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GÉODÉSIE DES FORÊTS, Du Graphomèlre.

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Academic year: 2022

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(1)

GÉODÉSIE DES FORÊTS,

DES INSTRGJIEXTS PROPRESMLEVÉMSVl\\\

LESinstrumentsenusage sont:

t0 Legraphomètre;

Lecerclesimple,répétiteurou tli*od:>Iitc,consacré spécialement à la trigonométrie;

38L'équerre simple;

h"Laboussole;

Lesecteurilréflexion;

6uLadraine ou décamètre.

Parmicesinstrumentsjene connais defautifsque ceux quisont mal confectionnés;tous produisentdesrésultats également bons

quand

ilssont employésavec adresse,et appropriés au tempset au terrain. Je dirai les avantages etlesinconvénients de chacund'eux.

Du Graphomèlre.

1. Cet instrument est composéd'un demi-cercleABC (fig.1.)et d'une alidadeD

E,

mobile autourducentre F.

Elle est garnie de deux pinnulesP Pqui serventàpointer

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les objets, et quelquefois de deux lunettes ayant des soies très-fines tendues au foyer du verre objectif. La lunette qui est placée au-dessus du plan de l'instrument (comme-,'tlafig. 2.

),

s'y meut perpendiculairement dans un arcde 20 à25°d'abaissement et d'élévation.

Lorsque la division du limbe de cet instrumentest exacte, et qu'elle donne la minute au moyen d'un ver- nier; que sonrayon est au moinsdedix centimètres, et qu'enfin deux niveauxysontadaptés, ilest d'une grande justesse dans la mesure des angles; mais il a aussi des inconvénients qui méritent une attentiond'autantplus sé- rieuse

,qu'ils dépendentmoins de sa perfection que desa nature. Tous ceuxqui ont levédesplansde quelque im- portance et sur divers terrains,conviendront quelespro- cédés du graphomètre, toutexacts qu'ils sont, exigent trop de précautions,amènent trop de lenteurs dansles opérationsde détail, pour que l'ondoive en recommander l'usage et en attendre le même succès dans toutesles circonstances; car, quelque soin qu'on apporteàl'obser- vationdesangles,ilestdifficileden'ypascommettred'er- reur, et la moindre erreur est de conséquence,puis- qu'elle déplace tousles sommets etlesrayons des angles qui suivent dans une proportion toujours croissante.

Néanmoins,comme il n'en est pas précisémentdeplus exact,onpeut hardiment l'employer danslesterrains peu couvertset peu accidentés, c'est-à-diredans les lieuxoù l'on peut établir de grandeslignes de construction dont on aperçoivelesextrémités,desextrémités opposées.

Lorsqu'on s'en sert pourlesdétails d'un plan, ilsuffit qu'il soit divisé de cinq en cinq minutes, et quesonali- dadesoit àpinnules, pourvu toutefois qu'il contienne au moins un niveau d'air, pour placer son plan dans une

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situation horizontale;car,sans cetteprécaution,ilarrive qu'on nepeutdéterminer précisément les angles compris entre les projections horizontales des rayons qu'on ob- serve,et dans ce cas,il ne fautpass'attendreàtrouverla somme des angles d'un polygone égale à autant defois deux anglesdroits, ou 180°qu'il a decôtés, moinsdeux, ainsi que cela a lieu, à peu de chose près, lorsqu'on opère avecuninstrument complet.

Lesexpériences quej'aifaites ne mepermettentpas de douter de l'impossibilité de faire un travail exact sans ces précautions; ettout arpenteurqui dit, avec un grapho- mètre d'une petitedimension,dépourvu de niveau et ne donnant que les cinqminutes, êtredansl'habitude de fer- mer à quelques minutes tout polygone de huit, dix ou vingt côtés, mentàlui-même et aux autres; sans douteun œilexercé peut mettrele plan d'un instrumentassezde niveaupourqu'il n'enrésulte qu'une erreurlégère dans la valeur desangles,mais comme cen'est làqu'unàpeu près,et qu'il n'en faut point admettre engéométrie,on doit repousser une méthode qui ne peutpas faire règle et quitendraità se contenterd'uninstrumentincomplet, tandis que les plus parfaits ne sont pas même exempts d'erreur.

On nepeutdoncapporter trop desoinsaux opérations de cetinstrument,parce que, quelles que soient saper- fection et la bonté des méthodes qu'on emploie, il existe en lui-même tantde chancesd'insuccès, que, pour peu qu'ony ajouteparquelquenégligence,il fauts'attendre àde mauvais résultats.

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DuCerclerépétiteur.

2. Ce cercle (fig. 2.) est ungraphomètre double quant aulimbe, c'est-à-dire qu'il est composé d'un cercleen- tier, divisé en3601, chaque degré endemi et quelquefois enquartdedegré. Il est garnidedeux lunettes plongean- tes:l'uneinférieure, l'autre supérieure; pourlesdoubles répétitions d'angles, le mouvement dulimbe, indépen- dant de la lunette inférieure, entraîne avec luila supé- rieure; cette dernière forme ordinairement un angle de 25 à 30°, avec la direction du pied de l'alidade, pour donner la facilité de compterle vernier.

