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«Le PLF 2022 aggrave les disparités sociales et la dégradation du pouvoir d achat du citoyen»

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

(Ph: Redouane Moussa)

Directeur fondateur : Ali Yata | Directeur de la publication : Mahtat Rakas

Prix : 4 DH - 1 Euro N° 14131

Mardi 16 novembre 2021

Caisse de compensation

La « soupape

de sécurité » face à la flambée des prix

Par Maria Mouatadid (MAP)

La Caisse de compensation, dont la réforme est l'un des épineux sujets qui reviennent chaque année lors de l'élaboration et l'adop- tion du projet de loi de finances (PLF), se veut plus que jamais "une soupape de sécuri- té" face à la flambée des prix mondiaux au cours de l'actuelle conjoncture.

Le PLF au titre de l'exercice 2022, adopté samedi dernier par la Chambre des représen- tants, consacre, en effet, à la compensation une dotation globale de plus de 16 milliards de dirhams (MMDH).

(P. 5)

La situation des charges et ressources du Trésor (SCRT) à fin octobre 2021 fait ressortir un déficit budgétaire de 51,2 milliards de dirhams

(MMDH), se situant au même niveau que celui enregistré un an auparavant, indique le ministère de l'Économie et des Finances. Cette évolution devrait être analysée en tenant compte notamment d’un effet de base lié à l’impact sur les recettes fis- cales de l’arrêt brutal de l’activité en 2020, notam- ment durant la période du confinement et de l’ex- cédent de 8,5 MMDH à fin octobre 2020 du Fonds spécial pour la gestion du Covid-19, explique le ministère qui vient de publier la SCRT du mois d’octobre 2021.

Déficit budgétaire : 51,2 milliards de dirhams à fin octobre

Conjoncture

5

SM le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au Président l'Etat de Palestine, M.

Mahmoud Abbas, à l'occasion de la célébration de la fête nationale de son pays.

Dans ce message, le Souverain exprime Ses chaleu- reuses félicitations au président Mahmoud Abbas et Ses sincères vœux au peuple palestinien pour la réalisation de ses aspirations au progrès et à la prospérité, dans un climat de sécurité, de liberté et d'indépendance.

SM le Roi a fait part, à cette occasion, de Sa fierté de la solidité des liens de fraternité unissant les deux pays et les deux peuples, réaffirmant le sou- tien constant du Royaume du Maroc au peuple palestinien pour le recouvrement de ses droits légi- times, à leur tête son droit à l'établissement d'un État indépendant avec Al-Qods Acharif comme capitale.

Message de félicitations de SM le Roi

à Mahmoud Abbas

A l'occasion de la fête nationale de la Palestine

Mohamed Saad Bouyafri – ES (MAP)

C'est avec une expression partagée entre épuise- ment, émoi et des yeux cernés que les délégués ont quitté la salle plénière du Scottish Exhibition Center après le coup de marteau du président de la COP26, Alok Sharma, scellant le pacte de Glasgow pour le climat.

Les douze jours, initialement prévus pour la conférence mondiale sur le climat, n’ont pas suffi aux représentants des 197 pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pour tomber d’accord.

Il aura fallu une prolongation de plus de 24 heures, trois projets de déclaration et des change- ments de dernière minute qui ont fait perdre à certains délégués, sans doute éprouvés, leur lan- gage diplomatique, pour finalement aboutir à un consensus, souvent motivé par ‘’l’esprit de com- promis’’.

Car s’ils ont fini par n’opposer aucune résistance à l’adoption du texte final ‘’pour le bien de tous’’, nombreux sont les pays qui ont promis de revenir à la charge pour obtenir davantage de résultats sur des questions qui leur tiennent à cœur.

La COP26 avait pourtant démarré en fanfare, en dépit de quelques soucis d’organisation, avec une série d’annonces ayant accompagné les deux pre- miers jours lors du sommet des chefs d’Etat, avec notamment la ‘’déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l'utilisation des terres’’,

où plus de 100 dirigeants se sont engagés à stop- per la déforestation et la dégradation des terres d'ici 2030. Avant un autre engagement de plus de 80 pays, dont les Etats-Unis et l’Union euro- péenne de réduire leurs émissions de méthane de 30% d'ici 2030. Le secteur privé n’a pas été en reste avec les engagements "historiques" en faveur du climat pris par des entreprises privées représentant 130.000 milliards de dollars d'actifs, soit 40% des actifs financier mondiaux. Elles ont promis de s’aligner sur les objectifs climatiques de l'accord de Paris.

Loin d'être convaincus, les militants pour le cli- mat ont considéré que ces annonces se résu- maient à ‘’un écran de fumée verte’’, avant de sortir par dizaine de milliers au terme de la pre-

mière semaine de la COP pour dénoncer le

‘’greenwashing’’ en cours.

‘’Des engagements on en voit depuis deux décen- nies, ce qu’il faut aujourd’hui c’est de l’action’’, pouvait-on lire sur les pancartes qu’ils brandis- saient à Georges Square. Alors que leur égérie, la suédoise Greta Thunberg, a réduit à néant l’effet de ces engagements qualifiant d’’’échec’’ la confé- rence climat de Glasgow. De leur côté, les experts ont accueilli ces annonces avec circons- pection, faisant observer que la COP était loin d’être terminée. Une prudence justifiée car à mesure que l’on s’approchait des dossiers épineux du financement et des énergies fossiles, l'on pou- vait constater que la COP peinait à apporter des solutions aux maux de ce monde.

COP26

Une pluie d’annonces pour une moisson

… en pointillé

(Ph: Akil Macao)

Après quelques appels à manifes- ter contre le pass vaccinal, notamment à Casablanca à la place des Sraghnas, les protesta- taires se sont inscrits aux « abon- nés absents ».

A deux reprises successives, dimanche et mercredi derniers, les organisateurs ont annoncé la tenue de la « protestation » dans cette place de Casablanca, sans venir sur place. Pas plus que ceux qui y venaient avant … Il est vrai que, à Casablanca comme partout dans le pays et malgré l’annonce précipitée du gouvernement, la « décision »

n’est pas appliquée et les citoyennes et citoyens vaquent à leurs affaires sans être inquiétés par les forces de l’ordre.

Alors ? S’agit-il d’appels « fic- tifs », dont celui annoncé pour mercredi prochain, qui pour- raient se multiplier sans aucune réelle existence ?

Il faudra dire que cela s’appa- rente plus à des guerres de nerfs auxquelles d’aucuns veulent sou- mettre la force publique, d’ailleurs présente en grande force sur les lieux prévus pour les protestations.

M.K.

P° 2

Raja : La valse

des entraineurs continue

Qui dit mieux…

14

Arts Martiaux

Seif-Eddine

Houmine, légende vivante de Jiu

Jitsu

D ans ce numéro De

14

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Lions de l’Atlas

Ziyech exige son départ de Chelsea, Barcelone et

Dortmund à l’affût

Oussama Zidouhia

Oussama Zidouhia

3

Rachid Hamouni, président du Groupe parlementaire du progrès et du socialisme

« Le PLF 2022 aggrave les disparités sociales et la dégradation du pouvoir d’achat du citoyen »

Par Fairouz EL Mouden achid Hamouni, député et chef du Groupe parlemen- taire du progrès et du socialisme, ne veut pas y aller par quatre chemins. Son intervention, lors de la discussion de la première partie du projet de loi des finances 2022, a mis la lumière sur les grandes faiblesses du prochain bud- get. Il pointe du doigt les hypothèses sur lesquelles se base le projet de loi des finances, ainsi que les mesures et les modes de financement proposés pour réaliser les objectifs tracés dans le cadre du PLF 2022.

