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Texte intégral

(1)

)j)ÎftoNrS

j,]

i"g'm",sJ,!)i,u''contr' IlstJ"Ans : TI- 'euei/li desht/loir's[d<UIS(gprQphanis,rj-nOH-

, .'"mentmuenlumztr.. 15+

'r

MEMOIRES DE

L'E ST AT DE. FRA NeE

SOVS CHARLES IX.

1/ olume fèconJ..

Il , t'

Ov s auonsveu au premier volu«

\ me lal'trolution du Confeil

(e-

o , cret, :dfalloir d'exterminer du

~.. toutla Religion,ettablir vn l:.fiat .•. • publicâ leu, plaifir olier au peu- pie toute fa hbcrté ,&fèdestà.iredes grands&

petits qu'ils verroyeotcontredire àleurs def- feins.Orfaloit-ilcommencer par lespetits,qui ne Cevouloyentpaslaiffere(c~rchc:r.c'eftoyet ceux deSancerre)&de laRechelle. Al'exem- pIedeCquels ceuxdeLanguedoc& d'autres e1'1- droits commençoycnt

à

penfer

à

leurs afi"dires.

commeil fetaditen fon Iieu.Quant aux

grad,.

le Confeil fecrer en tenait la

plufpart

parle collet ou par le pied, tellementqu'onles refer...

uoit pour la fin. Nous commencerons p~

ceuxde Sancerre, come plus prochains de Pa..

ris. Q.!!elques vns d'euxefloyeaeallez

à

Cofne versle fieur de Fontaines, où ils auoyent elléà.

derny gaignee,Pendantcesallees&'venues.le- ditfieurde Fontaines, qui (auoit que {urtout les habituez (refchappez des maf1Jcres

des

au..

tres villes) neconfentiroyent

à

fOI1entree,leur

fit

dire par plufieurs foia) que s'ils veuloyenn

1J.V.'ume. A

(2)

'~.D.LXXn~ If/Atàe

Frltnëè

il les feroit conduire entel lieudefeureréqu'il leur plairait, '&.leur bailleroit ofbge en tcl~

lieuxq).l'ils v.oudroYcQt", les .(onf~]llallSaufsl p1llfl:ünfortir; s'en aller,&renrer ailleurs,qu~

demeurerdao,la ville: ayantcharge expreûe de leur tenir ce langage:&parceql~'il defi~o~t de parler&communiquer aucc eux.il lespnoit que quelques vns l'allallent trouuer àCofne, Eux s'cfrans affemblezpoutyaduifer, arrefient d'yenuoyer: deleguent & prient. maiilre lea,n Minier,fcribe del'Vniuerfité d'Orleâs,& mar- fire Iean Girardin medecin d'Auxerre, de faire cc voyage; ces deuxauec lettres dt:creancefi-

gneesdelixd'entre: euxs'yacheminerentstou- teslois pour plusgrande feureré de leursper- {onnes, il fut aduifé qu'on demanderoit 0-

fiages audit Iieur de Fontaines, auanr qu'eux partiûene de Sancerre.Lui leur accordant cela, Jednquiefme iour du mois deNouembreen- uoya les fleurs de laMothe Fcrchaut gentil- homme, lèruant de Monfieurle Ducd'Anjou.

& dl:Lunoy fils dulieur de Buzanlure, lefquels

C:O\Ichere~t

Vile nuia: dedanslaville.en laquel- le nuiéty eut vne alarme , qui les ellonnaWR

peu:tomesfois on les aileura , que moyennant qu'ils ne fortiflentd~logis du Cerf volantt ilsfurent logez &traitezen toute douceur, ils n'auroyenr nul defplaifir. Le lendemainïapres que lesdeputez eurentrepaflé le port Je Leyre, du collé de SancerreJils s'en retournerenr, Ar- riuez doncque furent lefdirs Minier &~irar.

din vers ceux qui les auoyent cnuoyez, Ilsleur urent

SouS CbArlûti~1

E~eOi:~ntcndreleur legation- &.les~rop?s'quc le fieurde Fontaines (qu~leur ,aua

I!fan

bon

traitement)lel1rauoittenus,qUIefrolet enrom me,quil ne fefàloit meffier de hI)' , &.qude- l'toit pre!\: defaire tout plaifir auxrefug~C'zd;'JlU Sancerres'ilsl'enrequeroyent.êrqueble~leur prendroir de croire fon c?nfeil, T~utesf~lS

luy

ayant touché de la 1iberré de ç?nfcle!1ce,tlle~'

dit franchement, que comme 11auortdeliadit auxhabitans ,iln'auoit aucunecharge du Roy.

depermettrel'exercice de la Religion dans San- cerre, Sur quoy illuy au~yent remon~réqu'e- fiant celale principalpomél:., les~a~ltucz,ni la plus grande partie de~hablta.",s iomts auee eux.n'ypourroyent acquiefcer.ni a vne telle for tic qu'il defiroit d'eux:moinspermeuroyent- ilsfonentree dans Sancerre,veu lamaliCC411 tcmp$:& qu'ils s'a{feuroyembien tantdeIllY Be.

de fan illgc:ment,ques'ilsluy en demandoycnt auis,& s'il auoit plus d:efgard:ileur innocence.

&

à

laiufl:ice de leur caufe,queàaucunautrere-

fpeéi,ilne,leurconleillero itde faire cequ'ilre...

queroitd'eunbrefçquen'ayâs aucunement mef- fait,l1i tranfgreffé les Edits du Roy, efians ref- ehappez des lieux oùon auoit tué& matTacré ceuxdelaReligion,ilss'eûoyene feulementre- tirez

à

Sancerre pourlaconferuarion de leurs

vies&liberté deleurs confciences.ne pouuans

faireautrernennfiir lefquelles choies leur aurait

~itqu'à ce refus,il fauoit qu'il auoit

à

faire, &:

qu'il mettrait

à

executionlavolQnté& imen-

~ion duR o y . ' -

A

ij

(3)

~.b.

-ixx i r,

EJ1tû'de FrAnet

Prati-" AyANTdonc ledit fieur de Fontaines

elfayl

quelsCo-par plufieurs fois d'entreràSancerre, & depar~

tre es . , "1 cl ' "1 '

S:ll1cer- uenir a ce qU] prcten oir,voyant qu 1 n auan- rois. çoit rien de ce coflé-lâ: ayant aulsiefiéaduerti quela pluralité des voix àladernière affem~

blee gcnerale auoit emporté, que l'entree ne lui fcroit bailleeel} f.tçon quece fult,ilrefolur d'yproceder par autre voye : ceuxauf,ide fan partil'aduertirent,que puisqu'il n'yauoit nulle efperance qu'il peuf] entrer par lesportes de la ville, ils s'dfayerorent& fe faifoyentfonslui donner entree par le Chafteau , au defceu des

c~ntredifans.Etde fait ayantfait vne ligue d'en- uirontrente descitoyens,ils proieéterent & re- {olurent de trahir leur partie aduerfe, & intro- duire le lieur de Fontaines auec force dans le Ch.afieau~cequi leurdl:oittant plus facile, que Juliande la Berrauche ,&Simon Charlelucher, principaux de celle faéi:ion , auoyentdléefleus

aup:lra~ant pou~ com~anderen Jadiéte place.

LestroisEfcheuins(uedlts,François des Mou- Jins,.Gui1lallm~Finou)~~ouysd'Argét,ef1:oyét aufsidel~rame,& fclicitoyenr les autres tenâs leur parn ae~ccuterleur entreprinfe:mC~(l11les.!te.

pour ~efl eftèd ils~uoycnt tran(ponc: 0 ..,."111'-

qua~t1tede poudre a canon.munitrons suer re.viures êc autreschoiesneceflàires pour fe for ti.fier, qu'ils auoyent en charge&en garde de la Ville comme Efcheuins.

CHmenees fefaifoyent.ifezIecretement : combien que quelques iours auparauant on (e Qoutall: aucunement d'eux, d'autant qu'ils al..

loyent

SomChtlYln

i x'; j

loyent& venoyent plus que de coulhime au Chafreau:mefmesyportaient&.faifoiene tranf- porter leurs marchand ires&plus precieux meu- bles, par ce (difoicnt-ils) qu'ils neù(feuroient en la villet à caufedeshabituez, qu'ils diloient les auoir menacez, fin'euft-on iarnaispéfét'lu'lls euf1'ent ainfi voulu quitter non [eulemêrla pie- té , mais toute humanité, trahilfansl'Eglife de Dieu,oùilsauoient efléli long temps nourris (mefines aucuns d'euxyauoienreu ,& auoient cncores charge d'Anciens) leur ville.partie,pe- re) mere , femme& enfans, auecplus de trois mille perfonnes qui cfloient lorsen la ville.

qu'ilsmettaient en proye,&àlamerci du glaiue fanglant, tellement que tiDieu n"y euf] pour- ueu.les pauUl'es refugic:z. fufiènt bientombez de fieure en chaud mal.

