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Le crabe chinois à mitaines Eriocheir sinensis (H. Milne Edwards, 1853)

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Le crabe chinois à mitaines Eriocheir sinensis (H. Milne Edwards, 1853)

Citation de cette fiche : Noël P., Breton G., 2016. Le crabe chinois à mitaines Eriocheir sinensis (H. Milne Edwards, 1853). in Muséum national d'Histoire naturelle [Ed.], 5 décembre 2016. Inventaire national du Patrimoine naturel, pp. 1-24, site web http://inpn.mnhn.fr

Contact des auteurs : Pierre Noël, SPN et DMPA, Muséum national d'Histoire naturelle, 43 rue Buffon (CP 48), 75005 Paris ; e-mail pnoel@mnhn.fr ; Gérard Breton, Port-Vivant ; gerard-breton@orange.fr

Résumé

Le crabe chinois mesure jusqu’à 9 x 8 cm. Sa carapace carrée aux bords convexes porte 4 dents frontales et 4 dents latérales. Ses pinces ont une pubescence laineuse (surtout chez le mâle) d’où son nom de crabe mitaine. Sa couleur est brun-olive à gris-vert. D'abord végétatien ce crabe devient ensuite prédateur. Il se tient le jour dans des terriers de 80 cm de long creusés dans les berges et sort la nuit. Il se réunit de juillet à octobre en groupes importants lors de la reproduction qui a lieu en mer. Les femelles sont ovigères d'octobre à janvier. L'éclosion a lieu de mars à juillet. Il y a 1 larve pré-zoé, 5 zoés et 1 mégalope planctoniques. Les jeunes remontent les fleuves au printemps. La maturité sexuelle est atteinte en 2 à 3 ans. Les prédateurs sont les rats, les loutres, les oiseaux et les poissons. Ce crabe vit en eau douce. Lors des migrations, il peut parcourir 8 à 12 km par jour et remonter jusqu’à 1500 km de la mer. Natif de Chine, il a été introduit en Europe au début du XXe siècle. Bien qu'il soit consommé en Chine, ce crabe n'est pas utilisé en Europe par l’Homme. Il est dangereux de le manger cru ou mal cuit car il est l'hôte intermédiaire d'une douve et l'Homme est un des hôtes définitifs de ce parasite.

Figure 1. Aspect général d'un mâle en vue dorsale. Dessin © Marc André (1946).

Classification :

Phylum Arthropoda Latreille, 1829 > Sub-phylum Crustacea Brünnich, 1772 > Super-classe Multicrustacea Regier, Shultz, Zwick, Hussey, Ball, Wetzer, Martin & Cunningham, 2010 > Classe Malacostraca Latreille, 1802 > Sous-classe Eumalacostraca Grobben, 1892 > Super-ordre Eucarida Calman, 1904 > Ordre Decapoda Latreille, 1802 > Sous-ordre Pleocyemata Burkenroad, 1963 > Infra-ordre Brachyura Latreille, 1802 > Section Eubrachyura de Saint Laurent, 1980 >

Sous-section Thoracotremata Guinot, 1977 > Super-famille Grapsoidea MacLeay, 1838 > Famille Varunidae Milne Edwards H., 1853 > Sous-famille Varuninae Milne Edwards H., 1853 > Genre Eriocheir de Haan, 1835.

[Autrefois classé dans la famille des Grapsidae, le genre Eriocheir est actuellement placé dans la famille des Varunidae (Clark 2006 ; Ng &

al. 2008)].

Synonymes

(FAO 2016 ; GBIF 2016 ; INPN 2016 ; ITIS 2016 ; WoRMS 2016):

Grapsus nankin Tu, Tu, Wu, Ling & Hsu, 1923 Eriocheir sinensis f. acutifrons Panning, 1938 Eriocheir sinensis f. rostratus Panning, 1938 Eriocheir sinensis f. rotundifrons Panning, 1938 Eriocheir sinensis f. trilobata Panning, 1938 Eriochirus sinensis (erreur orthographique)

N° des bases de données : GBIF ID : 2225776; INPN Cd_Nom : 18515; ITIS : 99058; WoRMS AphiaID : 107451.

Noms vernaculaires:

Le crabe mitaine (Falciai & Minervini 1996).

Le crabe à mitaines (Vadon 2013).

Le crabe chinois à mitaines (Veilleux & de Lafontaine 2007)

; MBA 2013).

Le crabe chinois (Lestage 1931 ; Bauchau 1966 ; Bossy 1982 ; Journal officiel 1986; Felix et al. 1986 ; Fechter & al.