Le président du Groupe parlemen- taire du progrès et du socialisme qualifie le gouvernement actuel de gouvernement « exceptionnel » puisque c’est pour la première fois qu’un gouvernement est constitué de trois partis politiques uniquement.

R

Par Rachid Lebchir Encore une fois, le Raja de Casablanca se trouve contraint de changer son coach en

pleine saison, si on ne veut pas dire que c’est le club même qui a opté de son propre gré pour la séparation avec son entraîneur.

Protestation contre le pass vaccinal

Essoufflement ou guerre des nerfs ?

(2)

Le service préfectoral de la police judiciaire de la ville de Kénitra a ouvert, en fin de semaine, une enquête judiciaire, sous la supervision du parquet compétent, afin de déter- miner les actes criminels reprochés à trois individus, dont un brigadier de police relevant du district provincial de sûreté de la ville de Sidi Slimane, pour leur implication présumée dans une affaire de coups et blessures ayant entraîné la mort, participation et

non-dénonciation d'un acte consti- tuant un crime.

Selon les données préliminaires de l'enquête, les suspects sont impliqués dans l'exposition de la victime, âgée de 62 ans, dans la nuit du 20 octobre, à une agression physique ayant entraîné sa mort, en raison d'un différend suite au dépôt par la victime d'une plainte auprès du ser- vice des accidents de la circulation à Sidi Slimane, dans laquelle il accuse

les mis en cause d'avoir percuté sa voiture avec délit de fuite, indique la Direction générale de la Sûreté natio- nale (DGSN) dans un communiqué.

Le communiqué précise que les don- nées préliminaires des investigations menées font également ressortir que la victime est décédée plus tard en raison des complications consécutives à son agression par certains des sus- pects, alors que d'autres sont accusés de participation et non-dénonciation

d'un acte constituant un crime.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’en- quête préliminaire confiée au service préfectoral de la police judiciaire de la ville de Kénitra, sous la supervision du parquet compétent, afin de déter- miner toutes les circonstances entou- rant la commission de ces actes crimi- nels, conclut la

même source.

(Suite de la Une)

Les pays en développement, amers du fait de la promesse non honorée des pays développés de leur fournir 100 milliards de dollars par an de finance- ment climatique, ont tenté de défendre le concept de "pertes et préjudices" qui a vu le jour en 2013.

Il s’agit d’un système opérationnel de financement visant à aider les pays en développement à faire face aux dommages du changement climatique qu’ils subissent déjà. Faibles émetteurs de gaz à effet de serre, ils y voyaient une juste compensation pour les malheurs qu’ils subissent et qu’ils auront encore à subir.

Saleemul Huq, éminent spécialiste du climat du Bangladesh, a exhorté les journalistes et les négo- ciateurs de la COP à ne pas qualifier les pays riches et industrialisés de "donateurs" lorsqu'il s'agit du système de "pertes et préjudices". "Ne les appelez pas pays donateurs. Ce sont des pollueurs ! Ils doi- vent cet argent", s’était-il écrié lors d'une séance d'information durant la dernière journée des négo- ciations.

Mais le mécanisme a été bloqué notamment par les États-Unis et l’Union européenne, qui craignaient les implications juridiques d'un tel engagement.

Finalement l'accord final n'évoque qu'un "dialo- gue" annuel afin de "discuter des modalités pour le financement des activités".

Gabriela Bucher, directrice exécutive d’Oxfam International, a dénoncé ‘’la politique de la sourde oreille des pays riches’’, qui restent indifférents à

‘’la souffrance actuelle et future de millions de per- sonnes’’.

Quand le rythme des annonces a reculé et que le pessimisme a commencé à gagner du terrain, la Chine, qui a été critiquée tour à tour par le prési-

dent américain Joe Biden, son émissaire John Kerry et l'ancien président Barack Obama, a pris à contre-pied toute l’assistance en annonçant un par- tenariat avec les USA pour la prochaine décennie dans le but de mettre en place un groupe de travail bilatéral consacré à la lutte contre le changement climatique.

L’annonce des deux principaux émetteurs de gaz à effet de serre de la planète a eu l’effet d’un électro- choc qui a ravivé la conférence avant la publication jeudi dernier d'une première version de la déclara- tion finale mentionnant pour la première fois l’ac- célération de ‘’la sortie du charbon et des finance- ments des énergies fossiles’’.

Dès le lendemain cette version a été tempérée mais cela n'a pas suffi à convaincre les principaux concernés à donner leur accord. Alors que la COP devait officiellement prendre fin vendredi à 18H les négociations se sont poursuivies tard le soir avant que la présidence anglaise n’annonce à 22h qu’un nouveau projet de déclaration sera publié samedi et que les tractations se poursuivront durant la journée pour trouver un accord.

Tandis que les pays pauvres ont fini par accepter à contre cœur le troisième projet de déclaration qui ne mentionne pas le mécanisme de ‘’pertes et pré- judices’’, soulignant toutefois que ce n’est que par- tie remise et qu’ils exprimeront leurs revendications

‘’en temps et en heure’’, les principaux émetteurs de GES ont lutté jusqu’aux dernières secondes pour introduire des modifications de sorte à évoquer une

"réduction progressive" plutôt qu’une "élimination progressive" du charbon.

À l’issue de plusieurs va-et-vient d’un Alok Sharma surmené, la version définitive a fini par être approuvée appelant à "intensifier les efforts vers la réduction du charbon sans systèmes de capture (de CO2) et à la sortie des subventions inefficaces aux énergies fossiles".

Cette ultime modification a été qualifiée de ‘’pilule

difficile à avaler’’ par la Suisse, alors que les Fidji et les Îles Marshall, pour qui la réduction des GES est une ‘’question de survie’’, ont fait part de leur

‘’immense déception’’.

Le Liechtenstein a, pour sa part, souligné que ce changement n'était pas en phase avec l'objectif poursuivi par cette COP, à savoir de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et le Mexique a dénoncé un processus "non inclusif et non transpa- rent", affirmant avoir été mis à l'écart.

La vague de protestation a suscité les excuses émues de M. Sharma, qui a déclaré les larmes aux yeux :

"Je comprends la profonde déception, mais il est vital que nous protégions ce texte".

Les 197 Etats se sont finalement mis d’accord pour

‘’accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète’’, ainsi que sur les normes fondamentales liées à l'article 6 sur les marchés du carbone, ce qui rendra l'Accord de Paris pleinement opérationnel.

‘’C'est léger, c'est faible et l'objectif de +1,5°C est à peine en vie’’, a commenté la directrice exécutive de Greenpeace Jennifer Morgan, soulignant toute- fois qu’un signal fort a été envoyé : l'ère du char- bon est terminée. Et cela compte.

