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ÉCHOS SANTÉ N 293 du mardi 22 juin F CFA

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Academic year: 2022

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Tél. : (+237) 694 81 99 37

N° 293 du mardi 22

ÉCHOS SANTÉ

juin 2021

L’information sanitaire à votre portée.

Directeur de publication : Joseph MBENG BOUM

w w w . e c h o s a n t e . i n f o

400 F CFA

Covid-19

Dr Manaouda lance

une vaste campagne de vaccination

Cameroon and the United Nations Launch the

Educational Plus Initiative

L’Afrique compte 250 millions de personnes sous-alimentées

The Prime Minister of Cameroon, Chief Dr. Joseph Dion Ngute and the UN Resident Coordinator, Mr. Mathias Z. Naab have jointly chaired a conference this June 21st 2021 in Yaoundé to launch the Education Plus. An initiative to ensure and advocate for more girls to complete their secondary school course, to reduce the risk of HIV infections and help them master their sexual reproductive health and rights. Page 3

Selon le rapport de certaines organisations

onusiennes, ce chiffre est deux fois plus supérieur à ceux de l’Asie (381 millions) et de l’Amérique latine et des Caraïbes (48 million).Page 10

Fight Against HIV/AIDS Sécurité alimentaire

QUOTIDIEN

# Du 07 au 11 juillet 2021, le ministre de la Santé publique organise un 2

ème

tour de la campagne de

vaccination avec un accent particulier sur l’intensification des séances mobiles dans les communautés et dans les sites d’intérêt (universités, institutions publiques, prisons, garnisons, entreprises…)

# Cette campagne vise toutes les personnes âgées de plus de 18 ans et elle se déroulera dans les centres de

vaccination agrées, dans les marchés, les écoles, les entreprise et les lieux de culte. Pages 6-7

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L

a maladie des reins est fréquente au Cameroun, principalement due à une mauvaise alimentation quo- tidienne. Riche en calcium, fer (vi- tamines A et C), le persil, avec ses feuilles d’un vert foncé, est indispensable dans toutes les préparations culinaires. Grâce à sa teneur en potassium, il aide, entre autres, à réguler l’hypertension artérielle;

régulariser les règles chez les femmes;

lutter contre la chute des cheveux; cal- mer les douleurs auriculaires et dentaires.

Ayant pour principale fonction le filtrage

de sang, les reins retiennent également les déchets, le sel et les toxines.

Au fil du temps, ces déchets s’accumulent, causant ainsi des infections conduisant à une insuffisance rénale. Quotidiennement utilisé dans la cuisine comme herbe aro- matique, le persil a des propriétés qui lui confèrent de nombreuses vertus sur l’or- ganisme. Ses semences, feuilles et racines sont également utilisées en phytothéra- pie. Connu comme meilleur traitement pour nettoyer les reins naturellement, le persil est un antibiotique à double usage,

Journal africain Echos santé Journal d’informations sanitaires, environnementales et de développement durable.

Email : journalechosante@yahoo.com Tél. : (+237) 694 81 99 37

Siège social : Yaoundé-Cameroun B.P. : 14436 Yaoundé

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Directeur de publication Joseph Mbeng Boum

Directeur des Affaires générales Désiré Effala

(+237) 696 59 90 92

Directeur des Affaires financières Félicité Matsingkou

Directeur Régionale Gabon : Saint-Clair Tepondjou

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Pr jacqueline Ze Minkande

Rédacteur en chef Jean-Claude Kendeg Rédacteur en Chef adjoint Secrétaire de rédaction Carole Ambassa

Chef d’édition : Arnauld T. Djiatsa (+237) 699 02 12 48

Chargé de la distribution et vente Moïse Arthur Minlend Sohna Rédaction Centrale :

Elvis Serge Nsaa, Ingrid Kengne, Rebara Habra, Ariane Makamte, Juspo Alain, Hervé Bell, Désiré Effala, Saint-Clair Tepondjou, Pacôme Guy, Albert Bomba, Didier Pare, Charles Tsimi, Moïse Sohna, Sharon Divine Enjema

Desk Littoral Ghislaine Deudjui +237 670 77 22 57 Desk Est

Murielle Esson Ebangue +237 694 36 51 78

Desk Nord Agnes Mobe +237 691 41 64 40 Desk Extrême-Nord Nicodemus Hinsia +237 696 38 29 78 Desk Adamaoua Jean Besane Mangam +237 674 11 60 97 Desk Nord-Ouest Jenivarius Nde Wifah +237 675 49 33 88 Desk Sud-Ouest Sharon Divine Enjema +237 672 7337 74 Desk France Vicky Tetga +33 766 15 02 40 Desk Belgique Diane Clara Mbecheu +237 697 93 91 55

Desk Togo Emmanuel Atcha +228 90 28 30 71 Desk RDC Daco Tambikila +243 813 527 041 Desk Côte d’Ivoire Joël Dally

+225 07 67 80 71 Desk Rwanda :

Jean d’Amour Ahishakiye +250 788 614 432 Desk Guinée Conakry Alpha Oumar Barry +224 662 98 41 38 Imprimerie :

MERTAPOOLS GRAPHICS IMPRIMERIE

(+237) 677 17 19 09 Distribution Cameroun Cedipresse

Tirage

5000 exemplaires

ÉCHOS SANTÉ

Vitalité

La plante ombellifère par excellence et régulatrice à multi usage stimule la fonction rénale afin d’éliminer les toxines dans le corps, nettoyer et purifier le sang.

Les bienfaits du jus de persil pour les reins

à savoir interne et externe. « Le persil est une plante totalement fondée sur le trai- tement des reins, infections... Les feuilles, les racines ainsi que le fruit sont utilisés pour la réalisation d’une tisane. Mais son mode d’emploi diffère du cas du patient », a affirmé le Dr. Jean Trésor Kabé. En cas d’infections, l’utilisation des feuilles de persil se révèle plus efficace. Par contre l’usage des feuilles et des racines régula- rise les reins pour l’évacuation des urines.

Enfin, le persil nettoie aussi les reins afin de dégager la vessie des déchets stockés.

Toujours dans le même cadre, le phyto- thérapeute Christian Manjombè Eyango, promoteur du Gic pour la Promotion des Plantes Médicinales au Cameroun (Pro- plamécam), pense que cette plante est un

excellent purificateur utilisé sous forme de macération pour des personnes ayant des problèmes de reins.

