EFFET DE LA CONDUITE DU SÉCHAGE
A LA FLAMME SUR LA VALEUR BIOLOGIQUE
DE FARINES DE HARENGS CHEZ LE PORC
J.
DELORT-LAVAL S. Z. ZELTERavec la collaboration
technique
de P. DurtBarrT et Michèle FISZLEWICZ Laboratoire de Recheyches sur la Conservation etl’Efficacité
desAliments,
16
,
rueClaude-Beynayd, Payis- 5 e
SOMMAIRE
Le
séchage
à la flamme peut modifier l’efficacité azotée des farines deharengs,
en raison del’intensité du traitement
thermique appliqué.
Pour tester l’influence de ce
facteur,
trois farines(désignation : 6 0 , 90 , r 3 o), préparées
dans desconditions aussi
homogènes
quepossible
parailleurs,
ont été séchées à destempératures
différentes et distribuées comme seule source azotée à des porcs.Les coefficients d’utilisation
digestive apparente ( 86 , 5 ; 85 , 3 ; 8 5,3)
et réelle(94,4
94,7 ;94,5)
et les valeurs
biologiques (6 0 , 0 ; 6i, 3 ; 6r,6)
de ces troisproduits,
mesurés selon leprincipe
de larotation des
régimes
sur six animaux par latechnique
deTno!ZAS-MrTCxELL,
ne diffèrent passigni-
ficativement.
L’épreuve
de la solubilité à lapepsine chlorhydrique
et le calcul des index dequalité
d’OSER et de
MtreHELr,,
àpartir
de lacomposition
en acidesaminés,
ne permettent pas nonplus
dedistinguer
les trois farines.INTRODUCTION
I,’influence considérable du traitement thermique
surl’efficacité azotée des farines de poisson
aété mise
enévidenze dans des
travauxdéjà anciens, passés
enrevue
par C R EAC’H (Ig5o), GRAU
etWILLIAMS ( I g55), OUSTFPHOUT et SNYDER(i962).
Les premières recherches
ontmontré l’action nocive du séchage
àlaflamme (Wm,GUS
etal., 1935 ). Mais l’infériorité de la qualité des produits ainsi préparés peut avoir pour
cause,en
dehors de la dénaturation
desprotéines
parle traitement thermique,
unedestruc-
tion plus
oumoins intense des vitamines du
groupe B(Cr.ANDmIx, Ig!g ; BI!I,Y
etal.,
I952 ; KL U NGSO YR
etal., 1953 ). L’amélioration
(1",! -!!H1monsexpérimentales
d’éva-luation de l’efficacité azotée
apermis de
montrer que,grâce
auxprogrès de la techno- logie,
il estdevenu possible d’obtenir,
par ceprocédé, des produits comparables
auxfarines séchées
sousvide
ou à la vapeur(TA RR
etal., 1954 ; CARPENTER
etal., ig54)!
Mais la qualité variable des
farines depoisson
nedépend
pasdu seul mode de
séchage.
Denombreux
autres lacteurspeuvent modifier de façon déterminante
lavaleur
azotée duproduit
final :origine, composition (RAND, ig6o)
etétat de fraîcheur
de la matière première, durée
ettempérature
dela cuisson précédant le séchage,
échauffement spontané des farines
àla sortie du séchoir (BoGr~, ig6o), conditions de
stockage (L EA
etal., 10 6 0 ).
Dans le
but d’étudier l’effet de
latempérature de séchage
surl’efficacité azotée des farines de harengs,
3échantillons préparés dans des conditions
aussihomogènes
que
possible
pouréviter l’interférence des facteurs de variations me..ltionn!.1s ci-dessus,
ont
été séchées
àla flamme,
àdes températures différentes. Leur valeur biologique
mesurée
surle
porc aété comparée
auxrésultats
dequelques épreuves biochimiques
mises
en oeuvresimultanément.
MATÉRIEL
ETMÉTHODES
SA.
