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Féminisation des professions libérales Les points clés

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Academic year: 2022

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Le partenaire « professions libérales » de l’

Féminisation des professions libérales

Les points clés

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1. Répartition par sexe – comparaison entre les indépendants et les professions libérales.

La féminisation est un phénomène déjà perceptible au sein de la population totale des travailleurs indépendants. En effet, le nombre de femmes indépendantes à titre principal augmente depuis les années ’90 alors que celui des hommes est relativement stable. Entre 1990 et 2011, on note une croissance de 44% du nombre de femmes indépendantes. Entre 2000 et 2011, la croissance est de 31,1%.

Alors que les femmes professions libérales ne cessent de croître au cours de ces 20 dernières années, la part relative des femmes indépendantes enregistrent même un recul en 1995 pour redémarrer en 2003. Leur nombre continue cependant d’augmenter. A noter qu’en 2003, le statut social du conjoint aidant est revalorisé. Cela explique cette hausse dans les deux secteurs.

Sur une période de 20 ans, on constate que la part relative des femmes professions libérales enregistre une croissance de près de 13%. C’est à partir de 2002 qu’elles passent la barre des 40%. Toutefois, on note qu’il n’y a plus de réelle évolution depuis 2003. Depuis lors, les femmes professions libérales se stabilisent et représentent 43% des effectifs.

Source : Inasti et calculs UCM Service d’Etudes

Entre 1990 et 2001, on constate une croissance de 76% du nombre de femmes professions libérales ! Soit une croissance annuelle moyenne de 7,6%. Entre 2000 et 2011, cette croissance est de 57%, soit une croissance annuelle moyenne de 5,7%.

Si on compare les femmes indépendantes aux femmes professions libérales, on relève que l’augmentation de ces dernières est deux fois plus importante que les femmes indépendantes tous secteurs confondus.

69,2% 68,5% 67,9% 67,3% 66,4% 63,7% 62,7% 62,0% 61,5% 61,0% 60,7% 60,4% 60,0% 56,2% 56,3% 56,4% 56,3% 56,2% 56,0% 56,8% 56,6% 56,7%

30,8% 31,5% 32,1% 32,7% 33,6% 36,3% 37,3% 38,0% 38,5% 39,0% 39,3% 39,6% 40,0% 43,8% 43,7% 43,6% 43,7% 43,8% 44,0% 43,2% 43,4% 43,3%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Evolution de la part de chaque sexe au sein des des PL à titre principal

Hommes Femmes

(3)

3 Source : Inasti 60.410 61.668 63.574 65.071 64.722 65.169 66.431 67.304 68.384 69.033 69.808 70.264 70.633 71.508 72.888 74.545 76.601 79.373 82.016 87.281

91.093 93.908

26.860 28.328

30.034 31.627 32.781 37.204 39.549 41.208 42.838

44.221 45.287 46.075 47.064 55.814

56.592 57.667 59.456

61.741 64.351

66.487 69.747

71.807

0 20.000 40.000 60.000 80.000 100.000 120.000 140.000 160.000 180.000

E v o lu tio n p /s e xe d u n o m b re d e p ro fe ss io n s l ib é ra le s à t it re p rin ci p a l

HommesFemmes

(4)

2. Répartition par sexe chez les professions libérales : évolution par secteurs et par profession.

Lorsqu’on analyse sur une période de 20 ans l’évolution de la répartition par sexe au sein des quatre secteurs professions libérales (santé, juridique, technique et chiffre), on constate une progression de près de 20% de la part des femmes pour trois d’entre eux. Seul le pilier du chiffre n’enregistre qu’une progression de 10% sur la même période.

Source : Inasti et calculs UCM Service d’Etudes

Certaines profession se féminisent plus rapidement que les autres. C’est le cas notamment chez les médecins qui, en 1990 enregistraient 80,7% d’hommes pour 19,3% de femmes. En 2010, le rapport est devenu presqu’égalitaire puisque les hommes ne représentent plus que 56,4% des effectifs de la profession et les femmes 43,6% soit une progression de 24% sur 20 ans de la représentativité du sexe féminin.

