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Nouveautés et curiosités

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Academic year: 2022

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(1)

HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS TAURINES ET CULTURELLES

Nouveautés et curiosités

. Encierros à Béziers ? Si l'idée peut pa- raître surprenante au premier abord, avec la crainte qu'il ne s'agisse que d'une annonce, la volonté de la nouvelle em- presa et de la municipalité de Béziers de donner des encierros avec les toros des corridas est fort intéressante. Inédite en France dans un contexte de feria, elle est à approfondir, et ce malgré les nombreux moyens techniques que cela suppose.

Les coûts de tels encierros seront for- cément différents de ceux de l'Espagne où faire courir dans les rues les toros le matin des corridas est une pratique habi- tuelle, dans beaucoup de communes. Et il est vrai qu'autour du 15 août, il existe plein de beaux encierros en Espagne, à Tafalla, Peñafiel, Blanca ou Falces.

Le Sud-Est de la France est une région où il y a fréquemment des abrivados, mais où la culture de l'encierro tel qu'on peut le voir en Espagne est plus rare.

En organiser avec des toros de corri- das, ce serait innovant. La meilleure dé- fense étant l'attaque, on ne peut que se réjouir d'une stratégie allant ainsi de l'avant.

Et quoi de mieux comme premier contact avec la tauromachie que celui des toros dans la rue. Une telle initiative attirerait forcément du monde.

En outre, la piste est relativement dé- gagée puisque les antis-corridas notoires ont récemment été déboutés aussi bien par différentes juridictions que par le lé- gislateur, les régions de tradition taurine étant ainsi renforcées par le droit.

La possibilité d'encierros à Béziers constitue une formidable idée qui, espé- rons-le, aboutira.

. Week-end torista de novembre. Inhabi- tuel, le week-end taurin de Logroño était à la fois étrange et intéressant. Fin no- vembre, avec la couverture amovible en-

trouverte grâce à une météo clémente, on vit – à distance – deux corridas im- posantes de Miura et Victorino Martín.

La ville étant bouclée, il était impos- sible de s'y rendre, et de profiter aussi bien des affiches que des belles adresses de la Calle del Laurel.

Le plat torista du Plan de reconstruc- tion de la temporada, en temps normal, et programmé en novembre, aurait sans doute attiré un nombreux public, avec beaucoup d'aficionados français.

Cette fois, pas même la cavalerie Bo- nijol, pourtant habituelle à Logroño, n'a pu faire le déplacement. On a remarqué qu'elle avait été remplacée par celle de Benedicto Cedillo, la société Equigarce.

Avant ces deux corridas, les nou- velles arènes couvertes de Logroño n'avaient jamais donné de courses au- trement qu'à des dates classiques, alors que ses caractéristiques permettent jus- tement une utilisation hors-saison...

. Miser sur 50 % d'affluence ? En écho aux interrogations de la semaine der- nière dans ces mêmes colonnes, l'hypo- thèse de 50 % de remplissage des arènes semble être au centre des discus- sions actuelles entre autorités régionales et empresas des premières ferias de l'année en Espagne.

Aussi bien à Séville avec Ramón Va- lencia, à Valencia avec Nacho Lloret et Simon Casas, et à Castellón avec la Casa Matilla, la possibilité de donner les ferias avec la moitié de la capacité des arènes est sur la table des négocia- tions. Les empresarios semblent prêts à se lancer si le feu vert à la condition de 50 % était donné. À ce jour, cela serait impossible, mais d'ici quatre à cinq mois, date des ferias en question, c'est une autre histoire.

Florent MOREAU

LOGROÑO : UNE OREILLE POUR

GÓMEZ DEL PILAR ET OCTAVIO CHACÓN FACE AUX CORRIDAS

DE MIURA ET VICTORINO MARTIN

MEXIQUE : MIGUEL AGUILAR

TRIOMPHATEUR DU CONCOURS DE

NOVILLEROS HISTOIRE : LES VINGT-CINQ ANS

DE LA DISPARITION

DE GINÉS CARTAGENA

(2)

EN ESPAGNE

. Samedi 21 NOVEMBRE. Arènes couvertes de La Ribera. Temps frais et ensoleillé à l'extérieur, toit ouvert. Entrée réduite (dans la li- mite maximale de 1.000 specta- teurs). 4 toros de Miura, âgés de quasiment six ans, dans le type de la maison, hauts, imposants, supé- rieurs les 1er et 3e, pour Pepe MORAL, noir et argent (deux avis avec silence et un avis avec si- lence) GÓMEZ del PILAR, vert bu- vard et or (une oreille et un avis avec applaudissements).

Sobresaliente : Miguel Ángel Sán- chez (vert feuille et or).

Président : Manuel González.

Corrida dans le cadre du Plan de reconstruction de la temporada 2020, diffusée en direct par Toros TV. Une minute de silence fut respec- tée au paseo puis La Marcha Real fut jouée.

Ont été applaudis les picadors Juan Antonio Carbonell au 1er, Juan Manuel Sangüesa au 2e et Pepe Aguado au 4e.

Gómez del Pilar a dédié le 2e au ganadero riojano Carlos Lumbre- ras et le 4e à sa cuadrilla. Pepe Moral a dédié le 3e aux aficiona- dos par le biais du micro de la té- lévision.

Le prix au meilleur toro a été dé- cerné à "Amapolo", combattu en première position. Le prix au meil- leur picador a été attribué à Pepe Aguado qui piqua le dernier, celui de la meilleure brega à Rafael González pour celle réalisée au quatrième, et celui de la meilleure paire de banderilles à Vicente Va- rela qui officia face au troisième.

LE GRAND MOMENT DE GÓMEZ DEL PILAR

Le public était exclusivement local pour les deux corridas du week- end à Logroño, à cause des res- trictions de déplacements liées aux contraintes sanitaires.

Les toros de Zahariche, âgés, avec plusieurs armures astillées, ont donné de l'intérêt à cette cor- rida. Et l'on vit plusieurs belles piques de la part de picadors adroits, si bien que trois sur quatre ont été applaudis. Curieusement, l'orchestre joua à chaque tiers de banderilles bien qu'aucun matador ne les posa. Habituellement, ce sont les gaiteros qui animent le deuxième tiers à Logroño pendant les corridas des fêtes de San Mateo.

Avec un premier toro imposant et largement armé, noble à la mu-

leta, Pepe Moral a donné deux bonnes séries droitières au coeur d'un ensemble inégal en intensité.

À cause d'une maladresse avec les aciers, il fut sur le point d'écouter les trois avis mais se libéra d'un descabello salvateur.

Le troisième toro de Miura vint fort à la seconde rencontre au cheval et s'avéra âpre aux banderilles.

Encasté, exigeant et intéressant au dernier tiers, il mit en difficultés le torero sévillan qui avait déjà ren- contré cet élevage pour sa seule autre corrida de l'année 2020, au mois d'août à Sanlúcar de Barra- meda.

Grande dimension de Gómez del Pilar, qui afficha d'entrée ses inten- tions en allant à genoux face au toril. Il fit à chaque fois de bonnes lidias et fut patient face au

deuxième, baptisé "Berruga", brusque, arrêté et difficile à la mu- leta. Gómez del Pilar tira les passes de la droite, une à une, avec mérite et grand courage.

L'estocade qu'il porta, et qui lui permit de couper une oreille, au- rait été primée dans n'importe quelle grande feria.