Cetinstrument, ordinairement plus soigné que le gra- phomètre

, est d'une grande précision dansla divisionde sonlimbe,sur lequel l'alidade ou plutôtlesdeux verniers qui y reposent doivent former continuellement et dans tous les mouvements possibles, des angles parfaitement égaux, opposésparle sommet :ilsertàl'observationdes angles dans une triangulation. Ses résultats sontd'autant meilleurs,qu'il est lui-même plus parfait, et l'observa- teurplus habile.

Est-ce à dire pour cela,ainsiqu'on l'aprétendu,que le cerclesimple,oumêmelegraphomètre

, quin'endif- fère queparla dépendance desa lunette inférieure et de sonlimbe,n'enpuisse fairelesfonctions, employé d'une certaine manière? Non, sansdoute,et l'expérience est là qui parle plus haut que la théorie; etcommej'ai fait un long usage de cesdeux instruments,j'oseaffirmerqu'en laissant de côté la lunette inférieureducercle, onpeut,

avec la supérieure seule, etavec unpeu d'adresse, répé- terles anglesassezexactement pour qu'une triangulation

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de la nature de celles qui peuventêtre demandées aux géomètres desforêts, nelaisserienàdésirer.

Que les ingénieurs géographes du dépôt dela guerre, chargés d'une triangulation depremier ordre,soient tenus de se servir d'instruments qui donnent lessecondes, jele conçois, parce qu'il s'agit de grands rayonstrigonométri- ques et d'un réseau qui embrasse toute la France; maisici le réseau est toujoursborné et isolé, et la précisiondu' cercle ou d'ungraphomètreîilunettessuffitàl'établirde manièreàpouvoirrépondrede la longueur des côtésàun millième près. Surce pointj'enappelle aux praticiens.

De l'Èquerresimple.

3. Il y a deux sortes d'équerres d'arpenteur. La plus estimée est celle quiaquatrepinnulesplacées aux extré-' mités de deux diamètresqui se coupent à angles droits; mais elle est moins portative et moins en usage quel'au- tre, qui est un cylindre ou un octogone de cinq à sixcen- timètres dehauteursurquatredediamètre environ(fig.3).

La distance des incisionsverticales de cettedernière étant fort courte,donne moins rigoureusement que la première la perpendiculaire d'un point très-éloigné à une droite quelconque,etcesincisionsétantfort étroites,il estdiffi- cile de reconnaître et de saisir les points visés, parce qu'ellesdérobentles objets environnants qui aideraient à les distinguer; mais, malgrécesinconvénients, c'estpour ainsidire la seule qui soit généralement usitée.

Avantde se servir d'uneéquerre,il estbon des'assurer de l'égalité desanglesqu'elle forme. Pour y parvenir on faitplanterdeux jalons dans la direction exacte des deux diamètres del'équerreprisdu même pointàune distance

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de cent mètres environ;ontourne ensuitel'équerresur sa douillejusqu'àceque la fente dirigée sur le premier jalon lesoitsurlesecond; sil'équerreestexacte, l'autre fente sera précisément surlepremier jalon;siellen'yétait pas, ilfaudraitrejeterl'équerre, ses résultats seraientfaux. Il estderigueur, dans l'usage, qu'ellesoitplacéetrès-verti- calement sur sonpied, et qu'en latournant,sesfentes ne quittent pas cette verticalité.

Lesfonctionsdecet instrument sont beaucoup pluscir- conscrites que celles du graphomètre; mais aussil'emploi en estbien plussimple et plus facile,sansqueses résul- tatsensoientmoinsbons. C'est le seulinstrument, ainsi qu'on le verra plus

tard,

avecles données duquel on puissecalculer de suite sur leterrain,etparles mesures immédiates, la surface des polygones arpentés, sans le secours des logarithmes.

DelaBoussole.

L,. La boussole se compose d'une boîte carrée (fig. 4), quiporteà soncôté une alidade mobile dansunplan ver- tical et formée d'un tuyaudebois garni de cuivre et de petites fenêtresà ses extrémités,ou d'une lunettesuper- posée, parlesquelleson vise aux pointsà déterminer.A sonfond estunpivot sur lequel est suspendue une aiguille aimantée en forme de losange très-alongé et tournant dans un limbedivisé en360%queses extrémités affleurent pour donner la facilité de compterles degrés quand elle n'oscilleplus.

Toute boussole dont l'aiguille ne coupe pas le limbe ou le cercle en deux parties parfaitement égales doit être rejetée. Pour être exacte,il faut, quand l'aiguille marque

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d'un bout180% qu'elle marque de l'autre 360°, ou90°

d'un bout et270°del'autre.

Cetinstrument,quoique frappé deréprobation pardes théoriciens,parquelques praticiens même, dont l'opinion n'estappuyée que sur des faits mal observés, méritepour- tantde la considérationpour les services qu'il rendtous lesjours aux géomètres qui savent l'employer.

Si desphysiciens instruits ont dit quelques vérités sur l'instabilité magnétique de l'aiguille aimantée, d'autres aussi, quin'étaientsansdoute pas des physiciens, les ont répétéesparécho en lesexagérant; delà l'idée trop gé- néralement adoptée que la boussole n'était bonne tout

auplusqu'àorienter les plans.

