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551 TribuneAttention aux conflits d’intérêts

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

16 21 . 4 . 2 021

527 Editorial

d’Ursina Pally Hofmann 2020 ne se résume pas au COVID-19

528 FMH

Répercussion des rabais sur les factures

558 «Et encore…»

par Hans Stalder Des doutes

551 Tribune

Attention aux conflits d’intérêts

(2)

SOMMAIRE 525

FMH

ÉDITORIAL: Ursina Pally Hofmann 527 2020 ne se résume pas au COVID-19 

QUESTIONS TARIFAIRES: Patrick Müller 528 Répercussion des rabais sur les factures

ISFM

530 Le monde de la formation postgraduée et continue est en mouvement

537 Nouvelles du corps médical 

Nécrologie

538 Thomas Leyhe (1960–2021)

Autres groupements et institutions

LIGUE CONTRE LE CANCER DE SUISSE ORIENTALE: Théo Buff, Urs Weishaupt, Regula Schneider, Rudolf Morant 539 Die Krebsliga Ostschweiz und die regionale Onkologie

Courrier / Communications

542 Courrier au BMS

543 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

544 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement) Maison d’édition

Dr méd. vét. Matthias Scholer, rédacteur en chef;

Annette Eichholtz, M.A., Managing Editor;

Julia Rippstein, rédactrice print et online;

Nina Abbühl, rédactrice junior Rédaction externe

Prof. Dr méd. Anne-Françoise Allaz, membre de la FMH;

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Dr méd. Yvonne Gilli, présidente de la FMH;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Daniel Schröpfer, membre de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof. phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

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Die wertvolle Hilfestellung zur Facharztprüfung Chirurgie

Das Manual zur Prüfungsvorbereitung Unter dem Patronat der Schweizerischen Gesellschaft für Chirurgie werden seit 2006 schweizweit Fortbildungsveranstaltungen zur Facharztausbildung Chirurgie angeboten.

Sie geben einen Überblick über die Grund- lagen und den prüfungsrelevanten Stoff der gesamten Chirurgie. Begleitend hierzu werden die angesprochenen Themen in Manuskripten vertieft oder Zusatzinforma- tionen geboten.

Diese mehrfach überarbeiteten und aktua- lisierten Manuskripte erscheinen nun zum dritten Mal in einer vollständig neubearbeiteten Buch- ausgabe. Das Werk leistet einen grundlegenden Beitrag zur Prüfungsvorbereitung und dient allen Kandidatinnen und Kandidaten als wertvolle Hilfestellung.

Philipp Kirchhoff, Daniel Oertli (Hrsg.) Facharztprüfung Chirurgie dritte, vollständig neubearbeitete Ausgabe EMH Scripts

EMH Schweizerischer Ärzteverlag 342 Seiten. Broschiert.

Fr. 240.– / € 240.– (exkl. Versand) ISBN 978-3-03754-111-1

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(bitte senden an Fax 061 467 85 76 oder an untenstehende Adresse) Ich bestelle zum Preis von Fr. 240.– / € 240.–

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Philipp Kirchhoff, Daniel Oertli (Hrsg.)Dritte AusgabeEMH Scripts

Titel/Vorname/Name Strasse/Nr.

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E-Mail Datum Unterschrift

EMH Schweizerischer Ärzteverlag AG, Farnsburgerstrasse 8, CH-4132 Muttenz Tel. 061 467 85 55, Fax 061 467 85 56, E-Mail auslieferung@emh.ch, Internet www.emh.ch

21_02005_EMH_Facharztpruefung_Chirurgie_de_210x64.indd 1 03.03.21 09:09

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Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Nina Abbühl, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch Marché de l’emploi et annonces:

tél. +41 (0)61 467 85 71,

Rubrique FMH Services: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

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Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 /

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales est admissible moyen- nant autorisation écrite préalable d’EMH.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications

[BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Impression: Vogt-Schild Druck AG, https://www.vsdruck.ch/

Tribune

DROIT: Thomas Eichenberger, Patrick Mettler, Matthias Hofer

551 Attention aux conflits d’intérêts 

En 2020, les médias ont largement évoqué les conflits d’intérêts chez les médecins. Bien que cette question ne soit ni nouvelle ni rare, on constate que des incertitudes subsistent quant à la manière de procéder face aux conflits d’intérêts. Cet article vise à améliorer la compréhension des liens d’intérêts des médecins et à formuler des lignes directrices et des recommandations dans la façon de les appréhender.

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Jann Schwarzenbach 556 Frühsportliche Giftelei

Et encore…

Hans Stalder 558 Des doutes

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2020 ne se résume pas au COVID-19

Ursina Pally Hofmann

Dre iur., Secrétaire générale de la FMH

En 2020, un seul et unique sujet a éclipsé non seule- ment les rapports annuels mais aussi un grand nombre d’autres thèmes bien plus intéressants. Il vaut néan- moins la peine de s’attarder un peu sur les autres évé- nements de l’année écoulée et de ne pas se focaliser uniquement sur la pandémie. Après avoir fait peau neuve l’année dernière, notre rapport annuel désor- mais plus interactif remplit sa mission et vous pré- sente, au moyen de chiffres, de textes et de graphiques, toutes les activités que nous avons menées durant cette année extraordinaire.

En plus des nombreuses prestations qui jalonnent notre activité quotidienne, comme le soutien aux membres, la mise à disposition d’informations ou en- core l’organisation et le suivi de réunions, nous avons aussi publié la statistique médicale, réalisé une en- quête sur l’acceptation des offres numériques dans le cadre du suivi des patients et remis le TARDOC au Conseil fédéral pour qu’il l’approuve. Mais ce n’est pas tout. Durant l’année écoulée, nous avons mis sur pied une formation à destination des expert-e-s en respon- sabilité civile médicale avec la société Swiss Insurance Medicine (SIM) et édité la version remaniée du guide

«Bases juridiques pour le quotidien du médecin». Nous avons fondé la communauté DEP AD Swiss avec HIN et la Caisse des médecins, permettant ainsi au corps mé- dical suisse de devenir lui-même un fournisseur d’ac- cès au dossier électronique du patient. Sur le front de la

pandémie, nous avons dès le début publié différents documents sur notre site internet, dont une FAQ qui est régulièrement mise à jour et un plan de protection pour les cabinets médicaux. Enfin, la FMH s’est investie pour vous dans divers dossiers politiques et a, pour la première fois de son histoire, accueilli une femme à sa tête en la personne d’Yvonne Gilli.

Vous en apprendrez davantage dans notre nouveau rapport annuel qui vient d’être publié à l’adresse https://report2020.fmh.ch/fr/index.cfm Les questions qui sont revenues le plus souvent en 2020

Nombre de renseignements juridiques donnés

FMH Editorial 527

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Inscrire les rabais de manière transparente sur les factures: recommandation de mise en œuvre de la FMH

Répercussion des rabais sur les factures

Patrick Müller

Chef de division, division Médecine et tarifs ambulatoires, FMH

Les fournisseurs de prestations doivent répercuter sur le débiteur de la rémunéra- tion les avantages directs ou indirects qu’ils perçoivent. Ni la loi ni l’ordonnance concernées n’indiquent cependant comment les rabais doivent figurer sur les fac- tures. La FMH a rédigé une recommandation pour que les rabais soient répercutés de manière transparente et conforme à la loi, et qu’ils figurent sur les factures.

1 Avantages matériels accor- dés au fournisseur de prestations ne constituant pas la rétribution d’une prestation équivalente relevant du droit des assurances sociales, fournie en contrepartie.