PLvs1 E VRS qui fedoutaient decene trahi":

(on. auertifloient fouuent les principauxciroiês du parti contraire.qu'il elloitexpedient depren

dr~ gard~ a~Chaûeau )& que ceux qui le gar- doient faifoierïe defia murailler& remparer par le dedans, & de leurcafté)la reconde&pri nci- pale porte defcendantàla ville: comme au(si ils auoienupeu auparauan~ ten~ quelques propos f:tfcheuxesRondes,qUIpaflantles nuiéh deuâe JeChafieau[elonla coufhnne , efloienr mena- cezd'eux, nevouloient ouurir lesportes) ne re- (.euoir le mot comme au parauant:&le tout fousce pretexte, qu'ils ne fe Bayentaux habi- tuez, defquels toueesfois ilsn'auoientnulles iu- fiesoccaiionsdemefccnrcntemenr,

A iii

(4)

'M.D~L X Xtr, 'Enat

Je

Pr~ntj

t;

AFORCEdo~cqtJe~deft)lIiciter,certajl1s

~n~age~de la ville,plus affeétionnés

à

mainte,

mr1Rgllfede Dicu,&às'oppofer auxaduerlai-

~es?lcCapitaine la Fleur, & autres habituez

I?!nu

aues eux, alloyent quelquesfois de iour

Vd~terleCha.fieau~fur tout pourprendregarde qu on ne defmuraillafl& defencombral] J'huis de fer (qui dl: vne faulfe portefartât du Cha fieauhan: la ville.lequeldesles guerres&trou:

bles~aO:el,pour obuier aux rrahifons ,on auoit

murall~c:par le dedans.ôeréparédeterre.pierres

& fli~JerSde plusde douze piedsd~e(paifièur)ce

que n efiant appercclldes viliteurs,&voyans les autres fi bié diffimulerleurenrreprife, ils rctror

to~~nt COI~:Cl~5:tellemêr quetrompez &deceus

~u t1~.dl:olet)llsaffcuroiét aufsiCCliXde leur par u,qu .1 ne (c braffoitrj~nde cequ'oncraignoit.

Surprife ApR ESque les proditeurs du Chaûeau d'eux

~repri(c

&de

~eurs

côcitoyês eurêt ainfi difliimuiéquer:

g~a~~-queslO(lf.Sleur faié~ne po~uâsnivoulâsdefgui- SancerreferIfim:ltI~rcplus Joguemct,le Dimâche au foir en vn neu erneiourde Nouêbre(ayasretiré&rere- mefine nuaueceuxda~51eChafleau la plus grand' part iour, ~eIeurscomplices ,cn nombrede rrëeeqoaere) Ilsrefuferent ~~lltàplat la garde de cinq ou de

{jxfold~tshJtbltas)(!u'on auoit accoufiuméJ'en.

uoyer a rec lange tous les foirs au Chafleau, pouroitertoutedesfiauce& mefconrenrernenr Les deuxJilsde Ican Nauler, François d'Argent:

~leanl ache ,cfl:uyent de ceuxquifurenrren- oyez )Ieftlll~ls tout [oudain en aduertirent les ,hefsl$lprincIpaux

y

ayantImercû: qui toutin-

.ÎIl'Otr

S~I4I

Chlffle!I

x: 4·

éontinént s'y acherR.incrent , ponr

fau~ir tacaure

de cereflls. Les traifiresdhns enquisfurcela, nicrentauoir tcfufé l'entree aux fufdits

fold~ts.

Bien dirent-ils ponr s'cxcufer, qu'ils s'efroyent prefentcztrop tard p.?ut entrer

e~

garde)& que

l'heure cfioit indelle pour ouurir le,Ch:t{le31.1o

Parquoy,lpreS qu'on eutremonflréàlaBertau-

che & à Charleluçhet qui ycommandoyenr,

qu'ilsenfJiCoyenttrop, &quehlla1c:ment onfe-

roitcontraintd'yprocede rpar autre: voye,e~x nepOUllans faire

autr~ment ~ans

Cc

d~~couunr

dutOut,confentircntlentreea. ceuxqu 115auoy- cnt renuoyes-&àd'autres qui leurfurent aJ- '

ioints:mefmesàLouys Martinar, ieunehomme, fur la fide1ité duquel rouslesrd"gicz& ceux de leurpany s':1fieuroyent. Ce qui~ontenta aucu- nement ceuxquilemc:sfioyent d eux,rellement que chafcunCe retira, pen[ans eûre àfeureté- Toutcsfois commeDieu voulut,lc Capitaine la Fleur prenant la chofe au pis fitf,lirecorpsde garde cefie nuit{là en larnailon dudit Charle-

lu.chtt~proche&au detrousdu Cha.lteal1:duco-

fié

Je la vi}lIr: poCa[entincllesaudeoane d'icelle,

&àfainu Denys, ( qui eû vn lieu t('[rafle !oi- gnantles muraillesde la ville,8lpw,hc

allfl!

du Chafieau, lequel on pellt dcrcouurir..l\lr de...

horsde cefl endroit-là.)CcpcndJ!"'t~'::.:: ;:.ie- froyent dedans,refolus,&(llrlcpoina d'esecu- ter leur entreprinfe,enuoyent endiligenceSain- préCduque1 nous auonsparlé

cy

dcifus,

'r

efioi't

auec eux, & dela partie) vers le (ieur de Racanl,.

,"eredufleurdeFomaioesJlequelLOUYsc1'Argét A iiij

(5)

M. D.

t x

X 1

r,

Ef1at

de

Frat,ë; Sot•s (harllsIX:

S

~

Simon Renaut 3110yent

dM

querir, & tait paqm:lon(refchappédelaCharité)suee

quel..

mt auChafieall de Buzanlute,diftant deheuë& queiharquebufiers [ortit par la

porteO~fon.

demie de Sancerre.lequel s'ffiant achemmë

al.ICC~

our combatre les foldats du Iienr de Racaqui fa troupe,&embufquétant aux mafures& rui-

~fioient

dehors,&pour empefcherqu'il ne

fu~

nes du templeditfainétRomble, hors la villeau fecouru de plusgrand nombre que de ceuxqUI deffous de la forrerefle , &non plus loin de trois dtoiententrez &montc:zauecluy:commedonc

cc~ts

ras, qu'auxvignesproches, enuiron la mi- Paqudon marchait & s'acbeminoit en

fa\~el1l

nU11fiIlelcallala fau/fe braye duChaficau(n'efiât des Tenebres de la nnia , vers le temple famé!

plus hauteqllede dixou douze efchelons ) tou- Romble,il rencontra vn foldat del'cnnemy a- tesfoisilnefùtfibien fùyui qu'il peafcie : car il yantvn morion

~oré,b~lle

harqucboufe &four.

n'entra que lui dixhuitidinc,( non compris mai- niment(quifedit depuis

e~re

efcuyerdu fieur fire André ClementBaillifdelaville, qui efioit de Fontaines, & fe nommolt Pantange)lequel

co~nle

la guidedes autres.homme cependant penfantque cc

fuit

deresgens,iurant

à

leur

~açô

a~fh p,~opre~cfcaller villes & Chafleaux,qu'on accoufil1mee,& demadantquivalà,MoftDieu?

d~t

qu 1.1

e~

mauuais.gêdarme.Jl,a [cntinelle que fut prins&emmené.Arriué qu'il fut

à

la

~iIl~)il

le Capltame laFleur auoit pofee

à

fainét Denys, affeur:aencores que edit fieurdeRacamlUIdix- les ayantdefcouuens , tira fur eux,& donnal'a- buitiefme dl:oitdansle Chafieau, que leur en- lanne.ce quiernpefchaque lerellede [esfoldat"s treprinfe efbane defcouuerte, auoit cau,ré que.lui n'enrrall , & montait auec luy. L'alarme eûane & plufieurs Ioldats de leur compagnt:, qUi,C,",:

donnec.ëc tolite la ville efincuë&effrayee dela fiaientproches& auxenuirons de la ville ,fia..

furprinfe du chal1eau,tout lepeupleefloir mer uoyent peu entrer.Mcfme difoit que la canale..

ueillcufernenr eflonné & troublé, &non (tins fie&grands chenauxdu

Roy , qu~

le

fieu~

de

caufc:car(comme nous auonsditau commcn-, Fontainescôduiioit suee quelque infanterlede cernentjourre ce (]tic la villedeSancerre dl af- Cofne, & d'autres villes& lieux circonuoi-

fire

filr vuehaute montagne, le Challeau eflfI- fins.efloyene auHiàfaina:Satur,&autres lieux

à

tué fur le fommet&plushaut lieu.de Iorte qu'il l'entourde la ville: que d'autre recoursdeuoie commande prcft.ll1cF:tr tout comme vne Cita- venirde la Charité& d'ailleurs)& qu'ils efpe- cl.elle.Et def.li~ ,ceuxdcl~ville ne craignoyent royent entrer au Chafleau par vne faulfe porte rienplus que! entree de 1cnnemyparcefle'pla- parlemoyende ceux qui le tenoyent. Et de 111 c~,&parccnlcquent ,veu laf.1il(m,tlnguinaire, ;mffi entrer dans lavillepourlareduire

à

leur de..

daUOIr tous la got'gc coupee.