Notons qu’il existe trois sortes de persil: le petroselinum sativum (le persil aux feuilles lisses), le petroselinum crispum (le persil aux feuilles frisées) et le persil bulbeux, cultivé pour ses racines blanches. Laver soigneusement un bouquet de persil, le couper en petits morceaux et ensuite les mettre dans une casserole; ajouter un litre d’eau et faire bouillir pendant dix minutes; laisser refroidir, filtrer le liquide pour ensuite le verser dans une bouteille à conserver au réfrigérateur; enfin, boire un verre tous les jours, le matin de préfé- rence, jusqu’à épuisement de la bouteille.

Santé

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Actualité

Cameroon and the United Nations Launch the Educational Plus Initiative

T

he Government of Came- roon and the United Na- tion system in Cameroon, aimed at implementing the United Nations 2030 Agenda to accelerate progress toward the Sustainable Development Goals (SDGs). Education Plus is a high- level advocacy initiative, jointly promoted by UNAIDS, UNESCO, UNFPA, UNICEF and UN Women, together with the wider United Nations system, to eliminating HIV infections by retaining more girls in education until comple- tion of secondary education.

It also seeks to equip adolescent girls and boys with a comprehen-

Ingrid KENGNE

The Prime Minister of Cameroon, Chief Dr. Joseph Dion Ngute and the UN Resident Coordinator, Mr. Mathias Z. Naab have jointly chaired a conference this June 21st 2021 in Yaoundé to launch the Education Plus.

An initiative to ensure and advocate for more girls to complete their secondary school course, to reduce the risk of HIV infections and help them

master their sexual reproductive health and rights.

Fight Against HIV/AIDS

sive ‘plus’ package allowing them to meet their basic needs for a healthy and successful transition into adulthood.

According to press release made public by the United Nations in Cameroon, Education plus ini- tiative targets sub-Saharan Afri- ca, where adolescent girls and young women aged 15-24 years represented 24% of all new cases of HIV in 2019, while being 10%

of the population.

In 2019, about 4,500 girls were contracting HIV every week, while 23,000 of them died from AIDS-related illnesses, ranking as the second leading cause of death after maternal mortality.

According to the CAMPHIA sur- vey of 2017, adolescent girls and young women in Cameroon are nine times more likely to contract HIV than their male counterparts.

Even though 63% of girls manage to finish their primary school, only 49% of girls access the first cycle and only 47,6% access

the second cycle of secondary school. While 53.8% of young boys complete their lower secon- dary education, only 49% of girls make it to the end of the first cycle of secondary school.

School drop-out rates remain high, especially among girls. This is partly due to a high number of early and unwanted pregnan- cies, early marriage, and mul- tiple forms of gender-based and intimate partner violence. These challenges, which have been worsened by the COVID-19 pan- demic, require an aggregate and multisectoral response defrau- ding the interconnected benefits of greater access to education, health, professional training, water and sanitation, hygiene, policies and strategies that help promote gender equality and women’s empowerment.

Education Plus thus promotes viable solutions. Keping girls in school throughout secondary education is scientifically proven

to address such gender divide and it is an effective means of reducing new infections to end AIDS by 2030.

Again, the press statement fur- ther indicated the initiative places adolescent girls and young women at the centre and mobi- lises engagement at the highest levels for accelerating policies, smart investments and actions to scale-up holistic, multi-secto- ral and gender-transformative interventions that work best for empowering adolescent girls and young women to stay in school and remain HIV free. These same investments will help boost the social and economic develop- ment of Cameroon.

The programme, according to the news release also promotes a core package of interventions for adolescent boys, girls, their parents and the communities around them, to enable a suc- cessful transition into adulthood and responsible choices for all

boys and girls.

These choices include: access to and completion of quality secon- dary education; universal access to comprehensive sexuality education and adolescent-frien- dly health services; fulfilment of sexual and reproductive health and rights; freedom from gen- der-based and intimate partner violence; vocational and pro- fessional training and smoother school-to-work transitions, ac- companied by economic security and autonomy.

With the newly launched initia- tive, Cameroon becomes a fron- trunner in this bold new initiative rallying stakeholders across all levels and sectors, showing other countries how to build partner- ships, coalitions and mobilising resources to create synergies among existing programmes and to raise investments in educa- tion and health, while fostering equality and leave no one behind principle.

Production du Médicament

L’

objectif principal de la visite officielle de M.

SIDIBE est de soutenir un

plaidoyer de haut niveau dans le but d’accélérer la ratification du Traité de l’ *AMA* par le Cameroun

En vue d’acquérir son indépen- dance sur le plan de la fabrication

du médicament et autres vac- cins, l’Afrique sous la bannière de l’Union Africaine, a créé l’Agence Africaine du Médicament. Michel SIDIBE est venu s’enquérir de l’évolution de ce dossier du Ca- S.E.A

L’Afrique veut sortir la tête de l’eau

Le Ministre de la Santé Publique, le Dr MANAOUDA Malachie, a reçu en audience le 21 juin 2021 dans son Cabinet, l’Envoyé Spécial de la Commission de l’Union Africaine(UA) pour l’Agence Africaine du Médicament (AMA), l’Honorable Michel SIDIBE.

meroun. Car dans les faits, c’est depuis le 22 décembre 2020, qu’il a signé de la mise en place du Traité.

A cet effet, l’UA considère le Ca- meroun comme l’un des acteurs de premier plan dans le proces- sus conduisant à la ratification de ce Traité.

En ayant sa propre Agence, l’Afrique va assurément barrer la voie aux faux médicaments, aux médicaments falsifiés et aux sous standards,_ a déclaré l’envoyé spécial de l’UA. Aussi sera t- elle une nouvelle niche d’emplois pour la jeunesse africaine, a-t-il renchéri.

Le Ministre de la Santé Publique a rassuré son hôte sur l’accueil fa- vorable que l’avant-projet de loi y afférent a reçu au parlement. Eu égard à l’état d’avancement de la question au Cameroun, le Min- santé a relevé l’intérêt particulier du Chef de l’Etat qui souhaite

que son pays soit parmi les 15 et pays africain à confirmer leur adhésion, après le Rwanda, les Seychelles, le Mozambique et la Namibie entre autres.