Chez les dentistes, la situation est totalement équilibrée depuis 2010 puisque les effectifs comptent 50% d’hommes et 50% de femmes.

Pour d’autres professions, comme chez les notaires, la répartition n’est pas encore très bien équilibrée. En 2010, il y avait 72,2% d’hommes pour 27,8% de femmes. Cependant, la situation évolue puisqu’en 1990, on comptait 91,6% d’hommes pour seulement 8,4% de femmes. Sur 20 ans, la progression est donc de 19,4%. Cette profession attire de plus en plus les femmes à en juger par le nombre de stagiaires depuis ces trois dernières années (70,5% de femmes).

Cela est encore confirmé lorsqu’on retrace l’évolution du pourcentage de réussite au concours donnant accès à la profession. Sur une période de 10 ans, le pourcentage de réussite a doublé chez les femmes. À partir de 2008, la part hommes/femmes est à 50%. En 2012, 65% des personnes ayant réussi le concours donnant accès à la profession étaient des femmes.

35%

46%

56%

25%

36%

43%

15%

26%

34%

13% 17%

23%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

1990 2000 2010

Evolution des femmes exerçant à titre principal p/secteurs

Secteur santé Secteur juridique Secteur technique Secteur chiffre

(5)

5 Source : FRNB

Au vu du pourcentage de nominations à la profession de notaire, la répartition au sein des effectifs de la profession devrait augmenter dans les années à venir. En 2010, 53,3%% des personnes ayant réussi le concours donnant accès à la profession étaient des femmes. Or, pour la même année, le pourcentage de femmes nommées à la profession de notaire est de 41,5%. Selon la Fédération royale des notaires de Belgique (FRNB), cela s’explique par le fait qu’un grand nombre de femmes qui ont réussi le concours ne souhaitent pas postuler comme notaires parce que leurs engagements familiaux leur prennent trop de temps. Le début de carrière correspond en effet avec la naissance de leurs enfants. Il n’y a donc pas de discrimination au sein de la profession.

Dans les professions paramédicales, le rapport hommes/femmes est totalement inversé depuis les années ’90. Le nombre d’hommes va même en diminuant depuis 20 ans (moins 10%). Cette inversion peut s’expliquer par le fait qu’historiquement, il s’agit de métiers plus associés aux femmes (aides- soignantes, infirmières,…)

67,5% 61,3% 61,7% 55,9% 53,3% 59,3% 50,0% 50,0% 46,7% 51,1% 34,5%

32,5% 38,8% 38,3% 44,1% 46,7% 40,7% 50,0% 50,0% 53,3% 48,9% 65,5%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Evolution par sexe des lauréats au concours donnant accès à la profession de notaire

H F

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3. Analyse des inscriptions dans les études universitaires.

La féminisation des professions libérales est une réalité. Qu’est-ce qui explique ce phénomène ? Depuis les années ‘80/90, les femmes sont moins cantonnées dans des rôles traditionnels (femmes au foyer) ou dans des professions typiquement féminines (institutrices, secrétaires, infirmières,…).

Aujourd’hui, elles sont plus nombreuses à se lancer dans des études universitaires ou supérieures et à les réussir.

a) Analyse des inscriptions en 1ère année de bachelier

Lorsqu’on analyse les inscriptions en 1ère bachelier (candidature) dans certaines filières (1), on constate que depuis 15 ans, la proportion de filles augmente lentement mais sûrement, ce qui confirme la tendance.

Dans les études de droit, on note l’attrait que représente cette branche pour les jeunes filles puisque pour l’année académique 2010/2011, elles représentaient 62% des inscrits dans les facultés de droit francophones (2). Cet attrait est aussi sans doute dû au fait qu’il s’agit d’études menant à des métiers ou des carrières qui ne sont pas pénibles physiquement, qui ne nécessitent pas de force physique.

