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Médicaments pour traiter la BPCO

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Academic year: 2022

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(1)

EDITOR IN CHIEF : Mark Abramowicz. M.D.EXECUTIVE EDITOR : Gianna Zuccotti, M.D., M.P.H., F.A.C.P., Harvard Medical School. EDITOR : Jean-Marie Pflomm, Pharm.D. ASSISTANT EDITORS, DRUG INFORMATION : Susan M. Daron, Pharm.D., Corinne E. Zanone, Pharm.D. CONSULTING EDITORS : Brinda M. Shah, Pharm.D., F. Peter Swanson, M.D. CONTRIBUTING EDITORS : Carl W. Bazil, M.D., Ph.D., Columbia University College of Physicians and Surgeons ; Vanessa K. Dalton, M.D., M.P.H., University of Michigan Medical School ; Eric J. Epstein, M.D., Albert Einstein College of Medicine ; Jules Hirsch, M.D., Rockefeller University ; David N. Juurlink, BPhm, M.D., Ph.D., Sunnybrook Health Sciences Centre ; Richard B. Kim, M.D., University of Western Ontario ; Hans Meinertz, M.D., University Hospital, Copenhagen ; Sandip K.

Mukherjee, M.D., F.A.C.C., Yale School of Medicine ; Dan M. Roden, M.D., Vanderbilt University School of Medicine ; F. Estelle R. Simons, M.D., University of Manitoba ; Jordan W. Smoller, M.D., Sc.D., Harvard Medical School ; Neal H. Steigbigel, M.D., New York University School of Medicine ; Arthur M.F.Yee, M.D., Ph.D., F.A.C.R., Weil Medical College of Cornell University. SENIOR ASSOCIATE EDITORS : Donna Goodstein, Amy Faucard. ASSOCIATE EDITOR : Cynthia Macapagal Covey. EDITORIAL FELLOW : Esperance A.K.Schaefer, M.D., M.P.H., Harvard Medical School. MANAGING EDITOR : Susie Wong. ASSISTANT MANAGING EDITOR : Liz Donohue.

PRODUCTION COORDINATOR : Cheryl Brown. EXECUTIVE DIRECTOR OF SALES : Gene Carbona. FULFILLMENT & SYSTEMS MANAGER : Cristine Romatowski.

DIRECTOR OF MARKETING COMMUNICATIONS : Joanne F. Valentino. VICE PRESIDENT AND PUBLISHER : Yosef Wissner-Levy.

Founded 1959 by Arthur Kallet and Harold Aaron, M.D. Copyright© 2017. The Medical Letter, Inc. (ISSN 0025 – 732X).

TRADUCTION ET ADAPTATION DE L’ÉDITION FRANÇAISE : Dr Pierre-Alain Plan, Grandson.

Médicaments pour traiter la BPCO

Les objectifs principaux du traitement de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) sont de soulager les symptômes, de réduire la fréquence et la sévérité des exacerbations et de prévenir la progression de la maladie. Des directives mises à jour pour le traite- ment de la BPCO ont été publiées ces dernières années.

1,2

Quelques recommandations pour le traitement de la BPCO

• Les patients avec une BPCO doivent arrêter de fumer ; une aide phar- macologique peut être utile, en particulier la varénicline.

• Les patients avec une dyspnée occasionnelle peuvent utiliser des bron- chodilatateurs inhalés à courte durée d’action en fonction des besoins pour soulager les symptômes aigus.

• Pour les patients avec une dyspnée ou des symptômes modérés à sévères, ou qui présentent un risque augmenté d’exacerbations, un traitement régulier avec un bronchodilatateur inhalé à longue durée d’action (antimuscarinique ou bêta2-agoniste) peut soulager les symp- tômes, améliorer la fonction pulmonaire et réduire la fréquence des exacerbations.

• Un bêta2-agoniste à longue durée d’action plus un antimuscarinique à longue durée d’action inhalés peuvent être utilisés chez les patients présentant une dyspnée ou des symptômes modérés à sévères avec un risque augmenté d’exacerbations et chez ceux qui ne sont pas suffi- samment bien contrôlés par une monothérapie.

• L’ajout d’un corticostéroïde inhalé est recommandée pour les patients avec une BPCO modérée à sévère qui présentent de fréquentes exacer- bations malgré un traitement avec des bronchodilatateurs.

• Il faut s’assurer que tous les patients maîtrisent correctement la tech- nique d’inhalation.

• L’oxygénothérapie peut améliorer la survie chez les patients présentant une hypoxémie sévère.

• Une réadaptation pulmonaire doit être envisagée pour tous les patients.

ARRÊT DU TABAGISME – La fumée de cigarettes est la cause prin- cipale de BPCO aux Etats-Unis. L’arrêt du tabac amène des béné- fices pour la santé à tous les stades de la maladie et peut ralentir le déclin de la fonction pulmonaire. Des conseils et une pharmacothé- rapie peuvent aider les patients à arrêter de fumer. La varénicline (Champix – F, CH, B) semble être le médicament le plus efficace pour traiter la dépendance au tabac. Le traitement de substitution

nicotinique et le bupropion (Zyban LP – F ; Zyban cpr ret – CH ; Zyban – B) sont également efficaces.

