Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le Voleur illustré. 1892/03/17.
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PAR-
CI
PAR-LA
SOM^AIHÈ:LàHdàè-j-Crdii. Un
iiui$|ier
indiicië:
1J»feân
dtjJülli.
-
poeÍnaèliiti
HvijUr
àti,
Xll;SlëHti;ÎJ'ëipo-sition
de Clllcago. Vouh. do S<tiUt-Uertha!ii-dës-!'ics.
L'événement
dela
dernlêrë
semaine est
l'ouver-ture
du Salon de la Rose-f-Croix.Si
vous
vousétonnez
de cesigne
mathématique
ipterçalé
entre
Rose
et
Qroix,
sachez que lePari-sien
gobeur est toujours charmé
par
cequ'il
necom-prend pas,
et
qu'il seserait
beaucoup
moinspréci-pité
àl'exposition
dela
rue
LePeietier
si on l'yavait
invité
sansmascarade.
Non
pas
queje
blâmel'habileté
que le Sal'et
ses
disciples
ont
dépldyée à
batke
la caissa. Lapubli-cité
est reine
aujourd'hui,
rien
neréussit
plus quepar
elle, et
ceux
quiont
letempérament
réclamier
auraient
bientort
de secontraindre. Tant
pispour
les modestes
!
Il riereste
plus à cesdéshérites
quel'amitié
attendrie
d'une
minceélite, laquelle
ne lesempêchera
pas devégéter,
tandis
que lesautres,
lesartistes
du
dziug
boum
boum,s'épanouirOht
au bonartistes
du dzi ilibil
pùbiiqüè.
soleil de
l'admiration
publique.
Je
laisse ddiicd,
tùté
lespersonnalités
:chacun
est libre
de S'hâlHllèrèt
de semaquiller
comme
il, lui
plaît,
etje
néM'occupe
que
del'eipositioii et
de la
tentative
qu'ëllé
représenté.
,
Le
programme esthétique,
levoici
très
nette-ment
défini aucours
du HSgleîiient del'exposition.
Le Salon de la
Rëse-Crdii, stipulel
artiélé
:¿,«veut
ruiner
leréàlisfne,
réformer
legoût
lritfiiet
créer
une
école
j'ârt
idéaliste
». Plus loih se fi'Odventénumérés
lessujets
honnis:
ce sorit les Sujetshis-toriques,
niHHaires;cdntemporains, humoristiques,
familiers,
« leportrait
s'iln'atteint
pas le style;le
paysage
s'iln'est
pas
composé à laPoussin".
Tout àl'opposé,
1'invëriti.on.de
l'artiste
devra
setourner
vers
: «l'idéal
ëatholjiiië,
lamysticité
ët
au-dessousvers
la Légende, le Mythe, l'AHégorië, le Rêve,la
Paraphrase
desgrands
poètes
»
bien
qu'il ne luisoit
rien
demandé(Fautrë
ehsomme
que ceici:
«
faire
beau,
noble,Jyriqu.
#Donc,
peiiittue
idéaliste:
l'intention est honnête
et
digne
d'encouragétiiërits.Pour
sapremière
ma-nifestation,
là môyeiHièd'art
est
très
satisfaisante.
D'abord
quelques
àrtistës
connus,
tel
MM.
kërtri
Martin,
qui
feipëSàitl'an
passé au Palais dé l'ltidng;trie
une
tdiiotrès
emarqttée,
Achacun
m
chimère
;
tel M;Jean
Dampt, représenté par
une
figurine
d'ivre
et
pafjiiifl
lidorabletête
(j'eiifantrieur,
sculptée en
titi Billdtdë
beau bUIS,Quelques noms iiëiivëaux ou peu
cités
Iusqu'à
présent
se font place:.
M. Hddlèr, qui dans unpaysage
désolé,figure
des Ames
déçues,
sousla
forme decinq
Mëillardâassis
en
des poses accablées.L'architecfë
Tràehsel
conçoit
d'étrangesarrange-ments,
où il,"èftorQ
derendre
Siyrnboliques lespierres
de t8;tlUtet
les moellons;Intention
qui nemanque
pas dévigueur.
M.
Schwàbë,
qui it'ësitpas
uninconnu, s'affirme
en
poète
charmant
avec ses Cloches,dont
les sonss'nnvolent
vëfSla
éampagfiéëftdermie, sous la formed'anges
aux ltfrtetteset
flottantes tuniques.
M.
Mauriii
itteffitre
dëssinateurvigoureux
dansson
triptyque»#
VAurore,où
derobustes académies
sont
seulement
rëvéMiaes decouleurs
à plat, à lamunière
desJaponais.
Rassitrès
intéressant,
et
quipromet
unartistë
deforte originalité.
, M.
Antoine
d:
là
Rochefoucauld, comte
par
droit
de
naissance,
archonte
par
droit
de Hose-Croix,peint
enclaire
et
lamiheux
tons
un ange auxyeux
extasiés.
