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La prison dans le contexte pandémique Bonjour chers élèves, Tout d

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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La prison dans le contexte pandémique

Bonjour chers élèves,

Tout d’abord, j’espère que vous vous portez bien ainsi que vos familles. J’espère aussi que vous occupez bien tout ce temps !

Si vous souhaitez travailler vos compétences en analyses de textes et réfléchir à la situation que nous sommes en train de vivre par un autre bout de la lorgnette1, je vous propose les articles ci-dessous. Ils vous en apprendront plus sur le système carcéral (le sujet de notre chapitre) et sur les difficultés rencontrées dans les prisons actuellement (en lien avec le contexte pandémique). Pour vous guider dans vos analyses, voici quelques questions.

1. Quelles sont les spécificités des prisons en Belgique ?

2. Quels sont les différents acteurs qui dénoncent la situation de nos prisons ? 3. Que dénoncent-ils ?

4. Actuellement, quels sont les problèmes rencontrés dans les prisons belges ? Est-ce inquiétant ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?

5. Quelles sont les mesures demandées par les experts ? 6. Quelles sont les mesures prises par le gouvernement ?

Il s’agit – bien entendu - d’un travail facultatif. Si vous le souhaitez, vous pouvez m’envoyer vos réponses, vos questionnements, vos réactions ou réflexions par e- mail (laurathomas@outlook.be)

Pour la semaine prochaine, je vous proposerai de réfléchir à un sujet tout à fait différent. Affaire à suivre …

A bientôt ! Laura Thomas

1 Expression de vieux signifiant : en se plaçant d’un autre point de vue.

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Bref détour historique

Au XIXème siècle, les prisons belges ont été conçues pour éviter la récidive : l’idée était un emprisonnement et un isolement total en cellule, de jour comme de nuit, et ce afin d’éviter toute association criminelle (mais aussi favoriser l’idée de la dette et de la moralisation de la peine). Les prisons de Forest, Saint-Gilles, Namur et Anvers ont été construites dans cet esprit.

Pour ce faire, l’architecte Bentham a d’ailleurs imaginé le bâtiment idéal qu’il a appelé « le panoptique » : on retrouve au centre une tour percée de fenêtres, et tout autour se trouvent trois niveaux composés de cellules qui se rejoignent sur le centre de contrôle. « Ce système permet au surveillant se trouvant dans la tour centrale de voir sans être vu et par conséquent, de semer le doute parmi les détenus quant à leur surveillance effective » (OIP, p.14).

Les prisons belges peuvent en principe être divisées en deux catégories :

Les maisons d’arrêt qui sont destinées aux personnes qui ne sont pas encore condamnées et qui sont donc en détention préventive.

Les maisons de peine qui sont destinées aux personnes qui ont été jugées et condamnées. Il en existe trois sortes :

- Des établissements fermés où la sécurité est organisée en permanence.

Ce type de prisons est largement majoritaire dans notre pays.

- Des établissements semi-ouverts où la sécurité est surtout organisée la nuit. Concrètement, cela veut dire que les détenus sont enfermés dans leur cellule uniquement à ce moment-là. Le jour, ils travaillent en atelier ou à l’extérieur. Ces prisons sont très peu nombreuses dans notre pays.

- Des établissements ouverts où les mesures de sécurité sont moins strictes. L’objectif est plus centré sur un régime éducatif avec des contraintes minimes. Ces prisons sont très peu nombreuses dans notre pays.

En Belgique, la différenciation entre maisons d’arrêt et maisons de peine est devenue tout à fait théorique à cause du problème de surpopulation ! Détenus en détention préventive et condamnés se côtoient donc quotidiennement !

Quelques chiffres2

En 2015, sur les 11.040 détenus, 10.558 sont des hommes et 482 sont des femmes.

En 2015, 8,2% des détenus sont des personnes qui ont été jugées comme irresponsables de leurs actes pour des raisons médicales (troubles psychologiques). Ces personnes sont censées être internées dans des centres psychiatriques particuliers, rares dans notre

2 Chiffres issus du rapport de l’Observatoire International des Prisons

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pays. Souvent, elles se retrouvent donc en prison, aux côtés de détenus en détention préventive ou de condamnés.

En 2015, un tiers des détenus sont présumés innocents : 3498 détenus sur les 11.040 prisonniers belges sont en attente de leur jugement !