Après l’entrée en vigueur des nouveaux art. 55 et 56 de la loi sur les produits thérapeutiques (LPTh) le 1er jan- vier 2020, la question de «l’obligation de répercuter les rabais et ristournes» a connu un regain d’intérêt alors que depuis 1996, elle était réglée de manière générale par l’art. 56 al. 3 de la loi sur l’assurance-maladie (LA- Mal). La LAMal fixe le principe de l’obligation de réper- cuter intégralement les avantages1. Le fournisseur de prestations doit répercuter sur le débiteur de la rému- nération les avantages directs ou indirects, tels que les rabais ou les ristournes (art. 56 al. 3 LAMal). Dans le sys- tème du tiers garant, les débiteurs sont les patients, dans celui du tiers payant, les assureurs-maladie. Les fournisseurs de prestations ne peuvent donc pas gar- der pour eux les avantages qu’ils perçoivent (interdic- tion des avantages / devoir d’intégrité). Plus exacte- ment, ils ont l’obligation de répercuter les éventuels rabais qui leur sont accordés pour des médicaments ou des dispositifs médicaux (obligation de répercussion).

Transparence et clarté

L’art. 56 al. 3bis LAMal définit des exceptions à cette obligation lorsque certaines dispositions sont respec- tées. Ces exceptions exigent toutefois une convention préalable entre les fournisseurs de prestations et les assu reurs et, pour l’heure, elles ne sont possibles que dans le cadre de l’art. 56 al.  3 let. b LAMal – à savoir en lien avec la vente ou l’achat de médicaments ou de moyens et d’appareils diagnostiques ou thérapeu- tiques. De plus, ces conventions doivent remplir les conditions suivantes: premièrement, garantir qu’une

majeure partie (et non l’intégralité) des avantages sera répercutée, c’est-à-dire une part supérieure à 50% et in- férieure à 100%, et, deuxièmement, que les avantages non répercutés seront utilisés de manière vérifiable exclusivement pour améliorer la qualité du traite- ment. La FMH a rédigé avec la communauté d’achat HSK (Helsana, Sanitas, KPT) et la CSS Assurance une convention-cadre réglant les principes fondamentaux en vue de la mise en œuvre de ces nouvelles disposi- tions.

La loi et l’ordonnance qui encadrent cette obligation ne précisent cependant pas comment les rabais doivent fi- gurer concrètement sur les factures. Il n’existe pas non plus de recommandations communes des partenaires tarifaires sur la manière de reproduire sur les factures les accords économiques entre acteurs, qui, en pra- tique, prennent des formes très différentes. Une des exigences est assurément de veiller à la transparence et à la clarté.

Dans ce contexte, la FMH a rédigé une recommanda- tion de mise en œuvre pour que les rabais accordés fi- gurent de manière transparente (selon l’art. 42 LAMal) sur les factures et puissent être répercutés sur le débi- teur de la rémunération. La recommandation montre les différentes manières de les répercuter et donne une vue d’ensemble des domaines concernés (médica- ments, dispositifs médicaux). Par souci de transpa- rence, de clarté et d’une meilleure compréhension, la FMH conseille donc aux médecins d’indiquer les rabais comme décrit ci-après, indépendamment du fait que les factures soient adressées aux patients (tiers garant) ou aux assureurs (tiers payant).

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Mise en œuvre:

recommandation de la FMH

La FMH recommande d’ajouter sur les factures, d’ici fin 2022 au plus tard2, une position spécifique pour les rabais et les ristournes en utilisant le tarif 406 et le code 1000 «Rabais». Sur la facture, vous indiquez d’abord le dispositif médical ou le médicament concerné de manière usuelle avec son montant initial (prix public de la liste des spécialités par exemple). En- suite, vous créez une deuxième position avec le tarif 406, code 1000, dans laquelle vous reportez le rabais ef- fectif en francs sans mentionner le pourcentage ac- cordé et vous pouvez adapter le texte de cette position en fonction de la situation. Le rabais doit être men- tionné ainsi séparément pour chaque produit concerné (le code 1000 peut être utilisé plusieurs fois).

La figure 1 montre l’exemple d’un médicament sur un formulaire de facturation standardisé. Le médicament est facturé selon le prix public de la liste des spécialités, auquel est soustrait le rabais sur le prix de fabrique (in- diqué en chiffre négatif sur la facture) au moyen de la position 1000 «Rabais».

Les avantages de la recommandation de la FMH

La FMH a essayé de trouver un accord concernant cette recommandation avec les assurances-maladie, qui souhaitent cependant privilégier une solution utili- sant le facteur d’échelle (facteur externe). La FMH s’op- pose énergiquement à cette méthode et recommande la solution avec le tarif 406 et le code 1000 «Rabais». La recommandation de mise en œuvre élaborée par la

FMH est préférable pour plusieurs raisons. Elle permet notamment d’établir une facture transparente, claire et facile à déchiffrer, y compris pour les patients.

En sa qualité d’association professionnelle des méde- cins en Suisse, la FMH accorde beaucoup d’importance à ce que l’ordonnance sur l’intégrité et la transparence dans le domaine des produits thérapeutiques (OITPTh) soit appliquée correctement et souhaite garantir la transparence et la clarté pour tous. A ce titre, elle es- time qu’une position spécifique s’y prête de manière optimale et qu’il est facile d’en assurer le suivi (monito- rage). Sur la facture, la distinction entre prix originaux et rabais permet de visualiser immédiatement le mon- tant des avantages et de mettre en lumière la contribu- tion des médecins et des fournisseurs aux économies dans le domaine de la santé. De cette manière, ces éco- nomies sont non seulement représentées de manière transparente sur chaque facture mais elles peuvent également être agrégées et analysées pour l’ensemble des médecins du secteur ambulatoire.

Informations complémentaires

Si vous avez des questions relatives à cette recomman- dation de la FMH, le Service juridique (lex[at]fmh.ch) ou la division Médecine et tarifs ambulatoires (tarife.

ambulant[at]fmh.ch) se feront un plaisir de vous ren- seigner. Vous trouverez également des informations sur le site internet de la FMH: www.fmh.ch > Presta- tions > Droit > Ordonnance sur l’intégrité et la trans- parence dans le domaine des produits thérapeutiques (OITPTh). La recommandation de mise en œuvre est également accessible sur le site internet de la FMH.

2 Sur la base de la convention-cadre FMH/

HSK-CSS, convention qualité selon l’art. 56 al.

3bis LAMal.

FMH

Division Médecine et  tarifs ambulatoires Baslerstrasse 47 CH-4600 Olten Tél. 031 359 12 30 Fax 031 359 12 38 tarife.ambulant[at]fmh.ch

Figure 1: Exemple de facturation d’un médicament avec un rabais accordé de 5% (0,07 franc) sur le prix de fabrique (1,33 franc);

représentation de la FMH.

FMH Questions tarifaires 529

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Version brève du rapport de gestion 2020 de l’ISFM

Le monde de la formation postgraduée et continue est en mouvement

Chaque année, le rapport de gestion est l’occasion de donner, à l’aide de faits et de chiffres, un aperçu du tra­

vail fourni par l’Institut suisse pour la formation médi­

cale postgraduée et continue (ISFM). Il permet égale­

ment de revenir sur les évolutions et les défis actuels en lien avec la formation postgraduée et continue.

Les chiffres confirment que le volume de travail accom­

pli par les équipes de l’institut ne cesse d’augmenter.

Nous leur adressons nos plus chaleureux remercie­

ments pour leur engagement. Elles s’emploient à trai­

ter de manière aussi rapide qu’efficace les demandes d’octroi de titre, les reconnaissances d’établissements de formation postgraduée, les révisions des program­

mes de formation et bien plus encore, sans oublier les innombrables demandes de renseignements venant aussi bien de Suisse que de l’étranger, et l’organisation de pas moins de 150 visites d’établissements, élément primordial pour garantir la qualité.

