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Télé-Médic se meurt. Dans St-Roch Encore 3 incendies criminels. Le service n est plus disponible

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(1)

I

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11 OCTOBRE 1987

SO p*9m 3 c«>M«rs ♦ I taWo«d Uvrwson • ckWTUCit* Ç7 jours) 3.00S

QUEBEC. 9i« ann*# no 291 U«« d« la Madaiama-Oa»pa-Riviaf»-au-Ranard-Parca-Ab<tibi 6S<

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HOLLYWOOD

______________

Norman Mailer

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Les vrais durs ne dansent pas

9 Le célébré écrivain américain a terminé la réalisation pour le grand écran de son best-seller dont le genre se si­

tue dans une zone neutre, entre une his­

toire de détective, un film de suspense, un film d'horreur et une comédie de ma­

nières.

Page C-f

^ :

"l.;-

Le «Che», 20 ans plus tard

♦ Le 9 octobre 1967, le guérillero Er­

nesto "Che» Guevara, était tué par un ser­

gent bolivien après avoir été arrêté la veil­

le dans la jungle de ce pays. Compagnon d'armes de Fidel Castro lors de la révolu­

tion cubaine, l'idéaliste argentin a symbo­

lisé celui qui voulait créer un monde nouveau Dana n

page

b

-3

SCIENCE

A Père de la fibre optique

♦ De plus en plus, la fibre optique pé­

nétré dans notre quotidien. On parte même de domotique, pour maison «intelli­

gente'. Et pourtant sa suprématie est dangereusement menacée par la techno­

logie des supraconducteurs.

Page B*f

m E têo

Ciel variable. Max.: près de 7.

Demain: ennuagement gra­

duel.

Détails, page C-6

SOMMAIRE

Annonces classées Journal en C-6 a C-12 classe...

Arts... Cahier C Hier et

Bandes aujourd'hui.... ..C-5 dessinees B-8 Horoscope B-6 Cours de Medecine... ..B-2 français... A-11 Monde...A-8, A-9 Décès ...C-13 Mots croisés.. B-6 Des GENS . .... B-7 Mot mystère... ..^6 Echecs... B-6 Ou aller... .0-4 Economie. A-10 Science... Cahier B Editorial Scrabble... B-6

Dans St-Roch

Encore 3 incendies criminels

♦ Les pompiers de (hiebec ont connu une nuit mouvementée hier. En l’espace de quatre heures, ils ont eteint trois incendies d’origine criminelle dans le quartier Saint-Roch. Dans le premier cas, les flammes ont pris naissance dans un canape. I-es deux autres incendies ont éclaté dans une remise et dans des rebuts.

par Isabelle JINCHEREAU

Ces feux s’inscrivent dans une vague sans precedent d’in­

cendies criminels survenus dans Saint-Roch depuis six mois. Hier, la police de Quebec n’etait pas en mesure d'affirmer que ces trois incendies étaient l’oeuvre des py­

romanes recherches depuis des

semaines, relativement aux coû­

teux incendies qui ont ravage des commerces et immeubles du centre-ville.

Dans ce dossier brûlant, les enquêteurs orientent présente­

ment leurs recherches vers des individus differents, travaillant chacun de leur côte, seuls ou en

Lire 4-2, CRIMINELS

**•

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— ..—

Le technicien du Commissariat des incendies de Québec. M.

Gérard Richard, photographie la scène du deuxième incendie survenu en l’espace d une heure hier matin, rue de LaSalle à Québec. Cette fois, le feu a pris naissance dans une remise.

debut

♦ Par la peau des dents les Nordiques ont rafle une victoire aux Bruins par la mar que de 6-5 en prolongation.

Alan Haworth (ci-contre) a marque son premier but de la saison ainsi que le premier du match. En 3e période, il a mérité deux pénalités mi­

neures et une mauvaise con­

duite. Quant au Canadien, il donnait une raclee aux Sa­

bres (6-3).

Tabloïd Sport

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r^WÊ

par Damien GAGNON Dans ses plus belles années, Telé-Médic, mis sur pied en 1978, effectuait 40,000 visites à domicile annuellement. Il y a deux ans, il ne répondait plus qu'a 25.000 ap­

pels et. cette annee (1987-1988). la chute sera encore pire. On prévoit effectuer 12,000 visites.

Du premier avril au 12 sep­

tembre 1987, Télé-Médic s’est rendu 6,643 fois a domicile. Par ailleurs, plus de 3,500 appels n'ont pas reçu de réponse. De plus, on constate que, depuis que Télé-Mé­

dic éprouve des difficultés, de moins en moins de gens ont re­

cours a ses services dans les cas d’urgence. Ils vont directement a l’hôpital ou encore ils s'adressent a Info-Santé.

Les subventions accordées par le ministère de la Santé et des Services sociaux, en novembre 1986. n'auront donc pas été suffi­

santes pour réanimer ce service d'urgence à domicile reconnu pourtant essentiel

Des représentants du Conseil regional de la santé et des services sociaux (CRSSS), de Télé-Médic et du ministère de la Santé et des Services sociaux travaillent de­

puis plusieurs mots a la recherche d’une solution

Un nouveau modèle

Directeur général adjoint a la planification et a la programma­

tion au CRSSS, M. Lionel Choui- nard precise que les discussions portent sur un nouveau mo­

dèle d’organisation Par exemple, au lieu de dé­

pendre de Télé-Médic.

les médecins relève­

raient d’un centre hos­

pitalier. Le CRSSS est

d'avis qu'un meilleur encadre­

ment professionnel pourrait atti­

rer des médecins.

Le problème ne date pas d’hier. En décembre 1985. Tele- Médic menaçait de fermer les portes s’il ne réussissait pas a re­

cruter de nouveaux médecins Nos difficultés, avait alors expli­

qué le president. M. Jean-Eudes Ouellet, remontent à l’adoption du décret de 1982 concernant le con­

tingentement des médecins au Québec

Selon le décret, les médecins dans les regions en surplus, reçoi­

vent 70 pour 100 de la remunera­

tion de base durant les premieres années d’exercice De plus, les médecins de Télé-Medic doivent verser une partie de leur salaire pour faire fonctionner le système

Avant le décret. Télé-Medic pouvait compter sur les services de 22 médecins. Actuellement, huit médecins y travaillent. Mais la majorité d’entre eux le font a temps partiel Selon un porte-pa­

role de Télé-Médic, M. Raymond Normand, on peut parler de cinq médecins a plein temps. Il en fau­

drait au moi as 20 pour répondre a la demande

M Normand ne voit pas pourquoi les médecins de Tele- Medic ne seraient pas sur le même pied que ceux d’Urgence Santé a Montréal Ces derniers re­

çoivent 100 pour 100 de leur salaire

Un meilleur encadrement Personnellement, M. Choui- nard croit que le problème est da vantage du côté de l’encadrement professionnel. Il est d’avis que les médecias de Télé-Médic obtien draient cet encadrement s’ils rele­

vaient d’un centre hospitalier Ils Lire 4-2, TELE-MEDIC

A mardi matin

♦ Comme beaucoup de ses lecteurs et lectrices. Le Soleil sera en conge lundi Votre Grand journal vous reviendra dès mardi matin avec toutes les informations des deux jours precedents, sans compter les cahiers thématiques sur la mode et

(automobile

Télé-Médic se meurt

Le service n’est plus disponible 24 heures par jour

♦ Télé-Medic vit toujours des heures difficiles. Il n’est plus en mesure d’offrir un service 24 heures par jour. Il arrive, de plus en plus fréquemment qu’à certaines heures de la journée, particulièrement la nuit il n’y ait pas de

médecin disponible.