Les chiffres de la surpopulation évoluent sans cesse : Le 7 mars 2016, la population carcérale était composée de 11.062 détenus, pour 9.953 places. 1.800 personnes étaient sous surveillance électronique. En octobre 2016, la population carcérale était de 10250 détenus, pour une capacité cellulaire de 9584 places. Le nombre de cellule a baissé suite à la fermeture progressive de Tilburg et de la réduction du nombre de cellules utilisées à Forest et Merksplas.

Il y a en moyenne plus d’un suicide par mois dans nos prisons belges ! Un taux huit fois plus élevé que dans le reste de la population belge. Et un suicide sur cinq s’est déroulé lors du premier mois de l’incarcération3.

Surpopulation carcérale

« L’état des prisons belges et les conditions de détention qui y règnent sont catastrophiques et vont à l’encontre de la Constitution et des conventions internationales », considère avocats.be

Les prisons du pays sont confrontées à au taux de surpopulation moyen de 23,7%. Le 25 novembre 2014, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la Belgique pour les conditions pénitentiaires qu’elle offre, qualifiées de traitement inhumain et dégradant.

Mais depuis, la situation reste structurellement problématique.

Source : Surpopulation carcérale : avocats.be assigne l’Etat belge en justice, article de la RTBF du 5 juin 2015

Prisons : Amnesty remet au gouvernement une pétition avec 13.000 signatures

Une délégation d’Amnesty International a remis lundi à des représentants du Premier ministre Charles Michel une pétition réclamant le respect des droits fondamentaux des détenus en Belgique. Les quelques 13.000 signataires de la pétition demandent au Premier ministre et au ministre de la Justice Koen Geens d’améliorer les conditions de détention en Belgique, dans l’immédiat et à moyen et long termes.

Source : BELGA, publié le lundi 23 mai 2016

3 « Un suicide par mois dans chaque prison belge : un taux huit fois plus élevé que dans la population » , sur le site de Rtbf, (8.07.2017) [en ligne], https://www.rtbf.be/info/societe/detail_un-suicide-par-mois-dans- chaque-prison-belge-un-taux-huit-fois-plus-eleve-que-dans-la-population?id=9655083 (page consultée le 7.11.2019).

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Conditions matérielles de détention

Concernant les conditions matérielles de détention et plus particulièrement l’hygiène, « Le CPT [le Comité pour la Prévention de la Torture du Conseil de l’Europe] déplore vivement que les autorités belges n’aient pas pris les mesures nécessaires pour remédier à ces graves difficultés. Il recommande une nouvelle fois que des mesures soient prises sans délai afin d’assurer un renouvellement régulier du linge et de permettre aux prévenus de porter leurs vêtements personnels, comme la législation belge les y autorise. Des mesures de dératisation devraient également être prises. »

Le CPT constate une fois encore, avec préoccupation, que les autorités belges n’ont pas pris les mesures structurelles suffisantes permettant d’offrir un traitement adapté à l’ensemble des internés et ce, malgré ses précédentes recommandations et les condamnations de la Belgique par la Cour européenne des droits de l’homme.

La position du CPT est également sans appel sur le plan du personnel en prison.

En effet, le CPT constate l’existence d’un déficit structurel d’agents pénitentiaires dans les différentes prisons qu’il a visitées et recommande que des mesures urgentes soient prises, y compris au niveau budgétaire et des ressources humaines, afin que la présence d’un personnel de surveillance soit conforme aux programmes de travail établis.

Concernant la situation des détenus pendant les grèves, le CPT a lancé la procédure pouvant mener à une déclaration publique si la Belgique continue à ne pas mettre en place de service garanti visant à empêcher les violations récurrentes des droits fondamentaux des détenus durant ces périodes particulières. (…)

L’OIP [Observatoire International des Prisons] ne peut que déplorer que les constations faites par le Comité pour la Prévention de la Torture du Conseil de l’Europe se répètent de façon presque systématique depuis près de 10 ans maintenant.

Source : Observatoire International des prisons, Notice 2016 « Pour le droit à la dignité des personnes détenues », pp.16-17

Situation actuelle

Le coronavirus met les prisons en ébullition: "On a très peur"

Olivier Thunus avec Benjamin Carlier, jeudi 26 mars 2020, RTBF Info

Mercredi soir, une série de détenus avaient refusé de réintégrer leur cellule après le préau, à Leuze-en-Hainaut et Arlon, mais ce matin tout était rentré dans l’ordre, indique l’administration pénitentiaire. Il reste que la tension est toujours palpable en prison.