Le
sculpteur Walgren montre
quelques
mor-ceaux
quisont d'un
artistë
Wdhemëht doué. Enfla,car
je
dois meborilerat:
forcem'est
d'écrêliler
àëulèiiietit
feëttë
jedife
éabr,
au-desàùs
de latiëHe tiii
jjàftiieau
déebratif,
peint
par
M. IsiiacDalhis,
attire
l'attention.
C'est,
tiotir
lasalle
de gàftiedë
l'iiôbilàl
dë là
Charité
ils
semettent
bien,Messieurs
les
Internes
une
symbolisation
de l:AIiêsthésie,représentée
par
une
jeune
femme,dejmi-couchée
sur
un siège que
recouvre
une
four-rure
soyeuse.
La posea
languie, lesyeux
vagues,
là
pâleur
disënt
assezqu'elle
doit
ressentir
lesellets de
l'auxiliaire
précieux
déhotrë
Chirurgie;
Au
lointain s'étend
aperte
devue un
immensechamp de
pavots. L'influence
d'Écolè 9, fait tin peusentir
en une
figure
de femmeoccupée
à
cueillir
les
flëurssomnifères,
maisl'ëhernble
est
d'une
coloration
fraîche
et
distinguée
quirévèle
unesprit
délicat.
C'est là de bonidéatis
ne
et je
suisresté,
laporte franchie,
souscette
heiireusë
impression.
Lepremier
salon
de laHose-Croix glorifie
suffisam-ment
l'idéal,
et
l'on
nepeut qu'applaudir
à sesten-dances.
Observation
: Lejour
où nous y fumes,étaient
encore
exposés
endeux
salles
voisines lesadmira-blés
Peupliers
de
ü
à,
terrible,
si ëlle
àtàit
dttrë;.0ar
Si;
àtt
iiëii
de &)Pèii»par
laporté
ous'expose
\\knêéïkéétê
dë M;Hâaê
Dathis,Ofi
jjijfssait
par
celle
quiriiêiië
àiifc
fëtlttliers,
ons'apercevrait
que ht peinturetit-osëritë
pf
la
RoseCroix
n'est
pasSi
inâtériâllstë
due
s8
détracteurs
le
prétendent.
tiëces
qtiirizètoHë;
tHiÜr
le simplethème
d'une-
depeupliers.
Bo^dàilt.tln
canal,
M. Moriët
a
l'ëndû tesaspects
diVërà de ÎÛtaièreet
de
crépuscule,
d'âutothlie
et d'été,
sedégage
et
S'iriipose
une
infltiiërêvitpts
que
de fitplupart
dès fconceptions
peu
përsdhnëllëà
desbiirs
idéa-lisiez
il
fdutdire
aussique peu
d'artistes
sont
douéscomme Claude Monct,
dont
l'œilsait
vbU–et
dont
le
pinceau sait
rendre,
ctàirë
là
poésie que
ren-ferme en
soichaque
chose; siliiniteë
ët
ài
précise
soit-ellë:]
On
annonce
qu'après
la
série
désMèUièi
et
celledes
Peupliers,
M; Monetëst
entràiô
^f'ëxécuter,
à
Rotiri,
une suite
depages
sur
la
Mhédrale.
Ce
sujet n'est-il
pasde
ceui
qtri
rëilifèftt
dans leprogràïiirtié
Artistique delà
lftbgëdfdikl
Si1
an
pro-chaiii
a
té
Pëitttdëe
de M.Moiietffjlrickîsààit
lacloi-son
et
prenait
plàeë
pariai
léSidiittsl
onpeut
être
àSâtiréqu'elle
f
tiëiidrait
sofi.rittfj¡
quant
àl'idéal;
ët
cepetit
salon
biëô
intëôtiëfthê n'y
per-drait
pas enIntérêt
,.
Les
huissiers finiront
par
pôtissèr
si lfiinleurs
abus
et
leurs.fàrttaiâies,;que
ià
réaction
S'imposera,
ihêvitablë:
Èti
voici
tin
tjui,
une
crgànce
de
mille francs*
sur
laquelle
ilavàit
touché
douzecent
cinquante
fratiÇS;–
Vdusïisë^
hieii,dëtii-ëënt
cin-quante
franco deplus
quë
làdettë
en pt-jticpal
afait
vendrepour
treiite
mille
francs
d'immeubles
appartenant
à
la
débitrice;
fëaùëèl @,thinetible-3
Une
dame
Peyrét
était
déititrl8
d
tiïi
siëiif
Bouta-rie, pour
une
aômrnè de 1:000ffâltèê;
Fàt
âéomptessuccessifs, ëllë
avait verse
750fràftëS;
Hfti,
comme
pour
lereste,
elle
tardait
à
S'acduîttër/
itfkcréan-ciers
mit en
mouvementl'httiiSiër
tricot.
Une
procédure
fut
ëërhrhéficfëi
(jlttfeût
pour
Résultat
une condarhnàtioh
pâf
défaut
dé
la damePeyrot,
par
letribunal
dé drjiùifieïë4de
leSeine.
l.nxécutimi
de t'ièjugement
donrtà1I
lt dèsinci-dents multiples
et
coûteux
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sai-sies,