M.SIDIBE était accompagné du Dr MEZUI M’ELLA Gérard, le Re- présentant Permanent de l’UA au Cameroun, du Dr Margaret AGAMA le Directeur de la Santé et des affaires humanitaires à l’OMS, des Docteurs BISSOU- MA-LEDJOU et BESSONG pour le compte de l’OMS Cameroun.

Le SG du MINSANTE, le Chef de la Division de la Coopération et le Directeur de la Pharmacie, des médicaments et Laboratoires accompagnaient le Ministre au cours de cette audience.

C’est sur une note positive et pleine d’espoir, avec des pers- pectives de repositionnement de l’Afrique sur l’échiquier mon- dial que s’est achevée cette ren- contre.

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Actualité

Journée mondiale de la musique 2021

Quand les décibels soulagent les maux

L

a musique apporte le réconfort et un senti- ment de sécurité à bon nombre des personnes atteintes de cancer. Dans ce cas, le musicothérapeute choisit une musique en fonction des goûts du patient composée d’une suc- cession d’œuvres instrumentales dont les variations de tempo et de volume modifient les fonc- tions psycho-physiologiques, liées, par exemple, à l’endormis- sement ou à l’éveil. La méthode travaille à la fois sur les compo- santes : rythmique (comporte- mentale), mélodique (affective), harmonique (sensorielle) et de timbre (cognitif, souvenirs) de la musique ; pour amener le patient à modifier ses sensations phy- siques et psychiques. La musico- thérapie ne se substitue pas aux traitements d’oncologie, mais constitue un soin de support effi- cace. Dans les études cliniques visant à en démontrer l’efficacité, des patients souffrant de douleur et d’anxiétés dues au cancer ont bénéficié de séances hebdoma- daires de musicothérapie récep- tive, réalisées par un musicothé- rapeute selon la méthode en U.

Les patients ont quantifié leur

niveau de douleur et d’anxiété avant, juste après et 30 minutes après chaque séance. Il en res- sort des réductions significatives de la douleur et de l’anxiété, pen- dant et jusqu’à 30 minutes après la séance.

Cette pratique réduirait égale- ment la fréquence cardiaque, la pression artérielle et même la fatigue, permettant de raccour- cir la durée d’hospitalisation.

Les études cliniques ont éga- lement montré une réduction des nausées chez les personnes sous traitement de chimiothéra- pie. En France, dans les dix der- nières années, la pratique de la musicothérapie s’est peu à peu répandue dans les hôpitaux, et notamment dans les services d’oncologie, de soins de suite ou à l’extérieur, avec de réels béné- fices. Anne Garnerie, musicienne et musicothérapeute au Comité du Vaucluse de la Ligue contre le cancer, témoigne : « Après une séance, mes patients se sentent stimulés et retrouvent la joie de vivre (…) et apprécient particuliè- rement le partage et la cohésion de groupe qui se créent grâce à la musique ». Car la musique restaure aussi la communication en créant une relation non ver- bale. La musicothérapie adoucit la douleur, facilite la communi-

Grâce aux effets de la musique sur notre organisme, nous pouvons combattre des

maladies mentales et même améliorer quelques douleurs physiques.

Elvis Serge NSAA

cation, permet aux émotions de s’extérioriser, réduit le stress et les effets secondaires des trai- tements : c’est une thérapie qui doit encore se répandre, afin que malades du cancer et personnes guéries puissent tous en profiter quand le besoin s’en fait sentir.

La musicothérapie facilite la communication

En plus, Écouter certaines chan- sons avant de vous coucher peut aider à trouver un sommeil.

par exemple, la musique douce ou classique apaise, ralentit le rythme cardiaque, baisse la tension artérielle et diminue même les niveaux d’hormones du stress. Aussi, si vous écou- tez la musique que vous aimez, elle remplira votre cerveau de

dopamine. Et si la musique peut apaiser l’angoisse au quotidien, la recherche a montré qu’elle est particulièrement bénéfique pour les personnes soumises à des événements stressants, comme une opération chirurgicale. A contrario, si vous être fatigué, et que vous manquez de vitalité, écouter de la musique entraî- nante vous redynamisera. Non, la musique n’a pas que des vertus apaisantes, loin de là !

Considérées d’un point de vue guerrier, les oreilles sont une cible vulnérable : on ne peut pas les fermer, on ne choisit pas ce qu’elles entendent, et les sons qui leur arrivent peuvent modi- fier profondément notre état psychologique ou physique. Rap, métal et même chansons pour

enfants deviennent alors des instruments de torture contre des terroristes présumés. Le son a des effets physiologiques qui ne se distinguent pas toujours nettement des effets psychiques : un niveau élevé de décibels peut ainsi avoir des effets irré- versibles, du fait des vibrations : les tympans se déchirent dès 160 décibels, les poumons se fis- surent à partir de 200 décibels, tandis qu’un son supérieur à 210 décibels peut causer des hémor- ragies internes potentiellement mortelles. De même, l’emploi de sons à basse fréquence, ou infra- sons, peut entraîner des difficul- tés respiratoires, une compres- sion des tympans ou encore des troubles de la vision, avec éven- tuellement des apparitions.

Violence and Child Exploitation

V

iolence, exploitation, neglect and other forms of Child abuse are still on a rise in Cameroon, despite measures put in place to limit the practices. Cameroonian children

are still very much exposed to series of acts of violence that establish insecurity for them.

Many children remain victims of child labour, lack of shelter, poor health facilities, and inaccessibi- lity to education, molestation, psychological and domestic vio- lence, discrimination and sexual

abuse. Chronic malnutrition re- mains widespread in the country particularly in the East, Ada- mawa, North and the Far North Regions.

According to Human Rights Commission, HRC, 39 percent of children aged 5-17 in Came- roon have experienced one form Ingrid KENGNE

North West Delegation of Social Affairs Urges Populations to Denounce Any Suspected Case

Inhabitants of the North West Region have been called upon to denounce any form of child labour to the competent authorities. The North

West Delegate for social affairs, Rebecca Kwate was talking during a sensitization workshop over the weekend, as part of activities marking the International Day of the Child.

of child labour or the other, which has affected their healthy growth. In a news release on the occasion of the International Day of the African Child, HRC reite- rated that the violation of child- ren’s rights in different capacities is increasing at an alarming rate and should be curbed with most severe measures.