La mise en application de la réglementation implique un nombre important de tâches administratives, mais le cœur d’activité de l’ISFM ne se résume en aucun cas à ce volet administratif. La rapidité avec laquelle le sec­

teur de la santé évolue, les changements structurels que traversent les hôpitaux, le peu de temps et de res­

sources financières à disposition et les développe­

ments rapides au sein de nombreuses disciplines sont des enjeux qui imposent à la direction et au comité de l’ISFM d’anticiper et de réfléchir à des mesures pour ac­

tualiser le système de formation des médecins. A cela s’ajoutent deux projets ambitieux menés de front: le développement du logbook électronique pour tous les médecins en formation et l’extension de la plate­forme de formation continue à tous les médecins en exercice.

Le présent rapport passe en revue l’éventail d’activités de l’ISFM.

Le Dr méd. Werner Bauer, président de l’ISFM de 2010 à fin janvier 2021; Christoph Hänggeli, avocat, directeur de l’ISFM.

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Entretien avec Werner Bauer, président de l’ISFM

La formation médicale, le fonde- ment pour la qualité des soins de demain

La Chambre médicale a élu la Dre Monika Brodmann, p.-d. et MME, pour vous succéder. Quels sentiments associez-vous à ce passage de témoin?

Plusieurs. Tout d’abord, la chance d’avoir exercé la tâche la plus noble que le corps médical suisse puisse offrir à mes yeux. Ensuite, le plaisir de passer le flam­

beau à ma successeure car je sais que l’ISFM est entre de bonnes mains. Enfin, après un engagement de tous les instants pour l’ISFM, je dois me réorienter, sans prépa­

ration préalable alors que c’est ce que nous, médecins, n’arrêtons pas de recommander.

Vous évoquez la tâche la plus noble du corps médical, pourquoi?

Parce qu’il s’agit de la formation des médecins. Je suis persuadé que la bonne formation dispensée au­

jourd’hui aux futurs médecins spécialistes pose le fon­

dement de la qualité des soins de demain. Cette qualité ne repose certes pas uniquement sur la compétence des médecins. De nombreux autres groupes professionnels doivent aussi apporter leur pierre à l’édifice mais dans

les domaines de la prévention, du diagnostic, du traite­

ment et du suivi, les médecins joueront toujours un rôle indispensable, que ce soit par leurs connaissances, leurs aptitudes ou leur engagement personnel; trois raisons pour lesquelles la formation postgraduée doit être reconnue, dispensée avec suffisamment de res­

sources et continuellement développée.

Vous avez été le deuxième président de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue?

C’est juste. L’ISFM a été fondé en 2009. Son premier pré­

sident a été le Dr Max Giger, qui présidait déjà la Com­

mission pour la formation postgraduée et continue, remplacée par l’ISFM, organe autonome de la FMH. Je suis entré en fonction en juin 2010 et ma mandature a été prolongée de six mois puisque les élections n’ont pas pu avoir lieu lors de la Chambre médicale du prin­

temps 2020. J’ai donc vécu deux procédures d’accrédi­

tation par laquelle le Département fédéral de l’inté­

rieur certifie que l’ISFM et les sociétés de discipline médicale assument de bonne manière le mandat que l’Etat leur confie pour former les médecins spécialistes.

Etiez-vous préparé à votre nouvelle mission et qu’avez-vous rencontré?

Ce n’est pas sans un certain trac que j’ai commencé mon mandat, même si j’avais déjà une longue expé­

rience dans le domaine de la formation médicale au sein d’organisations professionnelles helvétiques et européennes. J’ai très rapidement réalisé que notre système de formation couvrant plus de 100 titres de spécialiste, de formation approfondie et de formation complémentaire ne manquait pas de soulever des questions délicates concernant, pour la plupart, les reconnaissances que ce soit de titres, d’établissements de formation ou de stages accomplis à l’étranger, mais aussi la création ou les révisions de programmes de formation postgraduée. Mes débuts ont été facilités par l’appui d’une équipe très engagée et compétente, avec notamment le directeur, Christoph Hänggeli, et son adjointe, Barbara Linder.

Quelles phases de la formation médicale sont du ressort de l’ISFM?

La formation postgraduée, pour les spécialisations, et la formation continue, qui se rapproche de plus en plus du développement professionnel. Dans les pays anglo­

saxons, il est justement question de continuing profes- sional development parce que les médecins de demain seront amenés à traverser des évolutions considérables entre l’obtention de leur titre de spécialiste et leur dé­

part à la retraite. La formation continue vise donc à maintenir à niveau les compétences et à en acquérir de nouvelles. Aujourd’hui, on attend des médecins qu’ils en fournissent la preuve, ce qui peut être fait relative­

ment facilement en ligne grâce au diplôme de forma­

tion continue de l’ISFM.

Inversement, l’ISFM n’est impliqué qu’indirectement dans la formation prégraduée, et ce lorsque les jeunes médecins fraîchement diplômés commencent leur assis tanat et que nos responsables de la formation postgraduée leur confient leurs premières responsabi­

lités. Nous ne devons pas perdre des yeux la continuité

«La bonne formation dispensée aujourd’hui aux futurs médecins spécialistes pose le fonde- ment de la qualité des soins de demain.»

FMH ISFM 531

(9)

entre ces trois phases (prégraduée, postgraduée et continue) et les concevoir aussi comme tel. C’est dans cet esprit que nous organisons tous les ans notre Jour­

née de réflexion permettant aux représentants des fa­

cultés de médecine et de l’ISFM de se pencher conjoin­

tement avec les principales institutions partenaires (Office fédéral de la santé publique, Conférence des directrices et directeurs de la santé, Association des médecins­assistant(e)s et chef(fe)s de clinique, Acadé­

mie suisse des sciences médicales, H+ Les hôpitaux de Suisse) sur un développement coordonné des études et de la formation postgraduée.

Avez-vous pu innover?

Innover participe certainement de la beauté d’une telle fonction. Je voulais des projets qui soutiennent la for­

mation postgraduée de manière concrète mais aussi positionner l’ISFM pour qu’il devienne le centre suisse de compétence pour la formation postgraduée et conti­

nue. Nous avons ainsi créé un prix remis chaque année aux formatrices et formateurs engagés et lancé une promotion de projets pour laquelle près de 150 000 francs sont attribués aux quatre à cinq projets sélectionnés tous les deux ans par le jury pour leur impact direct et positif sur la formation postgraduée.

La plupart des dossiers sont d’une qualité admirable, si bien que le choix est rarement facile. Nous veillons cependant toujours à ce que le bénéfice ne soit pas que local.

N’y a-t-il pas eu aussi les rencontres de l’ISFM?

Tout à fait, le symposium MedEd et les ateliers de Fa- culty Development. Une institution comme l’ISFM a be­

soin à mes yeux d’actions emblématiques, visibles de l’extérieur. C’est pourquoi nous avons lancé en 2014 le premier symposium MedEd sur les perspectives de

la formation médicale. Entretemps, près de 200 per­

sonnes participent chaque année à cette rencontre et échangent sur les différents aspects de la formation médicale dans le cadre de conférences, de séminaires, de tables rondes, de débats et naturellement aussi pen­

dant les pauses. Les retours ont toujours été jusqu’ici extrêmement positifs, ce qui est très réjouissant.

Les ateliers mis sur pied avec les maîtres de confé­

rences du Royal College of Physicians of London à l’Hôpi­

tal cantonal de Lucerne sont aussi ce qu’on peut appe­

ler une success story. Lorsque j’étais à la Fédération européenne de médecine interne, j’ai eu des contacts avec eux et comme une mission importante de notre institut consiste à former des formatrices et forma­

teurs (teach the teachers), je me suis lancé en les invi­

tant une première fois en 2012. Depuis, le succès de ces ateliers ne s’est plus démenti. Deux séries d’ateliers sont proposées chaque année sur des thèmes tels que Teaching in clinical settings, How to deal with an under- performing trainee ou Leadership for doctors. Même si ces cours sont en anglais, la demande est énorme et les échos très bons, notamment au sujet de leur applicabi­

lité à la pratique helvétique. Nous sommes en train de mettre en place une équipe d’instructrices et d’instruc­

teurs ici en Suisse pour compléter l’offre anglaise par des ateliers dans nos langues nationales.