3

L’utilisation de ≥ 2 médica- ments s’est montrée plus efficace qu’une monothérapie.

4,5

BRONCHODILATATEURS À COURTE DURÉE D’ACTION  Pour les patients avec une dyspnée occasionnelle, un bronchodilata- teur inhalé à courte durée d’action peut soulager la symptomatologie aiguë. Les médicaments à courte durée d’action, qui comprennent les bêta2-agonistes inhalés comme le salbutamol (=albutérol) (Ventoline et autre  –  F ; Ventolin et autre  –  CH, B) et l’anti- muscarinique (anticholinergique) ipratropium (Atrovent et autres – F, CH ; Atrovent et autre – B), peuvent soulager les symp- tômes et améliorer le VEMS (volume expiratoire maximum par se- conde). Les bêta2-agonistes à courte durée d’action ont un début d’effet plus rapide que l’ipratropium, mais ce dernier possède une durée d’action plus longue (6-8 heures vs ~4 heures).

La combinaison d’un bêta2-agoniste à courte durée d’action et de l’ipratropium est plus efficace que chacun des deux médicaments seuls.

6

La combinaison d’ipratropium et de salbutamol (Dospir et autre – CH ; Combivent et autre – B ; non commercialisé dans cette association – F) est disponible en inhalateur unique (voir tableau de la page 74).

L’utilisation régulière d’un bronchodilatateur inhalé à courte durée d’action n’est pas recommandée pour le traitement de la BPCO. Les patients sous traitement d’entretien pour une BPCO doivent avoir à leur disposition un bronchodilatateur à courte durée d’action pour soulager la symptomatologie aiguë en cas de besoin.

BRONCHODIL ATATEURS INHALÉS À LONGUE DURÉE D’ACTION – Un traitement régulier avec un bronchodilatateur inhalé à longue durée d’action (bêta2-agoniste ou antimuscarinique) est re- commandé pour les patients avec une dyspnée ou des symptômes modérés à sévères ou qui présentent un risque augmenté d’exacer- bations. Les antimuscariniques à longue durée d’action (AMLA ; aussi appelés anticholinergiques à longue durée d’action) peuvent être plus efficaces que les bêta2-agonistes à longue durée d’action (BALA) pour prévenir les exacerbations chez les patients avec une BPCO modérée à très sévère.

7,8

Chez les patients avec une BPCO moins sévère, il n’existe pas de preuves solides favorisant l’usage de l’un ou de l’autre.

9,10

Vol. 39 N

o

10 (ML USA N

o

1518) 5 mai 2017

Tableaux dans ce numéro :

Quelques bronchodilatateurs inhalés pour traiter la BPCO ... p. 74

Facilité d’emploi de quelques bronchodilatateurs inhalés à longue durée d’action ... p. 76

Quelques corticostéroïdes inhalés et autres médicaments pour traiter la BPCO ... p. 77

Traitement de la BPCO ... p. 78

(2)

Quelques bronchodilatateurs inhalés pour traiter la BPCO (suite)

Médicaments Formes galéniques et dosages1 Posologie habituelle

France

Coût 2 Suisse

CHF (€) Belgique

Antimuscarinique inhalés à courte durée d’action

Ipratropium

Atrovent et autres – F, CH ; Atrovent et autre – B

F : Solution pour inhalation par nébuliseur3 à 0,5 mg/1 ml et 0,5 mg/2 ml en récipients unidoses de 1 ml et 2 ml

CH : Solution pour inhalation à 0,025 %/dose (200 doses par flacon de 10 ml), doses uni- taires prêtes à l’emploi à 0,25 mg/2 ml B : solution pour inhalation (flacons pressu- risés sans CFC [HFA]) à 20 µg/dose, solution pour inhalation par nébuliseur3 (unidose) à 0,25 mg/2 ml et 0,5 mg/2 ml

De 0,25 mg (CH, B) à 0,5 mg (F) par nébu- lisation, soit 1 dose unitaire de 1 ml (F) ou 2 ml (CH, B) diluée dans du sérum phy- siologique de façon à obtenir un volume de 5 ml. Jusqu’à 4 ×/jour selon les besoins

19.75 38.80

(35.27) 16.35

Bêta2-agonistes inhalés à courte durée d’action Salbutamol (= albutérol)

Ventoline et autre – F ;

Ventolin Nébuliseur-doseur et autre – CH ; Ventolin aérosol-doseur et autre – B

F, CH, B : Suspension pour inhalation en flacons pressurisés sans CFC (HFA) en aérosol-doseur à 100 µg (200 doses) F : solution pour inhalation par nébuliseur- doseur à 1,25 mg/2,5 ml (200 doses), 2,5 mg et 5 mg/2,5 ml (60 doses) en récipients unidoses de 2,5 ml

