I MANTINI en Concert le 28 Octobre à 21 H
www.festivaldufilmpolitique.com
Longtemps, le cinéma français s’estprudemment tenu à distance de la politique, bien plus que l’industrie hollywoodienne qui produisit à la chaînemoult “biopics” sur leurs Présidents,abordant sans fard des événements comme l’assassinat de Kennedy, la guerre du Viet- Nam ou le Watergate. Pendant ce temps-là, chez nous, la guerre d’Algérie était très peu traitée, la colonisation encore moins…
Et cet état de fait s’appliqua aussi à nos hommes politiques… La « pipolisation » de la vie politique n’étant pas encore passée par là, il n’y eut aucun film ni sur les grandes affaires de la Ve République, ni sur les vies de Pompidou ou de Gaulle…
Certes, on vit quelques films « militants » dans les années 70, réalisés notamment par Yves Boisset et Costa-Gavras, ou de petites perles de provocation signées Jean-Pierre Mocky mais les exemples restent très peu nombreux comparé au cinéma américain qui, systématiquement, dès que quelque chose se tramait dans les sphères politiques, s’en emparait… Chacun sait que les américains sont maîtres dans l’art de saisir l’opportunité de créer le buzz… Il a fallu attendre les années 2000 pour que la chose politique s’immisce à nouveau, petit à petit, dans les salles obscures de France…
LA PREMIÈRE ÉDITION
Du 26 au 29 octobre 2017
Organisation :
Association du festival du film politique Membres fondateurs :
Karl Zéro- Jérôme Paoli -Daisy d’Errata- Anne-Catherine Mendez
Lieu de réalisation de l’action :
Espace culturel et Cinémathèque de Corse – Porto-Vecchio
reprit le flambeau du film politique, dans une veine satyrique et tendre avec « Dans le Peau de Jacques Chirac… », couronné par le César du Meilleur Film Documentaire 2007. Xavier Durringer prit la suite en fiction avec « La Conquête » racontant la campagne menée tambour battant par le Sarkozy de 2007, puis on vit un de Villepin saisissant dans « Quai d’Orsay » de Bertrand Tavernier sous les traits de Thierry Lhermitte, et un DSK pathétique sous ceux de Depardieu, filmé par Abel Ferrara… « Le Promeneur du Champ » de Mars de Robert Guédiguian qui traite de la fin de vie de François Mitterrand montre la politique defaçon quasi conceptuelle. Presque de la poésie politique… « L’exercice de l’Etat” de Pierre Schoeller (trois Césars) est plus réaliste. Olivier Gourmet incarne un ministre lambda, sans étiquette précise, au quotidien harassant, fait de doutes, de renoncements, de trahisons. Si la chose politique semble enfin acquérir ses lettres de noblesse dans le cinéma français, c’est donc surtout au travers du prisme de la comédie, de la généralité, ou d’une forme de distanciation poétique. « Les intellectuels n’ont plus la force d’intervention qu’ils avaient auparavant, car les positions à prendre sont aussi plus complexes aujourd’hui » note alors Costa-Gavras. La relève du cinéma « engagé » va se faire malgré tout sous la forme de films et de documentaires à visée sociale. Philippe Lioret (« Welcome ») Stéphane Brizé (« La Loi du marché ») ou François Ruffin (« Merci patron ») font des succès publics avec des thèmes jusqu’alors jugés trop difficiles par les distributeurs.
Le succès de beaucoup de séries politiques, de « House of Cards » à « Borgen » - là-encore d’abord américaines, puis scandinaves démontrent que l’appétence du public pour la politique, même quand elle emprunte le ton de la fiction, est immense… « Baron Noir » sur Canal + a démontré que les français n’étaient pas en reste.
Roland Barthes disait qu’en somme « tous les films sont politiques », tant il est vrai qu’il y a de la politique en toute chose… Dès lors, il nous est apparu comme une évidence qu’ilmanquait à notre pays un grand Festival dédié aux films politiques, et que la Corse, terre de liberté, devait être son havre. Car cette « chose politique », définitivement, c’est la passion N°1 de tous les Corses… Essayez par vous-même : si vous entamez une discussion politique avec un ami corse au déjeuner, vous êtes certain de la finir après le digestif… du dîner !
KARL ZÉRO
dont la première édition aura lieu du 26 au 29 octobre 2017 présentera donc une quinzaine de films
« 100% politique » issus tant de la comédie que du
« documentaire citoyen », du « brûlot engagé » au block- buster populaire. Il y en aura pour tous les goûts, car notre Festival vise un très large public : porto- vecchiais, corse, mais aussi vacanciers de la Toussaint venus profiter des derniers rayons de soleil.
Le Festival du Film Politique de Porto-Vecchio,
Description de l’action
particulièrement éclectique, sera composé de femmes et d’hommes politiques de tous bords, de journalistes spécialisés, d’acteurs et de réalisateurs ayant incarné la politique à l’écran.
Son jury
- Marlène Schiappa - Niels Arestrup - Edmond Simeoni - Jean Lassalle - Clément Dumoulin - Xavier Durringer - Jean-Paul Huchon - JoeyStarr
- Yann Moix
*Sous réserve
Ont déjà
répondu
présents à
notre appel :
*offrira au public la possibilité de découvrir des films inédits (ou sortis très récemment) que notre comité de sélection aura jugé aptes à concourir pour notre véritable palme à nous : le Grand Prix du Film Politique 2017 . La presse de son côté remettra le Prix Média. Quant au public, il élira démocratriquement le Prix du Public sur internet. Ces films viendront du monde entier, pourront être des longs-métrages, des documentaires, du cinéma-vérité…peu importe les moyens de production et de distribution : seul le talent sera récompensé !
L A
COMPÉ TITION
Ils auront pour tâche de décerner trois prix, dans le cadre de deux sections principales :
Liste des films en compétition &
hors-Compétition
« Une Femme Douce » de Sergei Loznitsa (sortie août 2017)
« Entre deux rives » de Kim-Ki duk (sortie 2017)
« Sandtown Project » de Francescu Artily (2016)
« Le jeune Karl Marx » de Raoul Peck (sortie septembre 2017)
« Après la guerre » d’Annarita Zambrano (inédit)
« Chez nous » de Lucas Belvaux (sortie 2017)
« Made in France » de Nicolas Boukhrief (sortie 2016)
« Le Caire, confidentiel » de Tarik Saleh
« Dans la peau de Jacques Chirac » de Karl Zéro et Michel Royer (2007)
« La tête de L’emploi » d’Isabelle Le Nouvel (2011)
Liste des films en rétrospective
« Le Président » de Henri Verneuil (1961)
« La Conquête » de Xavier Durringer (2011)
« Il Divo » de Paolo Sorrentino (2008)
« Emmanuel Macron : les coulisses d’une victoire » de Yann L’Hénoret (2017)
« Edouard, mon pote de droite » de Laurent Cibien (2016)
« Le Candidat » de Niels Arestrup (2007)
« Edmond Simeoni : l’esprit militant » (en ouverture)
de Pierre-Antoine Beretti (2015)
« I Am Not Your Negro » de Raoul Peck (2016)
« Snowden » de Oliver Stone (2016)
« Bienvenue Mister Chance » de Hal Hashby (1979)