Plus de visites, confinement oblige, plus d’activités de groupe, certains produits manquant parfois à la cantine, voilà le régime auquel sont actuellement soumis les détenus dans les prisons.

Inquiétude des détenus

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D’où une certaine tension que précise Hasan, détenu à la prison de Turnhout: "On a très peur parce qu'il y a déjà deux personnes qui ont le coronavirus et qui ont été transférées dans un hôpital, on ne sait pas où. La direction ne nous dit rien. Les gardiens, il y en a un sur dix qui a un masque. Nous, on a très peur, on ne sait pas quoi faire. C'est dangereux pour eux et c'est dangereux pour nous. Déjà on était oublié en tant que prisonnier normal, alors là, avec la maladie, ça fait encore plus peur".

Inquiétude des agents pénitentiaires

Des détenus qui ne sont pas les seuls à être inquiets pour leur santé. Les agents pénitentiaires sont dans la même situation. Respecter les distances de sécurité n'est pas toujours une tâche aisée pour effectuer son travail.

Pascal Poilvache, délégué CSC à la prison de Lantin: "Évidemment, le personnel, pour sa sécurité et le bien de tout le monde, essaye de la respecter au maximum. Mais lorsque vous faites un préau, à un moment donné, il faut quand même bien fouiller le détenu. Pour l'instant, les agents ont un masque et une paire de gants pour ouvrir la porte d'un détenu qui est suspecté de Covid-19. Mais quand les agents donnent les repas, ils n'ont pas de moyen de protection, et ils se sentent un peu lésés à ce niveau-là".

200 agents sur 700 en congé maladie à Lantin

Des prisons qui doivent en plus fonctionner avec du personnel réduit. A Lantin par exemple, 200 agents sur près de 700 sont actuellement en congé maladie, notamment à cause du coronavirus.

Coronavirus: des experts demandent des mesures d'urgence pour désengorger les prisons

RTBF, jeudi 26 mars 2020 à 07h25

La tension monte dans les prisons du pays. Des incidents ont eu lieu mercredi soir à Leuze- en-Hainaut ou encore à Arlon. Plusieurs détenus ont refusé de rejoindre leur cellule après leur sortie au préau. A cause de l'épidémie de coronavirus, les détenus sont privés de visite et les sorties sont raccourcies.

Dans une carte blanche publiée dans Le Vif, des dizaines d'avocats, d'experts et de professeurs demandent que des mesures soient prises d'urgence pour désengorger les prisons, parce qu'elles sont menacées, écrivent les signataires, d'une "augmentation exponentielle des contagions", ce qui aggraverait la situation dans les hôpitaux. Pour tous ces experts, il faut donc libérer les détenus les plus vulnérables, en raison de leur âge ou de leur état de santé général : libérations provisoires ou conditionnelles.

Autre demande urgente : le renforcement massif de matériel sanitaire, alors que les témoignages de gardiens montrent qu'ils sont insuffisamment équipés.

Des mesures ont déjà été prises par le ministre de la Justice pour faire baisser un peu la surpopulation carcérale. Les congés pénitentiaires ont été prolongés pour éviter les allers et retours qui font circuler le virus. Il y aura plus de détenus surveillés par un bracelet électronique.

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OPINION – CARTE BLANCHE

Prisons et santé : incompatibles

25/03/20, le Vif

Alors que la Belgique entre dans son sixième jour de confinement, les détenu·e·s, privé.e.s de liberté toute l'année, subissent de plein fouet les effets secondaires de la crise. Outre l'augmentation des restrictions et des violences à l'intérieur des prisons, la promiscuité et la mauvaise santé générale des détenu·e·s risquent de transformer les maisons d'arrêt et les maisons de peine en véritable incubateur du virus. Dès lors, il est urgent de prendre des mesures pour désengorger les prisons. Une carte blanche du Genepi Belgique.

La prison est un lieu de peines et de souffrances physiques et psychologiques.

Les conditions de détention en Belgique ont été condamnées à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l'Homme. Comme l'écrit l'ASBL i.Care sur son site internet : "la population carcérale est vulnérable de manière chronique ou temporaire. Caractérisée par une surreprésentation des catégories sociales en temps précaires, son accès aux soins est peu aisé et sa santé est parfois très affectée avant même de passer la porte des prisons".