Au dernier toro, il signa une nou- velle portagayola ainsi qu'un ac- cueil vibrant cape en mains. Le toro, armé vers le haut, était le moins Miura du lot en morpholo- gie. La cuadrilla de Gómez del Pilar brilla, avec une très bonne deuxième pique de la part de Pepe Aguado, et une excellente lidia de Rafael González. C'est par ailleurs à sa cuadrilla que Gómez del Pilar dédia la mort de son toro.

Ce dernier était un Miura court de charge, défensif, et se retournant vite dans la muleta. Intelligent

dans le combat, Gómez del Pilar s'exposa, s'arrima, et s'en sortit avec les honneurs après une esto- cade au second essai.

La dernière corrida de Miura à Logroño avait eu lieu dans les anciennes arènes de la Manza- nera lors de la feria de San Mateo le 23 septembre 1979 avec Francisco Ruiz Miguel, José Luis Galloso et Nimeño II. (Florent M.) RESEÑA des TOROS. 1. "Ama- polo", n°18, cárdeno oscuro bra- gado meano corrido, 578 kg (né en janvier 15). 2. "Berruga", n°68, negro entrepelado bragado meano corrido listón, 601 kg (né en février 15). 3. "Arenero", n°34, cárdeno oscuro bragado meano, 577 kg (né en décembre 14).

4. "Rayito", n°75, negro mulato bragado meano listón, 593 kg ( né en mars 15). (le deuxième toro de Miura portait le fer en haut de la cuisse, et les trois autres en bas)

. Dimanche 22 NOVEMBRE.

Temps frais et ensoleillé, toit ou- vert comme la veille. Entrée limi- tée. 4 toros de Victorino Martín, pratiquement âgés de six ans, très bien présentés et armés, inégaux en comportements, pour Octavio CHACÓN, rioja et or souligné de noir (un avis avec ovation et une oreille) Rubén PINAR, saumon et or (un avis avec silence et applau- dissements).

Sobresaliente : Miguel Ángel Sán- chez (vert feuille et or).

Président : Manuel González.

La Marcha Real a été jouée au terme du paseo.

Le banderillero Ángel Otero a salué au 4e.

Rubén Pinar a dédié le 4e à son

ACTUALITÉS

Grande épée de Gómez del Pilar (©Bmftoros)

(3)

père au micro de David Casas.

Corrida du Plan de reconstruction de la temporada 2020, retrans- mise en direct par Toros TV.

Le prix du meilleur toro a été dé- cerné à "Mercenario", combattu en première position. Le prix du meilleur picador a été attribué à Manuel Jesús Ruiz "Espartaco" qui officia face au troisième, celui de la meilleure brega à José Alberto Aponte "Candelas" pour celle réa- lisée au quatrième, et celui du meilleur banderillero à Ángel Otero pour les paires exécutées face au quatrième toro.

Curiosités : Le subalterne qui as- sura la lidia du premier toro, cans la cuadrilla d'Octavio Chacón, était Miguel Ángel Sánchez, ho- monyme du matador qui fit le paseo en tant que sobresaliente.

Octavio Chacón arborait le cos- tume "Rioja y oro" décerné en 2018 par le Centre culturel Rio- jano de Madrid. Ce trophée, un habit de lumières, est octroyé après chaque feria de San Isidro depuis l'an 2000.

LES LIDIAS DE CHACÓN

Tous les toros de la corrida de Vic- torino Martín, aux portes des six ans, et d'une présentation supé- rieure, ont été applaudis à leur en- trée en piste. De présence

redoutable, ils ont montré des qua- lités différentes, avec des nuances.

C'était la présentation à Logroño de l'andalou Octavio Chacón. Il a démontré lors de cette corrida son talent de lidiador, une vertu qui le propulsa au premier plan il y a maintenant trois ans.

Son premier adversaire donna le ton de l'après-midi en présence et en armures. Ce fut un toro qui eut la particularité d'être systémati- quement en mouvement, au trot, mais qui manqua de forces lorsque le torero baissa la main. Techni- quement, Chacón fut très appliqué et laissa de beaux gestes à

gauche, avec notamment des passes de poitrine élégantes et une trinchera. Il porta une entière de côté au second essai et fut ova- tionné.

Le troisième fut le plus brave de l'après-midi au cheval lors de ses deux rencontres, en étant bien mis en valeur par le torero. Encasté, ce toro eut une charge vibrante à droite en début de faena et faillit soulever Octavio Chacón. Cette corne était la meilleure, tandis que la gauche avait tendance à cher- cher les chevilles. Dans l'ensemble, ce toro ne sembla pas complète- ment se livrer. Avec beaucoup de

métier, l'effort de Chacón fut méri- toire devant un adversaire aussi exigeant. L'oreille fut méritée, après une estocade légèrement de côté et efficace, récompensant ainsi une prestation complète.

Le deuxième toro souleva la cava- lerie montée par "Puchano" à la deuxième pique. Ce fut un exem- plaire de Victorino Martín assez éteint et de charge irrégulière, face auquel le castillan Rubén Pinar ne parvint pas à trouver l'ac- cord. Le dernier toro, long, muscu- leux, s'avéra exigeant et posséda du fond, avec peut-être la charge la plus aboutie des quatre toros du lot. Rubén Pinar termina sa faena à droite sans l'épée factice et connut ensuite des difficultés avec l'épée, tout comme à son premier.

Pinar avait déjà affronté un lot de Victorino Martín cette année, le 8 septembre à Villanueva del Arzo- bispo, lors d'une corrida où il avait fait gracier un toro. (Florent M.) RESEÑA des TOROS. 1.

"Mercenario", n°76, negro entre- pelado, 534 kg (né en janvier 15).

2. "Mosaico", n°39, cárdeno bra- gado meano, 542 kg (né en dé- cembre 14). 3. "Bombardero", n°30, cárdeno, 551 kg (né en dé- cembre 14). 4. "Minueto", n°78, negro entrepelado, 543 kg (né en décembre 14).

AU MEXIQUE

. Santiago Cuautlalpan (México) . Dimanche 22 NOVEMBRE.

Cortijo Cinco Villas. Beau temps.

Entrée réduite. 5 toros d'El Vergel et un de Gómez Valle (5e) pour José MAURICIO, gris plomb et or (ovation et une oreille) Ernesto Ja- vier Tapia "CALITA", bleu pétrole et or (applaudissements et un avis avec silence) Arturo SALDIVAR, tabac et or (un avis avec silence et silence).

Le banderillero Fernando García hijo a salué au 6e.

Joli remate d'Octavio Chacón

Rubén Pinar

(4)

ACTUALITÉS

. Tlaxcala

. Vendredi 20 NOVEMBRE. Plaza Jorge Aguilar "El Ranchero". Festi- val. 1/4 entrée. Toros de Rancho Seco pour Uriel Moreno "EL ZA- PATA" (un avis avec ovation) José Luis ANGELINO (une oreille) Er- nesto Javier Tapia "CALITA" (deux oreilles) Arturo SALDIVAR (deux oreilles) Sergio FLORES (deux oreilles) Luis DAVID (ovation).

. Apizaco (Tlaxcala)

. Vendredi 20 NOVEMBRE. Plaza Wiliulfo González. Novillada avec picadors. Faible entrée (environ 200 personnes, dans la limite au- torisée). Novillos de La Trasquila pour Andrés ORIGEL (silence) En- rique de AYALA (une oreille) Hi- dalgo GARCIA (deux oreilles) Diego Alarcón "MOLINITA" (deux oreilles) Alexis Sandoval "EL AM- BATEÑO" (ovation) Iturbe Salva- dor "EL NATY" (ovation).