Si les efforts diplomatiques n’ont pas été à la mesure de la crise que traverse le monde, du propre aveu du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, qui a déploré "une volonté poli- tique collective insuffisante pour surmonter de pro- fondes contradictions", tout le monde semble d’avis que l’année prochaine, les Etats devront aller en Égypte avec des objectifs plus ambitieux.

Pour y parvenir, l’effort doit d’ores et déjà se pro- longer conformément à l’appel de M. Guterres, qui a souligné à l’issue du sommet que la ‘’COP27 commence maintenant’’. Les pays en développe- ment y seront sûrement plus fermes quant à la question du financement et des réponses concrètes devront être apportées aux problématiques toujours en suspens.

Un Conseil de gouvernement se tiendra, mercredi, sous la présidence du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

Au début de ses travaux, le Conseil suivra un exposé du ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, sur la mise en place du chantier de la généralisation de la protec- tion sociale, indique un communiqué du département du Chef de gouvernement.

Par la suite, le Conseil examinera six projets de décrets dont le premier porte sur la mise

en application de la loi relative au régime de base de l’assurance maladie obligatoire et la loi instituant un régime de pension pour les catégories de professionnels, travailleurs indépendants et non-salariés exerçant une activité privée, tandis que le second complé- tant l’annexe du décret adopté pour l’appli- cation des deux lois précitées.

Le troisième projet de décret est relatif à l’application de ces deux lois et à l’applica- tion de l’article 73 du code général des impôts applicable à l’auto-entrepreneur,

ajoute le communiqué.

Les quatrième et cinquième décrets portent sur l’application des deux lois mentionnées en ce qui concerne les personnes soumises au régime de contribution professionnelle unique, les commerçants et les artisans tenant une comptabilité.

Le Conseil achèvera ses travaux en étudiant un sixième projet de décret relatif à la créa- tion d’une Commission ministérielle char- gée du pilotage de la réforme du système de protection sociale.

Au total 69 nouveaux cas d'infection au nouveau coronavirus (Covid-19) et 103 guérisons ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, a indiqué, dimanche, le ministère de la Santé et de la protection sociale.

Les bénéficiaires de la campagne nationale de vaccination s'élèvent à 24.360.793 pri- mo-vaccinés, 22.393.250 personnes ayant reçu deux doses et 1.571.072 avec trois doses, a affirmé le ministère dans son bulle-

tin quotidien sur la situation épidémiolo- gique de Covid-19.

Les nouvelles infections portent à 948.226 le nombre total des cas positifs enregistrés dans le Royaume depuis mars 2020, tandis que les rétablissements sont de 930.012, soit un taux de guérison de 98,1%.

Elles ont été recensées dans les régions de Casablanca-Settat (30), Rabat-Salé-Kenitra (22), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (7), l'Oriental (4), Souss-Massa (2), Marrakech-

Safi (1), Dakhla-Oued Eddahab (1), Laâyoune-Sakia El Hamra (1) et Fès- Meknès (1).

Quant aux décès, leur nombre total est passé à 14.743 (létalité 1.6%), avec trois nouveaux cas enregistrés dans les régions de Casablanca-Settat (2) et Fès-Meknès (1).

Les cas actifs sont au nombre de 3.471, alors que les cas sévères ou graves pris en charge sont de l'ordre de 119, dont quatre placés sous intubation.

COP26

Une pluie d’annonces pour une moisson en pointillé

2

N° 14131 - Mardi 16 novembre 2021

a ctualité

Mohamed Saad Bouyafri ES (MAP)

Comme on s’y était attendu, la chambre des représentants vient d’adopter à la majorité le projet de loi de finances 2022, en attendant de le soumettre à celle des conseillers au sein de laquelle l’adoption du PLF ne sera qu’une simple formalité. Avec un taux d’absentéisme de part et d’autres des deux camps qui dépasserait la cen- taine, la séance du vote, samedi dernier, n’aurait pas enregistré, tout de même, de grandes sur- prises. Bien que le débat fut expéditif, dans sa globalité, la majorité semble avoir plié son ébauche sans trop de dégâts. L’opposition, pour sa part, s’est montrée entreprenante en présen- tant de pertinents amendements sans toutefois, être quasiment retenus. Des suggestions seyantes qui ont trait à court et moyen termes, à la retombée pandémique et la relance de l’écono- mie, en particulier les mesures pour endiguer la montée du coût astronomique de la vie, la révi- sion globale du système fiscal, en direction des couches moyennes, la réfection de l’offre sani- taire et scolaire, le relèvement du statut de l’ama- zighité, la mise en application du projet vital de la protection sociale…On retiendrait au passage, le retrait du projet de loi sur la fortune illégitime qui moisissait dans les tiroirs du gouvernement sortant sans voir le jour. Son actuel homologue a jugé bon de le rétracter sous prétexte de le remettre l’examen au préalable, avant de le pré- senter à l’hémicycle. Cet acte a, en effet, suscité remous et scepticisme, d’autant plus qu’il est question de l’une des préoccupations majeures encore en suspens qui ont drainé une polémique soutenue dans les milieux sociaux. Sans être trop acrimonieux, on s’interrogera sur les vraies rai- sons de la confiscation du projet de loi soumis à l’appréciation des députés, alors qu’une vingtaine d’autres, de condition similaire, est toujours au stade de l’étude au sein du parlement. Ces ques- tions que se posent aussi bien les représentants de la nation que l’opinion publique, sont à même de toucher un dossier névralgique dont le gouvernement actuel ne voudrait guère se

« mouiller », puisqu’il concerne une bande de

« malfrats » du royaume, sous la bénédiction de l’impunité abjecte et du laxisme complice. Il revient donc à l’esprit que la nature hyper libé- rale de l’Exécutif « inciterait » à cette sorte de complaisance nocive que nul ne devrait tolérer.

Sinon, il n’y aurait vraiment pas d’autres explica- tions à l’abandon de la loi en question dont tout le monde est conscient de l’importance dans la lutte contre la richesse. Cette attitude évasive marquée par une dérobade malsaine coûterait cher à un pays aspirant à l’Etat de droit et d’Ins- titutions !

Une dérobade suspecte !

Saoudi El Amalki

À vrai dire

Conseil de gouvernement

Le PLF et la protection sociale au menu

Kénitra

Une enquête judiciaire pour déterminer

les actes criminels reprochés à trois individus, dont un brigadier de police

Covid-19

69 nouveaux cas, plus de 24,36 millions

primo-vaccinés

(3)

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Oussama Zidouhia

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Le président du Groupe parlemen- taire du progrès et du socialisme qualifie le gouvernement actuel de gouvernement « exceptionnel » puisque c’est pour la première fois qu’un gouvernement est constitué de trois partis politiques unique- ment. Il est, d’abord, « exception- nel » car la majorité de ses ministres ne sont affiliés aucun parti poli- tique. L’autre caractère exceptionnel renvoie à l’attitude négative de l’Exécutif actuel à vouloir ignorer le

« hirak » lié aux revendications et à la mobilisation des citoyens dans les villes marocaines pour dénoncer la hausse des prix et la dégradation du pouvoir d’achat.

Rachid Hamouni, qui se veut dans l’opposition constructive et qui tient compte des conditions difficiles actuelles liées au Covid-2019, juge le prochain budget d’ « inapproprié et en deçà des objectifs fixés dans le cadre du programme gouvernemen- tal et encore moins de ceux arrêtés dans le cadre du modèle de dévelop- pement ».