1987 ; Falciai & Minervini 1996 ; Nom FAO, 2016).

Le crabe poilu de Shangaï (Veilleux & de Lafontaine 2007)

; Henocq 2009 ; Dewarumez & al. 2011).

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Principaux noms étrangers.

Allemand : Chinesische Wollhandkrabbe (Redeke 1932 ; FAO 2016).

Anglais : Chinese freshwater edible crab (Veilleux & de Lafontaine 2007) ; Chinese mitten crab (Ingle 1980 ; Anger 1991 ; Nom FAO, 2016) ; Chinese river crab (Gollasch 2016) ; hairy crab (FAO 2016) ; hairy-fisted Crab (R. G. 1934 ; Ingle 1980)

; river crab (Zhou 1989) ; Shanghai crab (Veldhuizen & Stansih 1999) ; mitten crab (Ingle 1980).

Chinois : da zha xie (Vadon 2013).

Danois : uldhåndskrabbe (Rasmussen 1987 ; Tendal 2008).

Espagnol : el cangrejo chino (Nom FAO, 2016) ; cangrejo peludo chino (FAO 2016) ; cangrejo de rio exotico (Fernández- Martínez & Carrera 2003).

Estonien : hiina villkäpp-krabi (web).

Finnois : villasaksirapu (Luther 1933).

Italien : Granchio guantato, granchio cinese (Falciai & Minervini 1992) ; Granchio guantatto (Falciai & Minervini 1996).

Japonais : Chugoku-mokuzugani (FAO 2016) ; Shan-hai Gani (Satoshi Kobayashi, 7 Jun 2004 sur la CRUST-L].

Latvian : Kinas cimdinkrabis (web).

Lithuanien : Kinesisk ullhandskrabba, Kinesisk ullhåndskrabbe, Kinijos krabas (web).

Néerlandais : Chineesche Wolhandkrab (Kamps 1937 ; Adema 1991) ; Ook de namen wolhandkrab, chinese krab, chinese kreeft en wolpootkrab worden wel gebruikt (Adema 1991).

Polonais : krab welnistoszczypcy (Grabda 1973).

Russe : Kitajskij mokhnatorukij krab (web).

Etymologie. Le nom de genre, Eriocheir, vient du grec [erion] = laine, toison et [cheir] = main. Donc "main" (=

paume de la pince) avec de la laine. Le nom d'espèce, sinensis, vient du latin [sinensis] = de Chine (Škraba & al.

2013 ; Noël & Sittler 2016).

Description.

Le crabe chinois à mitaines est de taille moyenne à grande. Les mâles mesurent (largeur x longueur de la carapace) jusqu’à 9 x 8 cm, les femelles jusqu’à 8,3 x 8 cm et les femelles ovigères s'observent entre 6 x 5,5 et 7,5 x 7 cm. La carapace est un peu plus large que longue, presque carrée avec les bords latéraux convexes. Elle est à peine inclinée au niveau du front, et ses régions sont bien indiquées, en particulier la région gastrique médiane et la région gastrique postérieure. Elle porte 4 dents antéro-latérales pointues et 4 dents frontales et présente de faibles rides transversales. De chaque côté de la carapace, il y a une saillie postfrontale crénelée, deux saillies semblables souvent continues sur les régions gastriques latérales, et une forte crête transverse analogue issue de la troisième dent et limitant en avant les régions branchiales. Sur les côtés des régions branchiales il y a une une longue ligne granuleuse à la limite des flancs. Les orbites sont plutôt courtes et leur bord inféroexterne est séparé du bord inférieur qui est granuleux. Les pédoncules oculaires sont rétrécis en leur milieu. Les pédoncules antennaires sont mobiles, bien développés, et leur flagelle est réduit. Mérus du troisième maxillipède est presque rectangulaire et porte le carpe sur le milieu de son bord antérieur. Les chélipèdes sont armés de dents aiguës sur la partie antérieure du mérus, d'une forte dent au bord antéro-interne et d'une ligne de granules sur la face externe du carpe. Les pinces sont inermes, à doigts longs et faiblement dentés, avec des lignes de granules au bord supérieur de la portion palmaire et à la base du dactyle. Les paumes des pinces du mâle adulte ont une pubescence laineuse dense, d’où son nom de crabe mitaine. Des lignes longitudinales semblables existent sur le bord supérieur du mérus des pattes locomotrices avec une forte épine à l'extrémité distale de ce bord ; les deux articles suivants carénés longitudinalement avec des poils serrés au moins au bord supérieur; les doigts sont flanqués d'une carène semblable, un peu courbes, aigus et inermes. Les pattes ambulatoires sont finement frangées de poils. Le mâle possède un abdomen triangulaire à bout obtus. Les segments abdominaux 3 à 6 du mâle sont fusionnés. Son pénis est membraneux issu d'une pièce sternale assez grande dont la partie dorsale est très réduite. Le premier pléopode est puissant dans toute son étendue et terminé par deux lobes inégaux garnis de courts poils (Bouvier 1940 ; Ingle 1980 ; Adema 1991 ; Vigneux & Keith 1993

