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L ANP appelle la classe politique et la société civile à faire face aux complots visant la stabilité du pays

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Quotidien National d’Information - 9

e

Année - Lundi 8 février 2021 - 26 Joumada Al Thani 1441 - N° 2618 - Algérie : 10 DA / 1 €

Tout en rejetant les tentatives d’ingérence étrangère

L’ANP appelle la classe politique et la société civile à faire face aux complots

visant la stabilité du pays

Une fois de plus, l’ANP vient de réaffirmer, par la voix de son organe central, son engagement de fidélité au serment fait aux martyrs de la Révolution et qui exige, à l’occasion du deuxième anniversaire du Hirak, de placer l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout, à un moment où le pays est ciblé par des parties étrangères, lesquelles n’ont pas apprécié cette démarche

patriotique et souveraine qu’il a empruntée dans un monde caractérisé, ces derniers temps, par des mutations, des défis et des menaces visant le cœur même de l’Etat national.

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I N F O R M E R E T P E N S E R L I B R E M E N T Q u o t i d i e n N a t i o n a l d ’ I n f o r m a t i o n w w w . l e c h o d a l g e r i e - d z . c o m

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Nouveaux cas Guérisons Décès

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Industrie pharmaceutique

«L’Algérie sera autonome en insuline à l’horizon 2022», affirme Benbahmed

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Algérie-Suisse

Le vice-président de la Confédération helvétique en visite à Alger

Sakiet Sidi Youcef

Des événements qui ont scellé les liens de fraternité entre les peuples

algérien et tunisien

Véhicules d’occasion

La hausse des prix risque de durer

Lire page 4 Lire page 16

El-Djeich

La fidélité aux martyrs de la Révolution exige de placer l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout

L’engagement de fidélité au serment fait aux martyrs de la Révolution de Novembre 1954 exige, à l’occasion du deuxième anniversaire des marches populaires pacifiques (Hirak), de placer l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout, à un moment où le pays est «ciblé par des parties étrangères», souligne la revue El-Djeichdans son dernier numéro.

Lire page 3

Les prix des véhicules d’occasion ne cessent d’augmenter en raison d’une faible offre sur le marché, une hausse qui risque de durer, malgré l’annonce de la relance de l’activité d’importation des véhicules neufs, selon des professionnels du secteur et des associations de consommateurs.

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Echos u ou r

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Edité par la Sarl Echo Medias Algérie

www.lechodalgerie-dz.com

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Directeur Technique Walid Boumaaraf Rédacteur en Chef Mouloud Hamdi Directeur de la Publication

Ahsene Saaid Directrice de la Rédaction

DrLila Meraou

Guelma

Saisie de 158 g de mercure blanc dans la commune de Nechmaya

Cité universitaire d’Ouled Fayet II

Le décès de l’étudiante est dû à un court-circuit

Le décès de l’étudiante Bekkouche Nacéra est dû à un court-circuit électrique au niveau d’une résistance à l’intérieur de sa chambre et non pas à l’explosion d’une bouteille de gaz, a affirmé samedi le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans un communiqué. «Suite au drame qui a endeuillé la famille universitaire après le décès de l’étudiante Bekkouche Nacéra, résidente à la cité universitaire pour filles Ouled Fayet 2, dû à un court-circuit au niveau d’une résistance dans la chambre où elle logeait et non à l’explosion d’une bouteille de gaz, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique présente en son nom et au nom des cadres des œuvres universitaires et de l’ensemble de la famille universitaire ses sincères condoléances à la famille de la défunte, priant Dieu Le Tout Puissant d’entourer son âme de Sa Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis», a précisé la même source. Les services de la Protection civile avaient affirmé dans un communiqué que «l’incident a eu lieu à 10h37 suite à une explosion d’une bouteille de gaz (camping gaz) causant le décès d’une jeune étudiante 24 ans, originaire de Tiaret». «Un incendie s’est également déclaré dans la chambre de la jeune fille», a-t-on ajouté. De leur côté, les services de la sûreté ont ouvert une enquête pour déterminer les tenants et aboutissants de cet incident.

Bouira

44 affaires qui seront traitées par les juges

La première session criminelle ordinaire pour l’année en cours, qui a débuté au niveau de la cour de Bouira, est composée de 44 affaires qui sont

programmées à la salle d’audience, celles-ci voient l’implication de 59 prévenus, dont 42 accusés sont en détention. Les affaires qui seront

traitées par les juges sont réparties comme suit : les crimes de l’homicide volontaire et la tentative d’homicide six affaires, association de malfaiteurs

et vols 21, trafic de drogue 2, trafic d’armes et de munitions 12 et terrorisme une affaire.

Une quantité de 158 grammes de mercure blanc destinée à la contrebande a été saisie dans la commune de Nechmaya (Guelma) et trois individus impliqués ont été arrêtés par les éléments de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) relevant de la sûreté de wilaya de Guelma.

Cette opération a été mise sur pied après l’exploitation de renseignements indiquant une activité suspecte de trafic de cette matière sur les réseaux sociaux, a expliqué la même source, précisant que le mercure blanc, saisi dans la commune de Nechmaya était dans des bouteilles en plastique et dissimulé dans un véhicule,

intercepté sur un axe routier de la RN 21 reliant les wilayas de Guelma et de Annaba.

Issues de la wilaya de Annaba, les personnes impliquées dans cette affaire, qui s’apprêtaient à mettre en vente cette matière, ont été mises hors état de nuire, soulignant que ces suspects sont âgés entre 34 et 52 ans.

Un dossier pénal a été établi à l’encontre de ces malfaiteurs pour «possession et transport sans autorisation de produits chimiques prohibés destinés à la contrebande», a-t-on fait savoir, ajoutant que les mis en cause seront présentés devant les instances judiciaires compétentes près le tribunal de Bouchegouf.

Près de 9,2 tonnes de résine de cannabis, dissimulées dans des ballots enfouis dans le sable, ont été saisies au Maroc dans la région de Guelmim (sud-ouest), a annoncé samedi la Sûreté nationale marocaine (DGSN) dans un communiqué. Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les éventuelles ramifications du réseau de trafiquants qui avait

déjà été ciblé par une saisie en janvier, selon la même source. Le Maroc est l’un des

principaux pays producteurs de cannabis au monde, cultivé principalement dans la région montagneuse du Rif (nord). La production annuelle est estimée à plus de 700 tonnes, pour une valeur de 23 milliards de dollars (19 milliards d’euros), selon une étude publiée en

2020 par le réseau indépendant Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée. Les autorités marocaines assurent faire des «efforts intenses et continus» pour lutter contre le trafic de stupéfiants, avec, l’année dernière, plus de 217 tonnes de résine de cannabis saisies et 97 564 arrestations, selon les chiffres officiels.

AADL

Lancement des travaux de réparation suite à la chute d’un revêtement en béton d’un bâtiment à Alger

Maroc

Confiscation de 9 tonnes de cannabis

L’Agence nationale pour l’amélioration et le développement du logement (AADL) a annoncé le lancement des travaux de réparation des dégâts matériels causés par la chute, vendredi soir, d’une partie du

revêtement en béton d’un bâtiment sis au site Zaâtria dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, la Direction générale de l’agence a déclaré que la branche gestion immobilière relevant de

l’agence au niveau des 1000 logements de type location-vente, située à Zaâtria, dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah, est

intervenue immédiatement après cet incident, et une société spécialisée a été désignée pour réparer les dégâts. Des techniciens spécialisés ont été également désignés pour revoir l’opération de revêtement de tous les bâtiments du site, ajoute la même source. La chute du revêtement en béton d’un mur au dernier

étage d’un immeuble AADL au niveau du site de Zaâtria a détruit plusieurs parties d’un véhicule qui était garé près de ce bâtiment. A cet égard, la Direction générale a affirmé qu’une indemnisation a été versée au propriétaire de la voiture pour le préjudice subi. «L’opération d’indemnisation des dommages causés au bâtiment et au propriétaire du véhicule sera couverte par la compagnie d’assurance-habitation,

conformément à la loi en vigueur».