Pour le chef du Groupe du progrès et du socialisme à la première

Chambre, les hypothèses retenues dans le PLF 2022 restent « trop modestes » et malgré tout « irréali- sables ». C’est le cas pour l’hypo- thèse basée, par exemple, sur un prix de gaz butane à 450 dollars la tonne alors qu’il revient actuelle- ment à 850 dollars la tonne ! La même logique s’applique sur la prévision d’une récole céréalière moyenne, quand le gouvernement prêche par précipitation notam- ment, lorsqu’on constate déjà le retard des pluies alors que nous sommes la mi-novembre.

D’où l’urgence pour le gouverne- ment d’intervenir pour venir en aide aux agriculteurs et éleveurs qui se trouvent dans des régions sèches et qui ont subi les effets de l’absence des pluies ces dernières années dont notamment Boulmane, Zagoura, Jerrada, figuig, et Errachidia...

Par ailleurs, Hamouni s’interroge sur les raisons qui ont amené le gouvernement à ignorer complète- ment les revenus du secteur touris- tique et les recettes des RME, qui ne figurent pas sur le PLF. Et de répliquer que le taux de croissance

prévu à 3,2%, s’il peut-être réalisé, il sera, toutefois, sans répercussions positives sur le plan social.

Malheureusement, estime le député PPS, le PLF 2022 ne propose pas des mesures efficaces comme l’im- pôt sur la richesse, ou encore la baise de l’IS et de l’IR et les exoné- rations d’ordres sociales. La réforme fiscale reste limitée à des secteurs peu productifs et ne garantit pas le financement du chantier de la pro- tection sociale. D’ailleurs, la baisse des fonds consacré à la FDR (Fonds pour le financement des disparités sociales) de 3 à 2 milliards de dirhams est une mesure qui va aggraver les inégalités sociales et spatiales, plus particulièrement dans les régions éloignées et dans les zones rurales et montagneuses.

Pour le député progressiste, interve- nant « en tant que groupe représen- tant l’opposition et en coordination avec les autres groupes de l’opposi- tion », « nous soutenons des mesures qui permettent une meilleure protection du consomma- teur et une protection de son pou- voir d’achat ». Le groupe demande

aussi et surtout la justice spatiale et le renforcement du tissu productif et la protection de la production nationale.

« Nous avons, par ailleurs, plaidé pour la préservation du pouvoir d’achat des retraités en les exonérant d’impôts. Ce qui a été refusé par l’actuel gouvernement. Sure un autre volet, le gouvernement a déci- dé de revoir les taxes de certains produits électroménagers…

Aussi, dans le cadre du programme gouvernemental il a été prévu de créer 1 million d’emplois. Ce chiffre a été revu à la baisse dans le PLF pour ne porter que sur 125.000 postes d’emplois… ! Or, même ce nouveau chiffre requiert un budget de plus de 4 milliards de dirhams alors que le gouvernement ne va mobiliser que 2 milliards de dirhams à cet effet. Ce montant divisé par le nombre prévu de postes d’emplois ne permettra qu’un reve- nu limité à 400 dirhams par emplois. La même situation s’ap- plique sur les personnes âgées de plus de 65 ans qui regroupe selon les derniers chiffres du HCP 1 mil-

lion 800 personnes.

Le gouvernement actuel, rappelle Hamouni, n’envisage même pas d’engager le processus de dialogue social avec les contractuels et s’inter- roge sur les sources de financement pour leur accorder les 2500 dirhams programmés dans le PLF 2022.

Le chef du Groupe du progrès et du socialisme souligne enfin que la conviction du PPS est ferme et constante pour que la justice sociale va de pair avec la démocratie. Et que la mise en œuvre des chantiers de réformes exige une volonté poli- tique, la réhabilitation de l’action politique et la responsabilité ainsi que la réédition des comptes et la moralisation du champ politique. A cela s’ajoute l’élargissement du champ des libertés, l’égalité et la création d’un climat de confiance et une détente sur le plan politique et des droits de l’homme. Chose qui ne peut se faire qu’a travers des ini- tiatives positives et la libération des détenus des mouvements sociaux ( Jerrada, Rif ) et ce dans le respect de la liberté d’expression et des médias.

Rachid Hamouni, député et chef du Groupe parlementaire du progrès et du socialisme, ne veut pas y aller par quatre chemins. Son intervention, lors de la discussion de la première partie du projet de loi des finances 2022, a mis la lumière sur les grandes faiblesses du prochain budget. Il pointe du doigt les hypothèses sur lesquelles se base le projet de loi des finances ainsi que les mesures et les modes de financement proposées pour réaliser les objectifs tracés dans le cadre du PLF 2022.

Rachid Hamouni, président du Groupe parlementaire du progrès et du socialisme

Le PLF 2022 aggrave les disparités sociales et la dégradation du pouvoir d’achat du citoyen

14131 - Mardi 16 novembre 2021 3

a ctualité

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14131 - Mardi 16 novembre 2021

n grandes difficultés cette saison à Chelsea, le Lion de l’Atlas, Hakim Ziyech, qui semble avoir perdu la confiance de son entraîneur Thomas Tuchel tout comme le sélectionneur Vahid, aurait demandé à sa direction de le laisser partir lors du prochain mercato.

En effet, pas concerné par la Coupe

d’Afrique des Nations (blacklisté par Vahid), Ziyech chercherait à profiter du prochain mercato hivernal pour rebondir dans un autre championnat. D’après le quotidien allemand Bild, l’ancien ajacide serait la cible de Dortmund, qui souhaiterait profiter de sa situation avec le club londonien pour négo- cier un prêt avec option d’achat et par la même occasion recruter le digne successeur de Jadon Sancho, parti pour Manchester United.

De son côté, la presse espagnole annonce un intérêt grandissant du FC Barcelone. Face aux blessures à répétitions d’Ousmane Dembélé, Xavi aurait exigé un renfort de choix cet hiver a la direction catalane. Les Blaugrana auraient alors ciblé Hakim Ziyech, et l’américain Christian Pulisic pour un pro- bable transfert cet hiver.

Une course solidaire de 5 KM a été organi- sée, dimanche à Casablanca, à l’initiative de l’ONG TIBU Maroc pour promouvoir l’em- ployabilité des jeunes issus des zones défavo- risées.