Hidalgo García et Diego Alarcón

"Molinita" sont sortis en triomphe.

. Atizapán de Zaragoza (México) . Samedi 21 NOVEMBRE. Cortijo Los Ibelles. 1/2 entrée. Novillos de Barralva (arrastre lent au 3e), pour Sebastián IBELLES, nacre et noir (une oreille et deux avis avec applaudissements) Cristian

ANTAR, turquoise et or (ovation et une oreille) Miguel AGUILAR, blanc et or (deux oreilles et

une oreille).

Finale des novilladas du Cortijo Los Ibelles.

Sebastián Ibelles fut violemment soulevé par le quatrième, souffrant de fortes contusions.

Les picadors Fernando Flores et Rodolfo Carmona ont respective- ment été blessés par les troisième et cinquième novillos. Fernando Flores (homonyme du novillero es- pagnol) souffre de contusions au visage, et Rodolfo Carmona d'une lésion au bras gauche.

Lors de cette même novillada, accidentée, le banderillero Juan Ramón Saldaña a été blessé à la main par le dernier novillo.

. Ciudad Satélite (México)

. Dimanche 22 NOVEMBRE. Plaza La Florecita. Le concours de novil- leros avec picadors déplacé de San Juan del Río (Querétaro) à Ciudad Satélite (México) les 22 et 29 novembre, 6 et 13 décembre, a de nouveau dû être annulé pour des raisons sanitaires.

Spectaculaire chute du picador Rodolfo Carmona

Stéphane Barbier, Alain Damie, Christian Gabanon, Bruno Lasnier, Robert Ricci et Bernard Soulier...

Tous les six montrent un portrait multiple de cette corrida exceptionelle.

Les auteurs de ce travail pénètrent les entrailles de cette matinée magique, dans l’esprit de l’artiste triomphant au bout de l’effort,

et parviennent, à travers lui, à nous imprégner de l’essence même de l’art du toreo.

José TOMAS Nîmes - 16/09/2012

Histoires inédites de

Corridas

Editions TORONAUTES

Hors série du journal

“ SUD-OUEST”

LECTURE

(5)

LES VINGT-CINQ ANS DE LA DISPARITION DE GINÉS CARTAGENA

Ce 22 novembre, on commémorait le vingt-cinquième anniversaire de la triste et tragique disparition du rejoneador espagnol Ginés Cartagena.

Une nouvelle brutale à l'époque, puisque Ginés fut tué par un ca- mion alors qu'il traversait à pied la route reliant Madrid à l'Extréma- dure, près de la ville de Navalcar- nero, et non loin de Villamanta où il possédait une finca.

Révolutionnaire du toreo à cheval sans cesse en quête de succès, il n'avait que 27 ans. Âge maudit.

Au club des 27, comme une rockstar.

De son vrai nom Ginés Céspedes Sánchez, il était né le 19 septem- bre 1968 à Benidorm, cité bal- néaire de la province d'Alicante célèbre pour ses tours et son archi- tecture particulière.

Doté de peu de moyens à ses dé- buts, et c'est ce qui le différenciait de beaucoup de rejoneadors, il commença par le dressage et les concours équestres.

Sa première sortie en public, il la

fit en 1982 à Alfaz del Pi, tout près de Benidorm, sous le nom de son frère Andrés, car il n'avait pas encore les quatorze ans requis pour toréer en public.

Il toréa plusieurs fois dans ce vil- lage les premières années et fit sept fois le paseo au Coliseo Ba- lear de Palma de Mallorca entre 1985 et 1986. C'est le matador Manuel Alcaraz (décédé en 86), qui s'occupait de cette plaza et y fit programmer Ginés Cartagena à ses débuts.

Les apoderados du rejoneador furent ensuite Juan Manuel Mo- reno, Juan Gutiérrez Puerta, et bien sûr le tandem Luc Jalabert – Alain Lartigue.

Ginés Cartagena eut la particula- rité dans sa carrière – comme ce fut le cas d'autres rejoneadors par le passé – de ne pas prendre d'alternative.

Il était capable d'affronter une grande variété de toros, avec puis- sance, courage, charisme et sens du spectacle.

C'est ce lien avec le public qui en

fit une star du rejoneo, avec parmi ses marques de fabrique la pose de banderille al violin.

Dans sa cuadra, ses chevaux les plus illustres furent "Whisky", "Hu- racán", "Trasnochador", "Rome- rito", "Toscano", "Bayo", "Gin",

"Trinidad", entre autres.

Les temporadas de la fulgurante carrière de Ginés Cartagena fu- rent souvent de grandes cam- pagnes, car il termina cinq fois premier de l'escalafón, en 1989, 1990, 1991, 1994 et 1995.

À Las Ventas, il avait fait ses dé- buts à l'âge de dix-huit ans, le 19 mars 1987, et réalisa un tour de piste après avoir combattu le toro

"Caracoleiro" d'Infante da Cámara.

Il est sorti à cinq reprises en triomphe par la grande porte donnant sur la Calle Alcalá.

Le 21 mai 1988 après avoir coupé les deux oreilles d'un toro de Be- nita Sanz ; le 3 juin 1989 (deux oreilles, toros de Sánchez-Coba- leda et Garzón, le second toro étant combattu en duo avec

(6)

HISTOIRE

Antonio Correas) ; le 26 mai 1990 (toros de Santa María et Sánchez- Cobaleda, deux oreilles en duo avec Fermín Bohórquez hijo) ; le 12 juin 1994 (toros d'Ortigão Costa et Luis Albarrán, deux oreilles en duo avec Javier Buen- día) ; le 20 mai 1995, avec deux oreilles obtenues face à un toro de Luis Albarrán.

Et à la Real Maestranza de Sé- ville, il fit des débuts très remar- qués lors de la feria 1991, là-aussi devant un exemplaire de l'élevage de Luis Albarrán, auquel il coupa les deux oreilles avec pétition de queue. Mais le fait de ne pas être andalou le priva de la Porte du Prince.

Spectaculaire Une du journal Aplausos en 1994 Ginés Cartagena eut un lien fort avec la France, et vous retrouve- rez en fin d'article un historique complet de ses paseos dans notre pays.

Il s'y présenta lors d'une novillada au Grau-du-Roi le 6 juillet 1991, avec une cavalerie qui n'était pas la sienne car ses chevaux restèrent bloqués en Espagne à cause de la peste équine.

L'année suivante, en 1992, il fit un seul contre six historique aux Saintes-Maries-de-la-Mer face à des toros de Barcial, Isaías y Tulio Vázquez, Conde de Mayalde, Ma- nuel Sánchez-Cobaleda, Pablo Ro- mero et Román Sorando, coupant cinq oreilles et une queue.

Quelques semaines auparavant, il s'était enfermé en solitaire le 27 juin 1992 dans les arènes de sa ville, Benidorm, face à six toros de Pablo Romero, totalisant sept trophées.

Le lien fort avec la France, il était aussi dû à ses apoderados, Luc Ja- labert et Alain Lartigue, qui prirent officiellement en main sa carrière à partir de la fin de l'année 1993.