Il en est de même en sciences médicales.

b) Comparaison du nombre de créateurs d’activités à titre principal par rapport au nombre de promues

L’analyse ci-dessous a porté sur le rapport entre le nombre de femmes créateurs d’entreprises à titre principal et le nombre d’étudiantes promues (toutes universités francophones confondues).

Par créateur d’activité, on entend toute personne inscrite pour la première fois à la Banque Carrefour des Entreprises (BCE).

Il est important de signaler qu’il n’y a pas forcément toujours une corrélation parfaite entre le nombre de récipiendaires d’une année et le nombre de débuts d’activité de la même année. En effet, un diplômé peut d’abord commencer sa carrière en tant que salarié et créer sa propre activité professionnelle plusieurs années plus tard. Dans le même ordre d’idée, tou(te)s les étudiant(e)s n’ont pas vocation à devenir entrepreneur. Il y en a toujours un certain nombre qui se dirigent, à la sortie de leur cursus, vers des emplois salariés et qui ne deviendront jamais des indépendants.

La période analysée couvre les années 2000 à 2010.

En médecine, on constate une évolution des femmes à la fois dans le nombre de créations d’entreprises et dans les diplômes délivrés. Ainsi, en 2010, 61% des diplômés en médecine étaient des filles. En 2010, 59% des médecins qui ont reçu un numéro d’entreprise étaient des femmes.

Sur dix ans, l’évolution de la part des femmes dans les nouvelles installations est de 6% et de 7% dans les diplômes délivrés. Ce n’est certes pas une évolution spectaculaire mais cela confirme néanmoins la tendance. Si cela continue, le médecin de demain sera une femme, ce qui ne sera pas sans conséquence (voyez infra point 6).

1 Toutes universités francophones confondues.

2 Source : Cref

(7)

7 Source : Cref, Inasti et calculs UCM Service d’Etudes

Pour rappel, les filles représentent 60% des inscriptions dans les facultés francophones de droit. C’est donc logiquement qu’on retrouve plus ou moins le même pourcentage à la sortie des études ainsi que dans les débuts d’activités.

4. Classes d’âge des femmes professions libérales

a) Âge moyen dans la population active à titre principal

Lorsqu’on examine l’âge moyen des professions libérales exerçant à titre principal, on constate que les hommes sont plus âgés que les femmes.

Actuellement, les femmes restent plus longtemps aux études que les hommes. Traditionnellement, les hommes étaient les plus nombreux à embrasser une carrière en indépendant et profession libérale.

L’arrivée massive des femmes dans les nouvelles générations fait en sorte que l’on a, dans les femmes, plus de jeunes femmes et, dans les hommes, plus d’hommes plus âgés qui tirent la moyenne des hommes vers le haut.

Depuis 2007, cet âge moyen évolue peu (1 an) tant chez les hommes que chez les femmes.

Aujourd’hui, l’âge moyen d’une femme exerçant une profession libérale est de 42 ans et de 46 ans pour les hommes.

Toutefois, la population féminine vieillit d’année en année. A titre d’exemple, l’âge moyen d’une femme médecin était de 40 ans en 2000. En 2011, il est passé à 46 ans. Il en est de même chez les notaires ainsi que dans toutes les autres professions libérales.

53% 57% 59%

54% 54% 61%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2000 2005 2010

Part des femmes dans les promus et les créateurs d'activité - médecins

Début act. Princ. Promues

(8)

Source : Inasti

b) Âge moyen chez les starters à titre principal

L’âge moyen chez les starters professions libérales à titre principal est de 33 ans chez les hommes et de 31 ans chez les femmes.

Source : Inasti et calculs UCM Service d’études

40 40 41 44 44 45 45 45 45 46 46 46

39 40 40 44 43 43 44 44 45 45 45 45

34 36 38 40 42 44 46 48

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Evolution de l'âge moyen des femmes - médecins et notaires

Médecins Notaires

33

31

Âge moyen des starters professions libérales

moyenne Homme moyenne Femme

(9)

9 Dans toutes professions libérales, les femmes qui débutent leur activité sont toujours un peu plus jeunes que leurs collègues masculins (excepté chez les notaires où l’âge est le même dans les deux sexes).