Alger

Prise de plus de 8 kg de cannabis dans la capitale

Les services de la sûreté de wilaya d’Alger ont arrêté deux repris de justice et saisi plus de 8 kg de cannabis dans une affaire de trafic de drogue, a indiqué la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué. La brigade de la police judiciaire relevant de la sûreté de la circonscription administrative de Draria a enclenché une enquête après avoir repéré un véhicule avec à son bord deux suspects faisant l’objet d’un signalement, a précisé la même source, ajoutant que le véhicule a été intercepté au niveau de la route reliant Douéra à Kheracia. Après une inspection

minutieuse du véhicule, les éléments de la brigade y ont découvert un sac pour femmes soigneusement dissimulé contenant 8,1 kg de cannabis, suite à quoi les suspects ont été arrêtés et conduits au poste pour un complément d’enquête, a souligné le communiqué. Dans le cadre de la lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes, notamment urbaine (bandes de quartier), les services de la sûreté de wilaya d’Alger ont mis hors d’état de nuire une bande criminelle impliquée dans une affaire de préparation et de participation à une bande de quartier, port d’armes blanches

prohibées de 6ecatégorie sans motif légitime et violation des mesures de confinement, a fait savoir la même source.

L’opération a été menée sur la base d’informations parvenues à la brigade de lutte contre la criminalité de la

circonscription ouest de la police faisant état d’un groupe d’individus à bord d’une voiture de tourisme en possession de différents types d’armes blanches et s’apprêtant à en découdre au niveau du port d’El Djamila, à Aïn Benian.

Exploitant ces informations, les éléments de la brigade ont rapidement arrêté cinq

suspects (30 ans de moyenne d’âge) et saisi sur eux 12 armes blanches, 3 épées, 8 grands couteaux et 1 couperet, en plus de 7 fusils à harpon. Les suspects ont été conduits au poste pour un complément d’enquête. L’expertise technique de leurs smartphones a fait ressortir que l’un des suspects était impliqué dans la préparation et la planification d’une opération d’émigration clandestine. Après

parachèvement des procédures légales en vigueur, les suspects ont été déférés devant le Procureur général territorialement compétent.

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3 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Tout en rejetant les tentatives d’ingérence étrangère

L’ANP appelle la classe politique et la société civile à faire face aux complots visant la stabilité du pays

Une fois de plus, l’ANP vient de réaffirmer, par la voix de son organe central, son engagement de fidélité au serment fait aux martyrs de la Révolution et qui exige, à l’occasion du deuxième anniversaire du Hirak, de placer l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout, à un moment où le pays

est ciblé par des parties étrangères, lesquelles n’ont pas apprécié cette démarche patriotique et souveraine qu’il a empruntée dans un monde caractérisé, ces derniers temps, par des mutations, des défis et des menaces visant le cœur même de l’Etat national.

A ffirmant que sa préoccupation première est d’édifier une Algérie, aux côtés de ses fils fidèles, telle que voulue par les martyrs, l’ANP a rappelé que depuis le début des marches populaires, elle a adopté une position de principe immuable, en se tenant aux côtés du peuple, en s’alignant sur ses choix et sur tout ce qui pourrait répondre à ses revendications, dont les plus importantes ont été concrétisées sur le terrain, tandis que d’autres sont sur le point de l’être progressivement, à l’exemple des élections législatives, comme l’a annoncé le président de la République à plusieurs occasions. Le fait que le peuple algérien ait adhéré avec conviction à l’édification d’une nouvelle Algérie, puissante et souveraine, na pas été du goût de certaines parties ennemies qui ont commencé à agiter leurs pions et instruit certaines voix malintentionnées, servant des agendas extérieurs connus de tous, à s’élever dans le but de s’approprier les revendications légitimes du peuple et de distiller leur venin dans une tentative de plonger le pays dans le chaos et de brouiller les cartes. Ceci au service de leurs intérêts et de leurs funestes desseins, dans le cadre d’un plan visant, en premier lieu, à entacher la crédibilité dont jouit l’ANP auprès du peuple et, par là même, à porter atteinte au lien étroit qui unit le peuple à son armée.

Ainsi, des parties étrangères se sont adonnées à des actions, à tout le moins suspectes et désespérées, visant à nuire au pays et à le déstabiliser dans ce qui constitue une tentative flagrante

d’ingérence dans nos affaires intérieures que notre pays rejette catégoriquement.

Le pays est à l’abri de ces menées grâce au haut degré de conscience de son peuple et la volonté de sa direction politique qui n’a d’autre souci que l’intérêt de la nation, sa sécurité et sa prospérité, souligne l’ANP, affirmant que la nouvelle Algérie, qui dérange ces parties, rejette toute tutelle de quelque partie que ce soit, toute injonction ou intervention étrangère, car l’Algérie, qui a payé un lourd tribut pour le

recouvrement de sa souveraineté, n’acceptera jamais toute atteinte à ce principe immuable du peuple algérien dans son ensemble. Sur cette base, et afin de barrer le chemin à tous ceux qui cherchent à pêcher en eaux troubles, l’ANP appelle les partis politiques et les associations de la société civile, en cette conjoncture précise, de jouer pleinement leur rôle, d’assumer leurs

responsabilités et de s’empresser à combler le vide en matière

d’encadrement de la société, afin de créer une culture de militantisme authentique qui profiterait au pays et à son peuple et pousserait ses différentes catégories à participer à la vie politique et, par là même, à contribuer

efficacement à l’édification de la nouvelle Algérie à laquelle chacun aspire. Elle a rappelé aussi que le président de la République,

Abdelmadjid Tebboune, a mené de front trois batailles : la première concerne la lutte contre le sous-développement où il

a mis en valeur les zones d’ombre ainsi que l’amélioration du niveau de vie des citoyens, la deuxième c’est cette

«approche efficiente qu’il a initiée contre le Covid-19 dont la bataille est gagnée par rapport à d’autres pays mieux équipés, et la troisième c’est la tenue du référendum sur la Constitution et l’organisation des élections

législatives et locales, soulignant que tous ces acquis ont été concrétisés, n’en déplaise aux détracteurs. De même, le président de la République veille à l’édification d’une armée puissante, moderne, développée et redoutée, en adéquation avec le processus d’édification de la nouvelle Algérie.

Une armée qui puise sa force, sa solidité et son approche de ses aïeux dont elle est fière de leurs faits inégalés et qui constituent une arme contre les instigateurs et les opportunistes et une lanterne qui illumine son chemin vers un avenir radieux et prometteur.

L’ANP note également que la nouvelle Algérie est une réalité concrète, traçant son chemin avec sagesse et fermeté, s’inspirant de sa glorieuse histoire, son Président élu, son valeureux peuple et son armée héroïque.

Dans ce sens, faut-il le rappeler, la stratégie élaborée et mise en œuvre par le haut commandement de l’ANP, sous les directives du président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense

nationale, a permis de mettre hors d’état de nuire de nombreux criminels qui planifiaient des attentats terroristes et de déjouer plusieurs tentatives

d’introduction d’armes et de munitions sur les frontières du pays. Ces

opérations, organisées et coordonnées entre les différentes unités de l’ANP et les forces de sécurité, ont permis également l’arrestation d’un grand nombre de contrebandiers et la récupération d’importants lots

d’armements, de munitions, de drogues, de carburants et de marchandises prohibées. Depuis le début de l’année en cours, le bilan de ces opérations fait ressortir des résultats sans précédent en matière de lutte contre le terrorisme, contre la contrebande, le trafic et la criminalité organisée avec l’élimination et l’arrestation d’un nombre important de terroristes, le démantèlement de plusieurs réseaux de soutien et la destruction d’un grand nombre de casemates et d’abris servant de refuges aux groupes terroristes. Ces résultats ont été obtenus grâce aux orientations du haut commandement de l’ANP visant l’intensification des opérations de lutte contre les résidus des groupuscules terroristes, d’assurer une vigilance permanente et de préserver la

