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CONFIGURATION ÉLECTRONIQUE DES ÉLÉMENTS LA CLASSIFICATION PÉRIODIQUE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

CONFIGURATION

ÉLECTRONIQUE DES ÉLÉMENTS

LA CLASSIFICATION PÉRIODIQUE

Chapitre 8

(2)

hn

Préambule

Puisque les nombres quantiques et les règles qui les régissent (règle de HUND, principe d’exclusion de

PAULI) demeurent toujours valides, comment peut-on décrire schématiquement l’ensemble des éléments

chimiques connus ?

Question fondamentale, elle a préoccupé les scientifiques très rapidement alors que la connaissance des éléments s’affinait avec le temps. On devine que si les premières classifications reposaient sur les propriétés physico-

chimiques observées, la mécanique quantique est venue apporter d’autres modes de justification.

(3)

Historique

de la classification périodique

Vers 1820-1830, DÖBEREINER groupa les éléments dont les propriétés étaient similaires par trois et par ordre de poids atomique : les triades.

En 1830, DUMAS propose de regrouper les éléments par famille : celle du chlore, du brome, de l’iode, celle de l’oxygène, du soufre, du sélénium ...

NEWLANDS, par analogie avec la gamme musicale, propose un arrangement en octaves.

L’idée de périodicité prend son aspect quantitatif (et perd son aspect poétique ou musical) avec LOTHAR

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hn

La classification moderne

L’idée moderne du tableau périodique apparaît définitivement en 1869.

À ce moment, on connaissait 63 éléments.

MENDÉLÉIEFF les organisa en posant sur une même ligne et par ordre croissant de poids

atomique les éléments aux propriétés semblables.

(5)

Le tableau de MENDÉLEIEFF

(6)

hn

La classification moderne

On remarque aussi que l’antimoine et l’étain sont inversés, par rapport à leur position réelle et que le tellure et l’iode, bien placés, sont inversés par

rapport à leur poids atomique.

Le tableau présente des anomalies. Tout d’abord, il y a des cases inoccupées. MENDÉLÉIEFF

propose qu’il doit exister des corps simples encore inconnus pour occuper ces espaces vides.

(7)

Éka-silicium et germanium

Élément Éka-silicium Germanium Poids atomique

Densité Couleur

Oxyde Chlorure T. ébullition

70 5,5

gris poussière EkO2

EkCl4

< 100 C

72,6 5,47 gris blanc

GeO2 GeCl4

86 C

(8)

hn

L’ajout des gaz rares

Lorsqu’en 1895, RAMSAY découvre l’argon et l’hélium, la classification de MENDÉLÉIEFF est brutalement remise en cause puisque aucune place n’est réservée à ces deux gaz rares.

RAMSAY proposa alors d’ajouter une nouvelle

colonne pour le groupe zéro et il fut amené à prévoir trois autres éléments qu’il allait bientôt isoler : le

néon, le krypton et le xénon.

Des tableaux périodiques bidimensionnels ainsi que tridimensionnels ont aussi été proposés.

(9)

Le tableau de ZMACZYNSKY

1937

(10)

hn

L e ta bl ea u de S T O W E

(11)

L e ta bl ea u de B E N F R E Y

(12)

hn

os it io n re la ti ve d es n iv ea ux

(13)

Principe d’exclusion de PAULI

Chaque orbitale définie par n,  et m ne peut recevoir que deux électrons dont les spins sont antiparallèles.

Le spin de chaque électron ne peut prendre que les deux positions possibles par rapport au moment cinétique total  de l’orbitale.

Un électron seulement possède une série de valeurs des nombres quantiques n, , m, s qui

(14)

hn

Orbitales possibles pour un électron

Couches K L

n 1 2

0

s

0 s

1 p m

s =  1/2

0

 

0

 

-1 0 +1

     

Sous-couches K L1 L2

Nombre d' e 2 2 6

(15)

La Règle de HUND

Dans le cas où une sous-couche est incomplète, les électrons se disposent de manière à réaliser le maximum d’états à spins parallèles :

Au lieu de on a

m 1 0 +1  1 0 + 1

Cas de N s      

(16)

hn

R em pl is sa ge de s or bi ta le s

2px

2py 2pz

1s 2s

(17)

Le symbole de l’état fondamental de l’atome (niveau d’énergie le plus bas) prend le nom de terme fondamental.

Les sous-couches sont complètes : les moments

orbitaux individuels des électrons s’arrangent pour donner un moment orbital total nul.

L’état fondamental est donc 1S0.

C’est le cas des gaz rares : les couches sont

L’arrangement

des moments cinétiques

(18)

hn

Les sous-couches sont incomplètes : les électrons se disposent de manière à réaliser le nombre

maximum d’états à spins parallèles (règle de HUND).

Cette règle est évidemment importante en ce qui concerne la valence des éléments.

L’arrangement

des moments cinétiques

(19)

R em pl is sa ge de s or bi ta le s

Énergie

5 G

2 S

2 P

3 D 5 S

= 0 = 1 = 2 = 3 = 4

4 S

3 S 3 P

()5 4 F

()5 ()7

Notation :

(20)

hn

Un tableau périodique simple

Lanthanides Actinides

(21)

Potentiels d’ionisation

La valeur du potentiel d’ionisation renseigne sur l’énergie de liaison de l’électron périphérique.

Le graphe des potentiels d’ionisation en fonction du numéro atomique montre la présence de

maxima pour les gaz rares et de minima pour les alcalins.

L’effet d’écran créé par les électrons intérieurs

explique la faible énergie d’ionisation des alcalins.

(22)

hn

Potentiel d’ionisation et valeurs de Z

He Ne

A

Kr Xe

Li Na K Rb Cs

(23)

L’ionisation du potassium

19 protons

19 électrons Atome :

charge nulle

18 électrons Atome : 1

charge +

(24)

hn

Conclusion

Les premiers essais de classification sont apparus vers 1830. Vers 1860, MENDÉLÉIEFF allait

proposer les bases modernes du tableau périodique qui porte son nom.

Non seulement était-ce un outil de synthèse remarquable, mais il allait servir de base à la

recherche d’éléments alors inconnus. La mécanique quantique vient ensuite identifier complètement la structure de chacun des atomes et confirmer la

démarche de la construction du tableau périodique.

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