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INSTITUT DE FORMATION EN MASSO-KINESITHERAPIE PROJET PEDAGOGIQUE

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INSTITUT DE FORMATION EN MASSO-KINESITHERAPIE

PROJET PEDAGOGIQUE

Septembre 2012

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SOMMAIRE

Préambule ...3

1. Les partenaires de l’IFMK de Dax ...4

2. La sélection des étudiants ...4

3. La démarche globale...4

4. Le cadre réglementaire ...5

5. La formation ...5

5.1. Les objectifs de la formation ...5

5.2. Les compétences attendues ...6

5.3. Les valeurs et finalités attendues ...6

5.4. Les enseignements...7

5.4.1. A l’IFMK...7

5.4.2. En stage ...7

5.4.3. Les autres ressources ...8

5.5. Le parcours de stage ...8

5.5.1. Organisation du parcours de stage ...8

5.5.2. Organisation et objectifs des stages ...9

5.5.3. Evaluation des stages et rôle du tuteur... 10

5.5.4. La démarche qualité... 11

6. Le travail écrit, mémoire de fin d’étude ... 12

ANNEXES ... 13

ANNEXE 1 : Liste des unités d’enseignement, programme réingénérié de masso- kinésithérapie ... 14

ANNEXE 2 : Actes professionnels des masseurs-kinésithérapeutes ... 17

ANNEXE 3 : Référentiel de compétences... 20

ANNEXE 3 : Référentiel de compétences... 20

ANNEXE 4 : Le métier précisé dans la fiche métier « masseur-kinésithérapeute » du répertoire des métiers de la DHOS (2008) ... 36

ANNEXE 5 : Code de déontologie des masseurs-kinésithérapeutes ... 38

ANNEXE 6 : fiche d’évaluation en stage ... 50

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Préambule

Créé le 1er juillet 2012, l’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie de Dax intègre l’Institut de Formation des Professionnels de Santé du Centre Hospitalier de Dax-Côte d’Argent, regroupant déjà IFSI et IFAS.

L’implantation géographique de cet institut dans le bassin sud aquitain permet de rééquilibrer l’offre de formation en masso-kinésithérapie en Aquitaine. La formation que propose notre institut permettra, à terme, de favoriser l’installation durable des futurs professionnels sur le territoire dont les besoins en soins de rééducation sont grandissants, du fait d’une population croissante et vieillissante.

A l’aube de la mise en œuvre du programme réingénérié des études de masso- kinésithérapie, nous avons fait le choix de proposer un projet pédagogique innovant et ambitieux, axé autour du référentiel du métier et des compétences des masseurs- kinésithérapeutes.

Le projet pédagogique définit les objectifs pédagogiques visés dans le cadre réglementaire de la formation des masseurs-kinésithérapeutes, tout en l’adaptant au contexte médico- social, politique et culturel de notre territoire.

Ce projet doit permettre à chaque acteur de la formation de se référer aux objectifs poursuivis et aux finalités attendues. Il offre un cadre pédagogique et philosophique qui guide notre action, notre organisation, nos méthodes de travail, et nous rassemble autour de valeurs communes.

Ces valeurs, nous les partagerons notamment autour d’un axe fort de ce projet : l’étude et la pratique des sciences du sport et du mouvement, qui occuperont une place de choix tout au long de la formation. C’est dans ce cadre que notre confrère Thierry LACROIX, ancien joueur de l’équipe de France de rugby, titulaire d’un palmarès remarquable, nous fait l’honneur et le plaisir de parrainer la première promotion de l’institut.

Le nombre important d’établissements hospitaliers et de rééducation partenaires de notre projet, l’empreinte forte du thermalisme dans la Ville de Dax, la présence in situ de l’Université Bordeaux Segalen (Institut du Thermalisme) et notre partenariat avec l’IFMK du CHU de Bordeaux montrent la volonté dans le projet pédagogique de former des futurs professionnels autour de normes élevées de compétences et de valeurs professionnelles.

Tout reste à créer, chaque acteur (équipe pédagogique, enseignants, tuteurs et maitres de stage, étudiants) aura une place à prendre et à animer autour du projet pédagogique, afin de le faire vivre et progresser au fil des ans.

Maxime CAFFRAY.

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1. Les partenaires de l’IFMK de Dax

Agréé par le Ministère de la Santé, l’IFMK est de statut public. Il est autorisé et financé par le Conseil Régional d’Aquitaine.

Le projet pédagogique de l’IFMK de Dax est construit sous le principe du partenariat : Les enseignants médecins, masseurs-kinésithérapeutes et professionnels ;

Le Directeur du Centre Hospitalier de Dax Côte d’Argent, organisme gestionnaire ; L’Institut de Formation des Professionnels de Santé du CH de Dax : intérêt du

rapprochement d’étudiants de différentes filières (IFSI, IFAS, IFMK) afin de développer l’esprit interprofessionnel du soin.

L’IFMK du CHU de Bordeaux : conseils en matière de pédagogie, formations des professionnels de l’institut, partage des agréments de stage, partenariat logistique ;

L’Université Bordeaux Segalen : sélection des étudiants, enseignements, recherche ;

Les représentants des tutelles (ARS, conseil régional) ;

Les établissements hospitaliers et de rééducation du sud aquitain : construction du projet pédagogique et lieux de stages ;

La Ville de Dax, partenaire logistique, met à disposition ses installations sportives ; Le Conseil de l’Ordre des Masseurs-kinésithérapeutes des Landes.

2. La sélection des étudiants

Les étudiants sont admis après réussite au concours sanctionnant la première année commune des études de santé (PACES) organisée par l’Université Bordeaux Segalen.

Cette première année comporte des enseignements spécifiques à la formation de masseur- kinésithérapeute. Le projet pédagogique tient compte des unités d’enseignements abordées en PACES.

La première promotion de 2012-2015 comporte 30 étudiants.

3. La démarche globale

La première mission de l’IFMK est d’accompagner les étudiants pour qu’ils deviennent des masseurs-kinésithérapeutes diplômés au terme de quatre années de formation.

Le projet pédagogique doit donner sens à notre action de formation. Il s’agit d’une formation en alternance. Il nous parait important de créer des liens de collaboration avec les terrains de stage.

Les accompagnateurs (équipe pédagogique de l’IFMK, enseignants, maitres de stage) se fédèrent autour du projet pédagogique et s’engagent dans une démarche qualité en définissant les bases fondamentales de notre formation, ses objectifs et les valeurs communes à tous les professionnels impliqués.

Notre réflexion se structure également avec la mise en place prochaine de la réforme des études de masso-kinésithérapie, dans le but de dispenser une formation de qualité (annexe 1). Cela passe par la définition de méthodes de travail, de règles de fonctionnement, amenant nos étudiants à développer responsabilité et autonomie dans leur parcours.

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4. Le cadre réglementaire

Il repose sur :

Le décret n°89-633 du 5 septembre 1989 et l’arrêté du 30 août 1993 modifiés relatifs aux études préparatoires et au diplôme d’Etat de masseur kinésithérapeute ;

L’arrêté du 28 mars 2007 et l’arrêté du 21 avril 2007 relatifs aux conditions de fonctionnement des instituts de formation paramédicaux ;

Le décret n°2000-577 du 27 juin 2000 relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession de masseur kinésithérapeute (annexe 2);

L’arrêté du 23 mai 2011 relatif aux études préparatoires et au diplôme d’Etat de masseur kinésithérapeute.