Going by this commission, 39% of children aged between 5 and 17 are engaged in child labour, and there is an increase use of nar- cotics by youths, which in tend accelerates crime and violence.

The commission revealed that

«the recurrence of child traf- ficking and kidnapping in Ca- meroon, especially in areas of conflict, including the Far-North, the North-West and the South- West regions «are worsening the plights of Cameroonian Children.

It is as a result of this that the North West Delegation for Social affairs enjoined the population to join the government to wage a war against these practices.

Aware of the difficulties involved in the attempt to secure the rights of children, Mrs. Rebecca Kwate, the North West Delegate

for Social Affairs recalled that protecting children against child labour and other forms of child abuses is a collective work, and not just that of the Ministry of Social Affairs.

Hence, the need for more aware- ness of the rights and obligations of children. «We need to see children as victims. In whatever circumstances they might find themselves, whether they have committed a crime of not, let’s not regard them as criminals, because they are not.

We are encouraging everyone that in case you see an abused child anywhere, speak out and speaking will entail that you should report them to where they can be protected,» the dele- gate advised.

HRC on its part recommends that the government should tighten security in the crisis hit regions, and launch a vigorous campaign against the war on children wa- ged by secessionists in the North West and South West regions, and to promote the right to edu- cation of children in these areas.

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www.echosante.info

Pub

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Zoom

Dr Manaouda Malachie lance une vaste campagne de vaccination

Covid-19

D

ans le but d’at- teindre une cou- verture vaccinale acceptable à court terme, le ministre de la Santé publique organise une cam- pagne nationale d’intensifica- tion de la vaccination contre le Covid-19, du 07 au 11 juillet 2021, dans les dix régions du Cameroun.

Elle concernera toute per- sonne âgée de 18 ans et plus et sera accompagnée d’une large action de sensibilisation et d’exploitation aux popu- lations. La vaccination sera offerte dans les formations sanitaires ou par les équipes mobiles, dans les commu- nautés y compris en porte à porte, les lieux de rassemble- ment comme les marchés, les lieux de culte, les entreprises et les publiques.

Le ministre de la Santé pu- blique Dr Manaouda Ma- lachie, encourage les popula- tions à adhérer massivement à la vaccination contre le Covid-19, pour mettre fin à la pandémie et par conséquent, à des pseudos thèses sur la vaccination qui circulent de bouche-à-oreille. Elles sont trois. La première soutient que le Covid-19 est un fruit de l’esprit ou un phénomène ou encore un pêché qui ne tou- cherait que ceux qui ne croient pas en Dieu ; la deuxième a attribué certaines assertions à des imminents scientifiques à l’instar du Pr Luc Montagnier et selon la troisième, le vac- cin contre le Covid-19 serait un complot contre les popu- lations africaines. C’est ainsi que sous l’accord du Délégué régional de la Santé du Centre Docteur Moussi Charlotte, il s’est tenue une réunion de plaidoyer et d’information en faveur de la lutte contre la

Covid-19 dans les six districts de la santé de la région du Centre. Cette réunion visait la désinformation sur les vaccins anti Covid-19, le 18 juin der- nier à Mfou.

Notons que la lutte continue mais avec les contraintes éco- nomiques et sociales causées par cette crise sanitaire mon- diale, en baisse. Il faut dire qu’elles diminuent en nombre et en intensité notamment avec les surveillances au- tour du port du masque, les couvre-feux annulés et les frontières terrestres entre le Cameroun et le Tchad qui ont été officiellement rouvertes le jeudi 17 juin 2021, après une fermeture de plus d’une année à cause de la Covid-19.

A date du 08 avril 2021, selon des statistiques du minis- tère de la Santé publique, le Cameroun compte 61731 cas confirmés, 919 décès, 56926 en rémissions et 3886 cas actifs.

Du 07 au 11 juillet 2021, le ministre de la Santé publique organise un 2ème tour de la campagne de vaccination avec un accent particulier sur l’intensification des séances mobiles dans les communautés et dans les sites d’intérêt (universités, institutions publiques, prisons, garnisons, entreprises…) Cette campagne vise toutes les personnes âgées de plus de 18 ans et elle se déroulera dans les centres de vaccination agrées, dans les marchés, les écoles, les entreprise et les lieux de culte.

Carole AMBASSA

L’état de mise en œuvre de ce plan fait état à ce jour de : 244 centres de vaccination fonctionnels à travers le pays

; 575 équipes de vaccination dont 191 équipes-cadres des Districts, 191 superviseurs régionaux et 36 superviseurs centraux formés sur les opé- rations de la vaccination ; 191 Points focaux de suivi des ef- fets indésirables des Districts et 10 des Régions, formés et déployés ; La mise à dis- position des kits de prise en charge rapide des effets indé- sirables dans tous les centres de vaccination ; La mise à disposition des registres et cartes de vaccination à toutes les équipes de vaccination

; La mise en œuvre du pre- mier tour de la campagne de vaccination intensive de 5 jours dans les 191 Districts de Santé suivi des séances de vaccination quotidienne dans les centres de vaccination ; La vaccination effective des membres du gouvernement, du parlement et des autori- tés administratives dans les Régions.

Pour cette première phase, les activités de communica- tion se sont limitées au niveau stratégique, compte tenue d’une meilleure perception du risque de la maladie et de

l’importance de la vaccina- tion par les populations cibles concernées.

Concernant le financement, un montant de 1 192 000 000 (Un milliard cent quatre- vingt-douze millions de francs CFA) a été mis à disposition du Programme Élargi de Vaccina- tion pour supporter les coûts opérationnels de ce plan dans les 191 Districts de Santé de notre pays.

En date du 11 juin 2021 soit 61 jours depuis le lancement, le Cameroun a vacciné 70 300 personnes pour la pre- mière dose, et 16 200 pour la 2e dose avec un rythme de 1000 nouveaux vaccinés par jours. Comparé aux 591 200 doses de vaccin reçues par le Cameroun, ce chiffre repré- sente une consommation de 15% du stock. Il convient de dire que le rythme est encore faible au regard des objectifs, de la disponibilité des vac- cins, et des performances des autres pays africains compa- rables au Cameroun.

