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La cruauté du destin, Sarra

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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J’ai souvent fais semblant d’avoir l’air bien et que je n’avais aucun problème et même aucun mal. Mais à l’intérieur de moi c’était un combat que je le vivais dans le plupart de

temps , un combat que je n’avais pas le pouvoir de le calmer car c’était tous le temps que j’avais mal au fond , mal envers tous , mal à cause des jugements d’autrui , ses actes envers moi , ses paroles durs qui déchiraient mon cœur à chaque fois , et bah je m’étais toujours triste , triste sans rien avouer , triste sans faire paraitre ma tristesse rien que parce que je n’ai pas voulu que quelqu’un sache que j’étais faible , oui

absolument faible .. Au début ça commençait avec Mohamed. Notre rencontre c’était le meilleur. Avec lui j’ai tout vécu,

tout vu, tous sentis. Il était le premier homme à qui j’ai donné toute ma confiance sans même penser et sans hésitation car

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c’était mon premier amour vrai. Avec lui j’ai voulu continuer mon chemin et dans ces bras que j’ai voulu toujours rester rien que pour sentir la sécurité et la tendresse absolu. Il m’a tous donné et il m’a fait sentir de l’amour fidèle, l’amour ratifiable réel que personne d’autre ne me l’a donné. Et

c’était avec lui que j’ai appris à aimer, oui aimer de tout mon cœur et se sacrifier seulement pour lui et pour son amour afin de l’avoir toujours à mes côté. Avec lui ma bouche

commençait à rire malgré qu’en avant, j’aie supposé que je ne vais pas récupérer mon sourire. Donc il était le

responsable de ma joie qui dessinait mon sourire. Il a changé ma vie du mal vers le bien. Il m’a sauvé d’être menottée par les tristesses et d’être perdue. Donc je crois que c’était son droit que je lui distinguais des autres. J’ai vécu avec lui dans la rêverie et nous avons construit un bon avenir plein d’amour, de respect et de sacrifices qui nous compile et nous relie. Et après notre séparation, je me trouvais seule bah oui ! Seule à la présence de tous mais seule à son absence. Peut-être que j’étais le coupable à cause de mon attachement fort à lui. Car j’étais tellement amoureuse de lui que j’ai été prête à se

combattre avec ceux qui refusent notre relation, prête à s’éloigner du monde seulement pour être auprès de lui. Et c’est ça ma faute que je m’attirai et je m’attachai trop vite sans penser à la conséquence et au futur. J’ai resté pendant tout un an vivant la solitude absolue, rêvant du passé,

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rendre mon sourire. Et quand je le voyais, c'était comme si toutes les émotions que l'on pouvait ressentir se réunissaient. C'était de l'amour, du désir, de la passion, de l'admiration. Des regrets, des remords, de la nostalgie, de la mélancolie. De la tristesse, de la haine, de la pitié, et même du mépris, par simple contradiction je pense. Et pourtant, je ne m'en lassais pas; jamais. J'atteignais les extrêmes. Il dégageait quelque chose de spécial, et ça lui donnait tellement de charme, ça le rendait unique. Il avait laissé en moi une

marque indélébile, le genre de marque qu'il faut effacer avec un gant, mais que plus on essaye d'effacer, plus ça fait mal. Alors je la gardai en moi, et souvent je pensai à lui, je rêvai de lui. Alors je souriais, ou je pleurais. Et le pire dans tout ça, c'est que je ne sais même pas ce que je veux vraiment;

l'oublier, ou continuer d’espérer. J’étais totalement perdue dans mon chemin sans savoir où j’aller et non plus quoi faire. Et à chaque nuit le film du souvenir s’est mis dans mes yeux en me faire souffrir avec une sensation du mal, du peine et de la douleur et je dormais en cachant mes larmes dans mon cœur. Jour après jour, j’avais commencé à penser à moi, à ma conjoncture à mon avenir, mon futur, à penser au passé et au présent, à me demander pourquoi suis-je comme ça ? Qui était le responsable à tout ça ? Pour quelle raison je

m’enfermai et pour qui je m’emprisonnai ? Je rigolai à moi oui à moi et à ma naïveté. Donc je regardais dans mes yeux à travers un miroir et j’ai dit : ce n’est pas de la justice qu’on

