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PLAN OPERATIONNEL DE LUTTE CONTRE LA MALNUTRITION AU CONGO

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Academic year: 2022

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Brazzaville, Mai 2015

PLAN OPERATIONNEL DE LUTTE CONTRE LA MALNUTRITION AU CONGO

2016-2020

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TABLE DES MATIERES

LISTE DES TABLEAUX ____________________________________________________________________________ 2 LISTE DES FIGURES ______________________________________________________________________________ 2 ACRONYMES ET ABREVIATIONS ___________________________________________________________________ 3 1. RAPPEL DU CONTEXTE NATIONAL ET DE LA REPONSE CONTRE LA MALNUTRITION __________________ 6 I.2REPONSENATIONALEENFAVEURDELANUTRITION _______________________________________________ 7 2. Justification ___________________________________________________________________________ 8 3. RAPPEL DU CADRE STRATEGIQUE DE LUTTE CONTRE LA MALNUTRITION __________________________ 8 3.1. Objectifs ___________________________________________________________________________ 8 2.1.1. Objectif général ___________________________________________________________________ 8 2.1.2. Objectifs spécifiques _______________________________________________________________ 8 3.2. Axes stratégiques ____________________________________________________________________ 8 3.3. PRINCIPES DIRECTEURS ______________________________________________________________ 11 3.4. SOUS PROGRAMME ___________________________________________ Error! Bookmark not defined.

L L I I S S T T E E D D E E S S T T A A B B L LE EA A U U X X

Tableau 6 : Cadre du Suivi-Evaluation ________________________________ Error! Bookmark not defined.

L L I I S S T T E E D D E E S S F F I I G G U U R R E E S S

No table of figures entries found.

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A A C C R R O O N N Y Y M M E E S S E E T T A A B B R R E E V V I I A A T T I I O O N N S S

AASAV: Analyse Approfondie de la Sécurité Alimentaire et la Vulnérabilité AME: Allaitement Maternel Exclusif

ANJE: Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant ATPC: Assainissement Total Pilote par la Communauté BRASCO Brasseries du Congo

CAS : Circonscription d’Action Sociale

CCC : Communication pour le Changement de Comportement CEEAC: Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale

CERAPE: Centre d’Etudes et de Recherche sur les Analyses et Politiques Economiques CNFA: Commission Nationale pour la Fortification des Aliments

CPN: Consultation Pré Natale CPS: Consultation Pré Scolaire CSI: Centre de Sante Intégré CSS: Circonscription Socio Sanitaire

CONADEC : Coordination Nationale des Associations de Développement au Congo DAL : Défécation à l’air Libre

DEFDDEQV : Département de l’Economie Forestière, du Développement Durable, de l’Environnement et de la Qualité de la Vie

DSCERP: Document Stratégique pour la Croissance Economique et la Réduction de la Pauvreté ECOM: Enquête Congolaise auprès des Ménages

EDS: Enquête Démographique de Sante

ESASU: Evaluation de la Sécurité Alimentaire en Situation d'Urgence ESIS: Enquête sur la Séroprévalence et les Indicateurs du Sida e-TME: Elimination de la Transmission Mère-Enfant

F CFA : Franc de la Communauté Française d'Afrique

FAO: Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture FDAL: Fin de Défécation à l’Air Libre

FIDA: Fonds International pour le Développement Agricole FRAT: Fortification Rapid Assessment Tools

Kcal: Kilo Calories

Kg: Kilo grammes

MAE : Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage MAM: Malnutrition Aigue Modérée

MAS: Malnutrition Aigue Sévère

MASAHS : Ministère des Affaires Sociales de l’Action Humanitaire et de la Solidarité MDIPSP : Ministère du Développement Industriel et de la Promotion du secteur Privé MDA : Médecins d’Afrique

MEFDD : Ministère de l’Economie Forestière et du Développement Durable MEH : Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

MEPSA : Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation

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MEFPPPI : Ministère de l’Economie, des Finances, du Plan, du Portefeuille Public et de l’Intégration MES : Ministère de l’Enseignement Supérieur

METPFQE : Ministère de l’Enseignement Technique, Professionnel, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi MPA : Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture

MPIFD : Ministère de la Promotion et de l’Intégration de la Femme au Développement MILDA: Moustiquaire Imprégnée a Longue Durée d'Action

MINOCO: Minoterie du Congo Ml: Millilitres

NCHS: National Committee for Health Statistics OMD: Objectifs du Millénaire pour le Développement OMS: Organisation Mondiale de la Santé

ONG: Organisation Non Gouvernementale

ORSTOM: Office de Recherche Scientifique et Technique d'Outre Mer PAM: Programme Alimentaire Mondial

PCIME: Prise en Charge Intégrée des Maladies de l'Enfant

PDARP: Projet de Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes rurales PEIN: Paquet Essentiel des Interventions en Nutrition

PEV: Programme Elargi de Vaccination PME: Petites et Moyennes Entreprises PND: Plan National de Développement

PNDS: Plan National de Développement Sanitaire PNSA : Programme national pour la sécurité alimentaire PNUD: Programme des Nations Unies pour le Développement PR : Présidence de la République

PRODER: Projet de Développement Rural PTF: Partenaires Techniques et Financiers

PTME: Prévention de la Transmission Mère – Enfant RCA: République Centrafricaine

RDC: République Démocratique du Congo

REACH: Renewed Efforts Against Child Hunger and undernutrition SAN: Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle

SGPR : Secrétariat/Secrétaire Général de la Présidence de la République SMART: Standardized Monitoring Assessment for Relief and Transitions SNU: Système des Nations Unies