Tenue à Ain Sebaâ, cette course qui s’inscrit dans le cadre des activités de plaidoyer de TIBU Maroc, principale organisation au Maroc qui utilise la force du sport pour des fins de cohésion sociale, d’éducation et d’employabilité des jeunes issus des zones défavorisées, vient pour soutenir les efforts multiples de l’organisation en termes de pro- motion de l’employabilité par le Sport. Elle vise à plaider pour des mesures concrètes pour l’emploi des jeunes en situation de NEET «Not in Employment, Education or Training» (Ni en emploi, ni aux études ou en formation). Cette manifestation à carac- tère sportif et social a rassemblé des ama- teurs des courses, des entreprises, des déci-

deurs, des diplomates, des acteurs de la société civile, des représentants des collecti- vités territoriales et du Conseil Économique Social et de l’Environnement, des universi- taires et chercheurs scientifiques, outre des bénéficiaires des programmes d’insertion des jeunes en situation de NEET. A cette occa- sion, Mohamed Amin Zariat, président de l’ONG TIBU Maroc a souligné, dans une déclaration à la MAP, qu’en partenariat avec la préfecture de Ain Sebaâ et d’autres acteurs, TIBU Maroc a organisé cette course de 5 KM «Courir pour les NEETT» (Run for NEET), notant que cette manifestation a été marquée par la participation des jeunes du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie, de la Jordanie et de l’Europe. Cette course qui entre dans le cadre de la Global sports Week se veut un rendez-vous permettant de plai- der les causes des jeunes qui sont sans emploi, sans espoir et non pas d’expérience

professionnelle (en situation de NEET), a-t- il ajouté, notant que l’objectif est de favori- ser l’esprit de créativité pour permettre à ces jeunes de bénéficier de programmes à même de faciliter leur accès au marché de l’emploi à travers le sport.

Pour sa part, Jeroen Roodenburg, ambassa- deur des Pays Bas au Maroc s’est dit honoré de participer à cette course (Run for NEET) en tant que partenaire de TIBU Maroc, notant que ce partenariat met l’accent sur l’importance de la réinsertion des jeunes dans la vie socio-économique.

Il a remercié tous les acteurs ayant contribué à la tenue de cet événement qui a offert l’op- portunité de courir avec des jeunes.

Leader dans le domaine de l’innovation sociale par le sport, TIBU Maroc vise à créer de véritables chemins de réussite personnelle et professionnelle par le biais du sport à ces différents bénéficiaires.

Le Maroc a remporté, dimanche, deux médailles de bronze lors de la deuxième journée de l’Open inter- national de Judo organisé les 13 et 14 novembre à Dakar, finissant la compétition à la troisième place au classement général.

Les deux médailles ont été rem- portées par Sofia Belattar qui a battu la Sénégalaise Diatta Yacine dans la catégorie des moins 70 kg, et Hamza Al-Abdlaoui qui a dis- posé du Congolais O. Gambi (-90 Kg).

Les judokas marocains avaient

décroché samedi deux médailles d’or et deux de bronze

Les deux médailles d’or ont été remportées par Hassan Doukkali (-73kg) qui s’est défait du Sénégalais Saliou Ndiaye et par Aziza Chakir (-48kg), qui a pris le dessus sur l’Ivoirienne

Diarrassouba Maïmouna.

Pour leur part, Lamiae Eddinari (-57kg) et Zakaria Lamaalem (-60kg) ont décroché le bronze, en disposant respectivement de la Kényane Mailu Tabitha et du Sénégalais Keita

A l’issue de cette 2ème journée, le Maroc occupe la troisième place du classement général derrière la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Le Kenya et le Cameroun viennent respectivement en 4e et 5e posi- tion.

Un total de 17 pays, dont l’Angle- terre et l’Irlande, ont pris part à l’Open International de Judo de Dakar qui se déroulait au stadium Marius Ndiaye.

L’Open International de Judo de Dakar entre dans le cadre des compétitions qualificatives pour

les Jeux Olympiques de 2024.

Dirigée par Khaled Kahlawi, membre du bureau directeur et responsable des sélections natio- nales, l’équipe du Maroc est com- posée de Aziza Chakir (48 kg), Lamiae Eddinari (57 kg), Sophia Belattar (70 kg), Zakariae Elmaallem (60 kg), Hassan Doukkali (73 kg), Hamza Al-Abdlawi (90 kg).

Les judokas marocains sont enca- drés à l’Open de Dakar par les entraîneurs Hanan Karumi et Ayoub Suhaita.

La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a assuré, samedi à la Chambre des représentants, que sur les 129 amendements proposés pour la première partie du projet de la loi des finances (PLF) au titre de l’exercice 2022, 31 ont été acceptés. «Sur les 129 amendements proposés pour la première partie de ce projet, 20 ont été retiré et 31 accep- tés, sachant que le gouvernement n’a pas eu recours à l’article 77 de la Constitution, ce qui reflète l’ambiance positive ayant marqué les tra- vaux de la Commission (la Commission des finances et du développement économique, NDLR)», a dit Mme Fettah Alaoui qui s’expri- mait lors d’une séance plénière à la Chambre des représentants. A cette occasion, la ministre a présenté les principaux amendements retenus qui portent notamment sur l’élargissement de la base d’application de la contribution sociale de la solidarité sur les bénéfices au titre de l’année

2022, pour englober aussi les revenus profes- sionnels, agricoles réalisés par les personnes phy- siques et fixés selon le système du résultat brut, ainsi que sur la diminution du taux de l’impôt sur les sociétés (IS) pour les entreprises indus- trielles de 28% à 26% (au lieu de 27%), en plus de la baisse du taux du minimum de l’impôt de 0,45% à 0,40%.

Il s’agit aussi de la diminution du coefficient de la marge de bénéfices appliqué sur la profession de coiffure et esthétique de 30% à 20% et la profession de vendeur de tabac de 4% à 3%, en plus d’inclure le chevillard parmi la catégorie

«commerce et activités privées» pour bénéficier d’un taux de 4%, a fait savoir Mme Fettah Alaoui. Les amendements acceptés concernent aussi la prolongation de l’exonération de l’impôt sur le revenu (IR) pour le revenu payé au salarié pour la première fois jusqu’à 31 décembre 2022, outre la baisse des frais d’importation appliqués

au plastique du type téréphtalate d’éthylène de 10% à 2,5% et l’application des frais d’importa- tion sur les tubes et lampes à incandescence au taux de 17,5% au lieu de 40%, ajoute-t-elle.

D’après la ministre, il est également question de la mise en place progressive de taxes intérieures sur la consommation (TIC) applicables aux articles, appareils et équipements fonctionnant à l’électricité et de la diminution des composantes des TIC applicables aux appareils électroniques et aux batteries pour véhicules. Les amende- ments acceptés consistent aussi à permettre aux associations œuvrant dans le domaine de la lutte contre les effets des catastrophes naturelles de bénéficier des subventions accordées par le Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles et à consacrer les recettes des TIC applicables aux appareils électroniques et aux batteries pour véhicules au profit de Fonds d’ap- pui à la cohésion sociale.

E

Ziyech exige son départ de Chelsea, Barcelone et Dortmund à l’affût

Course solidaire à Casablanca pour promouvoir l’employabilité des jeunes

Open international de Dakar/Judo

Le Maroc remporte deux médailles de bronze

31 amendements acceptés

Lions de l’Atlas

Encore une fois, le Raja de Casablanca se trouve contraint de changer son coach en pleine saison, si on ne veut pas dire que c’est le club même qui a opté de son propre gré pour la séparation avec son entraî- neur. Il s’agit bien sûr du Tunisien, Lassaad Chabbi qui venait à peine de terminer 8 mois depuis son atterris- sage chez le club des Verts et qui a été remplacé par le Belge Marc Wilmots qui va conduire les Verts jusqu’en 2024.

