
Comme nous cherchions à déceler des
phéno-
mènes de résonance
qui
dans certains caspeuvent
être de faible
amplitude,
il était absolument néces- saire de vérifier leréglage
de l’admittancemètre pour, aumoins,
obtenir laprécision nominale,
et si75 A
possible,
uneprécision
meilleure encore.L’expé-
rience a montré que cela était réalisable.
Comme
dans ce domaine de
fréquence,
lareproductibilité
des résultats
dépend grandement
de l’ensemble del’appareillage,
nous avons été conduits àsoigner particulièrement
les circuitscoaxiaux.
FIG. 2. - Influence du multiplicateur sur la mesure de la susceptance et de la conductance pour 2 admittancemètres.
III. Constitution des
lignes
coaxiales. - Le con- ducteur extérieur est en laiton de diamètre inté- rieur14,27
mm +0,02
mm. Pour faciliter son usi-nage, il est
composé
de tronçons de tube de lon- gueurs10., 20, 30,
40 et 50 cm. Leproblème
leplus
délicat est
l’alignement
des différentstronçons.
Il aété résolu de la manière suivante :
chaque
tronçonest terminé par un
flasque
dont le bord extérieurcirculaire est centré
parfaitement
parrapport
audiamètre intérieur du tube.
L’alignement
de deuxtronçons
successifs est réalisé au moyen d’unguide spécial (fig. 3).
On est ainsi sûr que la surface inté- rieure neprésente
aucun décrochement(absence
deréflexions et
possibilité
de faireglisser
l’échan-tillon dans la
ligne coaxiale).
Pour faciliter lesmanipulations
et éviter les déformations des tu- bes et desconnexions,
laligne
repose sur un banc-support.
Le conducteur intérieur
diamètre
---6,20
mm+0,00 correspondant
pour l’ensemble à uneimpé-
- 0,02
p p pdance
caractéristique
de 50Q )
était d’abord encuivre. Cette solution s’est révélée à
l’usage
peusatisfaisante,
enparticulier
du fait du manque derigidité
et des déformations. Nous avons finalementFIG. 3. - Guide de centrage pour les conducteurs extérieurs.
A : bord de renforcement. -
B : conducteurs
exté-1 rieurs. - C : guide de centrage. - D : encoche pour passer le conducteur et les vis de fixation.
réalisé le conducteur intérieur par une
tige
d’acier« stub » de diamètre convenable
argenté
pargalva-
noplastie.
Pour les différenteslongueurs
deligne,
76 A
comprises
entre 10 cm et 150 cm, le conducteur intérieur est constitué d’une seulepièce.
Pour obte-nir un bon contact
électrique
auxextrémités, chaque
tronçon est terminé par des embouts en laiton soudés avantl’argenture
despièces (fige 4).
FIG. 4. - Fixation de la ligne coaxiale de mesure sur
l’admittance mètre.
A : connexion « G. R. » type 874. - B : vers l’admit-
tancemètre. - C : conducteur central en acier argenté.
- D : conducteur extérieur. - E : rondelle en polys- tyrène. - F : embout en laiton. - G : vis de fixation.
L’épaisseur
dudépôt d’argent
est de l’ordre de 50microns, épaisseur imposée
par les diamètres standards de « stub » etlargement supérieure
à laprofondeur
depénétration
de l’onde pour la fré- quence laplus
basse de cette gamme, même enpré- voyant
une certaine usure. Le court-circuit à l’ex- trémité de laligne
assure en mêmetemps
le cen-.
trage
du conducteur intérieur( fig. 5).
Il est deplus
FIG. 5. - Court-circuit
assurant le centrage du conducteur intérieur.
assez mince
( =
1mm)
pourprésenter
une élasticitésuffisante pour que le contact se fasse bien avec les deux conducteurs de la
ligne.
Pour éviter leplus possible
les mauvaiscontacts,
et desdéplacements
mutuels en cours de
manipulation qui
modifieraientlégèrement
lalongueur
de laligne,
toutes les con-nexions General-Radio
d’origine
sont verrouillées pardes dispositifs simples.
La
ligne
variable a étégraduée
pour lire direc- tement les variations delongueur.
Mais pour lesfréquences
lesplus élevées,
on utilise aussi unpied
à coulisse et la
position
de l’échantillon dans laligne
estrepérée
à l’aide d’unejauge
deprofondeur
construite
spécialement.
IV.