(2)

QuttMC. L* Sotcil, dimanche 11 octobre 1967

A-2

SUITES

TELE-MEDIC...

seraient aJon» membres d'un conseil de médecins, dentistes et pharmaaens

; La proposition qui est sur la table actuellement, est la même qui

^ avait ete retenue en février 1986 : les médecins de Télé-Medic relève­

raient d'un centre hospitalier (a l’epoque il était question du Christ- Roi). Tele-Medic continuerait a dispenser les services techniques, tels

; que voitures, techniciens-chauffeurs, équipements medicaux, à partir

;d'un contrat de sous-traitance avec le CRSSS

; En octobre 1986, le gouvernement décida de ne pas diminuer les - responsabilités de Télé-Médic, sauf dans le cas de l'équipement medi- cal qui relevé maintenant du CRSSS. Il préfera lui accorder une subvention de fonctionnement, soit $13 par visite. Le contrat en cours lie le ministère et Télé-Médic jusqu'au premier avril 1988.

Appelé a commenter cette décision du gouvernement, le président de Télé-Médic avait soutenu qu elle ne mettrait pas fin au problème de recrutement des médecins admettant, toutefois que. sur le plan financier, elle était bienvenue •

CRIMINELS...

bande. L'arrestation, il y a 15 jours, de cinq jeunes âgés entre 13 et 16 ans, a permis d'élucider deux cas récents d'incendies ainsi qu’un grand nombre de fausses alertes.

Cependant, la police doit retrouver les auteurs de 20 autres sinis­

tres, dont deux majeurs, qui ont fait pour un million de dollars de dégâts dans Saint-Roch. Elle prétend être sur une piste sûre.

Hier matin, un jeune homme de 19 ans a été appréhendé sur les lieux du deuxieme incendie, survenu derrière le 181, nie de LaSalle.

Le suspect est arrivé nez à nez avec le chef Jules Bolduc, dans la cour d’un immeuble de trois étages, tout enfumé à la suite d’un feu éclaté dans un petit hangar de bois.

L indi\idu tenait des propos incohérents et semblait sous l’in­

fluence de la drogue. Les détectives l'ont emmené à la centrale du parc Victoria et l’interrogeront dès que son état le permettra. Un autre flâneur a été questionné au sujet de cette affaire mais il a été relâché.

Trois incendies, trois scénarios

Les événements ont débuté à 1 h 04 hier, alors qu'une dizaine de pompiers ont été appelés au 384, rue de LaSalle. Ils ont arrosé un vieux canapé enflammé, qui trônait dans la cour arrière d’un édifice de trois étages. Les locataires ont été éveillés par l’épaisse fumée et ont sonné l’alarme.

Une heure plus tard, un deuxieme incendie débutait dans une remise située au rez-de-chaussée d’une maison de trois logements, au 181, rue de LaSalle.

Il aurait pu avoir des conséquences dramatiques, n’eût été de I intervention rapide des pompiers. Le brasier menaçait de se propa­

ger à tout I edifice et une deuxième alarme a été sonnée, amenant sur les lieux une vingtaine d’hommes, qui ont maîtrisé le tout en 30 minutes.

C’est dans cette cour qu'a été cueilli le témoin important. L'adoles­

cent. qui divaguait, a intrigué les pompiers, qui l’ont immédiatement confié aux policiers.

Quant aux locataires, tous indemnes, ils n'ont pu réintégrer leur logis puisque deux galeries ont été rasées, que les vitres ont été fracassées et qu’ils n’ont plus de sorties de secours. En outre, un plancher a été défoncé. Les dommages s’élèvent à $15000.

Enfin, vers 5 h 15. les membres de la brigade d'incendie se sont rendus quelques pâtés de maisons plus loin, à l’angle du boulevard Langelier et de la rue Saint-François, pour éteindre un feu de poubelle. Aucun suspect n’a été interpellé à cet endroit.

Un effet d’entrainement

Dans la basse ville, la population est apeurée, craignant que de mauvais farceurs profitent de la presence d'un ou de plusieurs incen­

diaires pour faire accourir les pompiers aux quatre coins de la ville.

D ailleurs, plusieurs incendies se sont déclares dans Saint-Sau­

veur. dans Limoilou et à la haute ville récemment. Hier, les policiers - ont reçu plusieurs plaintes concernant des jeunes qui tentaient de

mettre le feu à l'arrière d’edifices.

Cette semaine, trois autres feux ont été allumes a Quebec; deux a la haute ville et un dans le quartier Saint-Sauveur. Un individu, tiraillé par les problèmes, s’est livré aux autorités relativement au premier cas tandis qu un autre flâneur a dû être relâché. Dans le dernier, un locataire, bourre de boissons et de médicaments, a avoué son crime.

Quant à l’incendie qui a fait pour $150 000 de dommages dans un immeuble de la rue Saint-Vallier le 30 septembre, il semble vraisem- blement dôrigine criminelle. Aucune arrestation n’a encore été effec­

tuée au sujet de cet événement.

Des l’arrivee des pompiers dans la rue de LaSalle hier matin, une bonne douzaine de policiers sillonnaient déjà le secteur, à la recher­

che d'eventuels suspects. Le commissaire aux incendies. Cyrille De- lage. s’est meme rendu sur place. L'enquête est menee par M. Jean Lepine. du Commissariat des incendies, en collaboration avec des membres du bureau des enquêtes criminelles de la police de Quebec.*

Employés surnuméraires aux postes, brûlés par de l’acide caustique

♦ TORONTO (d'après CP) - I reize employes des postes ont été hospitalises pour brûlures, hier, à foronto, après s’étre assis dans une matière caustique se trouvant sur des chaises de la caféteriâ.

Toutes ces personnes seraient des employés engagés par la So­

ciété des Postes pour remplacer les

postiers en grève, a affirmé un porte-parole. M. Ed Roworth. Il a ajouté que l’acide a traversé les vê­

tements pour brûler les chairs.

A son avis, il ne s'agit pas d’un accident de travail mais un syndi­

qué. Manon Gautreau. a affirmé que les grévistes ne sont pas impli­

qués. « parce nous n’étions pas la » •

L’équipe de Gros-Louis maintenant majoritaire

♦ L’equipe du grand chef Max GrovLouis ressort gagnante de l'é­

lection complementaire décrétée par le ministre des Affaires in­

diennes au Village-des-Hurons.

par Andrée ROY

Les 556 votants qui se sont pro­

noncés. vendredi, ont en effet opté pour Michel L Picard, candidat du parti de l’Avenir, en lui donnant 296 voix contre 255 pour le candidat de l’Équipe forte, Bertrand Picard.