:r

outesfois n'ayâs notion. Cependant qu'on interrogl1c ce rri[on- Je courageperdu.ne le cœur fàiJ1y) Je Capitaine njer)laBcrtaucbe,Charleluchet8cle

'ln aat1Ctâa

Paque-

(6)

M'

D. L X XIl. [HAtdeFrance

l

Som Charles1

x: '6

defmurailloyent vne porte qui refpenddc l'vnt; \fl tanthors la ville,pour dôner entree

au:rur~=

des tours du Chafieauàlafaufl"e brayc,oùle Iieur :~ f combatirent,&.femirent en tout CU01r

de Rasam&les tienseftoyent montez, lequelc- d~lee~utercequ'ilsauoyent de1iberé.Orcomre

fiait

entré dedans laplace par celle ouuerture.ôz ex5 auons dit, ilsauoyent retenu suee~ux es

bien receu de ceuxquiyelloyene ,ils penloyent

~ou

xfils de IeanNaulet,qui ne

Ca~oyent

nen de

tous eftre

a~ ~dfllS

de

le~r

enrreprinfe.Soudai.n

l':~trcpriCe,

ni auffi le: ieune

Mart~na.t,\equel

fu:

aullileCapitaine Durbois ,&lesfix autresPrl- tremement marri de ccil.e furprlnfe.•C~r co~

fonniers qui aU9yent efré prinsàCheueniol,

~e

ainlî[oit qu'il ait cité nourri,.&bien

tn~rll~t

COmmeil a d'tévellcyddfus: (aufquels des les l'E life de DIeu dés{on enfance,&.

9

u IlaIt iours precedens on auoit baillé&f.lit apporter

~~ccé ~

Paroleauec

lamamm~l~e,

les

tralitr~s

(e

fecretemenr harquehaufes& armes en la tour doutans bien qu'il s'oppoferolt a leur pe!fidle8t

& prifonOù ils elloyent ) furent mis en liberté & defloyauté,l'auoyent enuoyé ?ornur

f~r,

le

par~aBertauche & Charleluchet, Etainfi efians foin, comme 'auoyentaccouft~ge (~~ q~.1n e- fortisen lacour lesarmesau poing, ilscornbati- frayent pofezen fentinelle:mals

efuel~lequ

Il

f~t',

:a:.ent& rindrent bon dansle.Chafteau auec le entendant le bruit,&. voyant ceql11fe paffolt.

fieur deRacam & les tiens, &lestrentequatre bien refolude ne eonfentiràtel aéte,& toutes-

~e

la vi,tle , dont cydeûusa efié faite men- fois ne pouuant forrir.ilacounn

.fec~etement

&

lIOn,allauoir)Iulian delaBertauche,& Simon foudainementen l'vuedestours

~

lidit <:halleau, Charlelucher , Capitaines cornmandansen ce appe1eefainé!: George, autrem"llt .le fhrefor, Chafteau-Prançois desMoulins.Guillaume Fi- qui regarde [lI)r la muraille de1.'.vIlle, du.co- nou ,Louys~'~rgent, ~fcheujns:&~.Andru

dela porte Cœfar:làOÙ~ichc.1 Gra~ger lC~"

ClementBaillif de la ville.ôzautres audit nom- ne homme, fon grand anu ,e~oltpofeenfenei-

~re.Lesdeux61s de Iean Naulet & Louys Mar- nelle:&(apresluiauoir dit,AdleuGr~ngermon flnaty.efroy~nt.aufsi,triais ils0'eûoyem pas de c.ompagnon:mon ami, ie Cuis~ort,Ilsme tue- la faébon, ains115yf~rcnt enuoy~zlefOi,rprece ronr) l'affeura que pour certain le fieurRacam dent par ceuxde la ville.commeIIa eficdit. eftoitdedansle ChaReauauecques force,&; p~r- AIN S 1donc.ceux qui dl:oyem dt:das le Cha- tant qu'il aduertifl diligemment ceu~de lavlll~

lleau, tenansbon, e{1(1)y.cnt enuiren foixante, qu'ilspéfaflèntàleursaff.lires. Ce €Iut leurfe~u~t qui continuerent ~rcmp.Jfcrles portes du co- d'vnbon aiguillon pour lesfaire baller d'a(faliltr

;fié~cla vilk, p'Jur empcfcherlesnofrres de les &forcerle Chafieau. Celajait,ils'enretourna force~,tirclndiligencede ddèncombrer&def- tn la cour,oùildemeurapar force auee~euxqui

"lUuratller Inlici$ defcrIIdont nousauonsparlé, le u:noient) 1ef'luels le cognQiiTans vaillant

Be:

fortant

(7)

'!'-~D. L X X 1

r.

EfJdtàeFrance

hardi, le folicicoient de prendre les armes eombatre auec eux. Cc que: non feulement il re.

fu{a, maisaulli courageufcment detefloie la def, Ioiauté des habitans, qui meichammentcornba, toiene contre leurs ciroiens , qu'ils auoicnt fi malheureufement trahis:&:rnefines reprochait

a lparticulieràlaBerrauche , duquelon auoitfi bône opinion,&cn qui on s'd'loit tant fié,que cc:

n'ell:oicntpasles prieres qu'il auoit faiteslefair, qu'ilpleuR: àDieu de côferuer la place.qu'à Dieu ne pleuf] que luifilfi fi mefchanede l'cnfiriure, pour combatre contre fes fi-eres, foufienam vne caurepourlaquelleilvouloirmourir.Lefieurde Racam l'oyant ainli parler.ne le côtraignit point dauatagc& demeura ainf tout ce iouraueceux.

IToutesfois ilkJtfort Ioliciré de direàceuxdela ville.qui n'y auoit perfonnededisle Chafteau

q

Jesordinaires.â quoiilnevoulut aufli obrêperer.

Euxcependant fcfortifloiem,& defencôbroienr l'huis de fcràgrad' puilsâce.Ceux delavilleauill deleur ccill,: [ebarriquêr.ôebarrêtdecharrettes les aducnues deuant le Chalieau, craignans d'e- lire forcez, & qu'on nefortiû fur cux.Dauanea- ge,pOlir ne donner loilir aux autres de fe ferri- fier,ains lesempefcher ailleurs, ilsmettêrlefeu,

&.bruRent la première porteduChaQeau , a- llantleiour, Martinat iluŒ de fa partcerchc '!ousmoyens d'aider& feruiràla reprife de ce

<:haficau,&aduerrirderechefGranger par vnc:

eanonniere , &.ditqu'on prenne bon courage.

Etfurlesfcpt heuJfs du matin n'3yànt ancre ni papier)il cfcriuit auec vnecfpingle au dedans de la

$OUJ

Charlù! r; ,

- turcd'vn liuredepfeaumesqu'ilauoie couuer

hette Prenez coul'age,meffieurs-:car le ea fa

f

œur1 [ecretement qu'ilpeut danslapocleurcI~ut.'Et [etta leditliure le plus fort,VI'Ile., ou'&::il

t

~ut aman: ,Pus tr'c' reconu &portéàfon pere.qutle re- .. - "1 fi "t-

ri: & furt tat pl.uslOyeux,qu1 e 01

,onutail 3Un1, en fi fi ft Be- arauanten opinion que fon Is ~ m<:rt"

Je

ceux qUÎ tenoyent le Chaneau 1ilu~~ttue.