Pourmoi, j'ai d'autres prétentions,et sans vouloirim- poser mesidées,mais convaincu par trente ans d'expé- rience,je crois que la répudiation de la boussole dans le levé desplans,surtouten forêt, est l'effet du préjugé et de l'inexpérience.

L'instabilité de la déclinaison de l'aiguille aimantéeavec le méridien estsi peu importante, même dans lecours d'une année, quesil'on doit entenircompte, c'estsurtout pourl'orientement des plans; car bien quesesvariations soientlentes, comme elles sont continues dans lemême sens, il faut y avoir égard après un certain nombre d'années.

L'aiguillequi décline aujourd'hui de 22° quelques mi- nutes vers l'ouest, était, avant 1666, dirigée vers le nord-est; c'est peuà peu qu'elle se rapprocha dunord vrai,qu'elleregardaitdirectement en 1666. Depuis cette époqueonl'avuetournervers l'ouest, etsansinterruption jusqu'en 1816,aupointoilelle est encoreàquelquesmi- nutes près; cependant son mouvement est constant vers

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lenord,et quoiquetrès-lent, toutporte*à croirequ'elle finirapar l'atteindre encore, pour sediriger ensuite vers lest,,comme avant1666.Plus heureuxquenous, nos des- cendants apprécierontpeut-être leslois et leslimites de cessinguliers mouvements-, dontlescauses jusqu'ici sont entièrement ignorées.

Quantaux obstacles que les levésde la boussolepré- sentaient dans leurs rapports aucabinet,ilssont aplanis par lepolygonomètre quej'ai inventéà cet effet,et dont Ilsera parléen sonlieu.

DuSecteuràréflexion.

k bis. Cetinstrument,dont l'usage n'exigeni pied, ni support, et qu'onpeutappeler graphomètre ou dcnclromè- tredepoche,à cause de son mince volume, ale double antage de faire leverlesplans rapidement et presqueà vue, du moins en cequi concerne la mesuredesangles; puis de déterminer, employéd'une certainemanière,la hauteur des arbres avec une extrême promptitude, au moyeu d'une base dedix mètres.

lU. Allent; officier du génie,

est,

dit-on, le premier qui en ait donné l'idéeparson équerre de réflexion;mais jecfois être le premier qui le présente sous cette forme (fig. 98), surtout pour sa propriété dendrométrique.

quim'appartiententièrement.

Il est composé d'une planchettecarréede15 à 20cent.

au plus,encuivre ou en bois, sur laquelle est gravé ou tracé un quart de cercleA.

Be,

divisé en180% par te motif que nous dirons tout à l'heure. D Vest une alidade mobile sur le centre D, est un petit miroir placé sor champ, bien perpendiculairement au plan de l'instru-

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meut etàl'axede l'alidadeD Y

, aveclaquelleil semeut.

E est un autre miroir placé comme leprécédent,mais quidemeure toujours immobile; son plan doit former un parallélisme complet avec le plan du miroir D, quand l'alidadeestà zéro.Voici sonusage :

Soità trouverl'angleKDI:

I:

Je prends l'instrument avec la main gauchepar une poignéequelconque,adaptée sous latablette; jedirigela ligueDEde manière à voir le point K à travers lapartie non étamée du miroir E, et affleurant sapartie étamée;

jeprendsl'alidade parson boutonH, et la faisant mou- voir dansla rainure circulaire L,je l'amène deAversB, jusqu'àce que le point I vienne se réfléchir en E et en contactparfaitavec le pointK; alors, comptant l'arcque l'alidadea parcouru depuisA, j'ail'anglecherché. Ala vérité,cet arc ne mesure quelamoitié del'angle,mais comme, parla loide laréflexion, un angle, dont les rayons sont réfléchis en un point de contact pardesmi- roirs plans, est double de celui formépar l'obliquitéde ces mêmesmiroirs, l'arcAB Ca dûêtrediviséen180Q, au lieu de 90°, pourdonner la valeur réelle des angles observés; l'angleK

D

1 est donc de81035' environ, car lecrin placé dans la petite fenêtre gdel'alidadeneper- met que l'approximation desminutes, ce qui,dureste, estsuffisantdansune opérationdedétail.

Lapossibilité demesurerles anglesles plus obtusrend cet instrument bienprécieux; mais à côtéde cet avantage est un inconvénient:silesrayonsàobserver,ou quelques- unes de leurspartiesvisibles, ne sontpas sur le même plan, c'est-à-dire, si, dupoint de station, elles s'incli- nentsur des plans différents, l'observation de l'anglen'est plus possible, puisque le secteur ne peut les réfléchir.

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Toutefois, on peutyobvier parleprocédé suivant(lig.