; Falciai & Minervini 1996 ; Galil & al. 2002 ; FAO 2016).

La couleur du crabe chinois est brun-olive à gris-vert tacheté de sombre. Les pattes sont plus claires et les extrémités des pinces sont blanches. Les œufs fraîchement pondus sont violet foncé et deviennent progressivement gris clair au cours de l’incubation (Bouvier 1940 ; Ingle 1980 ; Galil & al. 2002 ; Fernández- Martínez & Carrera 2003).

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Figure 2. Vue dorsale et ventrale d'une femelle. Bordeaux, 07/08/2016. Photo ©Marie-Claude Salles.

Risques de confusion, espèces voisines, variations infra-spécifiques.

Dans le genre Eriocheir, il existe 4 espèces au niveau mondial (Ng & al. 2008 ; GBIF 2016 ; WoRMS 2016) : Eriocheir japonica de Haan, 1835 [= E. rectus Stimpson, 1858 ; E. formosa Nakagawa, 1915 ; non E.

formosa Chan, Hung & Yu, 1995 = Platyeriocheir formosa (Chan, Hung & Yu, 1995)].

Eriocheir sinensis Milne-Edwards H., 1853

Eriocheir hepuensis Dai, 1991 [= Paraeriocheir hepuensis (Dai, 1991)].

Eriocheir ogasawaraensis Komai, Yamasaki, Kobayashi, Yamamoto & Watanabe, 2006.

Les deux premières espèces peuvent s'hybrider (Peng 1986 ; Zhao 1988). Le nom Eriocheir japonica sinensis est utilisé dans le contexte de l'aquaculture. Diverses études montrent une certaine diversité génétique et une différenciation infra-spécifique au sein de E. sinensis (Peng 1986 ; Dai 1991 ; Sui & al. 2009) et d'espèces voisines (Tseng & Hsiung 2015). La description relativement récente d'espèces au sein du genre Eriocheir et de genres voisins monospécifiques comme Neoeriocheir Sakai 1983 [Neoeriocheir leptognathus (Rathbun, 1913)]

ou Platyeriocheir N. K. Ng & Ng, 1999 [Platyeriocheir formosa (Chan, Hung & Yu, 1995)] [NB. Paraeriocheir Sakai, 2013 ne serait pas valide et est mis en synonymie avec Eriocheir le 22-07-2016 par Peter Davie (WoRMS 2016)] montre que la taxonimie de ces crabes n'est toujours pas fixée (Guo & al. 1997 ; Ng & al. 1999 ; Komai

& al. 2006 ; Sakai 2013).

Actuellement, il n'y a aucune confusion possible en Europe, sauf si une autre espèce du même genre venait un jour à y être introduite ; cette hypothèse reste vraisemblable dans la mesure où E. japonica a été signalée sur la côte ouest d'Amérique du nord (Jensen & Armstrong 2004).

Les différentes espèces d'Eriocheir sont morphologiquement très proches ; elles diffèrent principalement par la forme de la 4e dent antérolatérale de la carapace, par le rapport largeur/longueur de la carapace, par sa convexité relative, la profondeur du sillon médian du front, la présence d'un tubercule ou d'une dent sur la marge postérieure de l'épistome (Komai & al. 2006 ; Sakai 2013). Voir guo & al. 1997 et Sakai 2013 pour les critères distinctifs des principales spp d'Eriocheir.

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Figure 3. Eriocheir japonica (fide Carpenter & Niem 1998).

Figure 4. Eriocheir hepuensis (fide Carpenter & Niem 1998).

Biologie.

Alimentation. Les larves se nourrissent de zooplancton. Les juvéniles d'E. sinensis sont principalement végétatiens ; ce crabe devient prédateur en grandissant (FAO 2016) avec des proies comme des mollusques bivalves et gastéropodes, des crustacés, des vers et des larves d'insectes (Vivier 1938 ; Vigneux & Keith 1993 ; Hymanson & al. 1999). Des cas de cannibalisme ont été observés en élevage (Hymanson & al. 1999).