La valse des entraîneurs continue ainsi au Raja et sans parler des 10 dernières années depuis 2011 où le club a fréquenté pas moins d’une quinzaine de coaches, jusqu’à aujourd’hui. On va seulement aborder les 4 saisons écoulées ayant connu le changement de pas moins de techniciens sous la houlette de 4 présidents ayant succédé, chacun et successivement, à la tête des Verts.

Après des voltes faces avec certains entraîneurs dont l’Algérien Abdelhak Benchikha, le Néerlandais Ruud Kroll… ainsi que ceux de la boite dont M’hammed Fakhir, Rachid Taoussi… le Raja confirme ainsi qu’il s’est habitué ces dernières années à cette problématique de la valse d’entraîneurs jusqu’à l’arri- vée, aujourd’hui, de Waltermots, où une question pertinente s’impose. Est-ce que cette nouvelle expérience belge serait judicieuse et pourrait-elle réussir en ces moments précis où les choses ont, semble-t-il, changé… ?

Cela, du moins, depuis l’expérience de l’Espagnol Juan Carlos Garrido arrivée en 2017 et avec lequel, le Raja avait fait des miracles même s’ils étaient engloutis par une terrible crise financière estimée à plusieurs milliards et héritée du temps de l’ancien président, Mohamed Boudrika. Son successeur, Said Hasbane qui a su comment gérer la crise du fric était chanceux d’aller chercher, même avec un salaire mensuel couteux, ce coach espagnol qui a fait des pieds et des mains pour tirer son épingle du jeu et remporter deux sacres, la Coupe du Trône et la Coupe de la CAF.

Garridon remercié en fin de janvier 2019 avait été remplacé par le Français Patrice Carteron qui n’a pu résister, lui aussi, que pendant une courte duré d’une dizaine de mois (30 janvier-10 novembre 2019). Pendant cette période (30 mars), Carteron qui exerçait sous les auspices du président démissionnaire, Jawad Ziyet, avait eu le mérite d’offrir au Raja la Super-Coupe de la CAF pour être remplacé, quelques mois après, par Jamal Sellami, lui aussi contraint de par- tir au début d’avril 2021. Et pourtant, l’entraîneur marocain avait, au bout d’un an et demi, mené les Verts au titre de la Botola tout en les assurant des pas très avancés vers les deux sacres arabe et africaine de la CAF que son successeur tuni- sien, Chabbi, allait réussir en fin de compte.

Cependant, le dénominateur commun entre les deux coachs c’est qu’ils ont été obligés de jeter l’éponge juste après des résultats décevants au championnat, notamment lors du derby face au voisin wydadi. Seulement Chabbi qui a raté le récent derby terminé sur un nul (1-1) avait perdu celui de la saison écoulée (2-1). Tout comme Sellami qui a connu le même sort en s’inclinant sur le score de (2-0). C’était lors du récent président par intérim, Rachid Andaloussi, qui a tout fait pour maintenir Sellami parti sous la pression des contestataires et autres

« Hayahas » du club qui réclamaient non seulement le départ de l’entraineur mais aussi et surtout des membres du Comité dirigeant. Andaloussi et son équipe avaient su comment mener l’équipe à bon port vers deux sacres arabo- africain et une place de vice-champion du Maroc. Ils ont bien résisté, ils ont tenu bon jusqu’à la tenue de l’Assemblée générale extraordinaire, exemplaire, ayant débouché sur l’élection d’un nouveau président en la personne d’Anis Mahfoud. Ce dernier et sa liste choisie au terme de cette Assemblée marquée par une belle leçon de démocratie dans l’histoire des AG des clubs marocains, allaient prendre tout de suite la décision de changer l’entraîneur tunisien en le remplaçant par le Belge Marc Wilmots qui va diriger les Verts durant les deux prochaines années.

Et si le technicien tunisien garde de beaux souvenirs de son expérience au Maroc, courte soit-elle, et beaucoup d’estime pour le Raja, en se disant qu’il ne s’agit pas de limogeage mais d’une séparation à l’amiable, le nouveau coach belge a justifié son choix pour effectuer une nouvelle expérience à l’un des meilleurs championnats en Afrique et arabe. Aussi, Wilmots a estimé que son travail au Raja aura de grandes chances de réussir puisque le club des Verts est également dirigé par un nouveau directeur technique de son pays, Patrick De Wilde. «Ce Choix s’inscrit dans la logique des choses. C’est normal d’opter pour l’école belge où nous avons commencé tous les deux pour continuer le chemin ensemble… », a fait savoir le compatriote de Wilmots.

Reste à savoir s’ils vont vraiment honorer leur mission dans notre Botola, notamment le coach Wilmots qui compte 3 expériences à la tête des sélections dans le passé, la Côte d’Ivoire, l’Iran et la Belgique entre 2012 et 2016 avec un passage au Mondial brésilien en 2014. Aussi, c’est la troisième fois que Wilmots va présider aux destinées d’un club après ses passages au sein des Allemands du FC Schalke, puis chez les Belges de Saint-Trond.

Le Raja, lui, qui vient de renouer avec l’école belge après une longue date de 20 ans du temps de l’entraîneur Walter Moos ayant dirigé les Verts jusqu’en finale de la Ligue des Champions en 2002, titre que le Raja avait raté face au Zamalek d’Egypte après un nul à Casablanca 0-0 et une défaite au Caire 1-0.

Son compatriote, Marc Wilmots, aura à faire mieux, d’abord en Super-Coupe d’Afrique mais aussi et surtout en Champion’s League que le Raja cherche depuis fort longtemps, depuis les titres réalisés en 1999, 1997 et 1989.

En compétitions nationales, le Raja est appelé à renouer avec le sacre, aussi bien en Botola qu’en coupe du Trône…

Cela même si le phénomène du changement continu d’entraineurs n’est pas bon pour la stabilité technique des clubs.

Du pain donc sur la planche pour le nouveau staff technique, l’entraîneur Wilmots pour rebâtir une bonne équipe compétitive et capable de rivaliser avec les grands ainsi que pour le DTN Patrick De Wilde concernant la formation et la restructuration de toutes les catégories des jeunes.

Même chose pour le nouveau président et son Comité, qui sont appelés à hono- rer leur mission tout en étant à la hauteur de la confiance placée en eux par les membres adhérents du Parlement des Verts...

Raja : La valse

des entraineurs continue

Qui dit mieux…

Par Rachid Lebchir

Ph : Redouane Moussa

Fairouz EL Mouden

(4)

C M J

4

L e PPS en campagne

14131 - Mardi 16 novembre 2021 D 13

ébat

S ociété

14131 - Mardi 16 novembre 2021

s pécial A ctualité

Coopération Maroc-USA

Visite au chantier de l'institut des métiers de la santé d’Oujda

Grâce à un but tardif d'Alvaro Morata, l'Espagne a arraché la victoire 1-0 contre la Suède dimanche à Séville pour la dernière journée des qualifications, et a obtenu son billet pour la Coupe du monde au Qatar-2022 en tant que pre- mière du groupe B.

Dominatrice mais incapable de conver- tir ses occasions pendant tout le match,

l'Espagne a obtenu son billet grâce à un but marqué à la 86e par l'attaquant de la Juventus Turin Alvaro Morata, amplement critiqué après un Euro miti- gé, qui a repris une frappe de Dani Olmo qui s'est écrasée sur la barre transversale.

