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MESURE DE LA SURFACE DE L ŒUF

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Academic year: 2022

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(1)

HAL Id: hal-00886852

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00886852

Submitted on 1 Jan 1965

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MESURE DE LA SURFACE DE L’ŒUF

Y. Bonnet, P. Mongin

To cite this version:

Y. Bonnet, P. Mongin. MESURE DE LA SURFACE DE L’ŒUF. Annales de zootechnie, INRA/EDP

Sciences, 1965, 14 (4), pp.311-317. �hal-00886852�

(2)

MESURE DE LA SURFACE DE L’ŒUF

Y. BONNET P. MONGIN

Station de Recherches avicoles,

Centre national de Recherches

zootechniques, Jouy-en-Josas (Sei!ae-et-Oise)

SOMMAIRE

A la suite de considérations

théoriques

et de mesures de surface sur 45 oeufs dont les

poids

varient de 55 à 75 g, nous proposons un ensemble de relations permettant d’évaluer la surface de l’cxuf de

poule

à

partir

de son

poids

et de sa forme avec une erreur moyenne inférieure à 1 mm".

INTRODUCTION

L’évaluation de la surface de l’oeuf est nécessaire dans les études sur la

qualité

de la

coquille

et sur l’incubation de l’oeuf. La

précision

obtenue à

partir

des for-

mules

déjà

existantes se révèle être insuffisante surtout

lorsque

l’on utilise une gamme de

poids

d’oeufs très étalée. A la suite de considérations

théoriques,

nous proposons

un certain nombre de formules

qui

tiennent

compte

du

poids

et de la forme de 1’oeuf.

CONSIDÉRATIONS THÉORIQUES

Pour

qu’une

formule donnant la surface de l’œuf soit

utilisable,

il est

indispen-

sable de

l’exprimer

en fonction de données facilement accessibles et donc d’obtenir

une relation de la forme :

(3)

Par similitude avec les relations de Mu!!,!,Ex et SCOTT

( 1940 ) ( 1 )

et RoMn:!o!r!

et RoMArro!!

(r94c!)

nous utilisons le

poids

de l’oeuf sous la forme P2!3. En effet la

dimension du terme P2/3 est celle d’une

surface,

donc si l’on

applique

à ce terme un

certain coefficient on

peut

obtenir facilement la surface de l’oeuf par une relation de la forme.

A

l’usage,

il

apparaît

que le coefficient

k,

c’est-à-dire

S/ p2 / 3 ,

n’est pas constant mais

dépend

de la forme de l’oeuf. Il est

possible d’approcher théoriquement

ce

problème

et de rechercher les

paramètres

de l’oeuf

qui

font varier le

rapport S/Pz!a.

Pour cela considérons l’oeuf comme étant formé de deux

demi-ellipsoïdes

de révolu- tion. La surface est obtenue par rotation de i8oo autour de leur

grand

axe de ces

deux

demi-ellipses

d’excentricités différentes. Toutes deux ont le même

petit

axe

2 b

égal

au diamètre D de l’oeuf et des demi

grands

axes a et a’ différents tels que

(voir schéma).

et

Dans ces conditions on a :

si elest l’excentricité de

l’ellipse qui correspond

au gros bout de l’ceuf

et e 2

celle

qui

correspond

au

petit

bout de l’oeuf et telle que :

(4)

_ arc sin ei -,,.!- , ,. ,, , - ,..

Posons

et .

- Ki. La relation

( 2 ) peut

alors s’écrire.

Dans les limites de variations de

[ et !

mesurées sur 40

oeufs,

on peut assimiler

les

quantités K 2

et

K i

à des fonctions linéaires

de -

et

DJL -

a. Il vient alors :

a

Sachant que le volume de cet oeuf

théorique

est :

et si l’on pose

et

On

peut

écrire que :

où C est une constante

Il

apparaît

donc que, sous sa forme

( j ), SfP 2 / 3 dépend de L JJ

et

de a t parl’intermé-

diaire de A et B.

Mais,

à

partir

de

( 4 ),

si l’on étudie S =

f ( !)

et S c--

f ( !.

on cons-

tate que, dans les limites de variations

de t

et de

ï7 )

la surface varie

respectivement

de + 0,45 p. 100 et + 5,77 p. 100.

A

partir

de ces

considérations,

nous avons amélioré la formule de MUELI,ER et ScoTT

( 1940 )

en faisant intervenir le

rapport 1 .

Nous n’avons pas tenu

compte

du

rapport L a

en raison de sa faible incidence sur S et

compte

tenu du fait que la valeur de a est difficilement accessible et très

imprécise.