Que reste-t-il à faire pour votre successeure?

Beaucoup de choses et pas des moindres. Le secteur de la santé, les institutions et les structures ambulatoires et hospitalières sont en pleine mutation, tout comme la formation. Elle devra donc veiller à ce que la forma­

tion soit adaptée aux conditions cadres sans conces­

sion sur la qualité; à ce que les objectifs de formation et les critères de reconnaissance suivent les évolutions de la médecine; à ce que la formation intègre de nouvelles méthodes telles que la simulation et la robotique et last but not least, poursuivre sur la voie didactique avec l’apprentissage axé sur les compétences comme le prônent les entrustable professional activities. C’est une belle mission et des tâches conséquentes que Monika Brodmann se réjouit certainement de relever. Je lui souhaite du fond du cœur plein succès et satisfaction.

Crédits photos

Tobias Schmid / ISFM (photo W. Bauer et Ch. Hänggeli) Heidi Fuchs, Medworld (photo W. Bauer)

FMH

Institut suisse pour la formation médicale post­

graduée et continue (ISFM) Nussbaumstrasse 29 Case postale CH­3000 Berne 16 Tél. 031 503 06 00 info[at]siwf.ch

Version complète du rapport de gestion de l’ISFM

Vous trouverez la version complète du rapport de gestion de l’ISFM incluant la rubrique «ISFM Compact» et une rétrospective du secrétariat de l’ISFM sur le site internet de l’ISFM: www.siwf.ch

→ L’ISFM en bref → Rapports de gestion Werner Bauer a été président de l’ISFM de 2010 à fin janvier 2021.

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FMH ISFM 533

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Todesfälle / Décès / Decessi Armine Najand (1958), † 16.11.2020, Médecin praticien, 1260 Nyon

Enrico Marco Fröhlich (1948), † 28.12.2020, 4125 Riehen

Robert Hess (1927), † 11.1.2021, Facharzt für Pathologie, 4143 Dornach

Oskar Appert (1931), † 21.1.2021, Facharzt für Chirurgie und Facharzt für Urologie, 8802 Kilchberg ZH

Daniela Bosshardt-Blum (1977), † 23.2.2021, 9220 Bischofszell

Marc Fallert (1934), † 12.3.2021, 5070 Frick

Maurice Orange (1953), † 17.3.2021, Praktischer Arzt, 4144 Arlesheim

Marcelle Crot (1927), † 19.3.2021,

Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, 1006 Lausanne

Jacques Richon (1950), † 19.3.2021, Spécialiste en chirurgie, 1967 Bramois

Harald Kutschera (1937), † 24.3.2021, Praktischer Arzt, 6221 Rickenbach LU

Praxiseröffnungen /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

AG

Simone Hasler, Fachärztin für Chirurgie, Fröhlichstrasse 7, 5200 Brugg AG VD

Juliette Hadorn Corbaz, Spécialiste en pédiatrie,

Chemin des Falaises 2, 1005 Lausanne

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Therese Marti Krüsi, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Bahnhofplatz 6, 3123 Belp

Nienske Peters, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, FMH, Bollwerk 21, 3011 Bern Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Gilles Wiederkehr, Facharzt für Allgemeine In- nere Medizin und Facharzt für Pneumologie, FMH, ab 1.4.2021 Lungenklinik Hirslanden Luzer n, St. Anna-Strasse 32, 6006 Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Evelin Kovács-Sipos, Fachärztin für Oto- Rhino-Laryngologie, Luzerner Kantonsspital Sursee, Spitalstrasse 16a, 6210 Sursee, und Praxis Dr. med. S. Bähler, Rathausplatz 7, 6210 Sursee

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz haben sich angemeldet:

Marie-An De Letter, Fachärztin für Neurologie, FMH, seit März 2021 Neuroclinic AG am Spital Lachen

Robert Hauptmann, Praktischer Arzt, ab 1.6.2021 Praxis Complimed, Siebnen

Dongjiao Yin, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH, Frauenarzt Zentrum am See, Churerstrasse 92C, 8808 Pfäffikon SZ Einsprachen gegen diese Aufnahmen richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Uta Kliesch,

Maria-Hilf-Strasse 9, 6430 Schwyz, oder per Mail an uta.kliesch[at]hin.ch

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft hat sich gemeldet:

Maren Gütler, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Frauenpraxis Obwalden, Sarnerstrasse 3, 6064 Kerns

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsi- dentin der Unterwaldner Ärztegesellschaft, Dagmar Becker, Mondmattli 3,

6375 Beckenried, zu richten.

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Daniel Matthias Dürr, Praktischer Arzt, FMH, Fridbach 1, 6300 Zug

Milad Jedbabaei, Praktischer Arzt, Arzthaus Zug, Alpenstrasse 15, 6300 Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ausserordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Markus Heine, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Bahnhofstrasse 1, 6312 Steinhausen

Einsprachen gegen diese Kandidaturen müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 537

Nouvelles du corps médical

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In memoriam Thomas Leyhe (1960–2021)

Prof. Dr. med. Thomas Leyhe ist leider im Alter von 61 Jahren unerwartet verstorben. Sein früher Tod hat seine Freundinnen und Freunde sowie die alterspsych­

iatrischen Fachverbände in tiefe Trauer gestürzt. Sein Einsatz für die fachliche Entwicklung der Alterspsych­

iatrie, seine Freundschaft und Loyalität werden uns als Beispiel einer vorbildhaften klinischen Tätigkeit und als Ausdruck seiner mitfühlenden Menschlichkeit in Erinnerung bleiben.

In Deutschland geboren, absolvierte Thomas Leyhe zu­

nächst eine Ausbildung zum Apotheker in Würzburg und war anschliessend im Pharmakologischen Institut in Tübingen wissenschaftlich tätig. Seine ärztliche Ausbildung an der Medizinischen Hochschule Hanno­

ver schloss er mit der Approbation 1996 ab. Er wurde Facharzt für Neurologie und Facharzt für Psychiatrie mit den beiden Zusatzbezeichnungen Psychotherapie und Klinische Geriatrie. Seine psychiatrische Aus­

bildung absolvierte er an der Universitätsklinik für Psych iatrie und Psychotherapie Tübingen, wo er bis zu seinem Umzug in die Schweiz 2013 als Oberarzt gear­

beitet hat. Im Jahr 2010 habilitierte er sich für das Fach Psychiatrie und Psychotherapie an der Medizinischen Fakultät der Eberhard­Karls­Universität in Tübingen, an der er 2012 zum ausserplanmässigen Professor er­

nannt wurde.