Les conditions de détention s'aggravent en temps d'épidémie. Depuis juin 2017, on n'en cite pas moins de trois : gale, rougeole et punaises de lit ont sévi dans les prisons de Gand, Mons, Lantin, Berkendael et Arlon. À l'heure où nous faisons tous et toutes l'expérience du confinement, nous réalisons que l'accès aux moyens permettant de maintenir du lien social est vital, tant au quotidien que sur les moyens et longs termes. C'est toutefois la rupture sociale qui caractérise souvent l'expérience carcérale. Une rupture exacerbée dans cette période de confinement total par l'absence d'accès à internet et aux réseaux sociaux, qui pour la majorité de la population dehors, nous font tenir le coup.

Le COVID-19, nous le savons, a un fort potentiel de contamination. De plus, il est potentiellement mortel particulièrement pour les populations déjà affaiblies.

Le risque est encore accru pour des individus qui souffrent de troubles respiratoires et de déficiences immunitaires, ce qui est le cas de très nombreuses personnes détenues. Selon le Centre Fédéral d'Expertise de Soins de Santé, alors que 3 personnes sur 4 sont en bonne santé dans la population générale, seule la moitié de la population carcérale présente un état de santé normal.

Les établissements pénitentiaires, suivant les recommandations sanitaires, ont fait interdire toutes les visites depuis le 16 mars, excepté quelques visites professionnelles. Les visites de proches ont toutes été suspendues jusqu'au 3 avril a minima. […]

Par ailleurs, nous nous interrogeons sur l'effectivité de ces mesures dans cette période de crise qui accroît considérablement l'absentéisme d'agents

pénitentiaires déjà habituellement sous pression et en sous-effectif chronique.

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Une autre mesure précise que les détenu·e·s contaminé·e·s seront transféré·e·s à Bruges et les cas graves seront hospitalisés.

Nous pensons que ces mesures sont largement insuffisantes d'une part, pour garantir la santé de toutes et tous ; et d'autre part, pour garantir les droits des détenu·e·s. En effet, face au risque pandémique, dans un espace où la promiscuité physique est exacerbée, les précautions d'hygiène et la distanciation physique sont impossibles à respecter. Cela impacte également les agent·e·s pénitentiaires qui sont débordés et s'exposent tout comme les détenu·e·s à des risques importants de contagion. Ainsi, une augmentation exponentielle des contagions menace nos prisons, ce qui risque d'aggraver la saturation des hôpitaux. En outre, ces mesures renforcent l'isolement social et les risques psychologiques qui en découlent. Le droit des détenu·e·s et de leurs proches d'entretenir des liens familiaux est gravement menacé, d'autant plus que nous pouvons raisonnablement supposer que les mesures de confinement s'étaleront sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois, comme l'indique le cas chinois. Les cas italiens et français indiquent que des émeutes parfois fatales peuvent éclater dans ce contexte particulier [2]. En Belgique, des troubles ont éclaté à Nivelles, à Termonde et à Saint-Gilles.

Si la décision du Conseil central de surveillance pénitentiaire de suspendre le contrôle des commissions de surveillance en prison (et parle de mettre sur pied une permanence téléphonique) est une précaution sanitaire nécessaire et compréhensible, cette absence ne permet plus d'avoir un regard in situ sur les conditions actuelles de vie détention qui s'annoncent donc particulièrement difficiles, voir mortifères.

En raison de l'épidémie, le parquet, par l'intermédiaire de la procureure Ine Van Wymersch, porte-parole de crise, a décidé de reporter le commencement de l'exécution de certaines peines de prison, afin de limiter les risques de contaminations. Ces reports sont évalués au cas par cas, en fonction de la gravité des infractions et de la dangerosité des personnes condamnées. Si de tels reports sont possibles, des libérations anticipées et des aménagements de peines le sont aussi. […]

C'est pourquoi, nous demandons:

Que, comme ce devrait être le cas pour toutes les personnes vivant dans des conditions précaires ou risquées, il soit organisé un dépistage systématique des personnes détenues et que des mesures sanitaires adéquates soient prises à l'égard des personnes qui répondent

positivement au COVID19.