Réglage
de l’admittancemètre pour les fré- quences inférieures à 900 MHz. - Ceréglage
a étéeffectué à 300
MHz, fréquence
assez basse pour diminuer l’influence des ondes stationnaires et suffisamment élevée pour avoir une bonnepréci-
sion sur le zéro.
a)
RÉGLAGE DU BRAS DE SUSCEPTANCE. - Les différentsréglages
de l’admittancemètreréagissant plus
ou moins les uns sur lesautres,
on aréglé
d’abord la branche de
susceptance,
en utilisant le fait que l’échelle desusceptance possède
des valeurspositives
et des valeursnégatives qui
doivent êtresymétriques
parrapport
à son zéro.Considérons deux
positions
dumultiplicateur,
par
exemple
lll = 1 et M = 2. Pourque le
zéro de susceptance soitparfaitement réglé,
ilfaut
que le rapport des valeurs mesurées pour M ---- 1 et M =2 d’une susceptancequelconque
soit constant, aussibien que pour les susceptances
négatives
que pour les susceptancespositives.
Cela estvrai,
même si le brasdu
multiplicateur
estdéréglé.
,Nous avons
pris,
pour faciliter leréglage,
desvaleurs
égales
etopposées
de lasusceptance (va-
leurs lues avec .lVl
= 1).
La suite desopérations
estalors celle-ci :
Multiplicateur
sur 1. Bras de suscep- tance sur + 15(par exemple).
Réglage
de lalongueur
de laligne
vide et court-circuitée
conjugué
avec celui du bras de conduc-tance
(G c-2 0)
pour obtenir une tension nulle surl’indicateur
d’équilibre.
Multiplicateur
sur 2.Réglage
du bras de suscep- tance pour obtenirl’équilibre.
Lecture +7,0.
Multiplicateur
sur 1. Bras desusceptance
sur- 15.
Réglage
de lalongueur
de laligne
commeci-dessus.
Multiplicateur
sur 2.Réglage
du bras de suscep- tance. Lecture -8,1,
cequi
montrequ’au
moinsle
réglage
du bras desusceptance
est incorrect.On
règle
le bras desusceptance
partâtonnement,
et en
profitant
dujeu
de la fixationjusqu’à
obtenirdes indications
symétriques,
parexemple :
b)
RÉGLAGE DU MULTIPLICATEUR. - Onpeut
admettre enpremière approximation
que sur M r1,
l’indication desusceptance
est correcte,puisqu’alors
la boucle decouplage
dumultipli-
77 A cateur est sensiblement
perpendiculaire à
la direc-tion de
propagation
de l’onde etqu’un léger
déré-glage angulaire
neproduit
pas d’erreurappréciable.
On
opère
ainsi :Multiplicateur
sur 1. Bras desusceptance
sur+ 16
(par exemple).
Réglage âe
laligne
pour obtenirl’équilibre.
Bras de
susceptance
sur 8.Réglage
du bras dumultiplicateur
pour obtenirl’équilibre,
lemultiplicateur
étant sur 2.Vérifications et retouches pour obtenir le meil- leur accord pour différentes valeurs de la suscep- tance et du facteur de
multiplication.
C)
RÉGLAGE DU BRAS DE CONDUCTANCE. - Il s’effectue sur le mêmeprincipe,
en utilisant lemultiplicateur réglé précédemment,
et en réalisantdifférentes valeurs de conductance en modifiant la
position
d’un échantillon convenable dans laligne
connectée.
La
comparaison
des courbes desfigures
2 et 6permet
dejuger
l’amélioration obtenue. La mé- thode décrite(1) permet
d’obtenir des mesures deperméabilité
correctesjusqu’à
900 MHz.FIG. 6. - Influence du multiplicateur sur la mesure de la susceptance et de la conductance à l’admittance mètre G. R. après réglage tel que décrit dans le paragraphe IV.
V.
Réglage
de l’admittancemètre pour les fré- quencessupérieures
à 900 MHz. -- Pour les me-(l) La validité de cette méthode a été confirmée par un
spécialiste de General-Radio.
sures aux
fréquences supérieures
à 900MHz,
nousavons rencontré de nouvelles difficultés.
(La
noticeGeneral-Radio
signale
la diminution de laprécision
des mesures au-dessus de 1 000
MHz.)
Ces difficultés nous ont
obligé
àsoigner particu-
lièrement le
tarage
del’appareil.
Pour éliminer aumaximum les erreurs de
lecture,
nous avonsajouté
sur
l’appareil
unplateau gradué
à une échelle envi-ron 3 fois
plus grande
que lagraduation originale.
Les
positions
du bras demultiplication
corres-pondant
à dès valeursfréquemment
utilisées sontdéterminées avec
précision
par unencliquetage
àbille. Les bras de
susceptance
a été muni d’un dis-positif
genre vernierpermettant
leréglage
du zéroavec une vis
micrométrique.