Ses premières corridas avec ses deux mentors eurent pour cadre des arènes colombiennes.

Et Ginés Cartagena avait aupara- vant partagé à de nombreuses re- prises l'affiche avec Luc Jalabert avant que ce dernier ne devienne son apoderado.

Authentique vedette du rejoneo, Ginés Cartagena toréa sa der- nière course à Torre Pacheco (ré- gion de Murcie), le 12 octobre 1995, jour de la fête nationale.

Lors de ses obsèques à Benidorm, alors que le monde de la tauroma- chie et du rejoneo s'était déplacé, la circulation dans la ville avait été coupée pour que défile le cortège funèbre.

Une rue de Benidorm porte au- jourd'hui le nom de "Calle del ca- ballero rejoneador Ginés

Cartagena".

Après sa disparition, une grande corrida d'hommage dont l'organi- sation avait été confiée à Luc Jala- bert fut programmée sous la Bulle des arènes de Nîmes le 24 février 1996.

C'était la présentation en public d'Andy Cartagena, le neveu de Ginés, et c'était un coup de poker car il avait tout juste quinze ans à ce moment-là.

Il laissa une forte impression au cours de cette corrida à laquelle prirent part pas moins de quatorze rejoneadors. Sept toros et novillos

des élevages de Pablo Mayoral, Benítez Cubero, Sánchez-Arjona, José Luis Pereda, Fermín Bohór- quez et Barcial, furent combattus en duos par les cavaliers Antonio Ignacio Vargas, Javier Mayoral, Javier Buendía, João Moura, Anto- nio Correas, Juan José Rodríguez, Gérald Pellen, Michel Cayuela, João Antonio Ventura, Andy Carta- gena, Fermín Bohórquez, Pablo Hermoso de Mendoza, Luis et An- tonio Domecq. Cette corrida avait été retransmise en direct par la chaîne espagnole Telecinco, et ce fut le point de départ de la belle et riche carrière d'Andy Cartagena.

L'un des trois fils de Ginés Carta- gena, Ginés hijo, a été lancé dans le monde du rejoneo par Luc Jala- bert, et il a pris l'alternative à Mé- janes le 19 juillet 2014 des mains de Pablo Hermoso de Mendoza.

Dans cette famille très taurine, on doit également citer Francisco Cés- pedes dit "Paco Cartagena", frère de Ginés, subalterne, et qui s'est retiré de la profession en 2019 à Murcie après plus de trente ans dans les ruedos.

Il était avec le français Igor le duo habituel accompagnant à pied Ginés Cartagena.

Florent MOREAU

Andy Cartagena, le 24 février 1996 à Nîmes

LECTURE LECTURE

Le talent du photographe Michel Dieuzaide consiste à savoir surprendre

ce qui demeure caché, ce qui passe trop vite pour que le regard paresseux

le saisisse...

Editions

LA PIBOLE

(7)

LES PASEOS EN FRANCE DE GINÉS CARTAGENA

Le Grau-du-Roi. 6 juillet 1991 (nocturne). Novillada avec picadors.

6 Luis Rocha. Ginés Cartagena (rej) (o), Raúl Gracia "El Tato", Ángel de la Rosa (o) (sobresa- liente : Marc Monnet – présenta- tion en France de Ginés

Cartagena, qui montait la cavale- rie du rejoneador français Michel Cayuela à cause de la peste équine sévissant en Espagne) Les Saintes-Maries-de-la-Mer.

14 juillet 1991 (nocturne).

Corrida à cheval. 7 João Moura.

Manuel Vidrié (o), João Moura (o), Jacques Bonnier, Luc Jalabert, Gérald Pellen (o), Marie Sara, Ginés Cartagena (oo) (trophée du Centaure d'or décerné à Ginés Cartagena)

Lunel. 18 juillet 1991 (nocturne).

Corrida à cheval. 6 Lucien Tardieu.

João Moura (o), Luc Jalabert, Gé- rald Pellen (o), Marie Sara, Ginés Cartagena (oo), José Duarte Mont-de-Marsan. 22 juillet 1991 (nocturne). Corrida portugaise.

6 Bodeal Rainha. Luc Jalabert, Ginés Cartagena, José Manuel Duarte

Le Grau-du-Roi. 27 juillet 1991 (nocturne). Corrida portugaise.

4 Tardieu + 1 Moura (5). Gérald

Pellen, Luc Jalabert, Ginés Carta- gena, Marie Sara (le dernier fut combattu en duo par Luc Jalabert et Ginés Cartagena – forcados de Moita)

Pérols. 8 août 1991. Corrida à cheval. 6 Varela Sol. Luc Jala- bert, Ginés Cartagena (o/oor), Max Vendrell (alternative du rejo- neador français Max Vendrell) Les Saintes-Maries-de-la-Mer.

13 août 1991 (nocturne). Corrida à cheval. 4 Tardieu + 1 Jalabert (3). Michel Cayuela, Luc Jalabert (o), Ginés Cartagena (oo), Gérald Pellen, Federico Carolino

Dax. 14 août 1991 (nocturne).

Corrida portugaise. 6 Simão Malta. Luc Jalabert, Ginés Carta- gena, Marie Sara, Elena Gayral, duo Jalabert – Cartagena, duo Marie Sara – Elena Gayral (les deux derniers furent combattus en duos – forcados de Vila Franca de Xira)

Arles. 15 août 1991. Novillada avec picadors. 6 Hubert Yonnet.

Ginés Cartagena (rej) (o), Roger Ferreira, Raúl Gracia "El Tato" (o) Les Saintes-Maries-de-la-Mer. 14 juillet 1992. Corrida à cheval.

1 Barcial + 1 Isaías y Tulio Váz- quez + 1 Conde de Mayalde + 1 Manuel Sánchez-Cobaleda + 1 Pablo Romero + 1 Román

Sorando. Ginés Cartagena (./o/./oor/oor/.) (seul contre six – arènes pleines – sobresalientes à pied : Paquito Leal et Michel La- gravère)

Lunel. 16 juillet 1992 (nocturne).

Corrida à cheval. 6 Viento Verde (propriété de Peralta). Rafael Pe- ralta, Curro Bedoya, Jacques Bon- nier, Manuel Oliveira, Gérald Pellen, Ginés Cartagena (corrida en hommage à Angel Peralta, qui fit le paseo et fut honoré en piste – arènes pleines – participèrent notamment à cette corrida, invités par les rejoneadors à l'affiche, An- tonio João Ventura, Luc Jalabert, Rodrigo Santos, etc)

Pérols. 7 août 1992. Corrida à cheval. 5 Laget. Curro Bedoya (o), Ginés Cartagena (oo), duo Bedoya – Cartagena (o) (mano a mano – le cinquième novillo fut combattu en duo)

Les Saintes-Maries-de-la-Mer. 20 août 1992 (nocturne). Corrida à cheval. 6 Laget. Curro Bedoya (o), Luc Jalabert (o), Ginés Cartagena (o/o)

Les Saintes-Maries-de-la-Mer. 14 juillet 1993. Corrida à cheval.

2 Joaquín Moreno de Silva + 1 Victorino Martín + 1 Atanasio Fer- nández + 1 Garzón + 1 Bernar- dino Giménez. João Moura (./o/o), Ginés Cartagena (./o/.) Le surprenant littoral de Benidorm

(©Florent M. - septembre 2019)

Stèle devant les arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer, où Ginés Cartagena toréa à onze reprises entre 1991 et 1995 (©Florent M. – mai 2020)

(8)

HISTOIRE

(mano a mano – trophée du Cen- taure d'or décerné à Ginés Carta- gena – no hay billetes)

Lunel. 15 juillet 1993 (nocturne).