Ab Juni 2013 war Thomas Leyhe ärztlicher Zentrums­

leiter des Zentrums für Alterspsychiatrie der Universi­

tären Psychiatrischen Kliniken (UPK) in Basel. Er trug

egemen.savaskan[at]

pukzh.ch

in dieser Funktion wesentlich zur Eigenständigkeit und Weiterentwicklung der Alterspsychiatrie in Basel bei. Sein Interesse galt den neuropsychologischen, bild gebenden und neurochemischen Untersuchungen neuropsychiatrischer, insbesondere dementieller so­

wie endokrinologischer Erkrankungen. Seine Lehr­

und Forschungstätigkeit setzte er bis zuletzt gewissen­

haft und erfolgreich fort. Neben seiner Tätigkeit in den UPK Basel war er ab 2017 Chefarzt der Alterspsychiatrie der Universitären Altersmedizin Felix Platter, wo er die alterspsychiatrischen Stationen aufbaute. Diese an­

spruchsvolle Arbeit mit zwei Teams in zwei Institutio­

nen führte er sehr erfolgreich durch. Thomas Leyhe machte zudem den Ausbau der Alterspsychiatrie in Base l möglich. Seiner integrierenden Persönlichkeit ist es zu verdanken, dass zwischen der Alterspsychiatrie und der Geriatrie eine klinikübergreifende Brücke gebaut wurde und beide Disziplinen unter der fachüber greifenden Altersmedizin zusammenge­

bracht wurden. Er schuf ausserdem den «Universitären Weiterbildungsverbund Alterspsychiatrie Basel­Stadt»

für den Schwerpunkt Alterspsychiatrie und ­psycho­

therapie zwischen den Standorten UPK und Felix­Plat­

ter­Spital. Als Stiftungsrat eines grossen Pflegeheimes in Basel trieb er den qualitativen Ausbau der Betreu­

ungsangebote speziell für an Demenz erkrankte Perso­

nen voran.

Sehr wichtig war für Thomas Leyhe die berufspoli­

tische und fachliche Arbeit in der Schweizerischen Ge­

sellschaft für Alterspsychiatrie und ­psychotherapie (SGAP­SPPA). Seit 2019 war er Vorstandsmitglied und betreute mit grossem Engagement das Ressort Weiter­

und Fortbildungen. Er organisierte für die deutsch­

sprachige Schweiz die Kurse und betreute die Aspiran­

tinnen und Aspiranten für den Schwerpunkttitel Alterspsychiatrie und ­psychotherapie.

Vor allem für seine ruhige Wesensart geschätzt, hatte Thomas Leyhe zudem eine sehr wohlwollende und feinfühlige Seite. Vieles hätte er noch erreichen kön­

nen. Sein früher Tod beendet ein eindrucksvolles und reichhaltiges Leben. Seine Kolleginnen und Kollegen, seine Freundinnen, Freunde und Bekannten werden ihn stets in positiver Erinnerung behalten.

Vorstand der Schweizerischen Gesellschaft für Alterspsychiatrie und -psychotherapie (SGAP-SPPA) Bildnachweis

Derek Li Wan Po, Universitäre Altersmedizin FELIX PLATTER

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Zum 65. Geburtstag der Krebsliga Ostschweiz

Die Krebsliga Ostschweiz und die regionale Onkologie

Théo Buffa, Urs Weishauptb, Regula Schneiderc, Rudolf Morantd

a lic. phil., Historiker und freischaffender Autor, St. Gallen; b Vorstandsmitglied emeritus Krebsliga Ostschweiz (KLOCH), St. Gallen;

c  Geschäftsführerin KLOCH; d Dr. med., Innere Medizin, FMH, spez. Hämatologie/Onkologie, Präsident KLOCH

Die Geschichte der Krebsliga Ostschweiz zeigt, welch grosse Wirkung der Einsatz Einzelner für die Interessen von Krebsbetroffenen entfalten konnte: So betrieb die Krebsliga eines der ersten zytologischen Labors, gründete das erste Krebsregister der Schweiz, gab den Anstoss zu einer onkologischen Abteilung am Kantonsspital St. Gallen und förderte dann deren Weiterentwicklung massgeblich.

65 Jahre Krebsliga Ostschweiz

Anlässlich des 65. Geburtstags der Krebsliga Ost­

schweiz hat der Historiker Théo Buff die vorhandenen Unterlagen zusammengetragen, gesichtet und im Kon­

text soweit möglich verifiziert.

Am Anfang der spannenden Geschichte, die zutage ge­

fördert wurde, stehen Individuen und Visionäre mit ei­

ner kleinen Wohltätigkeitsorganisation. Diese hat sich über die Jahrzehnte zur heutigen stabilen und professi­

onell geführten Institution entwickelt mit vielfältigen

Aufgaben in der Betreuung von Krebsbetroffenen und deren Angehörigen in allen Krankheitsphasen, in der Krebsregistrierung und Vorsorge von Krebserkran­

kungen. Diese insgesamt erfreuliche Entwicklung ver­

lief nicht gradlinig, sondern war zeitweilig durch harte Richtungskämpfe, Zank und Enttäuschungen geprägt.

In diesem Artikel beschränken wir uns auf einen Aspek t, der sich bei der Sichtung der Unterlagen als wichti ge, für manche auch überraschende Erkenntnis herauskristallisiert hat: Die lokale Krebsliga war mass­

geblich an der Entstehung und Entwicklung der Onko­

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Ligue contre le cancer de Suisse orientale 539

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logie in Spital, Forschung, Kongresswesen und Praxis in der Ostschweiz beteiligt. Dies dank starken Persön­

lichkeiten, die sich bei Ärztinnen und Ärzten, in der Politik und in der Öffentlichkeit wirkungsvoll für ihre Anliegen eingesetzt hatten. Der anfängliche Fokus lag auf Forschung und Therapie, wodurch die direkte Arbeit mit Patientinnen und Patienten noch etwas im Hintergrund stand. Diese Tätigkeiten und die Vorsorge wurden dafür in der weiteren Entwicklung umso be­

deutender.

Gründung des zytologischen Laboratoriums

Die «Krebsliga für St. Gallen und beide Appenzell» (im weiteren Krebsliga genannt) wurde vom Gynäkologen Dr. Franz Iklé zur Wahrung der Interessen von Krebs­

kranken, zur Förderung der Vorsorge und zur besseren Behandlung und Betreuung von Betroffenen 1956 ge­

gründet. Er blieb Präsident der Liga bis 1964.

In jenen Jahren sind in verschiedenen Kantonen der Schweiz ähnliche Ligen gegründet worden. Die Vorläu­

ferin der heutigen Dachorganisation, die «Krebsliga Schweiz», war hingegen bereits 1910 entstanden.

Dr. Iklé hatte schon 1952 die «Abstrichzytologie» im Labor für gynäkologische Zytologie an der Frauen­

klinik eingeführt. Daraus entstand in Zusammen­

arbeit mit dem Kanton St. Gallen das zytologische Laboratorium, welches er 1958 in die Krebsliga über­

führen konnte. Durch die Verbreitung regelmässiger Vorsorgeuntersuchungen und einer qualitativ hoch­

stehenden zyto logischen Beurteilung haben Dr. Iklé und damit die Krebsliga massgeblich zur Früherken­

nung des Zervixkarzinoms beigetragen. Lange Zeit bil­

deten die Einnahmen dieses Labors die finanzielle Grundlage der Krebsliga. 2002 wurde dieses Labor in den Räumen der Krebsliga aufgehoben und in die Pa­

thologie am Kantonsspital St. Gallen überführt.

Erstes Krebsregister der Schweiz

Ein zweites Pionierprojekt der jungen Krebsliga war das Krebsregister. Es wurde 1960 von den Ärzten Dr.

Iklé, Forster und Zollinger als Zettelkastenregister be­

gonnen. Es war das erste seiner Art in der Schweiz. Auf der Pathologie wurden sämtliche durch Biopsien, Ope­

rationen oder Autopsien erfassten Krebsfälle doku­

mentiert. Das System galt bald als gesamtschweize­

risch beispielhaft. Heute erfasst das Krebsregister Ostschweiz die Krebserkrankungen in den Kantonen St. Gallen, beider Appenzell, Thurgau und im Fürsten­

tum Liechtenstein und ist fachlich verantwortlich für die Register in Graubünden und Glarus. Die Auswer­

tung der Daten erlaubt wertvolle Einblicke in die Ent­

wicklung der Krebshäufigkeit und Sterblichkeit und kann Ausgangspunkt für kantonale Massnahmen im Bereich der Prävention und Früherkennung sein. Es begleitet wissenschaftlich das ebenfalls von der Krebs­

liga Ostschweiz geführte Brustkrebs­Früherkennungs­

programm «donna».