Le projet pédagogique s’articule également autour :

Du projet de réingénierie des études de masso-kinésithérapie (documents de travail) ;

Du référentiel du métier et des compétences des masseurs-kinésithérapeutes publié par l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes (annexe 3);

Du Répertoire des métiers de la fonction publique hospitalière (annexe 4).

5. La formation

5.1. Les objectifs de la formation

L’objectif du projet pédagogique est la formation des professionnels de demain, en tenant compte des besoins de la population en matière de santé et de l’évolution des connaissances scientifiques médicales en rééducation et réadaptation fonctionnelles.

Le projet pédagogique s’articule autour de 2 principes phares :

La prise en charge manuelle et le sens clinique en kinésithérapie ;

Bien dans son corps, bien dans sa tête : les activités physiques et sportives occupent une place de choix durant la formation (pratique d’activités, enseignements spécifiques, médecine du sport, sport adapté et handisport).

L’IFMK dispose pour ce faire d’installations sportives mise à disposition par la Ville de Dax.

L’intérêt est la promotion de la pratique sportive chez les étudiants en formation initiale et créer une dynamique au sein de l’IFMK autour des pratiques sportives.

Pour ce faire, Thierry LACROIX, masseur-kinésithérapeute et ancien professionnel de rugby de haut niveau, a accepté de parrainer notre première promotion.

Les objectifs de la formation sont :

• Acquérir les diverses connaissances et compétences indispensables à l’exercice de la profession de masseur-kinésithérapeute : connaissances théoriques, compétences techniques, gestes professionnels spécifiques et compétences relationnelles, en lien avec le Code de déontologie de la profession (annexe 5 ) ;

• Former des professionnels, autonomes et responsables vis-à-vis des patients qu'ils prendront en charge ;

• Promouvoir et développer les connaissances et les pratiques dans le domaine de la masso-kinésithérapie.

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5.2. Les compétences attendues

Les compétences attendues correspondent aux attentes de la population et des pouvoirs publics en matière d’offre de soins de rééducation et de réadaptation. Le cadre législatif et réglementaire guide notre action pédagogique.

Nous estimons que les futurs masseurs-kinésithérapeutes devront centrer leur pratique autour de la prise en charge manuelle et clinique, tout en développant leurs connaissances et expertises des méthodes relationnelles, éducatives, instrumentales et de recherche.

L’action pédagogique s’attachera donc à développer les compétences cliniques, diagnostiques et thérapeutiques dans les champs de la rééducation, de la réadaptation, de la réinsertion socio-professionnelle et du handicap, complémentaires de l’approche médicale, conformément au référentiel de compétences (annexe 3).

Au terme de la forma tion, le futur masseur kinésithérapeute sera capable de :

Evaluer les capacités motrices, sensitives, sensorielles et cognitives d'une personne et mesurer son niveau de performance et d'autonomie ;

Déterminer la nature et évaluer l'étendue des déficiences anatomiques et fonctionnelles, analyser leurs interactions, poser un diagnostic kinésithérapique et formuler des objectifs de soins ;

Définir et mettre en œuvre les soins et activités thérapeutiques adaptés au patient, relatifs à son domaine de compétence ;

Evaluer les résultats de sa prise en charge thérapeutique.

5.3. Les valeurs et finalités attendues L’Humain est au cœur du projet thérapeutique :

Respect de la personne soignée et des professionnels ; Réserve et posture professionnelle ;

Engagement ; Responsabilité ;

Valeur travail : investissement dans les apprentissages aboutissant à l’épanouissement personnel de l’étudiant ;

Service au public : intégration dans le système de santé.

Les finalités attendues sont :

Savoir cultiver sa différence et ses compétences ; travail en interdisciplinarité ; les visions différentes et complémentaires du soin sont à mettre en équilibre avec la notion d’identité professionnelle spécifique du masseur-kinésithérapeute ;

Favoriser une réflexion éthique autour des pratiques professionnelles ;

Permettre à l’étudiant d’envisager les différents modes d’exercice de la profession.

Profil attendu :

Curiosité, capacité de réaction et d’analyse ;

Esprit critique et de recherche, force d’argumentation et de propositions (s’inscrit dans une démarche Qualité) ;

Capacité à s’inscrire au sein du parcours de soins, et à travailler en réseau ;

Attitude professionnelle : agir dans le respect des valeurs de la profession et du soin.

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5.4. Les enseignements

Les trois années de formation à l’IFMK sont organisées en modules et en cycle. Quatre modules en 2ème année (1er cycle), douze en 3ème et 4ème année (2ème cycle).

L’enseignement en deuxième cycle est partagé, à parts égales, entre formation à l’IFMK et formation en stage.

Les moyens pédagogiques consistent en des cours théoriques et pratiques, des travaux dirigés et des mises en applications contrôlées dans les services de rééducation.

Le projet pédagogique s’inspire également de la réingénierie des études actuellement en cours de finalisation. L’apprentissage par compétence et en alternance, tel le compagnonnage, sera la philosophie de l’action pédagogique.

5.4.1. A l’IFMK

Le corps enseignant est composé de titulaires et de vacataires. Les enseignants temps plein sont des cadres de santé masseurs kinésithérapeutes (CSMK). Les vacataires sont des CSMK, des MK, des médecins ou des chirurgiens et des spécialistes d’autres disciplines (soignants, juriste, expert comptables…).

L’ancrage important des enseignements médico-chirurgicaux doit permettre à l’étudiant masseur-kinésithérapeute d’évoluer dans une culture médicale tout en construisant son identité spécifique de rééducateur.

Selon les matières enseignées, le choix des méthodes pédagogiques sera déterminé avec l’enseignant.

La priorité sera donnée aux enseignements interactifs, privilégiant la participation des étudiants, notamment au travers de travaux dirigés en groupes.

A chaque fois que cela sera possible, avant l’intervention des enseignants, les étudiants devront se préparer à assister aux enseignements en acquérant les connaissances théoriques de base, notamment grâce à un polycopié préalablement fourni par l’enseignant et distribué par l’IFMK, ou à travers des commandes pédagogiques spécifiques.

Les enseignements sont évalués selon les modalités préalablement définies et portées à la connaissance des étudiants dès le début des enseignements.

5.4.2. En stage

Les stages représentent la formation clinique et pratique essentielle pour l’apprentissage du métier qui se fait par observation, compréhension et mise en œuvre sous contrôle d’un professionnel, avec réajustement permanent (notion de compagnonnage).

L’acquisition des compétences cliniques et techniques, enseignées à l’institut, se poursuit et se concrétise en stage, au contact des professionnels et des patients.

voir plus loin § « le parcours de stage ».

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5.4.3. Les autres ressources

Outre les supports traditionnels, l’informatique est désormais un outil incontournable dans l’enseignement et l’activité professionnelle. Des cours d’informatique sont prévus.

Un centre de documentation est à disposition des étudiants. Il est situé à l’Institut du Thermalisme à Dax et est ouvert aux étudiants du lundi au jeudi, de 10H à 18H45.

En plus des ouvrages du centre, les étudiants ont accès à toute la documentation disponible via la bibliothèque universitaire de Bordeaux Segalen, mais aussi la possibilité de consulter des articles en ligne de revues professionnelles.