-C,9R.1CT!RISTIQUES
DES FARINES DE HARENGS 1°
Technologie
Les trois farines ont été
préparées,
àpartir
d’un même lot depcche
deharengs d’hiver,
par voie humide et sansréincorporation
de la fraction solubleséparée
au cours du pressage, dansl’usine-pilote
de l’Institut de Recherches sur les huiles et farines de
poisson de ’l’jaereviken (>Borvège).
Les trois
produits
ont été séchés à la flamme dans les conditions detempératures
et de duréesindiquées
au tableau i ; ils sontdésignés
par un nombrecorrespondant
à leurtempérature
de sortiedu four. Il
n’y
a pas decorrespondance
directe entre cette donnée et latempérature
à l’entrée duséchoir. La
quantité
d’air secondaireadmise,
facteurqui
détenninc le temps de transit et donc la durée duchauffage,
n’est malheureusement pas connue defaçon précise.
A leur arrivée en
France,
les farines ont été conservées rz mois à -i 5 o C
avant le début de l’essal.2
°
Comj!osition
La
composition
des farines deharengs
estindiquée
dans le tableau a.Leur teneur en acides aminés a été déterminée
(R ERAT
etal., 19 6 3 )
parchromatographie
surcolonne ;
elle ne varie passignificativement
d’unproduit
à l’autre.B. -
PROTOCOLE EXPÉRIMENTAL
i° Animaux
Six porcs mâles castrés de race
Large
White(E
F G H 1J) proviennent
de deuxportées
diffé-rentes mais ont le même
père.
Au début del’expérience,
ils sontrespectivement âgés
de 92(E
FG)
et 88
(H
IJ) jours
et leurspoids
s’échelonnent de 24,7 à 33,7kg.
2
°
Régime
alimentaireLe
régime
de base(D ELORT -L AVAL
etal., 19 6 3 )
est un alimenténergétique pratiquement dépour-
vu d’azote
( 0 , 47
à 0,54g parkg
de matièresèche)
maiséquilibré
parailleurs,
notamment en vitaminesdu groupe B.
Il est
complété
selon les cas par l’une des trois farines deharengs,
de manière à atteindre un taux d’environ 100g de matières azotéesdigestibles
par unitéfourragère (m.
a.d./u. f.),
soit12 ,8
p. 100 de matières azotées totales parkg
de matière sèche.La ration
journalière
calculée sur la base de 4p. 100dupoids
vif de l’animal est distribuée en 2fois. Lesrefus, le plus
souventinsignifiants,
sontpesés après chaque
repas.3
°
Collecte des excretaLes animaux sont
placés
en cages à métabolisme individuelles. Ils sont en outre munisd’appa-
reils destinés à la collecte de l’urine
(Z ELTER
etC HARLET -L ERY , ig6i), qui
évitent les contamina- tions et les pertes parévaporation.
L’urine est recueillie dans des bocaux sous acidesulfurique.
Dessacs en
polyéthylène, changés
deux fois parjour,
sont fixés à lapartie postérieure
de l’animal par unsystème
deharnais ;
ils facilitentgrandement
la récolte des fèces.4
°
Dispositif expérimental
La
digestibilité apparente
de l’azote est mesurée au cours d’unepremière période (R I ) ;
cettedonnée sert à
ajuster,
dans la suite del’essai, le
taux de m. a.d./u.
f. durégime
distribué.L’expérience
se
poursuit
par 16jours
dejeûne protidique,
dont les 8 derniers servent à l’estimation desdépenses
endogènes. Après
unephase
de réalimentation de 20jours, temps
suffisant pour le rétablissement d’un métabolisme normal de l’azote(D ELORT -L AVAL
etal., 19 6 3 ),
les trois farines sontdistribuées,
selon le
principe
de la rotation desrégimes,
aux 6 porcs durant 3périodes
successives de bilanR u , R
III Rj v , (tableau 3 ) séparées
par au moins 8jours d’adaptation.