CH : solution pour inhalation par nébuliseur- doseur sans CFC (HFA) à 0,05 % en 60 uni- doses de 2,5 ml, solution pour inhalation à 0,5 % en flacons de 20 ml

B : solution pour inhalation à 0,5 % en flacons de 20 ml

2 inhalations (100 µg/

inhalation) toutes les 4 à 6 heures selon les besoins

4.00 8.754

(7.96) 6.544

Ventolin – CH ; non commercialisé

dans cette forme galénique – F, B Inhalateur multidoses de poudre sèche

(Diskus) à 200 µg/dose (60 doses) 2 inhalations (45 µg/

inhalation) toutes les 4 à 6 heures selon les besoins

– 16.60

(15.09) –

ProAir RespiClick – USA ;

non commercialisé – F, CH, B Inhalateur multidoses de poudre sèche à 90 µg/dose (200 doses)

Solution à 0,31, 0,63 et 1,25 mg/3 ml

90-180 µg toutes les 4 à 6 heures selon les besoins 1,25-5 mg toutes les 4-8 heures selon les besoins

Combinaison d’un bêta2- agoniste et d’un antimuscarinique inhalés à courte durée d’action Salbutamol/ipratropium

Dospir et autre – CH ; Combivent et autre – B ; non commercialisé dans cette association – F

Solution prête à l’emploi pour appareils aérosols

Une dose unitaire contient 0,5 mg de bro- mure d’ipratropium et 2,5 mg de salbutamol (60 doses)

1 inhalation jusqu’à 4 ×/jour selon les besoins

– 42.75

(38.86) 21.12

Bêta2-agonistes inhalés à longue durée d’action (BALA) Arformotérol

Brovana – USA ; non commercialisé – F, CH, B Suspension pour inhalation en nébuliseur-

doseur3 à 15 µg/2 ml 1 inhalation à 15 µg

2 ×/jour – – –

Indacatérol

Onbrez Breezhaler – F, CH, B Poudre pour inhalation en gélules à 150 et 300 µg avec inhalateur monodose (30 gélules).

1 inhalation à 150 µg

1 ×/jour 33.47 61.90

(56.27) 39.09

Olodatérol

Striverdi Respimat – F, CH ; non commercialisé – B

Solution pour inhalation (60 doses) 1 actionnement délivre 2,5 µg ; une dose correspond à 2 actionnements

5 µg 1 ×/jour 29.31 54.65

(49.68) 40.73

Salmétérol

Serevent – F, CH, B Suspension pour inhalation en nébuli- seur-doseur (flacon pressurisé de 8 ml à 120 doses à 25 µg/dose) sans CFC (HFA)

2 inhalation 2 ×/jour,

matin et soir 20.58 57.50

(52.27) 28.16

Serevent Diskus – F, CH, B Poudre pour inhalation sous film

thermosoudé 1 inhalation 2 ×/jour,

matin et soir 20.58 58.25

(52.96) 28.16 Formotérol

Foradil – F, CH, B Poudre pour inhalation en gélules

à 12 µg avec inhalateur monodose (30 ou 60 gélules).

1 inhalation à 12 µg

2 ×/jour (matin et soir) 22.50 51.80

(47.09) 27.64

Formoair et autre – F ;

Foradil HFA – CH ; Formoair – B Solution pour inhalation en aérosol-doseur (flacons pressurisés à 100 doses de 12 µg) sans CFC (HFA)

1 inhalation à 12 µg

2 ×/jour (matin et soir) 36.75 – 50.05

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en Europe francophone.

1. Il faut s’assurer que tous les patients maîtrisent correctement la technique d’inhalation.

2. Prix d’un flacon pressurisé ou de dispositifs unitaires pour 30 jours de traitement à la posologie la plus faible. Taux de change : 1 € = 1.10 CHF.

3. Les solutions nébulisées peuvent être utilisées chez des patients très jeunes, très âgés, ainsi que chez d’autres personnes incapables d’utiliser des inhala- teurs à main. L’administration du médicament prend plus de temps et l’appareil peut ne pas être portable.