SOFRECO: Société Française de Réalisation d’Etudes et Conseil SUN: Scaling Up Nutrition

TAR: Thérapie Anti Rétrovirale

TDCI: Troubles Dus à la Carence en Iode TPI: Traitement Préventif Intermittent

UE: Union Européenne

UNDAF: United Nations Development Assistance Framework UNICEF: Fonds des Nations Unies pour l'Enfance

UNT: Unité de Nutrition Thérapeutique

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USAID: United Sates Agence For International Development VAM: Vulnerability Assessment and Mapping

VAT: Vaccin Anti Tétanique

VIH: Virus d'Immunodéficience Humaine

$ US: United State Dollar

Résumé

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11.. RRAAPPPPEELL DDUU CCOONNTTEEXXTTEE NNAATTIIOONNAALL EETT DDEE LLAA RREEPPOONNSSEE CCOONNTTRREE LLAA MMAALLNNUUTTRRIITTIIOONN AAUU CCOONNGGOO

La République du Congo est un pays d’Afrique centrale avec une population est estimée à 4 085 422 habitants dont 51.7% de femmes et 48.3% d’hommes1. Les enfants de moins de 5 ans représentent 14% de la population nationale. La population congolaise est répartie à 56% entre Brazzaville et Pointe-Noire. Le taux de croissance démographique annuel est de 3% et au rythme actuel, la population congolaise pourrait doubler d’ici 2035 ou 2040 et atteindre 7 millions voire 8 millions d’habitants2.

En 2009, le nombre de ménages affectés par l’insécurité alimentaire est de 7,8 % avec 13,6% en milieu rural et 3,6% en milieu urbain.3

Les pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) ne sont pas adéquates pour une proportion élevée d’enfants. Seulement 24% des nouveaux nés sont mis au sein dans l’heure qui suit la naissance, le taux d’allaitement maternel exclusif (AME) reste faible (21%) et la durée moyenne d’allaitement maternel est de 16 mois au lieu de 24 mois. Bien que 90% d’enfants de 6 à 9 mois reçoivent une alimentation de complément4, la majeure partie des mères utilisent souvent des aliments de complément à base de pâte de maïs fermentée ou de tubercule local. Ces aliments présentent généralement une faible densité énergétique (moins de 100 kcal/100ml), des apports en protéines et en micronutriments limités ainsi qu’une hygiène précaire.

La situation nutritionnelle des populations congolaises est caractérisée, selon l’EDS-C 2011-2012, par les différentes formes de malnutrition que sont :

- La malnutrition chronique ou retard de croissance : 24.4% d’enfants de moins de 5 ans dont 8%

sous une forme sévère et 16.4% sous une forme modérée, contre le seuil de moins de 20% fixé par l’OMS ;

- La malnutrition aigüe ou émaciation : 6% d’enfants de moins de 5 ans, avec 1.5% de cas sévères et 4.5% de cas modérés, contre le seuil de moins de 5% fixé par l’OMS ;

- L’insuffisance pondérale : 11.6% chez les enfants de moins de 5 ans dont 2.4% sous la forme sévère et 9.2% sous forme modérée contre le seuil de moins de 10% fixé par l’OMS ;

- La surcharge pondérale : 17% des femmes en âge de procréer ;

- L’obésité : 3% chez les enfants de moins de 5 ans et 9% chez les femmes en âge de procréer ;

- La maigreur ou déficience énergétique chronique : 14% chez les femmes en âge de procréer ; L’anémie ferriprive : 66,7% chez les enfants de 6 à 59 mois, 55% chez les femmes en âge de procréer, 58%

chez les femmes enceintes et 52% chez les femmes allaitantes.

1 RGPC

2 SOFRECO-CERAPE, 2012.

3 PAM, AASAV 2009

4 EDS C, 2011-2012.

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I.2 REPONSE NATIONALE EN FAVEUR DE LA NUTRITION

Le ministère de la santé est le principal acteur de la lutte contre la malnutrition au Congo, à travers le service de l’alimentation et de la nutrition. Pour renforcer la lutte contre les carences en micronutriments, le pays s’est doté d’une commission nationale pour la fortification des aliments (CNFA) placée sous l’autorité du ministre en charge de l’industrie, en partenariat avec les ministres en charge de la santé et du commerce. Cependant, le service de l’alimentation et de la nutrition ainsi que la CNFA ne disposent pas assez de ressources humaines, financières et matérielles nécessaires à leur fonctionnement.

Plusieurs institutions publiques et privées ainsi que la société civile mettent en œuvre des politiques, des stratégies et des programmes pouvant avoir une incidence positive sur la situation nutritionnelle des populations.

Au niveau des différents secteurs, plusieurs documents stratégiques ont été élaborés à savoir :

 le plan national de développement 2012-2016 ;

 le plan de développement de la pêche durable en République du Congo ;

 le plan national intégré de lutte contre les maladies non transmissibles ;

 le plan stratégique de lutte contre les carences en micronutriments ;

 le plan d’action de la commission nationale pour la fortification des aliments, la stratégie de développement durable de la pêche, la stratégie nationale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, la stratégie pour un développement durable de l'aquaculture au Congo, la stratégie de développement de la filière manioc, la stratégie nationale de prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH, le programme national d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la lettre de politique d’industrialisation ;

 le plan de développement durable de l’aquaculture ;

 la lettre de politique de la pêche et de l’aquaculture ;

 la lettre de politique agricole en cours de validation ;

 la politique nationale d’action sociale en cours de validation, le schéma directeur pour le développement des filières de l’élevage ;

 le plan national du développement du commerce ;

 la politique nationale de nutrition, etc.