Corrida à cheval. 6 Sommer d'An- drade. Curro Bedoya (oo), Javier Buendía, Ginés Cartagena, Robert Musichini (o), duo Bedoya – Car- tagena (oo), duo Buendía – Musi- chini (o) (corrida d'alternative du rejoneador Robert Musichini) Soustons. 7 août 1993 (nocturne).

Corrida à cheval. 6 Laget. Curro Bedoya (oo), Ginés Cartagena (o), José Andrés Montero (o) (tro- phée de l'Éperon d'or de Radio France Landes attribué à Curro Be- doya)

Les Saintes-Maries-de-la-Mer.

12 août 1993 (nocturne). Corrida à cheval. 6 Tardieu. Javier Buendía, Ginés Cartagena (o), José Andrés Montero (o), Robert Musichini, duo Buendía – Montero (oo), duo Cartagena – Musichini (les deux derniers novillos furent combattus en duos)

Dax. 14 août 1993 (nocturne).

Corrida à cheval. 6 José Luis Vas- concellos. Antonio Ignacio Vargas (o), João Moura, Ginés Carta- gena (oo), Elena Gayral, duo Var- gas – Cartagena (o), duo Moura – Gayral (corrida d'alternative d'Elena Gayral – les deux derniers toros furent combattus en duos) Nîmes. 22 mai 1994 (matin).

Corrida à cheval. 6 Carmen Sego- via. João Moura, António Ribeiro Telles, Ginés Cartagena (oo), Marie Sara, duo Moura – Carta- gena, duo Telles – Marie Sara (o) (les deux derniers toros furent combattus en duos – Ginés Carta- gena toréa à Barcelone l'après- midi)

Les Saintes-Maries-de-la-Mer.

14 juillet 1994. Corrida à cheval.

6 Barcial. Ginés Cartagena (o/oo), Luis Domecq, Antonio Do- mecq (o/o)

Lunel. 15 juillet 1994 (nocturne).

Corrida à cheval. 6 Pablo Romero.

Ginés Cartagena (./oo/oo), Marie Sara (././.) (mano a mano) Méjanes. 17 juillet 1994. Corrida à cheval. 6 Enrique Martín Arranz.

Rafael Peralta, Antonio Ignacio Vargas (o), João Moura (o), Gé- rald Pellen (o), Ginés Cartagena (oo), Marie Sara (o) (trophée du Rejón d'or décerné à Ginés Cartagena)

Mont-de-Marsan. 18 juillet 1994 (nocturne). Corrida portugaise. 6 María do Carmo Palha. Pablo Her- moso de Mendoza, Ginés Carta- gena, João Salgueiro (blessure à la jambe du rejoneador portugais João Salgueiro lors d'un choc contre un burladero – le dernier toro fut combattu en duo par Pablo Hermoso de Mendoza et Ginés Cartagena – ont officié les forcados de Lisbonne lors de cette corrida portugaise)

Beaucaire. 22 juillet 1994 (nocturne). Corrida portugaise.

6 Félix Hernández Barrera. Gé- rald Pellen, Joaquim Bastinhas, Paulo Caetano, Ginés Cartagena (les deux derniers toros furent combattus en duos)

Saint-Vincent-de-Tyrosse. 25 juillet 1994 (nocturne). Corrida

portugaise. 5 Lucien Tardieu.

Ginés Cartagena, Marie Sara (le dernier exemplaire fut combattu en duo)

Soustons. 7 août 1994. Corrida à cheval. 6 Barcial. Rafael Peralta (o), Ginés Cartagena (o/oo), Marie Sara (o) (trophée du Rejón de Oro attribué à Ginés Carta- gena – tour de piste accordé par la présidence au 5e "Gitano", n°90, negro mulato coletero cal- cetero, mais non effectué à cause d'une erreur de l'alguacilillo) Béziers. 13 août 1994 (nocturne).

Corrida portugaise. 6 Lucien Tar- dieu. Javier Buendía, Leonardo Hernández, Ginés Cartagena, Marie Sara, duo Buendía – Her- nández, duo Cartagena – Marie Sara (les deux derniers toros fu- rent combattus en duos – forcados de Vila Franca de Xira)

Dax. 14 août 1994 (nocturne).

Corrida à cheval. 6 Francisco Luis Caldeira. Javier Buendía, Ginés Cartagena (o/oo), Fermín Bohór- quez

Les Saintes-Maries-de-la-Mer.

15 août 1994 (nocturne).

Corrida à cheval. 6 José Ortega Sánchez. Javier Buendía, Ginés Cartagena (o), Marie Sara, Juan José Rodríguez (oor), duo Buendía – Cartagena (oo), duo Marie Sara – Rodríguez (les deux der- niers novillos furent combattus en duos)

Floirac. 2 octobre 1994. Corrida.

2 Barcial (rej) + 6 Veiga Teixeira.

Ginés Cartagena (rej) (o/o), Ri- chard Milian, Antonio Borrero

"Chamaco", Pepín Liria (o/o) (tro- phée du Cep d'or décerné à Pepín Liria)

Arles. 17 avril 1995 (matin).

Corrida à cheval. 6 Manuel Sán- chez-Cobaleda. Ginés Cartagena (oo), Fermín Bohórquez (o), Luis Domecq (o), Antonio Domecq, duo Cartagena Bohórquez (oo), duo frères Domecq (o) (les deux derniers toros furent combattus en duos – tour de piste au 5e "Grani- cerote", n°83, negro – sortie en triomphe du mayoral)

Floirac. 28 mai 1995. Corrida.

2 Barcial (rej) + 4 García Jiménez.

Ginés Cartagena (rej) (o/oo), Mi- guel Báez "Litri" (o/o), Julio Apari- cio (oo) (sobresaliente : Philippe de Lapeyre "El San Gilen" – tro- phée de l'Oreille d'or attribué à Julio Aparicio – sortie en triomphe du rejoneador et des deux

matadors)

Nîmes. 5 juin 1995 (matin).

Corrida à cheval. 5 Carmen Sego- via + 1 Jandilla (2). Javier Buen- día, Ginés Cartagena (o), Fermín Bohórquez, Marie Sara, duo Buen- día – Marie Sara (o), duo Carta- gena – Bohórquez (oor) (le deuxième novillo titulaire, "Cami- nero", n°28, de Carmen Segovia, fut changé à cause de sa manse- dumbre – les deux derniers no- villos furent combattus en duos) Saint-Sever. 25 juin 1995. Corrida.

2 Barcial (rej) + 4 Marcos Núñez.

Ginés Cartagena (rej) (o/o), Víc- tor Mendes (o), Francisco Rivera Ordóñez (sobresaliente : Philippe de Lapeyre "El San Gilen") Les Saintes-Maries-de-la-Mer.

14 juillet 1995 (nocturne). Corrida à cheval. 6 Pablo Romero. Ginés Cartagena (o), Fermín Bohórquez (o), Marie Sara (o), Juan José

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Rodríguez, duo Cartagena – Ro- dríguez (o), duo Bohórquez – Marie Sara (no hay billetes – les deux derniers toros furent combat- tus en duos – le paseo avait été décalé d'un quart d'heure à cause du feu d'artifice du 14 juillet) Lunel. 15 juillet 1995 (nocturne).