Les hommes de Luis Enrique, qui avaient récupéré vendredi, après leur

victoire en Grèce (1-0) combinée au surprenant revers des Suédois en Géorgie (2-0), la première place du groupe B, ont doublé les Suédois avant le dernier virage et ont réussi à conser- ver la pole position, la seule qui offrait une qualification directe.

"Elle m'enlève un sacré poids, pour être honnête. On a travaillé beaucoup sur l'aspect psychologique, on a réussi à transmettre aux joueurs la confiance nécessaire et je crois que ça a marché. On a célébré cette qualification comme un titre, parce que pour nous c'est tout comme", a savouré Luis Enrique au coup de sifflet final.

La Suède de Zlatan Ibrahimovic, qui n'est entré en jeu qu'en fin de match (73e) à la place du prodige de la Real Sociedad Alexander Isak dimanche et n'a que très peu touché le ballon, n'a pas su convertir ses chances en contres. Elle devra passer par les barrages pour obtenir l'un des trois billets mis en jeu entre douze sélections qui s'affronteront en match unique en deux tours élimina- toires.

La sélection nordique n'a pas renouvelé l'exploit, après avoir privé l'Italie du Mondial-2018 en Russie (1-0, 0-0 lors du repêchage), sans "Zlatan".

Pour l'Espagne, en revanche, cette qua- lification vient conclure un parcours chaotique mais qui augure du meilleur: après un Euro prometteur, terminé en demi-finale aux tirs au but face au futurs champions Italiens, la "Roja" s'est assurée de participer pour une 12e fois de suite à la Coupe du monde, sa dernière absence remontant au Mondial-1974 en Allemagne. Mais rien n'a été facile pour les Espagnols. Sur leur sol, à Séville, les hommes de Luis Enrique, champions du monde en 2010, ont été ovationnés de la sortie de leur hôtel jusqu'à leur entrée sur la pelouse de la Cartuja. Les jeunes Espagnols se sont montrés à leur avantage: Gavi (17 ans) n'a pas compté ses efforts, Dani Olmo (23 ans) a été le premier à porter le danger dans la surface suédoise dès la 7e minute avec un double double contact, juste avant une frappe enroulée de Pablo Sarabia.

"Aujourd'hui, en particulier, je voudrais souligner le match de Gavi, qui est de la région de Séville et qui a fait un match fabuleux. C'est un garçon né pour jouer au football", a tenu à souli- gner le sélectionneur Luis Enrique après le match.

"Le futur est vraiment prometteur. On va arriver avec des vétérans exemplaires, comme +Busi+ (Sergio Busquets), Jordi (Alba), Koke, Cesar (Azpilicueta), des leaders sur le terrain et en dehors, et des jeunes merveilleux", a insisté Luis Enrique, aux anges.

Mais l'Espagne, tout en restant maître du ballon, a peu à peu perdu le fil de son match, avant le but salvateur de Morata, qui venait de manquer une occasion en butant sur le gardien sué- dois quelques minutes auparavant. Une histoire personnelle liée à celle de son équipe : malgré les difficultés et les critiques, l'avant-centre de la Juventus comme la "Roja" ont bravé les critiques pour atteindre leurs objectifs.

L'Espagne ira au Qatar, et c'est grâce à Morata.

Avec un doublé d'Ilkay Gündogan, l'Alle- magne, déjà qualifiée, a bouclé ses élimina- toires du Mondial-2022 par une victoire tran- quille 4-1 dimanche en Arménie.

Son coach Hansi Flick a porté à sept victoires consécutives le record du meilleur début de mandat pour un sélectionneur allemand.

La Mannschaft, fortement remaniée, n'a pas eu à forcer son talent face à des Caucasiens totalement inoffensifs. Kai Havertz a ouvert le score rapidement (1-0, 15e), puis Gündogan (45+4 sur pénalty et 50e) et Jonas Hofmann (64e) ont enchaîné.

Henrikh Mkhitaryan a sauvé l'honneur des siens sur pénalty (3-1, 59e), l'unique tir cadré

des Arméniens en 90 minutes.

Entre blessures, Covid et mises au repos, Flick avait donné leur chance à plusieurs joueurs encore à la lutte pour une place de titulaire, comme les prometteurs joueurs de

Mönchengladbach Florian Neuhaus et Jonas Hofmann, ou encore Kai Havertz, l'attaquant de Chelsea annoncé comme le génie allemand des années 2010, mais qui n'a pas encore crevé les écrans.

Derrière, le sélectionneur avait reconduit en position d'arrière droit le Parisien Thilo Kehrer, l'unique joueur titularisé à tous les matches depuis l'arrivée du nouveau coach sur le banc.

L'autre gagnant du premier trimestre de Flick est l'ailier du Bayern Leroy Sané, enfin débar- rassé de son image de surdoué dilettante, et que l'on voit désormais au combat, aussi bien en attaque que dans le travail défensif. L'ambition affichée de Flick est de "ramener l'Allemagne au plus haut niveau mondial". Mais le sélectionneur reconnaît lui-même que sa formation n'a encore rencontré aucun gros calibre européen ou mondial. Les matches de préparation du printemps livreront des ensei- gnements importants sur le véritable niveau des quadruples champions du monde, et sur les ambitions qu'ils peuvent nourrir au Mondial au Qatar.

Groupe B

Groupe J

Morata libère l'Espagne

L'Allemagne se promène en Arménie

R7" et ses coéquipiers ont manqué leur objectif: conserver la première place du groupe A des élimina- toires de la zone Europe pour s'en- voler directement vers l'émirat et participer au tournoi international prévu du 21 novembre au 18 décembre 2022. Ils pouvaient pourtant se contenter d'un match nul.

Un but des Portugais signé Renato Sanches dès l'en- tame (2e) a donné le ton de ce choc mais n'a pas été suffisant, les Serbes recollant sur une réalisation de leur capitaine Dusan Tadic (33e) avant qu'Alexandar Mitrovic ne donne l'avantage à la formation des Balkans en toute fin de rencontre (89e).

Les Lusitanien, champions d'Europe en 2016, termi- nent ainsi deuxièmes de leur poule avec 17 points, à trois longueurs de leur adversaire du soir, aux anges au coup de sifflet final. Ils devront s'infliger le périlleux exercice des barrages comme sur la route du Mondial-2010 et du Mondial-2014.

"Il faut assumer nos responsabilités et surtout moi en tant que sélectionneur. La Serbie est parvenue à être meilleure à de nombreux moments (...) notre match n'a pas été réussi, nous devons présenter nos excuses aux Portugais", a regretté le sélectionneur Fernando Santos en conférence de presse à l'issue de la rencontre.

Le duel entre la "Seleçao" et les "Aigles blancs" aura duré tout au long de la campagne qualificative, les deux équipes se livrant à un chassé-croisé haletant en

tête du classement, loin devant les autres formations, la Serbie ayant finalement le dernier mot au bout du sus- pense.

Il ne fallait pas arriver en retard à l'Estadio da Luz, sans limite de capacité et à guichets fermés avec plus de 58.000 spectateurs présents, pour voir le Portugal ouvrir le score.