Au niveau international, le Congo a déjà ratifié plusieurs conventions et initiatives en faveur de la nutrition et de l’alimentation. En outre, il a adhéré au mouvement Scaling Up Nutrition (SUN), initiative mondiale visant le passage à l’échelle des interventions de nutrition.

Le cadre juridique et normatif est constitué par l’existence de textes suivants :

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22.. JJUUSSTTIIFFIICCAATTIIOONN

Le Ministère de la Santé à travers le Service de l’Alimentation et de Nutrition avec l’ensemble des partenaires et départements ministériels de la plateforme multipartite a élaboré un cadre stratégique de lutte contre la malnutrition au Congo.

Afin de mettre en œuvre des différentes orientations stratégiques et la mobilisation des ressources de ces actions déclinées dans le document du cadre stratégique de lutte contre la malnutrition, le SGPR à travers le Ministère de la santé se propose d’élaborer un plan opérationnel de mise en œuvre de ce cadre qui sera budgétisé.

33.. RRAAPPPPEELL DDUU CCAADDRREE SSTTRRAATTEEGGIIQQUUEE DDEE LLUUTTTTEE CCOONNTTRREE LLAA MMAALLNNUUTTRRIITTIIOONN

33..11.. OOBBJJEECCTTIIFFSS 2.1.1. Objectif général

D’ici 2025, réduire d’au moins 50% la prévalence de toutes les formes de malnutrition chez les populations vulnérables, notamment les enfants de 0 à 59 mois, les femmes enceintes et allaitantes au Congo.

2.1.2. Objectifs spécifiques D’ici 2025 :

Renforcer le cadre institutionnel, institutionnel, juridique et financier de la lutte contre la malnutrition ;

Mettre en place un système opérationnel d’informations et de renforcement des capacités relatif à la nutrition ;

Augmenter d’au moins 80% les couvertures de la prévention, du dépistage, de la prise en charge de la malnutrition ainsi que des interventions favorables à la nutrition ;

Augmenter d’au moins 60% la proportion d’enfants de 0 à 24 mois, bénéficiant d’une alimentation adéquate ;

Réduire de 50% la proportion des ménages vivant en insécurité alimentaire.

33..22.. SSTTRRAATTEEGGIIEESS

2.2.1. Renforcement des cadres stratégique, institutionnel, juridique et financier de la lutte contre la malnutrition.

Interventions

 Créer un conseil national de lutte contre la malnutrition impliquant les professionnels de la nutrition, de la santé et des secteurs connexes ;

 Mettre en place une plate-forme multipartite pour la nutrition composée de politiques, des parlementaires, acteurs de la société civile et du secteur privé ;

 Actualiser et valider les projets de textes relatifs aux cadres institutionnels, juridique et normatif existants en faveur de la nutrition ;

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 Mettre en œuvre une réforme foncière favorable à l’agriculture et à l’élevage ;

 Faire adopter le projet de loi sur la concurrence et la protection du consommateur ;

 Faire adopter le projet de loi réglementant le système national de normalisation et de gestion de la qualité ;

 Faire adopter le projet de loi portant création de l’agence congolaise de normalisation et de la qualité ;

 Faire adopter le projet de loi portant code de l’hygiène ;

 Faire adopter le projet de décret relatif au code de commercialisation des substituts du lait maternel.

2.2.2. Extension de la couverture des interventions de nutrition (prévention et prise en charge de la malnutrition, interventions favorables à la nutrition)

Interventions

Pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la présente stratégie, les interventions ci-dessous ont été identifiées :

 Etendre le PEIN dans les formations sanitaires et les communautés ;

 Etendre les cantines scolaires dans tous les établissements préscolaires et primaires ;

 Etendre la fortification en micronutriments des aliments de large consommation ;

 Construire les incinérateurs traditionnels dans les établissements préscolaires et primaires ;

 Fortifier les aliments avec les poudres de micronutriments ;

 Redynamiser les projets sur ‘’Les gestes qui sauvent’’ et ‘’l’éducation parentales’’ dans les zones les plus défavorisées ;

 Renforcer/Promouvoir la CPN recentrée y compris l’e-TME ;

 Renforcer la CPS et la PCIME ;

 Renforcer les interventions dans le cadre de l’eau-hygiène et assainissement ;

 Organiser les activités de supplémentation en micronutriments des populations vulnérables y compris le déparasitage systématique ;

 Promouvoir l’utilisation du carré alimentaire avec un accent sur les fruits et légumes ainsi que les aliments d’origine animale et aliments fortifiés ;

 Promouvoir le continuum des bonnes pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant dans les formations sanitaires et en milieu communautaire.

2.2.3. Mise en place d’un système opérationnel de communication pour le développement.

Interventions

 Renforcer le plaidoyer de haut niveau en faveur de l’alimentation et de la nutrition ;

 Appuyer les différentes communautés à l’élaboration de leur plan intégré de communication ;

 Organiser des campagnes de sensibilisation des communautés dans le cadre des journées commémoratives en rapport avec l’alimentation et la nutrition (journée mondiale de l’alimentation, semaine mondiale de l’allaitement maternel…) ;

 Organiser des émissions radiotélévisées en rapport avec le thème de l’alimentation/nutrition ;

 Promouvoir la diffusion des articles sur l’alimentation et la nutrition dans la presse écrite ;

 Promouvoir les comportements favorables à la bonne gestion de l’environnement ;

 Promouvoir les savoirs traditionnels favorables en matière d’alimentation.

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2.2.4. Amélioration de la sécurité alimentaire des ménages.