Cela s’explique par le fait que les filles réussissent mieux leurs études que les garçons. Elles sont donc moins nombreuses à bisser une année. Comme elles terminent leur cursus plus tôt que les garçons, elles débutent de ce fait leur carrière plus tôt.

Ainsi par exemple, en Communauté française, le taux de réussite des étudiants de 1ère génération (qui se sont inscrits pour la première fois) en 2009-2010 est de 34,9% pour les hommes et de 41,1%

pour les femmes(toutes sections confondues) (3). Par contre, dans l’enseignement supérieur de type long (hautes écoles), ce taux de réussite est de 29,5% chez les hommes et de 43,5% chez les femmes (4).

L’écart d’âge entre hommes et femmes est en moyenne de 1 à 3 ans.

5. Qu’en est-il de la féminisation des professions libérales chez nos voisins ? L’exemple de la France

En France (5), 46% des effectifs professions libérales sont des femmes. C’est sensiblement le même pourcentage chez nous.

Les femmes françaises exercent principalement à titre individuel (71%) et travaillent peu à temps partiel (14%).

Contrairement à la Belgique, la France ne distingue que deux branches de professions libérales : les professions de la santé et les professions du cadre de vie (toutes les autres). Les femmes professions libérales françaises exercent principalement dans les professions relevant du secteur de la santé.

L’âge moyen des professionnelles libérales françaises est de 45 ans (contre 55 ans chez les hommes).

Le cadre est donc légèrement plus âgé qu’en Belgique puisque la moyenne d’âge en 2011 était de 42 ans pour les femmes et 46 ans pour les hommes.

La France connaît aussi une féminisation au sein des professions libérales particulièrement dans les professions juridique. Cependant, cette croissance est plus lente dans certains métiers tels que celui d’huissiers de justice (17% de femmes) et les architectes (20% de femmes). En Belgique, la part des femmes chez les huissiers de justice représente 29% et chez les architectes 34%. Ces deux professions sont donc plus « féminisées » chez nous que chez nos voisins.

En ce qui concerne les revenus, les femmes françaises gagnent en moyenne 44% de moins que les hommes. C’est sensiblement la même chose dans notre pays.

3 Source : Observatoire de l’enseignement supérieur – Fédération Wallonie-Bruxelles.

4 Source : Ibidem

5 Source : UNAPL

(10)

6. Les conséquences de la féminisation.

On ne peut que se réjouir de l’intérêt que portent aujourd’hui les jeunes filles pour les études universitaires particulièrement pour les filières qui mènent à l’exercice d’une profession libérale.

Toutefois, cela n’est pas sans conséquences. En effet, on sait que les femmes qui travaillent consacrent aussi du temps à leur famille. De ce fait, le travail doit être plus organisé pour tenir compte des spécificités de la femme.

Dans le secteur de la pharmacie par exemple, le fait qu’il y ait plus de femmes peut poser certaines difficultés. On sait que chaque pharmacie doit participer au rôle de garde. Pendant ces périodes, l’insécurité est ressentie plus péniblement par les femmes. Elles sont également plus sensibles au stress ce qui peut augmenter les incapacités de travail.

Afin de consacrer du temps à leur famille, les femmes choisissent parfois de travailler moins. Pour certaines professions, telles les professions de la santé, des rôles de garde doivent être organisés (pharmacie, médecin, vétérinaire,…). Ceux doivent se conjuguer avec les restrictions de prestations.

Et les combinaisons sont parfois difficiles à mettre en œuvre particulièrement dans les zones rurales où il y a moins d’effectifs.

Les périodes relatives aux congés de maternité doivent aussi être organisées même si ces congés sont plus courts chez les femmes indépendantes (8 semaines) que chez les femmes salariées (15 semaines).

Mais dans certaines professions (pharmacie, infirmière,…) il peut y avoir un écartement du travail en raison des risques que le métier peut engendrer pour une grossesse (manipulation de substances dangereuses, contacts avec certaines maladies,…). Cela demande aussi de l’organisation.