4 bis) : surlespentes A DetA F, et dans l'alignement précis devosdeux lignes, faitesplanter deux jalonsBet C, assez grands pour que leurs têtes soient aumoinsdans le planBAC, cequevousreconnaîtrez quand votre sec- teurlesréfléchira, etvousaurez l'angle cherché. Oubien (fig. h

ter);

soit ABC, l'angle à observer:si, comme c'estprobable,l'un des prolongementsBDou BF est sur un plan qui permette d'observer C B Dou A B F,jalon- nez ce prolongement sur une distance de25 à 30m,obser- vezcetangle, son supplémentà 180" sera l'angle cher- ché. (Voir le36,pour la posedesjalons.) -

DelaChaîne ou Décamètre(fig. 5).

5. La forme de la chaîne varie selon les goûts et les habitudes, maisla plus commode est celle quisetermine aux extrémitéspardeux poignéesassezlargespourypas- ser quatre doigts.Elle estordinairement accompagnée de dixfiches ou piquets enfer de 40cent. de hauteur, ter-

minés àlatête parune boucleassezgrandepour y pas- ser aisément un doigt.

Il faut être deux pour employer la chaîne :celui qui est derrière doit avoir soin del'appuyercontreson ge- nou qui, touchant la fiche à relever, forme un point d'appuiassezimmuablepourrésisteràlatropgrande ten- sion dela chaîne; ilne doit pas relever la ficheavant que celle de devant soit plantée.

Dans les terrainsinclinés il faut avoirsoin de niveler en tenant la chaîne dansunplanhorizontal,etenlaissant tomber verticalement lafiche àterre; etcela,parce que tous les terrains doivent être ramenés à leurprojection

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horizontale,pourqu'il soit possible d'en construireexac- tement le plan sur lepapier,et encore parce qu'il estad- misque leur étendue productiven'apasd'autres bases.

Lorsque l'inclinaison du sol est telle que l'on nepeut arriveràl'horizontaleavecla chaîne entière,ilfaut mesu- reravec cinqmètres seulement.

On obtient plusd'exactitudeàmesurer en descendant qu'en montant, parla raison que, dans lepremier cas, celuiquiest devant est plus sûr de laissertombersafiche verticalement, que, dans le deuxième cas, celui qui est derrièren'est sûrd'éleverla sienne dans cette direction, parce qu'iln'arien,comme celui qui descend, quil'aver- tissedu moment oùilest temps de fairetomberlafiche.

Un bon chaînage n'est pas aussi facile qu'on pourrait le croire; il exige de l'expérienceetdes soins soutenus.

Il est bond'étalonnersouvent lachaîne, et de latenir d'un centimètre plus longue que le décamètre, attendu qu'il estrare qu'on puisse la tendrecomplètement sur le terrain.

Jene connaisd'autreinconvénientàla chaîne quel'atti- tude inclinée qu'il fautprendre àtoutinstantpour planter et ramasser les piquets.

Unvérificateur des plans du cadastre ainventé, dit-on, undécamètre qui, parle moyen d'un mécanisme com- mode et facile, adapté à ses extrémités, réduit toute erreurpossible à 1/5000! Je n'ai pas vu cedécamètre, mais s'il existe, ilfautse leprocureràtoutprix, nefut- cequepour la mesure desbases, écueilde nos décamè- tresordinaires.

Ilest encore quelques autres instruments propres au levé des plans, tels que la planchette, ledéclinatoire, l'équerre de réflexion, l'équerre graduée, etc.; mais

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comme ilsnesont d'un bon usagequ'en plaine,etqu'itl échouent presque toujours dansles bois, jeme dispense d'en donner la description.

DesNiveaux.

6. Leuiveau est un instrument quisertà trouver une lignehorizontale, et à la continuer autant qu'on le juge à propos,afin- de déterminerpar ce moyen le vrai niveau pourla conduite deseaux, pour rendreles rivières navi- gables, construire un canal,uneroute, sécher des ma- rais, desfondrières, etc.

Il existe plusieurs sortes de niveaux; mais parmi le grand nombre,lessavantsont fait un choix. C'esten me conformant àcechoix quejeme borne à décrire lenireai d'eau et le niveau à bulle d'air.

DuNiveau d'eau (fig. 6).

7. Ce niveau est fort simple : il est composé d'un tuyau rond outubeen cuivreou en ferblanc, recourbé sur sa longueur enAet en

B,

et à angles droits; dans ces deux parties recourbées sent adaptés deux tubes de verreCD.Ayantversé del'eau ordinaire,oumieux, co- lorée, par l'undesbouts,jusqu'à ce qu'elle monte dans l'autre, le niveau est construit.Ilnereste qu'àle monter surunpied,commeonle voit dans lafigure.

Leprincipe de sa construction est fondésurlapropriété qu'onttous lesfluidesde se mettre dans un plan horizontal.

Ainsi, quand deux pointsrépondentà la surface del'eau dans les tubes du niveau, ces deux points sont dans le même plan horizontal.

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Niveau

d'air

ou àBulle

d'air

(lig. 7).

8. Ceniveau,qui ne cède rien au premierparsa sim- plicité etson exactitude,estbeaucoup moins embarras- sant. Lasensibilité de sesmouvements est d'un avantage bien précieux dans les opérations délicates

, et sa mon- ture permet d'apprécier la mire bien plus exactement qu'avec le niveau d'eau, aussi est-il préféré à tous les autres.