4. Prix de 60 doses à 0,25 mg.

(3)

Quelques bronchodilatateurs inhalés pour traiter la BPCO (suite)

Médicaments Formes galéniques et dosages1 Posologie habituelle

France

Coût 2 Suisse

CHF (€) Belgique

Anticholinergiques (=antimuscariniques) inhalés à longue durée d’action (AMLA)

Aclidinium

Eklira Genuair – CH ; Bretaris Genuair – B ; non commercialisé – F

Poudre pour inhalation placée dans un inha-

lateur délivrant 400 µg/inhalation 1 inhalation 2 ×/jour – 65.15

(59.22) 39.77

Glycopyrrolate (=glycopyrronium)

Seebri Breezhaler – F, CH, B Poudre pour inhalation en boîtes de 6 et 30 gélules délivrant chacune 44 µg de glycopyrronium, sous plaquettes thermofor- mées prédécoupées unitaires, avec inhala- teur monodose

44 µg 1 ×/jour

à heure fixe 32.05 62.15

(56.50) 44.11

Tiotropium

Spiriva – F, CH, B Poudre pour inhalation en gélules à 18 µg

avec inhalateur monodose (HandiHaler) 18 µg5 1 ×/jour 32.05 76.30

(69.36) 37.78 Spiriva Respimat – F, B ;

non commercialisé – CH Solution pour inhalation à 2,5 µg/dose ; car-

touches de 60 doses + inhalateur Respimat, 5 µg (2 doses) 1 ×/jour 32.05 62.40

(56.73) 37.70 Uméclidinium

Incruse Ellipta – F, CH, B Poudre à inhaler en doses unitaires placée dans une coque à 62,5 µg/dose.

Un inhalateur Ellipta contient 30 doses unitaires à inhaler.

62,5 µg 1 ×/jour 30.47 65.15

(59.23) 44.11

Combinaisons d’un anticholinergique et d’un bêta2-agoniste inhalés à longues durée d’action Glycopyrrolate/formotérol

Bevespi Aerosphere – USA ; non commercia- lisé dans cette association – F, CH, B

Poudre pour inhalation à 9/4,8 µg par dose en flacons inhalateurs-doseurs de 120 inha- lations

2 inhalations 2 ×/jour – – –

Glycopyrrolate/indacatérol

Ultibro Breezhaler – F, CH, B Poudre pour inhalation en boîtes de 6 et 30 gélules délivrant chacune 43 µg glycopyrro- nium et 85 µg d’indacatérol, sous plaquettes thermoformées prédécoupées unitaires, avec inhalateur monodose.

43/85 µg 1 ×/jour 51.81 96.75

(87.96) 55.32

Tiotropium/olodatérol

Spiolto Respimat – F, CH, B Solution pour inhalation à 2,5/2,5 µg par dose ; cartouches de 28 et 60 doses + inhalateur Respimat

5 µg/5 µg (2 bouffées)

1 ×/jour 46.98 68.95

(62.67) 49.10

Uméclidinium/vilantérol

Anoro Ellipta – F, CH, B Poudre pour inhalation en inhalateur de 30 doses unitaires délivrant chacune 55 µg d’uméclidinium et de 22 µg de vilantérol.

Un inhalateur contient 30 doses unitaires.

55 µg/22 µg 1 ×/jour 46.98 70.65

(64.23) 55.32

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en Europe francophone.

1. Il faut s’assurer que tous les patients maîtrisent correctement la technique d’inhalation.

2. Prix d’un flacon pressurisé ou de dispositifs unitaires pour 30 jours de traitement à la posologie la plus faible. Taux de change : 1 € = 1.10 CHF.

5. Contenu d’une capsule ; deux inhalations de la poudre sont nécessaires pour délivrer la dose complète.

Les BALA peuvent induire une bronchodilatation qui se maintient pendant au moins 12 heures. Ils ont montré pouvoir améliorer la fonction pulmonaire et la qualité de vie, et réduire la fréquence des exacerbations chez les patients avec une BPCO.

11

Aux Etats-Unis, plusieurs BALA inhalés sont disponibles seuls ou en combinaison à doses fixes avec d’autres médicaments pour traiter la BPCO (voir tableaux aux pages 74 et 77).

Les bêta2-agonistes inhalés peuvent induire une tachycardie, des palpitations, un allongement de l’intervalle QT, une hypokaliémie, des tremblements et des crampes musculaires, des céphalées, des insomnies et une augmentation de la glycémie. Des angors instables et des infarctus myocardiques ont été rapportés. Une tolérance peut se développer en cas d’utilisation continue. Aux Etats-Unis, la mono- graphie de tous les BALA contient un avertissement encadré concer- nant un risque augmenté de décès en relation avec l’asthme ; aucune donnée probante n’étaye un risque chez les patients avec une BPCO.

Aux Etats-Unis, quatre AMLA inhalés sont disponible seuls ou en combinaison avec d’autres médicaments pour traiter la BPCO (voir tableau page 75). Le tiotropium, qui est l’AMLA disponible depuis le plus longtemps et le mieux étudié, a montré pouvoir améliorer la fonction pulmonaire et diminuer les taux d’exacerbations et d’hos- pitalisations, mais il pourrait ne pas ralentir le déclin de la fonction pulmonaire.

12,13

La sécurité d’emploi et l’efficacité des trois autres AMLA sont généralement considérées comme similaires à celles du tiotropium.

14-16

L’absorption systémique des antimuscariniques inhalés est limitée.