Interventions

 Appuyer le secteur privé agricole et halieutique ;

 Améliorer la fluidité de l’approvisionnement du marché national et lutter contre la vie chère ;

 Accroitre la qualité des services aux entreprises du secteur commercial ;

 Introduire des spéculations à haute valeur nutritive dans les départements favorables ;

 Promouvoir la culture, la gestion durable et la consommation des produits forestiers non ligneux ;

 Promouvoir le petit élevage, la pisciculture et le potager au sein des ménages les plus démunis ;

 Promouvoir la culture d’arbres fruitiers ;

 Promouvoir les techniques de stockage, de conservation et de transformation des produits alimentaires ;

 Promouvoir l'implantation des écloseries en vue de la production massive des semences ;

 Promouvoir la production, la vulgarisation et l’utilisation d’aliment de poisson ;

 Promouvoir le regroupement des populations en coopérative ;

 Développer les filières agricoles ;

 Réhabiliter les pistes agricoles ;

 Mécaniser l’agriculture ;

 Renforcer les capacités opérationnelles des centres de multiplication des semences améliorées, de vulgarisation et de démonstration des techniques agricoles ;

 Renforcer le repeuplement du cheptel bovin, ovin et caprin ;

 Renforcer les capacités techniques de pêche, d’aquaculture, de mareyage, de conservation et de transformation des produits halieutiques ;

 Renforcer les transferts sociaux et autres mesures visant la réduction de la vulnérabilité à large échelle ;

 Soutenir les activités génératrices de revenus au profit des femmes et filles mères.

2.2.5. Renforcement des capacités et de la recherche Interventions

 Promouvoir la formation initiale et continue ainsi que la recherche, en matière de nutrition et d’’alimentation ;

 Promouvoir les échanges interculturels favorables au partage d’informations sur les bonnes pratiques nutritionnelles ;

 Former les acteurs des secteurs impliqués à tous les niveaux à la collecte, au traitement, à l’analyse, à l’interprétation et à l’utilisation des données alimentaires et nutritionnelles ;

 Renforcer les capacités des acteurs à tous les niveaux sur la gestion des urgences en matière d’alimentation et de nutrition ;

 Renforcer les capacités en matière de recherche des structures de santé/alimentation et nutrition aux effets néfastes des changements climatiques (atténuation et adaptation) ;

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 Réaliser une recherche-action sur les déterminants sociologiques, culturels des pratiques d’alimentation du nourrisson, du jeune enfant, de la mère et de la personne du 3ème âge ;

 Réaliser une recherche action sur l’analyse de l’aliment de complément ;

 Mettre en place un système d’alerte précoce et un plan de contingence pour la prévention des crises alimentaires et nutritionnelles ;

 Organiser la recherche en matière de dénutrition des personnes âgées, de l’obésité et de nutrition des personnes en situation de précarité économique

33..33.. PPRRIINNCCIIPPEESS DDIIRREECCTTEEUURRSS

Les principes suivants guideront la mise en œuvre de ces interventions de lutte contre la malnutrition au Congo :

La multisectorialité : l’approche multisectorielle doit être préconisée tant au niveau programmatique qu’a l’opérationnel. Elle s’appliquera au niveau central ainsi qu’au niveau déconcentré et décentralisé ;

La décentralisation : vise une appropriation au niveau décentralisée à travers un renforcement des capacités des acteurs à ce niveau ;

L’intégration : l’approche « soins de santé primaires » est le fondement pour l’accès universel aux aliments sains et aux services et soins de santé d’autre part en cohérence avec les stratégies nationales de lutte contre la pauvreté ;

La bonne gouvernance : les ressources allouées à la mise en œuvre de ce plan doivent être gérées de façon rationnelle et basée sur une redevabilité de chaque acteur impliquée à tous les niveaux.

Le genre : L’analyse approfondie de la 3e Enquête Démographique et de Santé au Congo révèle que les femmes sont défavorables dans les résultats à atteindre. De ce fait ce plan mettra le focus sur la prise en compte de cet aspect dans la planification et la mise en œuvre des interventions. La collecte et la

présentation des données se feront selon le genre.

L’équité et la réalisation des droits de l’homme : ce plan sera guidé par le principe de réduction des inégalités quel que soit le sexe, l’âge, le niveau socio-économique, la religion et à l’origine ethnique ; Le développement durable : la préservation de l’environnement, la gestion pérenne des ressources naturelles et le respect de l’intégrité des écosystèmes sont non négociables;

L’assurance qualité : les institutions et les acteurs s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue des pratiques conformes aux normes, standards et directives pour préserver les acquis et pérenniser l’efficience des interventions au niveau communautaire ;

L’identification et la vulgarisation des meilleures pratiques : la capitalisation de ces meilleures pratiques doit être une priorité pour les acteurs et cette vulgarisation doit être encouragée. Ces pratiques doivent être valorisées ainsi les compétences locales ;

La gestion axée sur les résultats : Cela permettra d’atteindre les résultats de façon efficace et efficiente par l’identification des goulots d’étranglements (le monitorage décentralisé).

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33..44.. LLOOGGIIQQUUEESS DD’’IINNTTEERRVVEENNTTIIOONN

Le mode du Système des Nations Unies a été utilisé dans le cadre de Suivi-Evaluation : Produit, Effet, Résultat et Impact.

Le Produit est la conséquence à court terme de l’exploitation des ressources, à titre d’exemple, le personnel médical formé, la disponibilité d’interventions en nutrition financées dans les communes, le soutien aux catégories des gens vulnérables, etc.