Ilest composé d'un tube de verre A B rempli à quel- ques gouttes prèsd'espritdevinet scellé hermétiquement aux deux extrémités.Labulle d'airR,tendantà occuper lapartie la plus élevée dans letube,doits'arrêtertoujours à une place déterminée. Si,en le mettant sur un plan quelconque, la bulle monte, ce plan penche du côté opposéà son ascension.

Letuyau de cuivre qui contient letube est attaché à une règleC F mobile,relativementà larègle inférieure montée sur une douille avecvisde pression et de rappel pour placer la bulle àson point voulu graduellement et presque insensiblement. Aux extrémités de la première règle sont deux montants sur lesquels s'adaptent deux lunettes contiguës, parallèles et opposéesparl'objectifet l'oculaire.Deux visderappel,4, 5,serventàramener les lunettes dans la vérification du niveau.

Cette vérificationse faiten mettant d'abord laballe à sonpoint;ensuite,remarquant unobjet quelconque dans lesdeux lunettes, ou mieux faisantplacer deux mires aux points indiquéspar les réticules, jetournealorsleniveau bout pourbout, etsilesmêmes points des deuxmires sont sur les réticules, le niveau est exact;maissicelan'estpas,

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ilfaut, au moyendesvis4, 5, rappelerleslunettesjusqu'à ceque cette concordance existe.

Aulieudelunettesonpeutse servir de pinnules fendues horizontalement; mais dans un nivellement de quelque importance et où l'on désire beaucoup d'exactitude dans l'appréciation des pentes, les lunettes seules peuventla donner.

Les ingénieurs et les agents-voyers se servent d'un niveau de pente, appeléaussiclitomètre,fort bien monté et fort commode:ildonne l'angle d'inclinaison du terrain etpermetdecalculerparl'hypothénuse du trianglerectan- gleobtenu, d'abord lesinus droitde cet angle qui n'est autrechoseque ladifférence deniveau des deuxpoints, et ensuite lesinusdeson complément qui n'est que la lon- gueur de l'hypothénuse réduiteàsaprojection horizontale.

Des tables de sinus naturels abrégent considérablement cescalculs.J'endonne uneàla fin de cet ouvrage pour tous les degrés du quart de cercle de six en six mi- nutes.

LEVÉ DES PLANS.

Triangulation.

9. L'arpentage d'une oudeplusieursmassesdebois doit toujoursêtre précédé d'une triangulationquilesembrasseet les enchaîne autant que possible dans un seul réseau; elle est la base de toutesles opérations de détail qui doivent s'y rattacher.C'est une opération délicate sur laquelle est fondée l'exactitude du travail subséquent. On ne peut donc trop sepénétrer desonimportance en ce qui con- cerne la partie graphique.

Jevaisindiquerlesmoyenslesplus prompts de procéder

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àson exécution : je la composerai d'une succession de triangles appuyésles uns sur les autres et formant deux réseaux qu'un bois inaccessible sépare et isole.

Je commenced'abord par parcourir leterraindansses positionslesplusélevées,etsi je juge que ces points sont trop rapprochés ou tropéloignés les uns desautres, je cherche le moyen d'enétablirou d'en supprimerd'inter- médiaires, carilne fautpastroples multiplier;des côtés de 800 à 100ûm suffisent même pour desbois sinueux et accidentés,surtoutquand plusieurs des points choisis sont situés dans les boisà arpenter ou avoisinent leur périmètre :disposition heureuse qu'il faut tâcherd'ob- tenir le plus souvent possible.

J'évite avec soin les triangles tropobliquangles,parce que leurs côtés ne peuvent jamais être déterminés avec autantd'exactitude que ceux d'untriangle approchantde l'équilatéral.

Lorsque l'emplacement des signaux est biendéterminé, j'yfaiscreuser untrouetplanter uneperche droite, lon- gue de quatre à cinq mètres, garnie d'un bouchon de pailleoud'un linge blanc quel'airpuisse agiter.

Celafait,jem'établisaupremiervenu de ces pointsavec moninstrument qui est un cercle. Quand son centre ré- pondà plomb sur letroudu signalA (fig. 8), et que son plan est bien horizontal,jeplacel'alidadeàzéro,c'est-à- direà 3600 d'un bout età 180° del'autre. Je desserre la vis depression qui est sous la lunette inférieure, jetourne le limbejusqu'àceque le réticule vertical de la lunette su- périeurecoupe le pied du signalB, etjefixel'instrument dans cette position.

Prenant alors l'alidade près duvernier, jelafaisglisser doucement sur le limbe et sanssecousse, jusqu'àceque

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lecrin de lalunette couvrelepieddu signalS, et je l'y

mets plus sûrement par la vis de rappelde l'alidade.

Comptant sur levernierl'arcque cettealidadeaparcouru, jele trouvede 97°35'.

Expliquonsla manièrede compterle vernier:

Si lelimheestdivisé en demi-degré,et son vernierde minute enminute, cevernier contiendra vingt-neuf demi- degrés divisésentrente partieségales, et alorsla lignede cettedivision quisetrouverale plusencoïncidence avec une deslignes quelconques dulimbe,indiquera lenombrede minutesqu'il faut ajouter aunombre de degrésindiqués par la lignezéro decevernier,etcesera l'anglecherché.