Le centre possède dix ordinateurs avec accès internet.

Un cours sur la méthodologie de recherche bibliographique est prévu en début de 1er cycle/3ème semestre.

5.5. Le parcours de stage

5.5.1. Organisation du parcours de stage

Les stages s’effectuent principalement dans tous les terrains de stage des Landes, des Pyrénées Atlantiques, de Gironde, agréés par le responsable pédagogique de l’IFMK, après avis du conseil pédagogique. Ceci dans le cadre d’une dynamique régionale visant à intégrer une politique de collaboration voire de réseau.

Les terrains de stage sont présentés sous forme de fiches mises à la disposition des étudiants pour consultation à l’IFMK (structure et conditions d’accueil, activité du service, encadrement pédagogique…)

Les stages cliniques sont organisés comme suit :

- en deuxième année (70 heures dont 35 heures en service de rééducation et 35 heures en libéral), ils permettent :

l'initiation aux soins de santé primaire ;

l'observation des relations thérapeutiques avec les patients, des relations avec les médecins et les autres professionnels de santé ;

l'appréhension des bases générales du futur exercice;

l'observation du fonctionnement d'un service hospitalier et de la bonne pratique professionnelle.

Nous avons choisi d’ajouter 35 heures de stage en service de soins ou EHPAD afin de découvrir :

Le fonctionnement d’un service de soins ;

Les besoins fondamentaux de la personne soignée ;

L’approche de la personne malade et/ou handicapée (intimité, pudeur, douleur etc.) ;

La maladie, ses conséquences, sa prise en charge…

- En troisième et quatrième année, les objectifs généraux sont les suivants : étudier et apprendre à établir des relations avec les patients ;

apprendre à collaborer à la prise en charge globale des patients et à la réalisation de protocoles thérapeutiques au sein d'une équipe pluri-professionnelle ;

observer l'état des patients et établir des bilans qui accompagnent l'utilisation des techniques masso-kinésithérapiques;

acquérir les connaissances pratiques et les techniques nécessaires à l'exécution des actes professionnels ;

évaluer les techniques utilisées.

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Le parcours de stage des troisième et quatrième années est de 1400 heures (40 semaines), dont un minimum de 980 heures de présence (28 semaines) :

a) 700 heures (ou 20 semaines) dans les cinq champs cliniques suivants : - musculo-squelettique ;

- neuromusculaire ;

- cardio-respiratoire et viscéral ; - gériatrie ;

- pédiatrie.

b) 280 heures (ou 8 semaines) : autres stages, cliniques ou hors cliniques (association, club sportif…)

L’arrêté du 2 juin 2008 rend le rôle du stage déterminant pour l’attribution du DE en ce qui concerne le travail écrit de mémoire comptant pour 60 points sur 120.

Ces dispositions confèrent aux stages une importance toute particulière, tant au niveau de la formation professionnelle, qu’à celui de la préparation aux épreuves du diplôme d’état.

L’IFMK doit donc être particulièrement attentif aux modalités de déroulement des stages cliniques, notamment sur les points suivants :

Le choix du stage, de la responsabilité de l’étudiant ; L’encadrement du stagiaire sur place ;

Les conditions de l’évaluation du stage ; Le choix et la conduite du travail écrit.

5.5.2. Organisation et objectifs des stages

Le choix du stage est de type partenariat avec négociation d’objectifs entre l’IFMK et les terrains de stage (contrat de stage).

Chaque terrain de stage, en fonction de ses spécialités et de ses ressources, propose une formation clinique ciblée, sur certaines pathologies, sur des prises en charge spécifiques.

Les objectifs de l’étudiant, déterminés en fonction de son parcours de stage et de ses projets, sont présentés par l’étudiant au maître de stage, au début du stage. Le maître de stage définit, aves l’étudiant, les objectifs de progrès, le programme de travail, et le calendrier des évaluations. Cela permet de suivre la progression du stagiaire tout au long du stage et d’évaluer ses acquis en fin de stage.

Conjointement, l’IFMK pose des objectifs généraux relatifs au(x) :

Comportement professionnel, qui correspond au respect et à la mise en pratique : Des valeurs énoncées préalablement :

o Altruisme ;

o Respect de la personne ; o Responsabilité ;

o Rigueur ; o Autonomie ;

o Esprit de recherche, esprit critique.

Des différents aspects de l’attitude : o Ponctualité – Assiduité ;

o Aptitude relationnelle avec le patient ;

o Aptitude à s'intégrer au sein de l'équipe, motivation, initiative ; o Sens des responsabilités ;

o Adaptation à la critique et à la supervision.

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Des règles incontournables pour l’exercice professionnel : o Secret professionnel et confidentialité ; o Neutralité et devoir de réserve ;

o Traçabilité (actes répertoriés dans le dossier) ;

o Respect des règles d’hygiène et de lutte contre les infections nosocomiales.

compétences techniques, qui correspondent à :

o La capacité à recueillir les informations nécessaires à l’élaboration du diagnostic kinésithérapique.

o La capacité à construire le diagnostic kinésithérapique et le projet thérapeutique.

o La capacité à s’adapter à chaque situation individuelle en tenant compte du contexte psychologique, social, culturel, économique et médical qui définit le contexte thérapeutique.

o La capacité à mettre en œuvre le traitement adapté, à l’évaluer et à le réajuster.

En progression au cours des trois années à l’IFMK, sont définis les objectifs d’acquisition suivants :

Au cours de la 2ème Année :

• Compréhension des modes de communication et de l’établissement de la relation entre le kinésithérapeute et le patient.

• Compréhension et utilisation des méthodes de recueil d’informations dans le cadre du « bilan ».

Au cours de la 3ème année :

• Consolidation de la méthodologie de recueil d’informations.

• Acquisition de la démarche de classement des données dans les quatre champs de la Classification Internationale du Handicap (déficit, incapacité, contexte, handicap) et appréhension de la Classification Internationale du Fonctionnement Humain.

• Capacité à analyser les données et à les hiérarchiser, à justifier et à argumenter les choix (élaboration du diagnostic kinésithérapique).

• Capacité à définir les priorités rééducatives en fonction de ce raisonnement.

Au cours de la 4ème année :

• Consolidation des acquis (bilan, diagnostic kinésithérapique) avec développement de la rapidité d’exécution et de décision.

• Capacité à produire une analyse adaptée, une synthèse et des choix thérapeutiques pertinents et à les réajuster.

• Capacité à transcrire la synthèse dans un but de communication.

L’évaluation de l’étudiant par le maitre de stage donne lieu ou non à validation du stage.

5.5.3. Evaluation des stages et rôle du tuteur

L’évaluation se projette dans le cadre d’une pédagogie axée sur l’approche par compétences (compagnonnage).

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Le tuteur de stage (masseur kinésithérapeute référent) accompagne le stagiaire dans une démarche d’analyse et de compréhension par rapport à sa pratique et à ses manques pour arriver à être compétent dans une situation donnée, c'est-à-dire pour obtenir un résultat professionnel.

Le tuteur amène également le stagiaire à réfléchir et transférer ses compétences sur une situation de soins différente.

La compétence est évaluée quotidiennement, en situation de soins : mise en œuvre d’un

« agir pertinent ».

De fait l’évaluation est permanente et formative pour permettre à l’étudiant de réajuster son savoir et sa pratique.