Cinq bulletins de vote ont été an­

nulés

Avant l’élection de Michel .< l’Ours » Picard, le parti de l’Avenir comptait trois chefs délégués, en plus du grand chef Max Gros-Louis, au conseil de bande. L’Equipe forte y avait quatre conseillers. Mais de­

puis l’élection partielle du 3 juillet, le

conseil de bande ne pouvait se réu­

nir. faute de quorum. Chacun des partis refusait en effet de se rendre a la convocation faite par l’autre

Pour corriger la situation, le mi­

nistre des Affaires indiennes, M. Bill McKnight. a créé un huitième poste de chef délégué, espérant que le conseil en arriverait ainsi a obtenir son quorum de cinq personnes Par suite de l’élection de Michel Picard, le parti de l’Avenir pourra constituer a lui seul le quorum en siégeant au conseil de bande.

D’autre part, si les chefs délé­

gués de l’Équipe forte refusent de se presenter aux réunions du conseil convoquées par l’autre parti, le parti de l’Avenir pourra demander leur revocation et la tenue de nouvelles élections partielles après avoir enre­

gistré trois refus de siéger.6

ILES FAITS DIVERS I

Vol dans un dopânnour

- Un homme armé d’un fusil de calibre 12 a fait irruption vers 20h, hier, dans un dépanneur situe au 59U. boulevard Hamel, dans le quartier Lauren- tien, et s’est emparé du contenu du tiroir-caisse Le voleur a pris la fuite en voiture. L’homme mesurait lm68 et portait une veste de cuir.

■ Accident mortel

- On ne deplore qu un seul acci­

dent mortel dans l’Est du Quebec depuis le début de ce long congé Au Saguenay, la jeune Nancy Bouchard, agee de 11 ans, a perdu la vie vers 18h vendredi, apres avoir été happee par une voiture, à Valin, dans le Canton Tremblai

I Retrouve sens vie

• Le chasseur de 46 ans porté disparu depuis jeudi matin au sud du lac Kenogami, dans le parc des Laurentides, a été retrouvé sans vie vers 13h hier dans un ravin. La police présume que M. Edouard Lyna. âgé de 46 ans, de Saint- Thomas-Didyme, a fait une chute dans un ravin et que l’arme qu’il portait s’est accidentellement déchargée sur lui.

Le quadragénaire a reçu deux projectiles de carabine a la main et au cou. Il a été découvert non loin du camp de chasse où il devait retrouver ses deux beaux-frères jeudi matin. Le camp était situé à environ 60 km au sud de Chicoutimi.

On croit que le sportif, en parfaite santé, a trébuché avant de chuter. C’est une équipe de secouristes, formée de membres de la famille, de bénévoles, de policiers de la Sûreté du Québec de Chicou­

timi et de la ville de Jonquiere, qui l’a repère, assistée d’un hélicoptère et du maitre de chien.

Les recherches ont débuté vendredi matin, apres que les compa­

gnons de chasse de M. Lyna aient alerté la police. Ils avaient tenté de retracer le chasseur tout l'apres-midi, la veille, en vain. La victime s'était séparée de ses amis pour s’aventurer dans un secteur qu elle connaissait peu

I SlX mois de prison

• Quelque 60 fraudes com­

mises avec des chèques ont valu six mois de prison à Gina Morin, âgée de 30 ans et demeurant à Matane. La sentence a été prononcée au palais de justice de Matane par le juge Charles-B. Quimper. La prévenue, qui a avoué sa culpabilité, devra aussi se soumettre à une probation de trois ans. Les escroqueries dont la valeur totale atteint près de $100,000 ont été commises en 1986 et en 1987 dans plusieurs municipalités du Bas-du-Fleuve, dont Rimouski, Mont-Joli et Matane.

■ Récompense promise

- Une récompense est promise à toute personne qui permettra d’élucider le cambriolage de deux roulottes garées sur la rue Saint-Barthélémy, au Lac-Saint- Charles, et appartenant à l’entreprise Choinière Inc., de Granby. De l’equipement pour une valeur de $25,000 est dispairu. Un appareil pourvu d'un laser valant à lui seul $16,000 fait partie du butin, qui comprend aussi des scies à béton, des pompes et du tuyau en cuivre.

La Sûreté du Québec mentionne que les mêmes roulottes avaient été cambriolées en avril et que le vol, cette fois, avait été estimé à

$20,000. Tout renseignement peut être fourni par téléphone au poste de Quebec-Métro au numéro 623-6415

■ Amendes de $1,375

- Des amendes s élevant a

$1,375 ont été imposées à Claude Langevin, âgé de 30 ans, de Sainte- Anne-de-Beaupré. pour avoir braconné sur le territoire du Séminaire de Québec dans Charlevoix en octobre 1986

Le prévenu a été trouvé coupable par le juge Gilles Lahaye d’avoir chassé illégalement, la nuit, le gros gibier, et d’avoir été trouvé en possession d’un orignal. U a de plus avoué sa culpabilité à l’accusation d’avoir fourni de faux renseignements a un agent de la conservation de la faune.

Pour sa part Guy Tremblay, de Beaupré, a reconnu avoir fourni de faux renseignements à un agent de la faune. Lui et Langevin ont déclare avoir tué l'orignal à Saint-Tite-des-Caps sur un territoire public alors qu’ils l’avaient fait sur un club privé. M. Tremblay a ecopé d’une amende de $100.

Les sentences ont ete prononcées au palais de justice de La Mal­

baie et les dénonciations ont été autorisées par Me Mario Tremblay, procureur de la Couronne à cet endroit. Après le prononcé de la sentence, le juge Lahaye a pris en délibéré la requête de confisquer l’arme à feu utilisée pour abattre l’orignal.

H Appel interjeté

- La Couronne a décidé d’inteijeter appel de la sentence de 15 mois de prison imposée à l'industriel Yvan Lacroix, âgé de 39 ans. et domicilié à New-Richmond, en Gaspésie, qui a ete trouvé coupable d’une fraude de $2,061,880.09 aux dépens de la succursale de la Banque royale du Canada de Carleton.

Pour sa part, la défense va en appel du jugement de culpabilité prononcé par le juge Bertrand Gagnon au palais de justice de New Carlisle. M. Lacroix a toutefois été acquitté de l'accusation de vol de la même somme d’argent que le ministère de la Justice avait portée par l'entremise de Me Gilles Fournier, décédé en juillet, dont la relève a été confiée temporairement à Me Ivan Fortin.

Les procureurs intéressés ont présenté leur requête en permission d’en appeler et ils devront faire valoir leur point de vue devant la cour d'appel à Québec à une date qui n’a pas encore été fixée.

Deux autres personnes sont impliquées dans cette escroquerie commise entre août 1982 et juin de l’année suivante. C’est en novem­

bre 1985 que la Sûreté du Québec a mis au jour cette fraude, après un an d’enquête. La banque ainsi fraudee avait dû fermer ses portes en septembre 1985.6

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iPLACE STE-FOY. GALEHIES OE LA CAPITALE. VIEUX QUÉBEC-

1

4 à

(3)

Québec. Le Soleil, dimanche 11 octobre 1987 A 3

L’aima mater du «roi Arthur» et du «père Gédéon» fête ses 125 ans d’existence

♦ Qu’ont en commun les anima­

teurs André Arthur, Gaston L’Heu­

reux, Winston McQuade, le « rela- tionniste >* Pierre Villa et l'ancien ministre Clement Richard? Ils étaient tous confreres d’etudes à l’Academie de Québec (mainte­

nant cegep de Sainte-Foy) à la fin des années 1950.

par Andrée ROY

Les années 1958 et 1959 sem­

blaient propices au développement de «communicateurs» à l'Acade- rrüe. peut-on constater en feuilletant Le Y'oilier, série d'albums qui re­

trace, chaque année entre 1933 et 1968, les faits et gestes des étu­

diants, des professeurs et des an­

ciens de l’Académie.