L’Effet porte sur les conséquences à moyen terme des activités effectuées dans le programme, telles que l’amélioration des activités de prévention, de prise en charge en l’occurrence de la malnutrition aigüe, l’allaitement maternel, la prévalence de l’anémie, etc.

Les Résultats des programmes portent sur l’amélioration des connaissances sur la bonne nutrition, le changement d’attitudes, etc. Les résultats peuvent se traduire par un impact sur la prévalence de la malnutrition chronique, de morbidité et mortalité, etc.

L’Impact est surtout évalué sur la diminution de la prévalence par rapport aux objectifs globaux fixé par le plan d’action.

33..55.. PPLLAANN DD’’IINNTTEERRVVEENNTTIIOONNSS

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P a g e 1 3 | 3 7

Tableau 1 : Plan d’interventions

Axe 1 : Renforcement des cadres stratégique, institutionnel, juridique et financier de la lutte contre la malnutrition.

Impact 1 : Les cadres stratégique, institutionnel, juridique et financier de la lutte contre la malnutrition sont renforcés d’ici à 2020

Effet 1.1 : D’ici 2020, le pays est doté d’un environnement favorable à la nutrition (documents stratégiques, plateforme de coordination, cadre commun des résultats, mécanisme de suivi et évaluation, mécanisme de suivi de l’allocation et de la dépense des ressources)

Interventions

Principales stratégies et interventions prioritaires

Indicateurs Baseline Cible Responsables Moyens ou

sources de

vérification Hypothèses Cout total 2015 2016 2017 USD

Impact 1 :

Les ressources allouées pour la nutrition sont accrues de 100% d’ici à 2020

La gouvernance en faveur de la nutrition Effet 1.1 : D’ici 2020, le pays est doté d’un

environnement favorable à la nutrition (documents stratégiques, plateforme de coordination, cadre commun des résultats, mécanisme de suivi et évaluation, mécanisme de suivi de l’allocation et de la dépense des ressources)

Existence d’un conseil national de lutte contre la malnutrition.

0 1 1 1 SGPR (PF

SUN)

Produit 1.1.1 : Le Conseil National de lutte contre la malnutrition est créé et fonctionnel impliquant les professionnels de la nutrition, de la santé et des secteurs connexes

Existence d’une plateforme multipartite pour la nutrition.

Adopter et promulguer le projet de décret portant

création, attribution et fonctionnement du CNLM Existence et application de la feuille de route du SUN au niveau national.

Mettre en place une plate-forme multipartite pour la nutrition composée de politiques, des parlementaires, acteurs de la société civile et du

Existence d’un plan opérationnel de lutte

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P a g e 1 4 | 3 7

secteur privé contre la malnutrition

Organiser des réunions semestrielles de coordination des activités de nutrition

Réaliser une cartographie des interventions de nutrition

Organiser annuellement un forum des investisseurs en nutrition

Mettre en place au niveau décentralisé (départemental) des cadres de concertation Produit 1.1.2 : Les projets de textes relatifs au cadre institutionnel, juridique et normatif existants en faveur de la nutrition sont actualisés et validés Mettre en œuvre une réforme foncière favorable

à l’agriculture et à l’élevage Existence d’une

réforme foncière favorable à l’agriculture et à l’élevage

Faire adopter le projet de loi sur la concurrence et

la protection du consommateur La loi sur la concurrence et la protection du consommateur est adoptée

Faire adopter le projet de loi réglementant le système national de normalisation et de gestion de la qualité

La loi réglementant le système national de normalisation et de gestion de la qualité est adoptée

Faire adopter le projet de loi portant création de l’agence congolaise de normalisation et de la qualité

La loi portant création de l’agence congolaise de normalisation et de la qualité est adoptée Faire adopter le projet de loi portant code de

l’hygiène

La loi portant code de l’hygiène est adoptée Faire adopter le projet de décret relatif au code

de commercialisation des substituts du lait maternel.

Le décret relatif au code de

commercialisation des

(15)

P a g e 1 5 | 3 7 substituts du lait

maternel est adopté Faire adopter la politique nationale de l‘approche

communautaire La politique nationale

de l‘approche communautaire est adoptée

Faire adopter l’arrêt portant règlementation de la

fortification des aliments au Congo L’arrêt portant règlementation de la fortification des aliments au Congo est adopté

Produit 1.1.3 : Les

Plaidoyer pour la mise en place d’un fonds souverain pour la sécurité nutritionnelle Produit 1.1.6 :

Axe 2 : Extension de la couverture des interventions de nutrition (prévention et prise en charge de la malnutrition, interventions favorables à la nutrition)

Principales stratégies et interventions prioritaires

Indicateurs Baseline Cible Responsables Moyens ou

sources de vérification

Hypothèses Cout total FCFA

2015 2016 2017

Impact 2 : La prévalence de toutes les formes de malnutrition est réduite de 40% d’ici à 2025 La mortalité infanto-juvénile est réduite de moitié d’ici à 2025

La prévalence de la malnutrition chronique chez

(16)

P a g e 1 6 | 3 7 les enfants de 0 à 59 mois est réduite de 24.4%

en 2015 à 17.4% en 2025

Effet 2.1 : D’ici 2020, le taux d’allaitement maternel exclusif (0 à 6 mois) est élevé de 30 points et 80% des enfants de 6 à 23 mois en particulier ceux des milieux défavorisés, reçoivent une alimentation de complément acceptable à travers l’adoption des pratiques d’ANJE par les ménages

% des enfants de 6 à 8 mois ayant reçu des aliments solides, semi- solides ou mous en respectant les principes de la quantité, qualité, fréquence et hygiène