Corrida à cheval. 6 Barcial. Anto- nio Correas, Ginés Cartagena (o), Fermín Bohórquez (oo), Marie Sara, duo Correas – Bohórquez, duo Cartagena – Marie Sara (o) (les deux derniers novillos furent combattus en duos)

Mont-de-Marsan. 17 juillet 1995 (nocturne). Corrida portugaise. 6 Barcial. Antonio Correas, Ginés Cartagena, Fermín Bohórquez Saint-Vincent-de-Tyrosse. 24 juillet 1995 (nocturne). Corrida

portugaise. 5 François André.

Antonio Correas, Ginés Carta- gena, Marie Sara

Les Saintes-Maries-de-la-Mer. 28 juillet 1995 (nocturne). Corrida portugaise. 2 Pérez de la Concha (1,2) + 1 José Ortega Sánchez (3) + Javier Sánchez-Arjona (4,5).

Antonio Correas, Ginés Cartagena (mano a mano)

Hagetmau. 2 août 1995 (nocturne). Concours landais.

1 Pérez de la Concha. Ginés Car- tagena (oo) (dans le cadre du concours landais des fêtes d'Ha- getmau, l'organisateur Robert La- barthe avait fait venir Ginés Cartagena)

Istres. 5 août 1995. Novillada avec picadors. 5 Aimé Gallon.

Swan Soto (oo), Ginés Cartagena (oo), Marie Sara (o) duo Carta- gena – Marie Sara (o) (le novil- lero Swan Soto affronta deux novillos, Cartagena et Marie Sara un adversaire chacun, puis un autre en duo)

Soustons. 6 août 1995. Corrida à cheval. 6 Pérez de la Concha.

Antonio Correas (o), Ginés Carta- gena (o), Marie Sara (o) (trophée de l'Éperon d'or de Radio France Landes décerné à Antonio Cor- reas)

Béziers. 13 août 1995 (nocturne).

Corrida portugaise. 6 Lucien Tar- dieu. Javier Buendía, Ginés Carta- gena, Fermín Bohórquez, Marie Sara (la course fut près de tourner au drame, la jeune équipe de for- cados de Cascais étant trop inex- périmentée, plusieurs forcados passant à l'infirmerie – la direction décida d'arrêter les pegas au deuxième toro, les quatre derniers étant seulement combattus à cheval)

Les Saintes-Maries-de-la-Mer.

14 août 1995 (nocturne). Corrida à cheval. 6 María Luisa Paniagua.

Antonio Correas, Ginés Carta- gena, Fermín Bohórquez (oo), Juan José Rodríguez (oo), Marie Sara, Robert Musichini (le 3e no- villo fut estoqué par le sobresa- liente à pied Paquito Leal – sur l'affiche, les novillos annoncés étaient de l'élevage de Pérez de la Concha)

Dax. 15 août 1995 (matin).

Corrida à cheval. 6 Pablo Romero.

Leonardo Hernández, Antonio Correas (o), Ginés Cartagena (oo), Pablo Hermoso de Men- doza, duo Hernández Cartagena, duo Correas – Mendoza (oo) (sor- tie en triomphe des quatre rejo- neadors – les deux derniers toros furent combattus en duos – der- nière corrida en France de Ginés Cartagena, qui toréa l'après-midi à Castro Urdiales, en Cantabrie) (statistiques Florent M., remercie- ments à Benoît Piarrine et Laurent Lucasson)

Ginés Cartagena dans le callejón des arènes d'Arles (©Yvon Parès)

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CAMPO

El Retamar :

les Núñez de Colmenar Viejo

La Sierra de Madrid possède égale- ment sa Ruta del Toro. La finca "Las Tejoneras" se situe au centre d’un triangle très taurin entre Colmenar Viejo, Manzanares el Real et Col- lado Villalba.

Cette finca est l'une des trois que possèdent les quatre enfants qui veulent maintenir l’héritage de José Luis Pinto Marabotto. Ce superbe écrin verdoyant, dans un parc ré- gional classé réserve de la bio- sphère, est dominé par un cortijo qui surplombe la propriété au terme d’un long chemin goudronné où cohabitent les mâles d’El Reta- mar et les cochons ibériques (JP Marabotto). L’aventure de cette ga- nadería, prisée dans les arènes to- ristas françaises et de la

Comunidad de Madrid, a débuté au milieu des années 90 quand le patriarche s’est associé à Manuel Hurtado Navarro qui a apporté ses vaches et ses sementales d’origine Carlos Nuñez.

Ce dernier les avait achetés une quinzaine d’années auparavant à la ganaderia d’El Álamo située à quelques kilomètres de "Las Tejone- ras" à la sortie de Colmenar Viejo.

Depuis 2013, la fratrie dirige seule la ganadería et s’est séparée de son ancien associé. Pendant plu- sieurs années, leurs erales et utreros ont participé à une bonne dizaine de novilladas par saison grâce à un cheptel de plus de 200 vaches de ventre.

Les effets de la crise se faisant res- sentir, ils ont réduit leur camada à 160 mères (une cinquantaine ont été vendues au torero Morenito de Aranda) et sept sementales pour conserver leurs familles ouvertes.

Soit une soixantaine de machos par an pour faire lidier sept ou huit piquées et sans picadors par temporada.

L'entrée de la finca

Comme pour la plupart des gana- derías, El Retamar a connu une année blanche en 2020 alors que trois novilladas piquées étaient déjà vendues, essentiellement dans la

Sierra Norte de Madrid.

De ce fait, les circonstances pour- raient imposer aux propriétaires de débuter avec une corrida de toros entière l’an prochain, ce qui serait Beau toro d'El Retamar

Novillo d'El Retamar

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une première pour la famille Pinto.

Mais les ganaderos ne masquent pas leurs inquiétudes car la tempo- rada 2021 s’annonce aussi difficile au niveau économique. Chaque eral et novillo a un prix et les marges de négociation sont quasi nulles et seul un mayoral est salarié pour parvenir à l’équilibre écono- mique. L’aide substantielle promise par la région Madrilène est d’ail- leurs attendue avec impatience pour permettre la survie des éle- vage de la Sierra d’autant que la crainte de perdre les subventions européennes de la PAC se développe.

Comme la plupart des encastes

"non Domecq", les Nuñez d’El Reta- mar espèrent des débouchés vers les plazas françaises en profitant de leurs belles prestations à Vic-Fezen- sac et Orthez (Adrien Salenc avait pinché un novillo de deux oreilles) par le passé. Une certitude, de nombreux novillos aux robes va- riées et dans le type Nuñez atten- dent dans les enclos vallonnés de

"Las Tejoneras" pour combattre lors de la prochaine temporada.

Stéphan GUIN

El Retamar à Madrid et en France Affilié à la "Agrupación Espa- ñola de Reses Bravas", l'élevage d'El Retamar a pris l'ancienneté à Madrid le 30 mars 2003 avec une novillada piquée. D'autres novilladas de ce fer fer ont été combattues à Las Ventas en 2004 et 2010, et des novillos iso- lés en 2005.

En retraçant l'historique de l'éle- vage, on s'aperçoit que les lots ont majoritairement été destinés aux arènes de la Comunidad de Madrid célébrant des novilladas.