Dans Le Voilier de 1957, le fi­

nissant Pierre MacDonald, à la veil­

le de ses 21 ans, avoue son ambition

«d'être un grand businessman».

Ancien vice-président de la Banque de Montréal, M. MacDonald est maintenant ministre du Commerce extérieur et du Développement technologique dans le gouverne­

ment Bourassa.

Lussier ont enseigne à l'Academie de Québec. Le «pere Gédéon» y donnait des cours de morale en 1952. L’ex-sénateur Jean Marchand, détenteur de plusieurs ministères durant le long règne de son ami Pierre-Eliott Trudeau a Ottawa, a aussi étudié à l'Academie entre 1936 et 1939, du temps qu elle lo­

geait dans le Vieux-Quebec, en face de l'hôtel de ville.

La joyeuse classe de 34

«C’est plaisant et triste à la fois», répond M. Marchand lors­

qu'on lui demande comment il aime ces Retrouvailles SZorganisees hier et aujourd’hui au cégep de Sainte- Foy pour fêter les 125 ans de l'Aca­

démie de Québec et les 20 ans du cégep.

« Quand tu as quitté tes copains à 17, 18 ans, beaux, jeunes, en santé, c'est triste de les revoir com­

me on est 50 ans plus tard: décré­

pits, usés, malades », explique le sé­

nateur à la retraite qui, à 68 ans, est directeur de la Société des ports na­

tionaux et vice-président du Port de Québec.

mm

L animateur Gaston L Heureux et I actuel directeur général du cegep de Sainte-Foy, M. Jean-Noel Tremblay, n’ont pu que s'esclaffer alors que l’ex- senateur Jean Marchand leur recitait le poeme sur «le jeune homme pur» appris à «l’ecole des frères» il y a 50 ans.

Ce n’est pas l’opinion de « la Avant d étre des pequistes in- promotion de 1934», un groupe de

fluents, Clément Richard et Doris joyeux lurons qui monopolise plu­ sieurs tables au gymnase B-214 ou l’on a rassemble les anciens de l'A­

cadémie, pendant que les anciens du cégep ont rassemblé les leurs un

Presque du vandalisme

Une automobiliste qui avait sta­

tionné sa voiture dans un espace réservé aux handicapés, en face de place Laurier, a trouvé la le­

çon plutôt raide à son retour. Les vitres et le pare-brise de son vé­

hicule avaient été abondamment décorés d avis signalant qu'elle était en contravention. La téna­

cité des avis auto-collants était telle que l'automobiliste a dû pei­

ner pendant longtemps, avec un grattoir, pour sen debarrasser.

De quoi préférer retrouver, la prochaine fois, une contraven­

tion en bonne et due forme!

La SoMI GUM Fractions

etage plus bas, au J-032. Affairés à ne nen manquer des festivités de la soiree, les anciens de la classe de 1934 ne ratent pas une occasion de lancer qu'il n'y a pas d'autre promo­

tion aussi vivante que la leur.

Et c’est bien grâce à leur confrère Roger Dumas, major dans l’armee qui. depuis plus de 50 ans, bat le rappel pour le souper annuel de la promotion et pour le « conven- tum » de trois jours qui a lieu à tous les cinq ans. « On n’en a pas man­

qué un seul! » jurent le major Du­

mas et son copain de promotion Léopold Jobin, ancien directeur de la publicité pour les magasins Paquet

Une seule association d'anciens 11 reste encore 36 des 43 finis­

sants de 1934, révélé M. Dumas, dont les maires Guy Paquet (Lac- Beauport) et Paul-Arthur Bedard (Lac-Saint-Joseph), Victor Liver- nois, de la pharmacie du même nom, et Raymond Lafleur, de la Charcuterie Lafleur. Alors que l'or­

chestre de Roland Martel commen­

ce son «réchauffement», les an­

ciens de 1934 montrent les

«mosaïques» qui ornent les murs du gymnase. Des centaines de têtes

d'etudiants, de la classe de 1887 jus­

qu'au moment où les frères des Ecoles chrétiennes ont accepté les premières filles dans leurs cours (en 1966) et où l'Académie de Quebec est devenue collège d'enseignement général et professionnel de Sainte- Foy.

Il y aurait environ 25,000 étu­

diants et étudiantes à revendiquer le statut d'anciens depuis la création de la Quebec Commercial Academy en 1862 jusqu'à nos jours Parmi les anciens du cégep, on remarque quelques têtes d affiche comme le directeur général du Club automo­

bile de Québec, M. Robert Darbel- net qui, en 1970, coordonnait les services aux etudiants du cégep, et Me Marcel Aubut, président des Nordiques de Québec. Le ministre québécois de l'Agriculture. Michel • Pagé, était de la dernière promotion de l'Académie avant qu elle ne de­

vienne collège.

Ce midi, avant que le rideau ne tombe sur ces Retrouvailles #7aux­

quelles ont partiapé environ 1,200 anciens et anciennes, aura lieu à la salle Albert-Rousseau une réunion où l’on tentera de mettre sur pied une association unique regroupant les anciens des deux institutions *

Dans l’attente d’une loi spéciale

Des postiers sont en grève partout au pays

h

Comme en bien d'autres endroits, des policiers se sont interposés entre les grévistes et les autobus conduisant les briseurs de grevé à Ottawa vendredi.

Les grévistes font un accueil particulier aux conservateurs

♦ Les parlementaires conserva­

teurs ont dù faire face a un comité d’accueil particulier, hier, a l’en- tree du cegep de Limoilou ou se déroulait le colloque regional du parti pour la région Quebec-Me- tropolitain. Une vingtaine de pos­

tiers étaient en effet venus faire un brin de causette, pancartes à la main, aux deputes qui s'etaient an­

noncés pour la circonstance.

par Michel POMERLEAU C’est le ministre des Approvi­

sionnements et Services et respon­

sable de la region de Québec. Mi­

chel Côté, qui a écopé de la tâche délicate d'exposer la position de son gouvernement dans le conflit. Le ministre Marcel Masse avait pour sa part réussi à passer étrangement

inaperçu, entrant dans le cégep a la barbe des postiers qui étaient trop occupés a presser Michel Côté de leurs questions.

M. Côté a tenté d'expliquer cal­

mement aux postiers les raisoas jus­

tifiant, à ses yeux, la présentation du projet de loi ordonnant le retour au travail des postiers. Le ministre a insisté le plus diplomatiquement possible sur les dispositions de la loi prévoyant la nomination d'un mé­

diateur-arbitre. « On aurait pu sim­

plement ordonner le retour au tra­

vail sans cette disposition et le delai de 90 jours que les parties auront pour trouver des solutioas de règle­

ment », a expliqué le ministre a des postiers qui n'ont pas manque d'ex- pnmer plus que du scepticisme de­

vant ces propos.

Pour leur part, les postiers ont insisté sur la menace que repré­

sente pour eux l'éventuelle privati­

sation des services postaux. Même si M. Côté a bien tenté de les assu­

rer que personne « ne perdrait sa job » dans une telle perspective, les manifestants lui ont réplique qu'ils pourraient cependant passer «de

$13 l’heure à quatre ou cinq piastres ».