Comportement. L’animal se tient le jour sous des pierres, dans des trous ou des terriers qu'il creuse lui même, le plus souvent avant sa mue (Hymanson & al. 1999). Ses galeries dans les berges peuvent atteindre 50 à 80 cm de long et 2 à 12 cm de large ; elles sont en partie anastomosées et présentent plusieurs entrées (Kamps 1937 ; Vivier 1938 ; Hoestlandt 1942 ; André 1946). Le crabe chinois sort la nuit pour se nourrir, migrer et se reproduire (Adema 1991). Il se réunit en groupes très importants en eau saumâtre au moment de la reproduction (Panning 1939 ; Clark 1986).

Reproduction et développement. Les adultes du crabe chinois gagnent la mer pour la reproduction entre juillet et octobre. Ces migrations peuvent être très longues, ce crabe pouvant parcourir 8 à 12 km par jour lors de l’avalaison et sortir de l’eau pour traverser des digues ou des rues. Les mâles qui se concentrent dans le cours inférieur des fleuves migrent en premier de fin octobre à mi-décembre pour s'accoupler avec les femelles lors de leur passage de fin octobre à mi-décembre. Avant la mue de la femelle, le mâle et la femelle passent plusieurs heures, voire plusieurs jours en précopulation dans la position face à face, les pattes relevées, le mâle tenant les pinces de la femelle avec les siennes. La ponte intervient dans les 24 h après l’accouplement et les femelles hivernent dans les estuaires jusqu'à l'éclosion des larves (Clark 1986). Les œufs ont un diamètre de 0,3 mm (Schellenberg). Les femelles sont ovigères d'octobre à janvier (Ingle 1980). Le nombre d’œufs pondus varie de

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260.000 à 1.000.000 en fonction de la taille de la femelle (FAO 2016). L’incubation a lieu d'octobre à juin dans des eaux saumâtres de salinité d’au moins 15 g/l. La plupart des crabes meurent après la reproduction (Adema 1991 ; Vigneux & Keith 1993 ; FAO 2016). L'embryologie a été peu étudiée (Zhou 1989 ; Wójcik & Normant 2014). L'éclosion des larves a lieu de mars à juillet et les mégalopes s'observent jusqu'en octobre ; les femelles meurent généralement peu après (Ingle 1980). Il y a un stade pré-zoé, cinq stades zoé (occasionnellement six) et une mégalope (ocasionnellement deux) (Panning 1936 ; Liang & al. 1974 ; Anger 1991 ; Montú & al. 1996 ; Paula 1996 ; Dittel & Epifanio 2009). Les larves planctoniques (1 à 2 mois dans le plancton) et les juvéniles benthiques poursuivent leur développent près de la côte en été et en automne. L'année suivante les jeunes commencent à remonter les fleuves à la fin de l’hiver et au printemps. Les individus en croissance vivent en eau douce. La croissance et la mue ont fait l'objet de diverses études (Otto 1938 ; Bliss 1966 ; De Leersnyder 1972 ; De Leersnyder & Glaçon 1974). La maturité sexuelle est atteinte en 2 à 3 ans, rarement plus. La puberté est atteint en août lors de la migration aval et de l'arrivée dans des eaux saumâtres (Hoestlandt 1942 ; Clark 1986 ; Jin & Xie 2001). Il existe quelques données relatives à l'hématologie de l'espèce (Busselen 1971 ; Bauchau & de Brouwer 1972). E. japonica et E. sinensis ont un même nombre de chromosomes, 2n = 146 (Lee & al. 2004).

Prédateurs, épibiontes et parasites.

Les prédateurs d' E. sinensis sont principalement les rats (Vivier 1938), les loutres (Weber 2008), les oiseaux comme le héron cendré, la cigogne ou les mouettes (Vivier 1938), les poissons comme l'anguille, la lote, la morue, la truite, la perche et le brochet (Vivier 1938).

La moule d'eau douce Dreissensia polymorpha a parfois été observée en épibionte. En milieu marin ou saumâtre, divers épibiontes ont été signalés comme des moules, des hydraires et des balames (Vivier 1938) comme Balanus crenatus Bruguière, 1789 (Adema 1991). Différents halacariens ont été identifiés dans les poils des pinces de E. sinensis en Pologne : Halacarellus hyrcanus (Viets, 1928), Hydrozetes lacustris (Michael, 1882), Piona pusilla (Neuman, 1875), Porohalacarus alpinus (Thor, 1910), Soldanellonyx chappuisi Walter, 1917, Soldanellonyx monardi Walter, 1919, Thalassarachna petiti (Angelier, 1950) et Trhypochthoniellus longisetus (Berlese, 1904) (Normant & al. 2013).