Ils provoquent habituellement une sécheresse buccale. Des irrita- tions pharyngées, des rétentions urinaires et des augmentations de la pression intraoculaire peuvent se produire ; les inhalateurs conte- nant des antimuscariniques doivent être utilisés avec prudence chez les patients avec un glaucome à angle fermé et ceux qui

présentent une hypertrophie de la prostate symptomatique ou une obstruction du col vésical.

Combinaisons de bronchodilatateurs à longue durée d’ac- tion – La combinaison d’un AMLA et d’un BALA peut améliorer la fonction pulmonaire et réduire les symptômes, et elle pourrait dimi- nuer les taux d’exacerbations chez les patients avec une BPCO. Une bithérapie par bronchodilatateurs est recommandée pour les pa- tients avec une dyspnée ou des symptômes modérés à sévères et qui présentent un risque d’exacerbations, et pour ceux avec des symptômes persistants ou des exacerbations malgré l’utilisation d’un bronchodilatateur à longue durée d’action seul.

17,18

Quatre com- binaisons à doses fixes d’un AMLA et d’un BALA ont été approuvées par la FDA des Etats-Unis (voir tableau ci-dessus).

CORTICOSTÉROÏDES INHALÉS – Les corticostéroïdes inhalés (CSI) ne ralentissent pas la progression de la BPCO et ne réduisent pas la mortalité.

19

Ils sont moins efficaces que les bronchodilatateurs in- halés à longue durée d’action pour le traitement de la BPCO et ne doivent pas être utilisés en monothérapie. L’utilisation d’un CSI en plus d’un bronchodilatateur à longue durée d’action peut améliorer la fonc- tion pulmonaire et diminuer les exacerbations.

20

L’addition d’un CSI est recommandée pour les patients avec une BPCO modérée à sévère qui continuent à présenter des exacerbations lorsqu’ils reçoivent des bronchodilatateurs à longue durée d’action. Diverses combinaisons d’un CSI et d’un BALA sont disponibles (voir tableau page 77).

Effets indésirables – Les effets indésirables localisés des CSI dans la bouche et le pharynx incluent des candidoses et des dysphonies.

L’absorption systémique des CSI a été associée à des ecchymoses,

des cataractes, une diminution de la densité minérale osseuse et un

risque augmenté de fractures. L’utilisation des CSI chez les patients

avec une BPCO est associée à un risque augmenté de pneumonie.

21

(4)

Arrêt des CSI – Dans une étude, 2485 patients avec une BPCO sous trithérapie (tiotropium, salmétérol et propionate de fluticasone) ont été randomisés pour continuer leur traitement initial ou arrêter pro- gressivement le CSI sur 12 semaines. L’intervalle jusqu’à la première exacerbation modérée ou sévère sur une période de 12 mois a été similaire dans les deux groupes, mais une diminution statistique- ment significative du VEMS minimal (trough) a été observée dans le groupe ayant stoppé les CSI ; la signification clinique de cette dimi- nution est inconnue.

22

Une analyse a posteriori a montré que, chez les patients avec des taux d’éosinophiles ≥ 300 cellules/µl au moment de l’inclusion dans l’étude, le risque d’exacerbations était supérieur dans le groupe ayant stoppé le CSI en comparaison du groupe qui avait poursuivi le traitement.

23

BALA/AMLA vs CSI/BALA –  Chez les patients présentant un risque augmenté d’exacerbations, la combinaison d’un BALA et d’un AMLA semble plus efficace que celle d’un CSI et d’un BALA pour diminuer les exacerbations.

24

Dans une étude de 52 semaines com- parant la combinaison de glycopyrronium et d’indacatérol (Onbrez Breezhaler – F, CH, B) à celle de fluticasone et de salmétérol (Seretide Diskus – F, CH, B), les patients qui ont reçu la combinaison AMLA/

BALA ont présenté 11 % d’exacerbations en moins et un intervalle plus long avant la première exacerbation que ceux qui avaient reçu la combinaison CSI/BALA. Les taux de mortalité et d’effets indési- rables étaient similaires pour les deux traitements.

25

TRITHÉRAPIES – Quelques études ont montré que l’ajout d’un AMLA à une combinaison BALA/CSI pouvait diminuer les exacerba- tions et les symptômes, et améliorer la fonction pulmonaire et la qua- lité de vie.

26-29

On ne sait pas si l’addition d’un CSI à une combinaison BALA/AMLA apporte des bénéfices similaires.

THÉOPHYLLINE – La théophylline (Dilatrane et autres – F ; Eu- phyllin et autres – CH ; Xanthium – B) peut être essayée chez les pa- tients avec des symptômes persistants malgré une trithérapie en inhalation. Son mécanisme d’action principal est une bronchodilata- tion ; à faibles concentrations, elle pourrait avoir des effets anti-in- flammatoires.

30

La théophylline a un indice thérapeutique étroit ; une surveillance périodique est nécessaire pour maintenir les pics de concentration sérique entre 8 et 12 µg/ml.