200 000 000

% d’enfants de 6 à 24 mois bénéficient d’une alimentation de complément adéquate Produit 1.1.1 : D’ici à 2017, au moins 80% des

formations sanitaires réalisent des activités de promotion des pratiques optimales de l’ANJE Réaliser une recherche formative sur les barrières à l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant

% d’enfants de 0 à 6 mois allaités

exclusivement au sein Renforcer les activités de communication

sociale en matière d’ANJE

% de nouveau-nés mis au sein dans l’heure suivant la naissance Réviser les supports de communication (boites

à images)

Elaborer le plan de communication intégré de la nutrition

Renforcer les capacités des prestataires de santé en matière d’ANJE et le développement de l’enfant

Nombre de

prestataires de sante formés

Célébrer la semaine mondiale de l’allaitement maternel (SMAM) du 01 au 07 Aout de chaque année

Créer et redynamiser les hôpitaux «Amis des

bébés » et des communautés Amis des bébés Nombre de FOSA labélisées Hôpitaux

(17)

P a g e 1 7 | 3 7 Amis des Bébés

Produit 1.1.2 : Les directives de l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant sont élaborées et diffusées

Elaborer, valider et diffuser le guide pratique de l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant

Existence du Guide pratique de l’ANJE et disponibilité dans les FOSA

Former un pool de formateurs nationaux chaque année

Editer les directives nationales de l'alimentation du nouveau-né et du nourrisson nés de mères séropositives, les normes d'iodation de sel Etendre le Paquet d’Interventions Essentielles en Nutrition (PEIN) dans toutes les formations sanitaires et communautés

Produit 1.1.1 : La couverture des interventions de prévention de la malnutrition et celles favorables à la nutrition est améliorée

Renforcer les activités de communication sur la prévention de la malnutrition des élèves Etendre les cantines scolaires dans tous les établissements préscolaires et primaires

Appuyer les activités de prise en charge de la malnutrition aiguë globale

30% des mères des districts sanitaires cibles mettent en œuvre les directives en matière d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (Effet)

(18)

P a g e 1 8 | 3 7 Renforcer/Promouvoir la CPN recentrée y

compris l’e-TME

Renforcer la CPS et la PCIME

Redynamiser les projets sur ‘’Les gestes qui sauvent’’ et ‘’l’éducation parentales’’ dans les zones les plus défavorisées

Produit 1.1.3 :

Produit 1.1.6 : Produit 1.1.7 :

Produit 1.1.8 :

Produit 1.1.9 : Organiser les activités de supplémentation en micronutriments des populations vulnérables y compris le déparasitage systématique

Déparasiter les enfants de 12 mois à 5 ans pendant la semaine de la mère et de l’enfant

90 % des enfants de 12 à 59 mois sont déparasités

(19)

P a g e 1 9 | 3 7 Déparasiter les enfants de 6 à 14 ans au niveau

des écoles primaires

70 % des enfants scolarisés et 20% des enfants non scolarisés sont déparasités

Produit 1.1.10 : Promouvoir l’utilisation du carré alimentaire avec un accent sur les fruits et légumes ainsi que les aliments d’origine animale et aliments fortifiés

Effet 2.2 :

D’ici 2020, au moins 80% des enfants de 0 à 24 mois, en particulier des ménages les plus vulnérables, bénéficient d’un apport adéquat en micronutriments essentiels

D'ici 2020, 90% des enfants (filles/garçons) de 6 à 59 mois reçoivent la supplémentation en micronutriments (vitamine A, Zinc, fer) et ceux de 12 à 59 mois sont déparasités tous les 6 mois; 80% des femmes enceintes reçoivent la supplémentation en fer/acide folique

% des cas de MAM dépistés par rapport aux cas attendus

Produit 1.1.4 : Au moins 3 aliments de large consommation sont fortifies en micronutriments

Elaborer et diffuser la stratégie nationale de lutte contre la carence en micronutriments Fortifier en multi-micronutriments (MMN) les aliments des enfants de 6 à 23 mois dans les zones vulnérables

Fortifier en multi-micronutriments (MMN) les aliments des élèves de 6 à 12 ans dans les cantines scolaires

(20)

P a g e 2 0 | 3 7 Adopter la règlementation sur les aliments

fortifiés

Intégrer et approvisionnement les formations sanitaires en poudre de multi-micronutriments Contrôler la qualité des aliments enrichis en micronutriments

Produit 1.1.4 : La lutte contre la carence en micronutriments est renforcée

Supplémenter de façon semestrielle les enfants

de moins de 5 ans en vitamine A 95 % des enfants âgés de 6 à 59 mois reçoivent une supplémentation biannuelle en vitamine A

90% 100% 100% 100% 100% 200 000 000

Supplémenter les femmes en post-partum en

vitamine A 80%

Organiser des campagnes de déparasitage des enfants de 6 à 59 mois lors de la

supplémentation en vitamine A Déparasiter les enfants de 5 à 17 ans Déparasiter toutes les femmes enceintes vues en CPN

Donner du Fer Acide folique et/ou en Multi micronutriment aux femmes enceintes et allaitantes

90 % femmes enceintes et allaitantes supplémentées en FAF Donner du Fer Acide Folique aux enfants

scolarisés de 6 à 14 ans 90 % des enfants

scolarisés reçoivent des Fer acide folique Donner du zinc aux enfants de 2 mois à 5 ans

présentant la diarrhée 80% des enfants de 2

mois à 5 ans présentant la diarrhée ayant reçu le zinc Renforcer le contrôle et l’iodation universelle de

sel

(21)