La courte manifestation des postiers s'est déroulée dans cal- me. fis ont toutefois pris l intitiative de revenir à la charge et ont pénétre a l’inteneur de l amphitheàtre du ce­

gep pour reprendre la discussion avec le ministre Côte Ils ont finale­

ment quitté la place saas avoir obte­

nu d'autres commentaires que ceux que Michel Côté leur avait déjà faits.*

♦ Les postiers ont continué hier de dresser des piquets de grevé aux abords des stations postales de tout le pays, daas l’attente d’une loi spéciale qui pourrait être pro­

mulguée par le Parlement dès la semaine prochaine pour les obli­

ger à reprendre le travail.

par la Presse canadienne Des autobus remplis de bri­

seurs de grève ont pu pénétrer dans les principales stations de tri à Ed­

monton, Winnipeg, Toronto et Montréal, sans que de nouveaux ac­

crochages semblables à ceux de la veille ne viennent perturber davan­

tage le climat déjà passablement tendu aux abords des bureaux de poste.

Ces travailleurs, que la Société canadienne des postes qualifie de

«remplaçants», mais que les gré­

vistes dénoncent comme des

« scabs », seront utilisés de façon in­

termittente au cours du long congé de l’Action de Grâce.

« Nous les utiliserons au gré de l'évolution de la situation, a déclaré une porte-parole de Pastes-Canada à Ottawa, Mme Deborah Saucier, alors que la grève entrait dans sa onzième journée.

«S’il y a du courrier a trier, nous les appelerons. »

De con côté, le vice-président national du syndicat. M. Darryl Tin- gley, a déclaré que des manifesta­

tions de mécontentement seraient tenues dans les principales villes du pays au cours des prochains jours

Les manifestatioas auront sur­

tout lieu mardi, alors que le Parle­

ment reprendra ses travaux pour se pencher sur le projet de loi conser­

vateur obligeant les grévistes à re­

prendre le travail.

Fort de 23.000 membres, le Syndicat canadien des postiers, qui s’était jusque-là contenté de grèves tournantes, a déclenché vendredi un arrêt de travail à l’échelle du pays, lorsque le projet de loi spéciale a été déposé aux Communes par le mi­

nistre du Travail Pierre Cadieux.

Les libéraux, les néo-démo­

crates et plusieurs spécialistes des relations de travail ont toutefois qualifié les dispositions gouverne mentales d’exagérées. La loi oblige­

rait les grévistes à reprendre le tra­

vail sous peine de lourdes amendes et de congédiement.

Le syndicat est particulière­

ment vexé de ce que le gouverne­

ment a émis une directive par la­

quelle il ordonne que l’on porte tout spécialement attention à une recom­

mandation du conciliateur selon la­

quelle Postes Canada devrait être autorisée à vendre des franchises.

Le thème du franchisage cons­

titue en effet le noeud du conflit et les parties n'ont aucunement fait part de leur intention de retourner à la table des négociations *

Le Canada plus riche avec le

libre-échange, soutient

♦ OTTAWA (PC) - Apres l’entrée en vigueur de l’accord sur le libre-echange, le Canada deviendra un pays plus riche, qui pourra se permettre des sa­

laires plus elevés et des pro­

grammes sociaux plus coûteux, soutient le principal architecte de ce pacte du côté canadien, le négociateur Simon Reisman.

«Je pense qu’avant même que tout soit parfaitement en pla­

ce, les Canadiens gagneront déjà en moyenne au moins 25 pour 100 de plus qu'aujourd'hui a cau­

se de l’accord, a affirmé M Reis­

man au cours de l’émission d’af­

faires publiques Question Penod, au réseau CTV. Destinée a être diffusée aujourd'hui, l’émission a été enregistrée à l’avance

« La façon de se permettre des salaires plus élevés est d'étre plus productif, a-t-il explique Et si nous apprenons à nous spécia­

liser, à recourir à la technologie moderne, à travailler sur une haute échelle et à servir un mar­

ché plus considérable, nous de­

viendrons un pays plus nche. » Au-dela de ces réussites, esti­

Reisman

me M. Reisman, « nous pourrons nous permettre de meilleurs pro­

grammes sociaux et une plus grande activité culturelle ».

Selon lui, le Canada ne pour­

rait espérer rester un pays nche en se cachant derrière un mur pendant que le reste du monde continuerait sur sa lancée

M. ReLsman a egalement ré­

pondu aux critiques qui ont sou­

levé les faiblesses potentielles du mécanisme de reglement des contentieux commerciaux sus­

ceptibles de surgir entre le Cana­

da et les Etats-Unis.

Il a expliqué que le tribunal d'arbitrage représentant les deux pays ne pourrait obliger l’un ou l'autre à se plier a une décision

Mais, a-t-il soutenu, « les deux pays se sont solennellement en­

tendus pour rendre cette partie de l'accord viable

« S’ils ne veulent pas que ça tourne rondement, nen ne pour­

ra les y obliger Mais c'est en toute bonne foi qu’ils ont con­

tracté cet accord qu'ils souhai­

tent bon, paisible et constructif. »•

>. V

» I

k

(4)

A-4

Lettres expédiées à une brochette d’élus

Le mutisme d’Ottawa dénoncé par des Septiliens courroucés

Quebec. Le Soleil, dimanche 11 octobre 1967

♦ « Sept-Des n’a pas de depute véritable à Ottawa qui parie en son nom puisque le depute de Mani- couagan (Brian Mulroney) s’est enfermé depuis trois ans dans un silence et un mutisme inexplica­

bles. Cette situation intolérable fait de nous des citoyens de secon­

de classe.»

Ce constat est contenu dans des lettres que Sept-Iles vient d’expé­

dier à une brochette d’élus de l’As­

semblée nationale et des Commu­

nes pour en obterur l'appui par-delà l’inertie de son député-premier ministre.

; Le maire de Sept-Iles et porte- parole du groupe des «6», Jean- Marc Dion, a livre copie des lettres ap cours d’une conférence de pres­

se, vendredi midi. Ce groupe de sur-

•se est constitue de représentants de lîtôtel de ville de Sept-Iles, de la Corporation de promotion indus­

trielle, de la Chambre de commerce et du syndicat des métallos.

' Les messages sont notamment adressés au chef libéral John Tur­

ner, au chef neo-démocrate Ed Broadbent. au chef pequiste Pierre Marc Johnson et au premier minis­

tre du Quebec, Robert Bourassa.

Les envois sont partie d’« une vaste campagne de pression et de sensibi­

lisation, tant à l’échelle locale, que

provinciale et nationale, dont l’ob­

jectif est d’assurer la survie de notre ville », y explique-t-on d’emblée.

Au cours des trois dernières an­

nées, les Septiliens ont établi de multiples contacts avec Ottawa.

Sans succès. Maintenant, il est d’ores et déjà décidé que la popula­

tion descendra dans la rue le 31 oc­

tobre. Le programme élabore par les « 6 » prévoit egalement l’occupa­

tion du bureau de Bnan Mulroney et, en novembre, la montée des Sep­

tiliens sur Ottawa

« Devant l’inertie du gouverne­

ment fédéral, dirigé par monsieur Bnan Mulroney qui est également le député fédéral de la circonscription de Manicouagan, les intervenants economiques ont décidé de passer à l’action. Conscients que la relance economique de Sept-Iles passe par l’implantation d’une entreprise ma­

jeure, les intervenants ont décidé de tout mettre en oeuvre afin d’obtenir que Sept-Iles bénéficie du program­

me fédéral du crédit d’impôt à l’in­

vestissement dont elle est présente­

ment exclue », indique le texte des lettres.