disponibilité opérationnelle à son plus haut niveau pour faire face à toute éventuelle menace visant la sécurité et la stabilité du pays. Cela reflète la volonté affichée du haut

commandement de l’ANP à mettre en échec les desseins macabres de ces criminels et démontre le

professionnalisme, la vigilance et la détermination de nos forces armées à la sauvegarde des intérêts suprêmes du pays et la protection de la souveraineté du territoire national. C’est dans ce sens que le général de corps d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’ANP, n’a pas manqué, lors de ses visites dans les différentes régions militaires, d’exhorter les éléments de l’Armée à être conscients de la délicatesse des missions à accomplir pour contrer tout éventuel danger et défendre la sécurité de l’Algérie et sa souveraineté nationale. Il a également réitéré l’engagement ferme et la détermination permanente du haut commandement de l’ANP pour permettre à l’Algérie de surmonter tous les défis, assurant que la garantie de la sécurité et la stabilité de l’Algérie demeurent l’ultime souci au sein de l’ANP qui œuvre avec dévouement à atteindre les plus hauts niveaux de puissance et de travail professionnel. Il faut dire qu’au moment où l’Algérie est confrontée à de

multiples défis sécuritaires et économiques, les forces de l’ANP continuent à œuvrer pour que le pays puisse poursuivre sa progression dans la paix, la stabilité et la quiétude. La détermination du chef de l’Etat, porteur d’une vision claire pour transformer l’Algérie avec des changements en profondeur, ont été mis en évidence par plusieurs formations politiques qui n’ont pas manqué de relever que l’instabilité qui persiste dans notre environnement régional est une autre raison d’appeler inlassablement en faveur de l’apaisement de la société qui a besoin de rassembler ses énergies pour déjouer toutes les tentatives internes ou externes hostiles à l’Algérie. Dans le même ordre d’idées, de nombreux acteurs politiques ont rendu hommage à l’ANP pour sa mobilisation permanente,

son engagement exemplaire, ainsi que ses lourds sacrifices pour garantir l’intégrité du territoire national et préserver la sécurité de la Patrie, de ses citoyens, et de son économie. Ils ont considéré que la mobilisation de l’ANP et des services de sécurité doit être accompagnée d’une vigilance permanente de la population afin de déjouer toute tentative d’attentat terroriste à l’intérieur et toute tentative d’infiltration criminelle de l’extérieur.

D’autres observateurs ont considéré que l’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme est «exhaustive et intégrée» dont l’objectif ne s’était pas limité uniquement à la lutte contre ce fléau, mais a également concerné l’accompagnement des victimes de la tragédie nationale. Cela est dicté par la nécessité de la préservation et le renforcement des divers acquis et l’impératif de l’adaptation des objectifs tracés avec le processus de

développement des Forces armées.

Dans ce contexte, le maintien de la dynamique actuelle n’est pas un objectif en soi, mais plutôt l’accélération de sa cadence en adéquation avec la

concrétisation des objectifs escomptés, estiment ces mêmes observateurs. Pour eux, cela nécessite la préservation et le renforcement des acquis, tout en œuvrant à focaliser davantage les efforts sur l’excellence et la perfection, en adoptant une démarche juste et

pertinente dans l’évaluation continue de ce qui est réalisé sur le terrain. Il s’agit également d’emprunter une

méthodologie de travail planifiée qui tient compte, non seulement de la concrétisation des objectifs tracés, mais aussi et surtout de l’impératif de veiller à l’adaptation de ces objectifs avec le processus de développement de l’ANP et son avenir. C’est ainsi qu’on peut asseoir, de manière solide et correcte, un processus professionnel fructueux, a-t- on souligné.

T. Benslimane

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4 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

L’engagement de fidélité au serment fait aux martyrs de la Révolution de Novembre 1954 exige, à l’occasion du deuxième anniversaire des marches populaires pacifiques (Hirak), de placer l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout, à un moment où le pays est «ciblé par des parties étran- gères», souligne la revue El-Djeich dans son dernier numéro. «L’engagement de fidélité au serment fait aux glorieux chouhada exige, à l’occasion du deuxième anni- versaire des marches populaires pacifiques qui ont débu- té le 22 février 2019, de placer l’intérêt de l’Algérie au- dessus de tout, à un moment où, et ce n’est plus un secret pour personne, notre pays est ciblé par des parties étran- gères qui n’ont pas apprécié cette démarche patriotique et souveraine qu’il a empruntée dans un monde caractérisé, ces derniers temps, par des mutations, des défis et des menaces visant le cœur même de l’Etat national», lit-on dans l’éditorial de la revue. Affirmant que la «préoccu- pation première» de l’Armée nationale populaire (ANP) est d’édifier une Algérie, aux côtés de ses fils fidèles, telle que voulue par les martyrs, la revue El-Djeich a rap- pelé que l’ANP a, depuis le début des marches popu- laires, «adopté une position de principe immuable, en se tenant aux côtés du peuple, en s’alignant sur ses choix et sur tout ce qui pourrait répondre à ses revendications, dont les plus importantes ont été concrétisées sur le ter- rain, tandis que d’autres sont sur le point de l’être pro- gressivement, à l’exemple des élections législatives, comme l’a annoncé le président de la République à plu- sieurs occasions». Le fait que le peuple algérien ait

«adhéré avec conviction à l’édification d’une nouvelle Algérie, puissante et souveraine», na pas été, selon la revue, du goût de «certaines parties ennemies qui ont

commencé à agiter leurs pions et instruit certaines voix malintentionnées, servant des agendas extérieurs connus de tous, à s’élever dans le but de s’approprier les reven- dications légitimes du peuple et de distiller leur venin dans une tentative de plonger le pays dans le chaos et de brouiller les cartes». «Ceci au service de leurs intérêts et de leurs funestes desseins, dans le cadre d’un plan visant, en premier lieu, à entacher la crédibilité dont jouit l’Armée nationale populaire auprès du peuple et, par là même, à porter atteinte au lien étroit qui unit le peuple à son armée», note la revue qui relève que «par une conduite totalement contraire aux usages diplomatiques, des parties étrangères se sont adonnées à des actions, à tout le moins suspectes et désespérées, visant à nuire au pays et à le déstabiliser dans ce qui constitue une tentati- ve flagrante d’ingérence dans nos affaires intérieures que notre pays rejette catégoriquement». Le pays est à «l’abri de ces menées» grâce au «haut degré de conscience de son peuple et la volonté de sa direction politique qui n’a d’autre souci que l’intérêt de la nation, sa sécurité et sa prospérité», souligne El-Djeich, affirmant que «la nou- velle Algérie, qui dérange cette partie, rejette toute tutel- le de quelque partie que ce soit, toute injonction ou inter- vention étrangère, car l’Algérie, qui a payé un lourd tri- but pour le recouvrement de sa souveraineté, n’acceptera jamais toute atteinte à ce principe immuable du peuple algérien dans son ensemble». «Sur cette base, afin de bar- rer le chemin à tous ceux qui cherchent à pêcher en eaux troubles, il incombe aux partis politiques et aux associa- tions de la société civile, en cette conjoncture précise, de jouer pleinement leur rôle, d’assumer leur responsabilité et de s’empresser à combler le vide en matière d’enca-

drement de la société, afin de créer une culture de mili- tantisme authentique qui profiterait au pays et à son peuple et pousserait ses différentes catégories à participer à la vie politique et, par là même, à contribuer efficace- ment à l’édification de la nouvelle Algérie à laquelle cha- cun aspire», ajoute l’éditorial. Concernant l’édification d’une Algérie nouvelle, la revue a rappelé que «le prési- dent de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mené de front trois batailles», la première concerne «la lutte contre le sous-développement où il a mis en valeur les zones d’ombre ainsi que l’amélioration du niveau de vie des citoyens», la deuxième c’est cette «approche effi- ciente qu’il a initiée contre le Covid-19 dont la bataille est gagnée par rapport à d’autres pays mieux équipés», et la troisième c’est «la tenue du référendum sur la Constitution et l’organisation des élections législatives et locales», soulignant que «tous ces acquis ont été concrétisés, n’en déplaise aux détracteurs». De même, le président de la République «veille à l’édification d’une armée puissante, moderne, développée et redou- tée, en adéquation avec le processus d’édification de la nouvelle Algérie. Une armée qui puise sa force, sa soli- dité et son approche de ses aïeux dont elle est fière de leurs faits inégalés et qui constituent une arme contre les instigateurs et les opportunistes et une lanterne qui illumine son chemin vers un avenir radieux et promet- teur», poursuit l’édito qui note, en conclusion, que «la nouvelle Algérie est une réalité concrète, traçant son chemin avec sagesse et fermeté, s’inspirant de sa glo- rieuse histoire, son Président élu, son valeureux peuple et son armée héroïque».

