Travail à domicile : préparation de la séquence « l’eau, une ressource sous pression à Los Angeles »

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Etape 0

- Ouvre un document Word (ou un programme équivalent), indique un titre, ton nom et prénom et ta classe. N’oublie pas d’enregistrer régulièrement ton travail au fil de ta préparation ;

- Ci-dessous, tu disposes d’indications sur les barrages et le stress hydrique, n’oublies pas de les consulter pour répondre aux questions.

- Assure-toi que chaque carte collée sur le document Word comprend un titre et une légende ;

- Structure ton document à l’aide de sous-titres reprenant l’étape réalisée ;

- Tu disposes de la grille de correction en annexe, vérifie bien ce que l’on attend de toi.

Etape 1

- Ouvre Argis depuis Moodle ;

- Fais apparaître les barrages à l’échelle mondiale (cette couche reprend tous les types de barrages (hydroélectrique, d’irrigation, réserve d’eau potable etc.) ;

- Sélectionne uniquement les barrages d’irrigation (voir la fiche « Comment sélectionner des éléments à l'intérieur d'une couche sur Arcgis » disponible ci-dessous) ;

- Ajoute la limite des pays ;

- Fais une capture d’écran (échelle mondiale) et place la carte réalisée dans le document Word ;

- Désactive les barrages et fais apparaitre les zones climatiques simplifiées (laisse la limite des pays) ;

- Fais une capture d’écran (échelle mondiale) et placer cette deuxième carte dans le document Word ;

- Rédige un commentaire expliquant la localisation des bassins d’irrigations à l’échelle mondiale en fonction des zones climatiques.

Etape 2

- Répète l’étape 1, mais en te focalisant sur la côte ouest de l’Amérique et sur l’Europe ; - Colle sur le document Word la carte des barrages et celle des climats (zoom permettant d’observer les deux continents en même temps)

- Dans un petit texte, compare la localisation des barrages d’irrigations sur la côte ouest de l’Amérique et en Europe en fonction du climat.

Travail à domicile : préparation de la séquence « l’eau, une

ressource sous pression à Los Angeles »

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Etape 3

- Active la couche relative au stress hydrique ;

- Compare la localisation des barrages par rapport aux zones en stress hydrique ; - Sans coller de carte dans ton document Word, rédige simplement un commentaire établissant un lien entre climat, barrages d’irrigation & stress hydrique.

Etape 4

Réalise une carte du stress hydrique aux USA avec un drapeau vert permettant de localiser Los Angeles. Nous repartirons de ce point lors d’une autre manipulation.

Etape 5

Enregistre la version finale de ton travail et envoie le par mail à ton professeur de géographie à l’adresse geneviève.bisschops@saintdominique.be ou geoffrey.merlot@saintdominique.be.

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Notion importante : le stress hydrique Définition

Ce concept vient de la biologie où il désigne un type d’agression des organismes dû à un déﬁcit d’apport en eau. Dans le cadre présent, il désigne une situation où la demande en eau douce dans une région dépasse la quantité réellement disponible soit quantitativement, soit qualitativement.

L’ONU estime qu’il y a stress hydrique lorsque les disponibilités d’eau douce par personne et par an sont comprises entre 1.000 et 1.700 m3, pénurie en dessous de 1.000 m3 et vulnérabilité entre 1.700 et 2.500 m3.

Source : Fegepro 2011

Deuxième expression du stress hydrique

Certains scientifiques calculent le déficit hydrique d’une autre manière. Ils calculent le rapport entre le prélèvement total des eaux dans une région (pour l’agriculture, l’industrie, la consommation directe etc.) et l’approvisionnement en eau disponible pour cette région. Plus le pourcentage obtenu est élevé plus il y a de concurrence entre les différents utilisateurs d’eau.

Lien vers l carte mondiale

C’est cette deuxième expression qu’utilise ArcGis. Le logiciel y ajoute deux catégories, les régions risquant un épuisement saisonnier total de leurs réserves d’eau et les régions risquant un épuisement total de leurs réserves d’eau en cas d’année sèche. Enfin, pour être totalement précis, il faudrait faire la différence entre l’eau prélevée et l’eau réellement consommée, car une partie de l’eau prélevée retourne directement alimenter les ruisseaux et les nappes phréatiques, cette eau pouvant être polluée. Nous n’insisterons pas davantage sur ce point.

Carte des pays souffrant de stress hydrique (source : Grand Atlas, 2020)

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Notion importante : Les barrages

Les premiers barrages sont déjà anciens et ont été construits pour l’irrigation. Depuis la ﬁn du XIXe siècle, la taille de ces barrages a fortement augmenté et à la fonction d’irrigation s’est ajoutée une fonction plus importante encore, celle de produire de l’électricité. Or chacun sait que la productibilité d’une centrale dépend de la hauteur de la chute et du débit de l’eau qui tombe (B. Mérenne-Schoumaker, 2011, p. 67-74). On a donc cherché à augmenter la hauteur de la chute d’eau et la capacité du lac-réservoir en construisant des barrages de plus en plus grands.

Aujourd’hui, il y aurait 45.000 barrages dans le Monde de plus de 15 m de hauteur dont 22.000 en Chine, 6.575 aux USA, 4.290 en Inde, 2.675 au Japon et 1.196 en Espagne

A ces deux fonctions que sont l’irrigation et la production d’énergie, il faut en ajouter d’autres usages aux barrages tels que la lutte contre les crues, les réserves d’eau potable et le développement des activités nautiques. Les barrages peuvent remplir plusieurs de ces fonctions à la fois.

Source : Fegepro 2011

Barrage de Katse, Afrique du Sud

Barrage d'Almendra, Espagne Barrage de Gileppe, Belgique

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En cliquant sur les trois points à droite de la couche en question, sélectionnez “Afficher dans la table attributaire”.

En observant les champs disponibles pour chaque barrage, vous en trouverez qui précisent la fonction du barrage (Irrigation Hydroelectic, Watr supply, Recreation, Navigation, Fischeries, Pollution Control, Livestock ou Other Use). Pour chacun des champs, les variables “main”, “sec” ou champs vides sont attribuées.