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Sur la congruence des axes centraux, des complexes linéaires passant par trois droites données

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(1)

B ULLETIN DE LA S. M. F.

A. D EMOULIN

Sur la congruence des axes centraux, des complexes linéaires passant par trois droites données

Bulletin de la S. M. F., tome 21 (1893), p. 92-96

<http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1893__21__92_1>

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(2)

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Sur Ici congruence'des axes centraux des complexes linéaires passant par trois droites données; par M. A. DEMOLLIN.

1. Celte congruence jouit d'un grand nombre de propriétés in- téressantes qiii ont été mises en évidence par MM. Bail (<) , Stahl (2) etWaeIsch (3). Dans la présente Note, nous démon- trons, au sujet de cette congruence, la proposition suivante, qui nous, semble nouvelle :

Jointe à une congruence du premier ordre et de la première classe, la congruence actuelle constitue l1'Intersection complète des complexes de Painvin relatifs à deux quadriques dégé- nérées (4).

2. Soient D i , Da, Ds les trois droites données et H Fhyperbo- loïde quelles déterminent. Nous appellerons génératrices du premier système les génératrices de cet hyperboloïde qui ne cou- pent pas D|, Da, Û3 et génératrices du second système celles qui coupent ces droites. Tout complexe L passant par D i , Da, Ds renferme toutes les génératrices du premier système de rhyper- boloïde H. Cette propriété, dont la démonstration est immédiate, permet d'établir simplement Inéquation générale des complexes L.

Soit

.yî yî ^ __

a2 + ïî ~ ~cî = l

Inéquation de l^lyperboloïde H rapporté à ses axes. Les équations

(1) Mathematische Annalen, t. IX, p. 541.

(2) Journal de Crelle, t. 91, p. i.

(s) Sitzungsberichte de l'Académie des Sciences de Vienne; t. XCV, p. 781,1887- (*) Dans une Note insérée au tome XX de ce Bulletin (p. 122), nous avons appelé complexe de Painvin d'une quadrique le complexe des droites par les- quelles on peut mener à cette quadrique deux plans tangents rectangulaires.

(3)

93

d'une génératrice quelconque du premier système peuvent être mises sous la forme

- == ^ cos6 •+- sin6, a e

— = = ^ sin6 — cos6 b c

ou

x — a sin6 y-}- b cos6 __ z a cos6 ~ b sin6 c )

9 désignant un paramètre variable. Cette génératrice passe par le point (a sîn9, —- 6cos9, o) et elle a pour coefficients de direction acosO, 6sin0, c; ses coordonnées homogènes (a, j3, y, /?, y, r) sont donc

, a = = a c o s 6 , j 3 = = 6 s i n 6 , y = c, } j? == — 6ccos6, ^ r = — a c s i n 6 , r == aô.

Ces équations montrent que les génératrices du premier sys- tème de Phyperboloïde H appartiennent aux trois complexes li- néaires

(%) 6ca-(-a/? ==o, ac p-+-6y == o, ab^—cr=o,

par conséquent, les complexes L, qui sont en nombre doublement infini, auront nécessairement une équation de la forme

(3) X(6ca-h ap)-^ y.(ac^ 4- bq)-\-ab^ — cr == o,

\ et a désignant deux paramètres arbitraires.

Soient (a, (3, y, /?, y, r) les coordonnées de Paxe central (()

( * ) Les coordonnées de Faxe central d'un complexe linéaire quelconque A a 4 - B p + C Y + P 7 ? 4 - Q ^ 4 - R r = = o

sont données par les formules

a = P , ? = Q , T = R , / ? = = A — ^ P , ^ = B — Â : Q , r = C — Â ' R ,

AP -t- BQ •+. CR P'+Q'-t-R2

(4)

— 94 —

d'un complexe L, on a

(^ ( a = X a , ? = - ^ 6 , 7 — — r - , { p-=\(bc—ka), q = y.(ac — kb), r^ab^-kc,

_ ahc{\^-^ ^ — i )

~ ),2^2^.^2.4_c2'

Ainsi se trouvent exprimées en fonction des deux paramètres 5.

et a les coordonnées d'une droite quelconque de la congruence qui nous occupe.