La présentation d'El Retamar en France eut pour cadre les arènes de Garlin et leur novillada de printemps 2006. Cinq novillos d'El Retamar et un réserve de l'élevage français de Malabat fu- rent ce jour-là combattus par Emilio de Justo, Mehdi Savalli (deux oreilles) et Joselito Adame (une oreille).

Les trois novilladas suivantes de la ganadería sur notre sol se firent avec un format de quatre novillos.

En 2016 à Orthez, avec quatre exemplaires pour le mexicain Luis David Adame (deux fois une oreille) et Adrien Salenc (qui per- dit les trophées avec les aciers).

En 2018 à Vic-Fezensac, avec quatre novillos pour Miguel Ángel Pacheco (une oreille) et El Adoureño. Lors de cette novil- lada matinale, le dernier exem- plaire "Avecejón", n°33, de pelage melocotón, brillamment piqué par Laurent Langlois, fut brave, encasté, et primé d'un tour de piste. Il reçut par ailleurs un prix spécial de la part du jury de la feria.

En 2019, la ganadería fut recon- duite à Vic avec une autre novil- lada de quatre pour André Lagravère "El Galo" et Dorian Canton (deux fois une oreille).

Enfin, toujours en 2019, Miguel Ángel Pacheco, le torero de La Línea de la Concepción, a af- fronté à Bayonne un toro d'El Retamar lors de la corrida- concours de la feria de l'Atlan- tique. (statistiques F.M)

Novillos d'El Retamar, typiques de l'encaste Núñez (reportage photographique de Stéphan Guin – novembre 2020)

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HOMMAGE

Edgar García "EL DANDY"

Le torero colombien Edgar García

"El Dandy" est décédé à Pereira (Colombie) le samedi 21 novembre à l'âge de 70 ans.

Natif de Zarzal, dans le Valle del Cauca, il avait pris une alternative tardive, à presque 45 ans, le 22 janvier 1995 aux arènes de Mani- zales. José Antonio Campuzano était le parrain de l'alternative, et les témoins Tomás Campuzano et Guillermo Perlaruiz. El Dandy de- vint ce jour-là matador face au toro

"Rabo de Ají" d'Ernesto Gutiérrez.

Aidé en Europe par Antonio Pica-

mills, il vint pour sa seule corrida en France le 14 juillet 1995 à Col- lioure, dans les Pyrénées-Orientales.

C'était une corrida mixte avec qua- tre toros de l'élevage Arenas Her- manos pour Antonio Manuel Punta et El Dandy, et deux novillos d'Espartaco pour le novillero Oscar López.

Vêtu d'un costume couleur bleu électrique et or, ce ne fut pas un après-midi heureux pour El Dandy, sifflé à son premier, et qui ne put estoquer son second adversaire après avoir été victime d'une luxa- tion de l'épaule droite.

Antonio Manuel Punta, le matador de Gerena, coupa la seule oreille de la corrida et remporta le tro- phée de la peña "Niño de la Tau- rina".

Deux mois plus tard, le 15 septem- bre 1995, El Dandy toréa à Fitero, en Navarre, avec Sebastián Pa- lomo Linares et Manuel Díaz "El Cordobés" qui coupèrent chacun trois oreilles à des toros de Ramón Sánchez Recio. El Dandy affronta trois toros lors de cette corrida, of- frant même le toro de réserve, mais ne connut pas le succès.

Il confirma son alternative à México le 29 décembre 2002 avec

Mariano Ramos et Jorge Mora face à un toro de Montecristo.

Il était toujours en activité puisqu'il toréait récemment encore en Co- lombie et au Mexique. En 2019, à soixante-neuf ans, il portait toujours l'habit de lumières.

La particularité d'El Dandy (et cela n'étonne guère avec un tel surnom) était de toréer avec des costumes excentriques, et parfois avec la barbe ou même une montera blanche.

Ces dernières saisons, il était re- venu en Europe en tant qu'apode- rado du matador colombien José Arcila, en le faisant toréer dans de nombreuses arènes.

El Dandy, avec barbe et montera blanche El Dandy aux

arènes de Collioure, le 14 juillet 1995

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La Fondation du Toro de Lidia répondant à une question du journaliste et ancien novillero sévillan Jesús Bayort, au sujet des deux corridas du Plan de reconstruction prévues à Aracena puis Ubrique, et qui n'ont pas pu être célébrées. Les deux cartels qui restent à célébrer sont les suivants : quatre toros de Núñez del Cuvillo pour Diego Urdiales et David de Miranda / quatre toros de Jandilla pour Pablo Aguado et Rafael Serna.

La Fondation espère reprogrammer ces deux corri- das avant la fin de l'année 2020.

Le 22 novembre, Andy Cartagena rendait hommage à son oncle Ginés

Le tweet de Néstor García, emblématique apoderado d'Iván Fandiño

À l'occasion des corridas de Logroño ce week-end, les organisateurs de Saint-Martin-de-Crau ont an- noncé la présence lors de la prochaine feria des deux triomphateurs du week-end, Gómez del Pilar et Octavio Chacón. Ils seront à l'affiche des corridas reportées deux fois en 2020 et déplacées au mois d'avril prochain.

ÉDITIONS SUDOUEST

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LECTURES

Toujours très entreprenantes, les éditions Au Diable Vauvert viennent de publier les nouvelles retenues pour le prix Hemingway décerné à Nîmes en 2020. Après l'annulation de la feria de Pentecôte à Nîmes, le prix a été remis en octobre avec la parution du recueil, dont la compo- sition n'a été dévoilée qu'alors.

Des 117 nouvelles examinées par le jury, le lauréat est pour la première fois une femme. Donc une lauréate, Élise Thiébaut, qui a un nom de ga- nadero — Rémi Thiébaut était le mari de María Teresa Oliveira, qui élevait des toros prisés par les ve- dettes des années soixante dans sa propriété d'El Campillo, près d'El Escorial — mais qui ne semble avoir d'autre lien particulier avec la tau- romachie. Sinon sa mère, aficio- nada convaincue, qui demande à sa fille de disperser ses cendres dans le callejón des arènes de Nîmes. Un jour de faible vent. C'est le thème de la nouvelle.

En une année où le théâtre et la corrida sont unis par les mêmes an- nulations, Fabien Penchinat nous amène à la soixante-quatorzième feria d'Avignon. Pour une corrida qui n'est en fait qu'un festival.

Javier Izcue Argandoña est actuel- lement professeur à l'institut Basoko de Pamplona. Il nous envoie une chronique des Îles Enchantées.

Philippe Laidebeur, Champenois d'origine et Nîmois d'adoption, nous lance en piste un Espontáneo dans les arènes mexicaines d'Aguascalientes. Histoire de célé- brer Saint-Marc.

Philippe Coudron a écrit une di- zaine de romans policiers, dont "La Suerte de Matar" publié l'an der- nier. Il nous amène dans un texte très rythmé, et très taurin. Il com- mence avec un mec qui a perdu la clé de sa chambre d'hôtel. C'est toujours con. Comme ne pas trou- ver dans le noir la serrure quand on a embarqué une gonzesse.

Le journaliste espagnol Damperio Estragón est lauréat d'une cinquan- taine de prix. Mais pas celui-là, même si sa nouvelle, Déclassé, tra- duite en français par l'ami Rodolfo Arias, ne manque pas de classe.