Effets indésirables – Les effets indésirables dose-dépendants de la théophylline incluent des nausées, une nervosité, des céphalées et des insomnies. Des vomissements, une hypokaliémie, une hypergly- cémie, une tachycardie, des arythmies cardiaques, des tremble- ments, une irritabilité neuromusculaire et des convulsions peuvent se produire à des concentrations sériques suprathérapeutiques. La théophylline est métabolisée dans le foie, principalement par les CYP1A2 et 3A4 ; tout médicament qui inhibe ou induit ces iso- enzymes peut affecter les concentrations de théophylline.

31

ROFLUMILAST – Le roflumilast (Daxas – CH ; non commercia- lisé – F, B) est un inhibiteur oral de la phosphodiestérase-4 (PDE4) ap- prouvé pour une utilisation chez les patients avec une BPCO sévère associée à une bronchite chronique et des antécédents d’exacerba- tions. Il réduit l’inflammation en augmentant les taux intracellulaires d’AMPc ; il ne provoque pas de bronchodilatation.

32

L’administration uniquotidienne peut modestement améliorer la fonction pulmonaire et diminuer la fréquence des exacerbations, mais cela ne semble pas réduire les symptômes ni améliorer la qualité de vie.

33,34

Les effets in- désirables fréquents comprennent des nausées et des diarrhées. Une perte pondérale significative et des modifications de l’humeur et du comportement ont été rapportés.

AZITHROMYCINE – Les antibiotiques de la famille des macrolides ont des effets anti-inflammatoires. L’administration uniquotidienne ou trois fois par semaine d’azithromycine (Zithromax et autres – F, CH ; Zi- tromax et autres – B) hors indication a montré que ce médicament ré- duisait le risque d’exacerbation sur une année et améliorait la qualité de vie des patients avec une BPCO présentant un risque augmenté d’exa- cerbations, mais son utilisation a été associée à des pertes d’audition et au développement de résistances bactériennes.

35,36

L’efficacité et la sécurité d’emploi au-delà d’une année d’utilisation sont inconnues.

OXYGÉNOTHÉRAPIE – Pour les patients avec une hypoxémie sévère, une supplémentation en oxygène à long terme a montré pro- longer la survie et améliorer la qualité de vie.

37

Dans une étude ré- cente, l’oxygénothérapie à long terme n’a pas réduit la mortalité ni allongé l’intervalle avant la première hospitalisation chez les patients avec une hypoxémie légère à modérée.

38

RÉADAPTATION PULMONAIRE – Les bénéfices des programmes de réadaptation pulmonaire pour les patients avec une BPCO sont bien démontrés. La réadaptation pulmonaire peut soulager la dys- pnée, améliorer la capacité fonctionnelle et la qualité de vie, et dimi- nuer le nombre d’hospitalisations.

39

Facilité d’emploi de quelques bronchodilatateurs inhalés à longue durée d’action*

Inhalateur Aerosphere

Bevespi Aerosphere (glycopyrrolate/formotérol)

• Inhalateur-doseur ; nécessite la coordination de l’inspiration et de l’actionnement manuel ; la distribution du médicament ne dépend pas de l’amplitude de l’inspiration.

• Facile à assembler ; nécessite un amorçage.

• Un compteur indique approximativement le nombre de doses restantes.

• Deux prises par jour.

Inhalateurs Ellipta

Anoro Ellipta (uméclidinium/vilantérol), Breo Ellipta (furoate de fluticasone/vilantérol), Incruse Ellipta (uméclidinium)

• Inhalateur de poudre sèche ; la distribution du médicament dans les poumons dépend de la capacité à effectuer une inspiration rapide et profonde.

• Pas d’assemblage ni d’amorçage.

• Un compteur indique le nombre de doses restantes.

• Des doses peuvent être perdues si l’inhalateur est ouvert et refermé accidentellement.

• Une prise par jour.

Inhalateurs Respimat

Spiriva Respimat (tiotropium), Striverdi Respimat (olodatérol), Stiolto Respimat (tiotropium/olodatérol)

• Inhalateur délivrant un aérosol ; la distribution du médicament dans les poumons ne dépend pas de l’amplitude de l’inspiration.

• L’assemblage peut être difficile pour certains patients.

• Un compteur indique approximativement le nombre de doses restantes.

• Une prise par jour.

Inhalateurs Neohaler

Arcapta Neohaler (indacatérol), Seebri Neohaler (glycopyrrolate), Utibron Neohaler (glycopyrrolate/indacatérol)

• Inhalateur de poudre sèche ; la distribution du médicament dans les poumons dépend de la capacité à effectuer une inspiration rapide et profonde.

• Le retrait de la capsule de son emballage scellé et son insertion dans l’inhalateur peuvent être difficiles pour certains patients.

• Les capsules transparentes peuvent être utiles pour savoir si la dose a été complètement inhalée.

• Une prise par jour (Arcapta) ou deux prises par jour (Utibron, Seebri).