R. N.

El-Djeich

La fidélité aux martyrs de la Révolution exige de placer l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout

Sakiet Sidi Youcef

Des événements qui ont scellé les liens de fraternité entre les peuples algérien et tunisien

Les massacres de Sakiet Sidi Youssef commis par les forces coloniales françaises en 1958, au cours desquels près de 80 civils algériens et tunisiens, dont des femmes et des enfants, ont péri, auront scellé à tout jamais les liens de fraternité et de solidarité active

entre les peuples algérien et tunisien, qui partagent avec les autres peuples maghrébins la communauté du destin.

C’ est dans cet esprit de solidari- té active qu’une caravane médicale, composée de moyens de lutte contre la Covid-19 à desti- nation de la ville de Sakiet Sidi Youcef en Tunisie, a démarré, samedi à partir d’Alger, dans le cadre de la commémoration du 63e anniversaire de ces massacres. Sur décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, 11 tonnes de médicaments et moyens de lutte contre la pandémie Covid- 19 ont été acheminés vers la ville de Sakiet Sidi Youcef. A travers ce geste de solida- rité, l’Algérie exprime sa volonté de «res- ter toujours fidèle au peuple tunisien frère», a affirmé à cette occasion le secré- taire général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitaliè- re, Abdelhak Saihi. «Les évènements de Sakiet Sidi Youcef restent un symbole qui va inciter nos deux pays à travailler ensemble pour améliorer davantage leurs relations de coopération en vue de concré- tiser un partenariat stratégique», a souli- gné, pour sa part, l’ambassadeur tunisien en Algérie, Ramdane Al-Fayedh. M. Al- Fayedh a considéré que la région de Sakiet Sidi Youcef et la bande frontalière algéro-tunisienne «seront l’une des plus importantes étapes de la mise en place de cette stratégie dans le but de développer la région et d’assurer la sécurité et la stabili- té des deux peuples». En recevant en février 2020 son homologue tunisien Kaïs Saïed, le président Abdelmadjid Tebboune avait réaffirmé que l’Algérie était prête à apporter toute son aide à la Tunisie qui traverse une conjoncture difficile, tant au plan financier qu’économique, faisant part de la décision de «dépôt de 150 millions USD dans la Banque centrale tunisienne

et la poursuite des facilitations de paie- ment de l’approvisionnement en gaz et hydrocarbures». Le président Tebboune s’était félicité, en outre, de la convergence de vues «totale et absolue» entre l’Algérie et la Tunisie «sur tous les plans», y com- pris sur les questions régionales et inter- nationales, à leur tête le dossier libyen.

L’Algérie et la Tunisie sont liées depuis 2008 par un accord commercial préféren- tiel. Depuis la signature de cet accord et l’adhésion de l’Algérie à la Grande zone arabe de libre- échange en janvier 2009, les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré une augmentation substan- tielle. Selon les statistiques des Douanes algériennes portant sur le commerce exté- rieur durant les 11 premiers mois de l’année 2019, l’Algérie a exporté vers la Tunisie un peu plus d’un milliard de dollars, un chiffre en progression de 13% par rapport à la même période en 2018. Les exportations algériennes vers la Tunisie sont constituées essentiellement d’hydrocarbures et dérivés.

Quant aux importations provenant de la Tunisie, qui ont avoisiné les 400 millions de dollars (en hausse de 3,7% par rapport à 2018), elles comprennent, entre autres, des produits agroalimentaires, des équipements industriels, du textile et de l’habillement.

Les investissements communs ont égale- ment connu une croissance soutenue notamment dans le secteur énergétique, avec une série d’accords signés pour le ren- forcement du partenariat énergétique. Ces accords portent notamment sur l’augmenta- tion de la capacité d’interconnexion élec- trique, l’augmentation de la quantité de GPL (Gaz de pétale liquéfié) exportée vers la Tunisie et l’approvisionnement des régions frontalières en gaz algérien.

La coopération énergétique s’est, en outre, élargie aux activités de prospection et de production des hydrocarbures entre la société nationale Sonatrach et l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières (ETAP).

Dans le domaine de la lutte contre le terro- risme, le crime organisé et la contrebande, les deux pays entretiennent une étroite col- laboration, notamment au niveau des zones frontalières. Les bombardements aériens de Sakiet Sidi Youcef, qui avaient fait 79 morts, dont 20 écoliers et 11 femmes, ont apporté à la guerre de Libération nationa- le le soutien de l’opinion internationale qui avait condamné unanimement le colo-

nialisme français en Afrique du Nord. La

France coloniale a tenté de justifier son

crime par la poursuite des unités de

l’Armée de libération nationale (ALN) sur

le territoire tunisien, mais ces faux pré-

textes ont rapidement révélé leur caractè-

re mensonger lorsque les médias interna-

tionaux ont dévoilé la vérité sur l’agres-

sion barbare de l’armée française sur des

civils, note Athmane Menadi, enseignant

à l’université de Souk Ahras. Loin de bri-

ser par la terreur les liens de fraternité des

deux peuples voisins, les bombardements

français de Sakiet Sidi Youcef ont cimen-

té davantage leur solidarité. A. S.

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5 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels a finalisé l’élaboration des programmes relatifs aux spécialités prévues dans le cadre du projet du baccalauréat professionnel, dont le projet préliminaire a été transmis aux parties compétentes, d’après le bilan 2020 des activités du ministère. Le document publié sur le site du ministère fait état de la finalisation de l’élaboration des programmes de formation des spécialités prévues dans le cadre du projet du bac- calauréat professionnel, dont le projet préliminaire a été transmis pour examen aux instances compétentes. Ce projet «a été reporté jus- qu’à ce que toutes les conditions objectives et pédagogiques soient réunies pour sa réussite». Le projet du Plan d’action du Gouvernement prévoit «la mise en œuvre du baccalauréat profes- sionnel, par la révision du système actuel d’orientation vers le cursus d’enseignement professionnel, la mise en place d’une ingénierie pédagogique propre au baccalauréat professionnel et la création d’un office des examens et concours de la formation et de l’enseignement professionnels». En matière d’amélioration qualitative de la forma- tion, le ministère avait mis en place, l’année dernière, 29 pro- grammes pour la formation résidentielle, 23 pour la formation par apprentissage et 26 autres pour la formation passerelle. Le bilan sou- ligne, dans le même sens, l’actualisation de 22 programmes de for- mation, la réalisation de 14 manuels au profit des stagiaires et 8 pro- grammes de formation pour les spécialités préparatoires au Brevet de l’Enseignement professionnel supérieur dans plusieurs domaines, dont la production mécanique, la maintenance des équipements informatiques et l’électronique industrielle. En ce qui concerne la modernisation des activités du secteur, plusieurs plateformes numé-