L’étudiant sera préparé en amont à cette approche par compétences. Il devra préparer son stage, réfléchir aux situations de soins, travailler sur ses représentations, avec l’aide d’un formateur de l’IFMK qui l’accompagnera tout au long de sa formation.

L’évaluation consistera en une analyse des actions conduites, des compétences techniques et relationnelles approchées, et du comportement professionnel.

L’évaluation du stage est réalisée via la feuille dévaluation remis au stagiaire par l’IFMK (annexe 6).

Pour chaque stage, en fonction de son niveau d’acquisition, l’étudiant aura une commande de stage par l’IFMK afin de favoriser sa démarche d’observation et de réflexion.

Ce travail est l’occasion, à l’IFMK, d’échanger sur les pratiques professionnelles observées lors de travaux dirigés.

Ce travail s’inscrit dans l’élaboration progressive du bilan diagnostic kinésithérapique mais amène aussi l’étudiant à se familiariser avec la démarche de recherche.

5.5.4. La démarche qualité

L’IFMK et les terrains de stage s’engagent dans une démarche qualité qui suppose un accord des partenaires sur le projet pédagogique de stage et ses objectifs.

L’engagement des terrains de stage implique une évaluation régulière organisée par l’IFMK sous forme de questionnaire d’auto-évaluation en référence au projet pédagogique.

Une visite régulière des terrains de stage par l’équipe pédagogique de l’IFMK se proposera d’entretenir les liens de collaboration et permettra les réajustements permanents nécessaires au maintien de la meilleure qualité d’encadrement.

Des rencontres plénières avec les responsables de stage seront organisées en fonction de l’évolution du projet pédagogique pour actualiser l’information.

Une évaluation de satisfaction des étudiants à propos des différents stages effectués est réalisée annuellement sur la base du respect des objectifs généraux et du contrat de stage.

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6. Le travail écrit, mémoire de fin d’étude

Pour pouvoir se présenter à l’examen en vue de l’obtention du diplôme d’état de masseur- kinésithérapeute, les candidats doivent, notamment, avoir réalisé un mémoire de fin d’étude.

Ce travail écrit de trente pages dactylographiées maximum, réalisé lors du parcours de stage, se réfère « à l’étude d’une intervention en masso-kinésithérapie au regard d’une situation clinique ou hors clinique, dont le sujet a été covalidé par le directeur de mémoire de l’institut de formation en masso-kinésithérapie et le référent de stage, à l’issue d’une expérience de son parcours de stages.

Sa direction est assurée par le cadre de santé enseignant à l’institut de formation en masso-kinésithérapie, directeur de mémoire ». (Arrêté du 5 septembre 1989 modifié relatif aux études préparatoires et au diplôme d’état de masseur-kinésithérapeute).

Ce travail de recherche, de tradition universitaire, doit permettre à l’étudiant la mise à distance de son expérience de terrain et de formation, et de ses représentations, en les mettant à l’épreuve dans un travail d’analyse.

Le sujet doit être en lien avec la masso-kinésithérapie. Tous les champs d’application de la masso-kinésithérapie peuvent être concernés.

Il peut porter sur :

Des soins de kinésithérapie (cas cliniques particulièrement originaux ou remarquables, ou relatifs à une situation fréquente en kinésithérapie) ;

Une étude épidémiologique (problématique de santé publique, programme thérapeutique spécifique, organisation des soins etc.) ;

Une étude biomédicale (outils d’évaluation clinique, technologie, thérapeutiques et leurs bases fondamentales etc.)

Une étude dans les champs des sciences humaines (anthropologie, psychosociologie, éducation thérapeutique du patient, pédagogie des sciences de la santé etc.)

Un enseignement dédié à la méthodologie de recherche est programmé dés la deuxième année.

Un document « consignes pour le travail écrit » décrit les modalités de réalisation. Il est distribué dés la troisième année.

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ANNEXES

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ANNEXE 1 : Liste des unités d’enseignement, programme réingénérié de masso-kinésithérapie

Les unités d’enseignement thématiques comportent des objectifs de formation, des contenus, une durée, ainsi que des modalités et critères de validation. Elles donnent lieu à une valorisation en crédits européens. La place des unités d’enseignement dans le référentiel de formation permet des liens entre elles et une progression de l’apprentissage des étudiants. Les savoirs qui les composent sont ancrés dans la réalité et actualisés. Du temps personnel est prévu pour chacune d’entre elles.

Les unités d’intégration sont des unités d’enseignement qui portent sur l’étude des situations de soins ou situations « cliniques ». Elles comportent des analyses de situations préparées par les formateurs, des mises en situation simulées, des analyses des situations vécues en stage et des travaux de transposition à de nouvelles situations.

Dans chaque semestre est placée une unité d’intégration. Les savoirs et savoir-faire mobilisés dans cette unité ont été acquis lors du semestre en cours ou des semestres antérieurs. Les savoirs évalués lors de cet enseignement sont ceux en relation avec la ou les compétences citées.

Les UI doivent permettre à l’étudiant d’utiliser des concepts et de mobiliser un ensemble de connaissances. Le formateur aide l’étudiant à reconnaître la singularité des situations tout en identifiant les concepts transférables à d’autres situations de soins.

L’unité d’intégration 6.6 doit permettre de réaliser un travail d’initiation à la recherche, à travers un mémoire permettant de réinvestir les acquis méthodologiques des unités d’enseignement du domaine 5.

La validation de l’unité d’intégration ne signifie pas la validation de la totalité de la compétence qui ne sera acquise qu’après validation de l’ensemble des unités d’enseignement de la compétence et des éléments acquis en stage.

Les domaines d’enseignement

Les unités d’enseignement sont en lien les unes avec les autres et contribuent à l’acquisition des compétences. Elles couvrent six domaines :

1 - Sciences humaines, sciences sociales, exercice, gestion et droit;

2 - Sciences physiques et biomédicales;

3 - Sciences et ingénierie en kinésithérapie : Modèles et théories;

4 - Technologie, méthodes et modalités cliniques de mise en œuvre;

5 - Méthodes de travail ;

6 - Intégration des savoirs et posture professionnelle ; 7 - Informatique et Anglais

Le référentiel de formation du diplôme d’Etat de Masseur Kinésithérapeute est ainsi constitué de 53 unités d’enseignement (hors stages) pour permettre une progression pédagogique cohérente.