Cela étant dit, dans ces professions, d’aucuns s’accordent à dire que les femmes présentent d’indéniables avantages : empathie, patience, conscience professionnelle, rigueur,…

Dans les professions du chiffre, les femmes seraient mieux organisées et plus consciencieuses que les hommes. Elles ont également une approche de leur métier plus axée sur la qualité. De ce fait, les femmes sont plutôt bien accueillies ce qui leur permet de trouver leur place.

7. Conclusions

Eu égard aux différentes analyses qui viennent d’être faites, on ne peut nier l’augmentation du nombre de femmes au sein des professions libérales depuis les années ’90 (plus 13%). Cette augmentation est même deux fois plus importante que celle des femmes indépendantes tous secteurs confondus.

Cette croissance est surtout marquée au sein de trois des quatre secteurs : santé, juridique et technique (+ 20% en 20 ans). Toutefois, on note une stabilisation de cette croissance générale depuis 2003. Depuis lors et jusqu’à aujourd’hui, les femmes professions libérales représentent un peu plus de 43% des effectifs. C’est 10% de plus que pour l’ensemble des travailleurs indépendants.

C’est le secteur de la santé qui est le plus féminisé. En effet, 56% des effectifs sont constitués par des femmes. Et ce sont les professions paramédicales qui détiennent la palme avec 69 % de femmes. Cela peut s’expliquer par le fait qu’historiquement, ces métiers ont toujours été plus exercés par des femmes que par des hommes.

(11)

11 Dans les autres secteurs, la proportion de femmes est encore en dessous des 50%. Le secteur juridique s’en rapproche de plus en plus mais c’est encore loin d’être le cas pour le secteur des professions économiques et des professions techniques.

Ces deux derniers piliers restent encore majoritairement occupés par des hommes. C’est le cas aussi chez les notaires et les huissiers de justice.

Les femmes gagnent en moyenne 40% de moins que leurs homologues masculins. Pourtant, les femmes pratiquent les mêmes honoraires que leurs confrères masculins puisque la plupart des professions libérales sont rémunérées à l’acte (à la prestation). Elles ne sont donc théoriquement pas moins bien payées. C’est un fait sociétal qui n’est plus contesté aujourd’hui : les femmes se consacrent davantage que les hommes à leur famille, notamment à l’éducation des enfants. Pour ce faire, elles restreignent leur temps d’activité et/ou effectuent moins de prestations. Comme elles effectuent moins de prestations, elles gagnent donc moins. De ce fait, les femmes constituent une population plus « pauvre » et plus fragilisée.

La population féminine des professions libérales est généralement plus jeune (42 ans) que celle des hommes (46 ans). Toutefois, le cadre vieillit mais se renouvelle à en juger par le nombre de jeunes filles à s’inscrire dans les études universitaires pouvant mener à une carrière professionnelle libérale.

Pour que le rapport hommes/femmes soit un jour en équilibre dans toutes les professions, il serait nécessaire de mener des campagnes de sensibilisation dans les écoles pour encourager l’entrepreunariat féminin.

Pour encourager les femmes à créer leur propre activité au sein des professions libérales, il serait nécessaire de :

• Améliorer les structure d’accueil de la petite enfance et de l’accueil extra-scolaire afin d’aider les indépendantes à assurer une garde efficace et sûre de leurs enfants lorsque leur activité professionnelle l’exige. A l’heure actuelle, il n’y a pas assez de places dans les crèches et les heures d’ouverture ne correspondent pas aux nécessités et aux réalités de terrain.

• Soutenir les réseaux de femmes apportant ainsi un appui aux femmes indépendantes et/ou les candidates entrepreneures.

• Encourager les « mamans indépendantes » et notamment favoriser le travail à domicile par des mesures fiscales ou autres.

• Encourager les jeunes filles à se lancer dans des filières où elles sont sous-représentées (professions économiques et techniques) par des actions de sensibilisation dans les écoles.

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