riques ont été développées, dont «Mihnati» pour les opérations d’orientation et d’inscription en ligne des demandeurs de formation, outre une nouvelle plateforme d’ingénierie pédagogique des pro- grammes et méthodologies au profit des enseignants et formateurs du secteur (Takwini). Citant également la mise en place du système de visioconférence, la même source mis en avant l’enregistrement de 45 cours au profit des apprenants via la chaîne «El Maarifa». L’année 2020 a vu, par ailleurs, la création et l’équipement de 49 maisons d’accompagnement et d’insertion au niveau national, dans le but d’informer et de sensibiliser les stagiaires et tous les jeunes sur les mécanismes et dispositifs mis en place par l’Etat en soutien à l’em- ploi des jeunes et à leur accompagnement dans toutes les étapes de concrétisation de leurs projets, ajoute le document qui évoque la for- mation aux principes de l’entrepreneuriat en tant que matière dans le cadre de tous les processus formatifs. Dans le même contexte, le ministère a approuvé les demandes d’accréditation de 14 établisse- ments privés de formation ou d’enseignement professionnels, après la révision du cadre réglementaire fixant les conditions de fonction- nement et de création d’établissements privés de formation ou d’en- seignement professionnels et leur contrôle. Afin de développer le niveau de la formation et d’enseignement professionnels, la tutelle a conclu plusieurs conventions de partenariat avec nombre de départe- ments ministériels, dont le ministère de la Pêche et de Ressources halieutiques, le ministère de la Justice et le ministère délégué auprès du Premier ministre en charge des Micro-entreprises. La plupart de ces conventions visent à mettre en place des programmes de forma- tion pour être au diapason des développements en cours et faciliter

l’accueil des apprentis au niveau des différentes entreprises écono- miques. Dans le cadre de la coopération internationale, le ministère de la Formation et l’Enseignement professionnels a programmé plu- sieurs projets, dont celui d’un établissement de formation dans le domaine des énergies renouvelables à Tiaret, en coopération avec l’Agence turque de coopération et de développement, et un autre de formation dans le domaine d’industrie navale (réparation et fabrica- tion de bateaux) en coopération avec l’Agence hollandaise des entre- prises. Pour relever le rendement, le secteur a poursuivi durant l’an- née 2020 la régularisation de la situation des employés en pré-emploi au profit de 991 bénéficiaires avec programmation de la titularisation de 1422 autres pour l’année en cours. Concernant la contribution du secteur aux efforts nationaux en matière de lutte contre la pandémie Covid-19, le secteur s’est lancé, depuis avril dernier, dans la confec- tion des masques et de tenues de protection au niveau des différentes wilayas du pays. À cet effet, 1044 apprentis et stagiaires ont été mobilisés au niveau de 522 établissements de formation pour réaliser près de 8 millions masques et 52 000 tenues de protection ainsi que du gel hydroalcoolique. Dans ce cadre, plusieurs établissements de formation ont été mobilisés pour accueillir les citoyens rapatriés dans le cadre du placement en quarantaine, souligne le document qui sou- ligne le renforcement de la coopération avec les associations de la société civile, à l’instar de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), l’Organisation algérienne de protection et d’orien- tation du consommateur et de son environnement (APOCE) et le Croissant-Rouge algérien (CRA).

Herfaia M.

Une opération d’attribution de 71 autorisations d’exploitation aurifère artisanale a été entamée, hier à Tamanrasset, en présence d’une délégation ministérielle. La cérémonie de remise des autori- sations s’est déroulée au siège de la wilaya en pré- sence du ministre des Mines, Mohamed Arkab, du ministre délégué auprès du Premier ministre char- gé de la Micro-entreprise, Nassim Diafat, et du ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement chargé de l’Environnement saharien, Hamza Al Sid Cheikh. Le ministre des Mines a souligné l’importance de l’opération, qui

«intervient en application des orientations du pré- sident de la République, Abdelmadjid Tebboune», et qui traduit «la concrétisation des engagements faits aux jeunes du Sud en réponse à leurs doléances de contribuer à l’exploitation des richesses du pays, dans le cadre de l’édification de l’Algérie Nouvelle». Arkab a mis aussi en avant le rôle attendu des micro-entreprises dans le domai-

ne de l’exploitation aurifère artisanale en matière de génération d’emplois et d’impulsion d’une nouvelle dynamique à l’économie nationale, tout en évoquant la nouvelle stratégie de l’Etat visant le développement de l’exploitation minière, dont les gisements aurifères. «Les jeunes ont ainsi l’op- portunité d’exercer une activité vitale, dans un cadre organisé, réglementé et transparent, permet- tant de contribuer à la création de richesses et de plus-value économique, la génération d’emplois et la préservation des richesses nationale impor- tantes, dont l’or, du pillage et de l’orpaillage illi- cite», a ajouté le ministre. Les différentes étapes du projet ont été succinctement abordées, à cette occasion, par le ministre, à savoir l’élaboration du cadre juridique encadrant l’activité et l’identifica- tion des sites d’exploration dans chaque région, sachant que 92 sites ont été identifiés dans cette wilaya par l’Agence nationale des activités minières (ANAM). Les autres étapes concernent

la sélection des jeunes habilités à exercer l’activi- té ainsi que la mise en place des structures char- gées d’acheter l’or brut extrait par les micro-entre- prises. Tout en signalant que l’attribution des autorisations d’exploitation minière artisanale constituait la dernière phase du projet, Arkab a estimé qu’il appartenait maintenant aux micro- entreprises de «s’imposer sur le terrain et de démontrer leur aptitude à l’exercice de cette acti- vité minière, avec l’appui de l’ANAM et une for- mation sur les modes d’exploitation, notamment les aspects liés au volet sanitaire et à la protection des personnes et de l’environnement». De son côté, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Micro-entreprise, Nassim Diafat, a affirmé «entrer aujourd’hui dans la phase de l’Algérie nouvelle où l’opportunité est donnée aux jeunes d’exploiter les richesses du pays de manière légale, au service de l’économie nationa- le». Le ministre délégué auprès du ministre de

l’Environnement chargé de l’Environnement saharien, Hamza Al Sid Cheikh, a estimé, pour sa part, «vivre aujourd’hui une étape reflétant la concrétisation des engagements du président de la République Abdelmadjid Tebboune, envers les jeunes de la région pour l’exploitation des res- sources locales, à travers leur organisation en micro-entreprises et leur bénéfice de l’accompa- gnement nécessaire». Il a mis l’accent particuliè- rement sur la nécessité pour les micro-entreprises opérant dans l’exploitation aurifère artisanale de respecter l’environnement et d’éviter les risques pouvant peser sur ce dernier durant leurs activités.

Lors de cette visite de travail, la délégation minis- térielle a également donné le départ d’une carava- ne de solidarité acheminant 40 chauffe-eaux solaires vers des zones d’ombre. La délégation poursuit sa visite par le lancement d’un program- me de formation au profit de gérants de micro- entreprises d’exploitation aurifère artisanale.

Baccalauréat professionnel

L’élaboration des programmes finalisée et le document transmis

Mines

Remise de plus de 70 titres d’exploitation aurifère artisanale à des micro-entreprises à Tamanrasset

UA

Bankole Adeoye succède à Smaïl Chergui à la tête du CPS

Le diplomate nigérian Bankole Adeoye a été élu, samedi, à la présidence du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), en remplacement de l’Algérien Smaïl Chergui, qui était à la tête de cet important organe pour deux mandats consécutifs.

L’

ambassadeur nigérian a été élu commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’UA avec 55 voix, lors d’un vote de renouvellement des organes de l’UA qui s’est tenu par visio- conférence en marge du 34esommet des chefs d’Etat et gouvernement de l’organisation pan- africaine. Ainsi, Bankole Adeoye succède à Smaïl Chergui qui a brigué deux mandats consécutifs à la tête du Conseil Bankole Adeoye a déjà occupé auparavant le poste d’ambassadeur du Nigeria en Ethiopie et celui du représentant permanent de son pays auprès de l’Union africaine et directeur de cabinet de l’Agence du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) dont le siège est en Afrique du Sud. En effet, le Nigérian devient désormais le premier commissaire de l’UA à combiner le portefeuille de la Paix et de la Sécurité avec celui des Affaires politiques, fusionnés par la nouvelle réforme. Concernant les postes de commissaire des autres organes, l’Angolaise Josefa Sacko, a été réélue au poste de commissaire à l’Agriculture, au développe- ment, à l’économie bleue et à l’environnement, le Zambien Albert Muchanga a été reconduit au poste de commissaire chargé du Développement économique, du commerce de l’industrie et des mines, en plus de la réélection de l’actuelle commissaire, l’Égyptienne Amani Abu Zeid, au poste de commissaire chargé des Infrastructures et de l’énergie. Ce nouveau res- ponsable fera du coup face à de multiples défis, notamment la restauration de la paix dans plu-

sieurs pays du continent déchirés par des guerres ainsi que le règlement d’un certain nombre de dossiers aussi épineux que com- plexes d’ordres politique, sécuritaire et écono- mique. En vérité, la Commission de sécurité et de paix de l’UA a été souvent perçue comme la plus influente dont le responsable de l’instance conduit les efforts visant à régler les différents conflits sur le continent.