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laisse les malheurs commandent notre vie ! C’est vrai que j’avais très mal mais malgré ça il faut que je dépasse cette tribulation et que je continue ma vie en pensant juste au futur en laissant le passé en arrière. Je ne savais pas

comment les larmes s’est glissées de mes yeux mais ce que je le savais c’est que je les frottais sans hésitation et plein

d’espoir que tous changeras un jour... je ne niais pas que même après cette décision j’ai essayé de le revoir, écouter sa voix douce, lui rappeler des moments précédentes du passé merveilleux que même les mois et les jours n’avaient pas le pouvoir d’effacer ses détails. Parfois je sentais qu’il avait un peu de sentiments envers moi par ses actions, ses paroles, ses regards… mais certainement je criais vis-à-vis de moi : non ! C’est de la folie ! Il a déjà oublié le passé ! Change la page et commence une nouvelle vie en oubliant tous le passé avant d’être dévoré de remords. La vie est trop courte donc il ne faut pas qu’on la passe en pensant au passé. Sort ! Joue ! Rit ! Danse si c’était possible ! Seulement ne reste pas

attacher au temps jadis pour ne pas tous perdre… Et un jour ça arriva ce que ni le pensé ni l’esprit ont y pensé. Et c’était le miracle inattendu. Il m’a dit qu’il a voulu être avec moi, qu’il a pensé à moi depuis quelques jours, au passé, et de surcroit à l’évènement le plus marqué et le plus important qui s’est

passé. Peut-être qu’il a supposé que je lui disais sans hésitation je t’aime et je t’ai attendu impatiemment et je veux bien être avec toi une autre fois mais désormais sans

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cesse, sans douleur, sans fin. Et oui absolument oui ! J’ai souvent attendu ce jour-là mais à condition de le voir stable et sérieux. Mais la vérité, malgré que j’ai confiance à lui,

après tous ce qui s’est passés, je n’ai pas le gout, l’aptitude et la suffisance de revivre la même histoire d’amour inexacte, et spécifiquement la même illusion. Donc j’ai choisi d’être

encore une fois loin de lui en laissant mon cœur chez lui… Sans mentir, j’étais angoissée et j’avais totalement mal car je ne trouvais ma personnalité et moi-même seulement qu’avec lui. Peut-être, pas mal de fois je blâmais moi-même en

regrettant à mon jugement envers lui exactement quand je retournais vers notre discussion passé en voyant notre empressement, notre envie et proprement notre désire absolu de continuer notre vie ensemble. Souvent nous

rêvions d’une continuation diacritique pleine d’amour pleine de sacrifices qu’en réalité ça survenaient seulement à moi. Et alors je continuais ma vie probablement bien en cachant toutes mes envies et mes sentiments… Parfois d’après ces mots je me pensais qu’il m’a voulu vraiment et que je n’étais pas n’importe qui mais une personne distinctive, qui avait une place spéciale peut être chez lui. Jusqu’à maintenant

notre conversation n’a jamais changé de sens. Mais ça restait celle des jeunes amoureux où la copine se comporta comme un petit enfant qui veut toujours faire attirer l’attention d’après ces dorlotements et ces doux mots et surtout quand elle se choya afin d’extraire son intérêt. Et lui, il aima bien son

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comportement envers lui donc il chercha toujours de

l’énerver et donc ça se fabriqua un conflit entre tous les deux. Un conflit ni de dispute ni de mal mais un conflit d’amour. Comme nous ne voulions pas avaler qu’on ne puisse pas être ensemble, je croyais que cette histoire n’admet pas de fin. Bon Je pensai que j’ai vécu une sottise puisque je raisonnai de manière stupide. Peut-être c’était vrai que cette histoire

n’admit pas de fin mais cette idée n’était pas réciproque. C’était seulement ma propre qu’aucun autre ne le sait…

d’après lui, j’étais son amie, peut être aussi sa meilleure amie qui l’aima beaucoup « amour d’amitié bien sûr «. Pas mal de fois, il me qualifia des mots spécifiquement d’amour, mais dans la réalité c’étaient seulement des épithètes qui se

déroulèrent entre tous les amis. Donc je croyais que j’étais en train de vivre une autre illusion par des simples blagues.

J'aurai tellement voulu que notre histoire continue, toutefois il valait mieux, parfois, arrêter, que d'avoir à en souffrir trop. Je ne savais pas ce qui m'a fait revenir à parcourir mon cahier de souvenirs d’avant où se trouvait les lettres que j’ai écrit pour lui, ma seule souvenir de lui, et même nos anciens

conversations que je l’ai imprimé dans le but de les revoir. Et c’était comme si tous les émotions et les sentiments

précédentes revenaient pour un simple raison c’était de me faire revivre les moments une par une. Une larme et un

sourire. Une simple contradiction logique pour des souvenirs comme celles-là. Pourtant, je respectai bien ma décision et je

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n’allais pas le retirer car j’avais le vouloir totale quand je l’ai pris. C’est pour cette raison que malgré tout ce que j’ai lu et malgré l’énorme envie de lui et les sentiments envers cet homme, il resta et restera un ami spécial oui mais seulement un ami.

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