Inhalateur Pressair

Tudorza Pressair (aclidinium)

• Inhalateur de poudre sèche ; la distribution du médicament dans les poumons dépend de la capacité à effectuer une inspiration rapide et profonde.

• Pas d’assemblage.

• Deux prises par jour.

Inhalateur Handihaler Spiriva Handihaler (tiotropium)

• Inhalateur de poudre sèche ; la distribution du médicament dans les poumons dépend de la capacité à effectuer une inspiration rapide et profonde.

• L’insertion des capsules dans l’appareil peut être difficile pour certains patients.

• Une prise par jour.

Inhalateurs Diskus

Advair Diskus (propionate de fluticasone/salmétérol), Serevent Diskus (salmétérol)

• Inhalateur de poudre sèche ; la distribution du médicament dans les poumons dépend de la capacité à effectuer une inspiration rapide et profonde.

• Un compteur indique le nombre de doses restantes.

• Deux prises par jour.

* Afin de ne pas altérer la lisibilité, les noms commerciaux indiqués dans ce tableau sont les marques américaines. Pour les noms de marque en F, CH, B, se référer aux tableaux des pages 74-75 et 77.

(5)

Quelques corticostéroïdes inhalés et autres médicaments pour traiter la BPCO

Médicaments Formes galéniques et dosages1 Posologie adulte

habituelle France

Coût 2 Suisse

CHF (€) Belgique

Corticostéroïdes inhalés3

Dipropionate de béclométasone

Qvar Autohaler – F, CH, B Solution pour inhalation en flacons pressurisé sans CFC (HFA) de 200 doses à :

F : 100 µg/dose CH, B : 50 et 100 µg/dose

F : 200-400 µg 2 ×/jour CH : 50-200 µg 2 ×/jour B : 100-200 µg 2 ×/jour

26.39 39.35

(35.77) 23.63

Budésonide4

Pulmicort Turbuhaler – F, CH, B Poudre pour inhalation avec un dispositif inhalateur de 50, 100 et 200 doses à : F, CH : 100, 200 et 400 µg/dose B : 200 g/dose

100-400 µg 2 ×/jour 30.04 55.20

(50.18) 30.48

Ciclésonide Alvesco – F, CH ; non commercialisé – B

Solution pour inhalation à 80 et 160 µg/dose en flacons pressurisés doseurs sans CFC (HFA) F, B : 60 doses

CH : 120 doses

80 à 320 µg 2 ×/jour 13.74 63.10

(57.36) –

Flunisolide Aerospan HFA – USA ; non commercialisé – F, CH, B

Solution pour inhalation à 80 µg/dose en flacons pressurisés doseurs sans CFC (HFA) de 60 et 120 doses

160-320 µg 2 ×/jour – – –

Propionate de fluticasone Flixotide – F ; Axotide et autres Nébuliseur-doseur sans CFC – CH ; Flixotide Aérosol-doseur – B

Suspension pour inhalation en flacons pressurisés sans CFC (HFA) de 120 doses à :

F, CH : 50 , 125 et à 250 µg/dose B : 50 et à 250 µg/dose

100-1000 µg 2 ×/jour 8.06 26.20

(23.82) 13.07

Flixotide Diskus – F, B ;

Axotide Diskus – CH Poudre pour inhalation sous film thermosoudé

de 60 doses à 100, 250 et 500 µg 100-1000 µg 2 ×/jour 8.06 26.20

(23.82) 13.07 Furoate de mométasone

Asmanex Twisthaler – F ;

non commercialisé dans cette indica- tion et forme galénique – CH, B

Poudre pour inhalation à 200 et 400 µg/dose

en inhalateurs (30 et de 60 doses) 200 à 400 µg 2 ×/jour 17.72 – –

Asmanex HFA – USA ; non commercia- lisé dans cette forme galénique – F ; non commercialisé dans cette indica- tion et forme galénique – CH, B

Suspension pour inhalation en flacons pressurisés

sans CFC (HFA) de 120 doses à 100 et 200 µg/dose 200 à 400 µg 2 ×/jour – – –

Combinaisons d’un corticostéroïde et d’un bêta2- agoniste inhalés à longues durées d’action Propionate de fluticasone/

salmétérol Seretide 5 – F, CH, B

Suspension pour inhalation en nébuliseurs- doseurs (flacons pressurisés sans CFC [HFA]) de 120 doses à 50/25, 125/25 et 250/25 µg/dose

2 inhalations de 250/25 µg 2 ×/jour (matin et soir)

48.73 54.45

(49.50) 25.48

Seretide Diskus5 – F, CH, B Poudre pour inhalation sous film thermosoudé en disques de 60 doses à 100/50, 250/50 et 500/50 µg

1 inhalation de 250/50 µg 2 ×/jour (matin et soir)

37.70 70.00

(63.64) 28.14

Furoate de fluticasone/vilantérol

Relvar Ellipta6 – F, CH, B Poudre pour inhalation sous film thermosoudé en disques de 30 doses à 100/25 et 200/25 µg (doses délivrées : 92/22 et 184/22 µg)