Echec du Maroc à obtenir un poste au sein de l’UA

En dépit des efforts et tentatives, tous azimuts, le Maroc n’a pas réussi à hisser son candidat Mohamed Seddiqi au poste de commissaire à l’agriculture, au développement, à l’économie bleue et à l’environnement remporté par la can- didate angolaise Josefa Sacko. Malgré son appui sur des pays francophones, selon des ana- lystes, le Maroc a essuyé un échec en n’obte- nant qu’un infime nombre de voix lors de l’élection. L’échec du Maroc à occuper un poste au sein d’un organe continental reflète l’isolement dont il souffre au sein du continent et de ses institutions, et révèle concrètement le mensonge des allégations de soutien de nom- breux pays africains dans sa «politique envers l’Afrique» et ses efforts ratés pour «geler» l’ap- partenance de la République arabe sahraouie (RASD) à l’Union africaine, relèvent des observateurs. Lors du vote de samedi à l’UA, les élections du commissaire chargé de la santé, des affaires humanitaires et du développement

social et les élections du commissaire chargé de l’éducation, de la science, de la technologie et de l’innovation pour les prochaines réunions du Conseil exécutif, ont été reportées en raison de l’absence de candidatures masculines et fémi- nines des régions Nord et Ouest. Quant aux postes de commissaire des autres organes de l’UA, l’Angolaise Josefa Sacko, a été réélue commissaire à l’agriculture, développement, à

l’économie bleue et à l’environnement, le Zambien Albert Muchanga, également recon- duit au poste de commissaire chargé du déve- loppement économique, du commerce de l’in- dustrie et des mines, en plus de la réélection de l’actuel commissaire, l’Egyptienne Amani Abu Zeid, au poste de commissaire chargé des infra- structures et de l’énergie.

N. I.

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6 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le ministre des Mines, Mohamed Arkab, a effectué depuis hier une visite de travail de deux jours à Tamanrasset et Illizi, où il procé- dera au lancement officiel de l’exploitation minière artisanale dans ces deux wilayas du Sud. Lors de cette visite qui s’étale du 7 au 9 février, Arkab est accompagné, par le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des micro-entreprises ainsi que le ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement, chargé de l’Environnement saharien.» À Tamanrasset, comme à Illizi, le ministre des Mines, a pro- cédé au lancement effectif de l’exploitation

minière artisanale par la remise des permis miniers aux micro-entreprises crées et gérées par les jeunes de ces deux wilayas». Le projet, dans cette première phase, a permis la création de 92 micro-entreprises à Tamanrasset et 88 à Illizi. Selon le ministère, «les jeunes bénéficie- ront d’une formation dispensée par les experts en matière d’extraction et d’utilisation des dif- férents outils nécessaires pour une exploitation artisanale. L’aspect management d’entreprise est également pris en charge par cette forma- tion». Les micro-entreprises créées signeront un contrat de livraison du minerai aurifère avec les comptoirs de l’or, selon un processus

qui sera aussi expliqué par les formateurs.

Pour faciliter à ces jeunes regroupés en micro- entreprises, les démarches administratives usuelles dans l’octroi des permis minier, le ministère des Mines, a décidé d’ouvrir des bureaux au niveau des wilayas de Tamanrasset et d’llizi où toutes les opérations se feront sur place. Le ministre visitera aussi à cette occa- sion la mine d’or d’Amesmessa qui constitue l’un des comptoirs qui recevront le minerai extrait par les micro-entreprises, précisant que le traitement du minerai collecté au niveau des différents comptoirs sera traité au niveau de l’usine d’Amesmessa.

Mines

Arkab effectue une visite de travail à Tamanrasset et Illizi

L’Agence nationale d’amélioration et de développement du loge- ment (AADL) a indiqué, dans un communiqué publié sur page Facebook, que près de 21 000 souscripteurs avaient utilisé le ser- vice de Prise de rendez-vous via Internet lancé en octobre der- nier. «Près de 21 000 souscripteurs ont accédé, du 23 octobre 2020 au 15 janvier 2021, au site web de l’AADL dédié à la prise de rendez-vous pour se renseigner sur diverses préoccupations».

Selon les chiffres avancés par l’AADL, 18 608 souscripteurs ont recouru au site de prise de rendez-vous pour bénéficier des diffé- rentes prestations commerciales assurées par l’agence contre 1771 résidents AADL qui ont pris des rendez-vous dans l’objec- tif de profiter des services de gestion immobilière tandis que 543

souscripteurs ont utilisé le même site pour se renseigner sur l’avancement des projets. Selon le communiqué, 4244 souscrip- teurs ont été réceptionnés au niveau de l’agence pour la prise en charge de leurs préoccupations. Et d’ajouter que les préoccupa- tions des souscripteurs ont concerné les recours (5586 souscrip- teurs), les attestations d’affectation (2915), le choix de sites (1673), les procédures d’obtention de documents et de contrats (1420), la consultation des résultats de recours (1262), la régula- risation de la situation des 3

e

et 4

e

tranches (1671) et l’état d’avancement des travaux extérieurs dans divers sites et chan- tiers (145) outre des réclamations relatives aux pannes des ascen- seurs qui ont été prises en charge (19 résidents AADL)

AADL

Près de 21 000 souscripteurs ont utilisé le service

«AADL-Prise de rendez-vous» via Internet

Ressources en eau

La SEAAL a conclu des contrats avec 19 micro-entreprises soutenues par l’Anade

La Société des eaux et de

l’assainissement d’Alger (SEAAL) a procédé, jusqu’au mois de février, à la signature de contrats avec 19 micro- entreprises crées dans le cadre de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Anade, ex Ansej), a indiqué samedi la SEAAL sur sa page Facebook. «Dans le cadre d’une convention signée avec l’Anade, la SEAAL a procédé à la conclusion de contrats avec 19 micro- entreprises conformément à ses normes et son cahier des charges», précise la même source. À ce propos, la SEAAL, a fait savoir que chaque micro- entreprise avait deux conventions portant réparation de fuites et réalisation de raccordements. Selon la même source, la société tend, via la mise en œuvre de son plan d’action, à établir davantage d’accords avec les micro-entreprises en fonction des besoins de ses différentes directions.

Pour rappel, la SEAAL et l’Anade avaient signé en mois d’avril 2019, une convention pour encourager

l’émergence des micro-entreprises à même de les intégrer dans les métiers des ressources en eau dont la

maintenance et la réparation des pannes, des fuites et autres.

Véhicules d’occasion

La hausse des prix risque de durer

Les prix des véhicules d’occasion ne cessent d’augmenter en raison d’une faible offre sur le marché, une hausse qui risque de durer, malgré l’annonce de la relance de l’activité d’importation des véhicules neufs, selon des professionnels du secteur et des associations de consommateurs.