Bernardo Silva, tout juste remis de problèmes muscu- laires, a intercepté le ballon dans les pieds de Nemanja

Gudelj à l'entrée de la surface de réparation avant de transmettre à Renato Sanches. Le milieu de Lille s'est alors enfoncé plein axe avant de décocher, sans opposi- tion, une frappe imparable pour le gardien serbe Predrag Rajkovic (2e, 1-0).

Après ce but, les Portugais ont joué la prudence en se regroupant derrière, laissant l'initiative à leur adver- saire. Mais cela n'a pas empêché les Serbes de se procu- rer des occasions, à l'image d'une frappe en pivot de

Dusan Vlahovic trouvant le poteau droit de Rui Patricio (12e).

A force de subir, les hommes de Fernando Santos ont logiquement été sanctionnés. Dusan Tadic a réceptionné un centre venu de la gauche, effacé Joao Moutinho aux 18 mètres avant de tirer au but, Rui Patricio ratant son intervention en relâchant la balle dans ses filets (33e, 1-1). Les Portugais ont tenté de réagir mais la frappe de Moutinho dans la surface a été contrée in extremis après une sortie manquée de Rajkovic (42e).

Au retour des vestiaires, le match a repris sur un rythme bas. Il a fallu attendre la 62e minute avant de voir une occasion, oeuvre d'un Renato Sanches très remuant, mais le tir du joueur formé au Benfica Lisbonne a été bien capté.

Le Portugal s'est contenté de quelques incursions dans le camp serbe en se montrant à nouveau insuffisant collecti- vement et sans maîtrise malgré la qualité des joueurs qui composent sa sélection.

Et il a été puni sans que cela n'étonne personne, la Serbie concrétisant sa domination d'une tête d'Aleksandar Mitrovic libre de tout marquage sur un centre de Tadic (1-2, 89e).

Autre déception de la soirée, Cristiano Ronaldo n'est pas parvenu à inscrire le 800e but de sa carrière. Très esseulé, son compteur est resté bloqué à 798 unités.

Présent à toutes les grandes compétitions internationales depuis l'Euro-2000, le Portugal devra attendre pour dis- puter la 8e Coupe du monde de son histoire.

ette visite a été l’occasion de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de construction de l’IFMSAS d’Oujda, qui ont atteint un taux de réalisation de 50 pc, pour un investissement total de près de 77,6 mil- lions de dirhams (MDH), dont un apport de 65,5 MDH du Fonds «Charaka».

Lancés en décembre 2020 et devant être achevés en mars 2022, ces travaux portent en particulier sur l’édification, sur une superficie totale de près de 18.380 m² dont une surface couverte de 5.724 m², de locaux pédagogiques (ateliers de formation et de simulation, salles de cours, salles informatiques et spécialisées, salle de conférences, salle de réunions, unité de ressources didactiques, etc.), d’un internat d’une capacité de 124 stagiaires filles et garçons et d’un bloc administratif.

Porté par l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), ce projet s’ins- crit dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes orientations royales en matière de mise en place d’une nouvelle génération d’EFP impliquant active- ment le secteur privé, indiquent les partenaires au projet.

Ainsi, ce projet est le fruit d’un partenariat avec des acteurs du secteur privé, à savoir l’Association natio- nale des cliniques privées (ANCP) et l’Université Mohammed VI des sciences de la santé (UM6SS).

Sont partenaires également à ce projet, du secteur public, le ministère de la Santé et de la protection sociale et le ministère de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences.

Ce partenariat public-privé (PPP) est concrétisé par la création d’un Conseil d’Etablissement (CE) comme organe de gouvernance de cet établissement de formation professionnelle (EFP), présidé par le secteur privé (ANCP).

Devant entrer en service à l’occasion de la prochaine saison de formation en septembre 2022, l’IFMSAS d’Oujda offrira une capacité d’accueil annuelle de 736 sièges pédagogiques au titre de la formation de base (niveaux qualification, technicien et technicien spécialisé) dans 11 filières, dont notamment la main- tenance biomédicale, la radiologie et l’imagerie médi- cale, les analyses médicales, l’endoscopie et l’explora- tion fonctionnelle, le bloc opératoire, les soins géné- raux, la rééducation et la réhabilitation.

Cette offre formative permettra de répondre aux besoins en profils qualifiés des opérateurs dans les secteurs de la santé et de l’action sociale et d’offrir aux jeunes issus de la ville d’Oujda, en particulier, et de la région de l’Oriental, en général, des perspectives prometteuses de formation et d’insertion profession- nelle.

Dans une déclaration à cette occasion, M. Greene a mis l’accent sur ce projet s’inscrivant dans le cadre des objectifs du partenariat Maroc/USA en matière de renforcement de la formation professionnelle et de création d’opportunités d’emploi pour les jeunes.

Il a aussi souligné que ce projet porte sur le secteur de la santé, qui a montré toute son importance ces deux dernières années dans le contexte de la pandé- mie de la Covid-19, et ce en vue de former de cadres spécialisés et contribuer à la réalisation des objectifs du Maroc en matière de développement.

«Nous sommes fiers de nos efforts conjoints avec le gouvernement marocain et le MCA en vue d’offrir des opportunités de formation et d’emploi pour les jeunes», a déclaré M. Greene.

Mondial-2022 - Zone Europe

Groupe A : Le Portugal battu

par la Serbie passera par les barrages

«C

Le Portugal de Cristiano Ronaldo, très décevant et défait par la Serbie (1-2) en éliminatoires au Mondial-2022 dimanche soir à Lisbonne, devra une nouvelle fois disputer les barrages pour se qualifier à la Coupe du monde organisée au Qatar.

Le Chargé d’affaires à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Maroc, David Greene, a effectué, lundi, une visite au chantier de construction de l’Institut de formation dans les métiers de la santé et de l'action sociale (IFMSAS) d’Oujda, réalisé avec le soutien du Fonds «Charaka» dans

le cadre du programme de coopération «Compact II», financé par le gouvernement américain.

C

Cette visite s'est déroulée en présence de la directrice générale de l’Agence Millennium Challenge Account–

Morocco (MCA-Morocco), Malika Laasri, du directeur des partenariats à l'OFPPT, Driss Bettache, du direc- teur régional de l'OFPPT dans l'Oriental, Mohamed Azzaoui, du directeur régional du département de la santé, Abdelmalek Kouala et d'autres personnalités.

A noter que le Fonds «Charaka» se veut une contribu- tion à la promotion de l’insertion professionnelle des

jeunes, à l’amélioration de la compétitivité des entre- prises et à l’adoption de modes de gouvernance concer- tés avec les professionnels.

Les 15 projets bénéficiaires du soutien de ce fonds, totalisant un investissement d’environ 1,026 milliard de dirhams (MMDH), portent sur la création de 9 EFP et l’extension, la réhabilitation et/ou la reconver- sion de 6 EFP existants.

Ces projets couvrent les secteurs de l’agriculture et

l’agro-industrie, du tourisme, de l’industrie, de l’artisa- nat, du BTP, du transport, de la logistique et de la santé.

Ces EFP, qui assureront la formation de près de 12.670 stagiaires annuellement, sont localisés au niveau de six régions du Royaume, à savoir Casablanca-Settat, Fès-Meknès, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Béni Mellal-Khénifra, Drâa-Tafilalet et l’Oriental.

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