En effet, l’ambition du Gou- vernement est de vacciner au moins 20% de la population totale avant l’organisation de la Coupe d’Afrique des Na- tions (CAN) qui aura lieu au Cameroun dès janvier 2022.

Cet objectif de 20% est la

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Zoom

couverture minimale nécessaire pour

« décapiter » une hypothétique 3e vague qui pourrait survenir juste avant le début de la compétition.

Le principal obstacle à l’atteinte de cet objectif est la faible adhésion de la population sous l’effet de la désinfor- mation et d’une faible perception du risque de la maladie.

En conséquence, des stratégies d’in- tensification visant à atteindre une moyenne de 5.000 personnes vacci- nées sont d’ores et déjà en cours de mise en place, notamment : L’élar- gissement de l’offre de la vaccination à toute personne éligible âgée de 18 ans et plus ; L’indentification et l’équi- pement en matériels de la chaine du froid des centres de vaccination supplémentaires de manière à cou- vrir toutes les Aires de Santé ;L’enga- gement des leaders traditionnels et religieux en vue de susciter l’adhésion des populations cibles à travers des rencontres d’information et d’échange avec les principaux leaders au niveau de chaque commune ; La communi- cation de proximité dans toutes les communautés suivant toutes les com- posantes de la riposte à travers les réunions d’engagement communau- taire dans chaque Aire de Santé et des caravanes mobiles de sensibilisation ; L’organisation d’un 2e tour de la cam-

pagne de vaccination du 6 au 11 juil- let 2021 avec un accent particulier sur l’intensification des séances mobiles de vaccination dans les communautés et dans les sites d’intérêt (universités, institutions publiques, prisons, garni- sons, entreprises, etc.…) ; L’intégration de la vaccination dans les activités de routine du Programme National de Vaccination assortie d’un mécanisme de financement basé sur les perfor- mances.

Pour ce faire, un investissement sup- plémentaire dans les activités de communication de proximité est indis- pensable avant la mise en oeuvre de la campagne de vaccination de juillet 2021.

A ce niveau, permettez-moi d’évoquer certaines situations dénuées de tout sens, mais que je souhaite évoquer sur les effets secondaires des vaccins contre le covid-19.

Il s’agit de 03 pseudos thèses sur la vaccination : Beaucoup continuent de penser que le covid-19 est un fruit de l’esprit ou un phénomène / péché qui ne toucherait que ceux qui ne croient pas en Dieu. Laissez-moi vous dire que je suis également un fervent croyant, pratiquant évangélique. Mais je crois fermement que le COVID est une réa- lité et nous devons nous y faire et le combattre par la vaccination.

Certains ont tôt fait d’attribuer cer- taines assertions à des imminents scientifiques à l’instar du Pr Luc MON- TAGNER. Ce qu’on ne dit plus c’est que ce dernier a démenti ces propos éner- giquement. Il a précisé qu’il n’a jamais fait cette déclaration.

Une autre thèse de complot contre les populations africaines circule sur les réseaux sociaux comme si le vaccin contre le covid serait le seul produit que nous importons de l’occident. A ce sujet, je voudrais dire deux choses : Au moment où tous les pays cherchent le vaccin, comment imaginer qu’il y aurait des vaccins spécifiquement fait pour nous ? A ce stade, laissez-moi vous dire que les vaccins que nous avons au Cameroun notamment ont été prélevés sur le stock destiné à cer- tains pays occidentaux dans un esprit de solidarité internationale.

Quel est ce dirigeant ou ce gouvernant qui permettrait que son peuple soit décimé ? Auquel cas sur qui devra- t-il donc exercer son administration

? Non, nous devons faire preuve de beaucoup de lucidité, d’objectivité et de rationalité.

Je voudrais engager ici les médias, les scientifiques, les professionnels de santé, les hommes politiques et tous les citoyens à plus de responsabilité dans la communication et l’informa-

tion du public. La plupart des anti vac- cins des réseaux sociaux et d’ailleurs, à la vérité se sont souvent tous vaccinés y compris leurs familles.

En ce qui concerne l’approvisionne- ment en vaccin, la facilité COVAX four- nira au Cameroun suffisamment des doses pour couvrir 20% de la popu- lation en plusieurs allocations selon les besoins. En outre, le Gouverne- ment s’est garanti plus de 5 000 000 de doses du vaccin Johnson & Johnson commandé via l’initiative de l’Union Africaine et qui seront livrées pro- gressivement en fonction des besoins.

Le Cameroun dispose désormais des doses suffisantes pour couvrir 40% de sa population d’ici fin 2022 conformé- ment aux nouveaux objectifs du PNDV.

Au regard des résultats obtenus dans les pays ayant réalisé une couverture vaccinale d’au moins 40% de leur po- pulation totale, Il est désormais clair que l’immunité collective induite par la vaccination est une véritable oppor- tunité pour mettre fin à la pandémie et reconstruire notre économie. Je voudrais pousser le vice un peu plus loin, en disant que si nous avons plus peur de mourir, vaccinons-nous au moins pour sauver notre économie.

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Panorama

La vente des médicaments dans la rue prend de l’ampleur

V

endus sur les trottoirs de rue de Ngaoundéré en poste fixe ou trans- portés sur la tête et même sur des bicyclettes, ces produits prohibés par les pou- voirs publics continuent de sil- lonner les rues.

La porosité des frontières entre le Cameroun et le Nigeria dont l’Adamaoua partage une bonne partie avec ce pays favorise pour beaucoup des habitants de la ville de Ngaoundéré dans l’importa- tion de ces produits impropres à la consommation. A la proximité avec le Nigeria, les trafiquants de moto jouent aussi dans cette pratique d’importation de ces « morts ambulantes ».

Mal conservés et commerciali- sés par des personnes n’ayant aucune notion de médecine, les médicaments de la rue consti- tuent à bien des égards, des dan- gers pour le consommateur.

« Moi je ne consomme pas les médicaments de la rue depuis

que j’ai failli mourir à cause de cela. Ils passent la journée au so- leil, souvent même la posologie et la date de péremption ne sont pas lisibles », confie Issa, habi- tant de Ngaoundéré. Les raisons de leur conservation et de pres- cription seulement n’expliquent pas le caractère nocif de ces pro- duits selon certains.