Kerngeschäft:

Beratung und  Unterstützung

Ein Kerngeschäft der regionalen Krebsligen ist seit ihrer Gründung die kostenlose Beratung und Unter­

stützung von Krebsbetroffenen und Angehörigen. Dies wurde anfänglich von der als «Fürsorgerin» bezeichne­

ten Ordensfrau Gertrud Hungerbühler übernommen.

Aktuell betreibt die Krebsliga Ostschweiz Beratungs­

stellen in St. Gallen, Buchs und Glarus mit Sozial­

arbeiterinnen und ­arbeitern sowie Pflegefachperso­

nen. Dazu gehört auch die spezialisierte Fachberatung Cancer Survivorship, welche sich der Linderung der Langzeitfolgen von Krebs verschrieben hat.

Entstehung der Onkologie Ostschweiz

1969 ergriff die Krebsliga die Initiative zur Gründung einer onkologischen Station am Kantonsspital für die­

ses neue, sich schnell entwickelnde Fachgebiet. Sie leis­

tete dazu auch finanzielle Unterstützung. Daraufhin beschloss der Regierungsrat 1971 die Einrichtung einer onkologischen Station am Kantonsspital St. Gallen (KSSG) mit vorerst zehn Betten für akute Therapiepha­

sen und zwei Sterilbetten. Dies gegen den Widerstand des Finanzdepartements. Die Station wurde 1972 er­

öffnet und vom aus Basel berufenen PD Dr. Hans­Jörg Senn geleitet, einem der Pioniere der Onkologie in der Schweiz. Die neu geschaffene Klinik C umfasste neben der Onkologie und Hämatologie mit den drei Schwer­

punkten Bettenstation, Ambulatorium (ab 1973) und wissenschaftlichem Labor auch die Gastroenterologie.

In engem Kontakt mit der Krebsliga gründete Prof. Dr.

Senn die Ostschweizerische Arbeitsgemeinschaft für klinische Onkologie (OSAKO). Diese organisierte regel­

mässige Treffen der Onkologinnen und Onkologen in der Ostschweiz, publizierte Behandlungs­ und Nach­

sorgerichtlinien der häufigsten Tumoren und startete eine Studie zur adjuvanten zytostatischen Behandlung des frühen Mammakarzinoms. Diese frühe mutige

Das Krebsregister wurde 1960 als Zettelkasten-

register begonnen und war das erste seiner Art

in der Schweiz.

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Arbeit war anfänglich auch in Fachkreisen umstritten, wurde sogar öffentlich angegriffen, aber nachher inter­

national publiziert und wies den Weg für die Weiter­

entwicklung der heute erfolgreichen adjuvanten The­

rapie des Mammakarzinoms.

Förderung St. Galler Kongresse

Die interdisziplinäre Behandlung des frühen Mamma­

karzinoms wurde in regelmässigen wissenschaftli­

chen Kongressen auf internationalem Niveau disku­

tiert. Der erste dieser von Prof. Senn geleiteten und anfänglich von der Krebsliga finanziell geförderten Kongresse, von 70 Personen besucht, fand 1978 statt.

Am zweiten Kongress 1984 waren bereits 225 Teilneh­

mende anwesend, und 2009 war mit 4700 Teilneh­

menden aus über 100 Ländern der Höhepunkt erreicht.

Seit 2015 werden diese «St. Galler» Kongresse in Wien durchgeführt. Das jeweilige Ergebnis, der sogenannte

«St. Galler Consensus» für die Therapie des frühen Mammakarzinoms, beinhaltet weltweit publizierte und beachtete Richtlinien für die Behandlung des frühe n Mammakarzinoms. Er machte St. Gallen für mit Brustkrebs arbeitende Fachpersonen weltweit be­

kannt. Mit seiner Arbeitsaufnahme in St. Gallen wurde PD Dr. Senn einstimmig in den Vorstand der Krebsliga gewählt, was die weitere enge Zusammenarbeit prägte und auch die finanzielle Unterstützung der klinischen

Onkologie in allen Aspekten durch die Krebsliga ge­

währleistete.

Die Krebsliga übernimmt auch Aufgaben, die sonst nicht durch­ oder weitergeführt werden. So übernahm sie 1992 die Stomaberatung vom Kantonsspital.

Erstes Mammografie-Screening in der Deutschschweiz

Die Krebsliga hatte das Thema Früherkennung aufs medizinische und politische Tableau gebracht und sich für die Einführung von Vorsorgeprogrammen ein­

gesetzt. In der Folge beauftragte sie der Kanton St. Gal­

len 2009 mit einem Brustkrebs­Früherkennungs­

programm. Bereits seit elf Jahren betreibt die Krebsliga das überregional erfolgreiche und anerkannte Mam­

mografie­Screening­Programm «donna». Frauen zwi­

schen 50 und 69 Jahren erhalten von donna in zweijährlichen Abständen eine Einladung für eine franchisenbefreite Mammografie­Untersuchung. Die­

ses Früherkennungsprogramm ist das grösste seiner Art der Schweiz und weist eine durchschnittliche Teil­

nahmerate um die 50% auf. Die Krebsliga betreibt es aktuell im Auftrag der Kantone St. Gallen, Graubün­

den, Bern und Solothurn.

Ein niederschwelliges Darmkrebs­Screening­Pro­

gramm für den Kanton St. Gallen mit Direktversand eine s immunologischen Blut­im­Stuhl­Tests (FIT­Test) ist derzeit in Planung.

Bildnachweis

Elmer Grubbs | Dreamstime.com (Symbolbild)

Dr. med. Rudolf Morant Krebsliga Ostschweiz Flurhofstrasse 7 CH­9000 St. Gallen rudolf.morant[at]krebsliga­

ostschweiz.ch

Das Wichtigste in Kürze

Die Krebsliga Ostschweiz (KLOCH) hat den Aufbau und die Weiterentwicklung onkologischer Angebote in St. Gallen er­

möglicht. Dies durch die Einführung zytologischer Unter­

suchungen, die Gründung des ersten Krebsregisters der Schweiz, die Einrichtung einer onkologischen Abteilung und onkologischen Kongressen mit weltweiter Ausstrahlung.

Die KLOCH hat zudem durch den Aufbau eines palliativen Brückendiensts in Zusammenarbeit mit dem Palliativzen­

trum des Kantonsspitals massgeblich zur palliativen Pflege beigetragen.

• Aktuell betreibt die KLOCH mit ihrem erfolgreichen Pro­

gramm «donna» das schweizweit grösste Brustkrebs­Früh­

erkennungsprogramm. Die Krebsliga ist sowohl als Impuls­

geber wie auch als ausführende Institution ein wichtiger Teil der kantonalen Gesundheitspolitik.

L’essentiel en bref

La Ligue contre le cancer de Suisse orientale (KLOCH) a per­

mis la création et le développement de services oncolo­

giques à Saint­Gall. Cet objectif a été atteint grâce à l’intro­

duction des examens cytologiques, la création du premier registre du cancer en Suisse, la mise en place d’un départe­

ment d’oncologie et à des congrès d’oncologie de portée mondiale.

KLOCH a fortement contribué aux soins palliatifs en mettant en place un service de soins palliatifs en collaboration avec le centre palliatif de l’hôpital cantonal.

Grâce au succès de son programme «donna», KLOCH mène actuellement le plus grand programme de dépistage du can­

cer du sein en Suisse. La Ligue contre le cancer est un élé­

ment important de la politique de santé cantonale, en tant qu’initiatrice et institution d’exécution.