Les crabes du genre Eriocheir (E. japonica et E. japonica sinensis) peuvent être parasités par le crustacé cirripède Polyascus gregaria (Okada & Miyashita, 1935) (Okada & Miyashita 1935 ; Lawler & Shepard 1978 ; Tang & al. 2005 ; Glenner & al. 2006) mais curieusement E. sinensis n'est pas parasité par les rhizocéphales (Boschma 1972). E. sinensis est le second hôte intermédiaire de la douve pleuro pulmonaire orientale Paragonimus westermanii (Kerbert, 1878), un trématode présent chez les arthropodes à l'état de métacercaires infestantes. Les mammifères, y compris l'Homme sont les hôtes définitifs de ce ver parasite. C'est pourquoi il est dangereux de consommer le crabe chinois cru ou mal cuit qui peut engendrer une distomatose pulmonaire (Kobayashi 1925 ; Lapage 1963 ; Cheng 1974 ; Noble & Noble 1982 ; Keith & al. 1998 ; FAO 2016). Des bactéries potentiellement pathogènes comme le Vibrio parahaemolyticus (Fujino et al. 1951) Sakazaki et al.

1963 sont également connus chez le crabe chinois (Wagley & al. 2009). Des Rickettsia ont également été signalées chez l'espèce (Wang & Gu 2002). Des virus comme le E. sinensis Reovirus 905 (EsRV905), un reovirus et un bunya-like virus sont également présents chez le crabe chinois (Zhang & al. 2004).

Ecologie.

Le crabe chinois est erratique (André 1933, 1946) et vit dans dans les eaux très peu profondes des cours d'eau, des étangs et des canaux dont il mine les berges et les digues. Il préfère les eaux calmes ou à faible courant (Hymanson & al. 1999). Il peut se rencontrer jusqu’à 1500 km de la mer dans sa région d'origine (Chine et Corée) (Vivier 1938). Les femelles se rapprochent de la mer pour pondre. Les larves vivent en mer près des côtes et en particulier à proximité des grands estuaires (Wolff & Sandee 1971 ; Hogger 1988). Il ne fréquenterait pas les zones très polluées (André 1946).

Distribution.

E. sinensis est natif en Asie orientale entre 25° et 40° de latitude Nord (André 1946 ; Hymanson & al. 1999 ; Tang & al. 2003 ; Dittel & Epifanio 2009 ; Sui & al. 2009 ; Sakai 2013) : Russie orientale (Vladivostock) (FAO 2016), Chine (Milne Edwards 1853-1854 [locus typicus] ; Kemp 1918 ; Wang 1927 ; Shen 1932 ; Koller 1937, 1939, 1941 ; Shen & Liu 1963 ; Tan & al. 1984 ; Peng 1986 ; Zhang & al. 1988, 2007 ; Dai & Yang 1991 ; Lu &

al. 1990, 1991 ; Li & al. 1993, 2006 ; Jin & Xie 2001 ; Vadon 2013), Corée (Kamita 1935) et Singapour (Ng 1988). Il a été introduit en Europe au début du XXe siècle, vraisemblablement transporté à l'état larvaire dans l'eau de ballast de navires (Moyle 1991 ; Gauthier & Steel 1996). Selon Trusheim (1928) il fut jeté dans l'Elbe inférieur en 1912 par un marin qui, l'ayant apporté à Hambourg et n'ayant pu le vendre, s'en débarrassa de la sorte (Bouvier 1940). Il a été signalé pour la première fois en Allemagne dans l'Aller (affluent de la Weser) près de Rethem le 26 septembre 1912 (Vivier 1938 ; Clark 1986) et s'est répandu rapidement par la suite dans les estuaires de la Mer du Nord, de la Baltique, de la Manche et des côtes Atlantiques. Au début du XXIe siècle,

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l'espèce semble en progression en Europe sur ses limites d'aire de distribution (Ingle & Andrews 1976). Il n’est pas exclu que différentes introductions indépentantes aient pu avoir lieu (Hänfling & al. 2002 ; Bentley 2010).

Figure 5. Distribution en France métropolitaine. © P. Noël INPN-MNHN 2016.