'10.iuf ues a res que celuy qUI auott oone.nnes'apperceut pointde.cel\:J' ad. uerutlementir d ' fuft for;y,co!me ilfera dit. Cependant

CCll~

qUI te-

noyentlaplace,ietterentforce groffes plerresde deîfusles tours du cofié de fainaDenys,&

r

ar

tout où ilspOlluoyent fur ceux qui les tenoyent affiegez,& ne tirèrent coupsd'arCJ~e~oufeque fur le matin. Le iour venu,les C:apltames&au- tresdela ville fevoyans enteldanger, penfans efllllOuuoirà pitiéceuxqui dl:oyét dansle

c:;:h,~­

fieau,prennentlepere de laBertauche,aageclc- uiron foixante ans, Ifs femmes& enfansdesau- tres, & liezcnfemble,ayans chafcunvnfagotfur.

l'efpau1e ([aufle bon homme la~ertauche)fu- rent conduits par~e'foldats, qUIalloyentdcr-i

riereeuxpoure[,:trtnOllcher, 8.:enuo}:ez met- tre le feuàlafeconde porte. Mais tes alhegeznef Jailîerttpour cela detîrer,n'efpargnas leurs fem mes nyleursenfans,tc1lemét que la femme,d'Va:(

nommé Pierre le mortyreceut vncoup d har- queboufc fous lalrnt.tnmelle. Le bon homrn:r~

Bertauche remonfira~ fonfils le danger ou Il dl:oit, &tous ceux qui luyappartenoyent,& le pl'ia derendrela place,&fe ralleraue,lesfien~

(8)

·M.D~LXXlr~

Ef1AtàeFrAl1"

1.

SmJChÂrleîrr: g.

- mais t~ut

cela ne feruit de rién.

Voyas cela teu!ijèfioit

deLlans) s'armoient & prep:roient, ,.&. . 4ela ville, percerene la gallerie de la maifond~ ootansles vnsapres les autres, firettantquIls Turpin,le Colombier,& autres

lieuxprochail1ti~ignerent

lestrous &

eftdroit~perc('z,

pour

pourcfcarmoucher! & affaillirviuernenr&

d:il~onner

l'a(fa ut quand.ilen

f~roit ~emps,

.&en

toutes pans ceux qUItenoyenrJeChafieau, leP"attendantfaifansapporterbois&tagots, pour- queJsdeleurpart tiroyem & eCcarmouchoyent:ffuiuoyem d'acheuer de faire ~ru{ler la feconds aufli,tell~mentque les mofquerades& harque-î::'porte, que les autress'efforçoicneauffi dere~­

boufadcs.nemanquoyentpoinjde cofié&d'au~~parerpar dedans. Comme le Chafieau. efiolt t~e: malse? apparence ceux de la villerrauail,~ain{iailàilli de tous~ofiez,& qu~ i~UXqU11e te- loyent en vain, eflansles plushabiles d'iceuxb'",,7~noient Ce defendoicnt , & nroient fur ceux

~nonnez.Sur

Cesentrefaites parl'aduis

d'aucun~e\~de

dehors, vn nommé Denys de la ville, JI.futrelolud'aller fapper Je grand corps delo~ '~~ThomasPaillard, quis'efioi~marie

à

1:1 Cha- gis du Chaficau, du coilé de Septentrion, là

\i;{1'itét vn autre foldat nomme le Gafcon , des ayans mené& conduit quelque nombre de vi-5~:affaillans furent tuez de harql1eboufad.es. ~r gner~ns&ma~ons,qui gagnerent le pied de la~%f"aut-ilnoter qu'àl'cndro~toù on Cappolt(qUI~­

muraille(ans~lJonle~peut oifenfer,par ccque~fioientlesgrand,ese(cuynes. voulteesjtoutefiolt leChafi~aun efi perec de ce cofié-Ià,nonobfiât,,;,lein defOIO,qUIempe(ch,olt le paOàge.:partant ladu~ete& efpeifcur de ce viel,&ancien mur )'fn grande diligence onsdfaya de le mer hors trauatlla,nt d'au!!i grande vitefleque la chofe J;iipar les trollS,& endroits percez.Maisv.o~ans q~e reque~o1t,& q~dsvoyoyent qu'il efioitquefiioi(~celael1ft efie trop long pour la quantlte defoin dela Vlc,en moras d. quatre heuresfirent ouuer 'flbrop grande, onyfit mettreJefeupar vn bon&

ture~paffage enquatre endroits, pareùdeux ilbraue foldar,quiyrecentvn coupd'harq~ebou­

ou trIDIS hommes de frot pouuoyét entrer. CeuJC ~~~.Ce au bras.dont ilefi prefques dcmcu.re eflro- de dedanscepen~antiettoyenr force pierres du ~piat.T~utesfoiscelane Iucceda pasfibienqu'Olt

hautdelatour~3tn,ét~eorge:

maistantàcanfe

.I{ef~erolt

: car outre

~e

que

~a

fumee de cc du balet du tOIél:a1endroit

ils fappoyenrl.foIU brellant otfllfquolt tout, Il efchauffatclC que de quelquesaix &rnancclets de bois dom il; ilement la voulte & lieu où il efioit 1 qu'ilf~r..

e~oyentcouuers ,onnelespouuoir ernpefcherboit COmme de rempart contre ceux qUi

l

n~ o~ènfer.Pcndamque la fàppcCefaifoit lesCa ·auoyent mislefeu:& euf] efié impoffible de pa - pl:aloes la Fleur.le BlIifiun,lcsIoldaes&;utres fer au trauers,fi Dieu n'y eul] pOl1rllcu. Ceux de (n efperans toutcsfoisra~[f0Pd'y entrer ve~dedanscependant Ce voyans aifail!is defipres,Bt Jaforce de lapla,c&.lenombred'homlll;$ qui Hviuement, neIachanspoint l'empelchement

.cftoj~

,

(9)

IM.D• LXXII.' Ef1At«;1!rantÎ

. que cefeu &fumcedonnoyent auxnofl:res,\l'oti~

tans faire tomber le comble, creuer& abatre la voulte dedanspourfe fortifier , mirent aum feuau'deffus dudit corpsde logis, qui efroit beau&grand grenier,pleinde blé,tàgots &meu bles~deforte que}etoiél:&tout le logis fut in.

conrineneembraféêc meime le feugaigna la viz de la tour faina:George, fore haute &toute ioignante , & bruilavn petit tourillon couuert d'ardoifes, qui elloieau fommet d'icelle•.

ET comme:ainfi. foit queceChafleau ait efié autresfois vne belle place, ellant pour lors, &

mefine deuantce feu,prefque ruiné,& peu habi- table: celletournelle couuerte d'ardoyfe eiloit lachof~laplusem~nétede toute laplace,&qui fe VOYaItde phas loin. Or lesaffaillans craignans quel~ feco~rs desautre~ n'entrai] par l'huisde ferq~lefrolt,defmurallle,& que la nui

a

fortpro.

che n entreuinf] , auecques toute diligence font ''Pponer, &:ietrent force eau dedanscefèu &

1 . '

outr~ce a tlren.tauec crochets&enginsdefer~

les pleccs de bois bruflantes , le foin fumant lie tout ce quiempefchoir le patfage. Ce qui

efp~u

..

uanta tellementceuxde dedans,qu'ils perdirent lors ennerement. courage. Et au lieudetenir bon.commenouspenfiôsqu'ilsfereient'lu(ques à cequeleur recoursfufrvenu.cûane defiaCi pro che qu~nou.sentendions la trompette de leur caualerie ,olyons lesesboursde leur infanterie voiyons paflerlesbateaux chargez de leursfol- dOl.~s ~dpo.rtfaina Th ibaut , au bas,&nonplus Ioinde mille pasduChafieau f:tify,prindrc:nt re-

Iclurion

SC,,!ChAr/es1x~ ~

talution de s'en aller & quitter la plue. Ceque v{)yant Martinar, qui fauoit que l'huis de fer auoit dl:édefmuraillé , pour penfer faire entrerle{~:.

cours.il fe lança dextrernentd311s la voulteparoû onyva, quidl:comme la defccnted'vne cane,&

tirant le courreau,& ouurant la porte d'vue mer- ueilleule vifleffe, {ortit & Cciettadans lesvignes;

ducofi~de porte Oyfon,pllis fautant leshayts,vi.;.

gnes&buiffons,criaàceuxqui CfiE>1cntfurlater~

ra{fe deraina Denys,& 3l1Xautres fenrinelles de laville, Ne tirez plS,Mclûeurs ,t'dt Martinat:

cour3ge, courage.ilss'en veulent fuir.Al'riué qu'il fufl: en la ville,& ayasouy de lui ces ioyeufes noll'-- uelles, chacunfe printàlouerDieu, & àleremer cier de cequ'ils les auoit retiré du pilS de la mort.