« Tous ces comprimés que vous voyez sont estampillés fabriqué en Inde, en Chine. Parfois, on n’a à peine le nom du laboratoire ni un site internet où on peut véri- fier la véracité de leur existence.

Au nom du manque d’emploi, certains mettent leur vie et celle des autres en danger, laisse en- tendre François.

Parmi ces produits, sont parfois dissimulés le « fameux » trama- dol ou tramol, réputé meilleur compagnon pour certains moto- taximen de la ville.

Si d’aucun voit en ces produits, comme un facteur aggravant de la maladie, d’autres par contre indexent les coûts des médica- ments génériques en pharmacie pour justifier leur ruée vers les médicaments de la rue.

Jean BESANE MANGAM

La région de l’Adamaoua en ce temps, concentre plus ses efforts dans la lutte contre la Covid-19, laissant ainsi la place aux médicaments de la rue qui sont de plus en plus visibles à tous les coins des rues et quartiers.

Adamaoua

« Quand je ressens juste des maux de tête, je ne peux pas me rendre à l’hôpital. En plus, dans les pharmacies, le prix est élevé.

Avec mes 2 paracetamol achetés chez un vendeur de la rué, je suis soulagé », argue Alphonse, étu- diant.

Au nom du coût des médica- ments en pharmacie, beaucoup

risquent leurs vies. Le personnel médical s’accorde sur la qualité du médicament qui ne saurait se retrouver dans la rue pour être vendu comme des beignets.

« Les gens vont dire que ces pro- duits sont moins chers, efficaces, mais pour quels résultats ! Lais- sez-moi vous dire que le meilleur médicament se trouve à l’hôpital

et est prescrit par un personnel de la santé. Acheter les médi- caments dans la rue, c’est aug- menter les chances d’aggraver la maladie et la résistance des microbes », indique Ndavkoudar Jean, Infirmier diplômé d’Etat en service au centre de santé inté- gré de Sabongari à Ngaoundéré.

Malnutrition à Ndjolla

L

e gouvernement

camerounais dans sa croisade contre la malnutrition multiplie les stratégies, ceci en collaboration avec les partenaires tel que Plan international-Cameroun.

cette Ong implémente un projet basé sur la prévention et la lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes. Dans ce foyer témoin à Ndjolla, dans l’arrondissement de Garoua 3ème, département de la Benoué, région du Nord, la reine mère dirige une vingtaine de femmes. Elles apprennent les techniques permettant d’obtenir de la «bouillie 5 étoiles», destinée aux enfants malnutris âgés de 00-05 ans.

Aïssatou Feroya, agent de

terrain de ce projet, explique qu’ << il s’agit d’une bouillie faite à base de la farine de maïs et d’oignon, d’arachide, du tamarin, du soja, du cesame, du baobab, du lait, de la poudre de poisson, de l’oeuf et d’huile.

Le tout constitué des glucides, des lipides, des protéines et des sels minéraux>>.

Selon les chiffres de l’enquête nutritionnelle Smart 2019 , le taux de malnutrition chronique dans la région du Nord chez les enfants de 6-59 mois est de 36,9%, 6,26 % pour la malnu- trition aiguë globale et 19,3%

pour l’insuffisance pondérale.

Une situation inquiétante de l’avis du point focal nutrition de la délégation régionale de la santé publique du Nord. «Pour la malnutrition chronique, cela veut dire que plus d’un enfant sur trois (1/3) souffre de retard

de croissance. Or, cette forme de malnutrition quoique pas visible mais plus dangereuse du fait que cela peut hypothéquer sérieusement l’avenir de ces enfants et partant l’avenir du pays. Ce retard de croissance s’accompagne généralement d’un développement insuffi- sant du potentiel physique et du cerveau. Ainsi, l’enfant peut se retrouver avec une capa- cité intellectuelle compromise.

Dans ce cas, le taux d’échec à l’école sera élevé. Le pays ne pourra donc pas compter sur eux pour se développer», fait savoir Bouba Monglo.

Si l’on s’en tient aux statistiques de l’enquête nutritionnelle Smart 2019, les enfants des zones rurales sont plus affectés que ceux des zones urbaines et particulierement les filles . Pour le volet prévention, il y a la Ursule KEIMBA

La bouillie 5 étoiles pour en découdre

Avec 36,9% et 19,3%, la malnutrition chronique et aiguë sévère constituent un véritable problème de santé publique dans la région du Nord. Ses conséquences sur la santé des enfants de moins de 5 ans sont non négligeables. Elles vont du retard de croissance à un développement insuffisant du potentiel physique et très souvent à la mort, d’où la

technique de lutte basée sur la consommation d’une» bouillie 5 étoiles».

supplémentation en vitamine A pour tous les enfants âgés de 6 à 59 mois et les femmes en post partum immédiat soient pen- dant la campagne de chaque 6 mois ou en routine, ou pendant la promotion communautaire des bonnes pratiques d’Ali- mentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE).

En ce qui concerne la prise en charge, le Centre de Santé sert de courroie de transmission entre L’Ong et les mères d’en- fants malnutris.<< La famine dans cette localité de Ndjolla est une réalité. Nombre d’en- fants qui arrivent dans notre formation sanitaire souffrent de malnutrition. Le projet que pilote l’Ong Plan International au Cameroun est un véritable moyen non seulement de pré- vention et de prise en charge, mais surtout un moyen qui aide les parents à assouplir leurs dé- penses. >>, souligne Emmanuel Ridari, Chef du Centre de Santé de Ndjolla.

À lui de poursuivre que << les changements s’observent en une semaine lorsque l’enfant

est bien alimenté. Et nous profitons de nos différentes rencontres qui se déroulent chaque mercredi, pour exhor- ter les femmes à fréquenter les formations sanitaires>>.

Pour alléger les souffrances des familles bénéficiaires, l’on pro- jette de créer un potager qui va d’une part venir en aide en complément pour la variation des menus et d’autre part, per- mettre aux femmes d’avoir des revenus.