En France, le crabe chinois a été signalé pour la première fois dans la région de Boulogne en 1930. Il est devenu abondant au milieu du XXe siècle dans le nord et l'ouest, en particulier la partie côtière des grands fleuves (Seine, Loire, Garonne). A partir des côtes du Golfe de Gascogne et de la Gironde, le crabe chinois a gagné le Languedoc-Roussillon par la Garonne et les canaux mais ne s’est installé dans cette dernière région que quelques années entre 1960 et 1970. En forte régression depuis 1970, il ne peut plus être considéré en France comme une espèce envahissante (Vigneux & Keith 1993; Vigneux 1997). L'espèce a été signalée à de multiples reprises de France (André 1933, 1934, 1939abc, 1947, 1954abc ; Anonyme 1934 ; Vivien 1938 ; Vivier 1938 ; Bouvier 1940 ; de Laprade 1947 ; Tétry 1948 ; Hoestlandt 1955, 1959 ; De Leersnyder aaaa + Dhainaut aaaa ; Arrignon 1970 ; Vigneux & Keith 1993 ; Vigneux 1997 ; Goulletquer & al. 2002, 2004 ; Noël 2002 ; Devin & al. 2005 ; Martin 2010 ; Goulletquer 2016). Elle y est signalée en particulier des région suivantes : Nord-Pas-de-Calais- Picardie [Flandre française, Boulonnais, Artois] (Gallien 1936 ; Hoestlandt 1937, 1938, 1939, 1940, 1942 ; Vivier 1938 ; André 1946 ; Adema 1991 ; Müller 2004 ; Dewarumez & al. 2011), Champagne (Laurain 1947), Alsace (Hoestlandt & Gouin 1951 ; Schwebel & Reininger 2001), Lac Léman (Jacquet 2014), estuaire de la Seine et Baie de Seine (Maury 1937, 1950, 1953, 1954, 1960, 1970 ; Hoestlandt 1943 ; Duteurtre 1956, 1957, 1959 ; Pesnel 1964 ; Breton & al. 1995 ; Vincent 1996 ; Vincent & Noël 2002 ; Breton 2005 ; Livory &

Tallegger 2007 ; Pezy & al. 2915), estuaire de la Loire (André 1954c ; Collet 1954 ; Marchand 1973 ; Marchand

& al. 1977), Touraine (André 1939d), Vendée (Baudet & al. 1987 ; Harin & Barillé 2014), Gironde (Bossy 1982

; Boigontier & Mounié 1984 ; Dupuits & Mezine 1992), Adour (Barriety 1967), Languedoc, étang de Sigean (Petit 1960 ; Petit & Mizoule 1973 ; Galil & al. 2002).

Figure 6. Distribution mondiale de Eriocheir sinensis. Carte © OBIS 2016.

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Il existe de nombreux signalements ailleurs en Europe (Calman 1934 ; Hoestlandt 1945 ; Campbell & Nicholls 1979, 1986 ; Falciai & Minervini 1992, 1996 ; d'Udekem d'Acoz 1999 ; Herborg & al. 2003 ; DAISIE 2016) en particulier dans les localisations suivantes : Scandinavie (Christiansen 1969), Norvège (Christiansen 1977, 1988), Finlande (Linnanieni 1933 ; Luther 1933a, 1933b, 1934 ; Karppinen & Kairasuo 1960, 1961 ; Haahtela 1963a, 1963b), Suède (Hanström 1934 ; André 1946 ; Johansson 1962 ; Lundin & al. 2007), Danemark (Jensen 1936 ; André 1946 ; Rasmussen 1987 ; Knudsen 1989 ; Tendal 2008), Russie (Panov 2006), Lithuanie (Bacevicius & Gasiunaite 2008), Pologne (Grabda 1973 ; Jazdzewski & Konopacka 1993, 1999 ; Gruszka 1999 ; Czerniejewski & al. 2003, 2006, 2007 ; Jazdzewski & al. 2005 ; Normant & al. 2013 ; Wójcik & Normant 2014), Baltique (Nikolaev 1951 ; Segersträle 1957 ; Leppäkoski 1984, 1994 ; Ojaveer & al. 2007 ; Jazdzewski &