Des formules (4) on déduit

W ^ ï -rP= =( ^ + ? ) P Y = = M p ^

(6) ^ - ç a = ( Ç - ^ ) ^ = N a p .

Dans notre Note citée plus haut, nous avons fait voir que si a M2 -h a' p2 -h a" w2 •+• 2 b v w -h 2 b' w u

-J^-'!.bttUV -h ÏCU-+- ÏC'V -hîC"W -+• d == 0

est Inéquation d^une quadrique quelconque, en coordonnées tan- gentielles, Inéquation du complexe de Painvin de cette quadrique sera

a2( a ' 4 - Œf f) 4 - P2( af f4 - a ) - + - Y 2 ( < ^ - ^ a ' ) — 2 a p 6< y— 'i py b—ï^b'

- { - % ( y Y — r p ) c + 2 ( /<a — 7 ? Y ) cr- ^ - ' 2 ( / ? p — < 7 a ) cM4 - ( / )2- t - y 2 - + - r 2 ) ^ = = o.

De la forme de cette équation résulte une conséquence immé- diate : Si une congruence appartient aux complexes de Painvin de deux quadriques

Q(^, v, w) = o, Q'(M, v, w) = o,

elle appartiendra également aux complexes de Painvin de toutes les quadriques représentées par l'équation

Q(«, v, w ) + p Q ' ( a , p, w ) = = o ,

? désignant un paramètre variable.

(5)

Cela posé, observons que les équations (5) et (6) sont celles des complexes de Painvin des quadriques

M P W -h lt == 0,

N(AP -+- w == o.

Il suit de la remarque qui vient d^être faite que la congruence actuelle appartient au complexe de Painvin de la quadrique

M ^ w 4 - M - l - p ( N M p - l - w ) = = o.

Cette équation peut s^écrire

(7) ^ ( i + N p ^ ) 4 - w p ( i - i - — - ) == o.

Profitons de l'indétermination de p pour égaler les deux quan- tités entre parenthèses; nous aurons

d'où

N ? = = ^ ,M

/M - V N -

P = £

£ étant égal à 4-1 ou à — i . Si l'on suppose que b est le plus grand des axes réels de Phyperboloïde H, N sera positif et la va- leur de p sera réelle. En tenant compte de cette valeur, l'équa- tion (7) devient

(i-4-s^ v/MN) ( u-\- £ wl / ^ f ) = o.

La congruence actuelle appartient donc aux complexes de Pain- vin des quadriques

(8) (i + P /MN) ((. + w ^/^ = o, (9) (i - ^ V/MN) (u - w ^) = o.

L'équation (8) représente un système de deux points : Pun F<

i -+- v /MN = o

(6)

- 90 -

est situé sur Faxe des y à une distance — ^/MN de l'origine;

l'autre Fa

est à l'infini dans la direction d'une droite parallèle au plan de?

xz et faisant avec Faxe des x un angle (o donné par la formule

t a n g œ = = ^ ./M

Quant à Féquation (9), elle représente le système de deux points F\ et F'., définis comme il suit : F\ est le symétrique de Fi par rapport à Forigine ; F^ est symétrique de Fa par rapport à Faxe des z.

Appelons angle sous lequel on voit d^une droite donnée un segment donné Fangle des plans passant par la droite et par les extrémités du segment. Nous pourrons alors énoncer la propriété suivante :

De toute droite de la congruence qui nous occupe on voit sous des angles droits les segments F< Fa et ¥\ F^.

3. Il ne nous reste plus maintenant qu'un mot à ajouter pour démontrer le théorème énoncé aun° 1. Les complexes de Painvin (5) et (6) ont en commun, outre la congruence actuelle, une con- gruence du premier ordre et de la première classe : celle des droites qui coupent Faxe des y à angle droit. Mais, comme on sait, la con- gruence actuelle est du. troisième ordre et de la deuxième classe ; l'ensemble de ces deux congruences constitue donc bien l'inter- section complète des complexes de Paînvin (5) et (6).

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