Ainsila ligne zéro (fig. 19) se trouvantà 970 30' plus unefraction, etla cinquième lignedu vernier étant celle quisetrouve le plusenrapport avec unedesdivisionsdu limbe, c'est 5' qu'ilfaut ajouterà97030':l'angleestdonc de97°35'.

Jel'inscris suruncroquis (fig. 9) et ramenantencore tout l'instrumentsansdéranger la lunette-, maisjusqu'àce qu'elle se trouve sur le rayon AB, je fixede nouveau l'instrument,etj'amèneune seconde fois la lunettesur le signalS;lisantsur le limbe 195°9',

j'ai,

à uneminute près, le doublede mon angle qui, parcetteopération,se

trouve répété. Si je veux le répéter une seconde fois, j'yprocède commepour la première,ettrouvant292°44', letiersde cette somme,c'est-à-dire97°34'40",estl'an- gle cherché. Outre cette répétition,j'ai encore celle de l'autre bout del'alidade, d'où jepuis faire lamême dé- ductioncomme moyen devérification.

Il fautune loupe pour apprécier plus exactement les divisions duvernier enrapport avec celles dulimbe.

Passantsuccessivement aux autres angles,jelesobtiens

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parles mêmes procédés; et sij'aifaituntour d'horizon, je vois si la somme des angles est de 360°. S'il ne s'en faut que de deux ou trois minutes,je tiens mon opération pour bonne; s'il s'en manquedavantage, je ne dois pas hésiterà recommencerjusqu'à ce quej'obtienne ce ré- sultat.

Comme onpeut le voiràlafig. 9

, j'établisun canevas ou croquis visuel, sur lequelje traceàmesure les rayons observés et la valeur des angles conjugués; celadonne la possibilité de voir d'un coup-d'œil la figure approchée des triangles et de compter plus aisément la somme de leurs angles. Ilfaut autant que possible observer les trois an- gles dechaquetriangle, et ne pas abandonner les lieux avant d'avoir obtenu leur fermeture à une ou deux mi- nutes près, c'est-à-direà180° —ou

+

2'.

On a puremarquerque la lunette inférieuredel'instru- mentn'a faitici aucune fonction; et cela parce que je la crois sans utilité dans un cercle.Déjà plusieurs_"géomètres l'ontsenti commemoi et la suppriment dans leursopéra- tions: d'oùilestàdésirer quelesfabricantsn'en surchar- gent plus ces instruments;ilenrésulteraitdeux avantages pour les géomètres:diminution deprixetde poids; mais la routine, sipuissante en toute chose, sera long-temps encore plus forte quecevœu.

Réductiond'unangleaucentredela station.

10. Dansune triangulation de quelqueétendue,on est souvent obligé de prendre des clochers, des tours, ou même desarbres poursignaux; et commeonne peut éta- blirl'instrument aucentrede ces points pourystationner, on se contente souvent de conclure les angles dontilssont

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lessommets; maiscetteconclusionest sujette àerreuren ceque rien n'avertit de l'inexactitudequipourrait exister danslesdeux angles observés.

Dans ce cas assez fréquent, comme danscelui où un trianglea tous ses sommetsinaccessibles,il faut réduire l'angle au centre,c'est-à-direfaire une stationàlamoin- dre distancedu point inaccessible

, d'où l'onpuisse con- clurepar le calcull'angle qu'on aurait obtenu au centre même de ce point. Il existe plusieurs manières de faire cette opération. J'indiquerai d'abord celleque j'emploie toujoursavec le plus desuccèset decélérité. Cette mé- thode, exempte de calcul, m'est particulière.

11. Soità déterminerL'angle

ABC

dontle sommet est inaccessible (fig. 10):

Jemeplacele plus près possible dupointB et sur le rayonABdont je cherche l'alignementenD avectoute la rigueurpossible d'une équerre àplomb;remarquant vers Funpoint quelconque,soit unclocher, une tour,unarbre outout autre objetfacileàsaisir avec lecrin delalunette, jeprends l'angle ADF. Jefais planteren E, àl'intersec- tion précise des rayonsDF etBG, unjalonou unpiquet auqueljemetransporte ensuite pour observerl'angleGEF;

soustrayant cet angledupremier,lereste estlavaleur de l'angle AD Get par conséquent de l'angle cherchéABC quiluiest égalcommecorrespondant.

Comme iln'est pas toujourspossibled'employercepro- cédé,à cause des ondulationsduterrainoudes obstacles qui rendent impossible l'alignement des deux rayons de l'angleàobserver,on arecoursà d'autres moyens, etl'art n'en manque pas.Ainsi:

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12. Soit à trouver l'angle

ABC

(fig. 11), dont le sommet estinaccessible, mais auprès duquel on peut stationner sur undesrayons,commeenD:

Onobserve l'angleADC, etparsonsupplémentBDC

etlaconnaissance du côtéB C et du côtéDB mesurépar une opération trigonométrique, au moyend'unebaseD F et des angles adjacents,on adeux côtés et un angle opposé qui serventàdéterminer l'angle cherché D B C ouA BC, par

le

procédé du 23.