5.3 Liaison entre les unités d’enseignement et l’acquisition des compétences :

Chaque UE contribue à l’acquisition des compétences du référentiel, selon le schéma suivant :

Unités d’enseignement en relation avec la compétence 1 : Elaborer un diagnostic en kinésithérapie

UE 2.1 Grands processus pathologiques

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UE 2.2 Anatomie, morphologie, cinésiologie, pathologie et physiopathologie dans le champ musculosquelettique - 1

UE 2.3 Anatomie, morphologie, cinésiologie, pathologie et physiopathologie dans le champ musculosquelettique – 2

UE 2.4 Anatomie, morphologie, cinésiologie, pathologie et physiopathologie dans le champ musculosquelettique – 3

UE 2.5 Anatomie, physiologie, pathologie et physiopathologie dans le champ neuromusculaire 1

UE 2.6 Anatomie, physiologie, pathologie et physiopathologie dans le champ neuromusculaire 2

UE 2.7 Anatomie, physiologie, pathologies et physiopathologie des champs respiratoire, cardio-vasculaire, interne et tégumentaire. 1

UE 2.8 Anatomie, physiologie, pathologies et physiopathologie des champs respiratoire, cardio-vasculaire, interne et tégumentaire. 2

UE 3.3 Raisonnement clinique, diagnostic et conception du traitement et du suivi kinésithérapique

UE 4.1 Evaluations, techniques et outils d’intervention en kinésithérapie : généralités Unités d’enseignement en relation avec la compétence 2 :

Concevoir et conduire un projet d’intervention en kinésithérapie

UE 1.1 Individu, sociologie de la santé, situations de handicap et dépendance UE3.1 Kinésithérapie et sciences du mouvement

UE 3.2 Etude du mouvement perturbé et pathologique UE 3.6 Handicap, autonomie et réadaptation

UE 5.3 Méthodologie d’élaboration et de conduite de projet Unités d’enseignement en relation avec la compétence 3 :

Mettre en œuvre les activités de rééducation, de réadaptation, de réinsertion et de réhabilitation dans le domaine de la kinésithérapie

UE 2.9 Physiologie générale et appliquée : stress, fatigue et vieillissement UE 2.10 Sciences cognitives, neuropsychologie et psychopathologies UE 2.11 Anthropologie, physiologie et prise en charge de la douleur

UE 4.2 Evaluations, techniques et outils d’intervention en kinésithérapie dans le champ musculo squelettique 1

UE 4.3 Evaluations, techniques et outils d’intervention en kinésithérapie dans le champ musculo squelettique 2

UE 4.4 Evaluations, techniques et outils d’intervention en kinésithérapie dans le champ musculo squelettique 3

UE 4.5 Evaluations, techniques et outils d’intervention en kinésithérapie dans le champ neuro musculaire 1

UE 4.6 Evaluations, techniques et outils d’intervention en kinésithérapie dans le champ neuro musculaire 2

UE 4.7 Evaluations, techniques et outils d’intervention en kinésithérapie dans les champs respiratoire, cardio vasculaire, interne et tégumentaire 1

UE 4.8 Evaluations, techniques et outils d’intervention en kinésithérapie dans les champs respiratoire, cardio vasculaire, interne et tégumentaire 2

UE 4.11 Appareillage et dispositifs médicaux

UE 4.12 Activités sportives, activités physiques adaptées et handisport Unités d’enseignement en relation avec la compétence 4 :

Concevoir et conduire une démarche de conseil, d’éducation, de prévention et dépistage en kinésithérapie et en santé publique

UE 3. 5 Education à la santé, éducation thérapeutique et prévention UE 3.7 Ergonomie et kinésithérapie

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UE 4.10 Interventions du kinésithérapeute dans les champs de la prévention, de l’éducation à la santé et de l’ergonomie

Unités d’enseignement en relation avec la compétence 5 :

Conduire une relation dans un contexte d’intervention kinésithérapique UE1.6 Psychologie

UE 3.4 Communication et relation en kinésithérapie : apprentissage, relation d’aide et accompagnement

Unités d’enseignement en relation avec la compétence 6 : Analyser et améliorer sa pratique professionnelle

UE 1.2 Ethique et philosophie

UE 3.8 Epistémologie et évolution des concepts en kinésithérapie UE 5.2 Méthodologie d’analyse de la pratique professionnelle Unités d’enseignement en relation avec la compétence 7 :

Rechercher, analyser et traiter des données scientifiques et professionnelles

UE 5.1 Méthodologie de recherche documentaire, de lecture critique et de traitement de l’information, restitution et communication

UE 5.4 Méthodologie de la recherche et de l’évaluation en kinésithérapie UE 5.5 Traitement des données et statistiques

UE 7.2 Anglais

Unités d’enseignement en relation avec la compétence 8 : Gérer une structure et ses ressources

UE 1.5 Droit, législation et gestion

UE 7.1 Certificat d’autonomie informatique/ internet

Unités d’enseignement en relation avec la compétence 9 :

Coordonner des activités de santé et coopérer avec des professionnels de santé UE 1.4 Histoire et sociologie des professions de santé et interprofessionnalité UE 4.9 Gestes et soins d’urgences

UE 4.13 Outils et démarches qualité sécurité traçabilité / gestion des risques Unités d’enseignement en relation avec la compétence 10 :

Informer et former des professionnels et des personnes en formation UE 1.3 Sciences de l’éducation

Dans chacun des semestres, une unité d’intégration concourt à l’acquisition d’une ou plusieurs compétences. Sont ainsi combinés et mobilisés les ressources, savoirs et savoir- faire, acquis dans les UE du semestre en cours puis, progressivement, des semestres précédents :

Au semestre 3 : UE 6.1 Identification de la singularité d’un patient (compétences 1 et 5) Au semestre 4 : UE 6.2 Exploration du contexte médico chirurgical (compétences 7 et 9) Au semestre 5 : UE 6.3 Démarche diagnostique (compétences 1 et 4)

Au semestre 6 : UE 6.4 Projet kinésithérapique (compétences 2, 4 et 9) Au semestre 7 : UE 6.5 Conduite de l’intervention (compétences 3, 6 et 8)

Au semestre 8 : UE 6.6 Inscription dans l’activité professionnelle (compétences 3, 6, 7 et 10)

A ces unités d’enseignement s’ajoutent deux unités optionnelles (UE 6.7 et 6.8). Celles-ci se déroulent au cours des deux derniers semestres. Elles permettent d’approfondir un domaine d’exercice du masseur kinésithérapeute, de mener une réflexion sur un choix d’orientation à la sortie de la formation, de préparer à une poursuite d’études

(17)

ANNEXE 2 : Actes professionnels des masseurs-kinésithérapeutes

Code de la santé publique - partie Réglementaire

Quatrième partie : Professions de santé Livre III : Auxiliaires médicaux

Titre II : Professions de masseur-kinésithérapeute et de pédicure-podologue

Chapitre 1er : Masseur-kinésithérapeute

Section 1 : Actes professionnels Article R4321-1

La masso-kinésithérapie consiste en des actes réalisés de façon manuelle ou instrumentale, notamment à des fins de rééducation, qui ont pour but de prévenir l'altération des capacités fonctionnelles, de concourir à leur maintien et, lorsqu'elles sont altérées, de les rétablir ou d'y suppléer. Ils sont adaptés à l'évolution des sciences et des techniques.

Article R4321-2

Dans l'exercice de son activité, le masseur-kinésithérapeute tient compte des caractéristiques psychologiques, sociales, économiques et culturelles de la personnalité de chaque patient, à tous les âges de la vie. Le masseur-kinésithérapeute communique au médecin toute information en sa possession susceptible de lui être utile pour l'établissement du diagnostic médical ou l'adaptation du traitement en fonction de l'état de santé de la personne et de son évolution.

Dans le cadre de la prescription médicale, il établit un bilan qui comprend le diagnostic kinésithérapique et les objectifs de soins, ainsi que le choix des actes et des techniques qui lui paraissent les plus appropriés.

Ce bilan est adressé au médecin prescripteur et, à l'issue de la dernière séance, complété par une fiche retraçant l'évolution du traitement kinésithérapique, également adressée au médecin prescripteur.