Milliers d’emplois perdus À Sept-Iles, ville mono-indus­

trielle dépendant du fer, la popula­

tion et les emplois fondent comme

neige au soleil depuis le début de la décennie.

En 1984. le slogan de la campa­

gne électorale de l’actuel député de Manicouagan était : « L’espoir a un nom: Brian Mulroney». L’élection de M. Mulroney n’a en rien stoppe la dégringolade de la deuxième ville nord-côtière.

Pour les signataires des lettres, les quelques centaines de postes créés par la mise en place d’un péni­

tencier fédéral à Port-Cartier ne viennent manifestement pas com­

bler les milliers d’emplois perdus dans l’industrie du fer.

«Alors que toutes les régions économiques du Canada frappées par la récession économique ont bé­

néficié jusqu'à présent des largesses du gouvernement fédéral et de pro­

grammes spéciaux destinés à stimu­

ler l’investissement (programme Atlantique, plan de l’Est du Québec, programme spécial pour le Nord de l’Ontario, programme de l’Ouest pour les agriculteurs et le secteur énergétique), notre région est tou­

jours systématiquement ecartée de ces programmes», précisent les missives.

A M Bourassa seul, les « 6 » no-

Le ministre MacDonald accusé de mal connaître le dossier de Sept-Iles

♦ «Surpris et indignés», les maires de la MRC de Sept-Rivières estiment que le ministre du Com­

merce extérieur Pierre MacDonald a parlé à travers son chapeau.

C'est en substance le télégram­

me que vient d’expédier la MRC au ministre MacDonald.

A Rimouski mercredi, le ministre du cabinet Bourassa a dit que les Septiliens devraient d'abord identi­

fier un projet majeur et trouver des marchés avant de réclamer des sub­

ventions ou un crédit d'impôt à l'investissement.

« Il nous apparait que votre désir de nous donner un cours de straté­

gie pour l’obtention de projets im­

portants dans notre region a été ma) iAspire par votre méconnaissance inexplicable des dossiers que les

intervenants septiliens possèdent présentement et ont préparé depuis longtemps », écrivent les maires.

De fait, Sept-Iles travaille d’arra­

che-pied à un projet d’aluminerie notamment.

«Vous auriez tout avantage à vous renseigner auprès de vos collè­

gues du Conseil des ministres », no­

tent-ils encore.

De diverses sources, les interve­

nants socio-économiques de Sept- Iles entretiennent des contacts é- troits avec Industrie et Commerce et Enetgie et Ressources.

« Au cabinet, il y en a qui con­

naissent le dossier.*Pas lui!», a dit jeudi le maire de Sept-Iles et préfet de la MRC. Jean-Marc Dion, sur les ondes de la station de radio septi- lienne CKCN.

«Nous aurions beaucoup plus compris votre soutien dans les ef­

forts faits pour la relance écono­

mique de notre région que cette declaration mal inspirée et mal fon­

dée, sur une tribune inappropriée », terminent les maires.

Le maire Dion avait dit, jeudi, souhaiter que la déclaration de M.

MacDonald fût faite à Sept-Iles plu­

tôt qu'à Rimouski. «Nous aurions pu corriger des choses qu’il (M.

MacDonald) ignore », avait ajouté le maire de Sept-Iles.

M. Dion avait noté aussi que M.

MacDonald s’était mis les pieds dans les plats du fédéral en faisant allusion au crédit d’impôt à l’inves­

tissement, une formule relevant d'Ottawa.#

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électrique de la Samte-Maiguente constituent « des pas dans la bonne direction et nous vous en sommes extrêmement reconnaissants.

« Malheureusement, ajoutent les

« 6 », on ne peut être aussi enthou­

siaste devant l’inertie du gouverne­

ment federal pour notre ville.

« Après avoir vécu le cauchemar des fermetures de Gagnon et de Schefferville, conclut le groupe de survie, nous croyons qu’il serait cri­

minel, tant pour la société québé­

coise que pour le Canada tout en­

tier, de laisser mourir à petit feu Sept-Iles et sa région qui renferme tant de richesses à exploiter. »•

Pour les signataires des lettres, dont le maire de Sept-Iles, Jean-Marc Dion (à gauche) est le porte-parole, (’election de Mulroney (à droite) n’a en rien stoppe la oegringoiade de la deuxieme ville nord-côtière.

Un directeur général associé sera chargé de recruter des médecins pour Baie-Comeau

♦ MONTREAL (d’après PC) — I « administrateurs du centre hos­

pitalier de Baie-Comeau ont résolu de dépenser prés de $200,000 au cours des deux prochaines années pour maintenir en poste, à Mont­

réal ou ailleurs, hors de la Côte- Nord, un directeur général associé dont le mandat principal sera de recruter des médecins et de faire débloquer les crédits pour la cons­

truction d’un nouvel hôpital.

Au total, leur décision pourrait coûter près d’un demi-million de dollars au trésor public, selon le cri­

tique de l’Opposition, Jacques Ro­

chefort.

Les administrateurs de l’établis­

sement ont été convoqués a Qué­

bec, mardi, après qu’ils eurent ma­

nifesté de la résistance au NON que

leur a opposé la ministre de la Santé, Mme Thérèse Lavoie-Roux.

«Vous ne comprenez nen aux problèmes des hôpitaux en région », a déclaré, vendredi soir, le président du conseil d’administration de l’hô­

pital, M. Sylva Lord.

M. Lord maintient que la déci­

sion du conseil d’administration est

« normale » et cette dépense «justi­

fiée».

Le centre hospitalier de Baie-Co­

meau est le principal établissement de soins de la Côte-Nord. Il est aux prises avec une pénurie chronique de médecins spécialistes et a un fort taux de roulement de ses omniprati­

ciens. Ses administrateurs tentent depuis 1985 de faire débloquer les

$40 millions necessaires à la cons­

truction d’un nouvel édifice. L’hôpi­

tal actuel, de 300 lits, a été bâti en 1954 et ne «répond plus aux be­

soins », affirme le président du con­

seil d’administration.

Selon M. Lord, le travail qu’effec­

tuera hors région le nouveau direc­

teur general associé compensera largement pour les sommes inves­

ties et se traduira par une augmen­

tation sensible de la qualité des soins offerts aux citoyens de la Côte-Nord, défavorisés par rapport aux habitants des grands centres La région est privée actuellement de 22 médecins spécialistes, requis par la planification régionale.

Les administrateurs ont déjà nomme au poste de directeur asso­

cié leur directeur général démis­

sionnaire, M. Michel Fatter, âgé de 66 ans.6

Gilles Rhéaume

proteste contre la visite de la reine

r--

Gilles RHÉAUME

♦ MONTRÉAL (PC) — Si, dans certains milieux, on s’estime ho­

noré de la visite que la reine Elisa­

beth n effectuera au Québec à la fin octobre, ce n’est toutefois pas le cas du chef du Parti indépen­

dantiste, M. Gilles Rheaume.