Die Krebsliga hat die Früherkennung zu einem medizinischen und politischen Thema gemacht.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Ligue contre le cancer de Suisse orientale 541

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Ärzteschaft mit ausländischem Diplom

Brief zu: Bosshard C. Medizinische Versorgungssicherheit beginnt bei den Fachkräften. Schweiz Ärzteztg. 2021;102(12):416.

Mit Freude habe ich über die Anerkennung Herrn Bosshards für die aus dem Ausland in die Schweiz kommende Ärzteschaft gelesen.

Zugleich war ich bestürzt, dass etwa nur ein Drittel der in der Schweiz pro Jahr zugelasse­

nen Ärztinnen und Ärzte tatsächlich auch an  den hiesigen Universtäten ihr  Abschluss­

diplom erlangt haben sollen.

Auf der anderen Seite steht die Ärzteschaft mit ausländischem Diplom. Diese kommen zum grossen Teil nicht zuletzt in der Erwar­

tung einer sehr guten Facharztausbildung in die Schweiz, aber auch eines Lebens in ei­

nem der schönsten Länder Europas mit einer bunten Gesellschaft und spannenden Ge­

schichte sowie Kultur.

Umso enttäuschender steht dem entgegen, dass wir und als Ärztinnen und Ärzte aus dem Ausland mit den Kürzeln (H), (A), (SRB), (USA) oder als «Diplom Mediziner» gegenüber unse­

ren Patientinnen und Patienten und anderen Kolleginnen und Kollegen «outen» und erklä­

ren müssen, auch wenn viele von uns im Rah­

men dieses «Berufsdoktorats» genauso viel Arbeit in die Promotion investiert haben wie unsere deutschen oder Schweizer Kollegin­

nen und Kollegen.

Vorgeschrieben wird uns dieses Stigma von den Gesundheitsdirektionen der Kantone.

Eine Abkehr der Behörden von dieser Form der Diskriminierung wäre als  Zeichen der Wertschätzung seitens der  Behörden wün­

schenswert.

Dr. med. (H) Selim Sevinç, Wädenswil

Ist der Mensch nur noch ein Medizinprodukt?

Ja, ich bin pensioniert, stehe nicht mehr als Hausärztin an der Front. Ja, ich muss mich nicht mehr täglich exponieren durch meine kritische Haltung. Dabei bin ich weder «Coro­

na­Leugnerin» noch «Impf­Skeptikerin», ge­

höre in keine andere als die vernünftige, evi­

denzgläubige Schublade.

Ich fühlte mich gemäss den ethischen Prin­

zipien meines Berufs stets dazu verpflichtet, allem so weit wie möglich (Stand des momen­

tanen Irrtums) auf den Grund zu gehen. Und tue es immer noch.

Ja, ich bin pensioniert. Und zum ersten Mal bin ich richtig froh darum. Die wenigen Pa­

tientinnen und Patienten, die ich noch be­

handle, wollen nicht wegen Maskentragens, Übersterblichkeit, Verschiebung von dring­

lichen Operationen, Impfens oder Nicht­Imp­

fens usw. beraten werden. Seit langem ziehe ich mich aus der Affäre von Corona­Diskussio­

nen mit den Worten: «Vieles ist im Grunde viel weniger klar, als wir glauben.» Und wenn jemand weiterhin diskutieren will, lenke ich ab mit: «Das Wichtigste in der momentanen Situation ist wohl, dass wir lernen, mit Nicht­

wissen, mit Unsicherheiten umzugehen.»

Mit Freunden und Bekannten habe ich nach kurzer Zeit aufgehört zu argumentieren. Zu rasch fühlte ich Fronten entstehen, die sich zu verhärten und schlussendlich mit einem Riss in Beziehungen zu enden drohten.

Viele der behördlich verordneten Massnah­

men konnte und kann ich nicht verstehen angesichts der mangelnden Evidenz der den Entscheidungen zugrunde liegenden wissen­

schaftlichen Studien. Doch ich habe sie ak­

zeptiert als Versuch von nicht optimal be­

ratenen Laien, die Schweizer Bevölkerung für einen Mittelweg durch die Krise zu ge­

winnen.

Vieles, was dann geschah, hat mich er­

schreckt. So zuletzt auch die Diskussion um Privilegien für Corona­Geimpfte gegenüber Nichtgeimpften. Dies angesichts des allge­

mein bekannten Wissens darüber, dass Ge­

impfte eher leichte bis asymptomatische Corona­ Verläufe aufweisen und deshalb umso mehr im Versteckten ansteckend sein kön­

nen. Dieser Vorschlag für Privilegien Geimpf­

ter wurde sogar von namhaften Ethikern als diskussionswürdig beurteilt!

Jetzt aber wird etwas diskutiert, das in keiner Weise zu verstehen ist: Die natürliche Immu­

nität bei Menschen, die eine SARS­CoV­2­

Infektion durchgemacht haben, wird, was die genannten Privilegien anbelangt, der Immu­

nisierung durch einen unausgereiften Impf­

stoff nicht gleichgestellt. Da wir wissen, dass die Immunitätslage nach einer Infektion min­

destens ebenso gut ist und mindestens eben so lange anhält wie bei Geimpften, gibt es kein einziges gültiges Argument für dieses Verdikt.

Wie soll solches den Menschen das schon jetzt  fragile Vertrauen in das Funktionieren ihres Körpers erhalten? Ihnen das Wissen ver­

sichern, dass sie nicht Teil einer Medizinal­

maschine, ein Kunstprodukt sind, sondern immunkompetent, sozial kompetent, urteils­

kompetent, selbstkompetent – einfach kom­

petent?

Dr. med. Annemarie Baumgartner, Bern

Courrier au BMS

Les courriers des lecteurs publiés reflètent l’opinion de l’auteur. La sélection, les éventuel- les coupures et la date de publication sont du ressort exclusif de la rédaction. Il n’y a pas de correspondance à ce sujet. Les contenus diffa- matoires, discriminatoires ou illégaux ne seront pas publiés. Chaque auteur est personnelle- ment responsable de ses déclarations.

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Examens de spécialiste Examen de spécialiste en vue de  l’obtention du titre de spécialiste en anesthésiologie

Date:

Examen écrit

Samedi 11 septembre 2021, à Berne Examen oral

Samedi 22 janvier 2022, à Berne Délai d’inscription:

Examen écrit: 9 mai 2021 Examen oral: 30 novembre 2021

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée → Titres de spécialiste et formations approfondies → anesthésiologie

Examen de spécialiste pour l’obtention du titre de spécialiste en médecine intensive Date:

1re partie, examen écrit:

Lundi 4 octobre 2021 2e partie, examen oral:

Jeudi 9 décembre 2021

Lieu: Paraplegiker Zentrum Nottwil Délai d’inscription: du 1er mai au 31  juillet 2021 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée → Titres de spécia­

liste et formations approfondies → médecine intensive

Hilfskasse für Schweizer Ärzte – eingegangene Spenden

Vom 1. Januar bis 31. März 2021 sind 8 Spenden im Gesamtbetrag von CHF 25 550 eingegan­

gen.

Der Stiftungsrat der Hilfskasse für Schweizer Aerzte freut sich sehr, diese Gaben bekannt­

geben zu dürfen, und dankt allen Spendern recht herzlich.

Damit die Spenden in voller Höhe den Desti­

natären zukommen, haben wir uns entschlos­

sen, für Spenden unter CHF 500 auf den Versand von persönlichen Dankschreiben zu verzichten. Wir hoffen sehr, dass diese Mass­

nahme bei allen Spendern auf Verständnis stösst.

Für die Hilfskasse für Schweizer Aerzte Der Kassier des Stiftungsrates

Sujets d’actualité en ligne

www.bullmed.ch → Tour d’horizon

Trois médecins témoignent

Comment Hong Kong a maîtrisé le virus

Hong Kong est largement parvenue à se défaire du Covid-19, grâce à des mesures radicales. Mais la population y a laissé une partie de ses libertés et de son bien-être.