Grabowski 2011), Allemagne (Monod 1924 ; Pesta 1926 ; Arnd 1929 ; Panning & Peters 1932, 1933 ; Peters 1933a, 1933b, 1936, 1937, 1938 ; Peters & al. 1933 ; Peters & Panning 1933 ; Schnakenbeck 1933 ; Boettger 1934 ; Schneider 1936, 1990 ; Hinrichs & Grell 1937 ; Panning A., 1938ab, 1939, 1950, 1952 ; Thiel 1938 ; André 1946 ; Kaiser 1952 ; Mauch 1962 ; Kinzelbach 1972 ; Kühl 1972 ; Türkay 1987 ; Anger 1990, 1991 ; Montú & al. 1996 ; Nehring 2002 ; Gollasch & Nehring 2006), Autriche (Ratisch & Schiemer 2003), Hongrie (Puky & Schàd 2006a, 2006b), Mer du Nord (Reise & al. 1999), Pays-Bas (Redeke 1932, 1935 ; Otto & Kamps 1935 ; Kamps 1937 ; Wolff & Sandee 1971 ; Wolff 2005), Benelux (Hoestlandt 1938 ; Desender 1981 ; Holthuis

& al. 1986. ; Adema 1991 ; Eneman 1996 ; Faasse 1998), Belgique (Lestage 1931, 1935, 1937, 1939, 1941 ; Leloup 1937, 1938, 1939, 1941, 1943 ; Vivier 1938 ; Huet 1941 ; Polk 1963 ; d'Udekem d'Acoz 1989 ; Mares 1995, 1996 ; Kerckhof 1996 ; Van Moorsel 1996 ; Stevens & al. 2002 ; Wouters 2002a, 2002b ; Kerckhof & al.

2007), Luxembourg (Massard & Geimer 1993 ; Massard 1994 ; Dhur & Massard 1995 ; Meisch & Massard 2015), Le Rhin (Leuven & al. 2009), Irlande (Minchin 2006, 2007), Îles Britanniques (Anonyme 1935, 1986, 1995 ; Gordon 1947 ; Allen 1967 ; Ingle 1980, 1986 ; Wall & Limbert 1983 ; Clark 1984, 1986 ; Eno & al. 1997

; Herborg & al. 2002, 2005 ; Neal 2005), en particulier en Angleterre dans la Tamise principalement depuis 1992 (Harold 1935 ; Anonyme 1936 ; Leiper 1936 ; Ingle & Andrews 1976 ; Andrews & al. 1982 ; Clark 1986 ; Attrill

& Thomas 1996 ; Clark & al. 1998 ; Robbins & al. 2000 ; Rainbow & al. 2003 ; Gilbey & al. 2008 ; Wagley &

al. 2009 ; Clark & al. 2011 ; Clark 1984, 1986, 2012, 2014), Espagne (Garcia Raso & al. 2006 ; Martínez &

Adaraga 2006 ; García-de-Lomas & al. 2010), Portugal (Cabral & Costa 1999). En Méditerranée (Galil & al.

2002) et en région ponto-caspienne (Zaitsev & Öztürk 2001), l'espèce est connue des localisations suivantes : Venise (Mizzan 2005 ; Fiorin & al. 2013), nord de l'Adriatique (Bettoso & Comisso 2015), Serbie (Karaman &

Machino 2004 ; Paunović & al. 2004 ; Škraba & al. 2013), Roumanie (Micu & Micu 2006), Mer d'Azov (Murina

& Antonovsky 2001).

Figure 7. Distribution mondiale de Eriocheir sinensis. Carte © GBIF 2016.

Le crabe chinois a également été introduit en Amérique du Nord aux USA et au Canada où il a été signalé à partir de 1965 mais sans y établir de population (Dittel & Epifanio 2009) dans les réseaux hydrographiques donnant sur l'Atlantique comme dans les grands lacs (Nepszy & Leach 1973 ; Mills & al. 1993 ; de Lafontaine

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2005), Mississipi (Cohen & Carlton 1997). Par contre, il s'est bien établi en Baie de San Francisco dans les réseaux hydrographiques donnant sur le Pacifique comme en Californie (Campbell 1986 ; Anonyme 1994 ; Burt 1994 ; Cuff 1994 ; Kay 1994 ; McCabe 1994 ; Vogel 1994a, 1994b ; Kronman 1995 ; Cohen & Carlton 1997 ; Rudnick & al. 2005 ; Czerniejewski & al. 2007 ; Vadon 2013). Il s'est également établi plus récemment dans la Baie de Chesapeake (Ruiz & al. 2006). Il a également été introduit à Hawaii (Ray 2005 ; Carlton & Eldredge 2009 ; FAO 2016).

Interactions avec les activités humaines - Menaces et mesures de conservation.