P a g e 2 1 | 3 7 80% des ménages

ciblés fortifient les aliments des enfants de 6 mois à 2 ans Produit 1.1.11 : D’ici 2020, au moins 80% des

formations sanitaires et communautés font la promotion des bonnes pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant

Renforcer les activités de communication sociale en matière d’ANJE

Elaborer le manuel de formation sur l'ANJE pour les GDS

Célébrer la semaine mondiale de l'allaitement maternel (SMAM) chaque année (1-7 août) Appuyer la distribution semestrielle des capsules de vitamine A pour les enfants de 6 à 59 mois

Examiner le potentiel économique de

production locale d’un aliment complémentaire Effet 2.3 : D’ici 2020, au moins 80% des enfants malnutris aigus sévères sont dépistés et reçoivent une prise en charge de qualité dans les structures sanitaires et dans les communautés y compris en situation d’urgence

Les taux de performance des URNI/URNA sont conformes aux normes Sphère

Produit 2.3.1 : Les prestataires de sante (agents de santé et relais communautaires) disposent des capacités nécessaires à la prise en charge de la malnutrition aigue

% des cas de MAS par rapport aux cas attendus Conduire une analyse SQUEAC annuellement

afin d’identifier les goulots d’étranglement a la mise en œuvre de PCIMA

Taux de guérison des cas de MAM Etendre et maintenir le fonctionnement des

URNA et URNI dans les toutes formations sanitaires notamment les zones vulnérables

Taux de décès des cas de MAM

(22)

P a g e 2 2 | 3 7 Réviser le protocole national PCIMA Taux d’abandon des

cas de MAM Renforcer les capacités des prestataires de

santé a la prise en charge de la malnutrition Taux de guérison des cas de MAS

Renforcer les capacités techniques des intervenants (agents de santé,..) des CREN déjà mis en place en matière de prise en charge nutritionnelle

Taux de décès des cas de MAS

Etendre et maintenir le fonctionnement des URNI et URNA dans les FOSA en renforçant le lien communautaire

Taux d’abandons des cas de MAS

Renforcer les capacités de suivi-supervision des activités de PEC des MAS et de prévention de la MC du Service d’Alimentation et Nutrition Intégrer les intrants de nutrition (Laits

thérapeutiques, ATPE, etc.…) dans la liste des ME et approvisionner les formations sanitaires Produit 1.1.12 : La préparation et la réponse en matière de nutrition en situation d’urgence est effective

Mettre à jour le plan de contingence du cluster Nutrition et Sécurité alimentaire

Mettre en œuvre le plan de contingence du cluster Nutrition et Sécurité alimentaire Coordonner les activités de nutrition pendant l’urgence

Appui et suivi de la mise en œuvre de la stratégie pour la réduction du risque de la malnutrition post catastrophe

Produit 1.1.12 : Renforcer les interventions dans le cadre de l’eau-hygiène et

assainissement

Mener des activités de plaidoyer auprès des décideurs et des partenaires technique et financier sur l`augmentation de l`accessibilité de la population à l`eau potable (WASH-

(23)

P a g e 2 3 | 3 7 NUTRITION)

Promouvoir l’utilisation de l’eau potable selon le cycle de vie

Promouvoir la construction et l’utilisation de latrine par ménage

Promouvoir le lavage des mains avec du savon Mettre en œuvre la CCC en matière de WASH- Nutrition suivant la stratégie de communication sociale

Construire les incinérateurs traditionnels dans les établissements préscolaires et primaires Effet 2.4 : D’ici 2020, au moins 80% des adolescentes, femmes enceintes et femmes allaitantes bénéficient d’une alimentation adéquate

Assurer la prise en charge nutritionnelle des PVVIH et tuberculeux

Effet 2.4 : D’ici 2020, la lutte contre les maladies chroniques non transmissibles liées à la nutrition est renforcée

Assurer le dépistage et la prise en charge des maladies chroniques non transmissibles liées à la nutrition

Promouvoir les bonnes habitudes alimentaires

(24)

P a g e 2 4 | 3 7

Axe 3 : Mise en place d’un système opérationnel de communication pour le développement.

Interventions

Effet 3.1 :

Principales stratégies et interventions prioritaires Indicateurs Baseline Cible Responsables Moyens ou

sources de

vérification Hypothèses Cout total FCFA

2015 2016 2017 2018 2019 2020

Impact 1 : Effet 1.1 :

Produit 1.1.1 :

(25)

P a g e 2 5 | 3 7 Appuyer les différentes communautés à

l’élaboration de leur plan intégré de communication

Organiser des campagnes de sensibilisation des communautés dans le cadre des journées commémoratives en rapport avec l’alimentation et la nutrition (journée mondiale de l’alimentation, semaine mondiale de l’allaitement maternel…) Produit 1.1.2 :

Organiser des émissions radiotélévisées en rapport avec le thème de l’alimentation/nutrition Promouvoir la diffusion des articles sur

l’alimentation et la nutrition dans la presse écrite Promouvoir les comportements favorables à la bonne gestion de l’environnement

Promouvoir les savoirs traditionnels favorables en matière d’alimentation.

Produit 1.1.3 :

Produit 1.1.4 :

(26)

P a g e 2 6 | 3 7 Produit 1.1.5 :

Produit 1.1.6 : Produit 1.1.7 :

Produit 1.1.8 :

Produit 1.1.9 :

(27)

P a g e 2 7 | 3 7 Produit 1.1.10 :

Produit 1.1.11 :

Produit 1.1.12 :

(28)

P a g e 2 8 | 3 7 Produit 1.1.12 :

(29)

P a g e 2 9 | 3 7

Axe 4 : Amélioration de la sécurité alimentaire des ménages.