Article R4321-3

On entend par massage toute manoeuvre externe, réalisée sur les tissus, dans un but thérapeutique ou non, de façon manuelle ou par l'intermédiaire d'appareils autres que les appareils d'électrothérapie, avec ou sans l'aide de produits, qui comporte une mobilisation ou une stimulation méthodique, mécanique ou réflexe de ces tissus.

Article R4321-4

On entend par gymnastique médicale la réalisation et la surveillance des actes à visée de rééducation neuromusculaire, corrective ou compensatrice, effectués dans un but thérapeutique ou préventif afin d'éviter la survenue ou l'aggravation d'une affection. Le masseur-kinésithérapeute utilise à cette fin des postures et des actes de mobilisation articulaire passive, active, active aidée ou contre résistance, à l'exception des techniques ergothérapiques.

Article R4321-5

Sur prescription médicale, le masseur-kinésithérapeute est habilité à participer aux traitements de rééducation suivants :

(18)

1º Rééducation concernant un système ou un appareil : a) Rééducation orthopédique ; b) Rééducation neurologique ;

c) Rééducation des affections traumatiques ou non de l'appareil locomoteur ; d) Rééducation respiratoire ;

e) Rééducation cardio-vasculaire, sous réserve des dispositions de l'article R. 4321-8 ; f) Rééducation des troubles trophiques vasculaires et lymphatiques ;

2º Rééducation concernant des séquelles : a) Rééducation de l'amputé, appareillé ou non ;

b) Rééducation abdominale, y compris du post-partum à compter de l'examen postnatal ; c) Rééducation périnéo-sphinctérienne dans les domaines urologique, gynécologique et proctologique, y compris du post-partum à compter du quatre-vingt-dixième jour après l'accouchement ;

d) Rééducation des brûlés ; e) Rééducation cutanée ;

3º Rééducation d'une fonction particulière :

a) Rééducation de la motilité faciale et de la mastication ; b) Rééducation de la déglutition ;

c) Rééducation des troubles de l'équilibre.

Article R4321-6

Le masseur-kinésithérapeute est habilité à procéder à toutes évaluations utiles à la réalisation des traitements mentionnés à l'article R. 4321-5, ainsi qu'à assurer l'adaptation et la surveillance de l'appareillage et des moyens d'assistance.

Article R4321-7

Pour la mise en oeuvre des traitements mentionnés à l'article R. 4321-5, le masseur- kinésithérapeute est habilité à utiliser les techniques et à réaliser les actes suivants : 1º Massages, notamment le drainage lymphatique manuel ;

2º Postures et actes de mobilisation articulaire mentionnés à l'article R. 4321-4 ; 3º Mobilisation manuelle de toutes articulations, à l'exclusion des manoeuvres de force, notamment des manipulations vertébrales et des réductions de déplacement osseux ; 4º Etirements musculo-tendineux ;

5º Mécanothérapie ;

6º Réalisation et application de contentions souples, adhésives ou non, d'appareils temporaires de rééducation et d'appareils de postures ;

7º Relaxation neuromusculaire ; 8º Electro-physiothérapie :

a) Applications de courants électriques : courant continu ou galvanique, galvanisation, diélectrolyse médicamenteuse, le choix du produit médicamenteux étant de la compétence exclusive du médecin prescripteur, et courant d'électro-stimulation antalgique et excito-moteur ; b) Utilisation des ondes mécaniques, infrasons, vibrations sonores, ultrasons ;

c) Utilisation des ondes électromagnétiques, ondes courtes, ondes centrimétriques, infrarouges, ultraviolets ;

9º Autres techniques de physiothérapie :

a) Thermothérapie et cryothérapie, à l'exclusion de tout procédé pouvant aboutir à une lésion des téguments ;

b) Kinébalnéothérapie et hydrothérapie ; c) Pressothérapie.

Article R4321-8

Sur prescription médicale, et à condition qu'un médecin puisse intervenir à tout moment, le masseur-kinésithérapeute est habilité :

1º A pratiquer des élongations vertébrales par tractions mécaniques, par mise en oeuvre manuelle ou électrique ;

2º A participer à la rééducation cardio-vasculaire de sujets atteints d'infarctus du myocarde récent et à procéder à l'enregistrement d'électrocardiogrammes au cours des séances de

(19)

rééducation cardiovasculaire, l'interprétation en étant réservée au médecin ; 3º A participer à la rééducation respiratoire.

Article R4321-9

Dans le cadre des traitements prescrits par le médecin et au cours de la rééducation entreprise, le masseur-kinésithérapeute est habilité :

1º A prendre la pression artérielle et les pulsations ; 2º Au cours d'une rééducation respiratoire :

a) A pratiquer les aspirations rhinopharyngées et les aspirations trachéales chez un malade trachéotomisé ou intubé ;

b) A administrer en aérosols, préalablement à l'application de techniques de désencombrement ou en accompagnement de celle-ci, des produits non médicamenteux ou des produits médicamenteux prescrits par le médecin ;

c) A mettre en place une ventilation par masque ; d) A mesurer le débit respiratoire maximum ; 3º A prévenir les escarres ;

4º A assurer la prévention non médicamenteuse des thromboses veineuses ; 5º A contribuer à la lutte contre la douleur et à participer aux soins palliatifs.

Article R4321-10

En cas d'urgence et en l'absence d'un médecin, le masseur-kinésithérapeute est habilité à accomplir les gestes de secours nécessaires jusqu'à l'intervention d'un médecin. Un compte rendu des actes accomplis dans ces conditions est remis au médecin dès son intervention.

Article R4321-11

En milieu sportif, le masseur-kinésithérapeute est habilité à participer à l'établissement des bilans d'aptitude aux activités physiques et sportives et au suivi de l'entraînement et des compétitions.

Article R4321-12

Le masseur-kinésithérapeute est habilité à participer à la réalisation de bilans ergonomiques et à participer à la recherche ergonomique.

Article R4321-13

Selon les secteurs d'activité où il exerce et les besoins rencontrés, le masseur-kinésithérapeute participe à différentes actions d'éducation, de prévention, de dépistage, de formation et

d'encadrement.

Ces actions concernent en particulier :

1º La formation initiale et continue des masseurs-kinésithérapeutes ; 2º La contribution à la formation d'autres professionnels ;

3º La collaboration, en particulier avec les autres membres des professions sanitaires et sociales, permettant de réaliser des interventions coordonnées, notamment en matière de prévention ; 4º Le développement de la recherche en rapport avec la masso-kinésithérapie ;

5º La pratique de la gymnastique hygiénique, d'entretien ou préventive.