Pêche & alimentation humaine. Le crabe chinois est capturé occasionellement en estuaire dans les nasses à anguilles et sur les côtes sableuses dans les chaluts à crevettes (Vigneux & Keith 1993). L'espèce est parfois utilisée comme appât pour la pêche aux anguilles, C’est une espèce détruisant ou mettant en fuite le poisson et occasionnant des dégâts aux filets des pêcheurs et dans les berges des cours d'eau (Vivier 1938 ; Adema 1991) mais il n'y a pas de destruction directe des poissons vivants (Hoestlandt 1942). Des craintes ont été exprimées par rapport aux parcs à huîtres (Mathis 1956). Récolté avec des méthodes de pêche ancestrales, il constitue un mets de choix en Chine avec des préparations culinaires très élaborées (Vadon 2013). La Chine produisait annuellement environ 370.000 tonnes de crabe chinois au début du XXIe siècle (FAO 2003), en partie issue d'aquaculture dans les rizières. Dans les années 2010-2013, la production annuelle mondiale était d'environ 600.000 tonnes, essentiellement en Chine (FAO 2016). Contrairement aux pays asiatiques d’origine, et bien qu'il soit réputé comestible (André 1939 ; Guinot 1967), ce crabe n'est pas utilisé habituellement en France et en Europe par l’Homme pour sa consommation. Quelques essais ont été faits en Allemagne (Vivier 1938) et dans les Îles Britanniques dans l'optique d'une exploitation commerciale éventuelle (Clark & al. 2011 ; Clark 2014).

Autres usages. Il y aurait eu des essais pour donner le crabe chinois directement aux porcs qui en seraient friands (Vivier 1938). Il est utilisé comme farine animale et comme cosmétique (FAO 2016).

Figure 8. Timbre de Tanzanie représentant un crabe chinois.

Noter que cette espèce n'est présente ni en Tanzanie, ni sur le continent africain.

Bien que des qualificatifs assez négatifs soient parfois appliqués à l'espèce : << hôte indésirable >> (Vivier 1938), néozoaire (Wouters 2002), << alarm on crab >> (Vogel 1994a), peste (R. G. 1934), E. sinensis est une espèce populaire à l'aspect très caractéristique figurant dans de nombreux livres de vulgarisation (Campbell &

Nicholls 1979, 1986 ; Turquier & Loir 1981 ; Felix & al. 1986 ; Bournérias & al. 1987, 1988 ; Falciai &

Minervini 1992, 1996 ; de Paillette 2011 ; Vadon 2013). Il est également représenté sur quelques timbres poste (Omori 2014). Il est l'objet de diverses légendes très anciennes en Chine (Vadon 2013).

Menaces. Après sa phase d'extension en Europe où il a été introduit, l'espèce s'est considérablement raréfiée depuis une quarantaine d'années dans la plupart des zones colonisées du Nord de la France et du Bénélux, et il ne s'est pas implanté dans le Midi méditerranéen de la France (Petit & Mizoule 1973). Elle ne pose plus de problèmes environnementaux importants en Europe (Falciai & Minervini 1996). L'espèce est menacée par la pollution et la surpêche dans son aire d'origine (Hymanson & al. 1999). La rareté et la forte demande serait une des explications de son relâchement intentionnel en Amérique du Nord et en Europe (Henocq 2009). In fine, le crabe chinois a été assez abondant pour le considérer comme un sujet d'étude en laboratoire pour des recherches scientifiques sur le rôle joué par la glande antennaire (Scholles, 1933), la teneur en vitamine B2 - riboflavine (Busnel 1943), l'osmorégulation (Schoffeniels & Dandrifosse 1993 ; Péqueux 1995), l'hémocyanine (Busselen 1971), la reproduction artificielle ou l'aquaculture (Zhao & al. 1988), l'effet de la pollution (Zhao & al. 2000), la génétique (Hänfling & al. 2002 ; Herborg & al. 2007 ; Sui & al. 2009) etc.

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Listes rouges

[Mondiale = M / France métropolitaine = FM]

Législation - réglementation - directives

M = non évalué / FM = évalué NA. L'espèce figure sur l'arrêté du 17 décembre 1985 fixant la liste des espèces de poissons, de crustacés et de grenouilles représentées dans les eaux visées à l'article 413 du code rural. Voir aussi Guével 1997.

En tant qu'espèce introduite, elle a été évaluée en NA (= Non Applicable) dans le cadre des listes rouges des espèces menacées de crustacés d'eau douce de France métropolitaine par l'UICN (UICN France & MNHN, 2012) ; la même évaluation a été faite en Roumanie (Micu & Micu 2006).

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