Efiant ledit, Martinat venu chez Ionpere , on lui demanda flourquoi& àqu'ellefinil auoit ietté le liurede pfeaumes,dotnousauonsparlé:&lorsi1 monflra ce qu'il auoit l'fcrit d'vnc:'cfpingle au de- dansd~ la C?lluertllre. LesC.~pitaines & foldats de lavineq!-lleflorrpres le ChaUeau ,defencom , bras end~ligencele foin& bois bruflaut quiles

empefchoir,commenous auons dit,firenrfibon

deuoir, que enuironles cinq heures dufairilsen-.

t:erent~edans,,ransque les autres(quiacquirétàu..;

tatde hôte dc:.5cnfuyrllue nous en fu(mcs ioyeux) f]tfen,tlo;s gradere~fi:a-"ce•.Le Capitaine Laurens (habitué delong,te~saI~ ~llle) fut des premiers dedans.leque] g:lIgn3tlaVISde la tour fainétGeor ge,bien qu'die fuitfortefchautfee, monta au plus haut,& lors (ouY'partoute la ville) cria, Dedans'

fnfJns)de~3tls,ils

font

à

nous, ils ontpeUT,ils

on~

e cœur fatlly.Ceque voyant &oYilm la l'lusgri&

1I.VDII,ml. B ·

(10)

M. b.r.xxrr, Eflatdç Fra1tt4

pan de ceux quiauoycne prins le C1:Jafieau ,(ler~

quels efloyene encoresdedans,& en lacour d'ice, luy)furcnt ef!-i-ayez,& s'enfuirentpar l'huis de [crt

quitrans la placequ'ils auoyent tenue enuiron di"

&[cptheures. Le capitaine Paquelon ancehlliB:

oudixfoldats Ïeulemenr, Iortitpour lespourfui- ure par porteOyfon : mais craignans qu'eux fe voyans forcezdedeuxcofiezne ioualfentàlade(e~

fperade , & nerentraflent en laforrereûe , où ils pourroyem tenirbon au corpsdelogis &tours fortes qui yÏonr, qUé CCLIXdelavillen'auoyent encores regJgnees,illeurfitvnpom d'argent,&

leslaiûanraller.rira quelques coups aprcseux.On dit que leÎJCl1l' de Racam qui auoir commandé tout ce iour au Chafieau , voyant que le recours que le Iieur de Fontaines lui auoit promis d'en- lloyertardoittrop,& qu'vn page qu'ilauoit mi!

hors enuiron midi par l'huis defer nerctournoit point,dit allantqueÏortir.Ha.mon frerelvousm'a uezfaitfairevu pasde clerc. Le: fils du lieur deBu zanlurc,& le Iicur de JaCourdieuïqui s'en retour- na :tllecquesvncoupd'harquebouzc en laiambe) efloicnrentrez auec Ie fleur de Racam. VIlpage du Royy futtuc: pu les creneaux en efcarmou- cham auant la reprife.Cadailler,duquelnous auôs parlé ci deuaur.qui auoit conduitl'enrreprinfe,&:

foliciré ceux de la ville de s'emparer dela place, pourd'hebldTéàmortàlatefle d'vneharquebou fade.nepouuant[uyure les autresydemeura. lit commechacun entrait dedansdenuia aueclan...

ternes&falots, ilflltprins &-pafTé par la porte du cO,fié de la v!Jlc,laquelle n'eftoir encores qu'à de- pudefmuraillee & defencombrce du fumier&

rcmpar

SoU!ChArlesî

x: tG

. uiauait dl:é fait par

dedans~fut

misfur Je

~è:~~~;;vig.nfedro:o;tu:el~e:f~~~~:~~&pt~~J

mntn e mon e c

{lj ni 1&:

de tOUS iufquc:s auxpetitsenf~n~,Iut a 0 meeu h

~'la

porte du rernplefamd Iean, par le p a~ e~el:U Rullardde laville, blefféd'vneharq~c.

Pbe c/l

d a'ubras& vn nomuléSandron de C,o ne;

oula e 'dcmeurercnt auffi , & furent tuez e.d fune par,"

~el1"

uientrcrc:ntles premiers. lean Garn,ler&.

fon

fit

EftienneCholet,

Bl1qu~au, fermle~

du

Chafrcau, &François des Moulins-

E[ch~ull~

y

furent prins prifonniers.terentla place

Dau~tage'dc;~xft.qU(1 11

lt-

s'eflans~Ul1eZa gran .a e, e on

nez&cflrayez d'vue reprinfefi.foudame,&non

ef ereede cofté ni d'autre)yla,tîferentbeaucoup d,Parme )s&del'aro~ntb monnoyea{fctbonne fom-

, bl & Ù

desdrapsdefoye&de lamc,tncll es, a-

~~;

marchandifes que ecux de lavillecaans de l'entreprinfe Yauoyent tranfportez

po~r

eflre

plusaffeurcl,ce leurfembloit.Lelendemain aprtes mid )futcriéàfandetrompe &ubour par,es

carr~fours

de là ville , que tous

eu!en~

afe .

trouuerauxhalles pour rendre gracesa Dieu de celtedeliurance admirablenon :lttendue felonle Jugementhumain.Le pfea,1mecent quarante,ua- eriefmefut chanté, &fut noté& remo.n~re par ...

Françoisde laMarc,dit deC1air,eau,

mmJfl:~e

du lieu,qu'ilyauoit quatre ans qua~ mefm.e,lou~"

dixiefmcdu mois deNouembre,Dleu3UOltdell- uré aufsi celte ville de Sancerrede ceux de Bour-

"'cs &autres,quilapenfsnsafsiegcr,auoy~ntchar-

~ié

& amené leur artillerie iufques au Village de ,

Cheueniol

. -

àdemie

- -

lieue, &5'endl:oye~t retour~

. B

~

(11)

M. D. LX XII. 851At

de Fraiidt .

nezefpouuantczfansdire pourfLlyuis.La(urprin:

fedeceChafieau auoit merceilleufemem efion"

né le peuple d.c laville. Et011 rapportavnpeua- pr,esqu~la pr,mfe d,cSa~cerre aueit efié criee, pu..

bliee& rmpnrnce a Parts, parce que ceuxquipaf- foyenr par le grand chemin , venonsdu collé de Lyon, en ce temps-là voyansle feu au Chafleau, auoy~mra,pponé,

&:

efiimoyent qu'ainû fufi. Le mardi onziefineJudit mois de Nouembre & le lendemain Je la reprife duChafleau le Iieur de Fontainespartit deCorne, & s'en

aJ1~

enpofieà

laC~url les gens & bagage demeurerenr audie Iieu iufques au vingtielme qu'ils s'en allcrcnt tous. Fautaufsi noter ici,qu'aptes celle rcprifedu Chafi~au,,àcaurede quelque me[contemclllcm, leCapitainela Doye,EfiienneGuichard, le Ba- ron,B~zarne.&pluficursautres des principaux&

plus riches habitans naturels, la plufpart vaillans

~ommes,&ayansco~nmandé

?UX

autres guerres~ s abfenrerem de la vdie, &nyfont rentreziuf- qu~sapres la reddition, mefmesles aucunsayan&

efiedell:lO,t porransles armes auec ceux qui l'a- tioyentaf.Ç,cgce,tellement que ceux de Sancer- re furent metueilleufemc11t afiJlblisd'hommes

& defiitllez,de moyens partelle fortie& diui~

fio,o.

r..t

~lya doutequ'vne partie des delauts qllJ ont,cfieen la ville durant leficgeJne foit ve~

nue de lâ,

ORfaut ilnot~rque iufqllcs

à

ce temps,& iuf- ques aprèsla reprifedu Chaf1eau,ccux de Saucer- rc: tant habitans qu'habituC'z ,(peo{ans qu'ance Je temps les chofess'adollciroycnt , & qu'apres les a...

SOU!Charles IX: Il

tes at\oir bien haraflez, on 1es bitTeroit en paixJ

n'auoyentencores drdlë l'ordre requis en vne vil- Jede guerrepourle faift& maniement~esarmes.