Par

simplicité d’expression mathématique,

nous recherchons donc la

régression

linéaire de S/P2/3sur le

rapport L/D.

MÉTHODES

DE MESURES

L’œuf étant un solide non

développable,

pour mesurer sa surface, il faut le considérer comme un

solide de révolution, le fractionner en deux calottes

sphériques

aux extrémités

puis

en une série de

troncs de cône intermédiaires et faire la somme de surfaces élémentaires ainsi obtenues.

En se

plaçant

dans des conditions normales de travail,

chaque

œuf est pesé au 1/10de gramme.

(5)

Puis à l’aide d’un

pied

à coulisse on mesure la

longueur

de son axe et celle de son

grand

diamètre

au 1/10 de millimètre.

Chaque

oeuf est ensuite

photographié, puis

son

image

est

projetée

sur un écran à l’échelle X 10 en conservant le rapport L/D mesuré sur l’oeuf.

La mesure des diamètres des troncs de cône est faite tous les 10mm, selon l’axe, avec une erreur

maximum absolue de + i mm. Les valeurs ramenées aux dimensions de l’oeuf

équivalent

à une

mesure tous les mm avec une erreur maximum absolue de + i/ro de mm.

Pour évaluer la surface latérale du tronc de cône nous avons utilisé la formule suivante :

et pour la surface d’une calotte

sphérique

la relation suivante :

Notons enfin que toutes les mesures ont été faites sur des ceufs normaux de

poules

croisées

Rhode-Island X

Wyandotte

souche M 41.

RÉSULTATS

Dans toutes les formules le

poids

est

exprimé

en grammes, et la surface en cen-

timètres carrés. Le

symbole

Sm

désigne

la valeur de la surface obtenue dans nos mesures.

L’étude porte

sur

3 classes

de

poids :

55 à 60g,

puis

60à 7o g et 7o à 75 g. Les résultats obtenus sont

groupés

par classe dans les tableaux 1, 2 et 3et le calcul des coefficients de

régression

et de corrélation entre

SmfP 2 / 3

et

L/D

donne les relations suivantes :

La

comparaison

des surfaces obtenues avec les relations ci-dessus et des sur-

faces mesurées ne donne pas de différences

significatives (tabl. 4 ).

De même pour la classe

55 -6 0

g, les surfaces obtenues à

partir

de la formule

de Mu!Lr.!Ex et SCOTT

( 1940 )

ne sont pas

significativement

différentes des surfaces vraies. Mais les différences sont hautement

significatives

pour les deux autres classes de

poids.

Par contre, il s’avère que la relation :

pour la classe

6 0 - 70

g donne une excellente

précision.

(6)
(7)

DISCUSSION ET CONCLUSIONS

Pour les classes de

poids envisagées,

les faibles différences obtenues entre les surfaces vraies et les surfaces calculées

d’après

nos relations confirment la valeur du calcul et montrent que la

position

du

grand

diamètre sur l’axe de l’oeuf est rela-

tivement peu

importante.

Il nous est

possible

d’ailleurs de le vérifier par un autre

moyen. En

effet, si,

comme pour la

surface,

on considère l’œuf comme étant formé de deux

demi-ellipsoïdes

de

révolution,

on constate que son volume est

égal

à :

(8)

Mise en

application

sur 30 oeufs de

poids

allant de 55 à 75 g, la relation fait

apparaître

&dquo; un coefficient très peu différent &dquo;

de - soit 6 8 :

6 so

9 0 ,01

A

!osteriori

il semble donc que l’erreur due à l’oubli du

paramètre

a est très

faible ;

d’autant

plus

que sa mesure sur l’oeuf est très

imprécise.

Si le

rapport WD

des oeufs à étudier s’écarte nettement de la valeur 1,35, il est

indispensable

d’utiliser les relations

(6).

Par contre si

I,/D

reste voisin de 1,35 on

peut

se contenter des relations suivantes :

Reçu pour

publication

en

septembre

1965.

SUMMARY

EGG SURFACE

As a consequence of theoretical considerations as well as surface measurements made on 45 eggs, the

weight

of which varied between 55 and 75 g, we suggest a whole system of relations which can

be used to estimate the hen’s egg surface from its

weight

and

shape,

with a mean error inferior to I

square millimeter.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

MuELLER C. D., SCOTT H. M., 194°. The porosity of egg shell in relation to hatchability. Poult. Sci., 19, i6

3 -i66.

R OMANOFF

A. L., ROMANOFF A. J. ig4g. The <4vian Egg. John Willey and Sons, Inc., New York.

1

° 9 - 1 10.

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