M. Rhéaume a même envoyé un télégramme à la Couronne britanni­

que pour protester contre la possi­

bilité que sa majesté prononce le message inaugural de la prochaine session de l’Assemblée nationale.

Selon M. Rhéaume, la visite de trois jours de la reine Elisabeth à Québec et dans le Bas-du-fleuve est une provocation et le «peuple»

québécois devrait profiter de l’occa­

sion pour prendre conscience qu’a­

voir une monarque étrangère com­

me chef d’État est anormal.

Après avoir relie la mort de Louis Riel et celle des patriotes de 1837 à la monarchie britannique, M.

Rhéaume a tenu à affirmer que, malgré ce que MM. Bourassa et Mulroney pouvaient dire, le Québec français n’était pas mort.

Cette visite de marque coûtera

$500,000 aux contribuables cana­

diens, dont $200,000 seront payés par ceux du Québec.

Ce sera la première visite de la reine Elisabeth II au Québec depuis 23 ans.6

'i

Clément Tardif et ses Invités

envisagent l’actualité de façon différente...

et percutante

Soyei à I écoute de cette nouvelle emission du lundi au vendredi, de 15 h a 16 h.

«O (e k J o l

dit l'ùnfarmim

A

(5)

Qusbec, Le Soleil, dimanche 11 octobre 1967

Entre le Commonwealth et la Francophonie A 5

Le Canada veut affirmer son rôle stratégique

♦ VANCOUVER (AFP, PC) • Un Ghana, le Nigeria le Zimbabwe et Hue mm ne j ...

♦VANCOUVER (AFP, PC) - Un mois apres avoir reçu à Quebec le Sommet des chefs d'État des pays de langue française, le Canada ac­

cueille mardi à Vancouver, sur I autre versant de son immense territoire, la reunion des chefs de gouvernement des pays du Commonwealth.

Ottawa entend ainsi affirmer concrètement son rôle clé à la char­

nière des deux grands ensembles nés de la decolonisation et comptant la moitié des pays du globe La dif­

férence reste importante cependant entre les 49 nations anglophones fortes d'environ un milliard 200 mil- , lions d'habitants liées par un tissu de traditions « britanniques » d’or­

dre administratif ou juridique, et les 39 pays ayant pour seul lien l’usage de la langue française, dix fois moins peuplés.

Les premières ont toutes appar­

tenu à l’Empire britannique tandis que certains des seconds, tels le Zaire, n’ont jamais été des colonies françaises. Lors de sa création, en 1931. réunissant le Canada. l’Aus­

tralie et la Nouvelle-Zélande autour de la Grande-Bretagne qui venait de leur reconnaître l’indépendance, le Commonwealth a d’abord été eco­

nomique et politique. En revanche, a sa naissance à Niamey en 1969, la Francophonie a jeté les bases cultu­

relles d’une coopération orientée vers le développement.

Cependant, s’il est reste un lieu de concertation sur les grands pro­

blèmes economiques et politiques du monde, le Commonwealth est également devenu un outil de déve­

loppement et de coopération écono­

mique. Comme à Québec, la ques­

tion de la dette des pays en développement sera abordée à Van­

couver. Le Canada qui avait décidé d effacer la dette de ses partenaires africains francophones les plus pau­

vres. s'apprête à faire autant en fa­

veur de ses créanciers africains an­

glophones. espérant entraîner par son exemple les autres pays riches.

Les bénéficiaires devraient être cette fois-ci le Kenya, la Zambie, le

Ghana, le Nigeria, le Zimbabwe et le Swaziland

Questions politiques

À la precedente reunion du Com­

monwealth. à Nassau en 1985. le Canada a fortement oeuvre en fa­

veur d’une position commune des pays membres pour mettre fin à l’A­

partheid en Afrique du Sud. Bien qu’un consensus n’ait pu être atteint a l’epoque sur les meilleurs moyens a employer pour faire pression sur Pretona. le gouvernement canadien a l'intention de proposer un système d'aide en faveur des pays frontaliers de l’Afrique du Sud afin de les ren­

dre moins dependants des échangés avec cet encombrant voisin.

D autre part, alors que 29 des 41 pays participant au Sommet franco­

phone de Québec, selon Ammshe internationale, violent les droits et libertés de la personne, les 49 pays du Commonwealth n'echappent pas a ce jugement puisque 33 d'entre eux sont dans la même situation

Le Canada, qui donnait l'impres­

sion depuis quelque temps de vou­

loir participer à la promotton de la démocratie et des droits de l'homme dans ces pays, a semble retraiter

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Dans les documents remis avant la reunion du Commonwealth et dans les seances d’informations données par les porte-parole des affaires ex­

térieures le sujet n’est même pas mentionne

La Reine Elizabeth II. chef du Commonwealth et souverain de 18

*• royaumes » dont le Canada, sera présente à Vancouver mais, comme il est de tradition, n’assistera pas aux travaux En revanche, elle invi­

tera les chefs de gouvernement à diner et les recevra en audience pnvee.

La queshon de la representation des Iles Fidji, où vient d’avoir lieu un coup d’Etat, reste posee à quel­

ques jours de l’ouverture de la réu­

nion: le Canada a maintenu son in­

vitation au Gouverneur général Penaia Ganilau, représentant de la Reine Elizabeth, reconnu comme

« seule source d’autorité ». et n’a pas invite le colonel Stiveni Rabuka qui a pris le pouvoir et proclame la Ré­

publique Les membres du Forum du Pacfique Sud devraient en dis­

cuter à Vancouver avant l’ouverture des travaux, à la demande du Fe­

rmer ministre de Papouasie Nouvel­

le Gumee, M. Paias Wingti.

Enfin, le Mozambique, bien que non membre du Commonwealth, a ete invité à Vancouver. Cette an­

cienne colonie portugaise voisine de l’Afrique du Sud. ruinée par la guer­

re civile et la famine, pourra y faire entendre sa voix contre l’Apartheid et esperer une aide économique #

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CP Le premier ministre Mulroney était déjà à Vancouver hier, pour des rencontres preleminaires à celle des pays du Commonwealth.

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(6)

Quebec. joèe.i, oirrMnche 11 octobre 1967

COLLOQUE GIONAL CONSERVATEUR

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1

\ unai pour conte port de Québec

Ross GAUDREAULT.

9 Le dossier « chaud » au port de Quebec, comme le dit son nouveau directeur général, Ross Gau- dreault c'est celui d'un terminal pour conteneurs. C’est ce qu'il a laisse savoir dam un entretien

textes de Michel POMERLEAU

avec LE SOLEIL, à l'issue de l'allo­

cution qu’il a prononcée, hier, comme conférencier invité au col­

loque régional conservateur au ce- gep de Limoilou.

Mais le dossier est a ce point

“ chaud ». insiste encore M Gau- dreault qu’il se montre en conse­

quence fort reticent a donner da­

vantage de precisiom. La direction du port de Quebec est sur le point de conclure des ententes avec des entreprises et M. Gaudreault se re­

fuse à tout commentaire additionnel pour ne pas attiser la concurrence, comme il le souligne

Le parc dossier

Ross Gaudreault se dit par ail­

leurs convaincu qu'il y a un marche pour le port de Quebec en ce qui concerne les conteneurs, un marche jusqu a maintenant largement do­

mine par le port de Montreal. Selon M Gaudreault. les études ont indi­

que que Québec pourrait aller cher­

cher deux fois plus que le volume justifiant la mise en place du terminal.