Quand on ne peut s'établir sur aucun des rayons de l'angle, onseplaceàun point quelconqued'où l'on aper- çoive pourtantlesdeux autres sommetsAetC (fig. 12).

Alors on mesure les angles AD C et A D B formant ensemblel'angleBDC du triangleB C D ; en cherchant l'angleC B D compris entrelescôtés connus DBetBC, puis trouvant l'angleABDcompris entreB AetB Dcon- nus, cet angle, moins l'angleC B D, est l'angle cherché ABC.

Cesdeux derniers procédésn'offrent pas l'exactitude du premier et nécessitent des calculs dontl'autreest exempt, maisje n'en connais pas de plus expéditif dans le casdont ils'agit.

Dansla détermination exacte dupetitcôtéDB, ilarrive assezsouventqu'en raison du peu de distance où l'on est du centre delastation, on ne peut apercevoirce centre, et on éprouve alors une double'difficulté,celle de nepou- voirle viseret d'ypénétrer pour enmesurer la distance;

maisl'artaplanitces difficultés.

£

'v

(20)

13. Soit à déterminer une ligne deprojection au centre invisible dela tour

0

(fig. 13).

Du pointAje mesure l'angleBACdont les rayons sont tangentes à la circonférence de la tour; j'ouvre sur le rayonABun angleB A

0

égalàla moitié duprécédentet j'aiunrayondeprojectionA0passantparlecentre même

de cette toùr.

Quesije veux avoir la demi-épaisseur de laditetour, j'élèvesur la ligneABune perpendiculaire A D et sur celle-ciune autreD E faisant tangente;la moitié de AD est la demi-épaisseurou le rayon de sa circonférence;

ajoutant cette moitiéAF

=

G0àla distanceAG,mesurée commeprécédemment, j'ailalongueurdeA O. ' :

Telles sont les principales opérations que nécessitent les réductionsde l'angle au centre et dont il faut biense pénétrer quand on veut opérer aveccertitude et préci- sion.

Mesure delabase.

14. Ilseraitàpeu près indifférent deprendre telou tel côtépourbase, sileterrain permettaitde lesmesureravec la même exactitude; maiscomme il n'enestpointainsi, il faut choisirlecôtéde latriangulationleplus exempt d'em- barraset d'accidents deterrain,parce que de son exacti- tude dépend celle detous les autrescôtés. Il est bon de la mesurer aumoinstroisfoisetde la fixerau terme moyen

destrois longueurs trouvées.

Lorsquele territoire oil l'on opère est couvert, mon- tueux et coupépardesravins,desruisseaux oudesrivières, ilest difficileet presque impossible de mesurer exactement

(21)

une baseavec la chaîne sans unepertede temps considé- rable;danscecas,on y suppléeendéterminant cette base parun des côtés connus de la triangulation des ingénieurs- géographes, pourvu que ce côté ne forme pas des angles tropobliquesaveclesextrémités de la baseà établir.

15. Ainsi, soità déterminer lecôtéLM(fig. l/i) qu'on ne peut mesurer, mais desextrémitésduquel onaperçoit le clocher R etla pyramide S formantun côté connu etdonné

pour tigoureusement exact:

Aprèsavoir du pointL observélesdeux anglesR L S, SL M, et du point M les deux angles LM R, RM S,je donneàmon côté LMune longueurfictive et je calcule lestrianglesLMR et LMS. Ensuite,par les deux côtés RMetSM ainsi déterminés,et l'angle compris R M S, j'obtiensles anglesR SMetMRS.Trouvant de mêmepar lesdeux côtés L S et R L, et l'angle compris RLS, les anglesRSL et L RS,j'aitous les angles adjacents à la base RS.

Je n'ai pas besoin de démontrerque la longueur fic- tive donnée au côté L M n'a point changé la valeur des angles,puisque dans les triangles semblables les angles sont égaux de chacun àchacun et les côtés homologues, proportionnels, et que dès-lorsj'ailesangles réels.

En conséquence,calculantlestrianglesR S M,RS Lsur la véritable baseRS,j'arriveàla connaissance exacte du côté L lU, et la base de ma triangulation est connue sans avoir été mesurée.

Lier deux réseaux séparésparun bois.

16. Je suppose qu'il est possible decontournerle bois d'un côté,sans obstacle; cars'il s'étendait trop ou était

(22)

contiguàd'autresbolsqui nepermissent pas de letourner, lerattachement des deux réseaux deviendraitsilong et sicompliqué qu'ilyperdraitde son exactitude et dès-lors deson utilité; ou bien ilfaudrait échafauder sur les ar- bresles plus élevés de la forêt, commej'ai faiten 1823 dans la forêt d'Orléans,ce quin'estpas toujours possible, exact,nipermis;ou il faudraitserésoudre à employer des moyens purement graphiquesentirant de grandes lignesà travers bois,ce qui n'estpas toujours permis non plus, et offred'ailleurs peu de précision.