Car lesCapitaines& autre" auoyent -execllté les ,habCufdites s'accordans cnfernblc, fansque nul cuû comm:mdement fur fon compagnon:mais voyans qu'il en faloit pa{fcr par lâ ,&que l'expe- rience.quidl:lamaifirdlèdesfols,leurauoit

mo.

firé queprclquetrop tard ilsallaientvfédesmoy- ens licitesque Dieu leur auoit mis en main. ils eflcurent& choilirent rnailtreAndré Iohanueau, Rlillif, commele plus propre qu'ilelloie ,pour Gouuerneur , ayant iafaitcette charge aux autres . troubles.Louys deldanignogrenetier du[d,pour

Sergent maior. Le CapitaineMartigno.fils dudit Grenerier .pourcommander àrous les habitans de la ville.ClaudePillardpOllrfon Lieutenant, &:

le ieuneMartinar/duquel nousallonsfait mention ciddlùs.&duquelon auoit fuftifammétefprouué la fidelité auChaûeau )pour fon EnCeigne. Le nombre de1:1. compagOie de la ville, ( cornprins les vignerons)àlaquelle ledit Capitaine Mani- gnoncomrnandoiten tiltre de Capitaine general, e!loit lors d'enuiron cinq cents hommes,LeCl- pitainela Fleur voulut faire vne compagnie Je gens de cheual,mais pourcc qu'il n'y auoit p.)s beaucoupde cheuauxde Ieruice enlaville)011fllt d'anisqu'ilfift vile compagnie de gens Je pied, comme ilfit:toutcsfoisilvoulut roufiours retenir cela, de commander aux gens

de

cheliai ) &

à

fa compagnie d'Infanterie. II eut pour Lieu ..

tenant {urlc:~ ~eu~ çOl11pagnies , le Capitainlt

B Hi

(12)

JA;.D. t,xX J J.' EflatdeFrance

1

SomOharles

t i: ii'

Chaillou.d'Orleans ,pour Cornette de la

C:lUaffr Aïnli

doncenuiron le [ciziefine de Nouembre, lerie, le Capitaine Montauban ,quLdemeul'oid~!~ ceuxdeSancerre ayansla cllé allaillis.fifou~ent Gergueo auparauant les mafl'acres,&pOUfEnfei.~( &àtorr,cHans encorcs menaçcz&~l1l1lrOf1?esde gric de1'lfamerie,leCapitainelaBuHieredeCor"f~ toutes parts,yefhms contrains& forcezpnndrc!!e taiton pres Orange (lequel fut tue deuantle{ie,!.~ Ol1uenementlesarlDes,poll~ conferu'e~leurs~ie~, ge,comme on verraaucatalogue des mons. ) Le:. &la liberté cie leursconlcicnces , [uiuant 1edu Capitaine BuiJ1(JOdrdfa auŒ vne compagniede/, Roydu mois d'Aouf 157o.1equc1 eûanr inuiola- gens depiedd'habituez, eut le Capitaine Paquclrj·; ble , ils vouloient aufG maintenir. Adonc ~eta- pour Lieutenant, &le Capitaine la MineePOUt:; hourqui n'allaitencores Canné, commença aba- Enfeigne.Le Capit aine Doriuald'Aubigny,col1lf tre.les corps degarde fcfont, lesfergés debande, mandait aux volontaires habituez,&prenait tell Caporaux,&lan(pdlâdcs, &autres membres de membre de fa compagnie que bon lui [embloif/. compagnies font cOcus, & donne-on ord re.de pour le (oulager. Ilyauoit aux fufditescompa-/ faire bonne g:lrde aux pones &.fur la muraille gnies d'habituez & refugiez enuiron trois cens: iour&nuiét.

foldats: & efiait le nombre total de ceuxguil'or. TELs draient les d{'portcmens de ceux de toyentles armes pOlir lorsàSancerre d'enuiron' Sancerre, en cc mois de Noucmhrc, pendant gue fixcens cinquante foldats,&enuiron cent cinquâ- le C6feil fecrer fiJyuoit le troificfmc expediêt

r

ar

te vignerons, lr{quelsfaifoyem bien quandil

fc

lui deliberé&touché [ur la fin du volumeprece- prefcnroir vn sflàirc , fufi (urla muraille, ouaux dent, (pd efiait de diuulguer des efcrits(~qtloy

forties, meimcsleiour de I'aflaur.cômcnousver-'. entre autresledilcours de Pibrac[eruit enquel- rons.ils firent rncrucilles auec leurs fondes,(]u'On~ quesendroirsjpour excufer les maflacres.D'vnau.

Piûolesappeloie Piflolcs de Sancerre.Puisquenousfom-:\ ne ceux delaReligion en Dauphiné & Languc- Je San. mes-fur l'ordre &.fllrles moyensque ceux deSaj;~ doccornmencoyent

à

[e rccognoiilre apres vnfi ,q:re, cerre rfiablircnt pour defendre leur ville, ilnc

At grand cfrro v,& rcgardoycnt aux moyens de fe

co-

fauttaire que Dieu allait donné telcourage

à:a

Ïerucrconrre la violence qui leur cfioit prepa-

tous engencraJ, (Illeiufqucsaux femmes& cll'ùns1(~ ree, Orauant qne confidercr leurrefo~l1tion,ilfflatd~~

nul nes'e(pargnoitpour s'oppofcr<lUXaJucrfai-ii\fautvn peu reprendre les Rochelois ,lailfez furlaRoche-

res, & eufliezvell iour& nuict lesfemmes auccjf

nn

du premier liure, bien emperchezàpouruoirlOIS.

hallcbardes,demies picqucs.ô; broches de fcr,{un;;

à

leur fCulcté,pour fe voir referrez d'alfez pres de- lamuraille.quand il (cdonnoit quelquesalal'lne.s;;)' lia,& entendre dejour

à

autre qu'onleur envoy- le(~l~elJesafin que l'cnnemy ne lescogoufi

à

leurs'il' leir Ipecialemenr. Tout le mois d'Octobre& ce- coitures ,poftoyent des chapeaux, &principale.;' IllYde Nouernbre fep0rterent [ces, comme le

~lentcelles qui auoienr descouurechels blancs,;\ plusbeau printempsqu'on cult peuvoir e cc qui

, Ainû;., B iil;

,1

(13)

:M';

D.

:r..:Ir"

Il; FnA!JeFMnG~ ~ 501/." ChArles 1x. 'j , donna grande commodite pour les

vendang~1;1

deputer deux d'entre eux, qui le vinffent trou..

t~t

à

les faire qu'à CtHerlesvins, qui entrerêrdJns~~·.ucr:&quefices depurez doutoyent del'affcurJn- la ville illfqu\l vingtcinqmilletonneaux ouell~1 ce deleurs perfognes,ilennoycroirdeux gentils- niron, Depu is lematin iulques au foir lesChJl·.1 hommes en leur place. Les nocheloisrclpon-

rois& chcu:LUxchargés de toutes prouiûonspaf~i;!* dirent, qu'aucundes leurs ne vouloir prendre

[oyent ésportes d'vne fuitecontinuelle, fibien ccfte charge pour[ortir de la ville en temps fi

quela villequi reccuoir peu de commodieezpat: perilleux.LQ.!.!.es'illuyplaifoit cnlloyer fa crcan- lamer, e!bitparce moyenauiétuaillee parter.·i ce par dcrit, ilsluy fcroyent ample refpon- re. <:=e mefme telllp~ aufli , beau & ferain,t' fc. .

donnoir moyen pour faire lesreparations ne-< LE Baron prenant celaà(on aU3ntngeJ en":

ceflaires , àquoy s'ernployoir Robert de Chi.": uoyc deux galeres, leurcommanded'approchee

"on, ingenieux, fuft)cè1:touresfois~quçlques'. de laRochdle,&fi Ion lesinrerrogucir.refpêdre vns , pource que peu atlparallanr il auoit for-;: qu'ils ponoyem [es lettres. Mais ilauoitmis tifi~Brouage fous lescommandcrnens du /ieur/t deuxingenieux dedans,l'vnnomméAugufiin,&

de Stro{1y&du Baron de laGarde,&qu'auxau.' l'aurreGreguer.pour retenir leplan de la ville,&:

tres troublesilauoir efié chargé de quelques in. fonder la profondeur del'eauàl'endroit oùJaCar telligences auec les Catholiques, T'ouresfois raque futpofeedepuis, pour empercher l'entree fon adrefleIeruir, La plllfp:m dece trauailfc'; &laIonie delaRochelle.commeilferadit

cy

a- fairoitpar lesvolontairestant habitansqu'cûran- pres. Ceux delaville, veyans qu'on les ferroit gers. La ville entretenait aufll nombre de ma-C- de iour

à

aurrc.ôzqu'autant des leurs qu'onpou-

nouuriers.pour auancerlabefongne."i uoitprendre,eftoyent rançonnez & traitez corn- Lettres l L a efté parlé amplement des G)lli'itltion!Fi'~ me en guerre ouuerre , commencèrent

à

auifer

~u Ba- du Baron de la Garde , lequel voyant que fes.;~j depluspres

à

fe defendre, Et dautane quel'ifle

ron delalettres ne feruoyent que de rendre les RocheloiskY,i de Ré diflame delaRochelle enuiron deux lieues

Garde plusaduifcz, print la pofie pOlir venirà Paris;;':; de mer,eflane.du gouuernement d'Onis , efl de

:h:l~i:'-

faire

[~s ~apporAts

au

Con(~il

fcfe.cret

~e

toute

Û:~ik

grande importance pourladite ville

~

tantàcau-

' . ~egotl:ltlon. presyauoir erournc qudque-s;:; fe du voifinage, quepour lesbonnes rades quiy Jours& receu nouueaux memoires> ilretour-~s. font, & qu'icelleefiant en lapuiflànce des RO-

ne en diligence, &le feptierllle iour deNouem·:~$ chelois , ilspourroyem plus commodementn01- bre l'57~' e. r,rit aux Rochel.oi.s ,qu'il ne .fàifoit'... uiger , &auoir viures& toutes prouifions par la q~leveurrcl,"la Cour, & auou a leur commu.1 mer;ondeliberad'yenuoyergéspour lafurpren- mquer choles quiimportoyentle feruice du I\OY,;;~ .dre&s'en rendremaillrcs,litaireCepouuoit.Poue