1 inhalation de

100/25 µg 1 ×/jour 40.99 73.80

(67.09) 49.15

Budésonide/formotérol Symbicort Thurbuhaler et autres – F, CH ; Symbicort – B

Poudre pour inhalation à prise déclenchée par inspiration

F : 120 doses à 100/6, 200/6 et 400/12 µg CH : 60 et 120 doses à 100/6, 200/6 et 400/12 µg B : 60 et 120 doses à 200/6 et 400/12 µg

2 inhalations de

200 µg/6 µg 2 ×/jour 42.64 84.65

(80.62) 40.08

Inhibiteur de la phosphodiestérase-4 Roflumilast

Daxas – CH ; non commercialisé – F, B Comprimés pelliculés à 500 µg 500 µg 1 ×/jour – 78.55

(71.41) –

Méthylxanthine Téophylline7,8

Dilatrane LP et autres – F ; Unifyl Continus – CH ; Xanthium – B

F : Gélules à libération prolongée à 50, 100, 200 et 300 mg CH : Comprimés retards sécables à 200, 400 et 600 mg

200-600 mg 1 ×/jour en une ou plusieurs prises

1.80 8.05

(7.32) 3.96

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en Europe francophone.

1. Il faut s’assurer que tous les patients maitrisent correctement la technique d’inhalation.

2. Coût pour un flacon pressurisé, un disque ou 30 jours de traitement à la posologie la plus faible.

3. Non approuvé par la FDA pour le traitement de la BPCO. Les corticoïdes inhalés en monothérapie ne sont pas recommandés pour le traitement de la BPCO.

4. Aux Etats-Unis, le budésonide est aussi disponible en suspension pour nébulisation (Pulmicort Respules – USA), approuvé par la FDA uniquement pour le traitement de l’asthme chez les enfants âgés de 1 à 8 ans.

5. Seul le dosage à 250/50 µg est approuvé par la FDA pour le traitement de la BPCO.

6. Seul le dosage à 100/25 g est approuvé par la FDA pour le traitement de la BPCO.

7. Les formes galéniques à libération prolongée ne doivent pas être interchangées.

8. Une surveillance périodique est nécessaire pour maintenir les pics de concentration sérique entre 8 et 12 µg/ml.

(6)

L’ÉDITION de The Medical Letter, paraît chaque quinzaine. Abonnement annuel individuel (26 Nos), pour la Suisse, CHF 138.–

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Références

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Traitement de la BPCO

1-3

Dyspnée occasionnelle ou peu de symptômes ; ≤1 exacerbation4 Ipratropium inhalé selon les besoins ou Bêta2-agoniste à courte durée d’action

inhalé selon les besoins ou AMLA

ou BALA

Dyspnée ou symptômes modérés à sévères ; ≤1 exacerbation4

Initial AMLA

ou BALA Symptômes persistants

ou sévères AMLA + BALA

Dyspnée occasionnelle ou peu de symptômes ; ≥ 1 exacerbation5

Initial AMLA (de préférence)

ou BALA Exacerbations

ultérieures AMLA + BALA (de préférence)

ou BALA + CSI

Dyspnée ou symptômes modérés à sévères ; ≥ 1 exacerbation5

Initial BALA + AMLA

Exacerbations

ultérieures CSI + BALA + AMLA

ou CSI + BALA6

ou CSI + BALA + AMLA + roflumilast7 ou CSI + BALA + AMLA + azithromycine8 AMLA = antimuscarinique inhalé à longue durée d’action ; BALA = bêta2- agoniste inhalé à longue durée d’action ; CSI = corticostéroïde inhalé.

1. D’après : Global Strategy for the Diagnosis, Management, and Prevention of COPD, Global Initiative for Chronic Obstructive Pulmonary Disease (GOLD) 2017. Accessible à : http ://goldcopd.org. Consulté le 30 mars 2017. La dyspnée et les symptômes doivent être évalués en utilisant respectivement les critères mMRC (Modified British Medical Research Council) et CAT (COPD Assessment Test).

2. Des anticholinergiques et des bêta2-agonistes à courte durée d’action peuvent être ajoutés à tout traitement pour soulager la symptomatologie aiguë.

3. La théophylline peut être utilisée si les autres bronchodilatateurs à longue durée d’action ne sont pas disponibles ou sont hors de prix.

4. Exacerbation ne nécessitant pas une hospitalisation.

5. Au moins 1 exacerbation nécessitant une hospitalisation ou ≥ 2 exacerbations.

6. Une combinaison CSI/BALA peut être envisagée comme premier choix pour les patients avec un syndrome de chevauchement asthme/BPCO ou une forte éosinophilie sanguine.

7. Chez les patients avec un VEMS < 50 % de la valeur prédite et une bronchite chronique.

8. Ou un autre macrolide. Envisager l’utilisation chez les anciens fumeurs.

Références

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