(20)

ANNEXE 3 : Référentiel de compétences

Document de travail – Ministère de la Santé – Juillet 2012

Diplôme d’Etat de Masseur Kinésithérapeute

Compétences

1. Elaborer un diagnostic en kinésithérapie

2. Concevoir et conduire un projet d’intervention en kinésithérapie

3. Mettre en œuvre les activités de rééducation, de réadaptation, de réinsertion et de réhabilitation dans le domaine de la kinésithérapie

4. Concevoir et conduire une démarche de conseil, d’éducation, de prévention et dépistage en kinésithérapie et en santé publique

5. Conduire une relation dans un contexte d’intervention kinésithérapique

6. Analyser et améliorer sa pratique professionnelle

7. Rechercher, analyser et traiter des données scientifiques et professionnelles

8. Gérer une structure et ses ressources

9. Coordonner des activités de santé et coopérer avec des professionnels de santé

10. Informer et former des professionnels et des personnes

en formation

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Compétences détaillées

Compétence 1 :

Elaborer un diagnostic en kinésithérapie

1. Analyser les demandes et les attentes de la personne ou de l’institution, les données du dossier du patient, et de la prescription médicale le cas échéant

2. Conduire un entretien visant à clarifier les demandes et les besoins de la personne 3. Faire des hypothèses sur la nature et l’étendue des déficiences, capacités et incapacités de la personne

4. Choisir des outils, tests, épreuves, échelles de mesure et indicateurs adaptés

5. Evaluer la douleur, en analyser ses causes

6. Evaluer le niveau de fonctionnement moteur, sensitif, sensoriel, cognitif et langagier de la personne en mesurant le niveau de performance et d’autonomie en références aux normes et recommandations

7. Analyser l’impact des contextes sociaux-économiques, professionnels, environnementaux sur la situation de handicap de la personne prise en charge

8. Identifier les risques iatrogènes à l’intervention en kinésithérapie 9. Evaluer les risques en situation d’urgence

10. Evaluer les caractéristiques ergonomiques d’une situation, identifier les facteurs de risques liés à l’environnement, leurs causes et leurs conséquences

11. Etablir et formuler un diagnostic kinésithérapique et un pronostic fonctionnel

Critères d’évaluation :

Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Que veut-on vérifier ?

Indicateurs :

Quels signes visibles peut-on observer ? Quels signes apportent de bonnes indications ?

1 – Pertinence et complétude des données recueillies et sélectionnées au regard de la situation de la personne ou du groupe

- Les demandes et les attentes de la personne ou de l’institution sont prises en compte

- Les données du dossier de la personne et, le cas échéant, de la prescription médicale ou de la commande institutionnelle sont prises en compte - L’impact des contextes sociaux-économiques,

(22)

professionnels, environnementaux est pris en compte en fonction de la situation

- Toutes les informations nécessaires sont recueillies sans oubli

- Le choix des informations est pertinent - Les informations sont priorisées

2 Modalités d’entretien, d’observation, d’examen, de tests, mesures et épreuves conformes aux bonnes pratiques et adaptées à la situation

- Le recueil des informations est réalisé dans le respect de la déontologie et des règles professionnelles

- Le déroulement de l’entretien est adapté à la situation - Les tests et mesures sont réalisés correctement

- Les observations et explorations sont réalisées conformément aux bonnes pratiques

- Les échelles et indicateurs de mesures utilisés sont adaptés

- L’entretien, les observations, examens, tests et mesures choisis permettent de recueillir toutes les informations nécessaires

- Les supports de transcription sont adaptés 3 – Justesse des données observées

et mesurées

- Les résultats des tests et mesures sont exacts 4 - Justesse dans l’identification

des risques

- Les différents risques sont identifiés et expliqués - En situation d’urgence, les risques sont identifiés et

priorisés

- Les risques iatrogènes sont identifiés 5 – Pertinence, complétude et

justesse du diagnostic posé

- L’analyse et la mise en relation de l’ensemble des données recueillies sont expliquées et pertinentes - Les hypothèses sur la nature et l’étendue des

déficiences, capacités et incapacités de la personne sont expliquées de façon cohérente

- Le raisonnement utilisé et la démarche d’analyse des informations sont expliqués

- Les connaissances utilisées sont précisées

(23)

Compétence 2 :

Concevoir et conduire un projet d’intervention en kinésithérapie

1. Elaborer et formaliser un programme d’intervention en kinésithérapie en fonction des capacités des personnes, des paramètres du contexte et de l’urgence des situations

2. Formaliser le projet en lien avec celui du destinataire, les objectifs, les étapes, et les conditions nécessaires

3. Déterminer les ressources et les conditions nécessaires au déroulement de l’intervention 4. Evaluer le niveau de compréhension du projet d’intervention

5. Identifier des critères de progression des niveaux atteints par la personne dans le domaine de la kinésithérapie, de l’autonomie et du suivi du projet

6. Négocier le projet d’intervention en kinésithérapie auprès de la personne, des structures en santé et/ou de vie, et recueillir l’adhésion et le consentement

7. Prévoir les mesures appropriées en situation d’urgence ou de crise en référence aux normes ou aux protocoles existants

8. Evaluer les résultats de la mise en œuvre du projet d’intervention avec la personne et/ou son entourage et identifier les réajustements nécessaires

9. Faire évoluer le projet en intégrant les évaluations

Critères d’évaluation :

Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Que veut-on vérifier ?

Indicateurs :

Quels signes visibles peut-on observer ? Quels signes apportent de bonnes indications ?

1 – Pertinence du contenu du projet et du programme d’intervention

- Le projet est en adéquation avec le diagnostic posé - Le projet et le programme d’intervention prennent en compte les informations recueillies sur toutes les dimensions de la situation

- Le projet comporte des objectifs, des actions, des critères de progression, des critères et modes d’évaluation

- Les actions prévues sont en adéquation avec le contexte et les ressources

- Les étapes du parcours de soins sont identifiées - Les choix et les priorités sont expliquées et justifiées - Les réajustements nécessaires sont argumentés 2 – Recherche de la participation et

de l’adhésion du patient et prise en compte de ses réactions

- Les objectifs de soins et les actions posées sont négociés avec la personne et les structures de santé et/ou de vie

- L’adhésion du patient est recherchée, et des explications sur la manière dont les réactions du patient ont été prises en compte sont données - Les ressources du patient sont mobilisées à bon

(24)

escient 5 – Rigueur et cohérence dans le

projet d’organisation de ses propres activités d’intervention en kinésithérapie

- Le projet d’organisation prend en compte le contexte et les aléas

- Les choix d’organisation sont expliqués et les priorités argumentées

3 – Qualité de l’évaluation continue du projet d’intervention

- Différents modes d’évaluation sont mis en œuvre - Les critères définis sont utilisés

- Les résultats de l’évaluation sont explicités et analysés

- Des mesures de réajustement ou des propositions d’action pertinentes sont déterminées

4 – Pertinence des réactions en situation d’urgence

- Les situations particulières (crise, altération de santé, …) sont repérées

- Les situations particulières sont prises en compte dans la conduite du projet d’intervention

- Les mesures d’urgence à mettre en œuvre dans différentes situations d’urgence sont identifiées et expliquées

(25)

Compétence 3 :

Mettre en œuvre les activités de rééducation, de réadaptation, de réinsertion et

de réhabilitation dans le domaine de la kinésithérapie

1. Déterminer, avec la personne, des stratégies d’autonomisation tenant compte de sa situation clinique, de son contexte socio-professionnel et de son environnement

2. Mettre en œuvre des techniques et exercices kinésithérapiques de thérapie manuelle, gestuelle et fonctionnelle, instrumentale et physique, en vue de maintenir l’équilibre physiologique, promouvoir le confort et le bien-être, rétablir et suppléer les capacités fonctionnelles et les performances physiques de la personne

3. Déterminer et guider la nature du mouvement

4. Etablir / mobiliser des contacts tactiles ou corporels positionnant la personne en situation de confiance et de détente propice à l’apprentissage

5. Adapter les protocoles nécessaires à l’application des activités de kinésithérapie, notamment dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité

6. Adapter les pratiques kinésithérapiques à l’évolution de la situation clinique

7. Mettre en œuvre des situations et des modalités d’apprentissages dans le domaine de la kinésithérapie adaptées au seuil de capacité de progression des personnes

8. Choisir et prescrire, des aides techniques, matériels et dispositifs médicaux dans le cadre d’une stratégie d’aide et d’autonomisation

9. Concevoir, réaliser, mettre en place, et adapter les orthèses, prothèses, bandages, et moyens de contention dans un but de correction des déficiences et limitations d’activités 10. Repérer les risques intéressant la personne ou le professionnel liés à la mise en œuvre des activités kinésithérapiques et déterminer les mesures préventives et limitations d’activités

11. Assurer la traçabilité des soins en kinésithérapie dans le respect de la déontologie et de la réglementation

12. Créer et utiliser des outils de transmission de l’information avec les partenaires et les acteurs concourant aux soins des personnes

Critères d’évaluation :

Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Que veut-on vérifier ?