~ lcu~ gr~qdçontcnrçmcnt, Partant ).lespri()ic~î' ~e faire fut efleu chef le (ieur

des EHàC$,

~ll~

derU}'ê'

1

(14)

M. D. L X X 1J.

En",

de France ~. SousCharle!rx, 14- le h.uitiefme de N ouernbre fit equipperquatre'~t tellef~rtë qu'ils furent contrains de,retourner nauires

&;

pluGeurs barques, prim de ch·acunel~ {ans rien f,tire.

compagnie quelque no111bre 4ie [oldats qu'ilfil~Z IL a cfié parlé destrois deputez enuoyez en~n­

embarquer [ur le{oir, ahnden'eltrcdc(coul1ers.i~; gletcrre,lefquelseurentlesventstantcon;ralr~s, S'elbnsmisàla voile rencontrcrentpardelàChtn~; suee cc que leur vailleau eftoit ma~rcparc 'lu Ils debois les deux gnlercs duBaronde la Garde:, furent contrains prendre vue petite barque de J'vne defquellcsnommee 1,1FialqucflltchJrgee .Brerons , où ilsmirent partie de leurcqujppa~e de premierabord.parVilnauire Rochelois,fi1'11. ponr s'alleger& voguer plus [curement. Cdte .lement<]ucceux deI:J ~:l1(:re n'eurentmoyende~ barque de Bretons ayansperdula route& nepou- fàiregrandercûllâce.A l'entree, GreguC't& quel- nantporter la tourmenteferendit en cetempsau ques autres furent tuez.Furent:ll1Œprinspri{on.' haure de la Rochelle: cequimit les Rochelois en niers~aul ~ni.dcncueu duComte de:Fia{(ll1cGc.\ peine, de la perte ou [auueté de leurs dep,lItez, neuors, caplt:llnedelagalcre,& ccf] autre inge. d'alitant que les Bret

uS

neIauoyêt que,ce vaifleau nicuxnommé Augllftin.Mais ilyeut telleconfu.~ elloit deuenn, Et pourtant fut enuoyevn bour- Iionenrre ceuxde laville,partie pour l'ubfcuritt' geoi~dela ville, nommé de l~ Plac~auec nou- de la nuit'} , partie pOlir l'a[fcétion de butiner, uellesinilruéttons:lequel partlt la muéè du15,de qu'aucuns bleflerenr deleurs proprescompagnôs, Nouembre,

& entomba quelques vns dans la mer.L'autre ga. LE (icur de Biron & autres auoyent tenté

les

IereappartenantauC01l1tede Rets, aduerric aux. n ocbclois en diuerfesfortes, pour lesauoirfans

<fcfpcns de laFialquc coupalescables&fe fauua coupfrapper. Mais cela n'ayant de rien ferlli,qu'à 'àlafuite,donnantl'al~rllleCil l'iflede Ré, qui fut" les fùrtifier dauantage, le: Confeil feeret auerty de caurequelesRochelo~sCeccntenrans de leur pri(e'N tout,& (luele Iieur de Biron ne Ceroit receu pour retournerenr {ans pafll:'r plus outre. Le lendemain:,; goullernel1r dans la Rochelle ( pour les mauuais on donnaliber~é a~forçats decellegalere(fuY~t~ traitemens qu'on faifoit aux ahochelois & les nant lal'romelle qu on leur

fit

eu laprcnanr.corn-:!~ cruautezgui continuaient ailleurscontre ceuxde n~e aun~ ils y aiderentj laquelle citait efiimee;...i' h Religion)& voyant bien que la peau de renard vlOgt mille efcusou cnuiron. ; n'efloir allèz longue pour empoigner la proye,iu- LE iourfuyumt lesÏoldarsde la ville [tH·cntem.~· gea qu'il [liait neccfTaircmentycoudre vne peau barquez derechef pour la me{me entrcprile {ur de Iyon :c[pcrant auoir àviue force ce que les ru.- riflede

Ré,

fouslaconduire du lieur de1:1R('nau.'~l {es n'auoyenrobtenu. Parquoy enuoya audit fieue Ij~l"c,gentil-ho,mme du bas Poiétou ,& duCapi~':~ de Biron les lettres patentes

cy

inferees,

tarncSauuagcfcrgcl1t Maior : mais lursqu'ilsfu~,

rem prclbs de faire dcfcenrc, le vët fc rafrc:fchit de.. : tellc'(

i

(15)

DE PAR LE ROY.

SONSChàrléS1x~, l ' - . plicqué rousmoyens& remèdesco~ue­

nuons ap , & fienons

nablespourleuroilericelle crainte,lep

'15 fecleuïfent fier en 110U5& en noflrebonne

~~I'ol1té,dont

ils ne peuuent aucunement douter.

Mais nouscognoiflmsàprefem(auccplu~de cer- irud "lll'el1. requispoUf noftrecontctement

nru equ1 LI ffeél:''''

& our leur bié)que ddaiffans la naturdle a ..

!O

-&

~bejfTançe

de bCH fubiets(laquelle

toutestol~

lis

lliroientauoir en plus grande recommandation

~

HAR L ESpar bgracc deDien,Roy que leurs propres vies ,.qu'lls

v~ul?yent

expafft

(~Francc> A noflre amé&fcal le [ieor pour nollre feruicc)ilstantobilmement rousC -

~~~Biron.Cheualicrdeuoflre confeil feétscontraires &dommageables.Tantsenfa~t,

grandMaifire& Capitaine general de ()u'llsvous ayent reccu& tenu conte de?os~Ol1\- tillerie,&noflre LieutenantàlaRochelle& 11.1andemens, que mefmes ilsont cxcede indigne- d'Onis:Salut. Combien qu'auant&depuis que ment ceuxqui alloyent pour l~s admonefrer de

fCLlAmiral & fcs complicesOntdIé preuenus "II",'WI,r...~deuolr rerirans en noflre vlllede laRochelle leurs malheurcules ccnfpirations,nousayons gensde gu:rre& Ioldars , pratiquent &fon~no-

à

nosfubiets de

la

Rochelle toute occafion roirernent&[eerettement toutce qu'ilspeuuen~:t s'alleurcr de noflre droite& fincere intention, les pour fefortifier contre nous l'i,ur

ROY,

,&i'O~tl..

voulans maintenir) conferuer & traiter nuent de mal en pis:deforte 'lu' felon DICO & ru-

110Sbons Iubietst[ans leur rien imputer Ilice , nous auôns toute occafion& fomme~con- blespa{f~z,

ny

auoir aucuneruauuaile trains d'enprendreraifonpar lesarmes, putSque enuers eux: ( cequepar pluiieurs foisleursauons la voye douce& amiable& par nous fi.fortrecer- mandé &tefinoigné,rnefmcmenr par vous leur chee &dc:firec:n'ya peu faire aucun~rlJ1a.Etpour gouuerneur,leuro/donnant de Valle; receuoir&

y

pouruoir de noûre part,& nous aider des~oy-, obeyr ainli 'lu'ils dOl uérme reprclentant noitre ensqu'il a pleu

à

Dieu nous donner,NOUIfalfo~

perfonne , & enuoié pout' lcurdire conferuacion) dreflervne belle&puflante armee,fous la eomlut-

neannnoias ,ànollre rre(grand regret allons veu te de noflre rrefcher&trefaméfrerele Ducd'An-, que fans aucune caufe ils efloycnr entrez en des- jl)u&deBourbonnonois , noflreLieutenantge- fiance&crainre.Laqucllccllimions du cornmen- neral.reprefentant noftreperfonne,accomp:1~né cernent qu'ils s'irnprimoienr pour ne bien corn- de nos rrefchers &trefamez freres les DucclA- prendre noflredire intention.ou eflre pouûczpar Icnçon&:aoydeNauarre , &de nos trefc.hers,&

aucunsfediriçux , ennemis deIeurrcpos, Partant al1leZ

aU0J19 'M.D.t JeX II.. EnllldeFresc«

~,~_iI'm ~

-

J,,f@i~,~ ~~l?~J0

~~~ ~j' ~/~".;:.7o~"~~_

LETTRES PATENTES

duR~'Yded.1ir,ms lag~Jerreormer/;

contre la 'R,ochelle.