C e constat a été établi, notamment, par le président de l’Organisation algérienne de Protection et d’Orientation du Consommateur et de son Environnement (APOCE), Mustapha Zebdi, qui a indiqué à que la hausse des prix des véhicules d’occasion a connu son pic à partir du 2

e

semestre 2020, soulignant que les prix ne vont se stabiliser ou régresser que s’il y a «des produits alternatifs». Le président de l’APOCE a esti- mé, en outre, que la baisse ou, au moins, la stabilisa- tion des prix des véhicules d’occasion ne sera palpable que si l’offre sur les véhicules neufs est plus compéti- tive que celles des véhicules d’occasion, avec l’impor- tation de véhicules à des coûts raisonnables à la portée des bourses moyennes. Ce qui, selon lui, ne sera pas évident du fait des charges supplémentaires auxquelles seront soumis les importations de véhicules neufs, citant une taxe de 35%, le retour de la TVA à 19% ou encore la hausse des prix du transport maritime. Des charges qui vont se répercuter sur le prix final des véhi- cules neufs, a-t-il expliqué, ajoutant qu’il ne faut pas s’attendre à revoir les anciens prix du neuf être appli- qués. Pour sa part, le fondateur du site Largus.dz, Mourad Saadi, l’un des doyens de la presse spécialisée dans l’automobile en Algérie, a évoqué le principe de l’offre et la demande pour expliquer la hausse des prix des véhicules d’occasion. Il a, ainsi, expliqué que l’offre n’était pas conséquente depuis pratiquement 2017, estimant que les quelque 400 000 véhicules pro- duits entre 2014 et 2019 par les usines de montage implantées en Algérie et représentants huit marques (Renault, Dacia, Volkswagen, Audi, Seat, Skoda, Kia et Hyundai) étaient loin de répondre aux besoins du marché. Saadi a, par ailleurs, précisé que le volume de véhicules qui seront importées en utilisant les 2 mil- liards de dollars annoncés par le ministre de l’Industrie, soit entre 120 000 et 150 000 voitures tou- ristiques, «ne suffiraient pas à répondre aux besoins d’un marché local d’un volume de 400 000 véhicules par an, en moyenne». Expliquant que l’enveloppe allouée à l’importation des véhicules inclut, aussi, les autres segments, tels que les bus, les pick-up, le maté- riel agricole, les camions et autres motos. C’est ce qui l’a amené à déduire que l’importation des véhicules neufs n’engendrerait pas de baisse significative du prix des voitures d’occasion, concluant son intervention en se disant «convaincu que les véhicules importés ne

seront pas disponibles avant 2022 au vu du processus d’importation qui prendra du temps».

Des véhicules d’occasion plus chers que les neufs

Cette hausse des prix des véhicules d’occasion se traduit sur le marché par un gap pouvant atteindre les 12% par rapport aux anciens prix showroom (prix du neuf). À titre d’exemple, un modèle très demandé d’une marque coréenne immatriculé en 2019 affiche le prix de 2.250.000 DA au marché d’occasion, alors qu’il était dis- ponible chez les concessionnaires au prix de 2.130.000 DA, soit une hausse de plus de 5,5%. Ce qui est considé- ré par une jeune fonctionnaire «d’illogique». De son côté, un chauffeur de taxi habitué à changer régulière- ment de voiture s’est montré surpris de constater que le

prix d’un modèle emblématique d’une marque française immatriculé en 2019 soit proposé à 1.810.000 DA, alors qu’il était facturé, à sa sortie d’usine, à 1.619.000 DA. Ce que ce professionnel a justifié par une offre modeste sur le marché vu que personne ne veut céder son véhicule tant que la disponibilité des voitures neuves n’est pas assurée. Un jeune cadre rencontré chez un revendeur a dénoncé la «spéculation» pratiquée par certaines per- sonnes spécialisées dans la revente des véhicules d’occa- sion qui «se sont approvisionnés» avant la rupture des stocks au niveau des showrooms des différentes marques pour imposer leur prix, maintenant que l’offre est très faible. Il a, d’ailleurs, étayé sa thèse en évoquant des véhicules immatriculés en 2020 affichant un kilométrage

«insignifiant» et proposés par certains revendeurs, s’in-

terrogeant sur l’origine de ces véhicules vu que l’activité

de montage automobile en Algérie a cessé en 2019.

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7 Économie w w w. lechodalgerie-dz.com

La part de la capitale dans le Logement promotionnel aidé (LPA) a été revue en hausse récemment, passant de 10 000 à 13 000, après l’ajout d’une part de 3000 unités, et ce, dans le but de contenir le grand nombre de demandes de ce nouveau type de logement au profit des citoyens algérois. Sachant que de nombreux habitants se plaignent de la détresse, et d’un manque d’offres de logement, en raison de l’absence des assiettes immobilières qui sont automatiquement récupérées, où les espaces sont utilisés pour la mise en œuvre de diverses installations. Les dernières révélations du parlementaire à l’Assemblée populaire de wilaya en charge du logement et de l’urbanisme, Yahia Nessal, indiquent que «le dossier LPA est une percée au niveau de la capitale, car des listes doivent être préparées à la fin du mois de mars prochain, alors que ce sché- ma définit une part supplémentaire pour satisfaire la demande des résidants de la capitale, estimée à 3000 logements neufs, en plus du premier quota estimé à 10 000 logements», il a noté la décision correcte prise par le ministre du Logement après

avoir accepté d’accorder cette part supplémentaire, qui va mettre fin aux souffrances de nombreuses familles algéroises qui souffrent depuis des années de la crise du logement», a-t- il dit. Ce député a mentionné que les bureaux d’études ont commencé leurs travaux, tandis que les entreprises de réalisa- tion ont entamé les travaux dans certains des sites sélection- nés et récupérés, tout comme le site de Bordj El Kiffan qui comprend 707 unités. Outre le site de Aïn Benian qui contient 252 logements, le choix s’est porté sur le site de Garidi à Kouba pour accueillir 120 logements, comme l’a confirmé l’ancien président de l’APC de Kouba. La liste est longue pour inclure la plupart des municipalités, y compris celle de Mohammadia, Chéraga et autres communes. A condition que les contrats de propriété de ce type de logement soient réglés avant sa remise à ses propriétaires, selon les déclarations pré- cédentes de la wilaya. Dans ce même registre, Nessal a expli- qué que «la wilaya d’Alger a récupéré plus de 765 hectares d’assiettes immobiliers issus des différentes déportations qui

ont été lancées depuis juin 2014, dont la plupart sont orientées vers la réalisation de quotas de logement, y compris la formu- le LPA, tout en soulignant que «jusqu’à la fin de 2020, 35 sites bidonvilles ont été éradiqués, contre 26 opérations de démé- nagement. Considérant que l’année dernière a été la moins chanceuse en nombre de déménagements, puisque 1432 familles ont été relogées dans de nouveaux sites, uniquement pour assurer la résiliation des différents établissements, qui sont généralement un obstacle pour les nouveaux résidants, en cas d’absence ou de non-achèvement de leur travail pour les établissements d’enseignement, les centres de santé et de ser- vices. «Il est utile de signaler que la wilaya d’Alger a repris, mercredi dernier, le processus de relogement à sa 27e étape du quartier El Merdja et de deux autres quartiers de la munici- palité de Chéraga, là où il est prévu que les espaces récupérés connaissent l’achèvement des projets et des équipements publics, y compris une part du logement promotionnel aidé.

M.W. Benchabane

Logement promotionnel aidé (LPA)

Le quota destiné à la capitale s’élève à 13 000 unités

L’agriculture constitue «la plus grande des priorités» dans le programme de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Anade, ex-Ansej), «surtout dans le Sud algérien», a indiqué, samedi à Alger, son directeur général, Mohamed Chérif Bouaoud. S’exprimant au forum du quotidien Echaâb, le directeur général de l’Agence a justifié cette importance par «le grand poten- tiel» que recèlent les régions du Sud, notam- ment en matière de ressources humaines et naturelles qui «favorisent l’investissement»

dans ce secteur. M.Bouaoud a fait remarquer dans ce sens que sa visite dans la wilaya d’Adrar, au cours de la semaine passée, lui a permis de sillonner plusieurs de ses localités et de constater un «énorme potentiel», tout en regrettant, néanmoins, que les jeunes ne soient pas emballés par l’investissement dans cette activité. Il a affiché, toutefois, la disponibilité de l’Anade à accompagner les porteurs de pro- jets dans les différents segments, soulignant que l’Agence était même en mesure de demander au Centre national du registre de commerce (CNRC) de créer de nouveaux codes d’activité si, bien sûr, le projet était

«viable et créateur de richesse». Le directeur général de l’Anade a affirmé également que le gel sur certaines activités avait été levé, préci- sant, toutefois, que le financement de projets dans certains secteurs, tels que le transport,

«exigeaient une demande formulée par la

tutelle». Le responsable a réitéré, en outre, l’engagement de l’agence à améliorer les qua- lifications des jeunes promoteurs en leur assu- rant une formation gratuite dans le domaine de la gestion de l’entreprise pour une meilleure viabilité de leur projet.Il a rappelé l’élargisse- ment du dispositif à «toutes les personnes ayant une qualification», évoquant la possibilité pour ceux qui exercent une activité sans avoir obtenu de diplôme, d’obtenir une «validation des acquis professionnels» auprès des centres de formation professionnelle, les rendant éligibles au disposi- tif de l’Anade. Selon M. Bouaoud, les nouvelles mesures adoptées par l’Anade ont suscité un

«grand engouement» de la part des candidats qui se sont enregistrés en grand nombre depuis le lancement de la plateforme élaborée par l’Agence il y a de cela une quinzaine de jours.