Indicateurs :

Quels signes visibles peut-on observer ? Quels signes apportent de bonnes indications ?

1 – Modalités de mise en œuvre des techniques et exercices kinésithérapiques conformes aux bonnes pratiques

- Les protocoles dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité sont adaptés à la situation et respectés - Les règles qualité, traçabilité sont respectées - Toute action est expliquée au patient

(26)

- Une attention est portée à la personne

- La mise en œuvre est conforme aux protocoles et modes opératoires / bonnes pratiques ….

- La prévention de la douleur générée par le soin est mise en œuvre

2 – Respect de la prescription - Les activités réalisées sont conformes à la prescription

- Les anomalies sont identifiées et signalées 3 – Modalités d’utilisation des aides

techniques, matériels et dispositifs médicaux conformes aux bonnes pratiques

- L’utilisation des aides techniques, matériels et dispositifs médicaux est conforme au mode opératoire

- Le choix et l’utilisation des aides techniques, matériels et dispositifs médicaux sont adaptés à la situation

4 Modalités de conception, réalisation, mise en place et adaptation des orthèses, prothèses, bandages, et moyens de contention conformes aux bonnes pratiques

- Les orthèses, prothèses, bandages, et moyens de contention conçus sont adaptés à la situation - Les choix sont explicités et pertinents

- La mise en place des orthèses, prothèses, bandages, et moyens de contention est conforme aux bonnes pratiques

5 - Qualité de la surveillance et du suivi

- Les effets attendus et/ou secondaires sont repérés - La douleur est évaluée de manière fiable et une

réponse appropriée est mise en œuvre

- L’évolution de l’état clinique et psychologique du patient est évaluée de manière fiable

- L’adaptation des pratiques en fonction de l’évolution de l’état du patient est expliquée - Les ressources pluri professionnelles pouvant être

mobilisées en fonction de l’évolution de l’état clinique et psychologique du patient sont identifiées 6 –Identification des risques et des

mesures de prévention

- Les risques liés à la mise en œuvre des activités thérapeutiques sont expliqués

- Les mesures préventives et limitation d’activités sont expliquées

7 – Rigueur de la traçabilité des soins

- Toutes les informations nécessaires sont indiquées - Les informations indiquées sont exactes

(27)

Compétence 4 :

Concevoir et conduire une démarche de conseil,

d’éducation, de prévention et dépistage en kinésithérapie et en santé publique

1. Repérer les besoins et les demandes des personnes et des groupes en lien avec les problématiques de kinésithérapie et de santé publique

2. Repérer et analyser les situations susceptibles d’entrainer des déficiences ou des incapacités dans les fonctions motrices, sensitives ou sensorielles de la personne

3. Repérer des risques en matière de santé nécessitant l’orientation vers d’autres professionnels de santé

4. Conduire une démarche d’éducation pour la santé et de prévention en kinésithérapie par des actions pédagogiques individuelles et collectives

5. Concevoir, proposer et mettre en œuvre des actions de conseil, de promotion de la santé et de prévention répondant aux besoins de populations ciblées

6. Concevoir, formaliser et mettre en œuvre une démarche et un projet d’éducation à la santé, notamment l’éducation thérapeutique

7. Concevoir et mettre en œuvre des actions éducatives visant à la gestion des aides techniques et thérapeutiques et à l’utilisation du matériel (déambulation, oxygénothérapie…)

8. Choisir et utiliser des techniques et des outils pédagogiques qui facilitent et soutiennent l’acquisition des compétences en éducation et prévention pour les personnes

9. Informer et conseiller des personnes en individuel et en groupe sur le dépistage des troubles fonctionnels et des facteurs de risques en santé et sur les activités gymniques adaptées

10. Proposer des adaptations environnementale pour un retour à l’activité et le maintien et ou le retour à domicile, aux loisirs et aux sports

Critères d’évaluation :

Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Que veut-on vérifier ?

Indicateurs :

Quels signes visibles peut-on observer ? Quels signes apportent de bonnes indications ?

1 Pertinence des données recueillies et sélectionnées sur les besoins, les demandes et les situations sociales ou professionnelles

- Les enquêtes ou entretiens auprès des personnes ou des groupes sont conduits dans le respect de la méthodologie prévue

- Les besoins de personnes ou de groupes cibles sont identifiés par une analyse adaptée des résultats des entretiens et enquêtes et une bonne utilisation des données épidémiologiques connues

- Les rapports de synthèse rédigés sur l’état de santé

(28)

de populations ciblées sont clairs et adaptés à leur(s) destinataire(s)

- Toutes les informations nécessaires sont recueillies sans oubli

- Le choix des informations est pertinent - Les informations sont priorisées

2 – Pertinence du contenu du projet de conseil, d’éducation, de prévention et dépistage

- Le projet est en adéquation avec l’analyse des données recueillies

- La démarche de promotion de la santé est adaptée à la population cible

- Le projet comporte des objectifs, des actions, des critères et modes d’évaluation

- Les actions prévues sont en adéquation avec les objectifs fixés, le contexte et les ressources - Les étapes de la démarche soins sont identifiées - Les choix et les priorités sont expliquées et

justifiées

- Les priorités et plans nationaux en matière de prévention et dépistage en kinésithérapie et santé publique sont connus et pris en compte

- Les sources d’information permettant de mettre à jour ses connaissances sur les priorités et plans nationaux sont identifiées

3 – Modalités de mise en œuvre des activités de conseil, d’éducation, de prévention et dépistage

- Les différents types de partenaires à associer aux démarches sont identifiés et sollicités de manière adaptée

- La personne est prise en compte dans la mise en œuvre de l’action

- La participation de la personne ou du groupe est recherchée

- Les techniques et outils pédagogiques choisis sont adaptés et leur utilisation évaluée

4 – Qualité des résultats obtenus - Appropriation des informations par la personne, lui permettant de faire des choix éclairés sur sa santé - Les risques en matière de santé nécessitant

l’orientation vers d’autres professionnels de santé sont identifiés

- Vérification de l’expression d’une qualité de vie par la personne malgré la pathologie ou le handicap - Diminution des complications, des ré

hospitalisations

- Atténuation de la crainte ou de l’inquiétude liés aux soins

5 – Qualité de l’évaluation continue de la démarche mises en œuvre

- Différents modes d’évaluation sont mis en œuvre - Les critères définis sont utilisés

- Les résultats de l’évaluation sont explicités et analysés

- Des mesures de réajustement ou des propositions d’action pertinentes sont déterminées

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