(16)

~.D. L xx r r. Enatde FranC! SomCharltsrx~

id

amei.cou.{insIesPr~ncesdeColldé&Dauphin,&6

n

10yens que ne pourrions prendre que pouraf...

autres Princes, Seigneurs& Principaux officiers feurancede mauuaifevolomé&opiniafrreté,vou&

de noftre n oyaurne : nous demeurant touliours leur dedairc:rez, (commeleur declairo ns parces vn delirqu'ils [c recognoiffenr,commcilsdoiuër n ..elentes )qu'ayans faillyà leurdeuoir& obeif-

& euitenr cequiel] préparé, P 0 Vltces caufe: m1i,J,a..'''~debosfubiets,conternné nos cômandemé§

& a~ndet?ntplusfaire apparoir noflredite lin.. &c1emeucc.Nousvoulons qu'ilsyfoyent reduits

ceremeennon,&combien nous aimons ladou- & pourfuiuisparlesarmes,comme rebelles, per- ceur&.clemence~auantquevous laciez (comme -turbateuri de noftreeltat & indignes de nonce nous [.ufons par ces pre[emes,enuoyamàcenefin bonne grace. A~esfins&auditcasVO,USordo~""

p~rdeuers euxnrefexpres commandementànof, Donstresexprcflémentde commencer a leurnUl,,":

ditsfubietsde la Rochelle, enuoyâràceftc fin par repar tous moyens quevouspourrez, comman:

,de,uerseux, ou autrement leur tàirc(auoir celte: damàceux qu'ilsontadmisen laditeville li qUI

fOlSpourtautes& pourladernière , dereceuoir fontde leur party,ou auroyent aucune inrelligen- par effeétnoscommandemës,voustenir&obeir ceaueceux,& feroycnt fitemeraires deiesfauC!)..

comme leur gOllllcmcur &110Hre Licutenât re-a ri[er, par inaduerrence ou autrement, de s'en re....

prefemant noflre pcrfonne.faüc {è)rtirtous eflrâ.. ' tirer incontinentStyrenoncer: finon.ordonner g;rs~autresn'yeflans de long temps habituez, ànos iuges & officiers deprocederàl'encontre nea~lr au.cuncs pratiques &, intelligences auec d'eux parIaitiede leurs bienst&autresvayesque ux,ltcenclertoutes forces.foie par mer &par ter- derai.fon, comme enuers criminelsdelefe Maie- re,ceffer toutesvoyesd')wfiilité , & faire deuoir

fié.

Promettant,en bonnefoy&.parole de Roy~

de bons,obei{falls& fiJelcs[ubiets. Auquelcas auoiragreable,te[ûl'ferme& ftable,authorifer&

nous voulons & entendons qu'ils foyene mainte;' approuuer tout ce quepar vous& autres de par

nus& cunlcruez ,lesprenans ennonce proteétiô vousfera dit,fait&exécutéen ccii endroit,& cc

& fallllegarde:f.1~s,u'illcur foit,nyàaucun d'cu" tJui endepend.oonobûanrquele casrequifl:man

mesfiut, ores nya 1~J.LH..nir.en corps ou en biens, dement plus [peciaJ , & chofe quelconque âce pour caufe de la acligion ouautrement:oubliant contraire.Car relennolbre plaifir.DonnéàPa- Jes,~hofespaffees iuf{ll1'à prefcnt , & ne voulant:' ris le Iixiefme de Nouembre 1571.&: de nofrre

qU,ll~foyeet Clllpclchezenlaiouiflance deleurs regnele dcuziefine, Signé CHA

R

LES. &

pnudeges. Et où ils [eroyent fimal confeillez plus bas, DeNeufuille.

(dont reeeurionstre{granddcfplaiGr& mefcon- C0 MMEleConfeil (ceret cfroit en ces

dit..;.;

Nouuel- ternenr )dene fatisfairc promptement àceque ficultez ,ft:prefenraVilmoyen merueilleufementles rufcs;

de{fu.s,& voudroyemv{erderernifes &cxcufes, rr0pl'e,ce leurfembloit.pourauoirlaRochelJe contre

fefo

IIclcr~urr: l_cs

cl

ClCUlCS,c r. &c autres artifices&' & qu"lfal'1 OJt mettre en œuure.pour ledernier, ehelois,.tIcs Ro-

moyens

(17)

M.D. L:X x1J. EfldtdeFrArJte SOUSChAr/estx~

1';

auant que venir aux mains: car ils(auoyent,qu'ils'; ,"Alla Il enCourparler auROY,~luidonnera(fe~­

n'auoyent pas afaire

à

gens veflus d'habilIemens', nee qu'on neluyferott.rnalaucun. Et pourbI- de nopces , ains que lesaocheloiselloyentrefo_~a ioindre tant plus aifémcnt leditfieur de la lusderdifrer debec& d'angles,fion les voulait Noué-on donnaordrede tenir fesenfans fousbô traiter?la Parifienne , comme les3rparen~es&'.''''',negarde. Luy Ce voyant prefléde tant de caftez:

appareilsle desnonftroyenr, Cemoyen efloit tcll',; ferefolur de hazarder fa vic& aller parleraURoy Entre a~trc$ gentils-homm~sFrançois ~ncl()$~lquilemandoit. Carencoresqu'ilviftbeaucoup

~hll,s

laville de

~OIHS

en Ha1O.aut ,

furpr~Ce par~de

dangerseminens,fidl-ce quefe

prop~~ant

la

JeComte Lud~ulç(,pour lesrairons deduitescyi~;~puretéde

Ca

confcience , n,leureuf~ cond~tlon d~

dcuant)& depuiSla lOurnee, S.Barthele~11Y pref'r~ceuxqui eftoyenr morts n ayansfaIttort alagl~l feed~ ~luspres parle Duc clAl~e ~ ef1al~le ficlItlre de Dieu, niàl'e~atdu Royaume, aufCluel.ul de la N oucvaillanr& rage Caplt31I1e, bienaffe·l~'eufitenucomp:lgl1le,fanslevoyagede Monts.&;

a:iol1néàlaaeligion.ê;(lui entouteslesguerrcsl."Jeramenteuam qu'il n'citait point allé en Flan- ciuiles deF(a~ccafa~t

V?

merueillclIx.dcuo~rcÔ'dres[ansbonnecom~)irfion,côme~e RO'y(auqu~{

tre le~ Cathohq~C'S:a railon de quoyIIcfioltdes 'il efroitbiendeliberé leram~nreuoJr) ~en

,cftO!!

pr.ernJcrs au reelle de la n oyne mere&.du C,on-~~~'Pasignorant, Cemit:11(heml~versParlS~?Uefiat {cIlIecret. Or elbotaduenuque le PriaceclO·."\iarritlC: ne recent pas h rudetraitementquilCepcr (angene peut recourir ceux deMonts, leComte~~It{uadoit,caronfepenfoitferuirdeluy,commede Ludouic& les affiegez furent contrains fur la611",~CheneCche,pour piper les n ochelois. Luyïcom- de Semptembre 1572. quitterlaplace auxEfpa-I, ne fage Seigneur qu'ilcft)eicouta ce quele

Roy

gnols,à condition de s'en aller vies& baguesfau-] autres lui propofercnt pour lebien du Royau ...

ues.Aufortir deJà,lefieurdelaNouë fetrouua en e& pacification des troubles. La conclufion

fut

rnerueilleufe perplexité: car leROY auoit prié le u'ilfaIoitqu'ilfifice feruiceau

Roy,

dediuertir, d..,c d'Albe de donner ordre que les François

e-

,'ilellcit poffible,les Rochelois ( enuers Iefquels flansàMontsne fe retiraïiene auec leComteLu", .'Uauoit gradcredit,ayant eilégouuerneuren leur douic,ai~~futfent contrains,derentr~r en~ran"I,.,'·,',"','Ville1urant les,derniers~follbles)deleur api nia- ce-puis qu Ilsefloyenrf~sIobiets.Sonmrennone"'lfirete&refolutionde rehfi',:rau ROY: leurpro- fiou dt: les faire tous tailler en piecesàl'entree dllimettre bon traitement s'ils vouloyent ouurir Royaume. Mais la refiflance de" n ochelois fic~'lellrsportes,receuoir le fieur de Biron pour 80u- que le. Confeilfec~etalma mieux fuyureVil :Wt.re·t'uer~e~r,& fairefescommandem~ns. Ayantp~o..

chemin, Ce fut d enuoyerle duc de Longuevll-iFo[e diuerfes excufes , finalementIl fut conrrarnt le,Prince paifible, fur la fronticre de Picardieça..'~d'acceptercelle charge: laquelle lui futtellement fin J'amener le Iieur de: la

N

oué~ce

poina

qtl'il'~

donnee

,qu e neantmoins

on

lui adioignu

l'Abbé

all.afi/é 1 I.Yo/um,. C

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