Pour la prévention de la malnu- trition chez les enfants, le spé- cialiste préconise la consom- mation des aliments sains et assez diversifiés par les femmes enceintes et allaitantes, l’allai- tement maternel exclusif des enfants âgés de 0-6 mois et sa contitunu ation jusqu’à l’âge de 24 mois au moins. D’autres aspects aussi importants sont à prendre en considération à savoir, le suivi du calendrier vaccinal de l’enfant , la consom- mation de l’eau potable , l’assai- nissement de l’environnement , l’espacement des naissances et l’éducation des filles .

(9)

Afrique/Monde

L

e rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde est l’étude mondiale qui fait le plus autorité en matière de suivi des progrès réalisés pour ce qui est d’éliminer la faim et la malnutrition. Elle est produite conjointement par l’Organisa- tion des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds internatio- nal de développement agricole (FIDA), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mon- dial (PAM) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Dans l’avant-propos, les responsables des cinq institutions aver- tissent que «cinq ans après que le monde s’est engagé à éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et toutes les formes de malnu- trition, nous ne sommes toujours pas en voie d’atteindre cet objectif d’ici à 2030».

Dans cette édition, des mises à jour de données essentielles concernant la Chine et d’autres pays densément peuplés ont conduit à une réduction substantielle des estimations du nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde, qui s’élève actuellement à 690 millions.

La tendance, cependant, n’a pas changé.

La révision de l’ensemble des données relatives à la faim depuis l’année 2000 aboutit à la même conclusion: après avoir diminué régulièrement pendant des dé- cennies, la faim chronique a lentement commencé à augmenter en 2014 et conti-

nue de le faire. L’Asie reste la région où l’on trouve le plus grand nombre de personnes sous-alimentées (381 millions). L’Afrique vient en deuxième position (250 millions), suivie de l’Amérique latine et des Caraïbes (48 millions). La prévalence mondiale de la sous-alimentation, soit le pourcentage global de personnes qui souffrent de la faim, évolue peu- autour de 8,9%, mais les chiffres absolus sont en augmentation depuis 2014. Cela signifie que ces cinq dernières années, la faim a augmenté au même rythme que la population mon- diale. Cette situation, à son tour, masque de grandes disparités régionales: en pour- centage, l’Afrique est la région la plus tou- chée et la situation continue de s’aggraver, puisque 19,1% de sa population est sous- alimentée. Ce taux est plus de deux fois supérieure à ceux de l’Asie (8,3 pour cent) et de l’Amérique latine et des Caraïbes (7,4 pour cent). Si la tendance actuelle se poursuit, en 2030, l’Afrique abritera plus de la moitié des personnes qui souffrent de manière chronique de la faim dans le monde.

Le bilan de la pandémie

Alors que la lutte contre la faim stagne, la pandémie de Covid-19 intensifie les vulnérabilités et les insuffisances des sys- tèmes alimentaires mondiaux, c’est-à-dire l’ensemble des activités et des processus qui affectent la production, la distribution et la consommation d’aliments. Bien qu’il soit trop tôt pour évaluer l’impact total des mesures de confinement, le rapport estime qu’au minimum 83 millions de

Selon le rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ce chiffre est plus de deux fois supérieure à ceux de l’Asie (381 millions) et de l’Amérique latine et des Caraïbes (48 million). Si la tendance actuelle se poursuit, en 2030, l’Afrique abritera plus de la moitié des personnes qui souffrent de manière chronique de la faim dans le monde.

Saint Clair KENGUE

personnes supplémentaires, peut-être même 132 millions, pourraient souffrir de la faim en 2021 en raison de la récession économique déclenchée par la pandémie.

Ce revers jette un doute supplémentaire sur la réalisation du deuxième objectif de développement durable (Faim «zéro»).

Vaincre la faim et la malnutrition sous toutes ses formes (y compris la dénutri- tion, les carences en micronutriments, le surpoids et l’obésité) ne se limite pas à assurer une alimentation suffisante pour survivre. Or, un obstacle majeur est, pour un grand nombre de familles, le coût élevé des aliments nutritifs et la difficulté d’accéder, pour des raisons économiques, à une alimentation bonne pour la santé.

Le rapport démontre qu’une alimentation saine coûte bien plus de 1,90 dollar des États-Unis par jour, qui est le seuil de pau- vreté international. Il estime que le prix d’une alimentation saine, même la moins chère, est cinq fois plus élevé que celui à payer pour se remplir l’estomac de seuls féculents.

Les produits laitiers riches en nutriments, les fruits, les légumes et les aliments riches en protéines (d’origine végétale et animale) sont les groupes d’aliments les plus chers au monde. Selon les dernières estimations, ce ne sont pas moins de 3 milliards de personnes, au bas mot, qui ne peuvent pas se permettre une alimen- tation saine. En Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, c’est le cas de 57% de la population, mais aucune région, pas même l’Amérique du Nord ni l’Europe, n’est épargnée. C’est en partie pour cette raison que la course engagée pour mettre fin à la malnutrition semble compromise.

Selon le rapport, en 2019, entre un quart et un tiers des enfants de moins de cinq ans (191 millions) souffraient d’un retard de croissance ou d’émaciation – c’est-à- dire étaient trop petits ou trop maigres.

En outre, 38 millions d’enfants de moins de cinq ans étaient en surpoids. Chez les adultes, pendant ce temps, l’obésité est devenue une pandémie mondiale à part entière.

Un appel à l’action

Le rapport affirme qu’une fois les considé- rations de durabilité prises en compte, un changement global vers des régimes ali- mentaires sains aiderait à freiner le retour de la faim tout en permettant de réaliser d’énormes économies. Il calcule qu’un tel changement permettrait de compenser presque entièrement les coûts sanitaires d’une mauvaise alimentation, estimés à 1 300 milliards de dollars des États-Unis par an en 2030, tandis que le coût social des émissions de gaz à effet de serre lié à l’ali- mentation, estimé à 1 700 milliards d’USD, pourrait être réduit de trois quarts. Le rapport préconise de transformer les sys- tèmes alimentaires pour réduire le coût des aliments nutritifs et rendre l’alimen- tation saine plus abordable financière- ment. Si les solutions spécifiques diffèrent d’un pays à l’autre, voire à l’intérieur d’un même pays, les réponses globales résident dans des interventions tout au long de la filière alimentaire, dans l’environnement alimentaire et dans l’économie politique qui façonne l’activité commerciale, la dé- pense publique et l’investissement.