Répondant à une question relative à la revue à la hausse du montant de l’apport personnel, M.

Bouaoud a indiqué que les entrepreneurs «doi- vent faire un effort» pour financer leur projet.

Sur ce point, il a fait observer que l’Ansej enre- gistrait un taux de remboursement de crédit appréciable, estimé à 80% des entreprises lorsque l’apport personnel atteignait les 20%, mais quand cet apport avait été revu à la baisse pour atteindre 1 à 2%, le taux des entreprises en difficulté a augmenté à 70%. Le responsable a estimé, à ce titre, qu’il fallait donner du temps à cette nouvelle formule avant de pouvoir l’évaluer, sans exclure l’éventualité de réviser

le montant de l’apport personnel si cette éva- luation le préconisait.

L’Anade crée des bureaux itinérants

Evoquant le sujet des entreprises en difficulté, M.

Bouaoud a indiqué qu’environ 8000 nouvelles demandes ont été reçues sur la plateforme de l’agence, depuis septembre dernier, de la part d’entreprises qui sollicitent le rééchelonnement de leur dette, assurant que l’opération se poursuit.

Le directeur de l’Agence a, d’autre part, fait état du recensement de 135 entreprises en mesure d’exporter, dont 35 qui exportent déjà, spécifiant qu’elles activent essentiellement dans l’agroali- mentaire et l’artisanat. D’ailleurs, une demande a été adressée à toutes les antennes de l’Anade afin de recenser les entreprises pouvant avoir des pro- duits exportables répondants aux normes requises pour cela. M. Bouaoud a fait aussi état de l’ac- compagnement du ministère du Commerce qui a créé une structure chargée de former les entrepre- neurs à l’exportation tout en les aidant à établir une feuille de route qui leur facilitera l’opération d’exportation. Le seul problème qui subsiste encore, selon lui, est celui de l’absence d’an- tennes des banques algériennes à l’étranger qui rend «difficile» le rapatriement des devises. Une entrave àlaquelle le ministre des Finances s’est engagé à prendre en charge, a-t-il ajouté. Le directeur général a annoncé la création de

bureaux itinérants de l’Anade pour couvrir les zones qui ne disposent pas d’antennes afin de réduire les dépenses des entrepreneurs et leur faciliter au maximum les procédures, avec l’uti- lisation, notamment de la visioconférence pour former les jeunes porteurs de projets.

Les encadreurs de l’Anade seront formés à l’export

Le conseiller à la coopération internationale auprès du ministre délégué chargé des Micro- entreprises, Zakaria Maghni, a indiqué, en marge du forum, que le ministère du Commerce se chargera de former les encadreurs de l’Anade dans le domaine de l’exportation à travers des sessions de formation concernant les aspects juridiques et logistiques de l’acte d’exporter pour en faire profiter les porteurs de projets dont les produits sont exportables. De plus, les deux départements ont convenu de permettre aux PME de participer aux foires nationales et inter- nationales organisées sous la tutelle du ministè- re du Commerce et des les accompagner pour réussir leur participation. Par ailleurs, le respon- sable a fait savoir que le ministère des Micro- entreprises avait engagé des discussions avec celui des Finances afin de faire bénéficier les jeunes entreprises des programmes de finance- ment des banques internationales, telles que la Banque africaine de développement (BAD) et de la Banque mondiale (BM).

Entrepreneuriat

L’agriculture, priorité de l’Anade, surtout dans le Sud Industrie pharmaceutique

«L’Algérie sera autonome en insuline à l’horizon 2022», affirme Benbahmed

L’Algérie pourra être autonome d’ici 2022 en terme de production d’insuline de dernière génération, grâce à deux partenariats avec des multinationales, dont un implique le groupe public Saidal, a indiqué, hier à Alger le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed.

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ntervenant sur les ondes de la Chaine III de la Radio algérienne, le ministre a fait savoir que deux partenariats étaient en cours de négociations entre des entreprises algériennes, dont Saidal, et des multinatio- nales, permettant à l’Algérie de devenir auto- nome en termes de production d’insuline de dernière génération à l’horizon 2022. Selon M.

Benbahmed, au-delà de cette autonomie de production à cette échéance, l’Algérie pourra exporter l’insuline et réaliser une économie de 400 millions de dollars sur sa facture d’impor- tation. «On deviendrait ainsi la seule platefor- me avec deux unités de production d’insuline de dernière génération en full process en Afrique», a-t-il prévu, ajoutant que Saidal pourra également produire un médicament prescrit pour les insuffisances thyroïdiennes, le Levothyrox, dont une partie de la production sera destinée à l’Europe. Par ailleurs, le ministre a évoqué le partenariat en cours de finalisation entre l’Algérie et la Russie dans le cadre de la production du vaccin contre le coronavirus Spoutnik V. «L’intérêt du partena- riat avec nos homologues russes c’est d’aller vers la bio-technologie dans la production de ce vaccin. Nos homologues ont mis à notre dis- position les données techniques, notre comité scientifique identifie les processus à mettre en place pour entamer la production. Pour M.

Benbahmed, ce projet ne signifie pas unique-

ment une maîtrise temporaire de la production

«mais il s’agit d’assimiler une nouvelle tech- nologie permettant d’aller vers la production d’autres produits à forte valeur ajoutée pour assurer notre souveraineté sanitaire». Le ministre a également mis en avant l’orientation du gouvernement soutenant la recherche pour lui permettre d’être au service de l’industrie et du développement du pays.«A travers nos par- tenariats et nos élites, nous pouvons intégrer ces technologies et aller vers une industrie pharmaceutique à forte valeur ajoutée». De plus, le ministre a évoqué les efforts de son département ministériel dans le but de structu- rer les activités pharmaceutiques du pays.

Cela, a-t-il dit, a permis de mettre en place une nouvelle définition de «la fabrication» qui intègre la valeur ajoutée et la recherche et développement, «ouvrant ainsi des opportuni- tés certaines pour les micro-entreprises et les start-up». De plus, selon la nouvelle législation en vigueur concernant les opérateurs écono- miques étrangers du secteur pharmaceutique, l’enregistrement d’un produit ou son exploita- tion doit désormais se faire via un établisse- ment pharmaceutique de droit algérien qui exerce une responsabilité pharmaceutique. En outre, M. Benbahmed a souligné le rôle de l’Observatoire national de veille sur la dispo- nibilité des produits pharmaceutiques installé récemment. Il a fait savoir que cet organisme

doit permettre d’assurer la disponibilité des médicaments essentiels, en associant l’en- semble des acteurs du secteur dont les pres- cripteurs en amont de la chaîne. Ainsi, l’Observatoire communique au terme de chaque mois une liste des produits en rupture

aux prescripteurs pour qu’ils puissent orienter leurs prescriptions vers des produits dispo- nibles de la même classe thérapeutique. «Il s’agit de lutter efficacement à travers cette opération contre les ruptures de produits phar- maceutiques.»

Ph : FatehGuidoum ©

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