Entretien avec Werner Bauer, ancien président de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM)

«Nous avons tout à gagner à élargir notre horizon»

A la tête de l’ISFM depuis 2010, Werner Bauer a remis le flambeau début 2021 à sa successeure, la Dre Monika Brodmann Maeder. L’occasion de dresser le bilan de dix années de présidence.

COMMUNICATIONS 543

Communications

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Attention aux conflits d’intérêts

Thomas Eichenbergera, Patrick Mettlerb, David Riederc

a Docteur en droit, avocat, associé Kellerhals Carrard; b MLaw, avocat Kellerhals Carrard; c MLaw, Avocat-stagiaire Kellerhals Carrard

En 2020, les médias ont largement évoqué les conflits d’intérêts chez les médecins.

Bien que cette question ne soit ni nouvelle ni rare, l’expérience des présents au- teurs permet de constater que des incertitudes subsistent quant à la manière de procéder face aux conflits d’intérêts. Cet article vise à améliorer la compréhension des liens d’intérêts («Interessenbindungen») des médecins et de formuler des lignes directrices et des recommandations dans la façon d’appréhender ces liens intérêts.

L’attention portée par les médias depuis l’année der- nière à la question des conflits d’intérêts montre de manière claire à quel point la gestion des conflits d’in- térêts peut être délicate. Les conflits d’intérêts sur- viennent souvent de manière imprévisible et ont géné- ralement un impact sur la capacité de décision du médecin concerné, que celui-ci en ait conscience ou non [1]. Il est donc indispensable de bien comprendre comment naissent les conflits d’intérêts, quels sont leurs effets et comment les gérer.

Conflits d’intérêts des médecins

Généralités

Un conflit d’intérêts désigne une situation dans la- quelle un premier intérêt (intérêt primaire) se retrouve totalement ou partiellement opposé à un second inté-

rêt (intérêt secondaire), soit une situation comprenant deux intérêts entrant (potentiellement) en collision.

L’intérêt primaire a habituellement pour origine l’acti- vité traditionnelle du médecin, soit le meilleur traite- ment possible du patient [2]. L’expression juridique de l’intérêt primaire du médecin se trouve, notamment, à l’art. 40 let. e de la Loi fédérale sur les professions mé- dicales universitaires (LPMéd; RS 811.11; également à l’art. 3 du code de déontologie de la FMH, selon lequel les médecins «[défendent], dans leur collaboration avec d’autres professions de la santé, exclusivement les intérêts des patients indépendamment des avantages financiers».

D’autres dispositions en dehors de la LPMéd et du code de déontologie de la FMH établissent une ligne simi- laire. La question de l’intérêt primaire y est traitée sous le terme «intégrité». Dans le cadre de leurs activités en

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lien avec la prescription, la remise, l’utilisation ou l’achat de médicaments soumis à ordonnance ou de dispositifs médicaux (produits thérapeutiques), les médecins sont pleinement soumis au devoir d’inté- grité. A quelques exceptions près, il leur est également interdit d’exiger, de se faire promettre ou d’accepter tout avantage illicite (cf. art. 55 al. 1 de la Loi sur les pro- duits thérapeutiques [LPTh; RS 812.21] concrétisé dans l’Ordonnance sur l’intégrité et la transparence dans le domaine des produits thérapeutiques [OITPTh; RS 812.214.31]).

Dans le domaine des essais cliniques également, les médecins sont tenus de respecter l’intégrité scientifique lors de la réalisation des essais. Il est en particulier interdit de taire des conflits d’intérêts au moment de la planification, pendant la procédure d’au- torisation, lors de la réalisation ou au moment de la pu- blication (art. 3 al. 1 let. b de l’Ordonnance sur les essais cliniques [OClin; RS 810.305]).

Les intérêts secondaires, quant à eux, peuvent pro- venir d’une grande variété de motivations et sont habituellement divisés en intérêts secondaires maté- riels, intellectuels et sociaux. Les exemples suivants consistent en des intérêts dits matériels:

– Salaire/honoraire pour l’activité médicale;

– Indemnisation pour l’établissement d’une exper- tise;

– Participations dans des sociétés pharmaceutiques ou productrices de dispositifs médicaux;

– Mandats dans des conseils d’administration ou fonction de conseiller auprès de sociétés pharma- ceutiques ou productrices de dispositifs médicaux;

– Honoraires perçus auprès d’acteurs du secteur de la santé pour des conférences;

– Fonds perçus pour la réalisation d’études scienti- fiques [1].

Les intérêts secondaires intellectuels ou sociaux peuvent résulter d’une fonction exercée dans une so- ciété professionnelle, du fait d’appartenir à une école de thérapie, à une organisation professionnelle ou à un groupe d’intérêts, ou de la poursuite de sa propre car- rière [1].

Il convient de souligner que les intérêts secondaires ne sont pas péjorativement connotés. Une incitation fi- nancière peut, par exemple, accroître l’ambition scien- tifique, ce qui profite en fin de compte aux patients.

Néanmoins, la valeur que peut constituer l’intérêt se- condaire est sans incidence sur l’existence d’un conflit

d’intérêts. Ainsi, il n’est pas pertinent de savoir si l’inté- rêt secondaire dans le cas concret a une influence sur l’intérêt primaire et conduit à un véritable biais cogni- tif. Au contraire, le risque qu’un biais, associé à l’existence parallèle des deux intérêts, puisse survenir est suffisant pour affirmer l’existence d’un conflit d’intérêts. Par conséquent, un conflit d’intérêts existe en soi si les deux groupes d’intérêts sont opposés l’un à l’autre [1].

Les conflits d’intérêts poussent régulièrement à une alté ration inconsciente de la capacité de jugement et, ainsi, à un biais cognitif engendrant des jugements er- ronés au détriment des patients. Cette situation a pour origine le phénomène (psychologique) selon lequel, lorsqu’une situation est perçue comme avantageuse d’un point de vue matériel, social ou intellectuel, les informations y relatives sont perçues de manière plus positive. Dans ce cadre, les informations sont égale- ment vérifiées de manière moins critique, sont plus ra- pidement acceptées et pondérées de façon plus impor- tante (en anglais: self-serving bias) [1].

Conflits d’intérêts évitables et inévitables

Constituent des conflits d’intérêts inévitables ceux dont les intérêts secondaires sont si intimement liés à l’exercice de la profession, qu’il ne peut être attendu du médecin touché que l’intérêt secondaire soit écarté. Il s’agit dans ces cas avant tout de prestations couvertes par l’assurance maladie obligatoire ou, de manière gé- nérale, d’honoraires pour des prestations médicales.

En raison du caractère inévitable et quotidien de ces conflits d’intérêts, ils peuvent être qualifiés de non pro- blématiques. La question de savoir si cela s’applique également à la rémunération des médecins-cadres qui dépend de paramètres quantitatifs, comprenant égale- ment les honoraires supplémentaires pour le traite- ment des patients privés, est une question politique (illustrée notamment par les développements en cours dans le canton de Zurich), dont l’examen dépasserait le cadre de cet exposé.

Constituent au contraire des conflits d’intérêts évi- tables ceux découlant, par exemple, de subventions de l’industrie médicale ou du financement de la forma- tion continue par des entreprises actives dans le do- maine médical. Une renonciation à de tels avantages semble tout à fait possible [2]. Il en va de même, par exemple, du fait de siéger dans un conseil d’adminis- tration ou de détenir des participations dans des entre-

Les conflits d’intérêts entraînent une altération inconsciente de la capacité de jugement et des erreurs de jugement au détriment du patient.

Le risque qu’un biais puisse survenir est suffisant pour affirmer l’existence d’un conflit d’intérêts.

TRIBUNE Droit 552

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