La teneur en azote des échantillons
d’aliments,
de fèces frais et d’urine est dosée par la méthode deKJELD A UL ( 1 ).
La valeurcalorique
de l’aliment et des fèces est mesurée par bombecalorimétrique
et sert à déterminer la
digestibilité
del’énergie
des rations.Le calcul de la valeur
biologique,
àpartir
des données de lapériode protéiprive,
s’effectue sur la base des résultats de travaux antérieurs(ZEL T E R
etC HARLET -L ERY , ig6i).
L’azotemétabolique
fécalest
rapporté
à la matière sèche fécale et l’azoteendogène
urinaire à la taillemétabolique (P O , 70 , après
correction due à la différenced’âge
entre lesjours
moyens despériodes
de bilan enréplétion
eten
déplétion
azotée.5
°
l’estsbiochimiques
Les 3échantillons sont soumis à des tests de solubilité en milieu
pepsine-HCl. L’épreuve
s’effec-tue à
pH
1,7avecagitation,
sur Ig deproduit,
enprésence
de 50mg depepsine (B.
L.B., pouvoir 200
),
à deuxtempératures ( 4 o o C
et4S °C)
et deux durées différentes(6
h et 20h).
L’index de
qualité
desprotéines
animales est déterminé selon la méthodeproposée
parAr.!IQmsT
et STACKSTA
( 1935 ).
En outre, àpartir
de lacomposition
en acides aminés(R ERAT
etal., 19 6 3 ),
ontété calculés la « classe
chimique n (MiTCHELL
etBLOCK, I94 6)
et l’index d’acides aminés essentiels(OSER, 1959).
RÉSULTATS
Les données des cinq périodes de bilans
sontgroupées dans le tableau 4 .
Durantles trois dernières périodes, les gains de poids journaliers, compris
entre5 6 0
et8 9 o
g,sont normaux.
Les coefficients d’utilisation digestive apparente (C.
U. D.A.)
etréelle
(’) Catalyseur : oxyde
rouge de mercure ; micro-distillation dansl’appareil
dePamas-Wagner ;
distillatrecueilli dans une solution d’acide
borique
i p. 100et titré parS0 4 H 2 ,
0,02N enprésence
de l’indicateur de CON‘4’AY.(C.
U. D.R.) de l’azote, les valeurs biologiques (V. B.)
etl’utilisation protidique
nette(V.
B. XC.
U. D.R./ioo) des
3farines
nediffèrent
passignificativement (tableau 5 ).
Les résultats des
testsbiochimiques (tableau 6), solubilité pepsique, classe chimique, index d’acides aminés essentiels,
nepermettent pas
nonplus de distinguer
les
3produits ; seul l’index de qualité des protéines varie d’un échantillon
àl’autre.
DISCUSSION
Les coefficients d’utilisation digestive de l’énergie des rations
etde l’azote des farines de harengs
nediffèrent
passensiblement d’une période
àl’autre. La
compa-raison des valeurs
moyennes montre que,dans les limites de
notreétude, l’influence
dutraitement thermique
surla digestibilité
desfarines
estuniforme.
Les
valeursbiologiques
sontplus délicates
àinterpréter. En effet, la distribution d’un aliment
enquantité
croissante et au taux constant de 100g. m. a.d/u. f. conduit
à uneaugmentation du rapport
Ningéré dépense azotée endogène minimum
au coursde l’essai. La décroissance de la
valeurbiologique qui s’ensuit (Coi<UMBUS, ig5o)
estaccentuée
parla progression simultanée du poids de l’animal (HoHr,s, 1955 ). La figure
i met nettement en évidence cette décroissance de la valeurbiologique
entre30et
go kg.