Christian Pluche nous vient de Picar- die, adore les histoires courtes, et nous embarque dans Les Trois Cor- ridas d'une Vie. Parmi lesquelles un Singe en Hiver, ce merveilleux film dialogué par Audiard qu'on peut se permettre de voir au moins une fois par an.

Inca Vingoarte, originaire de Mur- cie, est enseignante à Montpellier.

Elle participait pour la première fois au prix et, par la qualité de sa nou-

velle La Montera, on espère qu'elle recommencera.

Enfin, le journaliste musical Stan Cuesta nous fait quelques gammes sur le thème : Le Fils du Torero.

Comme on le voit, le prix Heming- way a une audience beaucoup plus large que les spécialistes. Évidem- ment, je ne vous ai pas trop parlé du contenu des nouvelles, car il faut les lire et vous faire vous même un juste avis, et je vous conseille d'en lire une par jour en temps de confinement. En plus, ces livres bien édités sont toujours agréables au toucher.

Marc LAVIE

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. Un trio à la tête des arènes de Béziers

Comme cela était pressenti, le nou- veau bail de gestion des arènes de Béziers, à partir du 1er janvier 2021, bénéficiera pour six ans à Simon Casas, Olivier Margé et Sé- bastien Castella. Le trio correspond à la SAS Betara (ancien nom de la ville à l'époque des colons grecs).

De concert avec la municipalité di- rigée par Robert Ménard, de nom- breux projets sont en vue, avec entre autres celui d'organiser pen- dant la feria des encierros chaque matin avec les toros prévus pour la corrida du soir.

. Gamarde reconduit son cartel Les organisateurs de Gamarde-les- Bains (Landes) ont annoncé dans le journal Sud-Ouest qu'ils recondui- saient à 2021 l'affiche initialement prévue cette année.

Le dimanche 28 mars prochain, six toros de Zacarías Moreno seront combattus dans les arènes cou- vertes de Gamarde par Daniel Luque, Álvaro Lorenzo et David de Miranda.

. Pas de spectacles en public avant janvier ?

On pouvait récemment lire dans le journal L'Équipe qu'il n'y aurait pas de public dans les stades en France avant janvier 2021. Les prochaines

annonces officielles devraient aller dans ce sens, et cela signifierait par analogie la fin de la saison taurine alors que des courses étaient en- core annoncées.

. Sergio Rodríguez opéré du coeur Finaliste des novilladas sans pica- dors de Castilla-y-León le 7 novem- bre dernier à Medina del Campo (province de Valladolid), le jeune Sergio Rodríguez, élève de l'école taurine de Salamanque, a dû être opéré du coeur la semaine dernière à cause d'une malformation congé- nitale.

. Une statue de Gallito à Séville Un monument en mémoire du to- rero José Gómez Ortega "Gallito", pour le centenaire de sa mort, sera inaugurée le samedi 12 décembre Plaza de la Esperanza Macarena à Séville. Il s'agit d'une initiative de la Confrérie de La Macarena, et qui voit le jour après avoir été fréquem- ment mise en lumière auprès des aficionados ces dernières années.

. La SPA déboutée à Bayonne La semaine dernière, mardi 17 no- vembre, la SPA a été déboutée de sa demande visant les corridas à Bayonne, avec une action intentée contre Alain Lartigue et Juan Bau- tista. En résumé, un essai pour es- pérer un improbable revirement

jurisprudentiel, et alors même que l'existence de la corrida en France est déclarée constitutionnelle depuis une décision septembre 2012.

Dans son arrêt, le tribunal a notam- ment déclaré que : "Force est de constater que, dans les arènes de la localité bayonnaise, la tenue ré- gulière de courses de taureaux re- monte à une époque fort ancienne et n'a jamais été interrompue, sauf pendant les guerres mondiales, si ce n'est en cette année 2020 pour cause de crise sanitaire".

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À L'AFFICHE

NOVEMBRE 2020

28. JURIQUILLA (Mexique) Xajay, La Estancia, Fernando de la Mora, Carranco, Marrón, La Joya. El Za- pata, Juan Pablo Sánchez, Diego Silveti, Sergio Flores, Luis David, Leo Valadez

28. LATACUNGA (Équateur) (12h30) (festival) Santa Coloma, Mira- fuente, Peñas Blancas, Vistaher- mosa. Álvaro Mejía (rej), Pablo Aguado, Alfonso Cadaval

29. SALCEDO (Équateur) (novillada) 8 Triana, La Viña, Ortuño, Vista Alegre et Albacerrada. Paúl Játiva, Sebastián Zurita, Marjorie Cuesta, Andrés Barreros, Daniel Lárraga, Antonio León, Pablo Hernández, El Bandy

DÉCEMBRE 2020

4. LATACUNGA (Équateur)

4 Huagrahuasi et Triana. Antonio Ferrera (en solitaire)

5. LATACUNGA. 6 Huagrahuasi. José

Ignacio Uceda Leal, Daniel Luque, Joaquín Galdós

6. LAGOS DE MORENO (Mexique) (festival) 6 Villa Carmela. Uriel Mo- reno "El Zapata", José Mauricio, Antonio García "El Chihuahua", Juan Pablo Sánchez, Leo Valadez, José María Hermosillo

6. LATACUNGA (festival) 6 Huagra- huasi et Triana. José Ignacio Uceda Leal, Antonio Ferrera, Daniel Luque, Álvaro Samper, Joaquín Galdós, Álvaro Mejía (rej) 20. SAMADET (10h30) (festival) 3 élevages différents. Rocío Romero, Manuel Diosleguarde, Carlos En- rique Carmona

20. SAMADET (15h) (festival) 6 éle- vages différents. Julio Aparicio, Marc Serrano, Octavio Chacón, André Lagravère "El Galo", Yon Lamothe, le triomphateur du matin

MARS 2021

7. SAINT-SEVER (15h) (novillada sp) 2 Alma Serena + 2 Casanueva.

Alejandro Peñaranda, Jean-Baptiste Lucq (sobresaliente : Andoni Verdejo)

28. GAMARDE-LES-BAINS. 6 Zacarías Moreno. Daniel Luque, Álvaro Lo- renzo, David de Miranda

JUIN 2021

20. ISTRES (11h) Novillada de Pagès-Mailhan

SEMANA GRANDE. N°1233 MARDI 24 NOVEMBRE 2020

édité par la Société César ÉDITIONS S. L.

Directeur Jean-Michel RIPA Fondateur : Marc LAVIE Rédacteur en chef : Florent MOREAU Abonnements CRM’ART Semana Grande CS 15245 - 31152 FENOUILLET CEDEX - FRANCE

Tél. 05 61 74 92 59

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Juan Antonio Ruiz est né le 3 octobre 1962 près de Séville, à Espartinas,

village qu’évoque son surnom : Espartaco.

C’est en ce cœur des terres andalouses, entouré de sa famille et

de ses proches, que Jean-Claude Francolon et Charles Ciatoni ont rencontré, fréquenté et conversé

avec Espartaco.

Avec l’amitié de l’aficion, ils l’ont suivi toute une saison dans les arènes.

Jean-Claude FRANCOLON Charles CIATTONI avec la collaboration

de Claude POIZOT

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Références

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JÉRÔME CORREAS HAS BEEN INVITED TO CONDUCT ORCHESTRAS IN FRANCE AND ABROAD, INCLUDING THE ORCHESTRA OF THE TEATRO MASSIMO BELLINI IN CATANIA, THE ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE ROUEN,

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