M. Gaudreault continue de voir dans la situation et la profondeur des eaux du port de Québec des avantages indubitables pour le dé­

veloppement du marché des con­

teneurs Çgg atouts traditionnels du port doivent lui permettre de profi­

ter de l usage croissant des navires de fort tonnage qui, au-dela de 100,000, « ne vont pas plus loin que

le pont de Quebec », souligne le di­

recteur général D ajoute que, de plus en plus, les navires conteneurs atteindront ce tonnage

Par ailleurs. M. Gaudreault a indique que le projet de prolonge­

ment du quai 54 a Beauport pourrait être mis en branle bientôt, probable­

ment en avril. 11 s'agit d'un projet de S10 millions.é

technologique, c’est un réglé, selon Michel Côté

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Christian Bilodeau

647

*Le parc technologique de Québec sera une realité au plus tard dans un mois. C'est ce qu'a indiqué, hier, le ministre responsa­

ble de la région de Québec à Otta­

wa, Michel Côté, au terme du col­

loque régional conservateur de la région Québec-Métropolitain qui se déroulait au cégep de Limoilou.

Selon M. Côté, tout est regie clans ce dossier, même la composi­

tion du conseil d’administration, qui ne serait plus qu'une formalité; « il n’y a plus aucun obstacle », a-t-il dit.

Il a ajouté que les autorités fédérales

et provinciales attendaient que les dernières formalités soient complé­

tées pour procéder a l’annonce officielle.

Le ministre a affirme que des en­

treprises avaient fait connaitre leur ferme intention de s’installer dans le nouveau parc. Il n’a voulu donner aucun nom. mais a indiqué qu’il y avait cinq entreprises déjà sur les rangs. L’identité de ces compagnies ou sociétés devrait être dévoilée en même temps que l’annonce officiel­

le de la création du parc.

La question du parc technologi­

que de Québec a par ailleurs surgi

au cours du colloque conservateur lors de l'atelier sur l'emploi et la technologie. C'est le président par interim même de la Régie intermu- rücipale du parc industriel et tech­

nologique, M. Jacques Bourassa.

qui a présenté une resolution de­

mandant que les moyens soient mis en oeuvre pour accélérer la réalisa­

tion du parc. M Bourassa a avoue ne pas être au courant des derniers développements dans le dossier, se contentant de dire qu’il devenait ur­

gent que le projet aboutisse, surtout devant le projet semblable qui vient d’être mis sur pied à Montréal.#

Admission à l’assurance-chômage

Les « Retraités non payés » crient leur mécontentement

♦ Le froid vif du matin n’a pas empêché, hier, plus d’une cinquan­

taine de personnes retraitées de te­

nir une brève manifestation aux portes d’entrée du cégep de Limoi­

lou, où commençaient à arriver les participants au colloque régional conservateur de la région Québec- Métropolitain. U s'agissait de ces retraités de la région de Québec qui attendent toujours leur admis­

sion à l'assurance-chômage que leur a promise le ministre Benoit Bouchard et qui était en principe

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consacrée par l’adoption de la loi C-50, en juin dernier.

Mais tout ne va pas pour le mieux, semble-t-il, dans ce dossier apparemment réglé L’Association des retraités sans assurance-chôma­

ge (AJJ$AC) dénoncé la lenteur du processus de reglement prévu par la loi. Dans la région, sur les quelque 6,000 cas, il y en aurait encore 3,000 à régler. « Ça tourne en rond, dit le porte-parole du nouveau mouve­

ment né à l’intérieur de l’ARSAC, les Retraités non-payés (RNP). M Marcel Pageau. Le ministre Benoit Bouchard avait dit que tout serait réglé en juillet et on est rendu en octobre ». Les retraités dénoncent

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Croyez vous quTI soit possible qu une personne puisse vrvre par habitude à 90%

du temps? Eh oui! Des etudes ont prouve que I être humain agit et pense consciem ment a 10% du temps seulement Ceo re­

vient a due qu'en étant inconscient à 90%, vous agissez par habitude et vous ne savez pas si ces habitudes sont bonnes.

Avez-vous l'habitude de manger 3 repas par jour? Etes-vous sûr, absolument sûr, que vous avez faim à toutes les fois que vous mangez’ Voici d'autres habitudes que vous pourrez reconnaître dans votre vie:

• S asseoir au même endroit a chaque repas.

• Dormir du même côté du lit

• Faire les courses, le ménage ou le lavage toujours la même journée de la semaine

• Aller au même restaurant ou en vacances au même endroit

• Utiliser toujours le même trajet en auto.

• Se coiffer de la même façon

• Se coucher a la même heure chaque soir.

• Faire l'amour de la même laçon a un moment prédéterminé

• Se plaindre lorsque quelqu'un demande: "Comment ça va’"

Vous allez dire: “Oui mais ces habitudes-là ne me dérangent pas!"

Cependant regardez dans votre me affec­

tive. émotive et professionnelle et observez combien d'autres existent Etre dans ses habitudes implique que les circonstances de voire vie sont classées selon votre notxxi de bien et de mal et que tes méthodes, traditions, principes et coutumes sont trop importants Ça signifie aussi que vous avez continuelle­

ment peur de ce que tes autres vont penser, taire ou dire Vous êtes constam­

ment en tram de décider pour tes autres et d agir en conséquence

il est grand temps de devenir plus cons­

cient Posez vous te question 1 Est-ce que c est vraiment ce que je veux taire’"

Il ne faut jamais rien dans la vie Voua avez toujours le choix' Cependant vous devez subir les consequences de vos choix. Demandez vous ce que votre déci­

sion va vous coûter et si vous êtes prêt a en payer le prix’

Cette chronique n est pas nécessaire­

ment te sujet du cours de la semame Pour assister a un cours gratuit, ap­

peler pour réserver Tél.: 683-2656 pour lextérieur 1-800-361-3834

les imprécisions de la loi C-50 qui laisse trop de place, selon eux, a l'interprétation des fonctionnaires, ce qui mene invariablement a peu près tout le monde devant le conseil arbitral de la commission d’assu- nance-chômage

C'est le députe de Quebec-Est.

Marcel R Tremblay, qui a dû, le premier affronter ces retraités qui l’on vite entouré à la porte d’entree du cégep. La suggestion du députe de s’en remettre au conseil arbitral de la commission de l’assurance- chômage n'a pas satisfait les mani­

festants. Devant leur insistance, il a finalement fixé un rendez-vous mardi matin, à son bureau de cir­

conscription. à l'exécutif du RNP pour rediscuter encore une fois du dossier.

L'arrivée subséquente du minis­

tre responsable de la région de Que­

bec, Michel Côté, n’a pas apporte non plus de nouvelles garanties aux retraités. M. Côte a cependant voulu rassurer les manifestants, avec un certain succès, en les assurant que le gouvernement s'occuperait de la question et qu’il rencontrerait « des la semaine prochaine» le ministre Benoit Bouchard pour en débattre.#

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La Jeudi 22 octobre 1987 à 19 heures 30

local 1101

au 1300 • 8e Avenue Limoilou

La reunion sera suivie d une assem­

blée générale de I Association des parents du Cégep de ümoilou

Lyne Pigeon secretaire generale

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