La libération de toutes les personnes détenues vulnérables (en raison de leur âge ou de leur état de santé général), le plus possible, au moyen de la libération sous conditions si ces personnes sont en détention

préventive ou de la libération provisoire ou de la libération conditionnelle si elles sont condamnées. Cela implique de s'assurer que les personnes libérées puissent disposer, à l'extérieur, des ressources humaines et

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matérielles suffisantes en ces temps de confinement généralisé et de mettre ses ressources à leur disposition si leur environnement extérieur est en défaut

Le renforcement massif de l'apport de matériel sanitaire et du suivi de la santé des personnes restant détenues.

Le maintien des contacts avec les proches en facilitant encore les contacts téléphoniques (que ce soit avec les familles, les proches, les avocat·e·s et tout autre intervenant·e·s, notamment les psychologues et visiteur·euse de prison) et d'assurer la continuité des relations par tous les moyens possibles.

[…]

Ces mesures dépassent le seul intérêt des personnes incarcérées. La santé de tous et toutes dépend aujourd'hui de la mise en place rapide et efficace de mesures solidaires, dont aucun groupe social ne peut être exclu. Elles

permettent aussi de préserver la santé précaire, tant des personnes

incarcérées que des travailleurs et travailleuses au sein de la prison, en leur permettant de réduire les risques de contamination et de circulation du virus.

Au risque de voir les prisons devenir un nouvel épicentre pandémique, nous devons prendre les mesures adéquates de toute urgence.

Signataires :

Aide Sociale aux Justiciables de Namur - asbl ; ; Association des Visiteurs Francophones des Prisons de Belgique ; Association Syndicale des Magistrats ; Atelier des droits sociaux - asbl ; Avocats sans frontières ; Bruxelles Laïque - asbl ; Collecti.e.f 8 maars Bruxelles ; Dispositif Relais - asbl ; écolo j ; Fly - Centre ambulatoire disciplinaire ; GREPEC - Groupe de recherche en matière pénale et criminelle ; LEGALIA - Cabinet d'avocats ; Les membres de la Commission de surveillance de la prison de Lantin ; Le Mouvement des jeunes socialistes ; L'Observatoire International des Prisons-Belgique ; L'ORS Espace Libre - asbl ; Plate-Forme-Sortants de Prison - asbl ; Prospective jeunesse Relais- asbl ; Enfants-Parents - asbl ; Résilience - asbl ; Service d'Aide aux Justiciables du Centre Social Protestant ; Service Education pour la Santé - asbl;

Déborah Albelice, Avocate ; Henri Bartholomeeussen, Président du Centre d'Action Laïque ; Juliette Béghin, Criminologue et membre du conseil scientifique du Genepi Belgique ; Selma Benkhelifa, Avocate au barreau de Bruxelles ; Sandra Berbuto, Avocate ; Diane Bernard, Professeure à L'USL-B; Thomas Berns, Professeur de philosophie à l'ULB ; Me?lanie Bosmans, Avocate ; Denis Bosquet, Avocat ; Chloé Branders, Membre du Conseil scientifique du Genepi Belgique et chercheuse Crid&P ; Robin Bronlet, Avocat au barreau de Bruxelles ; Fabio Bruschi, Chargé de cours à l'UCLouvain et coordinateur pédagogique à l'ARC - Asbl ; Joke Callewaert, Avocat ; Carine Couquelet, Avocate ; Antoine Couvreur, Président de DéFI Jeunes ; Philippine Crespin, Assistante en droit pénal à l'UCLouvain et avocate pénaliste au Barreau de Bruxelles ; Julie Crowet, Avocate

; Sophie Cuykens, Avocate et assistante en droit pénal à l'ULB ; Rosalie Daneels, Avocate à la Cour ; Nadia Dardenne, Chercheuse a?