L’étude appelle les gouvernements à inté- grer la nutrition dans leurs stratégies agri- coles; à s’efforcer de réduire les facteurs d’augmentation des coûts dans la produc- tion, le stockage, le transport, la distribu- tion et la commercialisation des aliments, y compris en réduisant les facteurs d’inef- ficacité, les pertes et le gaspillage ali- mentaires; à aider les petits producteurs locaux à cultiver et à vendre des aliments plus nutritifs et à leur garantir un accès aux marchés; à privilégier la nutrition des enfants; à favoriser le changement des comportements par l’éducation et la communication; et à intégrer la nutrition dans leurs systèmes de protection sociale et leurs stratégies d’investissement. Les chefs de secrétariat des cinq institutions des Nations Unies autrices du rapport sur L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde disent s’engager à appuyer ce changement capital, en veil- lant à ce que celui-ci soit «durable, pour les personnes et la planète».

Sécurité alimentaire

L’Afrique compte

250 millions de

personnes sous-

alimentées

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Afrique/Monde

Guinée Equatoriale

Faux test Covid et autorisation spéciale de déplacement

L

es éléments du

Commandant Kankina Pitty Yannick Commandant de

la brigade de Gendarmerie de Ntoum dans le Komo-mondah viennent de mettre la main sur Saint Clair KENGUE

La brigade de gendarmerie de Ntoum démantèle un réseau de faussaires à l’UOB

Démantèlement d’un grand réseau de faussaires des tests Covid-19 et des autorisations spéciales de déplacements vers l’intérieur du Pays le 19 juin 2021 dans un cyber café au sein de l’université Omar Bongo Ondimba.

un grand réseau de faussaires des tests PCR et des autorisations spéciales de déplacement vers l’intérieur du Pays contre des sommes allant de 3000 à 20 000 FCFA.

Kamboulou jean pierre et Ella Émile Davy respectivement de nationalité congolaise et gabo- naise sont les cerveaux de la bande. Ils ont été pris en flagrant délit lors de l’intervention des agents de la brigade de la gen- darmerie de ntoum.

Selon les informations glanées par notre rédaction, il ressort que depuis plus d’un mois, les deux faussaires se seraient suffi- samment engraisser. lls auraient profité de la détresse des voya- geurs dans la zone du Pk8 avec pour clients privilégiés ceux en déplacement vers la province du Woleu-Ntem pour monter ce business parallèle.

Le trafic, qui profitait de l’obli- gation pour certains voyageurs de présenter un test négatif à la Covid-19 dans les différents

check-point installés sur la route Nationale 1 fonctionnait de manière simple: les mis en cause établissaient de faux cer- tificats négatifs du laboratoire Pr.

Gahouma et autorisations spé- ciales de déplacements avec des signatures scannées du Ministre d’État, Ministre de l’intérieur et du Ministre de la défense natio- nale puis les transmettaient aux acheteurs en format papier ou numérique moyennent des sommes d’argent pouvant aller de 3.000 fcfa à 10.000 fcfa pour le tests PCR et de 10.000fcfa à 20.000 fcfa pour l’autorisation spéciale de circuler.

Rappelons qu’au Gabon, les déplacements d’une province à une autre sont conditionnés par la présentation d’un test PCR datant de moins de 14 jours et d’une autorisation spéciale de circuler. Maintenant que les faus- saires sont aux arrêts quid de la clientèle …?

L’épidémie Ebola officiellement terminée

«J

e félicite les

c o m m u n a u t é s affectées, le gouvernement et le peuple de Guinée, le personnel de santé, les partenaires et tous ceux dont les efforts dévoués ont permis d’endiguer cette épidémie d’Ebola. Notre travail en Guinée continue, y compris pour soutenir les survivants à accéder à des soins donnés après la maladie

» a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé. En s’appuyant sur les enseignements tirés de l’épidémie de 2014 à 2016 et à travers des efforts de riposte rapides et coordonnés, une implication de la communauté, des mesures de santé publique efficaces et une utilisation équitable des vaccins, la Guinée a réussi à contrôler l’épidémie et à prévenir sa propagation au- delà des frontières.

L’Oms a aidé à expédier environ 24 000 doses de vaccins contre Ebola et a soutenu la vaccination de près de 11 000 personnes à haut risque, parmi lesquelles

plus de 2800 travailleurs en pre- mière ligne. Plus de 100 experts de l’Oms ont été déployés sur le terrain pour coordonner des aspects clés de la riposte, tels que la prévention et le contrôle des infections, la surveillance de la maladie, le dépistage, la vacci- nation et le traitement à base de nouveaux médicaments. La col- laboration avec les communau- tés a également été renforcée afin de sensibiliser au virus et de s’assurer de leur implication et de leur appropriation des efforts pour endiguer la maladie.

« Bien que cette flambée épidé- mique d’Ebola a eu lieu dans la même zone que l’épidémie en Afrique de l’Ouest qui a tué 11 000 personnes, la Guinée a réussi à contenir le virus en quatre mois grâce aux innovations et aux en- seignements tirés du passé », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Nous devenons plus rapides, plus efficaces et plus intelligents dans la lutte contre Ebola. Mais même si cette épidémie est terminée, nous de- vons rester en alerte face à une possible réapparition du virus et nous assurer que l’expertise dans la lutte contre Ebola s’élargisse Albert BOMBA

Les autorités guinéennes ont annoncé

l’épidémie le 14 février 2021 après la découverte de trois cas à Gouécké, une localité rurale de la préfecture de N’zérékoré, dans la même région du sud du pays. L’épidémie de 2014 à 2016, y avait initialement émergé avant de se propager aux pays voisins.

à d’autres menaces sanitaires telles que la COVID-19. »

L’Oms continue de soutenir la Guinée dans ses efforts de vigi- lance, de maintien de la surveil-

lance et du renforcement des capacités de riposte rapide à une possible réapparition du virus.

Un laboratoire dédié à Ebola, des infrastructures de traite-

ment, les capacités logistiques et les mesures de prévention des infections ont été renforcés pour mieux répondre à la maladie ainsi qu’à d’autres urgences sanitaires.

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Les vaccinations auront lieu sans rendez-vous du lundi au vendredi, le matin uniquement de 8h30 à 11h00 pour l’enregistrement.. Il convient d’apporter la carte vitale et son carnet