17. Ainsi, soit leréseau?*MMMM"1à lier aurèseaun°2.(fig.8):

Formant deux trianglesCDE, C EF, que j'observe et que je détermine parle côté connuC D, sidu point F j'aperçoistrois points connus du second réseau,comme

GHI appartenant au même triangle, je puis me dispenser demetransporterenGet enH pour obtenir les angles

G HFetH GF, attendu que la connaissancedes angles

HF I et GF

1,

que je puis obtenirdu point F, me suffit pourdéterminer le triangle FG H. En effet(fig. 15) :

J'ai l'angle LK

E

égalàl'angleLI

0,

et l'angleEKI égal à l'angle

0

L

1

commemesuré par le même arc

0 1

et

0

L,je puis donc calculer le triangle

LOI

parlecôté

LI. Puis soustrayant 01

L

de

LIE,

j'ai

OIE

compris entrelesdeux côtés connus

01,

1

E,

d'où je trouveE

0

1

égal par son supplément

KOI,

îi KL

1

mesurépar un arc communK

1.

Trouvant

LIK

de la même manière, toutm'est connu dans le triangle K.LL

D'où, parles deux côtés HFetFCet l'angle compris

GFH (fig. 8), j'obtiens HC

, puisparconclusion à 360°, l'angleH CKetainsides autres.

(23)

On sent que cetteliaison, subordonnée àl'exactitude du triangle HFG, peut bienn'être pas des plus rigou- reuses;maislorsque les localités ne permettent pas de l'étendredavantage,ilfaut s'encontenterets'attacherdès- lorsà déterminer l'angleF avec le plus d'exactitude pos- sible.

Résolution etcalculdestriangles.

18. Nous admettons que la base A M (fig.

9)

est de

78Um 5d.

Il est bon de faire soi-même quelques-unes desopéra- tions qui vont suivre, commesil'on voulaitlesvérifier,et deseposeraussid'autresexemples; c'estlemoyen de se familiariser de suite avec les tables des logarythmesdont le secours est indispensable dans la solution des problèmes trigonométriques. J'emploierailes tables de Lalandeou de Reynaud, calculées deminute en minutepourtous les degrés duquartdecercle,etpourdix millenombres en- tiers. Bien que ces tables ne soientqu'à cinq décimales, ellessuffisentàl'exactitude d'unetriangulation del'ordre de celles que les ingénieurs des forêts aurontàfaire. Les tables deCallet,calculéesde dix en dix secondes, ne sont employées que pour la triangulation de la carte de France.

J'opèrerai parles complémentsarithmétiques, afinde n'avoir jamais que le rayon à soustraire dans le calcul des proportions,ce qui abrége beaucoupcesopérations.

(24)

Exemple:

19. Soitci trouverle 4meterme de cetteproportion, sans l'emploidu complémentarithmétique:

67: 83: :49 :X Log. de83

=

1,91908

Log. de49

=

1,69020

SOMME.. 3,60928

Asoustrairelelog. de 67

=

1,82607

Log. du4meterme==1,78321

=

60,7.

Parlecomplément: Complément dulog. de67

=

8,17393 (1)

Log. de83

=

1,91908

Log. de 49

=

1,69020

SOMMEetLOG.du41,11,terme 11,78321

=

60,7.

Onvoit, par cesdeux méthodes, que la dernière est plusprompte,en ce qu'elle épargne la soustraction du log. du 1er terme, attendu qu'on ajouteà ce log. cequi lui manque pour arriveraurayon,et que la soustraction

(1) Voici la manière detrouvercecomplément:lelogarithme de 67

étantde 1,82607

J'ajouteàchaque chiffre, en commençant par la caracté- ristique, ce qui lui manque pour valoir 9, et au der-

nier, pour valoir10, j'aidonc 8,17393 Qui,réunis avecle logarithme,donnent lerayon.. 10,00000

Avecun peud'habitude,ce complémentsepeint dansl'esprit sansle moindreeffort,rienqu'àla vue du logarithme.

(25)

de ce rayon s'opère en négligeant le dernierchiffre à gauche.

20. Lesformules des problèmes de la trigonométrie se réduisentci trois:

1*Dansun triangle quelconque, les sinus des angles sont proportionnels aux côtés opposés : cequi donnele moyen de résoudre un triangle, quand,parmi les trois données nécessaires,il entre un angle et un côté opposé;

Lasomme des deux côtés d'un triangle estàleurdif- férence comme la co-tangente de la moitié de l'angle compris estàla tangente de la demi-différence des deux autres angles;

Pour trouver les anglesd'un triangle dont oncon- naît les trois côtés :de la demi-somme des troiscôtés, soustrayez successivement les côtés de l'angle cherché; aux log. decesdeux restes joignezles complémentsarith- métiques decesmêmes côtés,moitié de la somme totale exprimerale log. dusinusde la moitié de l'angle cherché.

21. Ainsi, dansletriangleA ME (fig.9. ) oùl'on acette proportion :

, . T. »

..

T .

fA: ME)on la résout de

Log.

°

sinus E :AM: : Log.

°

sin.

J...

(M:AEj

A

cette manière:

Complément sin.

E =

0,06900

Log. AM

=

2,89459

Log.sin.A

=

9,98021

Log. M

E =

12,94380

=

878,6

Log. sin. M

=

9,87524

Log. A

E =

12,83883

=

690

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