l'UCLouvain (CRID&P) ; Bruno Dayez, Avocat au barreau de Bruxelles ; Didier Debaise, Professeur de philosophie à l'ULB ; Dimitri De Beco, Avocat, président de la Commission pénale du barreau de Bruxelles et assistant en droit pénal à l'USL-B ; Florence De Cock, Avocate ; Dominique Defraene, Professeur à l'Ecole de Criminologie de l'ULB ; Romain Delcoigne, Avocat ; Pauline Delgrange, Avocate au barreau de Bruxelles ; Vanessa De Greef, Chargée de recherche au FNRS et professeure à l'ULB ; Cloé Devalckeneer, Coprésidente d'Ecolo J ; Olivier De Schutter, Professeur à l'UCL et membre du Comité d'experts des Nations Unies pour les droits économiques, sociaux et culturels ; Marie-Sophie Devresse, Professeure de criminologie à l'UCLouvain ; Christophe Dubois, Chargé de cours à l'ULiège ; Lola Gautier, Doctorante au FNRS UCLouvain et au CRID&P ; Mona Giacometti, Avocate et doctorante en droit pénal à l'UCLouvain ; Christine Guillain, Professeure à l'USL-B ; David Jamar, Sociologue à l'UMons ; Stéphane Jans, Avocat ; Dan Kaminski, Professeur à l'UCLouvain ; Laurent Kennes, Avocat et professeur a? l'ULB ; Arthur Lambert, Coprésident d'Ecolo J ; Loïca Lambert, Avocate au barreau de Bruxelles ; Steve Lambert, Avocat ; Philippe Landenne, Aumônier de prison ; Véronique Laurent, Avocate ; Anne Lemonne, Chercheuse en criminologie ; Christelle Macq, Assistante en droit pénal à l'UCLouvain (CRID&P) ; Christophe Marchand, Avocat ; Jean-Marc Mahy, Educ'Acteur ; Thierry Marchandise, Magistrat et membre de la Commission de surveillance de la prison de Ittre ; Philippe Mary, Professeur à l'Ecole de Criminologie de l'ULB et président d'honneur du Genepi Belgique; Antoine Masson, Professeur à l'Ecole de Criminologie de l'UCLouvain ; Elisabeth Mertens , Animatrice à l'ARC- Asbl ; Thomas Mitevoy, Avocat au barreau de Bruxelles ; Thierry Moreau, Professeur à l'UCLouvain et avocat ; Carla Nagels, Professeure a? l'Ecole de Criminologie de l'ULB ; Olivia Nederlandt, Chercheuse FNRS à l'USL-B ; Céline Nieuwenhuys, Secrétaire générale de la Fédération des Services Sociaux ; Joëlle Noël, Avocate ; Delphine Paci, Avocate, membre de l'OIP et assistante en droit pénal et procédure pénale USL-B ; Julien Pieret, Directeur du Centre de droit public de l'ULB ; Magali Plovie, Députée au Parlement de la Région Bruxelles-Capitale ; Marc Preumont, Avocat et professeur à l'ULB ; Elodie Querton, Assistante en criminologie de l'UCLouvain, sexologue et criminologue clinicienne ; Bertrand Renard, Professeur à la faculté de droit et de criminologie à l'UCLouvain ; David Ribant, Avocat, administrateur de la Ligue des droits humain et, assistant en droit pénal à l'Université Saint-Louis de Bruxelles ; Elsa Roland, Chercheuse en science de l'éducation à l'ULB ; Damien Scalia, Professeur à l'ULB ; David Scheer, Chercheur au CLERSE-CNRS ; Sarah Schlitz, Députée fédérale Ecolo; Thibaut Slingeneyer, Chargé de cours à la faculté de droit et de criminologie de l'UCLouvain et à L'USL-B ; Isabelle Stengers, Philosophe ; Michel Syllin, Professeur à la Faculté de Sciences psychologiques et de l'Éducation et à la Faculté de Sciences sociales et politiques/Solvay Brussels School of Economics and Management de l'ULB ; Virginie Taelman, Avocate ; Léa Teper, Avocate au barreau de Bruxelles et doctorante à l'UCLouvain (CRID&P) ; Cedric Tolley, Sociologue et coordinateur du Conseil scientifique du Genepi Belgique ; Catherine Toussaint, Avocate ; Françoise Tulkens, Ancienne juge et vice-présidente de la Cour Européenne des Droits de l'Homme ; Martin Vander Elst, Anthropologue a l'UCLouvain ; Damien Vandermeersch, Professeur a l'UCLouvain et a l'USL-B ; Véronique Van Der Plancke, Avocate au barreau de Bruxelles et collaboratrice scientifique au sein de l'Institut pour la recherche interdisciplinaire en sciences juridiques de l'UCLouvain ; Patrick Van Elewyck, Membre de la Commission de surveillance de la prison de Ittre ; Aurélie Verheylesonne, Avocate, assistante en droit pénal et en procédure pénale à l'ULB/Umons et commissaire de surveillance à la prison de Forest et de Berkendael ; Luk Vervaet, Ancien enseignant dans les prisons ; Benedikte Zitouni, Professeure de sociologie à l'USL-B ;

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