Impact 4 : La prévalence de toutes les formes de malnutrition est réduite de 40% d’ici à 2018

La prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de 0 à 59 mois est réduite de 17.4% d’ici à 2018

(30)

P a g e 3 0 | 3 7

Effet 1.1 : D’ici 2020, la proportion des ménages vivant en insécurité alimentaire est réduire d’au moins 30%

Interventions

Appuyer le secteur privé agricole et halieutique ;

Améliorer la fluidité de l’approvisionnement du marché national et lutter contre la vie chère ;

Accroitre la qualité des services aux entreprises du secteur commercial ;

Introduire des spéculations à haute valeur nutritive dans les départements favorables ;

Promouvoir la culture, la gestion durable et la consommation des produits forestiers non ligneux ;

Promouvoir le petit élevage, la pisciculture et le potager au sein des ménages les plus démunis ;

Promouvoir la culture d’arbres fruitiers ;

Promouvoir les techniques de stockage, de conservation et de transformation des produits alimentaires ;

Promouvoir l'implantation des écloseries en vue de la production massive des semences ;

Promouvoir la production, la vulgarisation et l’utilisation d’aliment de poisson ;

Promouvoir le regroupement des populations en coopérative ;

Développer les filières agricoles ;

Réhabiliter les pistes agricoles ;

Mécaniser l’agriculture ;

Renforcer les capacités opérationnelles des centres de multiplication des semences améliorées, de vulgarisation et de démonstration des techniques agricoles ;

Renforcer le repeuplement du cheptel bovin, ovin et caprin ;

Renforcer les capacités techniques de pêche, d’aquaculture, de mareyage, de conservation et de transformation des produits halieutiques ;

Renforcer les transferts sociaux et autres mesures visant la réduction de la vulnérabilité à large échelle ;

Soutenir les activités génératrices de revenus au profit des femmes et filles mères.

Produit 4.1.1 : Les ménages atteignent un niveau de sécurité alimentaire et nutritionnelle acceptable.

Principales stratégies et interventions prioritaires Indicateurs Baseline Cible Responsables Moyens ou

sources de

vérification Hypothèses Cout total FCFA

2015 2016 2017 2018 2019 2020

(31)

P a g e 3 1 | 3 7 Impact 1 :

Effet 1.1 : Les capacités nationales de production agricole et halieutique sont renforcées

Produit 4.1.1 : Les ménages atteignent un niveau de sécurité alimentaire et nutritionnelle acceptable.

Appuyer la mise en place de douze (12) champs écoles paysans sur la culture du manioc.

Appuyer la création de 144 ha de parcs à bois de manioc.

Approvisionner les ménages des agriculteurs en boutures saines de manioc.

Appuyer les petits producteurs de riz et du haricot par le renforcement de leur capacité de

conservation et de commercialisation.

Appuyer la création de 2 nouveaux périmètres maraîchers autour des grandes villes.

Elaborer le programme national d'investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIASAN - PDDAA) et Organiser le business meeting.

Organiser le recensement général de l'agriculture et de l'élevage et le CountrySTAT.

Améliorer la productivité du manioc par l'assainissement des cultivars locaux et les clopnes élites de l'IITA

(32)

P a g e 3 2 | 3 7 Poursuite de l'appui à la création des GIEC pour

disponibiliser les boutures saines de manioc auprès des producteurs

Améliorer la diffusion des boutures de manioc auprès des ménages

Relancer l'aviculture améliorée dans les départements du Pool, de la Cuvette et de la Bouenza

Appuyer le développement de la pisculture pour rendre disponible et accessible le poisson d'élevage

Développer des activités de diversification de la production de base autour de plateformes de services

Appuyer les peuples autochtones sur des activités alternatives à la chasse et à la cueillette

Appuyer le développement de la microfinance rurale afin de donner accès aux producteurs au financement de leurs activités

Renforcer les capacités du MAE pour la relance de l'élevage des petits ruminants

Appuyer la création d'unités de transformation au niveau des GIECs pour leur permettre de récupérer une plus-value de leur production Renforcer les capacités du MPA et des

bénéficiaires des activités de relance de la pêche et de l'aquaculture

Renforcer les capacités des institutions dans la transformation des aliments (farine de manioc et huile de palme).

Promotion des cultures maraichères et des produits riches en micronutriments

(33)

P a g e 3 3 | 3 7 Promotion de pratiques de petits élevages (à

cycle court)

Produit 1.1.5 : Amélioration de l’accessibilité des ménages à l’alimentation pendant toute l’année

Introduire et vulgariser les techniques améliorées de transformation et de conservation des aliments de base à la portée des ménages vulnérables

Mettre en œuvre les travaux HIMO VCT/ACT ayant un impact sur la sécurisation

nutritionnelle

Mise en place des cantines scolaires dans les zones d’insécurité alimentaire

Renforcer l’appui alimentaire sous forme de ration aux enfants inscrits au sein des écoles primaires dans le cadre du SNANS

80% des écoles des zones vulnérables ciblées ont des cantines scolaires fonctionnelles - Elèves bénéficiant de ration dans les cantines scolaires

(34)

P a g e 3 4 | 3 7 Produit 1.1.6 :

Produit 1.1.7 :

Produit 1.1.8 :

Produit 1.1.9 :

Produit 1.1.10 :

Produit 1.1.11 :

(35)

P a g e 3 5 | 3 7 Produit 1.1.12 :

Produit 1.1.12 :

(36)

P a g e 3 6 | 3 7

(37)

P a g e 3 7 | 3 7

Mécanisme de suivi et évaluation

Références

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