Cedispositif
facilitegrandement
leréglage
du bras desusceptance
comme il est décrit au
paragraphe
IV.Bien que la
susceptance
étalon 1602-P1 soitgraduée
enfréquences,
il est nécessaire pour avoirune
précision
aussi élevée quepossible,
del’ajuster
pour
chaque
mesure à unefréquence
différente. La méthode décrite dans lanotice
General-Radio est la suivante : on connecte en Gs(fig. 7),
unecharge adaptée
50ohms, type 1602-P4,
enjBs
la suscep- tance étalon1602-P1,
et enY=, jusqu’à
1 000 MHzun circuit ouvert
type 874-WO,
et au-dessus deFIG. 7. - Schéma de l’admittancemètre.
1000
MHz,
un court-circuittype
874-WN. Lemultiplicateur
estplacé
sur oo, l’indicateur de con- ductance sur 20 et l’indicateur desusceptance
surzéro. L’indication du détecteur est
notée.
Puis l’indicateur de conductance estplacé
surzéro,
l’indicateur de
susceptance
sur + 20 ou - 20. La sus-ceptance
étalon doit êtreajustée
pour que l’indi- cation dudétecteur
soit la même dans les deux cas,78 A
Cette méthode nbus a donné des résultats conve-
nables pour les
fréquences
nettement inférieures à 1 000 MHz. Mais pour monterplus
haut en fré-quence, on doit
remplacer
la terminaison WO par la terminaisonWN,
et on doitchanger
d’échelle delecture sur la
susceptance
étalon et sur l’admittan- cemètre. Cesopérations
sontaccompagnées
d’undéplacement apparent
du zéro de lasusceptance
et se traduisent par une discontinuité dans les courbes obtenues en fonction de la
fréquence.
Deplus,
il est extrêmement difficile de faire letarage
de la
susceptance,
car les indications dudétecteur, souvent,
ne sont pas les mêmes pour S = + 20 ou S = - 20. Cela doit être dû au fait quemalgré l’emploi
dumultiplicateur
oo, dont par ailleurs leréglage
est trèscritique,
le bras de l’admittan- cemètre terminé par le court-circuit 874-WN neprésente
pas uneimpédance infinie,
et l’admittance résiduelle détruit lasymétrie des
indications pour. S = + 20 et S = - 20 si la condition M = o0
n’est pas réalisée
parfaitement.
Nous
avons expérimenté
avec des résultats très satisfaisants la méthode suivante : Lacharge adaptée
de 50 ohms 1602-P4 étanttoujours placée
en
Gs,
on branche enjBg
unesusceptance réglable
de 50 cm de
longueur type
874-D50. Cette suscep- tance estpréalablement
étalonnée enfréquences,
au moins
approximativement
parcomparaison.
Aulieu des terminaisons 874 WO ou 874
WN,
onutilise en
Yi
uneligne
àlongueur
variable874 LK 20 terminée par un court-circuit. La sus-
ceptance
874-D50 étantréglée approximativement
sur la
fréquence
de mesure, et les bras de l’admit- tancemètre sur M = 1 et S =0,
onajuste
laligne
variable pour obtenir une admittance
égale
à 0. Lebras de conductance est
ajusté
pour obtenirl’équi-
libre. Il est d’ailleurs très voisin de zéro. Le multi-
plicateur
étant alorsplacé
sur laposition
oo, ondéplace
éventuellement le zéro du bras de suscep- tance pourqu’il corresponde
bien au minimum dela tension
détectée,
enajustant
simultanément la conductance. En remettant lemultiplicateur
surM
=1,
onajuste
sur le nouveau zéro lalongueur
de la
ligne
variable.On
peut
alors faire letarage
de lasusceptance
étalon sur uneposition quelconque
dumultipli-
cateur.
Pour que la
ligne
variablejoue
aussirigoureu-
sement que
possible
le rôle d’uneadmittance,
nulleil serait
avantageux
d’utiliser M = oo, mais enpratique,
pour tenircompte
des réflexions pos-sibles,
il estpréférable d’opérer
dans les conditionsdes mesures
ultérieures,
enprenant
lVl= 1, 2
ou 3.Le
tarage
consiste àrégler
lasusceptance
étalonde
façon
à obtenir la même indication du détecteur pour C =20, S
= 0 et pour C = 0 et S = ± 20.Cette méthode
permet
de faire toutes les mesuressans aucune di-scontinaité dans toute la gamme de
fréquences jusque
1 500 MHz. Les résultats de lafigure
6 sont encore améliorés et lareproductibilité
des mesures est presque
parfaite.
A titre
indicatif,
nousreproduisons (fige 8)
lescourbes de
perméabilité
obtenues sur un ferrite denickel-zinc. On
peut
constater la continuitéparfaite
des
points expérimentaux.
Manuscrit reçu le 23 mars 1961.