L’analyse de covariance destinée
àréduire l’effet du poids
surla valeur biolo-
giqne confirme
quele d,spositif expérimental adopté
au coursde l’essai corrige effica-
cement
les variations individuelles dues
surtout à ce facteur. Il estdonc possible de
comparer
valablement les
moyennesdes
valeursbiologiques : elles
sontpratiquement
similaires : respectivement 6 0 , 0 , 6r, 3 , 6 1 ,6
pourles farines 6 0 , go
et 130.Les coefficients d’utilisation digestive de l’azote
et les valeursbiologiques des
farines de harengs cités dans la littérature
sontgroupes dan, le tableau
7.On
cons- tate que,chez le
porc,N EHRING
etL.!.UBt ( 19 6 1 ) obtiennent
unrésultat
trèsvoisin des nôtres, tandis
quela
valeurbiologique
du mêmeproduit mesurée
surle
rat estnettement
inférieure. Cette donnée paraît toutefois anormalement basse
encompa-
raison de celles obtenues
parailleurs
sur le rat(tableau !).
La valeur
moyenneenregistrée
sur nosporcs
entre 30et5 0 kg (fig. i)
serapproche
sensiblement de
cesdernières.
De
l’examen des résultats des
testsbiochimiques d’évaluation de la qualité des protéines (tableau 6), il
ressort que :-
la solubilité pepsique fournit des
valeurscomparables
entreelles
ettoujours
inférieures
auxdigestibi1ités réelles mesurées
surl’animal ;
- la très
importante variation
del’index de qualité d’A LMQU isT
etST.!!KSTn (
1935
) n’est
pasconfirmée
invivo,
cequi diminue considérablement
l’intérêtde
cecritère,
de déterminationanalytique
par ailleurs délicate.I,a prévision
de lavaleur biologique
àpartir de l’index d’OSER ( 1959 )
procuredes valeurs plus élevées (8 2 , 77
et79 respectivement
pourles farines 6 0 , 90
et130 )
quenos
données in vivo, même les plus fortes. Le calcul effectué à partir de la classe
chimique par la formule de 3II TCHELL
etB T . OCK ( 194 6) fournit également des résultats
plus élevés, identiques (8 2 )
pourles
troisfarines.
Dans
les limites des conditions de séchage
à laflamme mises
en oeuvre pourla fabrication de
nostrois farines de harengs,
iln’a donc été possible, ni
parla
mesurede
la valeur biologique
surle
porc,ni
au moyende
testsbiochimiques, de
mettre enévidence
unedifférence
entreles trois produits.
Reçu
pourpu b liration
en maii 9 6 3 .
REMERCIEMENTS
Nous remercions le
Sildolje-og
SildemelindustriensForskningsinstitutt
pour lapréparation
deséchantillons de farines de
harengs
etl’organisation norvégienne Sildemelutvalget
pour le concoursfinancier
qu’elle
aapporté
le la réalisation de cette étude.SUMMARY
TIIE EFFECT OF THE FLAME DR1ING I’ROCESS ON THE BIOLOGICAL VALUE OF IIERRING MEAL IN TIIE PIG
’I’he
intensity
of the heat treatmentemployed
in flamedrying
canmodify
thenitrogen efficiency
of
herring
meal.To test the influence of this
factor,
three meals(designated 6 0 ,
90,130 ) prepared
under assimilar conditions as
possible (table I )
were dried out at differenttemperatures
andgiven
topigs
as the sole source of
nitrogen.
The coefficients of apparent
digestibility (86. 5 ; 8 5 .; ; 8!.3),
truedigestibility ( 94 . 4
94!7 ! J94 . 5
)
and thebiological
values(6 0 . 0 ; 6i. 3 ; 6 1 .6)
of the threeproducts,
measuredaccording
to thelatin square system
by
the TllOMAS-MlTCHELLtechnique
on sixanimals,
do not differsignificantly
from each other
(table 5 ).
The determination ofsolubility
in IICIpepsin
and the calculation of thequality
indexes of OsER and MrrcuELL do notpermit
any distinction to be made between the three meals(table 6).
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